23 JUILLET : FETE DE SAINT APOLINAIRE
Page 1 sur 1
23 JUILLET : FETE DE SAINT APOLINAIRE
23 juillet : fête de Saint-Apolinaire
La première mention d'Apollinaire remonte au martyrologe hiéronymien, qui remonte au début du Ve siècle, dans lequel il est mentionné au 23 juillet comme prêtre et confesseur. Pierre Chrysologue, évêque de Ravenne, le mentionne dans son sermon 128, le décrivant comme le premier évêque de Ravenne, ayant « souffert divers tourments pour la foi ».
Une source hagiographique complète sur Apollinaire est la Passio sancti Apollinaris datant de l'époque de l'archevêque Maurus de Ravenne (642-671). D'après son hagiographie, Apollinaire, né à Antioche, en province de la Syrie romaine, est le disciple de Pierre envoyé par celui-ci de Rome à Ravenne, où il subit le martyre.
Son hagiographie est exposée de manières très succincte par Jacques de Voragine dans la Légende dorée. D'autres sources fournissent des détails plus complets. Entre ces différentes source, la « légende » comprend les épisodes suivants, que l'on peut retrouver dans l'iconographie chrétienne.
Lorsque, sous l’Empire de Claude, saint Pierre transféra sa chaire apostolique d’Antioche pour venir en celle de Rome afin d’établir la foi de Jésus-Christ et de la répandre ensuite dans toute l’Europe, il amena avec lui plusieurs fidèles dont Apollinaire, disciple du Seigneur. Comme il avait une parfaite connaissance du zèle de la piété et de l’érudition de ce saint homme, qu’il avait aussi instruit, il le consacra évêque et l’envoya en la ville de Ravenne, pour y prêcher l’Évangile.
Apollinaire, après avoir reçu la bénédiction de son maître, se mit en chemin, préférant à la consolation dont il jouissait la volonté de Dieu qui par le moyen de son saint apôtre l’appelait à de grands travaux et à de hautes entreprises.
Il enchaina les miracles : guérison du fils aveugle de leur hôte, de la femme du tribun, d’un muet et d’une possédée, ensignement à Ravenne, comparution et expulison, résurrection de la fille d’un patricien, condamnation impériale, fuite, naufrage et guérison d’un lépreux.
Au bout de trois ans il retourna à Ravenne.
Guérison du fils du juge, jugement de Démosthène, évasion et bastonade. Les chrétiens, ayant appris ce massacre, vinrent le lendemain de grand matin pour le trouver et l’ayant vu dans ce pitoyable état, ils l’emportèrent secrètement dans une maladrerie où ayant repris un peu de ses forces il vécut encore sept jours, exhortant les chrétiens de persévérer toujours en la foi et les avertissant que l’Église souffrirait de grandes persécutions après lesquelles elle jouirait d’une profonde paix.
Il mourut, après sept jours employés par lui à donner des avis à ses disciples. Il fut enseveli ensuite avec les plus grands honneurs au même endroit par les chrétiens.
Il rendit son âme à Dieu le vingt-troisième jour de juillet, le dernier an de l’empire de Vespasien, qui fut selon Pierre Damien l’an de Jésus-Christ 81, après avoir vaillamment combattu et s’être sacrifié comme hostie vivante à Notre Seigneur par un long martyre de vingt-six années.
23 juillet : fête de sainte Brigitte de Suède
1373 : Brigitte de Suède (Birgit(ta) Birgersdotter dite), princesse de Suède devenue Sainte Catholique et co-patronne de l'Europe avec par exemple Sainte Catherine de Sienne, mère de Sainte Catherine de Suède, fêtée infra les 23 juillet en tant que Sainte Brigitte et sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (° 1303-1302).
Brigitte Birgersdotter ou Sainte Brigitte de Suède, fille de Birger Persson, Prince suédois et issu de la famille des Brahe, est née en 1303 en Suède au domaine de la ferme Finsta, dans la province historique de l'Uppland, et décédée le 23 juillet 1373. Mère de huit enfants dont Catherine de Suède, elle devient veuve en 1344. Après s'être retirée au monastère d'Alvastra, elle se fixe en 1349 à Rome où elle se consacre à des pèlerinages, une vie d'intense apostolat et de prière assidue. Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques, elle est connue pour ses prises de position politiques et religieuses n'hésitant pas à donner ses avis aussi bien sur la gouvernance des États que de la papauté réfugiée à Avignon.
Après un pèlerinage en Palestine, elle mourut à Rome le 23 juillet 1373. Canonisée dès 1391, elle fut d'abord fêtée le 8 octobre puis le 23 juillet. Jean-Paul II l'a proclamée co-patronne de l'Europe avec Sainte Catherine de Sienne et la philosophe Edith Stein canonisée sous le nom de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.
23 juillet : fête de Saint Jean Cassien
Jean Cassien (en grec : Ιωάννης Κασσιανός, Ioannis Kassianos ; en latin : Ioannes Cassianus), né vers 360 en Scythie mineure (actuelle Dobrogée roumaine) et mort en 435 à Marseille, est un saint moine chrétien méditerranéen qui a marqué profondément les débuts de l'Église en Provence au Ve siècle. Il est le fondateur de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.
Il a laissé une œuvre doctrinale importante, dont les Institutions cénobitiques (De Institutis cœnobiorum et de octo principalium vitiorum remediis, écrit vers 420) et les Conférences (Conlationes ou Collationes), ouvrages consacrés à la vie monastique, qui ont profondément influencé le monachisme occidental du Ve siècle à nos jours, notamment en raison de leur reprise dans la règle de saint Benoît, mais aussi parce qu'ils s'appuyaient sur l'expérience que fit Cassien du grand monachisme oriental, celui des déserts de Palestine et d’Égypte. Cassien établit un pont entre le monachisme d'Orient et celui d'Occident.
Il est considéré en Occident comme étant à l'origine du semi-pélagianisme, doctrine condamnée dans l'Église occidentale lors du concile d'Orange, en 529, mais pas dans l'Église orientale. L'Église orthodoxe le vénère comme saint et Père de l'Église, sous le nom de Saint Jean Cassien ou Cassien le Romain.
Il est commémoré le 23 juillet selon le Martyrologe romain3 et le 29 février (en pratique le 28 pour les années non-bisextilles) dans l'Ėglise orthodoxe.
Vie de Saint Jean Cassien
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2024/07/23/2024-154-de-saint-jean-cassien-choisi-par-dieu-pour-apporter-en-occident-lillumination-du-monachisme-oriental/
La première mention d'Apollinaire remonte au martyrologe hiéronymien, qui remonte au début du Ve siècle, dans lequel il est mentionné au 23 juillet comme prêtre et confesseur. Pierre Chrysologue, évêque de Ravenne, le mentionne dans son sermon 128, le décrivant comme le premier évêque de Ravenne, ayant « souffert divers tourments pour la foi ».
Une source hagiographique complète sur Apollinaire est la Passio sancti Apollinaris datant de l'époque de l'archevêque Maurus de Ravenne (642-671). D'après son hagiographie, Apollinaire, né à Antioche, en province de la Syrie romaine, est le disciple de Pierre envoyé par celui-ci de Rome à Ravenne, où il subit le martyre.
Son hagiographie est exposée de manières très succincte par Jacques de Voragine dans la Légende dorée. D'autres sources fournissent des détails plus complets. Entre ces différentes source, la « légende » comprend les épisodes suivants, que l'on peut retrouver dans l'iconographie chrétienne.
Lorsque, sous l’Empire de Claude, saint Pierre transféra sa chaire apostolique d’Antioche pour venir en celle de Rome afin d’établir la foi de Jésus-Christ et de la répandre ensuite dans toute l’Europe, il amena avec lui plusieurs fidèles dont Apollinaire, disciple du Seigneur. Comme il avait une parfaite connaissance du zèle de la piété et de l’érudition de ce saint homme, qu’il avait aussi instruit, il le consacra évêque et l’envoya en la ville de Ravenne, pour y prêcher l’Évangile.
Apollinaire, après avoir reçu la bénédiction de son maître, se mit en chemin, préférant à la consolation dont il jouissait la volonté de Dieu qui par le moyen de son saint apôtre l’appelait à de grands travaux et à de hautes entreprises.
Il enchaina les miracles : guérison du fils aveugle de leur hôte, de la femme du tribun, d’un muet et d’une possédée, ensignement à Ravenne, comparution et expulison, résurrection de la fille d’un patricien, condamnation impériale, fuite, naufrage et guérison d’un lépreux.
Au bout de trois ans il retourna à Ravenne.
Guérison du fils du juge, jugement de Démosthène, évasion et bastonade. Les chrétiens, ayant appris ce massacre, vinrent le lendemain de grand matin pour le trouver et l’ayant vu dans ce pitoyable état, ils l’emportèrent secrètement dans une maladrerie où ayant repris un peu de ses forces il vécut encore sept jours, exhortant les chrétiens de persévérer toujours en la foi et les avertissant que l’Église souffrirait de grandes persécutions après lesquelles elle jouirait d’une profonde paix.
Il mourut, après sept jours employés par lui à donner des avis à ses disciples. Il fut enseveli ensuite avec les plus grands honneurs au même endroit par les chrétiens.
Il rendit son âme à Dieu le vingt-troisième jour de juillet, le dernier an de l’empire de Vespasien, qui fut selon Pierre Damien l’an de Jésus-Christ 81, après avoir vaillamment combattu et s’être sacrifié comme hostie vivante à Notre Seigneur par un long martyre de vingt-six années.
23 juillet : fête de sainte Brigitte de Suède
1373 : Brigitte de Suède (Birgit(ta) Birgersdotter dite), princesse de Suède devenue Sainte Catholique et co-patronne de l'Europe avec par exemple Sainte Catherine de Sienne, mère de Sainte Catherine de Suède, fêtée infra les 23 juillet en tant que Sainte Brigitte et sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (° 1303-1302).
Brigitte Birgersdotter ou Sainte Brigitte de Suède, fille de Birger Persson, Prince suédois et issu de la famille des Brahe, est née en 1303 en Suède au domaine de la ferme Finsta, dans la province historique de l'Uppland, et décédée le 23 juillet 1373. Mère de huit enfants dont Catherine de Suède, elle devient veuve en 1344. Après s'être retirée au monastère d'Alvastra, elle se fixe en 1349 à Rome où elle se consacre à des pèlerinages, une vie d'intense apostolat et de prière assidue. Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques, elle est connue pour ses prises de position politiques et religieuses n'hésitant pas à donner ses avis aussi bien sur la gouvernance des États que de la papauté réfugiée à Avignon.
Après un pèlerinage en Palestine, elle mourut à Rome le 23 juillet 1373. Canonisée dès 1391, elle fut d'abord fêtée le 8 octobre puis le 23 juillet. Jean-Paul II l'a proclamée co-patronne de l'Europe avec Sainte Catherine de Sienne et la philosophe Edith Stein canonisée sous le nom de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.
23 juillet : fête de Saint Jean Cassien
Jean Cassien (en grec : Ιωάννης Κασσιανός, Ioannis Kassianos ; en latin : Ioannes Cassianus), né vers 360 en Scythie mineure (actuelle Dobrogée roumaine) et mort en 435 à Marseille, est un saint moine chrétien méditerranéen qui a marqué profondément les débuts de l'Église en Provence au Ve siècle. Il est le fondateur de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.
Il a laissé une œuvre doctrinale importante, dont les Institutions cénobitiques (De Institutis cœnobiorum et de octo principalium vitiorum remediis, écrit vers 420) et les Conférences (Conlationes ou Collationes), ouvrages consacrés à la vie monastique, qui ont profondément influencé le monachisme occidental du Ve siècle à nos jours, notamment en raison de leur reprise dans la règle de saint Benoît, mais aussi parce qu'ils s'appuyaient sur l'expérience que fit Cassien du grand monachisme oriental, celui des déserts de Palestine et d’Égypte. Cassien établit un pont entre le monachisme d'Orient et celui d'Occident.
Il est considéré en Occident comme étant à l'origine du semi-pélagianisme, doctrine condamnée dans l'Église occidentale lors du concile d'Orange, en 529, mais pas dans l'Église orientale. L'Église orthodoxe le vénère comme saint et Père de l'Église, sous le nom de Saint Jean Cassien ou Cassien le Romain.
Il est commémoré le 23 juillet selon le Martyrologe romain3 et le 29 février (en pratique le 28 pour les années non-bisextilles) dans l'Ėglise orthodoxe.
Vie de Saint Jean Cassien
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2024/07/23/2024-154-de-saint-jean-cassien-choisi-par-dieu-pour-apporter-en-occident-lillumination-du-monachisme-oriental/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Sujets similaires
» 20 JUILLET : FETE DE SAINT JEROME EMILIEN ET DE SAINT ELIE PROPHETE
» 21 JUILLET : FETE DE SAINT JULIEN DE BRENDES ET DE SAINT VICTOR
» 21 JUILLET : FETE DE SAINT JULIEN DE BRENDES ET DE SAINT VICTOR
» 11 JUILLET : FETE DE N.D. DU PUY, DE SAINT BENOIT ET MEMOIRE DE SAINT PIE I°
» 14 JUILLET : FETE DE SAINT BONAVENTURE
» 21 JUILLET : FETE DE SAINT JULIEN DE BRENDES ET DE SAINT VICTOR
» 21 JUILLET : FETE DE SAINT JULIEN DE BRENDES ET DE SAINT VICTOR
» 11 JUILLET : FETE DE N.D. DU PUY, DE SAINT BENOIT ET MEMOIRE DE SAINT PIE I°
» 14 JUILLET : FETE DE SAINT BONAVENTURE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum