10 MAI : FETE DE SAINT ANTONIN DE FLORENCE ET ANNIVERSAIRE DU MARTYRE DE MME ELISABETH
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10 MAI : FETE DE SAINT ANTONIN DE FLORENCE ET ANNIVERSAIRE DU MARTYRE DE MME ELISABETH
10 mai : fête de saint Antonin de Florence, évèque et confesseur
Antonino Pierozzi de Forciglioni, plus connu comme saint Antonin de Florence, né en 1389 à Florence, religieux italien entré dans l'ordre dominicain en 1405, archevêque de Florence de 1446 à sa mort, le 2 mai 1459 à Montughi, est un représentant du courant dominicain réformateur dit « de l'observance ».
Il est vénéré comme saint par l'Église catholique et fêté le 2 mai depuis 1969 (le 10 mai entre 1683 et 1969).
Antonino Pierozzi commence probablement son ministère sacerdotal à Cortone en 1414, où il se trouve pour prêcher et ensuite à Fiesole et à Foligno. Il remplit de nombreuses charges et responsabilités : vicaire des Osservanti in Italia et prieur des couvents dominicains de San Marco de Florence, de Naples, Gaeta, Rome (Santa Maria sopra Minerva) où il œuvra avec zèle à la réforme de l'observance.
Il est consacré archevêque de Florence en 1446.
Il signale son épiscopat par sa charité, et crée la confrérie des Buonomini di San Martino, destinée à soulager les nécessiteux et les jeunes filles sans dot. Il a gagné l'estime du peuple par l'énergie et les ressources qu'il a dépensé pendant l'épidémie de peste et le tremblement de terre en 1448 et 1453.
Il est le grand ami du peintre Fra Angelico et dirige ses travaux au couvent San Marco de Florence.
Il écrit également des manuels pour les confesseurs, des manuels de morale pratique, une série de chroniques historiques et une Summa moralis, un traité de théologie morale et pratique sur toutes les questions de la société de son temps. Il y réfute, selon Max Weber, l'argument de la stérilité de l'argent.
Il meurt le 2 mai 1459 en récitant sa prière favorite : « Servir Dieu, c'est régner ».
Son corps, intact, est vénéré dans une châsse-reliquaire de l'autel de la chapelle Salviati (à gauche du chœur) de la basilique San Marco de Florence.
À présent, un dossier a été ouvert par le Saint-Siège pour une proclamation de saint Antonin comme docteur de l'Église catholique.
1o mai : anniversaire de la mort de Louis XV et accession au pouvoir de Louis XVI
Louis XV, dit « le Bien-Aimé », né le 15 février 1710 à Versailles et mort le 10 mai 1774 dans la même ville, est un roi de France et de Navarre. Membre de la maison de Bourbon, il règne sur le royaume de France du 1er septembre 1715 à sa mort. Il est le seul roi de France à naître et mourir au château de Versailles.
À la mort du cardinal de Fleury en 1743, le gouvernement de Louis XV débute. Le roi, alors âgé de 33 ans, est appelé « Louis le Bien-Aimé ». Si Louis XV veut suivre l'exemple de son bisaïeul Louis XIV, son caractère est très différent. Alors que le Roi-Soleil aimait le spectaculaire et le théâtral et se voulait constamment sur le devant de la scène, Louis XV distingue très strictement vie publique et vie privée et aime à se réfugier dans ses petits appartements. Enfin, le roi, intelligent et cultivé, agit en sous-main et écoute, parfois trop, son entourage. Sa timidité lui fait préférer l'écrit à l'oral70 et la disgrâce peut brutalement tomber par écrit sans que des signes oraux ou gestuels ne l'aient annoncée. François Bluche lui reproche d'avoir trop favorisé la noblesse d'épée ou de robe dans ses promotions 72 et d'avoir trop facilement rejeté des éléments de valeur.
Michel Antoine, quant à lui soutient que si le roi « paraît vouloir travailler avec ses cinq ministres en particulier », il se repose sur une « machine gouvernementale » qui le contraint à réellement travailler. C'est ainsi qu'il doit présider le dimanche et le mercredi le Conseil d'en-haut, le samedi et parfois le vendredi le Conseil des dépêches, et le mardi le Conseil royal des finances. De plus, il reçoit souvent en tête-à-tête ses ministres les plus importants, parfois plusieurs fois par semaine. Par ailleurs, le roi qui aime être bien renseigné, consulte à cette fin, le cabinet noir, la diplomatie secrète et le lieutenant général de Police de Paris. Si ses ministres peuvent appartenir à la noblesse de cour, ils sont le plus souvent membres de la noblesse de robe. Dans son cercle de travail, les conseils sont peuplés de conseillers d'État et autres fonctionnaires, ce qui fait dire à Michel Antoine que si son règne est « pauvre en grands politiques », il est « riche en grands administrateurs » tels Gaumont, Trudaine, d'Ormesson, Machault, Bertin.
La politique étrangère du règne est marquée par un changement profond par rapport aux deux siècles précédents. L'adversaire principal n'est plus, comme cela a été le cas depuis Charles Quint, les Habsbourg qui ont perdu l'Espagne au profit de la Maison de Bourbon (Espagne). Il faut maintenant compter sur les puissances montantes que sont l'Angleterre, la Prusse et la Russie, celui conduit au Traité de Versailles (1756) vu par l'opinion comme une révolution diplomatique. Pour contrebalancer les alliances protestantes du nord, Louis XV signe le 15 aout 1756 Pacte des Familles enter Bourbons de France, d'Espagnem de Naples et de Parme, toutes puissances Catholique. Versailes connait l'AVE MARIA, le MESSIA de Handel et voit le triomphe des arts bariques tournès vers Dieu, des Arts et Lettres, de la iberté de penser. La fille de Louis XV, Mme Isabelle, épouse le jeune don Felipe de Bourbon-Parme, fils du défunt Philippe V et d'Elisabeth Farnese.
Mais le Roi désacralise la focntuon Royale ne guérissant plus les écrouelles et en multipliant les maitresses. La marquise de Pompadour est officiellement logée au troisième niveau du château de Versailles, au-dessus des appartements du roi. Elle y organise des soupers intimes avec des invités choisis, où le roi oublie les obligations de la cour qui l'ennuient. De santé fragile, et supposée frigide, la marquise, à compter de 1750, n’est plus son amante, mais reste sa maîtresse et confidente -sa ministre des affaires culturels, diront certain- et conserve ses relations privilégiées avec le roi en se chargeant de lui « fournir » discrètement des jeunes filles parmi lesquelles Lucie Madeleine d'Estaing, demi-sœur illégitime de l'amiral d'Estaing, qui épousera u M. Giscard. Cette fonction d'entremetteuse a enflammé « l'imagination des échotiers » surtout au XIXe siècle, ce qui entamera la popularité du Bien aimé. La propargande anti-Français de Frédériue de Prusse et la perte du Canada enflamment l'opinion.
S'il est surnommé le « Bien-Aimé » en début de règne, l'appréciation du peuple évolue par la suite. À la fin de son règne, il reste aimé dans la plupart des régions de France mais est très impopulaire à Paris, à tel point que sa mort donnera lieu à des fêtes joyeuses dans la capitale.
Ce mardi 10 mai 1774, à trois heures et quart de l'après-midi, à Versailles, Louis XV mourut. Se ruant aussitôt dans l'appartement du Dauphin Louis-Auguste et de la Dauphine Marie-Antoinette pour acclamer ses nouveaux maîtres, la foule des courtisans les trouva à genoux, défaits et priant: « Mon Dieu, protégez-nous, nous régnons trop jeunes ! » Ils avaient 19 et 18 ans…
Héritant un royaume au bord de la banqueroute, il lance plusieurs réformes financières, notamment portées par les ministres Turgot, Calonne et Necker, comme le projet d'un impôt direct égalitaire, mais qui échouent toutes face au blocage des parlements, du clergé, de la noblesse et de la cour. Il fait évoluer le droit des personnes (abolition de la torture, du servage, etc.) et remporte une grande victoire militaire face à l'Angleterre, qui portera à l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, à travers son soutien actif aux indépendantistes américains. Mais l'intervention française en Amérique achève de ruiner le royaume.
Louis XVI est principalement connu pour son rôle dans la Révolution française. Celle-ci commence en 1789 après la convocation des états généraux pour refinancer l'État. Les députés du Tiers, qui revendiquent le soutien du peuple, se proclament « Assemblée nationale » et mettent de facto un terme à la monarchie absolue de droit divin. Dans un premier temps, Louis XVI doit quitter le château de Versailles —il reste le dernier monarque à y avoir habité— pour Paris, et semble accepter de devenir un monarque constitutionnel. Mais avant la promulgation de la Constitution de 1791 qui fait de lui le dernier roi de France de la période dite de l'Ancien Régime, la famille royale quitte la capitale et se voit arrêtée à Varennes. L'échec de cette fuite a un retentissement important dans l'opinion publique, jusque-là peu hostile au souverain, et marque une fracture entre conventionnels.
Confronté au blocage de l'Ancien Régime, Louis XVI engagea des réformes de grande ampleur pour moderniser la monarchie. Mais la résistance de l'aristocratie attachée à ses privilèges fit échouer la révolution Royale.
Néanmoins, la Royauté ne disparaît pas avec lui : après s’être exilés, ses deux frères cadets règnent sur la France sous les noms de Louis XVIII et Charles X, entre 1814 et 1830. Le fils de Louis XVI, emprisonné à la prison du Temple, avait été reconnu roi de France sous le nom de « Louis XVII » par les Monarchistes, avant de mourir dans sa geôle en 1795 ou, pour crtain, d'y avoir été substitué par un enfant sourd-muet qui mourra à sa place, sans avoir jamais régné.
Quand à nous Royalistes, nous entendons reorndre les choses où elles ont été interrompues en 1830 : RECOURONNER DIEU ET LA FRANCE !
10 mai 1794 : martyre de Madame Elisabeth
Élisabeth Philippine Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth, née le 3 mai 1764 à Versailles et morte guillotinée le 10 mai 1794 à Paris est le huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe. Sœur du roi Louis XVI, elle lui apporta un soutien indéfectible durant la Révolution Française.
Confiée avec sa sœur Madame Clotilde aux soins de la comtesse de Marsan, Madame Élisabeth reçoit une excellente éducation et se passionne pour les sciences.
Alors qu’elle est encore enfant, sa gouvernante, la comtesse de Marsan, l’emmène avec sa sœur aînée, Madame Clotilde, aux salons de peinture officiels. Par la suite, la princesse montre de réelles dispositions pour le dessin, et le musée de Versailles conserve quelques-unes de ses œuvres. La même année, sa tante "Madame Louise", proche de sa jeune nièce sur laquelle elle a une certaine influence, entre au Carmel de Saint-Denis afin de prier pour le salut de son père.
Quelques mois plus tard, tandis que la princesse assiste au sacre de son frère, le jeune Louis XVI, en la cathédrale de Reims, sa sœur "Madame Clotilde" est mariée au prince de Piémont. La jeune Élisabeth, à peine âgée de 11 ans, voit avec peine sa sœur dont elle est très proche, quitter Versailles pour Turin.
L'âge du mariage ou d'un établissement conforme à son rang approche également pour Élisabeth.
Un mariage a été envisagé avec Joseph de Portugal, fils aîné de la reine Marie Ire, mais les négociations ont été interrompues. En 1777, elle est pressentie pour épouser le frère de Marie-Antoinette, l’empereur Joseph II, deux fois veuf, sans enfant, et de 23 ans son aîné. Mais, elle obtient de Louis XVI de pouvoir rester à Versailles.
Faute de prince à lui faire épouser, le roi lui propose la charge de coadjutrice de la prestigieuse abbaye de Remiremont en succession de leur tante Christine de Saxe, mais elle refuse de devenir abbesse commendataire. Selon certaines sources, elle aurait préféré les joies de la Cour et la compagnie de son médecin et ami de cœur, le docteur Dacy avec qui elle aurait vécu un amour platonique.
Cependant, en 1779, la princesse qui a 15 ans, se consacre à Dieu en décidant de ne pas se marier. Cette décision prémonitoire lui permettra plus tard de suivre librement la famille royale dans ses épreuves.
Emprisonnée avec la famille royale en 1792 et appelée à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée. Le processus en vue de sa canonisation est en cours.
Mme Elisabeth fut la soeur de Louis XVI, mais aussi du Comte de Porvence (futur Louis XVIII), du Comte d'Artois (futur Charles X) et de Mme Coltide, qui épousa Victor-Amédé IV de PIémont Sardeigne et dont les soeur Marie-Jospséphine de Savoie et Marie-Thérèse de Savoie épousèrent respectivement Louis XVIII et Charles X.
1. La célèbre prière d'abandon que récitait Madame Elisabeth
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/04/11/prieres-dabandon-confiant-quand-on-se-trouve-dans-le-tunnel/
2. Une autre prière composée par Madame Elisabeth : la prière au sacré-Coeur
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2019/05/10/une-autre-belle-priere-de-madame-elisabeth-de-france-1764-1794/
3. Et encore une fois la prière pour demander des grâces par l'intercession de Madame Elisabeth afin d'obtenir sa béatification
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/05/02/priere-pour-demander-des-graces-par-lintercession-de-madame-elisabeth-de-france/
4. L'ouvrage "Prier avec Madame Elisabeth"
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2024/01/30/2024-31-nous-avons-lu-et-nous-avons-aime-prier-avec-madame-elisabeth/
Antonino Pierozzi de Forciglioni, plus connu comme saint Antonin de Florence, né en 1389 à Florence, religieux italien entré dans l'ordre dominicain en 1405, archevêque de Florence de 1446 à sa mort, le 2 mai 1459 à Montughi, est un représentant du courant dominicain réformateur dit « de l'observance ».
Il est vénéré comme saint par l'Église catholique et fêté le 2 mai depuis 1969 (le 10 mai entre 1683 et 1969).
Antonino Pierozzi commence probablement son ministère sacerdotal à Cortone en 1414, où il se trouve pour prêcher et ensuite à Fiesole et à Foligno. Il remplit de nombreuses charges et responsabilités : vicaire des Osservanti in Italia et prieur des couvents dominicains de San Marco de Florence, de Naples, Gaeta, Rome (Santa Maria sopra Minerva) où il œuvra avec zèle à la réforme de l'observance.
Il est consacré archevêque de Florence en 1446.
Il signale son épiscopat par sa charité, et crée la confrérie des Buonomini di San Martino, destinée à soulager les nécessiteux et les jeunes filles sans dot. Il a gagné l'estime du peuple par l'énergie et les ressources qu'il a dépensé pendant l'épidémie de peste et le tremblement de terre en 1448 et 1453.
Il est le grand ami du peintre Fra Angelico et dirige ses travaux au couvent San Marco de Florence.
Il écrit également des manuels pour les confesseurs, des manuels de morale pratique, une série de chroniques historiques et une Summa moralis, un traité de théologie morale et pratique sur toutes les questions de la société de son temps. Il y réfute, selon Max Weber, l'argument de la stérilité de l'argent.
Il meurt le 2 mai 1459 en récitant sa prière favorite : « Servir Dieu, c'est régner ».
Son corps, intact, est vénéré dans une châsse-reliquaire de l'autel de la chapelle Salviati (à gauche du chœur) de la basilique San Marco de Florence.
À présent, un dossier a été ouvert par le Saint-Siège pour une proclamation de saint Antonin comme docteur de l'Église catholique.
1o mai : anniversaire de la mort de Louis XV et accession au pouvoir de Louis XVI
Louis XV, dit « le Bien-Aimé », né le 15 février 1710 à Versailles et mort le 10 mai 1774 dans la même ville, est un roi de France et de Navarre. Membre de la maison de Bourbon, il règne sur le royaume de France du 1er septembre 1715 à sa mort. Il est le seul roi de France à naître et mourir au château de Versailles.
À la mort du cardinal de Fleury en 1743, le gouvernement de Louis XV débute. Le roi, alors âgé de 33 ans, est appelé « Louis le Bien-Aimé ». Si Louis XV veut suivre l'exemple de son bisaïeul Louis XIV, son caractère est très différent. Alors que le Roi-Soleil aimait le spectaculaire et le théâtral et se voulait constamment sur le devant de la scène, Louis XV distingue très strictement vie publique et vie privée et aime à se réfugier dans ses petits appartements. Enfin, le roi, intelligent et cultivé, agit en sous-main et écoute, parfois trop, son entourage. Sa timidité lui fait préférer l'écrit à l'oral70 et la disgrâce peut brutalement tomber par écrit sans que des signes oraux ou gestuels ne l'aient annoncée. François Bluche lui reproche d'avoir trop favorisé la noblesse d'épée ou de robe dans ses promotions 72 et d'avoir trop facilement rejeté des éléments de valeur.
Michel Antoine, quant à lui soutient que si le roi « paraît vouloir travailler avec ses cinq ministres en particulier », il se repose sur une « machine gouvernementale » qui le contraint à réellement travailler. C'est ainsi qu'il doit présider le dimanche et le mercredi le Conseil d'en-haut, le samedi et parfois le vendredi le Conseil des dépêches, et le mardi le Conseil royal des finances. De plus, il reçoit souvent en tête-à-tête ses ministres les plus importants, parfois plusieurs fois par semaine. Par ailleurs, le roi qui aime être bien renseigné, consulte à cette fin, le cabinet noir, la diplomatie secrète et le lieutenant général de Police de Paris. Si ses ministres peuvent appartenir à la noblesse de cour, ils sont le plus souvent membres de la noblesse de robe. Dans son cercle de travail, les conseils sont peuplés de conseillers d'État et autres fonctionnaires, ce qui fait dire à Michel Antoine que si son règne est « pauvre en grands politiques », il est « riche en grands administrateurs » tels Gaumont, Trudaine, d'Ormesson, Machault, Bertin.
La politique étrangère du règne est marquée par un changement profond par rapport aux deux siècles précédents. L'adversaire principal n'est plus, comme cela a été le cas depuis Charles Quint, les Habsbourg qui ont perdu l'Espagne au profit de la Maison de Bourbon (Espagne). Il faut maintenant compter sur les puissances montantes que sont l'Angleterre, la Prusse et la Russie, celui conduit au Traité de Versailles (1756) vu par l'opinion comme une révolution diplomatique. Pour contrebalancer les alliances protestantes du nord, Louis XV signe le 15 aout 1756 Pacte des Familles enter Bourbons de France, d'Espagnem de Naples et de Parme, toutes puissances Catholique. Versailes connait l'AVE MARIA, le MESSIA de Handel et voit le triomphe des arts bariques tournès vers Dieu, des Arts et Lettres, de la iberté de penser. La fille de Louis XV, Mme Isabelle, épouse le jeune don Felipe de Bourbon-Parme, fils du défunt Philippe V et d'Elisabeth Farnese.
Mais le Roi désacralise la focntuon Royale ne guérissant plus les écrouelles et en multipliant les maitresses. La marquise de Pompadour est officiellement logée au troisième niveau du château de Versailles, au-dessus des appartements du roi. Elle y organise des soupers intimes avec des invités choisis, où le roi oublie les obligations de la cour qui l'ennuient. De santé fragile, et supposée frigide, la marquise, à compter de 1750, n’est plus son amante, mais reste sa maîtresse et confidente -sa ministre des affaires culturels, diront certain- et conserve ses relations privilégiées avec le roi en se chargeant de lui « fournir » discrètement des jeunes filles parmi lesquelles Lucie Madeleine d'Estaing, demi-sœur illégitime de l'amiral d'Estaing, qui épousera u M. Giscard. Cette fonction d'entremetteuse a enflammé « l'imagination des échotiers » surtout au XIXe siècle, ce qui entamera la popularité du Bien aimé. La propargande anti-Français de Frédériue de Prusse et la perte du Canada enflamment l'opinion.
S'il est surnommé le « Bien-Aimé » en début de règne, l'appréciation du peuple évolue par la suite. À la fin de son règne, il reste aimé dans la plupart des régions de France mais est très impopulaire à Paris, à tel point que sa mort donnera lieu à des fêtes joyeuses dans la capitale.
Ce mardi 10 mai 1774, à trois heures et quart de l'après-midi, à Versailles, Louis XV mourut. Se ruant aussitôt dans l'appartement du Dauphin Louis-Auguste et de la Dauphine Marie-Antoinette pour acclamer ses nouveaux maîtres, la foule des courtisans les trouva à genoux, défaits et priant: « Mon Dieu, protégez-nous, nous régnons trop jeunes ! » Ils avaient 19 et 18 ans…
Héritant un royaume au bord de la banqueroute, il lance plusieurs réformes financières, notamment portées par les ministres Turgot, Calonne et Necker, comme le projet d'un impôt direct égalitaire, mais qui échouent toutes face au blocage des parlements, du clergé, de la noblesse et de la cour. Il fait évoluer le droit des personnes (abolition de la torture, du servage, etc.) et remporte une grande victoire militaire face à l'Angleterre, qui portera à l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, à travers son soutien actif aux indépendantistes américains. Mais l'intervention française en Amérique achève de ruiner le royaume.
Louis XVI est principalement connu pour son rôle dans la Révolution française. Celle-ci commence en 1789 après la convocation des états généraux pour refinancer l'État. Les députés du Tiers, qui revendiquent le soutien du peuple, se proclament « Assemblée nationale » et mettent de facto un terme à la monarchie absolue de droit divin. Dans un premier temps, Louis XVI doit quitter le château de Versailles —il reste le dernier monarque à y avoir habité— pour Paris, et semble accepter de devenir un monarque constitutionnel. Mais avant la promulgation de la Constitution de 1791 qui fait de lui le dernier roi de France de la période dite de l'Ancien Régime, la famille royale quitte la capitale et se voit arrêtée à Varennes. L'échec de cette fuite a un retentissement important dans l'opinion publique, jusque-là peu hostile au souverain, et marque une fracture entre conventionnels.
Confronté au blocage de l'Ancien Régime, Louis XVI engagea des réformes de grande ampleur pour moderniser la monarchie. Mais la résistance de l'aristocratie attachée à ses privilèges fit échouer la révolution Royale.
Néanmoins, la Royauté ne disparaît pas avec lui : après s’être exilés, ses deux frères cadets règnent sur la France sous les noms de Louis XVIII et Charles X, entre 1814 et 1830. Le fils de Louis XVI, emprisonné à la prison du Temple, avait été reconnu roi de France sous le nom de « Louis XVII » par les Monarchistes, avant de mourir dans sa geôle en 1795 ou, pour crtain, d'y avoir été substitué par un enfant sourd-muet qui mourra à sa place, sans avoir jamais régné.
Quand à nous Royalistes, nous entendons reorndre les choses où elles ont été interrompues en 1830 : RECOURONNER DIEU ET LA FRANCE !
10 mai 1794 : martyre de Madame Elisabeth
Élisabeth Philippine Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth, née le 3 mai 1764 à Versailles et morte guillotinée le 10 mai 1794 à Paris est le huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe. Sœur du roi Louis XVI, elle lui apporta un soutien indéfectible durant la Révolution Française.
Confiée avec sa sœur Madame Clotilde aux soins de la comtesse de Marsan, Madame Élisabeth reçoit une excellente éducation et se passionne pour les sciences.
Alors qu’elle est encore enfant, sa gouvernante, la comtesse de Marsan, l’emmène avec sa sœur aînée, Madame Clotilde, aux salons de peinture officiels. Par la suite, la princesse montre de réelles dispositions pour le dessin, et le musée de Versailles conserve quelques-unes de ses œuvres. La même année, sa tante "Madame Louise", proche de sa jeune nièce sur laquelle elle a une certaine influence, entre au Carmel de Saint-Denis afin de prier pour le salut de son père.
Quelques mois plus tard, tandis que la princesse assiste au sacre de son frère, le jeune Louis XVI, en la cathédrale de Reims, sa sœur "Madame Clotilde" est mariée au prince de Piémont. La jeune Élisabeth, à peine âgée de 11 ans, voit avec peine sa sœur dont elle est très proche, quitter Versailles pour Turin.
L'âge du mariage ou d'un établissement conforme à son rang approche également pour Élisabeth.
Un mariage a été envisagé avec Joseph de Portugal, fils aîné de la reine Marie Ire, mais les négociations ont été interrompues. En 1777, elle est pressentie pour épouser le frère de Marie-Antoinette, l’empereur Joseph II, deux fois veuf, sans enfant, et de 23 ans son aîné. Mais, elle obtient de Louis XVI de pouvoir rester à Versailles.
Faute de prince à lui faire épouser, le roi lui propose la charge de coadjutrice de la prestigieuse abbaye de Remiremont en succession de leur tante Christine de Saxe, mais elle refuse de devenir abbesse commendataire. Selon certaines sources, elle aurait préféré les joies de la Cour et la compagnie de son médecin et ami de cœur, le docteur Dacy avec qui elle aurait vécu un amour platonique.
Cependant, en 1779, la princesse qui a 15 ans, se consacre à Dieu en décidant de ne pas se marier. Cette décision prémonitoire lui permettra plus tard de suivre librement la famille royale dans ses épreuves.
Emprisonnée avec la famille royale en 1792 et appelée à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée. Le processus en vue de sa canonisation est en cours.
Mme Elisabeth fut la soeur de Louis XVI, mais aussi du Comte de Porvence (futur Louis XVIII), du Comte d'Artois (futur Charles X) et de Mme Coltide, qui épousa Victor-Amédé IV de PIémont Sardeigne et dont les soeur Marie-Jospséphine de Savoie et Marie-Thérèse de Savoie épousèrent respectivement Louis XVIII et Charles X.
1. La célèbre prière d'abandon que récitait Madame Elisabeth
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/04/11/prieres-dabandon-confiant-quand-on-se-trouve-dans-le-tunnel/
2. Une autre prière composée par Madame Elisabeth : la prière au sacré-Coeur
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2019/05/10/une-autre-belle-priere-de-madame-elisabeth-de-france-1764-1794/
3. Et encore une fois la prière pour demander des grâces par l'intercession de Madame Elisabeth afin d'obtenir sa béatification
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/05/02/priere-pour-demander-des-graces-par-lintercession-de-madame-elisabeth-de-france/
4. L'ouvrage "Prier avec Madame Elisabeth"
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2024/01/30/2024-31-nous-avons-lu-et-nous-avons-aime-prier-avec-madame-elisabeth/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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