Comment Satan peut illusionner les âmes
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Comment Satan peut illusionner les âmes
Comment Satan peut illusionner les âmes
Un exemple donné par saint François de Sales
Dans une lettre, saint François de Sales fait connaître à sa correspondante, la mère de Chastel, vers
la fin de 1618, comment Satan peut illusionner les âmes, en s’appuyant sur ce qu’il avait appris de
madame Acarie :
« Il y eut du temps de la bienheureuse soeur Marie de l’Incarnation, une fille de bas lieu qui fut
trompée d’une tromperie la plus extraordinaire qu’il est possible d’imaginer. L’ennemi, en figure
de Notre Seigneur, dit fort longtemps ses Heures avec elle, avec un chant si mélodieux qu’il la
ravissait perpétuellement. Il la communiait fort souvent sous l’apparence d’une nuée argentée et
resplendissante, dedans laquelle il faisait venir une fausse hostie dedans sa bouche. Il la faisait
vivre sans manger chose quelconque…
Cette fille avait tant de révélations qu’enfin cela la rendit suspecte envers les gens d’esprit. Elle en
eut une extrêmement dangereuse, pour laquelle il fut trouvé bon de faire faire essai de la sainte -
té de cette créature ; et pour cela on la mit avec la bienheureuse soeur Marie de l’Incarnation, lors
encore mariée, où étant chambrière et traitée un peu durement par feu M. Acarie, on découvrit
que cette fille n’était nullement sainte et qu’il n’y avait chose du monde en elle qu’un amas de
visions fausses.
Et quant à elle, on connut bien que non seulement elle ne trompait pas malicieusement le monde,
mais qu’elle était la première trompée, n’y ayant de son côté aucune autre sorte de faute, sinon la
complaisance qu’elle prenait à s’imaginer qu’elle était sainte et la contribution qu’elle faisait de
quelque simulation et duplicité pour maintenir la réputation de sa vaine sainteté. Et tout ceci m’a
été raconté par la bienheureuse Marie de l’Incarnation. »
Saint François de Sales, OEuvres, Lettre à la mère de Chastel, édition d’Annecy ; T. XVIII, p. 325.
Un exemple donné par saint François de Sales
Dans une lettre, saint François de Sales fait connaître à sa correspondante, la mère de Chastel, vers
la fin de 1618, comment Satan peut illusionner les âmes, en s’appuyant sur ce qu’il avait appris de
madame Acarie :
« Il y eut du temps de la bienheureuse soeur Marie de l’Incarnation, une fille de bas lieu qui fut
trompée d’une tromperie la plus extraordinaire qu’il est possible d’imaginer. L’ennemi, en figure
de Notre Seigneur, dit fort longtemps ses Heures avec elle, avec un chant si mélodieux qu’il la
ravissait perpétuellement. Il la communiait fort souvent sous l’apparence d’une nuée argentée et
resplendissante, dedans laquelle il faisait venir une fausse hostie dedans sa bouche. Il la faisait
vivre sans manger chose quelconque…
Cette fille avait tant de révélations qu’enfin cela la rendit suspecte envers les gens d’esprit. Elle en
eut une extrêmement dangereuse, pour laquelle il fut trouvé bon de faire faire essai de la sainte -
té de cette créature ; et pour cela on la mit avec la bienheureuse soeur Marie de l’Incarnation, lors
encore mariée, où étant chambrière et traitée un peu durement par feu M. Acarie, on découvrit
que cette fille n’était nullement sainte et qu’il n’y avait chose du monde en elle qu’un amas de
visions fausses.
Et quant à elle, on connut bien que non seulement elle ne trompait pas malicieusement le monde,
mais qu’elle était la première trompée, n’y ayant de son côté aucune autre sorte de faute, sinon la
complaisance qu’elle prenait à s’imaginer qu’elle était sainte et la contribution qu’elle faisait de
quelque simulation et duplicité pour maintenir la réputation de sa vaine sainteté. Et tout ceci m’a
été raconté par la bienheureuse Marie de l’Incarnation. »
Saint François de Sales, OEuvres, Lettre à la mère de Chastel, édition d’Annecy ; T. XVIII, p. 325.
Re: Comment Satan peut illusionner les âmes
L’affaire Diana Vaughan
Depuis quelque temps l’opinion catholique est agitée par « l’affaire Diana Vaughan ».
Une jeune femme, affiliée à une secte franc-maçonne, a publié en 1895, « les
Mémoires d’une Ex-Paladiste, Parfaite Initiée, Indépendante, dévoilant les Mystères
et les Pratiques satanistes des Triangles lucifériens ». Elle y raconte ses extraordinaires
aventures dans le monde satanique et sa conversion, sous l’influence de
Jeanne d’Arc. Désormais, elle consacre ses forces à brûler, combattre, dénoncer ce
qu’elle avait adoré. Après cette mission, elle pense se retirer dans un monastère.
En cette fin de siècle, le combat des catholiques et des francs-maçons fait rage. Dans
son encyclique Humanum genus (1884), le pape Léon XIII a durement dénoncé la
franc-maçonnerie : ses erreurs respirent la haine satanique. Satan fait recette. Un certain
docteur Bataille a fait paraître en 1892 le Diable au XIX° siècle. De nombreux
catholiques se passionnent pour ces révélations, malgré quelques rares mises en
garde. De ses solitudes, Léon Bloy, par exemple, tonne contre ces naïfs, avides d’extraordinaire.
Mais qui entend les imprécations du «Vieux de la montagne»?
L’affaire Diana Vaughan passionne d’autant plus l’opinion catholique que la convertie
a le sens du mystère et du « suspense ». La Croix, le vigoureux journal des
assomptionnistes, publie des articles enflammés de Révérends Pères en faveur de
Diana. À Lisieux, le Normand de l’oncle Guérin adhère à la croisade. Les écrits de
l’ex-luciférienne pénètrent dans la clôture du carmel, sans doute sous l’influence du
P.Mustel, directeur de la Revue catholique de Coutances, un inconditionnel de Diana
Vaughan. Thérèse va lire ainsi la Neuvaine Eucharistique pour réparer, publiée par
la convertie en 1895. Elle est touchée - comme Léon XIII - par les élévations spirituelles
de cette jeune femme qui aime tant Jeanne d’Arc et s’est offerte comme victime
à la justice divine, le 13 juin 1895. Étrange coïncidence ! Thérèse s’est offerte à
l’Amour Miséricordieux le 11. La carmélite recopie certains passages de cette
Neuvaine. Diana pense entrer un jour dans un monastère, pourquoi ne serait-ce pas
le carmel de Lisieux? Sur la suggestion de Mère Agnès, très exaltée par cette histoire,
Thérèse tente d’écrire une poésie pour la convertie. En vain. Aucune inspiration.
Elle se contente de lui adresser une lettre et de lui envoyer sa photographie en Jeanne
d’Arc dans sa prison. Diana Vaughan lui répondra.
(...)
Le soir du lundi de Pâques 1897, dans la salle de la Société de Géographie à Paris,
conférence de presse très attendue. Miss Diana Vaughan Il va enfin se montrer et parler
en public. Depuis quelque temps, elle avait été sommée de paraître. Des jésuites
allemands avaient même mis son existence en doute. Mais elle répondait qu’ayant
trahi les francs-maçons, elle craignait pour sa vie. Ce soir, une salle comble l’attend.
Mais au lieu d’une charmante jeune femme paraît sur l’estrade un petit homme
bedonnant, au cheveu rare, à la barbiche modeste : Léo Taxil ! Devant la salle houleuse,
composée de journalistes catholiques (beaucoup de prêtres) et anticléricaux, il
jette le masque. Diana Vaughan, c’est lui ! La convertie n’a jamais existé que dans son
imagination plus que fertile. Depuis douze ans, ses écrits ont berné des milliers de
lecteurs crédules : des chrétiens, des prêtres, des évêques, voire le pape, mais aussi
des francs-maçons. La Neuvaine Eucharistique, c’est lui qui l’a écrite ! Quant au palladisme,
il est sorti de son cerveau de Marseillais, spécialiste d’énormes canulars,
depuis sa jeunesse. Il est très fier de « la plus grandiose fumisterie de son existence ! »
La salle, quasi unanime, veut faire un mauvais parti à l’imposteur qui doit prestement
s’éclipser sous les huées, protégé par les sergents de ville. La séance de projections
qui devait illustrer la conférence de Diana Vaughan n’a pas lieu. Seule est
demeurée au mur, durant le discours de Léo Taxil, une photographie représentant
Jeanne d’Arc.
Le 21 avril, le journal le Normand publie un discret entrefilet sur la mémorable
conférence de presse. Les catholiques qui ont « cru » en Diana baissent le nez. Mais
le 24, en première page, le journal rend longuement compte de la séance. Si, au carmel
de Lisieux, les soeurs Martin ont lu la fin de l’article (ce qui est probable), ce dut
être la stupeur. «Que dire encore de cette séance ? Des projections, il devait y en avoir
par centaines : une seule a eu lieu, une photographie représentant l’apparition de
Sainte Catherine à Jeanne d’Arc, d’après un tableau qui aurait été fait en l’honneur
de Diana Vaughan dans un couvent de carmélites. Quel couvent ? La maison de Taxil
probablement ! »
Eh bien non! Pour une fois, Léo Taxil a dit vrai. La photographie provient bien d’un
carmel… celui de Lisieux. Catherine et Jeanne, ce sont ... Céline et Thérèse Martin.
Elles ont « présidé » la séance du 19 avril ! Léo Taxil a utilisé le cliché que soeur
Thérèse de l’Enfant-Jésus lui avait envoyé.
(Mgr Guy Gaucher, Histoire d’une vie, Thérèse Martin, Éd. du Cerf, extrait des pages 176-
194)
Depuis quelque temps l’opinion catholique est agitée par « l’affaire Diana Vaughan ».
Une jeune femme, affiliée à une secte franc-maçonne, a publié en 1895, « les
Mémoires d’une Ex-Paladiste, Parfaite Initiée, Indépendante, dévoilant les Mystères
et les Pratiques satanistes des Triangles lucifériens ». Elle y raconte ses extraordinaires
aventures dans le monde satanique et sa conversion, sous l’influence de
Jeanne d’Arc. Désormais, elle consacre ses forces à brûler, combattre, dénoncer ce
qu’elle avait adoré. Après cette mission, elle pense se retirer dans un monastère.
En cette fin de siècle, le combat des catholiques et des francs-maçons fait rage. Dans
son encyclique Humanum genus (1884), le pape Léon XIII a durement dénoncé la
franc-maçonnerie : ses erreurs respirent la haine satanique. Satan fait recette. Un certain
docteur Bataille a fait paraître en 1892 le Diable au XIX° siècle. De nombreux
catholiques se passionnent pour ces révélations, malgré quelques rares mises en
garde. De ses solitudes, Léon Bloy, par exemple, tonne contre ces naïfs, avides d’extraordinaire.
Mais qui entend les imprécations du «Vieux de la montagne»?
L’affaire Diana Vaughan passionne d’autant plus l’opinion catholique que la convertie
a le sens du mystère et du « suspense ». La Croix, le vigoureux journal des
assomptionnistes, publie des articles enflammés de Révérends Pères en faveur de
Diana. À Lisieux, le Normand de l’oncle Guérin adhère à la croisade. Les écrits de
l’ex-luciférienne pénètrent dans la clôture du carmel, sans doute sous l’influence du
P.Mustel, directeur de la Revue catholique de Coutances, un inconditionnel de Diana
Vaughan. Thérèse va lire ainsi la Neuvaine Eucharistique pour réparer, publiée par
la convertie en 1895. Elle est touchée - comme Léon XIII - par les élévations spirituelles
de cette jeune femme qui aime tant Jeanne d’Arc et s’est offerte comme victime
à la justice divine, le 13 juin 1895. Étrange coïncidence ! Thérèse s’est offerte à
l’Amour Miséricordieux le 11. La carmélite recopie certains passages de cette
Neuvaine. Diana pense entrer un jour dans un monastère, pourquoi ne serait-ce pas
le carmel de Lisieux? Sur la suggestion de Mère Agnès, très exaltée par cette histoire,
Thérèse tente d’écrire une poésie pour la convertie. En vain. Aucune inspiration.
Elle se contente de lui adresser une lettre et de lui envoyer sa photographie en Jeanne
d’Arc dans sa prison. Diana Vaughan lui répondra.
(...)
Le soir du lundi de Pâques 1897, dans la salle de la Société de Géographie à Paris,
conférence de presse très attendue. Miss Diana Vaughan Il va enfin se montrer et parler
en public. Depuis quelque temps, elle avait été sommée de paraître. Des jésuites
allemands avaient même mis son existence en doute. Mais elle répondait qu’ayant
trahi les francs-maçons, elle craignait pour sa vie. Ce soir, une salle comble l’attend.
Mais au lieu d’une charmante jeune femme paraît sur l’estrade un petit homme
bedonnant, au cheveu rare, à la barbiche modeste : Léo Taxil ! Devant la salle houleuse,
composée de journalistes catholiques (beaucoup de prêtres) et anticléricaux, il
jette le masque. Diana Vaughan, c’est lui ! La convertie n’a jamais existé que dans son
imagination plus que fertile. Depuis douze ans, ses écrits ont berné des milliers de
lecteurs crédules : des chrétiens, des prêtres, des évêques, voire le pape, mais aussi
des francs-maçons. La Neuvaine Eucharistique, c’est lui qui l’a écrite ! Quant au palladisme,
il est sorti de son cerveau de Marseillais, spécialiste d’énormes canulars,
depuis sa jeunesse. Il est très fier de « la plus grandiose fumisterie de son existence ! »
La salle, quasi unanime, veut faire un mauvais parti à l’imposteur qui doit prestement
s’éclipser sous les huées, protégé par les sergents de ville. La séance de projections
qui devait illustrer la conférence de Diana Vaughan n’a pas lieu. Seule est
demeurée au mur, durant le discours de Léo Taxil, une photographie représentant
Jeanne d’Arc.
Le 21 avril, le journal le Normand publie un discret entrefilet sur la mémorable
conférence de presse. Les catholiques qui ont « cru » en Diana baissent le nez. Mais
le 24, en première page, le journal rend longuement compte de la séance. Si, au carmel
de Lisieux, les soeurs Martin ont lu la fin de l’article (ce qui est probable), ce dut
être la stupeur. «Que dire encore de cette séance ? Des projections, il devait y en avoir
par centaines : une seule a eu lieu, une photographie représentant l’apparition de
Sainte Catherine à Jeanne d’Arc, d’après un tableau qui aurait été fait en l’honneur
de Diana Vaughan dans un couvent de carmélites. Quel couvent ? La maison de Taxil
probablement ! »
Eh bien non! Pour une fois, Léo Taxil a dit vrai. La photographie provient bien d’un
carmel… celui de Lisieux. Catherine et Jeanne, ce sont ... Céline et Thérèse Martin.
Elles ont « présidé » la séance du 19 avril ! Léo Taxil a utilisé le cliché que soeur
Thérèse de l’Enfant-Jésus lui avait envoyé.
(Mgr Guy Gaucher, Histoire d’une vie, Thérèse Martin, Éd. du Cerf, extrait des pages 176-
194)
Re: Comment Satan peut illusionner les âmes
Le diable peut-il aussi faire des miracles ?
Le miracle, compris comme une intervention directe de Dieu dans le monde empirique, est identifiable comme tel, quand cela dépasse les forces des créatures. La résurrection des morts en est un des exemples les plus évidents. Face à cela, ce n’est pas simple de distinguer les miracles des esprits mauvais, dont la puissance surpasse les capacités humaines. En tant qu’êtres créés, il leur est impossible de créer à partir du néant (ce qui appartient à une puissance infinie). Ils ne peuvent également pas faire de prévisions qui dépendent de la liberté intérieure de l’être humain, car le diable n’a aucun pouvoir sur la partie la plus profonde de l’homme. Cela se voit clairement lors de possessions : les démons peuvent prendre pouvoir sur le corps des possédés, mais quand ils parlent à travers le corps durant une crise provoquée par l’exorcisme, les personnes ne sont normalement pas conscientes. Par contre, Dieu sait comment conduire à lui la volonté humaine, de son intérieur, sans la contraindre.
En ce qui concerne le diable, il n’a, par exemple, aucune difficulté à faire pleurer des statues, à provoquer des extases ou des stigmates, à trafiquer des appareils photographiques, à faire parler une assemblée en langues ou à exhaler des senteurs suaves. En raison de son excellente connaissance du monde naturel, il peut, dans une certaine mesure, faire des prédictions sur l’avenir, lorsque qu’il peut extrapoler de façon efficace sur des facteurs déjà identifiables. Il peut également révéler des choses cachées que nul ne connaît (à l’exception des secrets des profondeurs de l’âme humaine). Un exemple connu de l’œuvre du démon dans les phénomènes pseudo-mystiques, dans l’Espagne du 16e siècle, c’est le cas de la religieuse Madeleine de la Croix (1487-1560). Depuis l’âge de cinq ans, elle avait de très nombreuses extases et visions. Elle racontait que Saint Dominique et Saint François l’avaient préparée à recevoir la première communion. Trois mois avant d’être admise à la communion eucharistique, elle recevait quotidiennement la communion « d’une manière mystique », et à cette occasion, elle poussait chaque fois un cri. Elle est entrée à 17 ans dans le couvent des clarisses de Cordoue. Elle reçoit des stigmates et sait retrouver par clairvoyance des objets cachés. Lors de sa profession solennelle, les religieuses s’étonnent de la présence d’une colombe qui s’attarde et qui est interprétée comme un signe du Saint-Esprit. Charles 1er, roi d’Espagne, fait bénir par Madeleine, entre autres, les insignes royaux et l’habit de son fils Philippe. Le Cardinal Cisneros et de nombreux autres responsables d’église sont également enchantés de la charismatique religieuse. Même le Saint Père en personne se recommande aux prières de la clarisse espagnole. Des sceptiques, il ne reste que quelques contemporains pensifs, comme Saint Ignace de Loyola ou Saint Jean d’Avila. Leurs doutes sont confirmés lorsqu’en 1542, les clarisses de Cordoue s’étonnent de la conduite laxiste de leur supérieure et en élisent une autre pour lui succéder. La « nonne-miracle » souffre alors d’attaques de convulsions. Après qu’un exorcisme pratiqué à ce sujet ait mis en évidence une présence démoniaque, l’Inquisition a intenté un procès à Madeleine. Elle a avoué avoir conclu en 1504 un pacte avec le diable pour 40 ans, qui a pris fin en 1544. Ses pouvoirs paranormaux ont cessé. Après avoir renoncé à ses erreurs, elle a fait pénitence pendant plusieurs années, n’a pu être élue à aucune charge dans l’ordre, et a terminé sa vie de façon exemplaire. En d’autres termes, le démon peut berner pendant des décennies même les plus hauts dignitaires de l’Église. Un tel exemple appel à la prudence en ce qui concerne les événements contemporains.
Le miracle, compris comme une intervention directe de Dieu dans le monde empirique, est identifiable comme tel, quand cela dépasse les forces des créatures. La résurrection des morts en est un des exemples les plus évidents. Face à cela, ce n’est pas simple de distinguer les miracles des esprits mauvais, dont la puissance surpasse les capacités humaines. En tant qu’êtres créés, il leur est impossible de créer à partir du néant (ce qui appartient à une puissance infinie). Ils ne peuvent également pas faire de prévisions qui dépendent de la liberté intérieure de l’être humain, car le diable n’a aucun pouvoir sur la partie la plus profonde de l’homme. Cela se voit clairement lors de possessions : les démons peuvent prendre pouvoir sur le corps des possédés, mais quand ils parlent à travers le corps durant une crise provoquée par l’exorcisme, les personnes ne sont normalement pas conscientes. Par contre, Dieu sait comment conduire à lui la volonté humaine, de son intérieur, sans la contraindre.
En ce qui concerne le diable, il n’a, par exemple, aucune difficulté à faire pleurer des statues, à provoquer des extases ou des stigmates, à trafiquer des appareils photographiques, à faire parler une assemblée en langues ou à exhaler des senteurs suaves. En raison de son excellente connaissance du monde naturel, il peut, dans une certaine mesure, faire des prédictions sur l’avenir, lorsque qu’il peut extrapoler de façon efficace sur des facteurs déjà identifiables. Il peut également révéler des choses cachées que nul ne connaît (à l’exception des secrets des profondeurs de l’âme humaine). Un exemple connu de l’œuvre du démon dans les phénomènes pseudo-mystiques, dans l’Espagne du 16e siècle, c’est le cas de la religieuse Madeleine de la Croix (1487-1560). Depuis l’âge de cinq ans, elle avait de très nombreuses extases et visions. Elle racontait que Saint Dominique et Saint François l’avaient préparée à recevoir la première communion. Trois mois avant d’être admise à la communion eucharistique, elle recevait quotidiennement la communion « d’une manière mystique », et à cette occasion, elle poussait chaque fois un cri. Elle est entrée à 17 ans dans le couvent des clarisses de Cordoue. Elle reçoit des stigmates et sait retrouver par clairvoyance des objets cachés. Lors de sa profession solennelle, les religieuses s’étonnent de la présence d’une colombe qui s’attarde et qui est interprétée comme un signe du Saint-Esprit. Charles 1er, roi d’Espagne, fait bénir par Madeleine, entre autres, les insignes royaux et l’habit de son fils Philippe. Le Cardinal Cisneros et de nombreux autres responsables d’église sont également enchantés de la charismatique religieuse. Même le Saint Père en personne se recommande aux prières de la clarisse espagnole. Des sceptiques, il ne reste que quelques contemporains pensifs, comme Saint Ignace de Loyola ou Saint Jean d’Avila. Leurs doutes sont confirmés lorsqu’en 1542, les clarisses de Cordoue s’étonnent de la conduite laxiste de leur supérieure et en élisent une autre pour lui succéder. La « nonne-miracle » souffre alors d’attaques de convulsions. Après qu’un exorcisme pratiqué à ce sujet ait mis en évidence une présence démoniaque, l’Inquisition a intenté un procès à Madeleine. Elle a avoué avoir conclu en 1504 un pacte avec le diable pour 40 ans, qui a pris fin en 1544. Ses pouvoirs paranormaux ont cessé. Après avoir renoncé à ses erreurs, elle a fait pénitence pendant plusieurs années, n’a pu être élue à aucune charge dans l’ordre, et a terminé sa vie de façon exemplaire. En d’autres termes, le démon peut berner pendant des décennies même les plus hauts dignitaires de l’Église. Un tel exemple appel à la prudence en ce qui concerne les événements contemporains.
Re: Comment Satan peut illusionner les âmes
Principes catholiques du discernement doctrinal
J.-M. Bot, l’Esprit des derniers temps, Éd. de l’Emmanuel, 2004, pp. 117-118
Pour adhérer à la saine doctrine, la voie royale est de respecter les principes catholiques
du discernement doctrinal :
1 - garder l’usage de la raison éclairée par la foi : la raison seule s’égare dans le rationalisme,
mais la foi sans la raison s’égare dans l’illuminisme 34. Il est indispensable
de tenir compte de la complexité du réel et de ne pas s’enfermer dans un point de
vue trop étroit, unilatéral ;
2 - régler sa pensée sur celle de l’Église en respectant son système de haute fidélité:
Sainte Écriture, Sainte Tradition et magistère actuel des évêques en communion
avec l’évêque de Rome 35. Cela suppose le principe d’obéissance pour motif de foi,
donc le refus de tout autre maître à penser;
3 - renoncer à recourir aux révélations particulières à moins qu’elles n’aient été
reconnues officiellement par le magistère, c’est-à-dire l’évêque du diocèse dans lequel
s’est produit le phénomène ; le risque d’illusion est très grand de ce côté-là, le démon
cherchant à semer la zizanie ;
4 - faire toujours prévaloir la charité, l’amour théologal lié à la foi et l’espérance,
sur la curiosité et la soif de connaissances. La science enfle, c’est l’amour qui édifie ;
5 - par rapport au Christ, ne jamais perdre de vue le mystère de l’Incarnation réalisé
une fois pour toutes : sa venue dans la gloire sera un événement unique, divin,
trinitaire, et non un retour pour une nouvelle ère de règne terrestre 36.
34. Cf. CEC 36-38.
35. CE CEC 74-141.
36. Cf. 1 Jn 2, 18-23; 4, 1-3 ; Mt 24, 23-27.
J.-M. Bot, l’Esprit des derniers temps, Éd. de l’Emmanuel, 2004, pp. 117-118
Pour adhérer à la saine doctrine, la voie royale est de respecter les principes catholiques
du discernement doctrinal :
1 - garder l’usage de la raison éclairée par la foi : la raison seule s’égare dans le rationalisme,
mais la foi sans la raison s’égare dans l’illuminisme 34. Il est indispensable
de tenir compte de la complexité du réel et de ne pas s’enfermer dans un point de
vue trop étroit, unilatéral ;
2 - régler sa pensée sur celle de l’Église en respectant son système de haute fidélité:
Sainte Écriture, Sainte Tradition et magistère actuel des évêques en communion
avec l’évêque de Rome 35. Cela suppose le principe d’obéissance pour motif de foi,
donc le refus de tout autre maître à penser;
3 - renoncer à recourir aux révélations particulières à moins qu’elles n’aient été
reconnues officiellement par le magistère, c’est-à-dire l’évêque du diocèse dans lequel
s’est produit le phénomène ; le risque d’illusion est très grand de ce côté-là, le démon
cherchant à semer la zizanie ;
4 - faire toujours prévaloir la charité, l’amour théologal lié à la foi et l’espérance,
sur la curiosité et la soif de connaissances. La science enfle, c’est l’amour qui édifie ;
5 - par rapport au Christ, ne jamais perdre de vue le mystère de l’Incarnation réalisé
une fois pour toutes : sa venue dans la gloire sera un événement unique, divin,
trinitaire, et non un retour pour une nouvelle ère de règne terrestre 36.
34. Cf. CEC 36-38.
35. CE CEC 74-141.
36. Cf. 1 Jn 2, 18-23; 4, 1-3 ; Mt 24, 23-27.
Re: Comment Satan peut illusionner les âmes
Attitude par rapport à ces grâces extraordinaires.
Les grands mystiques sont unanimes à enseigner qu'il ne faut ni désirer ni demander ces faveurs extraordinaires. Ce ne sont pas en effet des moyens nécessaires pour arriver à l'union divine ; et parfois même, à cause de nos tendances mauvaises, ce sont plutôt des obstacles à l'union divine. C'est ce que montre en particulier S. Jean de la Croix ; il affirme que ce désir de révélations enlève la pureté de la foi, développe une curiosité dangereuse qui est une source d'illusions, embarrasse l'esprit de vains fantômes, dénote souvent un manque d'humilité et un manque de soumission à Notre Seigneur, qui, par les révélations publiques, nous a donné tout ce qu'il faut pour nous conduire au ciel. Aussi il s'élève avec force contre ces directeurs imprudents qui favorisent ce désir des visions. « Ils les encouragent, dit-il, à s'occuper de ces visions de façon ou d’autre, ce qui les empêche de marcher dans le pur et parfait esprit de foi. Ils ne les édifient et fortifient plus dans la foi ; et se prêtent à de longs entretiens au sujet de ces visions. Par là ils leur font comprendre que cela leur plaît ou qu'ils en font grand cas ; elles se comportent de même ? Alors ces âmes, livrées à leurs impressions, ne sont plus inspirées par la foi, ne sont plus vides, dépouillées et détachées de ces choses sensibles… Où est l'humilité de cette âme, du moment qu’elle croit qu’il y a là quelque chose qui est un bien, et même s'imagine que Dieu fait d'elle un cas spécial ?... Comme ces confesseurs se trouvent devant des âmes qui sont l'objet de manifestations divines, ils les utilisent, demandent qu'elles veuillent bien servir d'intermédiaires afin que Dieu leur fasse connaître ceci ou cela, pour eux-mêmes ou pour d'autres. Ces âmes sont alors assez niaises pour se charger de ce service... La vérité est que cela ne plaît pas à Dieu, et qu'il ne le désire d’aucune façon » (Montée, l. II, ch. XVI). Du reste ces visions sont sujettes à beaucoup d'illusions ; voilà pourquoi il faut donner des règles pour discerner les vraies des fausses.
Pour approfondir le sujet du discernement des esprits
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les grands mystiques sont unanimes à enseigner qu'il ne faut ni désirer ni demander ces faveurs extraordinaires. Ce ne sont pas en effet des moyens nécessaires pour arriver à l'union divine ; et parfois même, à cause de nos tendances mauvaises, ce sont plutôt des obstacles à l'union divine. C'est ce que montre en particulier S. Jean de la Croix ; il affirme que ce désir de révélations enlève la pureté de la foi, développe une curiosité dangereuse qui est une source d'illusions, embarrasse l'esprit de vains fantômes, dénote souvent un manque d'humilité et un manque de soumission à Notre Seigneur, qui, par les révélations publiques, nous a donné tout ce qu'il faut pour nous conduire au ciel. Aussi il s'élève avec force contre ces directeurs imprudents qui favorisent ce désir des visions. « Ils les encouragent, dit-il, à s'occuper de ces visions de façon ou d’autre, ce qui les empêche de marcher dans le pur et parfait esprit de foi. Ils ne les édifient et fortifient plus dans la foi ; et se prêtent à de longs entretiens au sujet de ces visions. Par là ils leur font comprendre que cela leur plaît ou qu'ils en font grand cas ; elles se comportent de même ? Alors ces âmes, livrées à leurs impressions, ne sont plus inspirées par la foi, ne sont plus vides, dépouillées et détachées de ces choses sensibles… Où est l'humilité de cette âme, du moment qu’elle croit qu’il y a là quelque chose qui est un bien, et même s'imagine que Dieu fait d'elle un cas spécial ?... Comme ces confesseurs se trouvent devant des âmes qui sont l'objet de manifestations divines, ils les utilisent, demandent qu'elles veuillent bien servir d'intermédiaires afin que Dieu leur fasse connaître ceci ou cela, pour eux-mêmes ou pour d'autres. Ces âmes sont alors assez niaises pour se charger de ce service... La vérité est que cela ne plaît pas à Dieu, et qu'il ne le désire d’aucune façon » (Montée, l. II, ch. XVI). Du reste ces visions sont sujettes à beaucoup d'illusions ; voilà pourquoi il faut donner des règles pour discerner les vraies des fausses.
Pour approfondir le sujet du discernement des esprits
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Re: Comment Satan peut illusionner les âmes
Il y a 2 écoles de pensée face a cette énigme de Diana Vaughan.Certains ont meme publié des preuves de son existence(photo,lettre et rencontre confirmée par des personnes de confiance) alors que la majorité croit au canular.....Étrange histoire...Rémi a écrit:L’affaire Diana Vaughan
Depuis quelque temps l’opinion catholique est agitée par « l’affaire Diana Vaughan ».
Une jeune femme, affiliée à une secte franc-maçonne, a publié en 1895, « les
Mémoires d’une Ex-Paladiste, Parfaite Initiée, Indépendante, dévoilant les Mystères
et les Pratiques satanistes des Triangles lucifériens ». Elle y raconte ses extraordinaires
aventures dans le monde satanique et sa conversion, sous l’influence de
Jeanne d’Arc. Désormais, elle consacre ses forces à brûler, combattre, dénoncer ce
qu’elle avait adoré. Après cette mission, elle pense se retirer dans un monastère.
En cette fin de siècle, le combat des catholiques et des francs-maçons fait rage. Dans
son encyclique Humanum genus (1884), le pape Léon XIII a durement dénoncé la
franc-maçonnerie : ses erreurs respirent la haine satanique. Satan fait recette. Un certain
docteur Bataille a fait paraître en 1892 le Diable au XIX° siècle. De nombreux
catholiques se passionnent pour ces révélations, malgré quelques rares mises en
garde. De ses solitudes, Léon Bloy, par exemple, tonne contre ces naïfs, avides d’extraordinaire.
Mais qui entend les imprécations du «Vieux de la montagne»?
L’affaire Diana Vaughan passionne d’autant plus l’opinion catholique que la convertie
a le sens du mystère et du « suspense ». La Croix, le vigoureux journal des
assomptionnistes, publie des articles enflammés de Révérends Pères en faveur de
Diana. À Lisieux, le Normand de l’oncle Guérin adhère à la croisade. Les écrits de
l’ex-luciférienne pénètrent dans la clôture du carmel, sans doute sous l’influence du
P.Mustel, directeur de la Revue catholique de Coutances, un inconditionnel de Diana
Vaughan. Thérèse va lire ainsi la Neuvaine Eucharistique pour réparer, publiée par
la convertie en 1895. Elle est touchée - comme Léon XIII - par les élévations spirituelles
de cette jeune femme qui aime tant Jeanne d’Arc et s’est offerte comme victime
à la justice divine, le 13 juin 1895. Étrange coïncidence ! Thérèse s’est offerte à
l’Amour Miséricordieux le 11. La carmélite recopie certains passages de cette
Neuvaine. Diana pense entrer un jour dans un monastère, pourquoi ne serait-ce pas
le carmel de Lisieux? Sur la suggestion de Mère Agnès, très exaltée par cette histoire,
Thérèse tente d’écrire une poésie pour la convertie. En vain. Aucune inspiration.
Elle se contente de lui adresser une lettre et de lui envoyer sa photographie en Jeanne
d’Arc dans sa prison. Diana Vaughan lui répondra.
(...)
Le soir du lundi de Pâques 1897, dans la salle de la Société de Géographie à Paris,
conférence de presse très attendue. Miss Diana Vaughan Il va enfin se montrer et parler
en public. Depuis quelque temps, elle avait été sommée de paraître. Des jésuites
allemands avaient même mis son existence en doute. Mais elle répondait qu’ayant
trahi les francs-maçons, elle craignait pour sa vie. Ce soir, une salle comble l’attend.
Mais au lieu d’une charmante jeune femme paraît sur l’estrade un petit homme
bedonnant, au cheveu rare, à la barbiche modeste : Léo Taxil ! Devant la salle houleuse,
composée de journalistes catholiques (beaucoup de prêtres) et anticléricaux, il
jette le masque. Diana Vaughan, c’est lui ! La convertie n’a jamais existé que dans son
imagination plus que fertile. Depuis douze ans, ses écrits ont berné des milliers de
lecteurs crédules : des chrétiens, des prêtres, des évêques, voire le pape, mais aussi
des francs-maçons. La Neuvaine Eucharistique, c’est lui qui l’a écrite ! Quant au palladisme,
il est sorti de son cerveau de Marseillais, spécialiste d’énormes canulars,
depuis sa jeunesse. Il est très fier de « la plus grandiose fumisterie de son existence ! »
La salle, quasi unanime, veut faire un mauvais parti à l’imposteur qui doit prestement
s’éclipser sous les huées, protégé par les sergents de ville. La séance de projections
qui devait illustrer la conférence de Diana Vaughan n’a pas lieu. Seule est
demeurée au mur, durant le discours de Léo Taxil, une photographie représentant
Jeanne d’Arc.
Le 21 avril, le journal le Normand publie un discret entrefilet sur la mémorable
conférence de presse. Les catholiques qui ont « cru » en Diana baissent le nez. Mais
le 24, en première page, le journal rend longuement compte de la séance. Si, au carmel
de Lisieux, les soeurs Martin ont lu la fin de l’article (ce qui est probable), ce dut
être la stupeur. «Que dire encore de cette séance ? Des projections, il devait y en avoir
par centaines : une seule a eu lieu, une photographie représentant l’apparition de
Sainte Catherine à Jeanne d’Arc, d’après un tableau qui aurait été fait en l’honneur
de Diana Vaughan dans un couvent de carmélites. Quel couvent ? La maison de Taxil
probablement ! »
Eh bien non! Pour une fois, Léo Taxil a dit vrai. La photographie provient bien d’un
carmel… celui de Lisieux. Catherine et Jeanne, ce sont ... Céline et Thérèse Martin.
Elles ont « présidé » la séance du 19 avril ! Léo Taxil a utilisé le cliché que soeur
Thérèse de l’Enfant-Jésus lui avait envoyé.
(Mgr Guy Gaucher, Histoire d’une vie, Thérèse Martin, Éd. du Cerf, extrait des pages 176-
194)
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Comment Satan peut illusionner les âmes
Il est possible que ce soit un canular servant de caution morale à la FM : après avoir fait croire les pires horreurs sur l’organisation, un coup de théâtre discrédite toutes les réflexions qui ont été basées dessus et ridiculise ceux qui l’ont combattue : en créant ce précédent et en mettant les rieurs de son côté, l’ennemi s’ouvre une voie royale : qui osera désormais dire quelque vérité sur la FM, et qui prendra le risque d’y croire ?…
Elqana- Date d'inscription : 02/05/2009
Age : 56
Localisation : Picardie
Re: Comment Satan peut illusionner les âmes
J'ai lu la supposé biographie de cette Diana ainsi que des livres pour et contre et il devient tres difficile d'y voir clair car les 2 camps semblent avoir des preuves solides.Je pense qu'il faudrait aller a la source meme des documents(sur place pour y voir plus clair).C'est mon avis.Elqana a écrit:Il est possible que ce soit un canular servant de caution morale à la FM : après avoir fait croire les pires horreurs sur l’organisation, un coup de théâtre discrédite toutes les réflexions qui ont été basées dessus et ridiculise ceux qui l’ont combattue : en créant ce précédent et en mettant les rieurs de son côté, l’ennemi s’ouvre une voie royale : qui osera désormais dire quelque vérité sur la FM, et qui prendra le risque d’y croire ?…
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