Le Hezbollah - la main de Téhéran au Liban
2 participants
Page 1 sur 1
Le Hezbollah - la main de Téhéran au Liban
Le Hezbollah (en arabe حزب الله ḥizbu-llāh, « Parti de Dieu ») fondé en juin 1982 est un mouvement politique chiite libanais possédant une branche armée (Al-Muqawama al-Islamiyya, Résistance islamique) qui est à son origine et qui fut créée en réaction à l'invasion israélienne au Liban en 1982, en s'appuyant sur un financement iranien
Nature du Hezbollah
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des États-Unis d'Amérique[3], de l'Australie (uniquement sa branche extérieure)[4] et comme organisation terroriste par l'État d'Israël[réf. souhaitée]. .
A l'inverse, Le Hezbollah est considéré comme un mouvement de résistance par la Syrie[réf. souhaitée] et l'Iran[réf. souhaitée].
La position de l'Union européenne est contrastée : par la voix du président de l'Union en exercice au 1er août 2006, l'Union européenne signale que le Hezbollah ne sera pas inscrit sur la liste des organisations terroristes[réf. nécessaire] ; toutefois, le Conseil de l'Union européenne inclut l'officier supérieur des services de renseignements du Hezbollah Imad Fa'iz Mughniyah (alias Mughniyah, Imad Fayiz) sur sa liste de terroristes[5]. Cette classification est contraignante mais ne concerne pas la branche civile du parti et sa branche armée située à l'intérieur du Liban.
À la différence du Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen a adopté le 10 mars 2005 une résolution (par 473 voix pour et 33 contre)[6] déclarative et non contraignante pour les États membres qualifiant le Hezbollah de terroriste par le texte suivant : « considère qu'il existe des preuves irréfutables de l'action terroriste du Hezbollah et qu'il convient que le Conseil prenne toutes les mesures qui s'imposent pour mettre un terme à cette action ».
L'ONU ne classe pas le Hezbollah dans sa liste des organisations terroristes mais le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à son désarmement.
Le Hezbollah est tenu pour responsable de nombreuses prises d'otages d'Occidentaux, pour l'essentiel diplomates et journalistes, et de soldats israéliens occupant le sud-Liban dans les années 1980 et de l'orchestration d'attentats spectaculaires et meurtriers contre les forces occidentales présentes au Liban à cette époque. Il jouit d'une certaine popularité dans le monde arabo-musulman pour avoir contribué au retrait israélien du Liban Sud en mai 2000 [réf. nécessaire]. Il s'inspire du principe du velayat-e faqih, c'est-à-dire la primauté des théologiens (velayat-e faqih signifie « gouvernement du docte ») sur la communauté chiite, à présent controversé.
Enfin, Hassan Nasrallah déclara à plusieurs reprises ne pas soutenir le mouvement terroriste Al-Qaida. En effet, l'esprit du parti politique Hezbollah est de distinguer clairement l'idée de résistance face à Israël et l'attitude de terroristes d'Al-Qaida
Liens avec l'Iran
La filiation du Hezbollah avec l'Iran est historique[9],[10],[11],[12],[13],[14]. En effet, la conception de la politique de ce mouvement découle à l'origine de l'idéologie développée par Rouhollah Khomeini, le Velayat-e faqih (gouvernement du docte)[9]. Une « libanisation » du mouvement s'opère cependant à partir de la fin des tensions liées à la guerre Iran-Irak en 1988, puis par la participation aux élections libanaises en 1992.
L'Iran fournit néanmmoins le Hezbollah en moyens financiers et en armes [15],[16] et influence ses décisions[17],[18]. Le Guide de la Révolution intervient sur les décisions stratégiques, mais permet surtout aux dirigeants locaux d’asseoir leur légitimité, leur permettant ainsi de faire face aux oppositions internes. Plus directement, l'Iran garde une influence sur les agences de sécurité et de renseignement du Hezbollah. Téhéran ne revendique toutefois qu'une partie de ce soutien et compare ses relations avec le Hezbollah à celles qu'entretiennent les États-Unis avec Israël.
De son côté, le Hezbollah, qui dispose d’une représentation officielle à Téhéran, se veut un mouvement d'abord nationaliste et tient à se démarquer de sa filiation originelle. Cependant, lors d’une interview donnée à l’occasion du premier anniversaire de la guerre du Liban de 2006, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son organisation avait combattu pour l’Iran, propos qui ont été censurés par la télévision iranienne en raison de l’embarras qu’ils ont suscité. Les adversaires libanais de Nasrallah affirment depuis longtemps que la loyauté de ce dernier est envers l'Iran, et que le Liban n'est pas sa priorité[19].
Nature du Hezbollah
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des États-Unis d'Amérique[3], de l'Australie (uniquement sa branche extérieure)[4] et comme organisation terroriste par l'État d'Israël[réf. souhaitée]. .
A l'inverse, Le Hezbollah est considéré comme un mouvement de résistance par la Syrie[réf. souhaitée] et l'Iran[réf. souhaitée].
La position de l'Union européenne est contrastée : par la voix du président de l'Union en exercice au 1er août 2006, l'Union européenne signale que le Hezbollah ne sera pas inscrit sur la liste des organisations terroristes[réf. nécessaire] ; toutefois, le Conseil de l'Union européenne inclut l'officier supérieur des services de renseignements du Hezbollah Imad Fa'iz Mughniyah (alias Mughniyah, Imad Fayiz) sur sa liste de terroristes[5]. Cette classification est contraignante mais ne concerne pas la branche civile du parti et sa branche armée située à l'intérieur du Liban.
À la différence du Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen a adopté le 10 mars 2005 une résolution (par 473 voix pour et 33 contre)[6] déclarative et non contraignante pour les États membres qualifiant le Hezbollah de terroriste par le texte suivant : « considère qu'il existe des preuves irréfutables de l'action terroriste du Hezbollah et qu'il convient que le Conseil prenne toutes les mesures qui s'imposent pour mettre un terme à cette action ».
L'ONU ne classe pas le Hezbollah dans sa liste des organisations terroristes mais le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à son désarmement.
Le Hezbollah est tenu pour responsable de nombreuses prises d'otages d'Occidentaux, pour l'essentiel diplomates et journalistes, et de soldats israéliens occupant le sud-Liban dans les années 1980 et de l'orchestration d'attentats spectaculaires et meurtriers contre les forces occidentales présentes au Liban à cette époque. Il jouit d'une certaine popularité dans le monde arabo-musulman pour avoir contribué au retrait israélien du Liban Sud en mai 2000 [réf. nécessaire]. Il s'inspire du principe du velayat-e faqih, c'est-à-dire la primauté des théologiens (velayat-e faqih signifie « gouvernement du docte ») sur la communauté chiite, à présent controversé.
Enfin, Hassan Nasrallah déclara à plusieurs reprises ne pas soutenir le mouvement terroriste Al-Qaida. En effet, l'esprit du parti politique Hezbollah est de distinguer clairement l'idée de résistance face à Israël et l'attitude de terroristes d'Al-Qaida
Liens avec l'Iran
La filiation du Hezbollah avec l'Iran est historique[9],[10],[11],[12],[13],[14]. En effet, la conception de la politique de ce mouvement découle à l'origine de l'idéologie développée par Rouhollah Khomeini, le Velayat-e faqih (gouvernement du docte)[9]. Une « libanisation » du mouvement s'opère cependant à partir de la fin des tensions liées à la guerre Iran-Irak en 1988, puis par la participation aux élections libanaises en 1992.
L'Iran fournit néanmmoins le Hezbollah en moyens financiers et en armes [15],[16] et influence ses décisions[17],[18]. Le Guide de la Révolution intervient sur les décisions stratégiques, mais permet surtout aux dirigeants locaux d’asseoir leur légitimité, leur permettant ainsi de faire face aux oppositions internes. Plus directement, l'Iran garde une influence sur les agences de sécurité et de renseignement du Hezbollah. Téhéran ne revendique toutefois qu'une partie de ce soutien et compare ses relations avec le Hezbollah à celles qu'entretiennent les États-Unis avec Israël.
De son côté, le Hezbollah, qui dispose d’une représentation officielle à Téhéran, se veut un mouvement d'abord nationaliste et tient à se démarquer de sa filiation originelle. Cependant, lors d’une interview donnée à l’occasion du premier anniversaire de la guerre du Liban de 2006, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son organisation avait combattu pour l’Iran, propos qui ont été censurés par la télévision iranienne en raison de l’embarras qu’ils ont suscité. Les adversaires libanais de Nasrallah affirment depuis longtemps que la loyauté de ce dernier est envers l'Iran, et que le Liban n'est pas sa priorité[19].
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Le Hezbollah - la main de Téhéran au Liban
Article tres intéressant.Quel est le but premier du Hezbollah?
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
La charte du Hezbollah
Le mouvement est une puissante milice armée chiite autonome qui ne répond pas vraiment au controle du gouvernement Libanais. Il faut retourner en arriere au Moyen-Age dans un sens a l`époque ou de puissants barons avaient leur propres forces militaires qui obéissaient a peine au pouvoir central. Le Hezbollah prends ses ordres, ses armes, son entrainement et son argent a Téhéran. C`est une baronie chiite au porte d`Israel. L`armée libanaise qui est une macédoine de chrétiens maronites et orthodoxes, de musulmans sunnites, de druzes et de musulmans chiite ne peut rien y faire puisque elle se désintegrerait en faction si elle tentait quelque chose.
Le Hezbollah est vue comme un force qui défend la zone chiite libanaise et elle demande le départ total de l`armée israélienne qui occupe les fermes de Sheba - dernieres zones occupées apres les retraits israéliens du Liban. La Charte du Hezbollah demande aussi la libération des lieux saints musulmans (Al Qod - Jérusalem) - la destruction d`Israel et de l`Amérique. (Mimique de l`Iran des mollahs).
Le Hezbollah est vue comme un force qui défend la zone chiite libanaise et elle demande le départ total de l`armée israélienne qui occupe les fermes de Sheba - dernieres zones occupées apres les retraits israéliens du Liban. La Charte du Hezbollah demande aussi la libération des lieux saints musulmans (Al Qod - Jérusalem) - la destruction d`Israel et de l`Amérique. (Mimique de l`Iran des mollahs).
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Le Hezbollah - la main de Téhéran au Liban
Rien que ca.En voila du beau monde....La Charte du Hezbollah demande aussi la libération des lieux saints musulmans (Al Qod - Jérusalem) - la destruction d`Israel et de l`Amérique.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Sujets similaires
» Ta main droite ignore ce que fait ta main gauche !
» L'Espérance est patience et c'est la main que j’abandonne dans la main du Père en mettant mes pas dans les pas de Jésus.
» Téhéran ne veut pas de l'arme atomique... ???
» Qui sont les chrétiens au Liban ?
» Liban, pays que nous aimons !
» L'Espérance est patience et c'est la main que j’abandonne dans la main du Père en mettant mes pas dans les pas de Jésus.
» Téhéran ne veut pas de l'arme atomique... ???
» Qui sont les chrétiens au Liban ?
» Liban, pays que nous aimons !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum