12 OCTOBRE : FETE DE LA VIERGE DU PILLAR ET SAINT WILFRID

12 OCTOBRE : FETE DE LA VIERGE DU PILLAR

Ce jeudi 12 octobre 2023, c’est la fête nationale espagnole : que fêtent nos voisins ibériques le 12 octobre ?

Ce jeudi, c’est jour férié en Espagne où l’on célèbre, comme chaque 12 octobre, la culture et l’histoire du pays à l’occasion de sa fête nationale. Le saviez-vous ? Ses origines remontent à Christophe Colomb : 3 août 1492, Financé par la Reine Isabelle de Castille et quelques armateurs espagnols, Christophe Colomb (1451-1506) s’élance de Palos de la Frontera en Andalousie vers l’ouest, avec ses trois navires, deux caravelles, la Pinta et la Nina, et une caraque, la Santa Maria. Le navigateur d’origine italienne souhaite rejoindre l’Asie en empruntant une nouvelle route maritime.

Le 12 octobre 1492, après une longue traversée, la terre est en vue. Colomb débarque sur une île que les indigènes appellent Guanahani. Il s’agit peut-être l’île Watling, dans l’archipel des Bahamas. Quoi qu’il en soit, il la baptise du nom du Christ : San Salvador. S’il n’a pas été le premier Européen à mettre le pied sur un nouveau continent à hauteur du Mexique -il n’a découvert en fait que quelques îles autour de la Guadeloupe- ce jour est considéré toutefois comme celui de la découverte de l’Amérique. Il marque aussi la première rencontre des Européens avec des indigènes que Colomb, pensant débarquer en Inde, nomme « Indiens ».

Puis, Colomb découvre Cuba alors qu’il se croit au Japon, selon son journal de bord, et débarque ensuite sur l’île d’Hispaniola, l’actuelle île comprenat Haïti et Saint Domingue, l’île des Caraïbes aujourd’hui la plus peuplée des Antilles.

Quand il revient en Espagne de ce premier voyage, le 15 mars 1493, avec des indigènes et des oiseaux exotiques, l’explorateur n’a trouvé ni or, ni épices, mais il a découvert des terres fertiles qui peuvent être cultivées pour la couronne d’Espagne.

Mais e 12 octobre, date de la découverte de l'Amérique et qui est aussi le jour de l'hispanité, est le jour de la fête de la Vierge du Pilier. On l'appelle populairement el Pilar (« le Pilier »).

La Vierge du Pilier (en espagnol : Virgen del Pilar) est une apparition de la Vierge Marie, se tenant debout sur un pilier (ou une colonne) rapportée par la tradition Catholique. Sous ce vocable, Marie est sainte patronne de l'hispanité, vénérée principalement dans la basilique homonyme de Saragosse en Espagne.

L'apparition de la Vierge Marie à Saragosse se serait produite le 2 janvier de l'An 39 de notre ère, alors qu'elle vivait avec l'apôtre Saint Jean l'Evangéliste à Éphèse, par un phénomène de bilocation. Cette apparition est décrite pour la première fois au vie siècle dans le codex de Morales sur Job de saint Grégoire le Grand avant qu'il soit pape. Dans ce codex, qui est conservé dans les archives pilaristes, on nomme pour la première fois la Vierge avec l'appellation « del Pilar ».

Le protagoniste de cet événement a été l'apôtre Saint Jacques le Majeur, lors de sa prédication dans l'Hispanie citérieure auprès des païens. Élevée sur une colonne, la Vierge demanda à l'apôtre d'ériger un temple. On dit que cette colonne serait celle qui soutient aujourd'hui la statue de la Vierge.

Lors du pacte des familles de 1765 passé entre Bourbon de France, d'Espagne, de Naples et de Parme, le Roi Louis XV le Bienaimé renouvella le Voeux de Louis XIII, entendez consécration de la France à N.D. des Victoires, et fit faire le même voeux aux Bourbon d'Espagne de Naples et de Parme : l'Espagne était déjà consacrée à la Vierge del Pillar, le Royaume de Naples et des Deux-Siciles le fut à la Madonna del Carmine (prononcer Carminé) et le Duché de Parme... à la Madonna de la Steccata (Madonne de la « Palissade »). Plus réçamment, les Bourbon de Parme régant au Luxembourg aurait consacré le Grand Duché à N.D. du Luxembourg, dont le sanctuaire se sitie dans la cathédrale de N.D. du Luxembourg, u centre de la capitale du Grand-Duché.

Le culte de la Vierge du Pilier

Le 12 octobre, qui est aussi le jour de l'hispanité, est le jour de la fête de la Vierge du Pilier. On l'appelle populairement el Pilar (« le Pilier »).
Enfin, le 20 mai est la fête du couronnement canonique de la Vierge.

Pilar est un prénom communément donné aux filles dans le monde hispanique, en hommage à la Vierge du Pilier. La fête de ce prénom coïncide avec la fête de la Vierge du Pilier, le 12 octobre.

Tradition

L'apparition de la Vierge Marie à Saragosse se serait produite le 2 janvier 39, alors qu'elle vivait avec l'apôtre saint Jean à Éphèse, par un phénomène de bilocation. Cette apparition est décrite pour la première fois au vie siècle dans le codex de Morales sur Job de saint Grégoire le Grand avant qu'il soit pape. Dans ce codex, qui est conservé dans les archives pilaristes, on nomme pour la première fois la Vierge avec l'appellation « del Pilar ».

Le protagoniste de cet événement a été l'apôtre saint Jacques le Majeur, lors de sa prédication dans l'Hispanie citérieure auprès des païens. Élevée sur une colonne, la Vierge demanda à l'apôtre d'ériger un temple. On dit que cette colonne serait celle qui soutient aujourd'hui la statue de la Vierge.

Saragosse célèbre les fêtes du Pilar. Ces festivités, qui sont les plus importantes de la capitale d'Aragon, se caractérisent par un grand éventail d'activités, remplissant les rues d'allégresse, de couleurs et d'animation pendant au moins une semaine. Au programme, des pièces de théâtre, des concerts, des animations pour enfants (marionnettes, clowns, magie...), des spectacles, de la danse, des corridas, de l'artisanat, de la musique en tout genre (du folklore régional au pop-rock, en passant par l'électronique au festival de la musique indépendante) et bien d'autres événements encore. Sans oublier les feux d'artifice, le défilé traditionnel des Gigantes y Cabezudos (géants et nains à grosses têtes), des compétitions sportives et des expositions. Les peñas jouent un rôle essentiel pendant ces fêtes, qui commencent par un discours depuis l'hôtel de ville.

Le 12 octobre, fête de la Vierge du Pilar, patronne de la ville, est la journée la plus attendue. Dès les premières lueurs du jour, commence la gigantesque offrande de fleurs : des milliers de personnes venues du monde entier, vêtues de costumes régionaux, se rendent sur la place du Pilar et déposent auprès de la Vierge des millions de fleurs. Le 13 octobre est quant à lui le jour de l'offrande des fruits. Le soir venu, se déroule ensuite le Rosario de Cristal : une procession avec des chars et des lampions en verre parcourant les rues de Saragosse.

Miracles

On attribue à la Virgen del Pilar divers miracles, entre autres :

-la guérison de Blanche de Navarre, reine de France, que l'on croyait morte[réf. nécessaire] ;
-le miracle de Calanda (1640), par lequel un jeune homme, Miguel Pellicer, retrouva sa jambe amputée deux ans et demi auparavant, miracle qui fut enregistré par notaire, qui eut un grand retentissement, et qui a fait récemment l'objet de divers livres, dont un de Vittorio Messori, célèbre écrivain italien.
-La protection des marins de Christoph Colomb jusqu'à leur arrivée à San salvador, le jour de la fête de N.D. du Pilar.





St Wilfrid d’York (+709) : Fêté le 12 octobre

La vie de Wilfrid fut très mouvementée. Moine de Lindisfarn, le jeune garçon, UN GRAND DEVOT DE LA SAINTE VIERGE MARIE, poursuivit ses études à Cantorbéry. Un saint moine, Benoît Biscop, le prit alors comme accompagnateur pour aller à Rome. Et ce voyage fut pour saint Wilfrid, le début de toute une série. Lorsque les voyageurs passèrent par Lyon, l’évêque de ce diocèse, Delphin, le retint auprès de lui une année entière. A Rome, il se familiarisa avec la pratique de la liturgie et, en rentrant en Angleterre, il se fit l’apôtre de la liturgie romaine. Il fonda le monastère de Ripon en Angleterre. Devenu évêque d’York, il avait fait entrer au couvent la femme du Roi Egfrid qui ne le lui pardonna pas et l’empêcha de rester dans son diocèse. Saint Wilfrid connut ainsi l’emprisonnement puis, par deux fois, l’exil dont il profita pour évangéliser le Sussex, la Hollande et même l’Austrasie où il faillit devenir évêque de Strasbourg. Il put enfin retourner dans son pays et y passer à peu près tranquillement les quatre dernières années de sa vie. Depuis les invasions anglo-saxonnes, l’Eglise était divisée comme le pays. D’un côté les Bretons ou Celtes de vieille chrétienté qui refusaient l’envahisseur. De l’autre les Angles et les Saxons.

L’Eglise celte, dont les prélats étaient réguliers et itinérants, faisant parfois la messe en plein air sous un arbre, refusait l’archevêque anglais de Cantorbéry et vivait pratiquement autonome. L’Eglise anglo-saxonne fondée par saint Augustin, cent ans auparavant, était soumise au siège romain. Ce fut grâce à saint Wilfrid et à quelques autres que ces chrétientés bretonnes et anglo-saxonnes fusionnèrent au VIIème siècle et que l’unité religieuse régna dans le pays. Un historien anglais écrit de lui : « Il a fait tant de bien qu’on lui pardonne aisément ses imperfections et ses foucades ».

-Saint Wilfrid sent la mort venir. Il réunit ses disciples autour de son lit. Après avoir reçu sa bénédiction, les moines commencent l’office funèbre. Quand ils parviennent au verset 30 du psaume 103 : « Envoyez votre Esprit et tout sera renouvelé », il expire (Les moines d’Occident).