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COMPTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : LE ROYALISME SOCIAL

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Message par Hervé J. VOLTO Mer 12 Juin 2024 - 9:02

COMPTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : LE ROYALISME SOCIAL





Bien Chère Âmes Fidèles,

Que Saint Louis et Sainte Jeanne D’Arc vous accompagnent !
Quelques mots pour vous remercier de croire en la Mission qui est confiée au Roi de France. Restez ferme dans votre Foi. Dieu est auprès de vous...

Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.

Avant tout, nous nous en remettons à vos prières...

Firmin Bacconnier, né le 7 octobre 1874 à Aizac et mort le 18 octobre 1965 à Versailles, est un journaliste Monarchiste et théoricien du Royalisme Social, ou Royalisation du Catholicisme Social. Disciple de René de La Tour du Prin, il fut pendant toute sa vie l'apôtre infatigable de la doctrine Corporatiste.

Le corporatisme se définit par l’organisation d’institutions rassemblant les ouvriers et les patrons dans le but de subordonner leurs intérêts à ceux de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Le corporatisme se présente alors comme une alternative au capitalisme et au socialisme.

Inspiré par le Comte de Chambord et René de La Tour du Pin, Firmin Bacconnier, artisan imprimeur, publie en 1902, une série d'articles intitulés « L'organisation du travail » dans la Revue d'Action Française.

Seule une conception corporative de l'économie peut offrir aux jeunes l'idéal d'un métier qui les valorise. Et seule une conception Chrétienne de la société peut assoir un corporatisme moderne.

Ce n'est que l'abolition de cet athéisme légal, c'est-à-dire la proclamation officielle des droits du Divin Christ-Roi sur la société, qui peut écarter les flots d'un nouveau déluge encore plus sanglant et plus universel. Pie XI, dans son Encyclique « l'arcano Dei consilio », insiste sur ce grave avertissement de son prédécesseur.

Il faut à la France une religion d'Etat.

Nos propositions pour une France Chrétienne :

-inscription des préceptes Chrétiens dans la constitution, et pour celà abolition de la loi de séparation de l'eglise et de l'Etat,
-respect de la Vie de sa conception jusqu'à sa fin naturelle,
-affirmation de la Famille basée sur le libre mariage à l'église d'un homme et d'une femme,
-responsabilité des parents dans l'éducation de leurs enfants,
-reprise de la continuité politique des penseurs Catholiques Sociaux
-politique d'immigration : oui à l'immigration, mais une immigration Chrétienne, de culture auropéenne, respecter le principe : « cujus regno, ejus religio »,
-lutter contre la christianophobie,
-soutien politique des communautés Chrétiennes dans les pays où elles sont menacées.

Cette posséssion d'une qualification une fois acquise par le corporatisme constitue par elle même une propriété au même titre qu'une propriété commerciale, littéraire ou artistique. Elle doit se traduire par un titre de propriété entraînant des droits et des devoirs : droits au travail, à des revenus décents, à l'assistance... pour l'employé ; droits au crédit, à la protection contre la contrefaçon ou la concurrence déloyale... pour l'employeur.

L'autogestion du métier s'applique :

-aux questions sociales, par des caisses primaires, décentralisées, de maladies, retraites...
-aux problêmes financiers par l'autogestion de banques ou de caisses d'épargne professionnelles pour faciliter l'installation des jeunes ou l'investissement aux plus compétents et aussi pour orienter l'épargne des gens du métier vers des entreprises de leur secteur ;
-aux questions économiques, en assurant les conventions collectives et les règles de la concurrence ;
-aux problèmes de formation pour gérer les écoles, les programmes, les diplômes, les bourses...
-aux questions judiciaires : assurer la police du métier, sanctionner les fautes...

Ces principes de base montrent bien que leur application appelle une très grande variété de statuts, adapté à chaque corps qui endécidera : artisans, commerçants, agriculteurs-éleveurs-marins pécheurs, TPE, métiers artitiques, métiers de l'enseignement de la recherche et du sport, professions libérales.

La décision doit se prendre paritairement : 50% d'employés, 50% d'employeurs.
Une fois ce statut adopté, il est homologué par l'Etat, garant du Bien Commun général.

L'organisation des professions, sous le contrôle de l'État, arbitre et garant de l'intérêt général, a pour objet de rendre employeurs et salariés solidaires de leur entreprise, de mettre fin à l'antagonisme des classes et de supprimer la condition prolétarienne.

Par une représentation assurée à tous les échelons du travail, les professions organisées participent à l'action économique et sociale de l'État.

Il n'en deumeure pas moins que des freins très importants empêchent d'aller plus loin : la technocratie avec tout son système adminstratif voit d'un mauvais œil toute velléité d'indépendance des corps intermédiares. Les banques de leur côté et les oligarchies financières qui détiennent un pouvoir économique considérable feront toujours obstacle à un capitalisme populaire, autogéré par les intéressés. Le parlementarisme qui a ravi aux hommes de métier le pouvoir de légiférer sur les affaires de leurs compétences. Le syndicalisme, struturé par couche sociales et créé pour la revendication aura toujours beaucoup de peine à évoluer vers un syndicalisme de participation.

La première étape pour rebâtir une économie vraiment sociale, struturée Chrétiennement autour de ces petites sociétés naturelles, consiste à constituer une élite de professionnels et d'hommes de métier, susceptibles de prendre en main la formation des hommes de métier et l'organisation de ces métiers. Elite qui doit posséder au plus haut niveau l'esprit de service et de dévoument pour le Bien Commun, être armés de doctrines établissant la hiérarchie des Valeurs, possédant la compétence technique et nourrie d'une très forte spiritualité.

Des régimes comme ceux de Garcia Moreno en Equateur, de Franco en Espagne et de Salazar au Portugal sont autant de tentatives de restauration de véritables institutions:

-Les partis sont interdits car facteurs de divisions.
-Les institutions civiles traditionnelles sont encouragées (politiques familiales, restaurations de corps de métier...).
-Les institutions politiques sont Chrétiennes.

Malheureusement ces beaux édifices s’écroulent à la mort de l’homme fort et le pays retourne immanquablement à la Révolution. Sur le plan de la légitimité naturelle, ces institutions sont donc très imparfaites, plus fragiles encore que celles du Bas Empire romain ou que celles de la monarchie carolingienne.

En guise de conclusion, nous ferons trois constats :

-Il est impossible d’envisager une politique chrétienne durable dans le cadre démocratique, cela n’a jamais existé dans l’histoire. Continuer d’affirmer que c’est pourtant théoriquement possible relève de l’utopie car contraire aux faits.
-La dictature chrétienne possède du point de vue naturel une légitimité très faible : son instabilité ne garantit pas la pérennité du bien commun.
-La mise en place d’une institution politique ne s’improvise pas: nos pères ont chèrement payé par plus de 500 ans de tâtonnements et de cafouillages l’élaboration de cette magnifique institution qu’est la monarchie Capétienne, Catholique et Royale, car la continuité Royale, assurée par l'hérédité, retire le pouvoir aux luttes partisannes, aux ambitions personnelles et à la corruption, et peut dès lors assurer le Bien Commun du peuple Français et la pérénité de la France comme de sa vocation Catholique, le Roi de France, nouveau Constantin, devant gouverner Chrétiennement “pour le Bien Commun et le salut de l'Etat (Edit de juillet 1717)”, protégeant la Foi et la Patrie !

La Reconquista espagnole n'aurait pas été possible sans la continuité Royale et sans la certitude que Roi Catholique avait de savoir son ouvre de longue halène continuée par son fils après lui, puis par son petit-fils et son arrière-petit-fils !!!

Prétendre repartir de zéro et créer de toutes pièces un régime Catholique armé de la seule légitimité théologique serait irresponsable et orgueilleux. Ce serait surtout se moquer de la Providence en méprisant une institution dont on ne peut nier qu’Elle l’a suscitée et soutenue.

La République, c'est le règne de l'étranger, l'esprit républicain destabilise notre défense antionale et favorise des influences religieuses directement hostiles au Catholicisme traditionnel. Il faut rendre à la France un régime qui soit Français. 

Le Roi restauré, c'est la présence du Sacré dans le pouvoir, la continuité de la France au-delà de la République, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universel et du diktat des banques, des lobbies et des ONG.

Restaurée aujourd'hui, le Roi Légitime -Aînés Salique des descendants de Saint-Louis de Naissance Légale dans la foi Catholique- possèderait trois leviers pour gouverner : le COURAGE qu'apporte le long terme, la LIBERTE qu'apporte la Souveraineté, la JUSTICE qu'apporte l'esprit Chrétien
.

L'État Catholique et Royal reconnaît les droits des communautés spirituelles, familiales, professionnelles et territoriales au sein desquelles l'homme prend le sens de sa responsabilité sociale et trouve appui pour la défense de ses libertés. La famille Chrétienne défendu par l'Etat Catholique et Royal est fondé sur l'union librement consentit devant Dieu d'un homme et d'une femme en vue de faire des enfants.

La Noblesse, c'est la reconnaissance publique du rôle social de la famille.
La Royauté, c'est le couronnement dela famille et de l'Etat.

Pour reconquérir nos libertés, protéger notre identité, rétablir notre souveraineté, rénover nos institutions.

-Il faut prier et agir, agir et prier, toujours à la lumière de la plus extra-ordinaire jeunne fille que l'on ai vu sous le Soleil : Sainte Jeanne d'Arc (François-Marie Algould) !

Toujours sous le signe du double-Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice Sacré Coeur , espoir et salut de la France.

Puisse Saint Louis nous éclairer.




Pour le Gouvernement Royaliste Provisoire, Hervé J. VOLTO

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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