L'Épiphanie du Seigneur. Fête le Dimanche qui suit la Fête de la Sainte Famille.
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L'Épiphanie du Seigneur. Fête le Dimanche qui suit la Fête de la Sainte Famille.
L'Épiphanie du Seigneur. Fête le Dimanche qui suit
la Fête de la Sainte Famille.
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Épiphanie du Seigneur
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Épiphanie du Seigneur
En ce jour, nous célébrons la sainte Épiphanie de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, lorsqu'il se fit connaître aux mages venus de l'Orient. C'est l'adoration de ces mages qui constitue, en Occident, l'objet principal de cette Fête.
La Liturgie de l'Église latine, là où ce jour n'est pas férié, reporte la Célébration de cette Fête au Dimanche le plus proche, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer dignement.
Les Églises d'Orient Célèbrent de même la sainte Théophanie, au jour de son Baptême dans le Jourdain lorsqu’eut lieu la manifestation de la Divinité du Christ et la première claire révélation du Mystère de la Sainte Trinité.
Le Père et le Saint-Esprit rendirent alors témoignage que Jésus est vraiment le Fils Unique de Dieu, consubstantiel au Père, Verbe Incarné pour notre salut, Sauveur annoncé par les prophètes et qu'en sa personne la Divinité s'est unie sans mélange à notre humanité et l'a fait resplendir de sa Gloire.
A lire :
- Du grec épiphanéia : « apparition » - de épiphainéin : « paraître ou briller sur ». La Solennité de l'Épiphanie Célèbre la manifestation de Jésus comme Messie. (site portail de l'Église catholique en France)
- la Fête de l'Épiphanie sur le site du cybercuré.
- L'Épiphanie du Seigneur, La légende dorée du Bienheureux Jacques de Voragine.
Le 6 Janvier 2011 pour l'Epiphanie, Benoît XVI a Célébré la Messe en la Basilique vaticane, rappelant à l'homélie que les mages "étaient probablement des savants qui ne scrutaient pas simplement le Ciel pour lire l'avenir dans les astres...mais des hommes en recherche de la lumière véritable qui peut guider nos vies.
Certains de ce qu'on peut lire la marque de Dieu dans la création, ils pensaient que l'homme peut y déchiffrer sa main...
Homme de pouvoir, Hérode... est antipathique. Notre jugement négatif vient de sa brutalité. Y aurait-il quelque chose d'Hérode en nous ? Ne voyons-nous pas parfois Dieu comme un rival ? Peut être sommes-nous également aveugles face à ses signaux, sourds à ses paroles car nous pensons qu'il limite nos vies et nous empêchent de vivre à notre convenance.
En voyant ainsi Dieu, nous devenons insatisfaits et mécontents, en refusant de nous laisser guider par celui qui est à la base de toute chose.
Il faut libérer notre esprit et notre cœur de cette idée de rivalité. Il ne faut plus croire que faire place à Dieu signifie réduire la notre.
Nous devons nous ouvrir à Lui car il est certainement l'Amour tout puissant qui n'enlève rien et ne menace rien, mais est le seul capable de nous faire vivre pleinement, de nous offrir la Joie véritable".
Puis le Pape a dit que les mages savaient que c'est avec les yeux de la raison, du sens ultime de la réalité, et d'un désir de Dieu animé par la Foi, non avec des télescopes, qu'il devient possible de s'approcher de Dieu.
L'univers ne découle pas du chaos, comme certains le veulent faire croire. En le contemplant, nous sommes invités à y lire quelque chose de profond, la Sagesse du Créateur, l'infini Amour et imagination de Dieu à propos de l'homme.
Ne laissons pas nos esprits être limités par des théories incomplètes qui, sans concurrencer la Foi ne peuvent expliquer le sens profond de la réalité.
Dans la beauté, dans le mystère et la grandeur du monde, comment ne pas lire la raison éternelle.
Laissons-nous guider par cette raison vers le Dieu unique, Créateur du Ciel et de la Terre. Ainsi verrons nous à travers le Créateur celui qui, né à Bethléem, continue de vivre parmi nous dans l'Eucharistie.
Dieu vivant, il nous aime et nous appelle à la Vie éternelle... Pour les mages, il était logique de chercher au palais royal le nouveau roi...mais c'est parmi les pauvres et les humbles que l'étoile les conduisit pour rencontrer le Roi du monde.
Les critères Divins différent de ceux des hommes, et Dieu ne se manifeste pas dans ce monde par la puissance, mais dans l'Humilité d'un Amour qui réclame de notre liberté qu'elle se transforme pour joindre celui qui n'est qu'Amour".
Rappelant enfin que les mages durent écouter la voix de l'Ecriture car elle est la seule indication de la voie à suivre, Benoît XVI a dit que la Parole est l'étoile véritable.
Dans l'imprécision des débats humains elle nous fournit la splendeur de la vérité... Laissons-nous donc conduire par cette étoile, suivons-la en cheminant avec l'Eglise, où la Parole a planté sa tente.
Notre chemin est éclairé par une lumière qu'aucun autre signe ne saurait donner. Ainsi pourrons-nous aussi devenir des étoiles pour autrui, en reflétant la Lumière que Le Christ a fait briller sur nous". (source: VIS 20110107 570).
Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant Lui.
Matthieu 2, 1.
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Solennité de l'Épiphanie du Seigneur
Benoît XVI – Angélus
Place Saint-Pierre
Jeudi 6 Janvier 2011
Chers frères et sœurs !
Nous avons Célébré dans la Basilique la Fête de l'Épiphanie, Épiphanie signifie manifestation de Jésus à tous les peuples, représentés aujourd’hui par les Mages, qui arrivèrent à Bethléem de l'Orient pour rendre hommage au Roi des Juifs dont ils avaient appris la naissance par l'apparition d'une nouvelle étoile dans le Ciel (cf. Mt 2, 1-12).
En effet, avant l'arrivée des Mages, la connaissance de cet événement avait peu dépassé le cercle familial : outre Marie et Joseph, et probablement d'autres proches, il était connu des pasteurs de Bethléem qui, ayant entendu l'annonce joyeuse, avaient accouru pour voir l'enfant alors qu'il se trouvait encore dans la mangeoire.
La venue du Messie, celui qui était attendu par les peuples et que les Prophètes avaient prédit, demeurait ainsi au début caché.
Jusqu'à ce que ces mystérieux personnages, les Mages, arrivent précisément à Jérusalem pour demander des nouvelles du «Roi des Juifs», né depuis peu.
Évidemment, s'agissant d'un roi, ils se rendirent au palais royal où résidait Hérode. Mais celui-ci ne savait rien de cette naissance et, très préoccupé, il convoqua immédiatement les Prêtres et les scribes qui, sur la base de la célèbre prophétie de Michée (cf. 5, 1), affirmèrent que le Messie devait naître à Bethléem.
Et en effet, repartis dans cette direction, les Mages virent de nouveau l'étoile qui les guida jusqu'au lieu où se trouvait Jésus.
Une fois entrés, ils se prosternèrent et l'adorèrent, lui offrant des dons symboliques : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
Voilà l'épiphanie, la manifestation : la venue et l'adoration des Mages est le premier signe de l'identité singulière du Fils de Dieu qui est aussi l'enfant de la Vierge Marie. Dès lors commença à se diffuser la question qui accompagnera toute la vie du Christ et qui, de diverses manières, traverse les siècles : qui est ce Jésus ?
Chers amis, c'est la question que l'Église veut susciter dans le cœur de tous les hommes : qui est Jésus ?
C'est le souci spirituel qui pousse la mission de l’Église : faire connaître Jésus, son Évangile, pour que chaque homme puisse découvrir sur son visage humain le visage de Dieu, et être éclairé par son mystère d'Amour.
L'Épiphanie préannonce l'ouverture universelle de l'Église, son appel à évangéliser tous les peuples.
Mais l'Épiphanie nous dit aussi de quelle manière l'Église réalise cette mission : en reflétant la Lumière du Christ et en annonçant sa Parole. Les Chrétiens sont appelés à imiter le service que rendit l'étoile aux Mages. Nous devons resplendir comme des enfants de lumière, pour attirer le monde à la Beauté du Royaume de Dieu. Et à tous ceux qui cherchent la Vérité, nous devons offrir la Parole de Dieu qui conduit à reconnaître Jésus « le Dieu véritable et la Vie éternelle » (1 Jn 5, 20).
Encore une fois, nous ressentons en nous une profonde reconnaissance pour Marie, la Mère de Jésus.
Elle est l'image parfaite de l'Église qui donne au monde la Lumière du Christ: elle est l'Etoile de l'évangélisation. Respice Stellam, nous dit saint Bernard : Regarde l'Etoile, toi qui cherches la Vérité et la Paix ; tourne ton regard vers Marie et Elle te montrera Jésus, Lumière pour chaque homme et pour tous les peuples.
Bonne Fête à tous !
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MESSE EN LA SOLENNITÉ DE L'ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Basilique Vaticane
Vendredi 6 Janvier 2012
Chers Frères et Sœurs!
L’Épiphanie est une Fête de la Lumière. « Debout ! [Jérusalem] Rayonne ! Car voici ta Lumière et sur toi se lève la Gloire du Seigneur » (Is 60,1).
Avec ces paroles du prophète Isaïe, l’Église décrit le contenu de la Fête. Oui, Il est venu dans le monde Celui qui est la vraie Lumière, Celui qui rend les hommes Lumière. Il leur donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu (cf. Jn 1,9.12).
Le voyage des Mages d’Orient est pour la Liturgie le début seulement d’une grande procession qui continue tout au long de l’histoire.
Avec ces hommes commence le pèlerinage de l’humanité vers Jésus-Christ – vers ce Dieu qui est né dans une étable ; qui est mort sur la Croix et qui depuis sa Résurrection demeure avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (cf. Mt 28,20).
L’Église lit le récit de l’Évangile de Matthieu avec celui de la vision du prophète Isaïe, que nous avons écouté dans la première lecture : le voyage de ces hommes est seulement un commencement.
D’abord étaient venus les bergers – des âmes simples qui demeuraient au plus près du Dieu fait petit enfant et qui pouvaient aller vers Lui plus facilement (cf. Lc 2,15) et Le reconnaître comme Seigneur.
Mais maintenant, viennent aussi les Sages de ce monde. Viennent les grands et les petits, les rois et les serviteurs, les hommes de toutes les cultures et de tous les peuples.
Les hommes d’Orient sont les premiers, suivis par tant d’autres, tout au long des siècles. Après la grande vision d’Isaïe, la lecture tirée de la lettre aux Éphésiens exprime la même réalité d’une façon sobre et simple : les païens partagent le même héritage (cf. Ep 3,6).
Le Psaume 2 l’avait exprimé ainsi : « Je te donne les nations pour héritage et pour domaine les extrémités de la terre » (Ps 2,8).
Les Mages d’Orient précèdent. Ils inaugurent la marche des peuples vers Le Christ. Durant cette Messe je confèrerai l’Ordination épiscopale à deux Prêtres, je les Consacrerai Pasteurs du peuple de Dieu.
Selon les paroles de Jésus, précéder le troupeau fait partie de la charge du Pasteur (Jn 10,4). Donc, dans ces personnages qui comme les premiers païens trouvèrent le chemin vers Le Christ, nous pouvons peut-être chercher – malgré toutes les différences de vocations ou de fonctions – des indications regardant la charge des Évêques.
Quel genre d’hommes étaient-ils ? Les experts nous disent qu’ils appartenaient à la grande tradition de l’astronomie qui à travers les siècles s’était développée en Mésopotamie et y fleurissait encore.
Cependant cette information seule ne suffit pas. Il y avait peut-être de nombreux astronomes dans la Babylone antique, mais seul ce petit nombre s’est mis en route et a suivi l’étoile en laquelle il avait reconnu l’étoile de la promesse, celle qui indique la route vers le vrai Roi et Sauveur.
Ils étaient, pourrions-nous dire, des hommes de science, mais non seulement dans le sens où ils voulaient connaître beaucoup de choses : ils voulaient davantage. Ils voulaient comprendre ce qui compte dans l’être humain.
Probablement avaient-ils entendu parler de la prophétie du prophète païen Balaam : « Un astre issu de Jacob devient chef et un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nb 24,17).
Ceux-ci approfondirent cette promesse. C’étaient des personnes au cœur inquiet, qui ne se contentaient pas de ce qui paraît et est habituel.
C’étaient des hommes à la recherche de la promesse, à la recherche de Dieu. Et c’étaient des hommes attentifs, capables de percevoir les signes de Dieu, son langage discret et insistant. Mais c’étaient encore des hommes à la fois courageux et humbles : nous pouvons imaginer qu’ils durent supporter quelques moqueries parce qu’ils s’étaient mis en route vers le Roi des Juifs, affrontant pour cela beaucoup de fatigue.
Pour eux, ce que pensait d’eux celui-ci ou celui-là ou encore les personnes influentes ou intelligentes, n’était pas déterminant.
Pour eux, ce qui comptait était la vérité elle-même, et non l’opinion des hommes. Pour cela ils affrontèrent les renoncements et les fatigues d’un voyage long et incertain. Ce fut leur courage humble qui leur permit de pouvoir s’incliner devant le petit enfant de gens pauvres et de reconnaître en Lui le Roi promis dont la recherche et la reconnaissance avait été le but de leur cheminement extérieur et intérieur.
Chers amis, comment ne pas voir en tout cela quelques-uns des traits essentiels du Ministère épiscopal ?
L’Évêque lui aussi doit être un homme au cœur inquiet qui ne se contente pas des choses habituelles de ce monde, mais suit l’inquiétude de son cœur qui le pousse à s’approcher intérieurement toujours plus de Dieu, à chercher son Visage, à Le connaître toujours mieux, pour pouvoir l’Aimer toujours plus.
L’Évêque doit être lui aussi un homme au cœur vigilant qui perçoit le langage discret de Dieu et sait discerner le vrai de l’apparent.
L’Évêque encore doit être rempli du courage de l’Humilité, qui ne s’interroge pas sur ce que peut dire de lui l’opinion dominante, mais tire son critère de mesure de la Vérité de Dieu, et pour elle s’engage « opportune – importune » à temps et à contretemps.
Il doit être capable d’ouvrir et d’indiquer la route. Il doit marcher en avant, suivant Celui qui nous a tous précédés, parce qu’il est le vrai Pasteur, l’étoile véritable de la promesse : Jésus-Christ.
Et il doit avoir l’Humilité de s’incliner devant ce Dieu qui s’est rendu si concret et si simple qu’il contredit notre stupide orgueil, qui ne veut pas voir Dieu aussi proche et aussi petit. Il doit vivre l’Adoration du Fils de Dieu fait homme, Adoration qui lui indique toujours à nouveau la route.
La Liturgie de l’Ordination épiscopale interprète l’essentiel de ce ministère en huit questions posées aux candidats à l’Ordination, qui commencent toujours par la parole : « Vultis ? – Voulez-vous ? ».
Les questions orientent la volonté et lui indiquent la route à prendre. Je voudrais ici mentionner brièvement quelques unes des paroles-clés d’une telle orientation, dans lesquelles se concrétise ce sur quoi nous avons réfléchi peu auparavant à partir des Mages de la Fête d’aujourd’hui.
La charge des Évêques est de « predicare Evangelium Christi », « custodire » et « dirigere », « pauperibus se misericordes praebere », « indesinenter orare ».
Annoncer l’Évangile de Jésus-Christ, précéder et conduire, garder le patrimoine sacré de notre Foi, la Miséricorde et la Charité envers les plus nécessiteux et les pauvres en qui se reflète l’Amour Miséricordieux de Dieu pour nous et, pour finir, la Prière continue sont des caractéristiques fondamentales du Ministère épiscopal.
La Prière continue qui signifie ne jamais perdre contact avec Dieu, se laisser toujours toucher par Lui dans l’intime de notre cœur et être ainsi envahis par sa Lumière. Seul celui qui connaît Dieu personnellement peut guider les autres vers Dieu. Seul celui qui guide les hommes vers Dieu, les guide sur le chemin de la Vie.
Le cœur inquiet, dont nous avons parlé en nous reportant à Saint Augustin, est le cœur qui, en fin de compte, ne se contente de rien de moins que de Dieu et, précisément ainsi, devient un cœur qui aime.
Notre cœur est inquiet à l’égard de Dieu et il le reste, même si aujourd’hui on s’efforce, avec des « narcotiques » très efficaces, de libérer l’homme de cette inquiétude.
Toutefois, ce n’est pas seulement nous, les êtres humains, qui sommes inquiets par rapport à Dieu.
Le Cœur de Dieu est inquiet pour l’homme. Dieu nous attend. Il nous cherche. Il n’est pas tranquille lui non plus tant qu’il ne nous a pas trouvés.
Le cœur de Dieu est inquiet, et c’est pour cela qu’il s’est mis en chemin vers nous – vers Bethléem, vers le Calvaire, de Jérusalem à la Galilée et jusqu’aux confins du monde.
Dieu est inquiet à notre égard, il est à la recherche de personnes qui se laissent gagner par son inquiétude, par sa passion pour nous.
De personnes qui portent en elles la recherche qui est dans leur cœur et, en même temps, qui se laissent toucher dans leur cœur par la recherche de Dieu à notre égard.
Chers amis, c’est la tâche des Apôtres d’accueillir l’inquiétude de Dieu à l’égard de l’homme et de porter Dieu Lui-même aux hommes. Et c’est votre tâche sur les pas des Apôtres de vous laisser toucher par l’inquiétude de Dieu afin que le désir de Dieu à l’égard de l’homme puisse être satisfait.
Les Mages ont suivi l’étoile. À travers le langage de la création, ils ont trouvé le Dieu de l’histoire.
Certes, le langage de la création à lui-seul ne suffit pas. Seule la Parole de Dieu, que nous rencontrons dans la Sainte Écriture, pouvait leur indiquer de façon définitive la route. Création et Écriture, raison et Foi doivent coexister pour nous conduire au Dieu vivant.
On a beaucoup discuté sur le genre d’étoile qu’était celle qui avait guidé les Mages.
On pense à une conjonction de planètes, à une Super nova, c’est-à-dire à une de ces étoiles au départ très faible en qui une explosion interne libère pendant un certain temps une immense splendeur, à une comète, etc.
Que les savants continuent de discuter ! La grande étoile, la véritable Super nova qui nous guide, c’est Le Christ Lui-même.
Il est, pour ainsi dire, l’explosion de l’Amour de Dieu, qui fait resplendir sur le monde le grand éclat de son cœur.
Et nous pouvons ajouter : les Mages d’Orient dont parle l’Évangile d’aujourd’hui, de même que les saints en général, sont devenus eux-mêmes petit à petit des constellations de Dieu, qui nous indiquent la route.
En toutes ces personnes, le contact avec la Parole de Dieu a, pour ainsi dire, provoqué une explosion de Lumière, à travers laquelle la splendeur de Dieu illumine notre monde et nous indique la route.
Les Saints sont des étoiles de Dieu, par lesquelles nous nous laissons guider vers Celui auquel notre cœur aspire.
Chers amis, vous avez suivi l’étoile Jésus Christ, quand vous avez dit votre « oui » au Sacerdoce et au Ministère épiscopal.
Et des étoiles mineures ont certainement brillé aussi pour vous, vous aidant à ne pas perdre la route.
Dans les litanies des Saints, nous invoquons toutes ces étoiles de Dieu, afin qu’elles brillent toujours à nouveau pour vous et vous indiquent la route.
En étant ordonnés Évêques, vous êtes appelés à être vous aussi étoiles de Dieu pour les hommes, à les guider sur la route vers la véritable Lumière, vers Le Christ.
Prions donc à présent tous les Saints afin que vous puissiez toujours accomplir votre tâche et montrer aux hommes la Lumière de Dieu. Amen
L'Epiphanie signifie "apparition", "manifestation", c'est Le Christ Lumière du monde qui est manifesté dans la chair.
Cette Fête est concrétisée par trois épisodes de la vie du Christ où il s'est révélé: la visite des mages (où il est révélé aux nations païennes), le Baptême (où il reçoit le témoignage du Père et de L'Esprit) et les Noces de Cana (où a lieu son premier miracle, qui inaugure sa vie publique).
En Occident, c'est le premier qui est prépondérant, en Orient c'est le deuxième (voir en dessous).
La Liturgie de l'Eglise latine reporte la Fête au dimanche suivant.
En occident, cette Fête est maintenant Célébrée le dimanche le plus proche.
"Aujourd'hui, Seigneur, tu as révélé Ton Fils unique aux nations, grâce à l'étoile qui les guidait; daigne nous accorder, à nous qui te connaissons déjà par la Foi, d'être conduits jusqu'à la claire vision de ta Splendeur.
Par Jésus Christ, Ton Fils, Notre Seigneur." (Prière du jour-EC).
L'Épiphanie, qui signifie manifestation, a longtemps été une immense fête (de la lumière elle aussi, Is 60,1-6) dans toute la chrétienté, et c'est la raison pour laquelle la liturgie pendant une semaine est extrêmement riche, notamment du côté des antiennes (on ne sera donc pas surpris de trouver plus bas sept propositions de clausules).
Fixée au 6 Février partout ailleurs dans le monde, cette fête est mobile en France afin de toujours tomber un Dimanche.
Mais au-delà du récit de la visite des Mages (Mt 2,1-12), et peu importe que les exégètes doutent à juste titre de leur existence historique, on fête avant tout aujourd'hui la venue du Messie et sa manifestation à tous les hommes et à tous les peuples, nos fameux Mages symbolisant la gentilité dans l'esprit et la théologie de Matthieu.
...Jésus, qui nous a manifesté son amour !
...Jésus, qui annonce le salut à la terre entière !
...Jésus, dont nous avons vu se lever l'étoile !
...Jésus, celui que les mages ont cherché !
...Jésus, lumière née de la lumière !
...Jésus, lumière qui dissipe les ténèbres !
...Jésus, lumière qui brille pour toutes les nations !
...Jésus, qui annonce le salut à la terre entière !
...Jésus, dont nous avons vu se lever l'étoile !
...Jésus, celui que les mages ont cherché !
...Jésus, lumière née de la lumière !
...Jésus, lumière qui dissipe les ténèbres !
...Jésus, lumière qui brille pour toutes les nations !
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La signification de l'Épiphanie : manifestation Divine
L'Épiphanie, d'un mot grec qui signifie manifestation, L'Épiphanie est la Fête qui Célèbre la manifestation de Dieu aux hommes.
Le 6 janvier, on Fête les trois grandes manifestations de Jésus Christ : L'Adoration des Mages, le Baptême du Christ au Jourdain et le premier miracle de Jésus aux noces de Cana.
La mention de ces trois manifestations se trouve en ce jour dans les divers textes Liturgiques d'Orient et d'Occident, mais en Occident, l'accent se porta surtout sur l'Adoration des Mages, et à l'inverse en Orient sur le Baptême dans le Jourdain.
Signification du récit de la visite des mages
et de l'attitude d’Hérode ?
et de l'attitude d’Hérode ?
Le récit de la visite des mages exprime une manifestation de Dieu aux païens.
Qui étaient les mages ? Une étoile les met en marche et les conduit jusqu'à l'enfant Jésus.
Tout le récit souligne le contraste entre l'attitude des mages et celle d'Hérode et des scribes de Jérusalem devant la manifestation Divine.
Les mages, qui sont des païens, se mettent en marche, sur le signe de l'étoile, à la recherche de l'enfant qui vient de naître.
Quand les mages le trouvent, ils éprouvent une grande joie, se prosternent devant lui et lui offrent des présents.
Par contre, en apprenant l'apparition de l'étoile et l'arrivée des mages, Hérode et tout Jérusalem fut prit d'inquiétude.
Le roi Hérode veut faire périr l'enfant qui pourrait devenir pour lui un rival : le roi messie. Les chefs des prêtres et les scribes, qui connaissent pourtant les prophéties sur la naissance du messie à Bethléem, ne cherchent pas à le connaître.
Quand Mathieu écrivit son Évangile, la communauté Chrétienne vivait une situation paradoxale : beaucoup de païens se convertissaient à la Foi Chrétienne et par contre la majorité des Juifs rejetaient l'Évangile et persécutaient les Chrétiens.
Cette conjoncture était difficile à accepter pour un Juif comme Mathieu qui avait une vive conscience que le peuple Juif était le peuple élu qui avait été choisi par Dieu pour accueillir le Messie.
La communauté Chrétienne voit dans l'histoire des mages et d'Hérode la préfiguration de ce qu'elle vivait.
Ce récit éclaire son épreuve par une nouvelle espérance.
Qui étaient les mages ?
Le récit de Matthieu ne dit presque rien sur les Mages. Il ne dit pas qu'ils sont trois et que ce sont des rois.
Il signale seulement que ces mages venaient d'Orient. - Qui étaient - ils ?
En fait, dans l'Ancien Testament, nous n'avons trace de "mages" qu'au début du livre de Daniel.
L'épisode se déroule justement en Orient, à Babylone.
Le roi Nabuchodonosor est profondément troublé par un songe. Il convoque les mages de son pays pour qu'ils puissent interpréter ce songe étrange.
Chez les Perses et les Mèdes les mages constituaient une caste Sacerdotale; ils formaient le conseil secret des rois, administraient les affaires religieuses et se vouaient à l'étude de l'astronomie
Les trois rois mages
La tradition a fixé leur nombre à trois en se basant sur les trois cadeaux dont parle l'Evangile (or, encens, myrrhe).
Le chiffre 3 est très symbolique, il symbolise d'abord les 3 continents : Asie, Afrique et Europe (qui étaient les seuls connus à l'époque). C'est aussi l'image des trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet.
On leur attribua au XVIème siècle une couleur de peau distincte pour chacun : blanche, noire et jaune.
Le chiffre 3 figure enfin les trois âges de la vie. Melchior est présenté avec une longue barbe et il est le plus âgé des trois. Il offrit l'or.
Gaspar est le plus jeune des trois et il donna l'encens. Balthazar est barbu sans être âgé et il fit l'offrande de la myrrhe.
Les noms traditionnels des rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar apparaissent pour la première fois au VI° siècle.
La mystérieuse étoile des mages ?
L'Évangile parle d'une étoile des mages. Il dit qu'ils furent guidés par une étoile jusqu'à la crèche.
On a souvent cherché ce qu'était cette étoile des mages. Par exemple, on a suggéré qu'elle aurait pu être la comète de Halley, qui justement est passée à proximité de la terre vers l'an 11 avant J.-C.
Cette date correspond à peu près avec celle où on a estimé que Jésus est né: 6 ou 7 ans avant notre ère.
Un grand astronome, Kepler, suggéra que l’étoile des mages aurait pu être une nova. Cette théorie est renforcée par la découverte d'un astronome chinois qui, dans les archives des Chroniques chinoises, a remarqué qu'un objet céleste, qui aurait pu être une nova, a été repéré vers l'an 5 avant J.-C.
Une autre hypothèse sur l'étoile des mages est celle de la conjoncture des planètes Jupiter et Saturne puis de Mars, vers l'an 6 avant J.-C.
Tous ces mouvements uniques des planètes auraient pu être interprétés par des astronomes comme signe d'un important événement proche.
Or les Mages étaient sans doute astronomes.
L’Étoile de Bethléem
Avant de commencer, je pense qu’il est important d’établir un certain sens au contexte. Nous prenons comme un élément établi et incontestable de notre foi qu’il y a 2000 ans, Dieu a utilisé un événement astronomique pour communiquer avec l’homme, il s’agit de l’Étoile de Bethléem.
Beaucoup de gens, lorsqu’ils imaginent l’Étoile de Bethléem, s’ils se l’imaginent du tout, pensent de cette étoile brillante massive sur Bethléem qu’elle était si évidente pour tout le monde qu’elle a incité des Mages à faire un long voyage pour trouver le Roi promis.
Nous savons que cette version des événements est erronée car lorsque les Mages arrivèrent à Jérusalem et, à seulement 8 kilomètres de Bethléem, ils durent expliquer ce qu’ils avaient vu et pourquoi ils l’interprétèrent comme ils l’avaient fait.
Le Roi Hérode, sa cour et le reste de Jérusalem étaient en grande partie ignorants des événements de l’Étoile de Bethléem.
Les habitants de Jérusalem, comme nous aujourd’hui, étaient affairés à s’occuper de leurs familles et vaquaient à leurs tâches quotidiennes. Même si ce grand signe annonçait la naissance du Sauveur, le vrai Fils de Dieu, ça leur passait par-dessus la tête, ils ne l’ont ni remarqué ni pris au sérieux.
Afin de comprendre le contexte approprié du signe potentiel de l’Apocalypse 12, il est utile d’examiner davantage l’Étoile de Bethléem.
Quelle était l’Étoile de Bethléem et comment les Mages ont pu la voir quand tout le monde l’a ratée ? Réponse courte : ils ont été attentifs.
Je pense que c’est un cas convaincant à l’effet que l’Étoile de Bethléem fut une série d’événements astronomiques réguliers impliquant des rares conjonctions indiquant symboliquement la naissance d’un roi.
Il est important de noter que ceci n’est absolument pas l’astrologie, à bien faire la distinction avec l’« astronomie ».
L’Église catholique condamne explicitement l’astrologie comme elle le fait pour toutes les formes de divination (CCC 2116).
Mais des signes comme l’Étoile de Bethléem n’est pas de la divination des destins ordonnés par les étoiles, mais de l’astronomie régulière et de la symbologie avec l’idée que le Dieu de l’Univers utilise parfois Sa Création pour communiquer avec l’homme.
La Bible est remplie d’exemples qui illustrent ce fait.
Le Psaume 19 dit :
Le ciel proclame la gloire de Dieu,
La voûte étoilée révèle ce qu’il a fait.
Chaque jour en parle au jour suivant, et chaque nuit l’annonce à celle qui la suit.
Ce n’est pas un discours, ce ne sont pas des mots, l’oreille n’entend aucun son.
Mais leur message parcourt la terre entière, leur langage est perçu jusqu’au bout du monde…
— Source : Psaume 19 : 1-5.
Donc, quelle était l’Étoile de Bethléem ? Comme mentionné, je pense que c’est un cas convaincant où l’Étoile de Bethléem fut une série d’événements astronomiques avec une symbolique importante.
Plus de détails peuvent être vus sur le site BethlehemStar.net, mais je vais tenter un bref résumé.
En l’An 6/5 avant Jésus-Christ, il se produisit une triple conjonction rare de Jupiter (la planète du roi par son mouvement rétrograde) et Regulus (l’étoile du roi). Les Mages ont probablement interprété cela cette triple conjonction comme une géante enseigne au néon rare dans les cieux qui clignotait ROI-ROI-ROI. Tout cela a commencé au Nouvel An juif et le tout se situait dans la constellation du Lion ( le Lion étant le symbole de la Tribu de Juda). Alors ça symbolisait fortement un Roi Juif de la Tribu de Juda, une indication claire pour ceux qui connaissent le Messie. De plus, se haussant juste derrière Lion était la constellation de la Vierge avec le soleil derrière et la lune à ses pieds.
Après cette triple conjonction incroyable, Jupiter a commencé à se déplacer vers l’ouest dans le ciel, venant finalement en conjonction avec Vénus, une planète associée symboliquement depuis longtemps à la maternité. La conjonction de la planète du roi et la planète la maternité était si proche que nul homme vivant n’avait jamais vu quelque chose comme ça et ils ont formé ensemble l’objet le plus brillant dans le ciel.
Tout ce symbolisme d’un roi juif de Juda et d’une vierge était suffisant pour inciter les Mages bien érudits à se déplacer à Jérusalem, mais vous pouvez comprendre pourquoi le citoyen moyen de Jérusalem a tout manqué.
Jupiter a poursuivi son mouvement vers l’ouest dans le ciel jusqu’à ce qu’il s’arrête finalement. Quand il fut arrêté (comme on le voit de Jérusalem), il s’est arrêté en pointant directement au sud, directement sur le petit village de Bethléem, le 25 Décembre de l’An 5 avant Jésus-Christ.
Cela peut être vu facilement avec les programmes informatiques modernes sur les étoiles qui peuvent vous montrer le ciel de nuit à n’importe laquelle date dans l’histoire et sous toutes les perspectives.
C’est l’avènement de ces programmes informatiques d’aujourd’hui qui nous permettent de regarder non seulement le passé, mais aussi de regarder le ciel de l’avenir.
Le symbole de l'étoile des mages
Plus que le caractère historique de l'étoile des mages, ce qui est important c'est l'aspect symbolique de l'étoile des mages.
Elle est le symbole de la manifestation de Dieu aux païens. Une étoile les met en marche et les conduit jusqu'à Jésus.
Elle est peut-être plus symbolique qu'historique. L’étoile des Mages pourrait bien ne représenter qu’un symbole, dont il est vain de chercher à établir la réalité astronomique.
Le 7 janv. 2009 à l'Epiphanie, Benoît XVI a expliqué le symbole de l'étoile qui a conduit les mages à Bethléem.
L'adoration des mages
Pour l'adoration des mages l'étoile est au dessus de l'enfant Jésus à la crèche et l'Évangile dit : " Les mages se prosternèrent et l'adorèrent. Ils ouvrirent ensuite leurs trésors, L'adoration des mages a une signification symbolique. L'adoration des mages a été peinte par beaucoup de peintres
Les cadeaux des mages : L’or, l’encens et la myrrhe.
Ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe". Les cadeaux des mages ont une signification symbolique.
Signification des cadeaux des mages : l'or célébrait la Royauté, l'encens la Divinité et la myrrhe annonçait la souffrance Rédemptrice. La myrrhe est une résine odorante venant d'un arbre d'Arabie, le balsamier.
Merci à Pierre Perrot
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