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6 OCTOBRE : FETE DE SAINT BRUNO

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Message par Hervé J. VOLTO Dim 6 Oct 2024 - 16:39

6 octobre : fête de Saint Bruno le Chartreux

Saint-Bruno semblait destiné aux sommets de la vie ecclésiastique, mais il abandonne tout pour la vie d’ermite, en fondant une communauté à Chartreuse, en France aux alentours de l’an 1085.
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Bruno avait tout pour faire une belle carrière d’universitaire ecclésiastique, ce fils d’un riche marchand des bords du Rhin, né en 1030. Originaire de Cologne, il avait étudié dans sa ville natale et puis l’avait quittée, âgé d’une quinzaine d’années, pour aller se perfectionner à Reims. A 24 ans, le voilà devenu écolâtre, chargé d’étudiants. Sa réputation est si flatteuse qu’il devient chancelier de l’archevêque de Reims, Manassès de Gournay. Mais l’archevêque est indigne. Il a payé ses électeurs et Bruno le dénonce. On lui offre de lui succéder, Bruno refuse. Et c’est alors la rupture. Cette brillante carrière ne le comble pas, il ressent un vide dans son coeur, une soif le consume. Il n’est pas fait pour les « combines », il veut être à Dieu seul.

A 52 ans, en 1084, il vend tout ce qu’il possède et, avec quelques amis qui partagent ses aspirations, il tente un premier essai de vie érémitique au prieuré de Sèchefontaine près de Reims. La forme de vie dont il rêve ne s’y trouve pas. Il lui faut la créer. Saint Hugues, évêque de Grenoble, met à la disposition de Bruno et de ses compagnons une « solitude » dans le massif alpin de la Grande Chartreuse. Bruno y élabore ce qui deviendra la Règle des Chartreux, faite de solitude en cellule, de liturgies communes et de travail manuel. Le pape Urbain II l’ayant appelé comme conseiller, il quitte à regret la Chartreuse pour Rome. Ne pouvant s’habituer à la vie « du siècle », il obtient de se retirer en Calabre où il fonde une nouvelle communauté cartusienne à La Torre. C’est là qu’il mourra dans une solitude bienheureuse : « L’air y est doux, les prés verdoyants, nous avons des fleurs et des fruits, nous sommes loin des hommes » écrivait-il à un vieil ami de Reims. « Comment dépeindre cette fête perpétuelle où déjà l’on savoure les fruits du ciel ? »

-O Dieu, montre-nous ton visage qui n’est autre que ton Fils, puisque c’est par lui que tu te fais connaître, de même que l’homme tout entier est connu par son seul visage. Et par ce visage que tu nous auras montré, convertis-nous. Convertis les morts que nous sommes des ténèbres à la lumière. Convertis-nous des vices aux vertus, de l’ignorance à la parfaite connaissance de toi (Saint Bruno).

Profession de foi de Saint Bruno à l'heure de sa mort
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/10/05/2022-204-profession-de-foi-de-saint-bruno-a-lheure-de-sa-mort/

Rappel : prières de Saint Bruno
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/10/06/prieres-de-saint-bruno-v-1030-1101/




Premier dimanche d'Octobre : sollenité de notre Dame du saint rosaire et, à naples de la Madonne de Pompeï

Notre-Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à saint Dominique, au XIIIe siècle à Prouilhe (aujourd'hui Fanjeaux). L’Ordre Dominicain en fut un ardent propagateur, continué par des saints comme Louis-Marie Grignion de Montfort et Alphonse de Liguori.

Le sanctuaire de la Bienheureuse-Vierge-du-Saint-Rosaire de Pompéi, composé principalement de la basilique de Pompéi, est une église cathédrale et basilique catholique romaine de Pompéi en Italie.

C'est la cathédrale de la prélature territoriale de Pompéi. Dédiée à Notre-Dame du Rosaire, elle est érigée en basilique mineure le 4 mai 1901 par le pape Léon XIII.

Ce qui deviendra le sanctuaire prend naissance en 1875, quand Bartolo Longo a l’idée de construire une chapelle dans l'église paroissiale du Très-Saint-Sauveur en l'honneur de la Vierge mais l’évêque de Nola lui conseille plutôt d’élever une église. Pour cela, il lui cède une première allocation puis propose au bienheureux de mettre en place une modeste souscription mensuelle. Pour faciliter la vénération, il décide de rapporter du couvent dominicain du Rosariello (du petit-Rosaire) de Portamedina à Naples, un tableau qui deviendra l’icône de la basilique et qu’il dépose d’abord dans la paroisse du Saint-Sauveur pour qu’il soit restauré. Il l’a choisi parce qu’il montre la Vierge Marie et l’Enfant Jésus offrant le chapelet à saint Dominique de Guzman et à sainte Catherine de Sienne. Très vite, le tableau produit des miracles dont une jeune fille guérie de crises d’épilepsie et de nouveaux donateurs offrent sommes d’argent, biens matériels et même des bijoux pour l’édification du sanctuaire. Dans sa présentation actuelle, le tableau est entouré des 15 mystères du rosaire. Il s’est vu couronné par le pape Paul VI à la fin de sa dernière restauration en 1965.

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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