L’Europe, la tour de Babel moderne
2 participants
Page 1 sur 1
L’Europe, la tour de Babel moderne
L’Europe, la tour de Babel moderne
jeudi 23 octobre 2008 - source: Théonoptie
Considérons quelques points émergeants de la construction de « l’Empire européen »…
Le parlement européen, construit à Strasbourg [1] en France est édifié suivant une représentation de la tour de Babel d’un tableau de Pieter Bruegel l’Ancien [2]. Ce bâtiment a été conçu pour donner l’impression qu’il s’agit d’une énorme tour inachevée comme représentée sur le tableau dont il s’inspire. Pour renforcer cette perception, l’armature extérieure du bâtiment est flanquée de structures qui invoquent des échafaudages. Elle est pourtant achevée et fonctionnelle depuis décembre 2000, et abrite le parlement européen.
Il y a quelques années, quand les hommes politiques européens voulaient faire connaître l’objectif qui soutenait la création de l’Union européenne pour nous convaincre d’en faire partie, ils lancèrent une publicité basée sur ce tableau de la tour de Babel réalisé en 1563. Si nous regardons l’affiche éditée et présentée un peu partout en Europe, c’est la représentation de la tour de Babel de Pieter Bruegel l’Ancien accompagnée du slogan « Plusieurs langues, une seule voix ». Ce message est l’inverse du jugement de Dieu sur les hommes qui construisirent la Tour de Babel : l’Eternel dit « Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. » (Gn 11 : 6 et 7)
Ce lien avec la tour de Babel est repris dans le graphisme du drapeau européen [3] à 12 étoiles d’or sur fond bleu [4] ; ici ces 12 étoiles à cinq branches servent de couronne céleste à la tour. Notons qu’elles sont renversées, comme celles utilisées par les adeptes de l’occultisme [5] et du satanisme [6].
En fait, historiquement la couronne des 12 étoiles représente la couronne de la reine du ciel, généralement associée à Marie dans la dogmatique catholique romaine, mais le titre de reine du ciel est donné à la mère terrestre de Nimrod [7] [8] dans la culture babylonienne, l’homme à l’origine de la construction de Babylone [9] peut après le déluge [10] (Gn 10 : 8 et 9 et 1 Ch 1 : 10). Une des machinations de Nimrod pour garder les gens sous son gouvernement a été de construire une tour si gigantesque [11] qu’elle excite la crainte et l’émerveillement de chacun. Elle devait être le plus haut temple [12] jamais construit au centre d’un gouvernement mondial [13] (Gn 11 : 4 et 5, lire aussi Dn 4 : 22). Cette tour était le symbole de leur rébellion contre Dieu ; par elle, ils voulaient montrer :
que Dieu n’existe pas ou qu’il n’est en rien supérieur à eux ;
que si un second déluge devait survenir, ils échapperaient au jugement de Dieu par leur propre construction ou édification.
L’endurcissement des babyloniens et leurs péchés nombreux sont devenus si importants que, par la suite et durant des siècles, cette ville de Babylone est devenue le symbole de la rébellion contre Dieu. C’est pour cela que Dieu permit que les enfants d’Abraham, les israélites, soient déportés en exil à Babylone à cause de leurs péchés et de leur endurcissement à s’éloigner de Ses voies vers 586 avant JC.
Revenons à la tour abritant le Parlement européen… Les journalistes, les hommes politiques, les autorités locales et internationales confirment tous qu’ils connaissent l’origine du bâtiment du parlement européen : tous attestent sans avoir le moindre doute qu’il s’agit d’un « fac simile » de la tour de Babel. En fait, ces membres du parlement européen et toute l’organisation qui les entoure, a pour but de reprendre l’œuvre que Nimrod et ses gens n’ont pas pu achever il y a quelques 3 500 ans, c’est-à-dire construire la puissance d’un peuple qui, en adoptant le péché comme un style de vie normal, s’unit dans sa rébellion totale et définitive contre Dieu. Nous pouvons dire que cet édifice est l’un des symboles de l’orgueil de l’homme et de sa rébellion contre Dieu. L’Europe serait-elle, elle aussi, une entreprise humaine, comme l’ont été les Empires précédents symbolisés par les différentes parties de la statue dans la vision de Nabuchodonosor ?
Notes
[1] Ville qui a appartenu pendant plusieurs siècles à l’Allemagne et qui porte aujourd’hui le titre de capitale européenne. Le premier nom de la ville fut en celte Argentorate, romanisé en Argentoratum. L’étymologie de ce terme est discutée, certains y voyant un lien avec la déesse celte d’argent (Argent-, épithète liée à Argentia), identifiée avec la lune (voir « 66 Ap 017-001 001 L’union violente de l’Islam et de l’Europe »).
[2] Pieter Bruegel l’Ancien (vers 1525 - 1569) est un peintre flamand qui a vécu une grande partie de sa vie à Bruxelles et qui s’y est éteint.
[3] L’histoire du drapeau remonte à l’année 1950. À cette époque, la Communauté européenne du charbon et de l’acier CECA (organisation ayant précédé la Communauté Européenne et l’Union européenne) n’était constituée que de six États fondateurs, la RFA, le Bénélux (Belgique-Nederland-Luxembourg), la France et l’Italie. Cependant, un autre organisme rassemblant un plus grand nombre de membres, le Conseil de l’Europe, avait été créé dès 1949 : celui-ci veillait notamment à défendre les Droits de l’homme et à promouvoir la culture européenne. Le 18 août 1950, le Conseil de l’Europe cherchant un symbole pour le représenter, charge une commission de traduire « les valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples qui le composent ». De cette commission sortira, après plusieurs propositions, le drapeau européen tel que nous le connaissons aujourd’hui.
[4] Les figures imposées par la commission : simplicité, lisibilité, harmonie, esthétique, équilibre, valeur symbolique, sont respectées. Paul M. G. Lévy s’adressa à Arsène Heitz, qui proposa un simple cercle de douze étoiles d’or, sur fond bleu. Après de nouvelles discussions sur le nombre de ces étoiles, il est décidé le nombre de douze bien que le Conseil de l’Europe n’ait jamais comporté douze membres. Le 25 octobre 1955, l’Assemblée parlementaire choisit à l’unanimité un emblème d’azur portant une couronne de douze étoiles d’or. Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe adopte définitivement cette proposition le 8 décembre 1955, à l’anniversaire de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. En fait, Arsène Heitz s’est inspiré de sa foi catholique mariale et en particulier des vitraux de la cathédrale de Strasbourg pour faire ce drapeau composé de douze étoiles (symbole de Marie, des douze apôtres et des douze tribus d’Israël) sur fond bleu (couleur de Marie dans la tradition catholique). Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe n’était pas informé de cette inspiration comme un symbole universel : les douze signes du zodiaque, les douze tribus d’Israël, les douze mois, les douze heures, les douze travaux d’Hercule, Loi des Douze Tables (Leur rédaction est l’acte fondateur du droit romain, de la Constitution de la République romaine. Elles furent rédigées autour de 450 avant JC.)...
[5] Le signe de l’étoile renversée est utilisé par les participants à des séances de spiritisme, de goétie (désigne toute pratique évoquant une entité démoniaque) ou de théurgie (forme de magie, qui permettrait à l’homme de communiquer avec les « bons esprits »), pour symboliser les relations sexuelles dépravées et libertaires, en relation avec la « mère des démons » (comme ils l’appellent) Lilith. C’est de ce genre de cérémonie que vient l’expression « une partie de jambes en l’air » (Voir « 03 Lv 019-028 001 Tatouages et piercing »).
[6] Dans le satanisme, l’étoile renversée symbolise la face de Satan, représenté sous forme d’un bouc : les branches supérieures symbolisent les cornes, celles du bas la gueule et les deux latérales les oreilles.
[7] Elle est appelée Ishtar (équivalent de Astartée : voir « 09 1 Sm 031-010 001 Astarté ou Ashdoda la déesse mère ») ou Easter (Pâques en anglais : voir « 02 Ex 012-006 002 La fête de Pâques ou du Printemps »). La Bible se réfère à elle comme Astarté ; beaucoup de personnes l’ont appelée Sémiramis (dont le symbole est la colombe dorée) ; elle est aussi connue comme la Cybèle phrygienne et l’Atargatis syrienne (Atargatis est une traduction grecque pour l’épouse du Baal de Tarse, dont le nom était autrefois Atheh-atheh). Adulte, Nimrod a épousé sa mère qui est devenue alors « la reine du ciel ». Peu après la mort de son mari (et fils), elle donna naissance à un garçon, et elle annonça que ce bébé n’avait pas de père humain, mais qu’elle avait été fécondée par un rayon lumineux… (voir « 42 Lc 021-008 002 Les AntéChrist »)
[8] Nimrud, Nimrod ou Nemrod signifie « se rebeller » d’après sa racine hébraïque. Cependant, le nom provient peut être du Mésopotamien Ninurta, qui est appliqué à un dieu de la guerre appelé la flèche ou le héros puissant. Son culte s’est répandu à la fin du Deuxième Millénaire avant JC. Le premier roi Assyrien à gouverner sur toute la Babylonie est Tukulti-Ninurta 1 (vers 1246-1206 avant JC). Le nom de Nimrod peut signifier également « Celui qui a vaincu le léopard », en partant de la signification de Nimr, « léopard » et Rad, « dompter ». Cette signification nous rappelle la bête à l’apparence de léopard de Daniel et de l’Apocalypse (Dn 7 : 1 à 8 et Ap 13 : 1 et 2) : voir « 66 Ap 017-003 001 L’Europe, la femme sur la bête »
[9] La plus ancienne référence textuelle évoquant Babylone remonte à l’époque des dynasties archaïques de Sumer ; en akkadien ancien, le gouverneur d’un lieu appelé Bar-bar (retranscription phonétique de Ba(b)bar ou Ba(b)bal, probable écriture ancienne de Babylone) se décrit comme le constructeur du temple du dieu Marduk.
[10] Voir « 01 Gn 011-004 001 Construction en briques ou en pierre »
[11] Etemenanki (« la maison-fondement du ciel et de la terre ») était la ziggourat dédiée au dieu Mardouk à Babylone. Il ne subsiste rien de l’édifice aujourd’hui hormis son empreinte au sol. Toutefois, nous avons quelques descriptions par plusieurs textes anciens dont ceux d’Hérodote (5ème siècle av. J.-C.), historien grec surnommé « le père de l’histoire » : « Au milieu, se dresse une tour massive, longue et large d’un stade, surmontée d’une autre tour qui en supporte une troisième, et ainsi de suite, jusqu’à huit tours. »… ou de Nabopolassar (625–605) qui déclare : « Mardouk, le seigneur, m’ordonna à propos d’Etemenanki, la tour à étages de Babylone, qui avant mon temps était tombée en ruines, d’assurer son fondement dans le sein du monde inférieur et son sommet, de la faire semblable au ciel »… et de Nabuchodonosor (605-562) qui affirme que « d’Etemenanki, je rehaussai la pointe avec des briques cuites et de l’émail resplendissant, semblable à la couleur du ciel. »… (voir « 01 Gn 011-004 001 Construction en briques ou en pierre »)
[12] Ce temple était probablement situé sur la rive Est, rive gauche de l’Euphrate, lieu des ruines actuelles ; c’est là que furent retrouvés les vestiges d’Esagil (le temple de Marduk appelé aussi Bellus ou Baal), auquel était adjoint la ziggourat Etemenanki de l’époque néo-babylonienne. Dans un ancien document sumérien, il est question de la construction de deux temples à Babylone, temples jumeaux, faisant partie d’un même ensemble, dédiés à deux divinités guerrières, Anunîtum fille du dieu-Lune, et le dieu akkadien Il-aba (voir « 66 Ap 017-001 001 L’union violente de l’Islam et de l’Europe »).
[13] Babylone était le siège de deux pouvoirs. Le premier était celui du roi qui habitait un gigantesque palais situé au nord de la ville ; le second, celui du dieu tutélaire de la ville, Mardouk appelé aussi Bêl, « le Seigneur », roi des dieux du panthéon babylonien. Comme le souverain humain, il disposait dans le district sacré d’une vaste demeure, l’Esagil « la maison dont le sommet est élevé », où sous la forme d’une statue s’incarnait sa divinité. Le roi était le représentant de Mardouk et sous la conduite de ce dieu il dirigeait son vaste empire.
jeudi 23 octobre 2008 - source: Théonoptie
Considérons quelques points émergeants de la construction de « l’Empire européen »…
Le parlement européen, construit à Strasbourg [1] en France est édifié suivant une représentation de la tour de Babel d’un tableau de Pieter Bruegel l’Ancien [2]. Ce bâtiment a été conçu pour donner l’impression qu’il s’agit d’une énorme tour inachevée comme représentée sur le tableau dont il s’inspire. Pour renforcer cette perception, l’armature extérieure du bâtiment est flanquée de structures qui invoquent des échafaudages. Elle est pourtant achevée et fonctionnelle depuis décembre 2000, et abrite le parlement européen.
Il y a quelques années, quand les hommes politiques européens voulaient faire connaître l’objectif qui soutenait la création de l’Union européenne pour nous convaincre d’en faire partie, ils lancèrent une publicité basée sur ce tableau de la tour de Babel réalisé en 1563. Si nous regardons l’affiche éditée et présentée un peu partout en Europe, c’est la représentation de la tour de Babel de Pieter Bruegel l’Ancien accompagnée du slogan « Plusieurs langues, une seule voix ». Ce message est l’inverse du jugement de Dieu sur les hommes qui construisirent la Tour de Babel : l’Eternel dit « Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. » (Gn 11 : 6 et 7)
Ce lien avec la tour de Babel est repris dans le graphisme du drapeau européen [3] à 12 étoiles d’or sur fond bleu [4] ; ici ces 12 étoiles à cinq branches servent de couronne céleste à la tour. Notons qu’elles sont renversées, comme celles utilisées par les adeptes de l’occultisme [5] et du satanisme [6].
En fait, historiquement la couronne des 12 étoiles représente la couronne de la reine du ciel, généralement associée à Marie dans la dogmatique catholique romaine, mais le titre de reine du ciel est donné à la mère terrestre de Nimrod [7] [8] dans la culture babylonienne, l’homme à l’origine de la construction de Babylone [9] peut après le déluge [10] (Gn 10 : 8 et 9 et 1 Ch 1 : 10). Une des machinations de Nimrod pour garder les gens sous son gouvernement a été de construire une tour si gigantesque [11] qu’elle excite la crainte et l’émerveillement de chacun. Elle devait être le plus haut temple [12] jamais construit au centre d’un gouvernement mondial [13] (Gn 11 : 4 et 5, lire aussi Dn 4 : 22). Cette tour était le symbole de leur rébellion contre Dieu ; par elle, ils voulaient montrer :
que Dieu n’existe pas ou qu’il n’est en rien supérieur à eux ;
que si un second déluge devait survenir, ils échapperaient au jugement de Dieu par leur propre construction ou édification.
L’endurcissement des babyloniens et leurs péchés nombreux sont devenus si importants que, par la suite et durant des siècles, cette ville de Babylone est devenue le symbole de la rébellion contre Dieu. C’est pour cela que Dieu permit que les enfants d’Abraham, les israélites, soient déportés en exil à Babylone à cause de leurs péchés et de leur endurcissement à s’éloigner de Ses voies vers 586 avant JC.
Revenons à la tour abritant le Parlement européen… Les journalistes, les hommes politiques, les autorités locales et internationales confirment tous qu’ils connaissent l’origine du bâtiment du parlement européen : tous attestent sans avoir le moindre doute qu’il s’agit d’un « fac simile » de la tour de Babel. En fait, ces membres du parlement européen et toute l’organisation qui les entoure, a pour but de reprendre l’œuvre que Nimrod et ses gens n’ont pas pu achever il y a quelques 3 500 ans, c’est-à-dire construire la puissance d’un peuple qui, en adoptant le péché comme un style de vie normal, s’unit dans sa rébellion totale et définitive contre Dieu. Nous pouvons dire que cet édifice est l’un des symboles de l’orgueil de l’homme et de sa rébellion contre Dieu. L’Europe serait-elle, elle aussi, une entreprise humaine, comme l’ont été les Empires précédents symbolisés par les différentes parties de la statue dans la vision de Nabuchodonosor ?
Notes
[1] Ville qui a appartenu pendant plusieurs siècles à l’Allemagne et qui porte aujourd’hui le titre de capitale européenne. Le premier nom de la ville fut en celte Argentorate, romanisé en Argentoratum. L’étymologie de ce terme est discutée, certains y voyant un lien avec la déesse celte d’argent (Argent-, épithète liée à Argentia), identifiée avec la lune (voir « 66 Ap 017-001 001 L’union violente de l’Islam et de l’Europe »).
[2] Pieter Bruegel l’Ancien (vers 1525 - 1569) est un peintre flamand qui a vécu une grande partie de sa vie à Bruxelles et qui s’y est éteint.
[3] L’histoire du drapeau remonte à l’année 1950. À cette époque, la Communauté européenne du charbon et de l’acier CECA (organisation ayant précédé la Communauté Européenne et l’Union européenne) n’était constituée que de six États fondateurs, la RFA, le Bénélux (Belgique-Nederland-Luxembourg), la France et l’Italie. Cependant, un autre organisme rassemblant un plus grand nombre de membres, le Conseil de l’Europe, avait été créé dès 1949 : celui-ci veillait notamment à défendre les Droits de l’homme et à promouvoir la culture européenne. Le 18 août 1950, le Conseil de l’Europe cherchant un symbole pour le représenter, charge une commission de traduire « les valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples qui le composent ». De cette commission sortira, après plusieurs propositions, le drapeau européen tel que nous le connaissons aujourd’hui.
[4] Les figures imposées par la commission : simplicité, lisibilité, harmonie, esthétique, équilibre, valeur symbolique, sont respectées. Paul M. G. Lévy s’adressa à Arsène Heitz, qui proposa un simple cercle de douze étoiles d’or, sur fond bleu. Après de nouvelles discussions sur le nombre de ces étoiles, il est décidé le nombre de douze bien que le Conseil de l’Europe n’ait jamais comporté douze membres. Le 25 octobre 1955, l’Assemblée parlementaire choisit à l’unanimité un emblème d’azur portant une couronne de douze étoiles d’or. Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe adopte définitivement cette proposition le 8 décembre 1955, à l’anniversaire de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. En fait, Arsène Heitz s’est inspiré de sa foi catholique mariale et en particulier des vitraux de la cathédrale de Strasbourg pour faire ce drapeau composé de douze étoiles (symbole de Marie, des douze apôtres et des douze tribus d’Israël) sur fond bleu (couleur de Marie dans la tradition catholique). Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe n’était pas informé de cette inspiration comme un symbole universel : les douze signes du zodiaque, les douze tribus d’Israël, les douze mois, les douze heures, les douze travaux d’Hercule, Loi des Douze Tables (Leur rédaction est l’acte fondateur du droit romain, de la Constitution de la République romaine. Elles furent rédigées autour de 450 avant JC.)...
[5] Le signe de l’étoile renversée est utilisé par les participants à des séances de spiritisme, de goétie (désigne toute pratique évoquant une entité démoniaque) ou de théurgie (forme de magie, qui permettrait à l’homme de communiquer avec les « bons esprits »), pour symboliser les relations sexuelles dépravées et libertaires, en relation avec la « mère des démons » (comme ils l’appellent) Lilith. C’est de ce genre de cérémonie que vient l’expression « une partie de jambes en l’air » (Voir « 03 Lv 019-028 001 Tatouages et piercing »).
[6] Dans le satanisme, l’étoile renversée symbolise la face de Satan, représenté sous forme d’un bouc : les branches supérieures symbolisent les cornes, celles du bas la gueule et les deux latérales les oreilles.
[7] Elle est appelée Ishtar (équivalent de Astartée : voir « 09 1 Sm 031-010 001 Astarté ou Ashdoda la déesse mère ») ou Easter (Pâques en anglais : voir « 02 Ex 012-006 002 La fête de Pâques ou du Printemps »). La Bible se réfère à elle comme Astarté ; beaucoup de personnes l’ont appelée Sémiramis (dont le symbole est la colombe dorée) ; elle est aussi connue comme la Cybèle phrygienne et l’Atargatis syrienne (Atargatis est une traduction grecque pour l’épouse du Baal de Tarse, dont le nom était autrefois Atheh-atheh). Adulte, Nimrod a épousé sa mère qui est devenue alors « la reine du ciel ». Peu après la mort de son mari (et fils), elle donna naissance à un garçon, et elle annonça que ce bébé n’avait pas de père humain, mais qu’elle avait été fécondée par un rayon lumineux… (voir « 42 Lc 021-008 002 Les AntéChrist »)
[8] Nimrud, Nimrod ou Nemrod signifie « se rebeller » d’après sa racine hébraïque. Cependant, le nom provient peut être du Mésopotamien Ninurta, qui est appliqué à un dieu de la guerre appelé la flèche ou le héros puissant. Son culte s’est répandu à la fin du Deuxième Millénaire avant JC. Le premier roi Assyrien à gouverner sur toute la Babylonie est Tukulti-Ninurta 1 (vers 1246-1206 avant JC). Le nom de Nimrod peut signifier également « Celui qui a vaincu le léopard », en partant de la signification de Nimr, « léopard » et Rad, « dompter ». Cette signification nous rappelle la bête à l’apparence de léopard de Daniel et de l’Apocalypse (Dn 7 : 1 à 8 et Ap 13 : 1 et 2) : voir « 66 Ap 017-003 001 L’Europe, la femme sur la bête »
[9] La plus ancienne référence textuelle évoquant Babylone remonte à l’époque des dynasties archaïques de Sumer ; en akkadien ancien, le gouverneur d’un lieu appelé Bar-bar (retranscription phonétique de Ba(b)bar ou Ba(b)bal, probable écriture ancienne de Babylone) se décrit comme le constructeur du temple du dieu Marduk.
[10] Voir « 01 Gn 011-004 001 Construction en briques ou en pierre »
[11] Etemenanki (« la maison-fondement du ciel et de la terre ») était la ziggourat dédiée au dieu Mardouk à Babylone. Il ne subsiste rien de l’édifice aujourd’hui hormis son empreinte au sol. Toutefois, nous avons quelques descriptions par plusieurs textes anciens dont ceux d’Hérodote (5ème siècle av. J.-C.), historien grec surnommé « le père de l’histoire » : « Au milieu, se dresse une tour massive, longue et large d’un stade, surmontée d’une autre tour qui en supporte une troisième, et ainsi de suite, jusqu’à huit tours. »… ou de Nabopolassar (625–605) qui déclare : « Mardouk, le seigneur, m’ordonna à propos d’Etemenanki, la tour à étages de Babylone, qui avant mon temps était tombée en ruines, d’assurer son fondement dans le sein du monde inférieur et son sommet, de la faire semblable au ciel »… et de Nabuchodonosor (605-562) qui affirme que « d’Etemenanki, je rehaussai la pointe avec des briques cuites et de l’émail resplendissant, semblable à la couleur du ciel. »… (voir « 01 Gn 011-004 001 Construction en briques ou en pierre »)
[12] Ce temple était probablement situé sur la rive Est, rive gauche de l’Euphrate, lieu des ruines actuelles ; c’est là que furent retrouvés les vestiges d’Esagil (le temple de Marduk appelé aussi Bellus ou Baal), auquel était adjoint la ziggourat Etemenanki de l’époque néo-babylonienne. Dans un ancien document sumérien, il est question de la construction de deux temples à Babylone, temples jumeaux, faisant partie d’un même ensemble, dédiés à deux divinités guerrières, Anunîtum fille du dieu-Lune, et le dieu akkadien Il-aba (voir « 66 Ap 017-001 001 L’union violente de l’Islam et de l’Europe »).
[13] Babylone était le siège de deux pouvoirs. Le premier était celui du roi qui habitait un gigantesque palais situé au nord de la ville ; le second, celui du dieu tutélaire de la ville, Mardouk appelé aussi Bêl, « le Seigneur », roi des dieux du panthéon babylonien. Comme le souverain humain, il disposait dans le district sacré d’une vaste demeure, l’Esagil « la maison dont le sommet est élevé », où sous la forme d’une statue s’incarnait sa divinité. Le roi était le représentant de Mardouk et sous la conduite de ce dieu il dirigeait son vaste empire.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Sujets similaires
» C'est au tour de l'Europe d'y gouter...
» Tous intégrés tour à tour
» L`Autre Europe ( L`Europe de la famille)
» Pour la réévangélisation de nos société moderne
» Sondage: les français souhaitent une Église plus moderne
» Tous intégrés tour à tour
» L`Autre Europe ( L`Europe de la famille)
» Pour la réévangélisation de nos société moderne
» Sondage: les français souhaitent une Église plus moderne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum