Du SANG JAILLIT D'UNE HOSTIE
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Du SANG JAILLIT D'UNE HOSTIE
Du sang jaillit d'une hostie
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En 1181, le dimanche suivant la fête de Saint-Laurent, un prêtre célèbre la messe dans une église d'Orléans (France, Loiret). Il consacre ce jour-là deux hosties : une pour communier et l'autre pour porter en viatique à une personne malade.
La cérémonie se déroule d'abord normalement. Mais avant de réciter le Pater, en élevant l'hostie consacrée au-dessus du calice, il s'aperçoit que celle-ci se couvre de tâches de sang sur toute sa surface. En quelques fractions de seconde, elle est devenue sanguinolente et a pris l'aspect d'un morceau de chair entre les mains du prêtre dont les doigts sont désormais couverts de sang.
Tremblant, le célébrant dépose l'hostie miraculeuse sur le corporal mais rien n'y fait : le sang continue à jaillir de plus bel. A trois reprises, il change l'hostie de place ; à chaque endroit, une marque sanglante correspondant au contour de l'hostie apparaît sur le linge.
Le servant de messe a remarqué le comportement étrange du prêtre, à présent immobile. Il s'approche de lui et découvre à son tour le phénomène. Il se met à crier à tue-tête. Des passants, alertés par le vacarme, pénètrent dans l'église et rejoignent l'autel.
Le curé parvient tant bien que mal à terminer la cérémonie en consommant l'hostie destinée au malade ; il dépose respectueusement l'hostie miraculeuse dans le corporal.
En quelques heures, Orléans est au courant du prodige. Séjournant près de la ville, le roi de France Philippe-Auguste, alerté à son tour, se rend en personne dans la petite église et vénère la relique eucharistique en présence de quelques-uns de ses conseillers.
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Source : Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 38-39.
Prions :
Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.
Saint Thomas d'Aquin
« Me voici pour faire ta volonté »
Le 2 février, nous avons célébré la Présentation de Jésus au Temple. La scène est connue (Lc 2,22-24) : « Quand fut accompli le temps prescrit par la Loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : “Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.” Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. » Pour rappeler que toute vie vient de Dieu et appartient à Dieu, on rachetait symboliquement l’enfant à son Créateur en offrant à sa place un sacrifice d’animaux.
Mais l’Enfant présenté ce jour-là n’est pas n’importe qui : Il est le Rédempteur, Celui qui va s’offrir Lui-même en sacrifice pour racheter les hommes. On ne versera plus le sang des animaux à la place de celui des hommes, mais le sang de l’Innocent coulera à la place de celui des coupables. C’est ce que prophétise Siméon (versets 34-35) : « Cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël ; Il sera un signe de contradiction. Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive. »
Cela peut nous faire penser à l’un des plus anciens miracles eucharistiques connus, qui a eu lieu en Égypte à la fin du IVe siècle ou au début du Ve. En ce temps-là, il y avait dans le désert de Scété un grand nombre de moines. Parmi eux s’en trouvait un, bon et généreux, mais dont la foi n’était pas juste : « par ignorance », rapporte un témoin (Les Apophtegmes des Pères, collection systématique, XVIII,4), « il se trompait et disait que le pain auquel nous communions n’est pas réellement le corps du Christ, mais sa représentation ». Deux de ses frères prièrent alors le Seigneur de lui donner un signe qui l’éclaire. Le dimanche suivant, les moines se réunirent à l’église pour la liturgie, « et lorsqu’on mit le pain sur la table, à eux trois seuls il apparut comme un enfant. Et quand le prêtre tendit la main pour rompre le pain, voici qu’un ange du Seigneur descendit du ciel avec un glaive, immola l’enfant et vida son sang dans la coupe. » Le frère qui doutait s’écrie alors : « Je crois, Seigneur, que le pain est ton corps et que la coupe est ton sang. » Et aussitôt, les espèces eucharistiques reprirent leur apparence ordinaire.
Quelque chose dans ce miracle doit nous interroger : pourquoi est-ce sous l’apparence d’un enfant que le Christ apparaît dans l’eucharistie ? Ce n’est pourtant pas durant l’enfance qu’Il a été mis à mort, mais bien à l’âge de trente-trois ans. Mais cela peut nous rappeler que c’est justement pour mourir sur la croix que le Fils est né. L’Épître aux Hébreux(10,7) attribue au Verbe de Dieu, au moment de s’incarner, cette parole du psaume (Ps. 39,8-9) : « Me voici : Je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de Moi dans le Livre. » L’Enfant-Jésus avait-Il déjà conscience, dès son jeune âge, qu’Il allait mourir sur la croix ? C’est le secret de l’expérience humaine du Fils de Dieu. Mais chaque fois que nous allons à la messe ou que nous contemplons le Saint Sacrement, souvenons-nous que le Fils de Dieu nous a aimé jusque-là !
Cet article vous est proposé en partenariat avec la congrégation des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie , que nous remercions ici.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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