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L'imitation de Jesus Christ

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Message par Francesco Mer 20 Oct 2010 - 1:04

Rappel du premier message :

http://ijc.reseau.org/ijc.pdf

1. Qu'il faut imiter Jésus-Christ, et mépriser toutes les vanités du
monde
1. Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, dit le Seigneur. Ce sont les
paroles de Jésus-Christ, par lesquelles il nous exhorte à imiter sa conduite et sa vie,
si nous voulons être vraiment éclairés et délivrés de tout aveuglement du coeur.
Que notre principale étude soit donc de méditer la vie de Jésus-Christ.
2. La doctrine de Jésus-Christ surpasse toute doctrine des Saints: et qui posséderait
son esprit y trouverait la manne cachée.
Mais il arrive que plusieurs, à force d'entendre l'Evangile, n'en sont que peu touchés,
parce qu'ils n'ont point l'esprit de Jésus-Christ.
Voulez-vous comprendre parfaitement et goûter les paroles de Jésus-Christ ?
Appliquez-vous à conformer toute votre vie à la sienne.
3. Que vous sert de raisonner profondément sur la Trinité, si vous n'êtes pas humble, et
que par-là vous déplaisez à la Trinité ?
Certes, les discours sublimes ne font pas l'homme juste et saint, mais une vie pure
rend cher à Dieu.
J'aime mieux sentir la componction que d'en savoir la définition.
Quand vous sauriez toute la Bible par coeur et toutes les sentences des philosophes,
que vous servirait tout cela sans la grâce et la charité ?
Vanité des vanités, tout n'est que vanité, hors aimer Dieu et le servir lui seul.
La souveraine richesse est de tendre au royaume du ciel par le mépris du monde.
4. Vanité donc, d'amasser des richesses périssables et d'espérer en elles.
Vanité, d'aspirer aux honneurs et de s'élever à ce qu'il y a de plus haut.
Vanité, de suivre les désirs de la chair et de rechercher ce dont il faudra bientôt être
rigoureusement puni.
Vanité, de souhaiter une longue vie et de ne pas se soucier de bien vivre.
Vanité, de ne penser qu'à la vie présente et de ne pas prévoir ce qui la suivra.
Vanité, de s'attacher à ce qui passe si vite et de ne pas se hâter vers la joie qui ne finit
point.
5. Rappelez-vous souvent cette parole du Sage: L'oeil n'est pas rassasié de ce qu'il voit,
ni l'oreille remplie de ce qu'elle entend.
Appliquez-vous donc à détacher votre coeur de l'amour des choses visibles, pour le
porter tout entier vers les invisibles, car ceux qui suivent l'attrait de leurs sens
souillent leur âme et perdent la grâce de Dieu.
http://ijc.reseau.org/
Page


Dernière édition par Francesco le Ven 7 Jan 2011 - 1:43, édité 1 fois


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Mer 7 Sep 2011 - 20:58

11. Que le Corps de Jésus-Christ et l'Ecriture sainte sont très nécessaires à l'âme fidèle
Voix du disciple
Seigneur Jésus, quelles délices inondent l'âme fidèle admise à votre Table, où on ne lui présente d'autre aliment que vous-même, son unique bien-aimé, le plus cher de tous ses désirs !
Oh ! qu'il me serait doux de répandre en votre présence des pleurs d'amour et d'arroser vos pieds de mes larmes comme Madeleine !
Mais où est cette tendre piété et cette abondante effusion de larmes saintes ?
Certes, en votre présence et celle des saints anges, tout mon coeur devrait s'embraser et se fondre de joie.
Car vous m'êtes véritablement présent dans votre Sacrement, quoique caché sous des apparences étrangères.
Mes yeux ne pourraient supporter l'éclat de votre divine lumière, et le monde entier s'évanouirait devant la splendeur de votre gloire.
C'est donc pour ménager ma faiblesse que vous vous cachez sous les voiles du Sacrement.
Je possède réellement et j'adore Celui que les anges adorent dans le ciel; mais je ne le vois encore que par la foi, tandis qu'ils le voient tel qu'il est et sans voile.
Il faut que je me contente de ce flambeau de la vraie foi et que je marche à sa lumière jusqu'à ce que luise l'aurore du jour éternel et que les ombres des figures déclinent.
Mais quand ce qui est parfait sera venu, l'usage des Sacrements cessera, parce que les bienheureux, dans la gloire céleste, n'ont plus besoin de secours.
Ils se réjouissent sans fin dans la présence de Dieu et contemplent la gloire face à face; pénétrés de sa lumière et comme plongés dans l'abîme de sa divinité, ils goûtent le verbe de Dieu fait chair, tel qu'il était au commencement et tel qu'il sera durant toute l'éternité.
Qu'au souvenir de ces merveilles, tout me soit un pesant ennui, même les consolations spirituelles; car tandis que je ne verrai point le Seigneur mon Dieu dans l'éclat de sa gloire, tout ce que je vois, tout ce que j'entends en ce monde ne m'est rien.
Vous m'êtes témoin, Seigneur, que je ne trouve nulle part de consolation, de repos en nulle créature; je ne puis en trouver qu'en vous seul, mon Dieu, que je désire contempler éternellement.
Mais cela ne peut être tant que je vivrai dans ce corps mortel.
Il faut donc que je me prépare à une grande patience et que je soumette à votre volonté tous mes désirs.
Car vos saints, Seigneur, qui, ravis d'allégresse, règnent maintenant avec vous dans le ciel, ont aussi, pendant qu'ils vivaient, attendu avec une grande foi et une grande patience l'avènement de votre gloire.
Je crois ce qu'ils ont cru; ce qu'ils ont espéré, je l'espère; j'ai la confiance de parvenir, aidé de votre grâce, là où ils sont parvenus.
Jusque-là je marcherai dans la foi, fortifié par leurs exemples.
J'aurai aussi les livres saints pour me consoler et m'instruire, et par-dessus tout, votre sacré Corps pour remède et pour refuge.
Car je sens que deux choses me sont ici-bas souverainement nécessaires, et que sans elles je ne pourrais porter le poids de cette misérable vie.
Enfermé dans la prison de mon corps, j'ai besoin d'aliments et de lumière.
C'est pourquoi vous avez donné à ce pauvre infirme votre chair sacrée pour être la nourriture de son âme et de son corps, et votre parole pour luire comme une lampe devant ses pas.
Je ne pourrais vivre sans ces deux choses, car la parole de Dieu est la lumière de l'âme et votre Sacrement le pain de la vie.
On peut encore les regarder comme deux tables placées dans les trésors de l'Eglise.
L'une est la table de l'autel sacré, sur lequel repose un pain sanctifié, c'est-à-dire le Corps précieux de Jésus-Christ.
L'autre est la table de la loi divine qui contient la doctrine sainte, qui enseigne la vraie foi, qui soulève le voile du sanctuaire et nous conduit avec sûreté jusque dans le Saint des saints.
Je vous rends grâces, Seigneur Jésus, lumière de l'éternelle lumière, de nous avoir donné par le ministère des prophètes, des apôtres et des autres docteurs, cette table de la doctrine sainte.
Je vous rends grâces, ô Créateur et Rédempteur des hommes, de ce qu'afin de manifester votre amour au monde, vous avez préparé un grand festin où vous nous offrez pour nourriture non l'agneau figuratif, mais votre très saint Corps et votre Sang.
Dans ce sacré banquet, que partagent avec nous les anges, mais dont ils goûtent plus vivement la douceur, vous comblez de joie tous les fidèles et vous les enivrez du calice du salut qui contient tous les délices du ciel.
Oh ! qu'elles sont grandes, qu'elles sont glorieuses les fonctions des prêtres, à qui il a été donné de consacrer le Dieu de majesté par des paroles saintes, de le bénir de leurs lèvres, de le tenir entre leurs mains, de le recevoir dans leur bouche et de le distribuer aux autres hommes !
Oh ! qu'elles doivent être innocentes les mains du prêtre, que sa bouche doit être pure, son corps saint, et son âme exempte des plus légères taches, pour recevoir si souvent l'auteur de la pureté !
Il ne doit sortir rien que de saint, rien que d'honnête, rien que d'utile, de la bouche du prêtre qui participe si fréquemment au Sacrement de Jésus-Christ.
Qu'ils soient simples et chastes les yeux qui contemplent habituellement le Corps de Jésus-Christ.
Qu'elles soient pures et élevées au ciel les mains qui touchent sans cesse le Créateur du ciel et de la terre.
C'est aux prêtres surtout qu'il est dit dans la Loi: Soyez saints, parce que je suis saint, moi le Seigneur votre Dieu.
Que votre grâce nous aide, ô Dieu tout-puissant ! nous qui avons été revêtus du sacerdoce, afin que nous puissions vous servir dignement, avec une vraie piété et une conscience pure.
Et si nous ne pouvons vivre dans une innocence aussi parfaite que nous le devrions, accordez-nous du moins de pleurer sincèrement nos fautes et de former en esprit d'humilité la ferme résolution de vous servir désormais avec plus de ferveur.


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Mer 7 Sep 2011 - 21:00

Que ce texte est beau.Ne trouvez vous pas?


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Message par Francesco Lun 12 Sep 2011 - 20:25

[quote]

12. Qu'on doit se préparer avec un grand soin à la sainte Communion


Voix du Bien-Aimé



  1. Je suis l'ami de la pureté et c'est de moi que vient toute sainteté.
    Je cherche un coeur pur, et là est le lieu de mon repos.
    Préparez-moi un grand cénacle et je célébrerai chez vous la Pâque avec mes disciples.
    Si vous voulez que je vienne à vous et que je demeure en vous, purifiez-vous du vieux levain et nettoyez la maison de votre coeur. Bannissez-en les pensées du siècle et le tumulte des vices.
    Comme le passereau qui gémit sous un toit solitaire, rappelez-vous vos péchés dans l'amertume de votre âme.
    Car un ami prépare toujours à son ami le lieu le meilleur et le plus beau; et c'est ainsi qu'il lui fait connaître avec quelle affection il le reçoit.
  2. Sachez cependant que vous ne pouvez, quels que soient vos propres efforts, vous préparer dignement, quand vous y emploieriez une année entière sans vous occuper d'autre chose.
    Mais c'est par ma grâce et ma seule bonté qu'il vous est permis d'approcher de ma table, comme un mendiant invité au festin du riche, et qui n'a, pour reconnaître ce bienfait, que d'humbles actions de grâces.
    Faites ce qui est en vous, et faites-le avec un grand soin. Recevez, non pour suivre la coutume ou pour remplir un devoir rigoureux, mais avec crainte, avec respect, avec amour, le corps du Seigneur bien-aimé, de votre Dieu, qui daigne venir à vous.
    C'est moi qui vous appelle, qui vous commande de venir; je suppléerai à ce qui vous manque; venez, et recevez-moi.
  3. Lorsque je vous accorde le don de la ferveur, remerciez-en votre Dieu; car ce n'est pas que vous en soyez digne, mais parce que j'ai eu pitié de vous.
    Si vous vous sentez, au contraire, aride, priez avec instance, gémissez et ne cessez point de frapper à la porte, jusqu'à ce que vous obteniez quelque miette de ma table, ou une goutte des eaux salutaires de la grâce.
    Vous avez besoin de moi et je n'ai pas besoin de vous. Vous ne venez pas à moi pour me sanctifier, mais c'est moi qui viens à vous pour vous rendre meilleur et plus saint.
    Vous venez pour que je vous sanctifie et pour vous unir à moi, pour recevoir une grâce nouvelle et vous enflammer d'une nouvelle ardeur d'avancer dans la vertu.
    Ne négligez point cette grâce; mais préparez votre coeur avec un soin extrême et recevez-y votre bien-aimé.
  4. Mais il ne faut pas seulement vous exciter à la ferveur avant la communion, il faut encore travailler à vous y conserver après; et la vigilance qui la doit suivre n'est pas moins nécessaire que la préparation qui la précède; car cette vigilance est elle-même la meilleure préparation pour obtenir une grâce plus grande.
    Rien au contraire n'écarte davantage des dispositions où l'on doit être pour communier que de se trop répandre au-dehors en sortant de la Table sainte.
    Parlez peu, retirez-vous en un lieu secret et jouissez de votre Dieu.
    Car vous possédez Celui que le monde entier ne peut vous ravir.
    Je suis Celui à qui vous vous devez donner sans réserve; de sorte que, dégagé de toute inquiétude, vous ne viviez plus en vous, mais en moi.

[/
quote]


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Message par Francesco Dim 18 Sep 2011 - 20:11


13. Que le fidèle doit désirer de tout son coeur de s'unir à Jésus-Christ dans la Communion


Voix du disciple



  1. Qui me donnera, Seigneur, de vous trouver seul et de vous ouvrir tout mon coeur, et de jouir de vous comme mon âme le désire; de sorte que je ne sois plus pour personne un objet de mépris, et qu'étranger à toute créature, vous me parliez seul, et moi à vous, comme un ami parle à son ami et s'assied avec lui à la même table ?
    Ce que je demande, ce que je désire, c'est d'être uni tout entier à vous, que mon coeur se détache de toutes les choses créées et que, par la sainte communion et la fréquente célébration des divins mystères, j'apprenne à goûter les choses du ciel et de l'éternité.
    Ah ! Seigneur mon Dieu, quand, m'oubliant tout à fait moi-même, serai-je parfaitement uni à vous et absorbé en vous ?
    Que je sois en vous, et vous en moi; et que cette union soit inaltérable !
  2. Vous êtes vraiment mon bien-aimé, choisi entre mille, en qui mon âme se complaît et veut demeurer à jamais.
    Vous êtes le Roi pacifique; en vous est la paix souveraine et le vrai repos; hors de vous il n'y a que travail, douleurs, misère infinie.
    Vous êtes vraiment un Dieu caché. Vous vous éloignez des impies; mais vous aimez à converser avec les humbles et les simples.
    "Oh ! que votre tendresse est touchante, Seigneur; vous qui, pour montrer à vos enfants tout votre amour, daignez les rassasier d'un pain délicieux qui descend du ciel !"
    Certes, nul autre peuple, quelque grand qu'il soit, n'a des dieux qui s'approchent de lui, comme vous, ô mon Dieu ! Vous vous rendez présent à tous vos fidèles, vous donnant vous-même à eux chaque jour pour être leur nourriture et pour qu'ils jouissent de vous, afin de les consoler et d'élever leur coeur vers le ciel.
  3. Quel est le peuple, en effet, comparable au peuple chrétien ? quelle est, sous le ciel, la créature aussi chérie que l'âme fervente en qui Dieu daigne entrer pour la nourrir de sa chair glorieuse ?
    Ô faveur ineffable ! ô condescendance merveilleuse ! ô amour infini, qui n'a été montré qu'à l'homme !
    Mais que rendrai-je au Seigneur pour cette grâce, pour cette immense charité ?
    Je ne puis rien offrir à Dieu qui lui soit plus agréable que de lui donner mon coeur sans réserve et de m'unir intimement à lui.
    Alors mes entrailles tressailliront de joie lorsque mon âme sera parfaitement unie à Dieu.
    Alors il me dira: Si vous voulez être avec moi, je veux être avec vous. Et je lui répondrai: Daignez demeurer avec moi, Seigneur: je désire ardemment d'être avec vous. Tout mon désir et que mon coeur vous soit uni.


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Message par Francesco Ven 23 Sep 2011 - 3:04


14. Du désir ardent que quelques âmes saintes ont de recevoir le Corps de Jésus-Christ


Voix du disciple



  1. Combien est grande, ô mon Dieu ! l'abondance de douceur que vous avez réservée à ceux qui vous craignent !
    Quand je viens à considérer avec quel désir et quel amour quelques âmes fidèles s'approchent, Seigneur, de votre Sacrement, alors je me confonds souvent en moi-même et je rougis de me présenter à votre autel et à la table sacrée de la Communion avec tant de froideur et de sécheresse; d'y porter un coeur si aride, si tiède, et de ne point ressentir cet attrait puissant, cette ardeur qu'éprouvent quelques-uns de vos serviteurs qui, en se disposant à vous recevoir, ne sauraient retenir leurs larmes tant le désir qui les presse est grand et leur émotion profonde !
    Ils ont soif de vous, ô mon Dieu ! qui êtes la source d'eau vive, et leur coeur et leur bouche s'ouvrent également pour s'y désaltérer. Rien ne peut rassasier ni tempérer leur faim que votre sacré Corps, qu'ils reçoivent avec une sainte avidité et les transports d'une joie ineffable.
  2. Oh ! que cette ardente foi est une preuve sensible de votre présence dans le Sacrement !
    Car ils reconnaissent véritablement le Seigneur dans la fraction du pain, ceux dont le coeur est tout brûlant lorsque Jésus est avec eux.
    Qu'une affection si tendre, un amour si vif est souvent loin de moi !
    Soyez-moi propice, ô bon Jésus, plein de douceur et de miséricorde ! Ayez pitié d'un pauvre mendiant et faites que j'éprouve au moins quelquefois, dans la sainte Communion, quelques mouvements de cet amour qui embrase tout le coeur, afin que ma foi s'affermisse, que mon espérance en votre bonté s'accroisse et qu'enflammé par cette manne céleste, jamais la charité ne s'éteigne en moi.
  3. Dieu de bonté, vous êtes tout-puissant pour m'accorder la grâce que j'implore, pour me remplir de l'esprit de ferveur et me visiter dans votre clémence, quand le jour choisi par vous sera venu.
    Car, encore que je ne brûle pas de la même ardeur que ces âmes pieuses, cependant, par votre grâce, j'aspire à leur ressembler, désirant et demandant d'être compté parmi ceux qui ont pour vous un si vif amour, et d'entrer dans leur société sainte.


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Message par admin2 Mar 25 Oct 2011 - 6:05

15. Que la grâce de la dévotion s'acquiert par l'humilité et l'abnégation de soi-même
Voix du Bien-Aimé
Il faut désirer ardemment la grâce de la ferveur, ne vous lasser jamais de la demander, l'attendre patiemment et avec confiance, la recevoir avec gratitude, la conserver avec humilité, concourir avec zèle à son opération, et, jusqu'à ce que Dieu vienne à vous, ne vous point inquiéter en quel temps et de quelle manière il lui plaira de vous visiter.
Vous devez surtout vous humilier lorsque vous ne sentez en vous que peu ou point de ferveur; mais ne vous laissez point trop abattre et ne vous affligez point avec excès.
Souvent Dieu donne en un moment ce qu'il a longtemps refusé; il accorde quelquefois à la fin de la prière ce qu'il a différé de donner au commencement.
Si la grâce était toujours donnée aussitôt qu'on la désire, ce serait une tentation pour la faiblesse de l'homme.
C'est pourquoi l'on doit attendre la grâce de la ferveur avec une confiance ferme et une humble patience.
Lorsqu'elle vous est cependant refusée ou ôtée secrètement, ne l'imputez qu'à vous-même et à vos péchés.
C'est souvent peu de chose qui arrête ou qui affaiblit la grâce, si pourtant l'on peut appeler peu de chose et si l'on ne doit pas plutôt compter pour beaucoup ce qui nous prive d'un si grand bien.
Mais quel que soit cet obstacle, si vous le surmontez parfaitement, vous obtiendrez ce que vous demandez.
Car dès que vous vous serez donné à Dieu de tout votre coeur, et que, cessant d'errer d'objets en objets au gré de vos désirs, vous vous serez remis entièrement entre ses mains, vous trouverez la paix dans cette union, parce que rien ne vous sera doux que ce qui peut lui plaire.
Quiconque élèvera donc son intention vers Dieu avec un coeur simple et se dégagera de tout amour et de toute aversion déréglée des créatures, sera propre à recevoir la grâce et digne du don de la ferveur.
Car Dieu répand sa bénédiction où il trouve des vases vides; et plus un homme renonce parfaitement aux choses d'ici-bas, plus il se méprise et meurt à lui-même, plus la grâce vient à lui promptement, plus elle remplit son coeur, et l'affranchit et l'élève.
Alors, ravi d'étonnement, il verra ce qu'il n'avait point vu, et il sera dans l'abondance, et son coeur se dilatera, parce que le Seigneur est avec lui, et qu'il s'est lui-même remis sans réserve et pour toujours entre ses mains.
C'est ainsi que sera béni l'homme qui cherche Dieu de tout son coeur, et qui n'a pas reçu son âme en vain.
Ce disciple fidèle, en recevant la sainte Eucharistie, mérite d'obtenir la grâce d'une union plus grande avec le Seigneur, parce qu'il ne considère point ce qui lui est doux, ce qui le console, mais, au-dessus de toute douceur et de toute consolation, l'honneur et la gloire de Dieu.
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