Au cœur du genre humain. (Partie 1 et 2)
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Au cœur du genre humain. (Partie 1 et 2)
Au cœur du genre humain.
Un peu de philosophie métaphysique par François Célier, écrivain et pasteur. .
Un serpent s’est lové dans le cœur du genre humain. En Eden, le serpent répandit le venin du doute métaphysique. L’antisémitisme ne peut être annihilé que par l’antidote du sionisme (une Parole de Dieu). Cette réflexion nécessite de revenir à la source du drame primordial avec Dieu le Créateur, Adam et Eve, premier couple dont l’esprit fut ouvert par son souffle (Dieu est Esprit) et le Serpent, distillant le doute. Dieu a-t-il dit ? (La Promesse). Interdit d’interdire ! (Mai 68).
L’inconscient collectif du genre humain n’ignore plus qu’Adam et Eve rompirent le Pacte de la confiance en Dieu et qu’ils furent chassés d’Eden, sous protection divine à l’égard des populations d’Homos sapiens qui les environnaient. Ils eurent deux fils : Abel, le paisible, et Caen, le chasseur. Ce dernier assassinat son frère. Plus tard, Jacob, fils d’Isaac (fils d’Abraham et demi-frère d’Ismaël), sensible à l’esprit, et son frère Esaü, se fiant à son ego, révélèrent leur identité spirituelle respective : Esaü vendit son héritage à Jacob pour un plat de lentilles et, jusqu’à nos jours, devinrent radicalement rivaux.
I. Du présent à la nuit de Cristal Partie 1
Le monde chrétien compterait plus d’un milliard de catholiques, 200 millions d’orthodoxes et plus de 250 millions de protestants. D’après la Bible servant de référent, ce quart de population mondiale devrait avoir l’inclination religieuse de soutenir Israël et les juifs, étant donné que l’héritage de leurs croyances et traditions sont judéo-chrétiennes. Ce qui ne fut jamais le cas, loin s’en faut !
Il semble que nous arrivons à la fin du temps de nos civilisations traditionnelles (du moins, en serions-nous proches). Pour un tas de raisons historiques, après avoir été considéré comme un trublion urticant à travers les âges, Israël et les juifs redeviennent (selon les Ecritures) le seul espoir pour la restauration du monde et sa rédemption. Il serait temps de se souvenir du paradoxe fondateur du christianisme, se réclamant à la fois du peuple d’Israël et de la tradition biblique. Pour s’en émanciper, les chrétiens de jadis vont se démarquer du peuple hébreu matriciel et indocile en superposant aux Ecritures hébraïques, d’inspiration divine, un autre Testament ou Seconde Bible, rédigée en grec, dite Nouveau Testament.
S’étant fourvoyés un temps dans l’hérésie Marcionite, la chrétienté historique (orthodoxe, catholique et plus tard protestante), refusa néanmoins de s’y engager, préférant assumer une relation ambiguë avec le judaïsme. Une Epître de St. Paul aux Romains leur rappelait opportunément que les Juifs n’ayant jamais été rejetés par Dieu, leur effacement (partiel et temporaire) de l’histoire ontologique permettait de faciliter la conversion des nations à la foi catholico-chrétienne. Et la chrétienté historique préjugea qu’à la fin des temps les juifs reviendraient à Dieu et retrouveraient le rang prééminent qui leur était dévolu. Dans cette attente de réhabilitation, les chrétiens d’aujourd’hui ne doivent plus occulter ou ignorer que ce sont les Juifs qui soutiennent et alimentent leur foi comme les racines soutiennent et alimentent l’olivier sur lequel ils sont entés. L’antisémitisme chrétien procède souvent de son ignorance ou du dévoiement de son raisonnement épistémologique, car il ne vit plus selon l’esprit de Jésus, juif central du Nouveau Testament. Cet égarement provoque en lui mauvaise conscience et agressivité. Pour s’en absoudre, il a besoin du bouc émissaire séculairement éprouvé : Israël et les juifs.
Un article du pasteur Adolphe Hunziker intitulé Israël, nous n’avons pas bonne conscience démontre qu’à l’égard d’Israël, le christianisme s’est fourvoyé dans ses déductions philosophiques, politiques, sociales et religieuses. Il fit la remarque suivante : là où le christianisme progressait dans l’Histoire, le Juif en était le bouc émissaire coutumier.
L’inversion des valeurs actuelles due au relativisme tout azimut, implique pour les nouveaux damnés de la terre que sont les fanatiques et les meurtriers islamistes, encensés par les benêts idéologiques aux empathies dévoyées « nul d’entre eux n’est coupable en rien… ». Y compris meurtres, viols, attentats, tortures, bombes humaines, au nom de leur nouvel idéal mondialiste. Les musulmans dédouanés par leur Coran et par les bons sentiments hypocrites et gauchisants où les fautifs sont les autres, c’est-à-dire l’Histoire (dévalorisée, déhistorisée) ; la Société (démoralisée) et le joker automatique et bouc émissaire israélo-américain, porteur attardé de valeurs militaires et d’honneur. Intolérable !
Apeurée par la force de l’assaut islamiste actuel, impunément armé de son manuel de guerre coranique, l’intelligentsia occidentale pusillanime baisse pavillon sans trop d’état d’âme. Espérait-elle que sa capitulation intellectuelle (dhimmitude inavouée) leur offre un répit, permettant un contournement de la menace ou une trêve mahométane négociée ? Stupide reddition de la pensée due à la méconnaissance historique de quatorze siècles de conquêtes Islamiques. Cinquante six pays furent gagnés de la sorte ! Malheureusement, ce phénomène de soumission s’amplifie dans toute l’Europe.
L’illusion qu’un sursaut de la nouvelle génération libérée de référence au passé, affranchie de toute conscience du bien et du mal (merci à l’Education Nationale qui s’y emploie, ainsi qu’à la langue de bois politicienne psalmodiée par ses médias serviles), de lien sociaux autres que celui des gangs et du communautarisme à contre-morale des Droits-de-l’homme. Dès à présent, des poches de résistance et d’honneur se mettent en place, en toute discrétion. Il en fut toujours ainsi…
A l’heure actuelle, l’antisémitisme latent ou affiché d’un grand nombre de citoyens européens s’est emparé d’une formulation plus politique : celle de l’antisionisme ; tout en feignant d’être amourachés par la flûte enchantée du palestinisme arabo-philistin. Pour se racheter de cette nouvelle aberration, la Bible propose un proverbe : Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde (Prov. 28 :13).
Tout homme droit, tout homme d’honneur et d’intégrité qui s’applique à raisonner par lui-même, donc capable de discerner le vrai du faux, peut dire NON aux mensonges d’Etat et aux médias mensongers. Il a conquit l’autonomie de sa pensée et de sa conscience. Dès lors, il peut témoigner de son changement de cap, de l’abandon de faussetés qui jalonnaient son parcours politico-religieux se rapportant à Israël ou à la colonisation colorée qui se propage en Europe.
Les chrétiens (de réelle conviction) et les hommes de bonne volonté restés fidèles en amitiés à Israël, peuvent se réjouir de la réalisation de la promesse de Dieu sur le retour des juifs, son Peuple, sur la terre qui lui avait été volée. Comprendre le Sionisme qui les anime, c’est avoir l’amour de la liberté et de la vérité foncière et non l’amour du mensonge ! A contrario, l’antisionisme n’est rien moins que le déni au peuple juif de son droit fondamental, ce qui se nomme aussi discrimination envers lui. Autrement dit, c’est encore de l’antisémitisme.
Pour sa visite à la synagogue de Rome en avril 1986, le Pape Jean-Paul II déclara (enfin !) que les Juifs étaient nos frères aînés. En son temps, Jésus avertit ses disciples qu’à travers les âges ils seraient jugés pour la façon dont ils traiteront le peuple juif, ses frères de sang, issu du même sein culturel.
La meilleure attitude des hommes droits et des Chrétiens d’aujourd’hui envers Israël et les Juifs, serait de reconnaître une certaine méconnaissance de l’héritage spirituel et du rôle qu’Israël a joué et jouera encore dans le plan de Dieu. Bien qu’amicaux, beaucoup ignorent l’importance du lien qui les unit au peuple Juif et à la matrice dans laquelle ils puisent leur foi. Par contre, l’antisémite lambda se réjouira de chaque occasion qui lui sera donnée d’exprimer son animosité et ses ressentiments. Aussi, pour se réactualiser au goût du jour, il devra inventer de nouvelles affirmations offensantes et des slogans haineux pour diffuser son venin. Il peut même affirmer qu’il ne hait pas les Juifs, mais qu’il est seulement antisioniste.
« Mon ami, écrivit Martin Luther King en 1967, je ne t’accuse pas d’antisémitisme délibéré. Je sais que tu ressens, comme je le fais, un profond amour pour la vérité et la justice, et une révulsion envers le racisme, les préjugés, la discrimination. Mais je sais que tu as été trompé, comme d’autres l’ont été, en te faisant croire que tu pouvais être antisioniste tout en restant fidèle aux principes que nous partageons toi et moi du fond du cœur. Que mes paroles sonnent dans les profondeurs de ton âme : quand les gens critiquent le sionisme, ne te trompe pas, ils pensent les Juifs ».
La mode actuelle n’est plus de se déclarer antisémite, mais uniquement antisioniste. Or l’un n’est que l’ombre portée de l’autre : « ... Tu déclares, mon ami, que tu ne hais pas les Juifs, que tu es seulement antisioniste. A cela je dis, que la vérité sonne du sommet de la haute montagne, que ses échos résonnent dans les vallées vertes de la terre de Dieu : Quand des gens critiquent le sionisme, ils pensent Juifs, et ceci est la vérité même de Dieu. L’antisémitisme, la haine envers le peuple juif, a été et reste une tache sur l’âme de l’humanité… antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi… le Sionisme n’est rien moins que le rêve et l’idéal du peuple juif de retourner vivre sur sa propre terre... Ils en furent expulsés par le tyran de Rome, les mêmes Romains qui assassinèrent si cruellement Jésus. Chassé de sa patrie, sa nation en cendres, le peuple juif fut forcé d’errer sur le globe. Encore et encore, le peuple juif souffrit aux mains de chaque tyran qui vint à régner sur lui ».
Les chrétiens évangéliques d’aujourd’hui, quelque peu triomphalistes sur leur forte croissance dans le monde, devraient se souvenir que les églises évangéliques allemandes, majoritaires à l’époque de la 2ème guerre mondiale, déclarèrent officiellement qu’il fallait prier pour Adolf Hitler car Dieu utilisait cet homme pour restaurer l’économie et la grandeur de l’Allemagne (!) De même, les églises pentecôtistes qui se prévalaient de dons charismatiques avancés, allaient même jusqu’à proclamer que Adolf Hitler était un instrument de Dieu pour apporter l’accomplissement des prophéties concernant les afflictions et les punitions du peuple Juif (!)
Homme de foi Ch. Péguy écrivit : Je connais bien ce peuple (les juifs). Il n’y a pas sur sa peau un seul point qui ne soit douloureux, où il n’y ait pas la mémoire d’une souffrance, une cicatrice, une blessure d’Orient ou d’Occident.
Le pasteur Hunziker pose à juste titre la question : Comment et pourquoi de telles aberrations sont-elles possibles ? Raisons religieuses : Les Juifs furent accusés de déicide et ceci donna un bon alibi en alimentant la haine et le mépris, par un enseignement religieux borné et tendancieux. Raisons sociales : Les Juifs furent enviés par les ignorants à cause de leur savoir, leur culture et leurs réussites, faisant l’envie des pauvres et la jalousie des riches. On a fait des Juifs les responsables des crises sociales.
En évoquant deux personnalités chrétiennes : le révérend William Hechler, aumônier de l’Ambassade britannique à Vienne et le protestant Suisse Henri Dunant, qui partagea le 1er prix Nobel de la paix, Théodore Herzl inventa l’expression de chrétiens sionistes au 1er Congrès sioniste de Bâle, en 1898. Personnellement, en tant que disciple de Jésus le juif, j’emploierai de préférence le terme de sioniste biblique qui me paraît plus approprié ; lequel peut recevoir des adhérents juifs et frères aînés. Cette attitude du plus grand nombre de croyants judéo-chrétiens permettrait de soutenir le sionisme politique de la patrie du peuple juif, en y incluant de ce fait, une dimension de transcendance spirituelle hébraïque qui fait parfois défaut à la Knesset...
L’antijudaïsme s’étant habillé de nouveaux atours, la presse actuelle le tague à tout-va d’antisionisme pour faire avaler à leur lectorat la même pilule empoisonnée de sa politique proche-orientale. Ce qui se traduit par une insistance quotidienne sur l’imagerie d’une puissante armée israélienne tueuse d’enfant palestiniens ghettoïsés et de jeunes jeteurs de cailloux contre des véhicules blindés. En fait, ces maîtres menteurs ont pour objectif d’annihiler la notion de peuple élu (Israël) qui chercherait à entrer par effraction dans l’Histoire avec son idéologie sioniste.
Bien entendu, cet antijudaïsme de mécréance médiatique ignore que le Dieu d’Israël a déclaré maintes fois dans la Bible qu’IL est LUI, le Premier des Sionistes ! Toujours est-il que cette nouvelle stratégie sémantique ne signifie rien moins qu’un transfert de l’imagerie désuète de l’antisémitisme conventionnel, sur un antisionisme up to date projeté dans les médias.
Or la Bible des juifs ne raconte que l’Histoire ancienne, présente et future du monde car celui-ci été fécondé par la Parole divine recueillie dans ses pages. Ce précieux livre ne se lit pas seulement comme un document créationniste ou darwinien, mais avec une humble conscience de nos lacunes, pour atteindre d’autres profondeurs de son intériorité.
Dans les instances onusiennes et autres de même acabit, il est souvent décrété qu’Israël et les juifs sont une menace pour l’ordonnancement des nations et des peuples. Au fil de l’Histoire, les nations se sont déployées sur le principe de la confrontation ou de revendications immorales, se rapportant aux ambitions cupides d’hommes déterminés et aux nécessités économico-politiques, en occultant toute une référence au Créateur. Il en est exclu of course. Si cela n’était pas, leurs dirigeants, passés ou actuels, devraient êtres comme amoureux et admiratifs des signes de Dieu dans l’agencement et la conduite du monde. Au lieu du désarroi-panique inavoué qui s’empare d’eux, ils parviendraient, avec son aide, à restaurer les désordres financiers, les désastres écologiques, etc. Bref, ils géreraient au mieux les lois des échanges, de la nature aux abois et de la complexité du Réel social.
Il s’avère que paré d’un nouveau lexique, le marcionisme sectaire est de retour en Occident. Jadis, par antijudaïsme concurrentiel, cette hérésie des 1ers siècles tenta de séparer l’Ancien et le Nouveau Testament comme étant l’expression de deux Dieux distincts :
Jésus, amour universel et Jéhovah, Dieu vengeur, tout en occultant l’œuvre maléfique du Serpent (le Père du mensonge) et notre libre arbitre, inclinant vers le bien ou le mal, selon.
Depuis le XXème siècle, la source historique de l’antijudaïsme chrétien, ayant relooké le marcionisme, réapparaît, plus pernicieuse que jamais. Par exemple, l’impératif dialogue avec l’Islam géopolitique du XXIème siècle l’imposerait. Cette hérésie méconnue est en phase avec l’insidieux dialogue des cultures. Prétextes sournois à d’hypothétiques accords européens avec l’Orient musulman pétrolifère. D’où l’empressement et l’orchestration des médias contre un Israël oppresseur, guerrier dominateur et sûr de lui, qui écraserait tous ceux qu’il trouve sur son passage ; ou encore la folie calculée d’un Ahmadinejad se permettant de clamer en toute impunité de rayer Israël de la carte. Cette arrogance n’invite-t-elle pas à se demander jusqu’à quel point ce roitelet persan serait habité du même esprit hitlérien avant qu’il ne déchaînât l’enfer sur le monde ?
Au fur et à mesure de l’ascension d’Hitler au pouvoir, l'antisémitisme nazi connut une radicalisation progressive et inéluctable. Les premières mesures discriminatoires contre les Juifs sont adoptées dès le printemps 1933 ; deux ans plus tard elles sont étendues par les lois de Nuremberg, effaçant ainsi tous les acquis d'un siècle d'émancipation des juifs européens. Elles se transforment en une véritable persécution après la vague de pogromes déclenchée en 1938, pendant la tragique nuit de cristal qui recouvrit l’Europe d’un manteau de ténèbres. La 2ème guerre mondiale s’illustra pour l’éternité de l’horreur absolue de la shoah. L’historien Raoul Hilberg déclara un jour : Les chrétiens du second siècle dirent aux Juifs : Vous ne pouvez pas vivre parmi nous en tant que Juifs. En prenant le pouvoir politique, les autorités séculières leur dirent : Vous ne pouvez pas vivre parmi nous. Au XXème siècle, les Nazis ont décrété: Vous ne pouvez pas vivre.
Le 10 juillet 1940, le Parlement français votait les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. De son propre chef, ce dernier mit en place un dispositif sur le statut des juifs qui constituera la grande forfaiture de l'histoire de France. Pierre Laval, chef du gouvernement d’une France tétanisée, proposa lui-même de livrer aux SS les enfants de moins de seize ans, ainsi que tous les juifs se trouvant en zone libre. Des déportations massives commencèrent par la rafle du Vélodrome d'Hiver à mi-juillet 1942. Treize mille juifs de la région parisienne, dont quatre mille enfants, seront regroupés dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers, avant d'être déportés à Auschwitz, c’est-à-dire dans l’enfer de l’inhumanité. Il en fut de même à travers toute une Europe christianisée depuis 19 siècles ! Ce qui m’amène à la réflexion suivante : Ne sont-ce pas tout autant les collaborateurs des bourreaux du plus grand massacre des innocents de tous les temps qui, par antisémitisme révélé, franchirent d’eux même la porte de l’enfer ? Un enfer autrement moins poétique que celui de Dante Alighièrie, mais celui qui tombera de la justice du Dieu d’Israël.
Indépendamment des courageux résistants aux envahisseurs nazis, la seule lueur d’humanité dans ce torrent de lâcheté munichoise et pétainiste fut le rôle joué par des milliers de français qui, au péril de leur sécurité et souvent de leur vie, sauvèrent des milliers de victimes juives vouées à l’holocauste. Ces héros de l’ombre n’eurent droit qu’à la reconnaissance officielle de l’Institut de Yad Vashem créé en 1953 en Israël qui leur décerna le titre de Justes des nations.
Combien sont les résistants et les Justes de nos jours ?
II. Ismaël ou la haine d'Israël. partie 2
Un serpent et son venin, le doute métaphysique et l'antisémitisme, s'est lové dans le cœur du genre humain. Il ne peut être annihilé que par l'antidote d'une Parole de Dieu et l'amour de Sion. Cette réflexion nécessite de revenir à la source du hiatus primordial avec : Dieu le Créateur, Adam et Eve, premier couple dont l'esprit fut ouvert par son souffle (Dieu est Esprit) et le Serpent, distillant le doute : Dieu a-t-il dit ? (La Promesse) Interdit d'interdire ! (Mai 68...)
Depuis la fin des années 1930, l'antisémitisme arabe est devenu la plus dangereuse forme de haine des Juifs. Cela est dû à la coopération qui existe entre arabes antisémites et leurs homologues occidentaux. La propagande arabe anti-juive comprend trois composantes majeures : Les opinions anti-juives dérivées des sources islamiques traditionnelles avec ses stéréotypes antisémites, associées aux accusations et à l'imagerie d'origine européo-chrétienne. Une attitude négationniste générale associée à la formule : sionisme égale nazisme (d'origine occidentale), ajoutée aux invectives hebdomadairement adressées aux Juifs dans les sermons de chaque vendredi (depuis 14 siècles) les qualifiant de singes et de porcs, de même que dans les médias et les politiques.
Cette référence animalière se base sur des versets coraniques selon laquelle des Juifs auraient été transformés en singes et en porcs par Dieu pour les punir d'avoir enfreint le shabbat (?). Faire allusion de façon récurrente aux Juifs comme étant des animaux méprisables (le porc est impur) pour les déshumaniser, justifierait leur élimination. Le cheikh saoudien Abd El-Rahman Al-Sudayyis, imam et prédicateur à la mosquée Al-Haram, de la Kaaba Mecquoise et 1er lieu saint du monde musulman, déclara dans un sermon : «Lisez l'histoire et vous comprendrez que les Juifs d'hier sont les ancêtres malfaisants des Juifs d'aujourd'hui, une descendance malfaisante composée d'infidèles qui déforment les paroles (de Dieu), d'adorateurs du veau, d'assassins des prophètes, de négateurs des prophéties… Le rebut de l'espèce humaine, qu'Allah a maudit et dont il a fait des singes et des porcs... Ainsi sont les Juifs, un continuum d'escroqueries, d'entêtement, de permissivité, de mal et de corruption…» (Dossier spécial N° 11 de MEMRI (2002), d'Aluma Solnick).
Au fil des siècles, cette image simiesque et porcine a profondément pénétré la conscience collective du monde musulman. Salim Azzouz, chroniqueur pour le quotidien égyptien d'opposition Al-Azzouz, affilié au parti libéral religieux, commenta le retrait israélien du Liban en mai 2000 : «Ils se sont enfuis avec seulement la peau sur le dos, comme des porcs. Et pourquoi dire «comme», quand ce sont effectivement des porcs et des singes ?». L'antisémitisme arabe a adopté tous les mythes antisémites européens, anciens ou modernes, dont l'accusation de crime rituel, en disant que les Juifs incorporaient du sang humain à leurs gâteaux traditionnels ; de même que l'accusation selon laquelle les Juifs auraient tué Jésus (vieille antienne de l'Eglise Catholique romaine).
Depuis 1927, année de la traduction du Protocole des Sages de Sion en arabe, cet ouvrage sert de référence au discours antisémite pour appuyer l'hypothèse d'un complot juif qui contrôlerait l'économie, les médias, corromprait les mœurs et attiserait les conflits dans le monde. Quand ce Protocole est mentionné dans les médias arabes, il n'est jamais remis en question, bien que de nombreux écrivains arabes soient conscients du fait qu'il s'agit d'un faux. Le journaliste libanais Ghassan Tueni écrivit : «Si nous ne savions pas que le Protocole des Sages de Sion avait été fabriqué par les services de renseignement russes au 19ème siècle (…), nous dirions que les événements actuels correspondent très exactement au projet juif mondial, vu la grande similitude qui existe entre [les événements actuels] et ce qui est attribué, à tort, [aux Juifs]. [Je fais allusion] au complot visant à contrôler le monde et à en piller les richesses, aux actions [des Juifs] partout dans le monde et au statut financier, politique et militaire [des Juifs à travers le monde]. Cela s'ajoute à leurs efforts pour détruire tout ce que les autres considèrent comme sacré». (Al-Ayyam, 28 mars 2000). Dans leurs rapports avec le monde arabo-musulman, les occidentaux croyants ou incroyants devraient toujours avoir à l'esprit que l'Islam englobe dans une même entité, religion, politique et expansion territoriale et ils devraient se sevrer du martellement mensonger de «religion de tolérance et de paix».
La propagande arabe anti-juive qualifie les Juifs de meurtriers du Christ en se basant sur le Coran. La sourate 4 :156-157 déclare que ce dernier ne serait pas mort sur la croix selon une croyance chrétienne blasphématoire. Les conséquences de cet enseignement aberrant font qu'actuellement encore, 80% des persécutions religieuses dans le monde frappent les chrétiens, signale le journaliste Michel Garroté. De nos jours, un grand nombre de chrétiens ne peuvent pas pratiquer leur religion. Selon un rapport de l'Aide à l'Eglise en Détresse faisant allusion à l'islam et aux pays mahométans : de nombreuses violences meurtrières sont faites contre les Chrétiens du Pakistan, d'Égypte et du Nigeria notamment. Par contre, une seule religion y est partout préconisée : l'Islam, de gré ou de force. Ces faits réaffirment les rapports indiquant que de 75% à 85% des persécutions religieuses dans le monde visent des chrétiens (organisme pontifical Aide à l'Eglise qui souffre).
Une tactique séculaire des antisémites musulmans consiste à procéder à une inversion des écrits et des faits ou à les amalgamer pour les annihiler. Par exemple, sur le plan politique, les écrits antisionistes arabes s'évertuent à assimiler sionisme et nazisme en alléguant des racines communes : supériorité de la race aryenne (Peuple élu), expansion militaire territoriale (Europe - Palestine). Cet empoisonnement de la réalité invite à diaboliser les Juifs où qu'ils se trouvent, individuellement et collectivement. Ayant pénétré les esprits mahométans, l'antisémitisme arabe créé une spécificité religieuse dans laquelle les Juifs ne sont pas considérés comme tout à fait humains. Dès lors, n'étant pas naturellement des animaux, ni des faunes mythologiques, seraient-ils des Aliens extra-terrestres ?
Au cours de la seconde guerre mondiale, Amin al-Husseini, mufti de Jérusalem, soutenu par d'autres dirigeants musulmans, collabora activement avec les nazis. Il se rendit à Berlin pour offrir ses services à la machine de propagande du régime et préparer avec elle une force militaire musulmane destinée à participer à la solution finale des juifs prévue par les nazis. Considéré comme le chef des arabes de Palestine, al-Husseini les incita à s'engager du côté de l'Axe nazi. En novembre 1941, il intervint dans la création (par Himmler, février 1943) de la division de Waffen-SS Handschar, composée de musulmans bosniaques. En janvier 1944, al-Husseini réaffirma que «la juiverie mondiale» était le principal ennemi de l'islam et célébra les convergences de vues et les intérêts communs entre les musulmans et les nazis : «Le Reich mène le combat contre les mêmes ennemis… L'Allemagne national-socialiste lutte contre la juiverie mondiale et, comme dit le Coran : “Tu apprendras que les Juifs sont les pires ennemis des musulmans.” Les principes de l'islam et ceux du nazisme présentent de remarquables ressemblances… la valeur du combat, la fraternité d'armes, la prééminence du rôle du chef, dans l'idéal de l'ordre. Voilà ce qui rapproche étroitement nos visions du monde et facilite la coopération. Je suis heureux de voir, dans cette division [de Waffen-SS musulmans], l'expression visible et la mise en pratique de nos deux visions du monde ». Dans une autre émission de la radio nazie, il incita les Arabes au meurtre des Juifs au nom d'Allah : «Arabes, levez-vous comme des hommes et combattez pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs partout où vous les trouvez. Cela plaît à Dieu, à l'histoire et à la religion. Cela sauve votre honneur. Dieu est avec vous».
Bien que lexique et contexte diffèrent, cette convergence islamo-nazie se perpétue. Le roi Fahd d'Arabie saoudite publia en 1985 dans Al-Musawwar : «Depuis les temps anciens, Israël a des intentions malveillantes. Son objectif est la destruction de toutes les autres religions. L'histoire a démontré que ce sont les Juifs qui ont déclenché les croisades à l'époque de Saladin, afin que la guerre affaiblisse à la fois les musulmans et les chrétiens. Ils considèrent les autres religions comme inférieures et les autres peuples comme d'un niveau moindre. Quant au sujet de la vengeance, il y a un jour de l'année où ils mélangent le sang de non-Juifs à leur pain et le consomment. Il y a deux ans, alors que je me trouvais en visite à Paris, la police a découvert cinq enfants assassinés. Leur sang avait été extrait et il s'est avéré que certains Juifs les avaient tués afin de prendre leur sang et de le mélanger au pain qu'ils mangeaient ce jour-là. Cela démontre l'étendue de leur haine et de leur animosité envers des peuples non juifs. De même, le Dr Abd el-Halim Mahmoud, recteur de l'université Al-Azhar (son livre «Guerre sainte et victoire») : «Les Juifs ont mis au point un programme pour la destruction de l'humanité en corrompant la religion et la morale. Ils ont déjà entamé l'application du programme grâce à leur argent, leur contrôle des médias publics et leur propagande. Ils ont falsifié le savoir, violé les normes de la vérité littéraire et entrepris sans scrupules de démolir et d'anéantir l'humanité». Autre déclaration de marque, celle de Sa Majesté le Roi Abdul Aziz Ibn Saoud d'Arabie Saoudite : «Dieu a maudit les juifs, par conséquent, ils ne méritent pas un pays. Notre haine pour les juifs date de la condamnation de Dieu pour leur persécution et le rejet d'Isa (Jésus Christ), et leur rejet ultérieur plus tard, de son Prophète choisi (Mahomet).
Les attentats du World Trade Center et du Pentagone, perpétrés sur le sol américain, n'étaient pas seulement une menace contre les Etats-Unis, ils annonçaient le début de la mondialisation du terrorisme islamique. Les attentats à Karachi, au Yémen, à Djerba, Bali, Moscou, Mombasa, Islamabad, Casablanca, Jakarta, Istanbul, Madrid, Londres, Bombay ont dramatiquement confirmés que le terrorisme islamique menace ouvertement le monde libre, ainsi que les pays musulmans qui auraient des velléités de s'opposer à ces fondamentalistes. Or, malgré toutes les potentialités négatives, paradoxales, voire maléfiques de l'Islam actuel dans ses dérives meurtrières, je ne veux pas occulter les lueurs d'espoir qu'évoquent certains versets coraniques susceptibles de parler aux cœurs des musulmans de bons sens et de raison. Ces versets évoquent le retour d'Israël sur sa terre : «Et au peuple de ceux qui avaient été abaissés, (les enfants d'Israël sortant d'Égypte), nous donnâmes en héritage les contrées orientales et occidentales de la terre que nous avions bénies. Sourate VII, v. 133. Leurs commentateurs précisent qu'il s'agit de l'Est et de l'Ouest du Jourdain. Dans une autre sourate, Moïse s'adresse aux enfants d'Israël et leur dit : Ô, mon peuple, entrez dans la Terre sainte que Dieu vous avait destinée... (Sourate V, v.24). Par ailleurs, la tradition juive enseigne que la réconciliation entre l'Islam et le Judaïsme aura lieu. La Bible hébraïque nous rappelle que les deux fils d'Abraham, Isaac et Ismaël, allèrent ensemble se recueillir sur la tombe de leur père : Abraham expira et mourut, dans une heureuse vieillesse, âgé et rassasié ; et il rejoignit ses pères. Il fut inhumé par Isaac et Ismaël, ses fils, dans le caveau de Makpêlah… (1)
Selon cette tradition, on apprend que la garde de la terre d'Israël, confiée pour un temps à Ismaël, lui sera rendue (en 1948). Ce fait s'est accompli, certes à contre cœur des pays arabes. Le Coran confirme la notion du retour d'Israël sur sa terre : «Nous dîmes ensuite aux enfants d'Israël : habitez cette terre et lorsque le terme de la vie future sera arrivé, nous vous réunirons tous ensemble»… La paix véritable ne pourra éclore avec les musulmans que lorsqu'Israël sera reconnu par eux, comme étant le peuple dont le Coran lui-même leur dit qu'il est celui de l'Alliance : «Ô fils d'Israël, rappelez-vous le bienfait dont je vous ai comblé, tenez fidèlement le pacte [envers] moi, je tiendrai fidèlement mon pacte [envers] vous... (Sourate II, verset 38). A l'heure actuelle, pour que les musulmans éclairés veuillent reconnaitre les juifs comme étant les fils légitimes d'Israël, ils placent la barre très haut : à la hauteur des valeurs morales que le monde entier attend d'eux (1).
Le 21 avril dernier, j'écrivis Le sacre de l'obscur à propos de Durban II à Genève. La Suisse gouvernementale (et non populaire comme le démontra son vote sur les Minarets) se chargea d'accueillir ce colloque anti-israélien, considéré comme insensé. J'y rappelais la conférence de 1938 à Genève habitée par l'esprit munichois. Il était alors inconvenant de froisser Hitler (comme de nos jours, de froisser l'Islam). Très différente fut la Conférence d'Evian convoquée par le Président Roosevelt, rappelant que les américains avaient libéré l'Europe de la tyrannie des Nazis… Cette mise en lumière historique n'aurait-elle pas dû inciter le nouveau Président Hussein Obama à saisir l'opportunité de Durban II pour se démarquer des pays arabes qui osaient préconiser la destruction des juifs et d'Israël ? Mais alors, Obama pouvait craindre (à juste raison) de se trouver en délicatesse à leur endroit… En effet, ne serait-il pas considéré pour nombre de mollahs sourcilleux ou radicaux, comme un apostat de l'islam dû à sa jeunesse musulmane ? Aurait-il prit le risque d'encourir la peine de mort par le décret d'une fatwah chariatique ? Serait-ce cette appréhension inavouée qui l'aurait enjoint de s'incliner peu après devant le Monarque d'Arabie Saoudite, lui montrant ainsi son allégeance non protocolaire. Un geste suspect pour un homme se disant chrétien, religion interdite en Arabie… Cette réflexion amène aux interrogations suivantes : L'enchanteur charismatique Hussein Obama penchera-t-il en faveur des démocraties occidentales si elles étaient agressées en Grand Jihad ? Se lavera-t-il les mains si demain Mahmoud Hitlerinejad lançait sa bombe atomique sur Israël ?
Décidément, l'homme le plus puissant du monde occidental demande à être mieux connu dans son intériorité. Comme son nom l'indique, Hussein Obama hérita par son père Africain, l'éducation et le tempérament de la foi musulmane ; et par sa mère, chrétienne blanche, l'intelligence occidentale et technicienne. Cette mixité, très tendance dans la génération plus ou moins déculturée, intoxiquée de mondialisme, de new âge et de relativisme tout azimut, devient quelque peu ambigu sur le plan politico-religieux. Cette réflexion m'amène à remarquer que le Président Hussein Obama incarne étrangement dans sa double nature, Ismaël (l'islam) et Edom (la civilisation judéo-chrétienne occidentale)… Certes, l'aspect positif de sa dispendieuse et tonitruante élection marqua la fin de la malédiction de Ham (postérité des populations noires africaines et de Canaan) en regard de Sem (peuple spirituel à peau mate) et de Japhet (peuple blanc et intellectuel, les trois fils de Noé. Désormais, les peuples noirs ne seront plus jamais esclaves, ni assujettis aux peaux mates et blanches. Par l'élection providentielle d'Obama, ce fléau historique fut aboli par un Noir, s'emparant de la tête d'un pays qui fut longtemps raciste. Quel formidable espoir, pour l'Afrique notamment !
Néanmoins, la double nature du leader de la 1ère puissance du monde occidental recèle en sa personne la potentialité Chrétienne de s'associer avec l'Islam (unissant ainsi la détermination d'Ismaël et l'intelligence technologique d'Edom) pour s'emparer de l'Autorité mondiale et combattre Israël, témoin gênant de Dieu, qui se mettrait illico en travers de ce projet ! Sous cet angle métaphysique, plusieurs gestes et discours pro-musulman d'Obama pourraient s'expliquer. Bien que le prophète Ezéchiel décrive cette guerre à venir de Gog et Magog comme inéluctable (Chap. 38), j'ai conscience d'écrire là un scénario de politique-fiction. Pour autant (dans cette éventualité scénaristique), parvenues devant les Portes de Jérusalem, les armées d'Ismaël associées à celles d'Edom (occident chrétien), pour un motif de discorde, ou de prééminence, les feront se combattre l'une contre l'autre pour s'autodétruire (selon la Bible).
Que se passe-t-il dans l'infra-monde musulman actuel ? Quel est le mode opératoire privilégié d'un extrémiste ? Quels sont les effets de sa propension à la paranoïa suicidaire ? Quand bien même ses congénères s'entretueraient sous ses yeux, il considèrerait cela comme normal, résiduel. Soumis à l'omerta orientale, ancestrale, tacite et coutumière, il en est toujours de même, se dirait-il. Aussi, les massacres entre musulmans irakiens, palestiniens, afghans, somaliens, soudanais, libanais, yéménites ou algériens font partie inhérente de la doctrine islamique. Ils ne troublent guère sa conscience altérée (mektoub), même si, par affrontements fratricides, 90% des victimes se produisent au sein de l'Oumma, au nom d'un Dieu commun. Pourquoi cette haine religieuse, séculaire, fratricide ? L'antisémitisme qui la sous-tend peut atteindre des sommets d'irrationalité.
Cette animosité foncière s'apparente à un délire paranoïaque mystico-religieux, avec perte de conscience de la réalité élémentaire. L'individu qui atteint ce stade d'ivresse à la conviction d'être persécuté par le monde des infidèles. Il réorganise dès lors sa propre réalité fantasmatique. Persuadé d'être le centre d'attention de tous, de façon négative ou menaçante, ce proto-kamikaze évolue dans une divagation permanente. Son délire se focalise sur Israël, devenu le seul problème de sa vie mentale, étayé par des versets coraniques, les prêches des imams, mollahs, de ses leaders politiques et des speakers de médias arabes. L'extrémiste entre en sidération : la culpabilité inhérente d'Israël ; la corruption ou la stérilité économique du monde arabe ; la pourriture d'un Occident mercantile, luxurieux et mécréant, nécessitant une implacable Charia pour le châtier.
Le coran représente un élément essentiel de l'anthropologie mystique du musulman. Son livre Saint et son Prophète l'exhortent à l'imitation. Pour s'en identifier, il aspire à devenir une photocopie scripturaire, un clone du prophète-guerrier. Comme quiconque, tout mahométan sincère peut se laisser envahir par l'envie, le ressentiment, la frustration, la jalousie et la haine de l'autre, de celui qui est différent, qui lui paraît plus libre et autonome. Ces sentiments peuvent l'exalter jusqu'à atteindre un pic de non-retour. Ils le déterminent à s'emparer de l'objet de sa convoitise (ou de sa haine), à désirer plus que tout le statut de guerrier et martyr. Ce fidèle d'entre les fidèles se voue alors au culte de la mort. La violence qu'il refoule dans son intériorité menace d'exploser tôt ou tard (ou risque d'imploser en lui). Entraîné dans un flot d'incantations sonores, son exaltation peut le submerger jusqu'au sacrificiel. Jusqu'à devenir Shahid. Par capillarité émotionnelle, ce jaillissement de violence peut se répandre comme une pandémie d'hystérie sanguinaire.
Le péril majeur du proche avenir occidental est représenté par un islam extrémiste. Nul ne l'ignore plus, si ce ne sont les autruches ou les idiots utiles. Se pose alors la question qui dérange : Peut-on encore compter sur un sursaut venant des autorités et des biens pensants de notre France aveuglée, aveulie dans sa conscience historique ? Des autorités (avec d'inavouables peurs au ventre) qui tolèrent une colonisation feutrée se déroulant aux yeux de tous ; qui déstructurent l'identité ancestrale de la nation ; qui atermoient sans fin, mensonges sur mensonges, tout en nous berçant de sornettes et de futilités. Des autorités qui observent sans broncher les effets de la détermination mahométane (qu'ils crurent tenir en bride) dans nos rues, nos quartiers, nos banlieues, nos villes, nos régions, le Parlement, le Sénat et jusqu'au cœur élyséen. Aucun d'eux n'espère plus, d'où leur viendra le secours ? (et sûrement plus des américains).
© François Célier pour LibertyVox
Un peu de philosophie métaphysique par François Célier, écrivain et pasteur. .
Un serpent s’est lové dans le cœur du genre humain. En Eden, le serpent répandit le venin du doute métaphysique. L’antisémitisme ne peut être annihilé que par l’antidote du sionisme (une Parole de Dieu). Cette réflexion nécessite de revenir à la source du drame primordial avec Dieu le Créateur, Adam et Eve, premier couple dont l’esprit fut ouvert par son souffle (Dieu est Esprit) et le Serpent, distillant le doute. Dieu a-t-il dit ? (La Promesse). Interdit d’interdire ! (Mai 68).
L’inconscient collectif du genre humain n’ignore plus qu’Adam et Eve rompirent le Pacte de la confiance en Dieu et qu’ils furent chassés d’Eden, sous protection divine à l’égard des populations d’Homos sapiens qui les environnaient. Ils eurent deux fils : Abel, le paisible, et Caen, le chasseur. Ce dernier assassinat son frère. Plus tard, Jacob, fils d’Isaac (fils d’Abraham et demi-frère d’Ismaël), sensible à l’esprit, et son frère Esaü, se fiant à son ego, révélèrent leur identité spirituelle respective : Esaü vendit son héritage à Jacob pour un plat de lentilles et, jusqu’à nos jours, devinrent radicalement rivaux.
I. Du présent à la nuit de Cristal Partie 1
Le monde chrétien compterait plus d’un milliard de catholiques, 200 millions d’orthodoxes et plus de 250 millions de protestants. D’après la Bible servant de référent, ce quart de population mondiale devrait avoir l’inclination religieuse de soutenir Israël et les juifs, étant donné que l’héritage de leurs croyances et traditions sont judéo-chrétiennes. Ce qui ne fut jamais le cas, loin s’en faut !
Il semble que nous arrivons à la fin du temps de nos civilisations traditionnelles (du moins, en serions-nous proches). Pour un tas de raisons historiques, après avoir été considéré comme un trublion urticant à travers les âges, Israël et les juifs redeviennent (selon les Ecritures) le seul espoir pour la restauration du monde et sa rédemption. Il serait temps de se souvenir du paradoxe fondateur du christianisme, se réclamant à la fois du peuple d’Israël et de la tradition biblique. Pour s’en émanciper, les chrétiens de jadis vont se démarquer du peuple hébreu matriciel et indocile en superposant aux Ecritures hébraïques, d’inspiration divine, un autre Testament ou Seconde Bible, rédigée en grec, dite Nouveau Testament.
S’étant fourvoyés un temps dans l’hérésie Marcionite, la chrétienté historique (orthodoxe, catholique et plus tard protestante), refusa néanmoins de s’y engager, préférant assumer une relation ambiguë avec le judaïsme. Une Epître de St. Paul aux Romains leur rappelait opportunément que les Juifs n’ayant jamais été rejetés par Dieu, leur effacement (partiel et temporaire) de l’histoire ontologique permettait de faciliter la conversion des nations à la foi catholico-chrétienne. Et la chrétienté historique préjugea qu’à la fin des temps les juifs reviendraient à Dieu et retrouveraient le rang prééminent qui leur était dévolu. Dans cette attente de réhabilitation, les chrétiens d’aujourd’hui ne doivent plus occulter ou ignorer que ce sont les Juifs qui soutiennent et alimentent leur foi comme les racines soutiennent et alimentent l’olivier sur lequel ils sont entés. L’antisémitisme chrétien procède souvent de son ignorance ou du dévoiement de son raisonnement épistémologique, car il ne vit plus selon l’esprit de Jésus, juif central du Nouveau Testament. Cet égarement provoque en lui mauvaise conscience et agressivité. Pour s’en absoudre, il a besoin du bouc émissaire séculairement éprouvé : Israël et les juifs.
Un article du pasteur Adolphe Hunziker intitulé Israël, nous n’avons pas bonne conscience démontre qu’à l’égard d’Israël, le christianisme s’est fourvoyé dans ses déductions philosophiques, politiques, sociales et religieuses. Il fit la remarque suivante : là où le christianisme progressait dans l’Histoire, le Juif en était le bouc émissaire coutumier.
L’inversion des valeurs actuelles due au relativisme tout azimut, implique pour les nouveaux damnés de la terre que sont les fanatiques et les meurtriers islamistes, encensés par les benêts idéologiques aux empathies dévoyées « nul d’entre eux n’est coupable en rien… ». Y compris meurtres, viols, attentats, tortures, bombes humaines, au nom de leur nouvel idéal mondialiste. Les musulmans dédouanés par leur Coran et par les bons sentiments hypocrites et gauchisants où les fautifs sont les autres, c’est-à-dire l’Histoire (dévalorisée, déhistorisée) ; la Société (démoralisée) et le joker automatique et bouc émissaire israélo-américain, porteur attardé de valeurs militaires et d’honneur. Intolérable !
Apeurée par la force de l’assaut islamiste actuel, impunément armé de son manuel de guerre coranique, l’intelligentsia occidentale pusillanime baisse pavillon sans trop d’état d’âme. Espérait-elle que sa capitulation intellectuelle (dhimmitude inavouée) leur offre un répit, permettant un contournement de la menace ou une trêve mahométane négociée ? Stupide reddition de la pensée due à la méconnaissance historique de quatorze siècles de conquêtes Islamiques. Cinquante six pays furent gagnés de la sorte ! Malheureusement, ce phénomène de soumission s’amplifie dans toute l’Europe.
L’illusion qu’un sursaut de la nouvelle génération libérée de référence au passé, affranchie de toute conscience du bien et du mal (merci à l’Education Nationale qui s’y emploie, ainsi qu’à la langue de bois politicienne psalmodiée par ses médias serviles), de lien sociaux autres que celui des gangs et du communautarisme à contre-morale des Droits-de-l’homme. Dès à présent, des poches de résistance et d’honneur se mettent en place, en toute discrétion. Il en fut toujours ainsi…
A l’heure actuelle, l’antisémitisme latent ou affiché d’un grand nombre de citoyens européens s’est emparé d’une formulation plus politique : celle de l’antisionisme ; tout en feignant d’être amourachés par la flûte enchantée du palestinisme arabo-philistin. Pour se racheter de cette nouvelle aberration, la Bible propose un proverbe : Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde (Prov. 28 :13).
Tout homme droit, tout homme d’honneur et d’intégrité qui s’applique à raisonner par lui-même, donc capable de discerner le vrai du faux, peut dire NON aux mensonges d’Etat et aux médias mensongers. Il a conquit l’autonomie de sa pensée et de sa conscience. Dès lors, il peut témoigner de son changement de cap, de l’abandon de faussetés qui jalonnaient son parcours politico-religieux se rapportant à Israël ou à la colonisation colorée qui se propage en Europe.
Les chrétiens (de réelle conviction) et les hommes de bonne volonté restés fidèles en amitiés à Israël, peuvent se réjouir de la réalisation de la promesse de Dieu sur le retour des juifs, son Peuple, sur la terre qui lui avait été volée. Comprendre le Sionisme qui les anime, c’est avoir l’amour de la liberté et de la vérité foncière et non l’amour du mensonge ! A contrario, l’antisionisme n’est rien moins que le déni au peuple juif de son droit fondamental, ce qui se nomme aussi discrimination envers lui. Autrement dit, c’est encore de l’antisémitisme.
Pour sa visite à la synagogue de Rome en avril 1986, le Pape Jean-Paul II déclara (enfin !) que les Juifs étaient nos frères aînés. En son temps, Jésus avertit ses disciples qu’à travers les âges ils seraient jugés pour la façon dont ils traiteront le peuple juif, ses frères de sang, issu du même sein culturel.
La meilleure attitude des hommes droits et des Chrétiens d’aujourd’hui envers Israël et les Juifs, serait de reconnaître une certaine méconnaissance de l’héritage spirituel et du rôle qu’Israël a joué et jouera encore dans le plan de Dieu. Bien qu’amicaux, beaucoup ignorent l’importance du lien qui les unit au peuple Juif et à la matrice dans laquelle ils puisent leur foi. Par contre, l’antisémite lambda se réjouira de chaque occasion qui lui sera donnée d’exprimer son animosité et ses ressentiments. Aussi, pour se réactualiser au goût du jour, il devra inventer de nouvelles affirmations offensantes et des slogans haineux pour diffuser son venin. Il peut même affirmer qu’il ne hait pas les Juifs, mais qu’il est seulement antisioniste.
« Mon ami, écrivit Martin Luther King en 1967, je ne t’accuse pas d’antisémitisme délibéré. Je sais que tu ressens, comme je le fais, un profond amour pour la vérité et la justice, et une révulsion envers le racisme, les préjugés, la discrimination. Mais je sais que tu as été trompé, comme d’autres l’ont été, en te faisant croire que tu pouvais être antisioniste tout en restant fidèle aux principes que nous partageons toi et moi du fond du cœur. Que mes paroles sonnent dans les profondeurs de ton âme : quand les gens critiquent le sionisme, ne te trompe pas, ils pensent les Juifs ».
La mode actuelle n’est plus de se déclarer antisémite, mais uniquement antisioniste. Or l’un n’est que l’ombre portée de l’autre : « ... Tu déclares, mon ami, que tu ne hais pas les Juifs, que tu es seulement antisioniste. A cela je dis, que la vérité sonne du sommet de la haute montagne, que ses échos résonnent dans les vallées vertes de la terre de Dieu : Quand des gens critiquent le sionisme, ils pensent Juifs, et ceci est la vérité même de Dieu. L’antisémitisme, la haine envers le peuple juif, a été et reste une tache sur l’âme de l’humanité… antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi… le Sionisme n’est rien moins que le rêve et l’idéal du peuple juif de retourner vivre sur sa propre terre... Ils en furent expulsés par le tyran de Rome, les mêmes Romains qui assassinèrent si cruellement Jésus. Chassé de sa patrie, sa nation en cendres, le peuple juif fut forcé d’errer sur le globe. Encore et encore, le peuple juif souffrit aux mains de chaque tyran qui vint à régner sur lui ».
Les chrétiens évangéliques d’aujourd’hui, quelque peu triomphalistes sur leur forte croissance dans le monde, devraient se souvenir que les églises évangéliques allemandes, majoritaires à l’époque de la 2ème guerre mondiale, déclarèrent officiellement qu’il fallait prier pour Adolf Hitler car Dieu utilisait cet homme pour restaurer l’économie et la grandeur de l’Allemagne (!) De même, les églises pentecôtistes qui se prévalaient de dons charismatiques avancés, allaient même jusqu’à proclamer que Adolf Hitler était un instrument de Dieu pour apporter l’accomplissement des prophéties concernant les afflictions et les punitions du peuple Juif (!)
Homme de foi Ch. Péguy écrivit : Je connais bien ce peuple (les juifs). Il n’y a pas sur sa peau un seul point qui ne soit douloureux, où il n’y ait pas la mémoire d’une souffrance, une cicatrice, une blessure d’Orient ou d’Occident.
Le pasteur Hunziker pose à juste titre la question : Comment et pourquoi de telles aberrations sont-elles possibles ? Raisons religieuses : Les Juifs furent accusés de déicide et ceci donna un bon alibi en alimentant la haine et le mépris, par un enseignement religieux borné et tendancieux. Raisons sociales : Les Juifs furent enviés par les ignorants à cause de leur savoir, leur culture et leurs réussites, faisant l’envie des pauvres et la jalousie des riches. On a fait des Juifs les responsables des crises sociales.
En évoquant deux personnalités chrétiennes : le révérend William Hechler, aumônier de l’Ambassade britannique à Vienne et le protestant Suisse Henri Dunant, qui partagea le 1er prix Nobel de la paix, Théodore Herzl inventa l’expression de chrétiens sionistes au 1er Congrès sioniste de Bâle, en 1898. Personnellement, en tant que disciple de Jésus le juif, j’emploierai de préférence le terme de sioniste biblique qui me paraît plus approprié ; lequel peut recevoir des adhérents juifs et frères aînés. Cette attitude du plus grand nombre de croyants judéo-chrétiens permettrait de soutenir le sionisme politique de la patrie du peuple juif, en y incluant de ce fait, une dimension de transcendance spirituelle hébraïque qui fait parfois défaut à la Knesset...
L’antijudaïsme s’étant habillé de nouveaux atours, la presse actuelle le tague à tout-va d’antisionisme pour faire avaler à leur lectorat la même pilule empoisonnée de sa politique proche-orientale. Ce qui se traduit par une insistance quotidienne sur l’imagerie d’une puissante armée israélienne tueuse d’enfant palestiniens ghettoïsés et de jeunes jeteurs de cailloux contre des véhicules blindés. En fait, ces maîtres menteurs ont pour objectif d’annihiler la notion de peuple élu (Israël) qui chercherait à entrer par effraction dans l’Histoire avec son idéologie sioniste.
Bien entendu, cet antijudaïsme de mécréance médiatique ignore que le Dieu d’Israël a déclaré maintes fois dans la Bible qu’IL est LUI, le Premier des Sionistes ! Toujours est-il que cette nouvelle stratégie sémantique ne signifie rien moins qu’un transfert de l’imagerie désuète de l’antisémitisme conventionnel, sur un antisionisme up to date projeté dans les médias.
Or la Bible des juifs ne raconte que l’Histoire ancienne, présente et future du monde car celui-ci été fécondé par la Parole divine recueillie dans ses pages. Ce précieux livre ne se lit pas seulement comme un document créationniste ou darwinien, mais avec une humble conscience de nos lacunes, pour atteindre d’autres profondeurs de son intériorité.
Dans les instances onusiennes et autres de même acabit, il est souvent décrété qu’Israël et les juifs sont une menace pour l’ordonnancement des nations et des peuples. Au fil de l’Histoire, les nations se sont déployées sur le principe de la confrontation ou de revendications immorales, se rapportant aux ambitions cupides d’hommes déterminés et aux nécessités économico-politiques, en occultant toute une référence au Créateur. Il en est exclu of course. Si cela n’était pas, leurs dirigeants, passés ou actuels, devraient êtres comme amoureux et admiratifs des signes de Dieu dans l’agencement et la conduite du monde. Au lieu du désarroi-panique inavoué qui s’empare d’eux, ils parviendraient, avec son aide, à restaurer les désordres financiers, les désastres écologiques, etc. Bref, ils géreraient au mieux les lois des échanges, de la nature aux abois et de la complexité du Réel social.
Il s’avère que paré d’un nouveau lexique, le marcionisme sectaire est de retour en Occident. Jadis, par antijudaïsme concurrentiel, cette hérésie des 1ers siècles tenta de séparer l’Ancien et le Nouveau Testament comme étant l’expression de deux Dieux distincts :
Jésus, amour universel et Jéhovah, Dieu vengeur, tout en occultant l’œuvre maléfique du Serpent (le Père du mensonge) et notre libre arbitre, inclinant vers le bien ou le mal, selon.
Depuis le XXème siècle, la source historique de l’antijudaïsme chrétien, ayant relooké le marcionisme, réapparaît, plus pernicieuse que jamais. Par exemple, l’impératif dialogue avec l’Islam géopolitique du XXIème siècle l’imposerait. Cette hérésie méconnue est en phase avec l’insidieux dialogue des cultures. Prétextes sournois à d’hypothétiques accords européens avec l’Orient musulman pétrolifère. D’où l’empressement et l’orchestration des médias contre un Israël oppresseur, guerrier dominateur et sûr de lui, qui écraserait tous ceux qu’il trouve sur son passage ; ou encore la folie calculée d’un Ahmadinejad se permettant de clamer en toute impunité de rayer Israël de la carte. Cette arrogance n’invite-t-elle pas à se demander jusqu’à quel point ce roitelet persan serait habité du même esprit hitlérien avant qu’il ne déchaînât l’enfer sur le monde ?
Au fur et à mesure de l’ascension d’Hitler au pouvoir, l'antisémitisme nazi connut une radicalisation progressive et inéluctable. Les premières mesures discriminatoires contre les Juifs sont adoptées dès le printemps 1933 ; deux ans plus tard elles sont étendues par les lois de Nuremberg, effaçant ainsi tous les acquis d'un siècle d'émancipation des juifs européens. Elles se transforment en une véritable persécution après la vague de pogromes déclenchée en 1938, pendant la tragique nuit de cristal qui recouvrit l’Europe d’un manteau de ténèbres. La 2ème guerre mondiale s’illustra pour l’éternité de l’horreur absolue de la shoah. L’historien Raoul Hilberg déclara un jour : Les chrétiens du second siècle dirent aux Juifs : Vous ne pouvez pas vivre parmi nous en tant que Juifs. En prenant le pouvoir politique, les autorités séculières leur dirent : Vous ne pouvez pas vivre parmi nous. Au XXème siècle, les Nazis ont décrété: Vous ne pouvez pas vivre.
Le 10 juillet 1940, le Parlement français votait les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. De son propre chef, ce dernier mit en place un dispositif sur le statut des juifs qui constituera la grande forfaiture de l'histoire de France. Pierre Laval, chef du gouvernement d’une France tétanisée, proposa lui-même de livrer aux SS les enfants de moins de seize ans, ainsi que tous les juifs se trouvant en zone libre. Des déportations massives commencèrent par la rafle du Vélodrome d'Hiver à mi-juillet 1942. Treize mille juifs de la région parisienne, dont quatre mille enfants, seront regroupés dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers, avant d'être déportés à Auschwitz, c’est-à-dire dans l’enfer de l’inhumanité. Il en fut de même à travers toute une Europe christianisée depuis 19 siècles ! Ce qui m’amène à la réflexion suivante : Ne sont-ce pas tout autant les collaborateurs des bourreaux du plus grand massacre des innocents de tous les temps qui, par antisémitisme révélé, franchirent d’eux même la porte de l’enfer ? Un enfer autrement moins poétique que celui de Dante Alighièrie, mais celui qui tombera de la justice du Dieu d’Israël.
Indépendamment des courageux résistants aux envahisseurs nazis, la seule lueur d’humanité dans ce torrent de lâcheté munichoise et pétainiste fut le rôle joué par des milliers de français qui, au péril de leur sécurité et souvent de leur vie, sauvèrent des milliers de victimes juives vouées à l’holocauste. Ces héros de l’ombre n’eurent droit qu’à la reconnaissance officielle de l’Institut de Yad Vashem créé en 1953 en Israël qui leur décerna le titre de Justes des nations.
Combien sont les résistants et les Justes de nos jours ?
II. Ismaël ou la haine d'Israël. partie 2
Un serpent et son venin, le doute métaphysique et l'antisémitisme, s'est lové dans le cœur du genre humain. Il ne peut être annihilé que par l'antidote d'une Parole de Dieu et l'amour de Sion. Cette réflexion nécessite de revenir à la source du hiatus primordial avec : Dieu le Créateur, Adam et Eve, premier couple dont l'esprit fut ouvert par son souffle (Dieu est Esprit) et le Serpent, distillant le doute : Dieu a-t-il dit ? (La Promesse) Interdit d'interdire ! (Mai 68...)
Depuis la fin des années 1930, l'antisémitisme arabe est devenu la plus dangereuse forme de haine des Juifs. Cela est dû à la coopération qui existe entre arabes antisémites et leurs homologues occidentaux. La propagande arabe anti-juive comprend trois composantes majeures : Les opinions anti-juives dérivées des sources islamiques traditionnelles avec ses stéréotypes antisémites, associées aux accusations et à l'imagerie d'origine européo-chrétienne. Une attitude négationniste générale associée à la formule : sionisme égale nazisme (d'origine occidentale), ajoutée aux invectives hebdomadairement adressées aux Juifs dans les sermons de chaque vendredi (depuis 14 siècles) les qualifiant de singes et de porcs, de même que dans les médias et les politiques.
Cette référence animalière se base sur des versets coraniques selon laquelle des Juifs auraient été transformés en singes et en porcs par Dieu pour les punir d'avoir enfreint le shabbat (?). Faire allusion de façon récurrente aux Juifs comme étant des animaux méprisables (le porc est impur) pour les déshumaniser, justifierait leur élimination. Le cheikh saoudien Abd El-Rahman Al-Sudayyis, imam et prédicateur à la mosquée Al-Haram, de la Kaaba Mecquoise et 1er lieu saint du monde musulman, déclara dans un sermon : «Lisez l'histoire et vous comprendrez que les Juifs d'hier sont les ancêtres malfaisants des Juifs d'aujourd'hui, une descendance malfaisante composée d'infidèles qui déforment les paroles (de Dieu), d'adorateurs du veau, d'assassins des prophètes, de négateurs des prophéties… Le rebut de l'espèce humaine, qu'Allah a maudit et dont il a fait des singes et des porcs... Ainsi sont les Juifs, un continuum d'escroqueries, d'entêtement, de permissivité, de mal et de corruption…» (Dossier spécial N° 11 de MEMRI (2002), d'Aluma Solnick).
Au fil des siècles, cette image simiesque et porcine a profondément pénétré la conscience collective du monde musulman. Salim Azzouz, chroniqueur pour le quotidien égyptien d'opposition Al-Azzouz, affilié au parti libéral religieux, commenta le retrait israélien du Liban en mai 2000 : «Ils se sont enfuis avec seulement la peau sur le dos, comme des porcs. Et pourquoi dire «comme», quand ce sont effectivement des porcs et des singes ?». L'antisémitisme arabe a adopté tous les mythes antisémites européens, anciens ou modernes, dont l'accusation de crime rituel, en disant que les Juifs incorporaient du sang humain à leurs gâteaux traditionnels ; de même que l'accusation selon laquelle les Juifs auraient tué Jésus (vieille antienne de l'Eglise Catholique romaine).
Depuis 1927, année de la traduction du Protocole des Sages de Sion en arabe, cet ouvrage sert de référence au discours antisémite pour appuyer l'hypothèse d'un complot juif qui contrôlerait l'économie, les médias, corromprait les mœurs et attiserait les conflits dans le monde. Quand ce Protocole est mentionné dans les médias arabes, il n'est jamais remis en question, bien que de nombreux écrivains arabes soient conscients du fait qu'il s'agit d'un faux. Le journaliste libanais Ghassan Tueni écrivit : «Si nous ne savions pas que le Protocole des Sages de Sion avait été fabriqué par les services de renseignement russes au 19ème siècle (…), nous dirions que les événements actuels correspondent très exactement au projet juif mondial, vu la grande similitude qui existe entre [les événements actuels] et ce qui est attribué, à tort, [aux Juifs]. [Je fais allusion] au complot visant à contrôler le monde et à en piller les richesses, aux actions [des Juifs] partout dans le monde et au statut financier, politique et militaire [des Juifs à travers le monde]. Cela s'ajoute à leurs efforts pour détruire tout ce que les autres considèrent comme sacré». (Al-Ayyam, 28 mars 2000). Dans leurs rapports avec le monde arabo-musulman, les occidentaux croyants ou incroyants devraient toujours avoir à l'esprit que l'Islam englobe dans une même entité, religion, politique et expansion territoriale et ils devraient se sevrer du martellement mensonger de «religion de tolérance et de paix».
La propagande arabe anti-juive qualifie les Juifs de meurtriers du Christ en se basant sur le Coran. La sourate 4 :156-157 déclare que ce dernier ne serait pas mort sur la croix selon une croyance chrétienne blasphématoire. Les conséquences de cet enseignement aberrant font qu'actuellement encore, 80% des persécutions religieuses dans le monde frappent les chrétiens, signale le journaliste Michel Garroté. De nos jours, un grand nombre de chrétiens ne peuvent pas pratiquer leur religion. Selon un rapport de l'Aide à l'Eglise en Détresse faisant allusion à l'islam et aux pays mahométans : de nombreuses violences meurtrières sont faites contre les Chrétiens du Pakistan, d'Égypte et du Nigeria notamment. Par contre, une seule religion y est partout préconisée : l'Islam, de gré ou de force. Ces faits réaffirment les rapports indiquant que de 75% à 85% des persécutions religieuses dans le monde visent des chrétiens (organisme pontifical Aide à l'Eglise qui souffre).
Une tactique séculaire des antisémites musulmans consiste à procéder à une inversion des écrits et des faits ou à les amalgamer pour les annihiler. Par exemple, sur le plan politique, les écrits antisionistes arabes s'évertuent à assimiler sionisme et nazisme en alléguant des racines communes : supériorité de la race aryenne (Peuple élu), expansion militaire territoriale (Europe - Palestine). Cet empoisonnement de la réalité invite à diaboliser les Juifs où qu'ils se trouvent, individuellement et collectivement. Ayant pénétré les esprits mahométans, l'antisémitisme arabe créé une spécificité religieuse dans laquelle les Juifs ne sont pas considérés comme tout à fait humains. Dès lors, n'étant pas naturellement des animaux, ni des faunes mythologiques, seraient-ils des Aliens extra-terrestres ?
Au cours de la seconde guerre mondiale, Amin al-Husseini, mufti de Jérusalem, soutenu par d'autres dirigeants musulmans, collabora activement avec les nazis. Il se rendit à Berlin pour offrir ses services à la machine de propagande du régime et préparer avec elle une force militaire musulmane destinée à participer à la solution finale des juifs prévue par les nazis. Considéré comme le chef des arabes de Palestine, al-Husseini les incita à s'engager du côté de l'Axe nazi. En novembre 1941, il intervint dans la création (par Himmler, février 1943) de la division de Waffen-SS Handschar, composée de musulmans bosniaques. En janvier 1944, al-Husseini réaffirma que «la juiverie mondiale» était le principal ennemi de l'islam et célébra les convergences de vues et les intérêts communs entre les musulmans et les nazis : «Le Reich mène le combat contre les mêmes ennemis… L'Allemagne national-socialiste lutte contre la juiverie mondiale et, comme dit le Coran : “Tu apprendras que les Juifs sont les pires ennemis des musulmans.” Les principes de l'islam et ceux du nazisme présentent de remarquables ressemblances… la valeur du combat, la fraternité d'armes, la prééminence du rôle du chef, dans l'idéal de l'ordre. Voilà ce qui rapproche étroitement nos visions du monde et facilite la coopération. Je suis heureux de voir, dans cette division [de Waffen-SS musulmans], l'expression visible et la mise en pratique de nos deux visions du monde ». Dans une autre émission de la radio nazie, il incita les Arabes au meurtre des Juifs au nom d'Allah : «Arabes, levez-vous comme des hommes et combattez pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs partout où vous les trouvez. Cela plaît à Dieu, à l'histoire et à la religion. Cela sauve votre honneur. Dieu est avec vous».
Bien que lexique et contexte diffèrent, cette convergence islamo-nazie se perpétue. Le roi Fahd d'Arabie saoudite publia en 1985 dans Al-Musawwar : «Depuis les temps anciens, Israël a des intentions malveillantes. Son objectif est la destruction de toutes les autres religions. L'histoire a démontré que ce sont les Juifs qui ont déclenché les croisades à l'époque de Saladin, afin que la guerre affaiblisse à la fois les musulmans et les chrétiens. Ils considèrent les autres religions comme inférieures et les autres peuples comme d'un niveau moindre. Quant au sujet de la vengeance, il y a un jour de l'année où ils mélangent le sang de non-Juifs à leur pain et le consomment. Il y a deux ans, alors que je me trouvais en visite à Paris, la police a découvert cinq enfants assassinés. Leur sang avait été extrait et il s'est avéré que certains Juifs les avaient tués afin de prendre leur sang et de le mélanger au pain qu'ils mangeaient ce jour-là. Cela démontre l'étendue de leur haine et de leur animosité envers des peuples non juifs. De même, le Dr Abd el-Halim Mahmoud, recteur de l'université Al-Azhar (son livre «Guerre sainte et victoire») : «Les Juifs ont mis au point un programme pour la destruction de l'humanité en corrompant la religion et la morale. Ils ont déjà entamé l'application du programme grâce à leur argent, leur contrôle des médias publics et leur propagande. Ils ont falsifié le savoir, violé les normes de la vérité littéraire et entrepris sans scrupules de démolir et d'anéantir l'humanité». Autre déclaration de marque, celle de Sa Majesté le Roi Abdul Aziz Ibn Saoud d'Arabie Saoudite : «Dieu a maudit les juifs, par conséquent, ils ne méritent pas un pays. Notre haine pour les juifs date de la condamnation de Dieu pour leur persécution et le rejet d'Isa (Jésus Christ), et leur rejet ultérieur plus tard, de son Prophète choisi (Mahomet).
Les attentats du World Trade Center et du Pentagone, perpétrés sur le sol américain, n'étaient pas seulement une menace contre les Etats-Unis, ils annonçaient le début de la mondialisation du terrorisme islamique. Les attentats à Karachi, au Yémen, à Djerba, Bali, Moscou, Mombasa, Islamabad, Casablanca, Jakarta, Istanbul, Madrid, Londres, Bombay ont dramatiquement confirmés que le terrorisme islamique menace ouvertement le monde libre, ainsi que les pays musulmans qui auraient des velléités de s'opposer à ces fondamentalistes. Or, malgré toutes les potentialités négatives, paradoxales, voire maléfiques de l'Islam actuel dans ses dérives meurtrières, je ne veux pas occulter les lueurs d'espoir qu'évoquent certains versets coraniques susceptibles de parler aux cœurs des musulmans de bons sens et de raison. Ces versets évoquent le retour d'Israël sur sa terre : «Et au peuple de ceux qui avaient été abaissés, (les enfants d'Israël sortant d'Égypte), nous donnâmes en héritage les contrées orientales et occidentales de la terre que nous avions bénies. Sourate VII, v. 133. Leurs commentateurs précisent qu'il s'agit de l'Est et de l'Ouest du Jourdain. Dans une autre sourate, Moïse s'adresse aux enfants d'Israël et leur dit : Ô, mon peuple, entrez dans la Terre sainte que Dieu vous avait destinée... (Sourate V, v.24). Par ailleurs, la tradition juive enseigne que la réconciliation entre l'Islam et le Judaïsme aura lieu. La Bible hébraïque nous rappelle que les deux fils d'Abraham, Isaac et Ismaël, allèrent ensemble se recueillir sur la tombe de leur père : Abraham expira et mourut, dans une heureuse vieillesse, âgé et rassasié ; et il rejoignit ses pères. Il fut inhumé par Isaac et Ismaël, ses fils, dans le caveau de Makpêlah… (1)
Selon cette tradition, on apprend que la garde de la terre d'Israël, confiée pour un temps à Ismaël, lui sera rendue (en 1948). Ce fait s'est accompli, certes à contre cœur des pays arabes. Le Coran confirme la notion du retour d'Israël sur sa terre : «Nous dîmes ensuite aux enfants d'Israël : habitez cette terre et lorsque le terme de la vie future sera arrivé, nous vous réunirons tous ensemble»… La paix véritable ne pourra éclore avec les musulmans que lorsqu'Israël sera reconnu par eux, comme étant le peuple dont le Coran lui-même leur dit qu'il est celui de l'Alliance : «Ô fils d'Israël, rappelez-vous le bienfait dont je vous ai comblé, tenez fidèlement le pacte [envers] moi, je tiendrai fidèlement mon pacte [envers] vous... (Sourate II, verset 38). A l'heure actuelle, pour que les musulmans éclairés veuillent reconnaitre les juifs comme étant les fils légitimes d'Israël, ils placent la barre très haut : à la hauteur des valeurs morales que le monde entier attend d'eux (1).
Le 21 avril dernier, j'écrivis Le sacre de l'obscur à propos de Durban II à Genève. La Suisse gouvernementale (et non populaire comme le démontra son vote sur les Minarets) se chargea d'accueillir ce colloque anti-israélien, considéré comme insensé. J'y rappelais la conférence de 1938 à Genève habitée par l'esprit munichois. Il était alors inconvenant de froisser Hitler (comme de nos jours, de froisser l'Islam). Très différente fut la Conférence d'Evian convoquée par le Président Roosevelt, rappelant que les américains avaient libéré l'Europe de la tyrannie des Nazis… Cette mise en lumière historique n'aurait-elle pas dû inciter le nouveau Président Hussein Obama à saisir l'opportunité de Durban II pour se démarquer des pays arabes qui osaient préconiser la destruction des juifs et d'Israël ? Mais alors, Obama pouvait craindre (à juste raison) de se trouver en délicatesse à leur endroit… En effet, ne serait-il pas considéré pour nombre de mollahs sourcilleux ou radicaux, comme un apostat de l'islam dû à sa jeunesse musulmane ? Aurait-il prit le risque d'encourir la peine de mort par le décret d'une fatwah chariatique ? Serait-ce cette appréhension inavouée qui l'aurait enjoint de s'incliner peu après devant le Monarque d'Arabie Saoudite, lui montrant ainsi son allégeance non protocolaire. Un geste suspect pour un homme se disant chrétien, religion interdite en Arabie… Cette réflexion amène aux interrogations suivantes : L'enchanteur charismatique Hussein Obama penchera-t-il en faveur des démocraties occidentales si elles étaient agressées en Grand Jihad ? Se lavera-t-il les mains si demain Mahmoud Hitlerinejad lançait sa bombe atomique sur Israël ?
Décidément, l'homme le plus puissant du monde occidental demande à être mieux connu dans son intériorité. Comme son nom l'indique, Hussein Obama hérita par son père Africain, l'éducation et le tempérament de la foi musulmane ; et par sa mère, chrétienne blanche, l'intelligence occidentale et technicienne. Cette mixité, très tendance dans la génération plus ou moins déculturée, intoxiquée de mondialisme, de new âge et de relativisme tout azimut, devient quelque peu ambigu sur le plan politico-religieux. Cette réflexion m'amène à remarquer que le Président Hussein Obama incarne étrangement dans sa double nature, Ismaël (l'islam) et Edom (la civilisation judéo-chrétienne occidentale)… Certes, l'aspect positif de sa dispendieuse et tonitruante élection marqua la fin de la malédiction de Ham (postérité des populations noires africaines et de Canaan) en regard de Sem (peuple spirituel à peau mate) et de Japhet (peuple blanc et intellectuel, les trois fils de Noé. Désormais, les peuples noirs ne seront plus jamais esclaves, ni assujettis aux peaux mates et blanches. Par l'élection providentielle d'Obama, ce fléau historique fut aboli par un Noir, s'emparant de la tête d'un pays qui fut longtemps raciste. Quel formidable espoir, pour l'Afrique notamment !
Néanmoins, la double nature du leader de la 1ère puissance du monde occidental recèle en sa personne la potentialité Chrétienne de s'associer avec l'Islam (unissant ainsi la détermination d'Ismaël et l'intelligence technologique d'Edom) pour s'emparer de l'Autorité mondiale et combattre Israël, témoin gênant de Dieu, qui se mettrait illico en travers de ce projet ! Sous cet angle métaphysique, plusieurs gestes et discours pro-musulman d'Obama pourraient s'expliquer. Bien que le prophète Ezéchiel décrive cette guerre à venir de Gog et Magog comme inéluctable (Chap. 38), j'ai conscience d'écrire là un scénario de politique-fiction. Pour autant (dans cette éventualité scénaristique), parvenues devant les Portes de Jérusalem, les armées d'Ismaël associées à celles d'Edom (occident chrétien), pour un motif de discorde, ou de prééminence, les feront se combattre l'une contre l'autre pour s'autodétruire (selon la Bible).
Que se passe-t-il dans l'infra-monde musulman actuel ? Quel est le mode opératoire privilégié d'un extrémiste ? Quels sont les effets de sa propension à la paranoïa suicidaire ? Quand bien même ses congénères s'entretueraient sous ses yeux, il considèrerait cela comme normal, résiduel. Soumis à l'omerta orientale, ancestrale, tacite et coutumière, il en est toujours de même, se dirait-il. Aussi, les massacres entre musulmans irakiens, palestiniens, afghans, somaliens, soudanais, libanais, yéménites ou algériens font partie inhérente de la doctrine islamique. Ils ne troublent guère sa conscience altérée (mektoub), même si, par affrontements fratricides, 90% des victimes se produisent au sein de l'Oumma, au nom d'un Dieu commun. Pourquoi cette haine religieuse, séculaire, fratricide ? L'antisémitisme qui la sous-tend peut atteindre des sommets d'irrationalité.
Cette animosité foncière s'apparente à un délire paranoïaque mystico-religieux, avec perte de conscience de la réalité élémentaire. L'individu qui atteint ce stade d'ivresse à la conviction d'être persécuté par le monde des infidèles. Il réorganise dès lors sa propre réalité fantasmatique. Persuadé d'être le centre d'attention de tous, de façon négative ou menaçante, ce proto-kamikaze évolue dans une divagation permanente. Son délire se focalise sur Israël, devenu le seul problème de sa vie mentale, étayé par des versets coraniques, les prêches des imams, mollahs, de ses leaders politiques et des speakers de médias arabes. L'extrémiste entre en sidération : la culpabilité inhérente d'Israël ; la corruption ou la stérilité économique du monde arabe ; la pourriture d'un Occident mercantile, luxurieux et mécréant, nécessitant une implacable Charia pour le châtier.
Le coran représente un élément essentiel de l'anthropologie mystique du musulman. Son livre Saint et son Prophète l'exhortent à l'imitation. Pour s'en identifier, il aspire à devenir une photocopie scripturaire, un clone du prophète-guerrier. Comme quiconque, tout mahométan sincère peut se laisser envahir par l'envie, le ressentiment, la frustration, la jalousie et la haine de l'autre, de celui qui est différent, qui lui paraît plus libre et autonome. Ces sentiments peuvent l'exalter jusqu'à atteindre un pic de non-retour. Ils le déterminent à s'emparer de l'objet de sa convoitise (ou de sa haine), à désirer plus que tout le statut de guerrier et martyr. Ce fidèle d'entre les fidèles se voue alors au culte de la mort. La violence qu'il refoule dans son intériorité menace d'exploser tôt ou tard (ou risque d'imploser en lui). Entraîné dans un flot d'incantations sonores, son exaltation peut le submerger jusqu'au sacrificiel. Jusqu'à devenir Shahid. Par capillarité émotionnelle, ce jaillissement de violence peut se répandre comme une pandémie d'hystérie sanguinaire.
Le péril majeur du proche avenir occidental est représenté par un islam extrémiste. Nul ne l'ignore plus, si ce ne sont les autruches ou les idiots utiles. Se pose alors la question qui dérange : Peut-on encore compter sur un sursaut venant des autorités et des biens pensants de notre France aveuglée, aveulie dans sa conscience historique ? Des autorités (avec d'inavouables peurs au ventre) qui tolèrent une colonisation feutrée se déroulant aux yeux de tous ; qui déstructurent l'identité ancestrale de la nation ; qui atermoient sans fin, mensonges sur mensonges, tout en nous berçant de sornettes et de futilités. Des autorités qui observent sans broncher les effets de la détermination mahométane (qu'ils crurent tenir en bride) dans nos rues, nos quartiers, nos banlieues, nos villes, nos régions, le Parlement, le Sénat et jusqu'au cœur élyséen. Aucun d'eux n'espère plus, d'où leur viendra le secours ? (et sûrement plus des américains).
© François Célier pour LibertyVox
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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