Le Christ est la pierre angulaire qui soutien toute la civilisation occidentale et chrétienne
2 participants
Page 1 sur 1
Le Christ est la pierre angulaire qui soutien toute la civilisation occidentale et chrétienne
Le texte de cette prophétie se trouve contenu dans le chapitre XXIIe des prophéties d'Isaïe, à partir du quinzième verset. 700 ans AV JC
Nous l'avons fidèlement traduit, et mot pour mot, de l'original hébreu.
Ce qui regarde Sobna est imprimé en lettres romaines ; ce qui concerne Jésus-Christ l'est en italiques :
« Ainsi me dit le Seigneur Jéhova des armées :
Va trouver cet intendant
Sobna, le grand maître du palais, (et dis lui) :
Qu'as-tu ici et qui es-tu ici,
Pour que, tu te sois taillé ici un sépulcre ?
Il s'est creusé sur la hauteur son tombeau,
Il s'est taillé dans le roc sa demeure !
Voilà que Jéhova va te lancer d'un élan vigoureux,
Il te pelotera en pelote ;
Il te fera tourner et rouler
Comme une balle dans une plaine spacieuse :
Là tu mourras,
Là seront tes chariots de parade,
Ô toi l'opprobre de la maison do ton maître.
Je te précipiterai de ton poste,
On t'arrachera de ta place.
[i]Et puis en ce jour là, j'appellerai mon serviteur
Eliacim, fils d'Helcias ;
Je le revêtirai de ta tunique
Je le ceindrai de ton baudrier,
Et je déposerai ton autorité entre ses mains,
Et il sera comme le père des habitants de Jérusalem,
Et de la maison de Juda.
Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David,
Il ouvrira et personne ne fermera ;
Il fermera et personne n'ouvrira.
Et je le planterai comme un clou en un lieu solide,
Et il sera comme un trône d'honneur pour la maison de son père.
Toute la gloire de la maison de son père reposera sur lui,
Les enfants et les petits-enfants ;
Tous les meubles jusqu'aux plus menus ;
Depuis les coupes jusqu'aux instruments de musique.
En ce jour-là, dit Jéhova des armées,
Il sera ébranlé le clou,
Qui était fiché dans un lieu solide ;
Il sera arraché et tombera,
Et toute la charge qu'il supportait croulera :
C'est Jéhova qui l'a dit. »
Trois choses sont nettement annoncées par cette prophétie :
1° Qu'une place d'honneur et une influence prépondérante sont dues à Jésus-Christ dans la société civile.
2° Que tant que cette place d'honneur et cette prépondérance lui seront attribuées, la société civile se maintiendra dans la stabilité et la prospérité.
3° Mais qu'un temps viendra où Jésus-Christ sera rejeté de la société civile ; et qu'alors tout l'ordre social appuyé sur lui croulera.
On le voit, il doit y avoir gradation dans cette expulsion de Jésus-Christ, rejeté de la société civile. Sa croix, si bien figurée par le clou prophétique, commencera par être ébranlée, c'est-à-dire, discutée, combattue. Elle sera ensuite arrachée, c'est-à-dire rejetée violemment de la société civile. On ira même jusqu'à la précipiter à terre, à la faire tomber comme chose inutile ou méprisable.
Que ce soit de la sorte qu'il faille entendre ce passage si redoutable de la prophétie, saint Jérôme n'hésite pas à le déclarer : Comment pourra-t-il se faire, dit le grand docteur, que le clou qui avait été fiché dans un lieu solide, soit ensuite arraché, et qu’alors tombe et périsse tout ce qui tenait à lui, et que cela arrive parce que le Seigneur l'a dit ? La difficulté se dénoue si on se reporte à ce passage de l'Évangile : « qu'à la fin des temps la charité de beaucoup se refroidira (Matth., XXIV) », et à ce que le Seigneur lui-même a dit : « Pensez-vous que lorsque le Fils de l’homme reviendra, il trouve encore de la foi sur la terre (Luc, XVIII, 18) » ? Ce n’est pas le clou qui sera brisé, tombera à terre et périra, il serait impie de le dire : mais le clou sera arraché du lieu solide, c’est-à-dire de l’Église, par une impiété croissant chaque jour davantage ; et ce sont ceux qui auparavant étaient retenus à lui par la foi, qui, à cause de leur infidélité, seront ensuite rompus, tomberont et périront. Mais cela n’arrivera que dans les derniers temps, selon que le Seigneur l’a dit (1).
Ceux qui sont habitués au langage chrétien comprendront sans peine dans quel sens saint Jérôme prononce qu'il serait impie de dire que le clou, c'est-à-dire Jésus-Christ, sera brisé, tombera et périra. Jésus-Christ, depuis sa résurrection, est impassible et immortel. Aucun coup ne peut plus l'atteindre directement dans son humanité désormais glorifiée. Par conséquent, ainsi que le prononce saint Jérôme, on ne pourrait sans impiété annoncer que Jésus-Christ sera brisé, tombera et périra. Le Christ ressuscité ne meurt plus ! a dit saint Paul. Mais si le Christ ressuscité ne meurt plus, si sa divine Personne est hors d'atteinte, par contre, tout ce qui le représente et le continue ici-bas, son Évangile, ses sacrements, sa croix, tout cela peut être atteint, tout cela peut être arraché, rejeté du cœur des individus, et même du sein des États. Telle est la pensée de saint Jérôme. Et si le grand docteur reconnaît qu'une pareille énormité se produira en effet dans l'Église, ce terme d'Église doit s'entendre, ainsi que nous venons de l'indiquer, dans le sens d'individus, de familles, d'États même devenus prévaricateurs, parce qu'ils se seront déchristianisés, détachés de Jésus-Christ :
Il sera ébranlé le clou,
Qui était fiché clans un lieu solide :
Il sera arraché et tombera.
Mais lorsque le clou, c'est-à-dire le Crucifix, sera ainsi arraché des États, il arrivera que tout l'ordre social dépendant de lui croulera. Ce résultat ou plutôt ce châtiment se trouve non moins positivement annoncé :
Et toute la charge qu'il supportait croulera.
Rien n'est excepté. Tout croulera, depuis les enfants jusqu'aux instruments de musique. Ceux qui auparavant étaient retenus à lui par la foi, seront ensuite rompus à cause de leur infidélité ; ils tomberont et périront (2).
Telle est la terrible annonce.
II - Or, à la lueur des formidables mais précises lumières qu'elle projette, qu'on veuille bien maintenant tourner ses regards vers la société civile.
Qu'y voit- on ?
Le Crucifix, si bien figuré par le clou prophétique, n'a-t-il pas été depuis longtemps ébranlé ? Cet ébranlement du Crucifix n'a-t-il pas commencé avec la Révolution ? Alors le nom sacré du Fils de Dieu, le nom de Jésus-Christ, n'a-t-il pas été remplacé par la froide abstraction de l'Être suprême ? Alors le rang d'honneur dû à Jésus-Christ dans la société civile, n'a-t-il pas été volontairement supprimé ?
Jusqu'à cette époque, c'était plutôt dans le domaine religieux que les attaques contre Jésus-Christ ou l'Église s'étaient produites. L'Arianisme, l'Eutychianisme, le Nestorianisme, le schisme de Photius, le Protestantisme, le Gallicanisme, le Jansénisme, avaient été surtout des attaques dans l'ordre religieux : toutes ces erreurs visaient Jésus-Christ dans sa Personne ou dans son œuvre divine, qui est l'Église. Mais à partir de la Révolution, c'est également dans le domaine social, dans ce rang d'honneur et cette prépondérance qui lui sont dus, que Jésus-Christ est attaqué !
Commencé avec la Révolution, l'ébranlement du crucifix, d'abord violent, s'est poursuivi ensuite dans la société civile d'une manière plus calme, plus savante, plus sûre. Peu à peu, tous les droits du Fils de Dieu, toute son ancienne prépondérance, toute son influence même, lui ont été retirés. C'est ainsi que le clou a été ébranlé.
Mais aujourd'hui, n'est ce pas à l’arracher qu'on travaille ?
Il sera arraché et tombera.
Le Radicalisme, son nom l'indique, s'est chargé de cette œuvre de concert avec la Franc-Maçonnerie.
Non seulement l'œuvre se poursuit, mais elle est avancée. Le crucifix n'a-t-il pas déjà disparu presque de partout dans la société civile en France ?
N'a-t-il pas disparu des palais et des conseils de l'État ?
N'a-t-il pas disparu des Assemblées législatives ?
N'a t-il pas disparu des monuments, des places publiques, des rues, de beaucoup d'endroits dans les campagnes ?
N'a-t-il pas disparu de toutes les écoles municipales ?
N'a-t-il pas disparu du chevet des malades, dans les hôpitaux qu'on laïcise ?
Ne le fait-on pas disparaître des berceaux et des unions ?
Ne disparaît- il pas des funérailles ?
Il disparaît du champ des morts !
Demain il aura disparu des tribunaux !
Il disparaîtra même du fronton des églises, revendiquées bientôt comme propriétés de l'État. Déjà le marteau est levé, et levé au nom de la loi ! Avant qu'il se fût dernièrement abattu sur la croix de l'église de Sainte-Geneviève, M. le Ministre de l'instruction publique et des cultes n'avait-il pas prononcé ces paroles : Nous sommes respectueux des droits de l'Église, mais nous avons le droit de reprendre un temple dédié aux grands hommes par la Révolution (3) !
Il n'y a plus moyen de se faire illusion. Celui qu'annonçait le clou prophétique, le Crucifix, est arraché de partout dans notre société civile :
Il sera arraché et tombera.
Mais aussi la charge que soutenait le clou va, à son tour, se trouver compromise :
Et toute la charge qu'il soutenait croulera.
La prophétie n'est-elle pas également, à ce point de vue, en voie de s'accomplir d'une manière effrayante ? Qu'est devenue, que devient la société civile ?
Plus de stabilité dans l'État : d'une révolution à une révolution !
Plus de paternité de la part de ceux qui gouvernent ; plus de vénération ni de fidélité de la part de ceux qui sont gouvernés !
Plus de fierté, plus d'honneur !
Plus de foyers, plus de familles : le concubinage, l'adultère et le divorce sont en train de les détruire !
Plus de respect chez les enfants et les petits-enfants !
Plus d'éducation mâle, plus de caractères virils !
Plus de garanties contre la spoliation !
Plus de corporations protectrices des droits du faible !
Plus de grandeur dans la poésie et dans les arts !
Plus d'abondance dans les champs et dans les vignes !
Plus de prospérité, plus de joie !
Presque nulle sanction contre les crimes !
Demain peut-être plus de justice !
Ce n'est point là un lugubre tableau de fantaisie.
Dans la séance du Sénat rappelée plus haut, tandis que de courageux défenseurs de Jésus-Christ luttaient en vain pour sauver Sainte-Geneviève avec sa croix qui domine Paris, cet aveu plein de courage s'est fait entendre : Tout périclite en ce moment en France, et la gloire elle-même se perd et se flétrit entre les mains de ceux qui veulent l'exploiter (4).
Mais la spoliation de Sainte-Geneviève consommée, et l'ordre d'en faire tomber la croix officiellement donné, S. Em. le cardinal Guibert, archevêque de Paris, a écrit dans les termes suivants à M. le Ministre de l'instruction publique et des cultes :
Dès à présent il n'est pas difficile de prévoir les conséquences de cette politique qui livre une à une les institutions les plus respectables, pour donner satisfaction aux exigences toujours croissantes de l'esprit de désordre. Tout sera emporté, la fortune publique et privée, l'ordre de la rue, la sécurité des personnes. On aura sacrifié ce qu'il fallait défendre ; on ne sauvera pas ce qu'on voulait conserver (5).
Lorsque le vénérable Pontife traçait ces lignes, qui sait si, à ce moment, le vieux prophète de l'ancienne Loi, auteur de cette prophétie, ne murmurait pas à son oreille :
En ce jour-là, dit Jéhova des armées,
Il sera ébranlé le clou,
Qui était fiché dans un lieu solide ;
Il sera arraché et tombera,
Et toute ta charge qu'il supportait croulera.
Serions-nous donc voisins de ces temps redoutables annoncés par la prophétie, où le Crucifix arraché et rejeté de la société civile entraînera dans sa disparition toutes les choses qu'il soutenait ? Et qu'on n'essaie point de s'illusionner, de se rassurer par la considération que c'est de tout temps que l'antagonisme a existé contre la religion ; que ce n'est pas d'aujourd'hui seulement, mais dans tous les siècles que Jésus-Christ a rencontré des ennemis et des ennemis nombreux, acharnés... Oui, cela est vrai ! L'antagonisme contre Jésus-Christ s'est rencontré dans tous les temps, et saint Augustin l'a éloquemment montré jusqu'au siècle qui fut le sien, dans l'immortel ouvrage de la Cité de Dieu. Mais si Jésus-Christ a de tout temps été contredit, combattu, jamais cependant il n'avait été rejeté d'une manière aussi absolue, aussi radicale. C'étaient ses enseignements, ses préceptes qu'on méconnaissait ; c'était son Église qu'on persécutait, qu'on outrageait ; mais Lui, on le reconnaissait encore, on la conservait ! L'Arianisme lui-même, qui alla jusqu'à s'attaquer à sa Personne, n'osa pas la dépouiller de tout reflet divin. Aujourd'hui, au contraire, c'est à la négation absolue, au rejet total de Jésus-Christ que marche, et d'une manière rapide, la société civile. C'est à tout ce qu'il est qu'on s'attaque : Tolle, tolle ! Qu'on l'enlève, qu'il disparaisse !
Mais si le clou, comme tout le fait craindre, est officiellement arraché en France, entraînant dans sa chute toute la charge qu'il soutenait, demain, ne le sera-t-il pas également en Belgique et en Espagne ? Ne voyez-vous pas qu'il est même déjà ébranlé en Italie, et qu'il menace de l'être dans tous les États autrefois chrétiens ?
source: Abbé Augustin Lémann - 1885 - Une tres ancienne prophétie
Nous l'avons fidèlement traduit, et mot pour mot, de l'original hébreu.
Ce qui regarde Sobna est imprimé en lettres romaines ; ce qui concerne Jésus-Christ l'est en italiques :
« Ainsi me dit le Seigneur Jéhova des armées :
Va trouver cet intendant
Sobna, le grand maître du palais, (et dis lui) :
Qu'as-tu ici et qui es-tu ici,
Pour que, tu te sois taillé ici un sépulcre ?
Il s'est creusé sur la hauteur son tombeau,
Il s'est taillé dans le roc sa demeure !
Voilà que Jéhova va te lancer d'un élan vigoureux,
Il te pelotera en pelote ;
Il te fera tourner et rouler
Comme une balle dans une plaine spacieuse :
Là tu mourras,
Là seront tes chariots de parade,
Ô toi l'opprobre de la maison do ton maître.
Je te précipiterai de ton poste,
On t'arrachera de ta place.
[i]Et puis en ce jour là, j'appellerai mon serviteur
Eliacim, fils d'Helcias ;
Je le revêtirai de ta tunique
Je le ceindrai de ton baudrier,
Et je déposerai ton autorité entre ses mains,
Et il sera comme le père des habitants de Jérusalem,
Et de la maison de Juda.
Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David,
Il ouvrira et personne ne fermera ;
Il fermera et personne n'ouvrira.
Et je le planterai comme un clou en un lieu solide,
Et il sera comme un trône d'honneur pour la maison de son père.
Toute la gloire de la maison de son père reposera sur lui,
Les enfants et les petits-enfants ;
Tous les meubles jusqu'aux plus menus ;
Depuis les coupes jusqu'aux instruments de musique.
En ce jour-là, dit Jéhova des armées,
Il sera ébranlé le clou,
Qui était fiché dans un lieu solide ;
Il sera arraché et tombera,
Et toute la charge qu'il supportait croulera :
C'est Jéhova qui l'a dit. »
Trois choses sont nettement annoncées par cette prophétie :
1° Qu'une place d'honneur et une influence prépondérante sont dues à Jésus-Christ dans la société civile.
2° Que tant que cette place d'honneur et cette prépondérance lui seront attribuées, la société civile se maintiendra dans la stabilité et la prospérité.
3° Mais qu'un temps viendra où Jésus-Christ sera rejeté de la société civile ; et qu'alors tout l'ordre social appuyé sur lui croulera.
On le voit, il doit y avoir gradation dans cette expulsion de Jésus-Christ, rejeté de la société civile. Sa croix, si bien figurée par le clou prophétique, commencera par être ébranlée, c'est-à-dire, discutée, combattue. Elle sera ensuite arrachée, c'est-à-dire rejetée violemment de la société civile. On ira même jusqu'à la précipiter à terre, à la faire tomber comme chose inutile ou méprisable.
Que ce soit de la sorte qu'il faille entendre ce passage si redoutable de la prophétie, saint Jérôme n'hésite pas à le déclarer : Comment pourra-t-il se faire, dit le grand docteur, que le clou qui avait été fiché dans un lieu solide, soit ensuite arraché, et qu’alors tombe et périsse tout ce qui tenait à lui, et que cela arrive parce que le Seigneur l'a dit ? La difficulté se dénoue si on se reporte à ce passage de l'Évangile : « qu'à la fin des temps la charité de beaucoup se refroidira (Matth., XXIV) », et à ce que le Seigneur lui-même a dit : « Pensez-vous que lorsque le Fils de l’homme reviendra, il trouve encore de la foi sur la terre (Luc, XVIII, 18) » ? Ce n’est pas le clou qui sera brisé, tombera à terre et périra, il serait impie de le dire : mais le clou sera arraché du lieu solide, c’est-à-dire de l’Église, par une impiété croissant chaque jour davantage ; et ce sont ceux qui auparavant étaient retenus à lui par la foi, qui, à cause de leur infidélité, seront ensuite rompus, tomberont et périront. Mais cela n’arrivera que dans les derniers temps, selon que le Seigneur l’a dit (1).
Ceux qui sont habitués au langage chrétien comprendront sans peine dans quel sens saint Jérôme prononce qu'il serait impie de dire que le clou, c'est-à-dire Jésus-Christ, sera brisé, tombera et périra. Jésus-Christ, depuis sa résurrection, est impassible et immortel. Aucun coup ne peut plus l'atteindre directement dans son humanité désormais glorifiée. Par conséquent, ainsi que le prononce saint Jérôme, on ne pourrait sans impiété annoncer que Jésus-Christ sera brisé, tombera et périra. Le Christ ressuscité ne meurt plus ! a dit saint Paul. Mais si le Christ ressuscité ne meurt plus, si sa divine Personne est hors d'atteinte, par contre, tout ce qui le représente et le continue ici-bas, son Évangile, ses sacrements, sa croix, tout cela peut être atteint, tout cela peut être arraché, rejeté du cœur des individus, et même du sein des États. Telle est la pensée de saint Jérôme. Et si le grand docteur reconnaît qu'une pareille énormité se produira en effet dans l'Église, ce terme d'Église doit s'entendre, ainsi que nous venons de l'indiquer, dans le sens d'individus, de familles, d'États même devenus prévaricateurs, parce qu'ils se seront déchristianisés, détachés de Jésus-Christ :
Il sera ébranlé le clou,
Qui était fiché clans un lieu solide :
Il sera arraché et tombera.
Mais lorsque le clou, c'est-à-dire le Crucifix, sera ainsi arraché des États, il arrivera que tout l'ordre social dépendant de lui croulera. Ce résultat ou plutôt ce châtiment se trouve non moins positivement annoncé :
Et toute la charge qu'il supportait croulera.
Rien n'est excepté. Tout croulera, depuis les enfants jusqu'aux instruments de musique. Ceux qui auparavant étaient retenus à lui par la foi, seront ensuite rompus à cause de leur infidélité ; ils tomberont et périront (2).
Telle est la terrible annonce.
II - Or, à la lueur des formidables mais précises lumières qu'elle projette, qu'on veuille bien maintenant tourner ses regards vers la société civile.
Qu'y voit- on ?
Le Crucifix, si bien figuré par le clou prophétique, n'a-t-il pas été depuis longtemps ébranlé ? Cet ébranlement du Crucifix n'a-t-il pas commencé avec la Révolution ? Alors le nom sacré du Fils de Dieu, le nom de Jésus-Christ, n'a-t-il pas été remplacé par la froide abstraction de l'Être suprême ? Alors le rang d'honneur dû à Jésus-Christ dans la société civile, n'a-t-il pas été volontairement supprimé ?
Jusqu'à cette époque, c'était plutôt dans le domaine religieux que les attaques contre Jésus-Christ ou l'Église s'étaient produites. L'Arianisme, l'Eutychianisme, le Nestorianisme, le schisme de Photius, le Protestantisme, le Gallicanisme, le Jansénisme, avaient été surtout des attaques dans l'ordre religieux : toutes ces erreurs visaient Jésus-Christ dans sa Personne ou dans son œuvre divine, qui est l'Église. Mais à partir de la Révolution, c'est également dans le domaine social, dans ce rang d'honneur et cette prépondérance qui lui sont dus, que Jésus-Christ est attaqué !
Commencé avec la Révolution, l'ébranlement du crucifix, d'abord violent, s'est poursuivi ensuite dans la société civile d'une manière plus calme, plus savante, plus sûre. Peu à peu, tous les droits du Fils de Dieu, toute son ancienne prépondérance, toute son influence même, lui ont été retirés. C'est ainsi que le clou a été ébranlé.
Mais aujourd'hui, n'est ce pas à l’arracher qu'on travaille ?
Il sera arraché et tombera.
Le Radicalisme, son nom l'indique, s'est chargé de cette œuvre de concert avec la Franc-Maçonnerie.
Non seulement l'œuvre se poursuit, mais elle est avancée. Le crucifix n'a-t-il pas déjà disparu presque de partout dans la société civile en France ?
N'a-t-il pas disparu des palais et des conseils de l'État ?
N'a-t-il pas disparu des Assemblées législatives ?
N'a t-il pas disparu des monuments, des places publiques, des rues, de beaucoup d'endroits dans les campagnes ?
N'a-t-il pas disparu de toutes les écoles municipales ?
N'a-t-il pas disparu du chevet des malades, dans les hôpitaux qu'on laïcise ?
Ne le fait-on pas disparaître des berceaux et des unions ?
Ne disparaît- il pas des funérailles ?
Il disparaît du champ des morts !
Demain il aura disparu des tribunaux !
Il disparaîtra même du fronton des églises, revendiquées bientôt comme propriétés de l'État. Déjà le marteau est levé, et levé au nom de la loi ! Avant qu'il se fût dernièrement abattu sur la croix de l'église de Sainte-Geneviève, M. le Ministre de l'instruction publique et des cultes n'avait-il pas prononcé ces paroles : Nous sommes respectueux des droits de l'Église, mais nous avons le droit de reprendre un temple dédié aux grands hommes par la Révolution (3) !
Il n'y a plus moyen de se faire illusion. Celui qu'annonçait le clou prophétique, le Crucifix, est arraché de partout dans notre société civile :
Il sera arraché et tombera.
Mais aussi la charge que soutenait le clou va, à son tour, se trouver compromise :
Et toute la charge qu'il soutenait croulera.
La prophétie n'est-elle pas également, à ce point de vue, en voie de s'accomplir d'une manière effrayante ? Qu'est devenue, que devient la société civile ?
Plus de stabilité dans l'État : d'une révolution à une révolution !
Plus de paternité de la part de ceux qui gouvernent ; plus de vénération ni de fidélité de la part de ceux qui sont gouvernés !
Plus de fierté, plus d'honneur !
Plus de foyers, plus de familles : le concubinage, l'adultère et le divorce sont en train de les détruire !
Plus de respect chez les enfants et les petits-enfants !
Plus d'éducation mâle, plus de caractères virils !
Plus de garanties contre la spoliation !
Plus de corporations protectrices des droits du faible !
Plus de grandeur dans la poésie et dans les arts !
Plus d'abondance dans les champs et dans les vignes !
Plus de prospérité, plus de joie !
Presque nulle sanction contre les crimes !
Demain peut-être plus de justice !
Ce n'est point là un lugubre tableau de fantaisie.
Dans la séance du Sénat rappelée plus haut, tandis que de courageux défenseurs de Jésus-Christ luttaient en vain pour sauver Sainte-Geneviève avec sa croix qui domine Paris, cet aveu plein de courage s'est fait entendre : Tout périclite en ce moment en France, et la gloire elle-même se perd et se flétrit entre les mains de ceux qui veulent l'exploiter (4).
Mais la spoliation de Sainte-Geneviève consommée, et l'ordre d'en faire tomber la croix officiellement donné, S. Em. le cardinal Guibert, archevêque de Paris, a écrit dans les termes suivants à M. le Ministre de l'instruction publique et des cultes :
Dès à présent il n'est pas difficile de prévoir les conséquences de cette politique qui livre une à une les institutions les plus respectables, pour donner satisfaction aux exigences toujours croissantes de l'esprit de désordre. Tout sera emporté, la fortune publique et privée, l'ordre de la rue, la sécurité des personnes. On aura sacrifié ce qu'il fallait défendre ; on ne sauvera pas ce qu'on voulait conserver (5).
Lorsque le vénérable Pontife traçait ces lignes, qui sait si, à ce moment, le vieux prophète de l'ancienne Loi, auteur de cette prophétie, ne murmurait pas à son oreille :
En ce jour-là, dit Jéhova des armées,
Il sera ébranlé le clou,
Qui était fiché dans un lieu solide ;
Il sera arraché et tombera,
Et toute ta charge qu'il supportait croulera.
Serions-nous donc voisins de ces temps redoutables annoncés par la prophétie, où le Crucifix arraché et rejeté de la société civile entraînera dans sa disparition toutes les choses qu'il soutenait ? Et qu'on n'essaie point de s'illusionner, de se rassurer par la considération que c'est de tout temps que l'antagonisme a existé contre la religion ; que ce n'est pas d'aujourd'hui seulement, mais dans tous les siècles que Jésus-Christ a rencontré des ennemis et des ennemis nombreux, acharnés... Oui, cela est vrai ! L'antagonisme contre Jésus-Christ s'est rencontré dans tous les temps, et saint Augustin l'a éloquemment montré jusqu'au siècle qui fut le sien, dans l'immortel ouvrage de la Cité de Dieu. Mais si Jésus-Christ a de tout temps été contredit, combattu, jamais cependant il n'avait été rejeté d'une manière aussi absolue, aussi radicale. C'étaient ses enseignements, ses préceptes qu'on méconnaissait ; c'était son Église qu'on persécutait, qu'on outrageait ; mais Lui, on le reconnaissait encore, on la conservait ! L'Arianisme lui-même, qui alla jusqu'à s'attaquer à sa Personne, n'osa pas la dépouiller de tout reflet divin. Aujourd'hui, au contraire, c'est à la négation absolue, au rejet total de Jésus-Christ que marche, et d'une manière rapide, la société civile. C'est à tout ce qu'il est qu'on s'attaque : Tolle, tolle ! Qu'on l'enlève, qu'il disparaisse !
Mais si le clou, comme tout le fait craindre, est officiellement arraché en France, entraînant dans sa chute toute la charge qu'il soutenait, demain, ne le sera-t-il pas également en Belgique et en Espagne ? Ne voyez-vous pas qu'il est même déjà ébranlé en Italie, et qu'il menace de l'être dans tous les États autrefois chrétiens ?
source: Abbé Augustin Lémann - 1885 - Une tres ancienne prophétie
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Le Christ est la pierre angulaire qui soutien toute la civilisation occidentale et chrétienne
Une prophétie qui est en cours de réalisation, la priére doit nous sauver si nous sommes encore sauvable, que dire a nos enfants lorsqu'ils subissent concrétement les effets de la persécution contre leur croyance, mon fils est dans une école catholique, celle ou j'etais avec sa mere, et ou etaient nos parents et grand parents, et il y a peu de temps un éleve de 3eme , musulman , a menacé de l'égorgé, oui oui vous lisez bien , il lui a dit " toi tu vas bientot passer a l'abbatoir !"
le gamin qui n'est pas teigneux pour deux sous , me l'a dit en rentrant, et depuis je suis dans un état de rage, j'ai une monté de haine et un envie de les anéantir , je vous explique meme pas , je prie Dieu toute la journée de me calmer et de me garder , car je suis capable de passer aux actes, j'ai besoin de vos priéres, car sinon je vais mériter l'enfer pour ce que je vais leur faire.
(ça fait du bien de vider son sac)
le gamin qui n'est pas teigneux pour deux sous , me l'a dit en rentrant, et depuis je suis dans un état de rage, j'ai une monté de haine et un envie de les anéantir , je vous explique meme pas , je prie Dieu toute la journée de me calmer et de me garder , car je suis capable de passer aux actes, j'ai besoin de vos priéres, car sinon je vais mériter l'enfer pour ce que je vais leur faire.
(ça fait du bien de vider son sac)
Joseph- Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Le Christ est la pierre angulaire qui soutien toute la civilisation occidentale et chrétienne
Joseph,
Il faut quand meme garder en perspective que ce n`est que la parole d`un gamin. Il a probablement dit cela sans penser. De plus lui aussi est peut-etre lui-meme harcelé par d`autres enfants.
C`est a l`État francais d`imposer des réformes nationales aux culte musulman - Je dis bien IMPOSER - tout comme Napoléon l`a fait aux juifs au 19 eme siecle - cela avait tres bien fonctionné - ce n`est pas aux citoyens particuliers de s`en meler. Le citoyen doit s`en plaidre a son député ou dans le cas de harcelement scolaire a la direction d`école.
La déclaration de ce jeune est choquante mais dans ce cas il vaut peut-etre mieux avertir la direction qui aura une discussion avec le jeune et ses parents peut-etre.
Gardez en tete que c`est la parole d`un enfant - ce n`est pas un acte d`un adulte en age de raison quand meme.
Il faut quand meme garder en perspective que ce n`est que la parole d`un gamin. Il a probablement dit cela sans penser. De plus lui aussi est peut-etre lui-meme harcelé par d`autres enfants.
C`est a l`État francais d`imposer des réformes nationales aux culte musulman - Je dis bien IMPOSER - tout comme Napoléon l`a fait aux juifs au 19 eme siecle - cela avait tres bien fonctionné - ce n`est pas aux citoyens particuliers de s`en meler. Le citoyen doit s`en plaidre a son député ou dans le cas de harcelement scolaire a la direction d`école.
La déclaration de ce jeune est choquante mais dans ce cas il vaut peut-etre mieux avertir la direction qui aura une discussion avec le jeune et ses parents peut-etre.
Gardez en tete que c`est la parole d`un enfant - ce n`est pas un acte d`un adulte en age de raison quand meme.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Sujets similaires
» * Message Lumière * : « Viens, Roi de l'univers, pierre angulaire de l'Église ! ...
» Pensées de prudence chrétienne et réflexions de Pierre de Clorivière – qui a vécu pendant la Révolution française
» Notre Dame de Guadalupe a mis fin à une civilisation de mort Invoquons‑la pour que triomphe le respect de toute vie...
» La fin de toute instruction chrétienne a l`école - un but de la F.M.
» L'espérance chrétienne concerne toute la création
» Pensées de prudence chrétienne et réflexions de Pierre de Clorivière – qui a vécu pendant la Révolution française
» Notre Dame de Guadalupe a mis fin à une civilisation de mort Invoquons‑la pour que triomphe le respect de toute vie...
» La fin de toute instruction chrétienne a l`école - un but de la F.M.
» L'espérance chrétienne concerne toute la création
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum