Bonne Fête de LA TOUSSAINT à Toutes et Tous en route vers LE ROYAUME !
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Bonne Fête de LA TOUSSAINT à Toutes et Tous en route vers LE ROYAUME !
LA TOUSSAINT
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
La fête de la Toussaint est inséparable du jour de prière pour les défunts, que l’Église commémore le 2 novembre. La première célébration s’est vécue dans la joie; la seconde est plus en lien avec les souvenirs envers ceux que nous avons aimés.
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements…en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.
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La Toussaint est une solennité célébrée le 1er novembre par l’Église catholique latine en l’honneur de tous les saints, connus et inconnus. La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre. La Toussaint est la veille de la Commémoration des fidèles défunts. Mais quelles sont les origines de cette fête ?
Dès le IVème siècle, l’Église syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Église locale les fêtait à des dates différentes jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l’Église byzantine, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
Toussaint et Halloween, est-ce la même chose ?
Chaque année, le 31 octobre, c’est Halloween, une fête d’origine celte. N’est-ce pas, pour les catholiques, une occasion à saisir pour redécouvrir la Toussaint ?
Cette cérémonie festive, en l’honneur de la divinité Samain (dieu de la mort), permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Ce jour-là, les portes entre le monde des vivants et celui des morts s’ouvraient : selon la légende, cette nuit-là, les fantômes des morts rendaient visite aux vivants. Pour apaiser les esprits, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes.
Cette fête est conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore, de carnaval. Elle s’implante ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle où elle connaît, aujourd’hui encore, un immense succès. Halloween traversera ensuite l’Atlantique et arrivera en France essentiellement pour des raisons commerciales.
« All Hallows Eve » ?
Etymologiquement, « Halloween » vient de l’expression anglaise « All Hallows Eve »?, qui signifie « veille de la Toussaint ». N’y a-t-il donc pas là, pour les catholiques, une occasion de redécouvrir la Toussaint ?
Il est, bien entendu, difficile de comparer Halloween à la Toussaint. Ces deux fêtes sont en effet, si l’on y réfléchit, totalement contradictoires.
La « vraie lumière »
Halloween est avant tout un prétexte pour « faire la fête » et oublier les longues soirées automnales, souvent pluvieuses et tristes. La Toussaint, elle, est une fête beaucoup plus recueillie, « intérieure ». L’Eglise nous libère de cette peur de la mort en insistant, au jour de la Toussaint, sur l’Confiance dans les promesses du Christ.espérance de la Résurrection et sur la joie de ceux qui ont mis les Béatitudes au centre de leur vie. Elle recentre sur le Christ, vainqueur de la mort.
Quelques passages d’ Évangile peuvent d’ailleurs éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12).
Fête de la peur et communion
Halloween est une fête de la peur. Les enfants « s’amusent » à se faire peur (aux autres et à eux-mêmes). La Toussaint, au contraire, est une fête de la communion, communion avec les saints, le 1er novembre, et avec les morts, le 2 novembre. Communion de tous par et avec un Dieu d’Amour. Être en communion de pensée, par la prière, c’est être en lien, en relation, en sympathie avec les autres. A contrario, cultiver la peur, c’est s’éloigner des autres, s’isoler d’eux, se replier sur ses peurs.
« Négatif » et « positif »
Halloween est une fête du négatif : la peur, la frayeur, la mort anonyme, l’angoisse.
La Toussaint, elle, est une fête du positif : les saints, la proximité avec les morts de sa famille, la mémoire des autres. Les saints ont des individus qui, soucieux de suivre l’Evangile, ont aimé les autres, se sont dévoués corps et âme pour l’humanité souffrante. Ils sont des modèles de vie.
Alors que faire ? Sans doute redonner éclat à la Toussaint, fêter avec plus de joie et de dignité ce grand jour. Et expliquer à nos enfants qu’Halloween, c’est juste pour s’amuser !
Trick or treat
Les enfants ont l’habitude, la nuit d’Halloween, de passer de maison en maison et de demander des bonbons en disant “trick or treat » ? : ils échangent une protection contre un “mauvais sort » ?
contre un bonbon.
L’expression anglaise Trick or Treat (Courir l’Halloween en français) provient d’une vieille coutume européenne qu’on appelait souling. Des mendiants allaient de village en village en demandant des soul cakes (gâteaux de l’âme) qui étaient faits de morceaux de pain carrés avec des raisins secs. S’ils recevaient beaucoup de gâteaux, ils promettaient beaucoup de prières pour les âmes des parents défunts du donneur.
On croyait que les âmes des défunts restaient encore un moment dans leur corps et que des prières, même par des étrangers, pourraient garantir le passage de l’âme vers le Ciel.
Source : Gratiane DORLANNE, diocèse de Valence
Comment devient-on un Bienheureux ou un Saint ?
Trois voix sont requises pour une béatification : celle du peuple chrétien par la réputation de sainteté ; celle de l’Eglise (le Pape, avec l’aide de la Congrégation pour les cause des Saints) par la déclaration de l’héroïcité des vertus (héroïcité signifie un don de soi total et durable dans l’amour) ou du martyre du Serviteur ou de la Servante de Dieu, qui est alors appelé Vénérable ; la voix de Dieu par un miracle survenu en lien avec la prière par l’intercession du Serviteur de Dieu.
La béatification d’un martyr ne requiert pas de miracle car le martyre témoigne déjà d’une aide spéciale reçue de Dieu.
Un délai de cinq ans après la mort de la personne concernée est requis, pour ne pas confondre la réputation de sainteté avec un enthousiasme populaire passager. Mais le Pape peut en dispenser, comme ce fut le cas récemment pour Mère Teresa de Calcutta et pour Jean-Paul II.
Au terme d’une enquête rigoureuse, sous la responsabilité d’un évêque diocésain et le contrôle d’un promoteur de justice, les témoignages et documents recueillis, favorables ou non, sont déposés à la Congrégation pour les causes des Saints, à Rome. Là se déroule un procès contradictoire : un rapporteur est chargé du dossier ; le postulateur promeut la demande ; le promoteur de la foi apporte les arguments contraires. Des historiens et des théologiens interviennent. Les cardinaux et évêques de la Congrégation donnent leur avis sur l’héroïcité des vertus ou le martyre. Leur avis favorable est transmis au Pape, à qui il revient de déclarer l’héroïcité des vertus.
Le procès sur le miracle – un fait prodigieux (souvent une guérison physique) inexplicable dans l’état actuel de la science et en lien avec la prière par l’intercession du Serviteur de Dieu – après une enquête diocésaine menée avec la participation d’experts, fait intervenir, à la Congrégation romaine, experts, théologiens et promoteur de la foi. Si les cardinaux et évêques sont favorables, le dossier aboutit sur la table du Pape qui, seul, reconnait le miracle et décide de la béatification.
La canonisation peut être décidée par le Pape après la reconnaissance d’un autre miracle attribué au Bienheureux et survenu depuis la béatification. Le Pape peut aussi décider de dispenser de ce miracle, en considération d’autres circonstances suffisamment parlantes, comme ce fut le cas du Pape François pour la canonisation du Pape Jean XXIII.
Il arrive aussi que le Pape inscrive au Calendrier des Saints un Saint faisant déjà l’objet d’un culte légitime très ancien, par la confirmation de ce culte appelée parfois canonisation équipollente. Ainsi pour sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), canonisée par le Pape Benoît XVI, le 7 octobre 2012, en même temps qu’il donnait à cette femme de génie le titre de Docteur de l’Eglise.
Père Luc-Marie Lalanne
(A Suivre)
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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