L’étoile annonçant la naissance du Messie
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L’étoile annonçant la naissance du Messie
L’étoile annonçant la naissance du Messie
Un des événements les plus importants de l’histoire de la chrétienté, à savoir la naissance de Jésus-Christ le Messie [1], est dit avoir été annoncé par un phénomène astronomique : L’apparition de « l’étoile d’Orient » (Mt 2 : 2), laquelle a été prédite dans une vision de Balaam (Nb 24 : 17).
Longtemps restée comme un phénomène miraculeux, cette apparition a depuis été authentifiée par les astronomes, même si quelques détails restent encore étranges.
Venus d’Orient, les trois mages [2] se présentèrent à Hérode dans son palais. Ils venaient voir le Messie dont ils observèrent « l’étoile en Orient » qui annonçait la naissance à Bethléem (Mt 2 : 2), comme l’avait indiquée le prophète Michée (Mt 2 : 5 et 6). Obsédé par les complots et redoutant un concurrent en ce Roi Messie, Hérode les invita à revenir le voir après l’avoir trouvé (Mt 2 : 8). Mais les mages, divinement prévenus, ne revinrent pas le voir (Mt 2 : 12). Son piège ayant échoué, Hérode fit assassiner tous les garçons de moins de deux ans par les soldats romains sous son commandement. (Mt 2 : 16) Marie et Joseph s’étaient enfuis avant (Mt 2 : 15).
Un premier indice historique montre que ce n’est pas en l’an 0 que Jésus est né, comme le veut la tradition, puisque Hérode est mort [3] en 4 avant notre ère. Selon Flavius Josèphe, une éclipse de lune s’est produite peu avant la mort d’Hérode. Les biblistes signalent qu’une éclipse partielle de lune a eu lieu le 11 mars 4 avant notre ère, preuve selon eux qu’Hérode est mort cette année-là. Cependant, en l’an 1 avant notre ère, il y a eu une éclipse totale de lune le 8 janvier et une éclipse partielle le 27 décembre. Personne ne peut dire si Josèphe parle de l’une de ces éclipses : de l’an 4 ou de l’an 1 avant notre ère. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous servir de ce qu’a dit Josèphe pour fixer précisément l’année de la mort d’Hérode. Même si nous le pouvions, sans autre information, nous ne pourrions pas déterminer quand Jésus est né.
La Bible nous fournit un indice solide concernant la date de la naissance de Jésus. Le récit divinement inspiré déclare que Jean le baptiste, cousin de Jésus, a commencé son activité de prophète en la 15ème année de l’empereur romain Tibère César (Luc 3:1, 2). L’Histoire nous apprend que :
En l’an 4 après J.-C. : après la mort de Caius César, son héritier et successeur présomptif, Auguste adopte Tibère (ainsi que son dernier petit-fils, Agrippa Postumus). En même temps que cette adoption, le vieil empereur confère aussi à Tibère la puissance tribunitienne [4] en perspective de sa succession. Dès cette date, Tibère peut être considéré comme « participant et héritier du gouvernement de l’Empire » [5]. De ce fait, dès l’an 4 après J.-C., Tibère devient co-régent de l’Empire romain (au même titre qu’Agrippa Postumus).
En l’an 7 après J.-C. Agrippa Postumus fait preuve de nullité et d’incompétence. De plus, aussi corrompu et vicieux que sa mère Julie, Auguste le condamne à l’exil. Tibère reste le seul prétendant à la succession du vieil empereur… et le seul co-régent de l’Empire romain.
En l’an 13 après J.C., la « puissance tribunitienne » de Tibère est renouvelée. En même temps, une loi consulaire (lex consularis) lui confère un imperium proconsulaire [6] étendu qui le fait « collègue » à part entière du vieil Auguste.
Le 19 août de l’an 14, Auguste meurt.
Le 17 septembre 14 : A genoux, les Sénateurs supplient Tibère d’accepter le Principat [7]. Tibère se fait violence et s’incline devant leur insistance. C’est le début officiel de son règne.
Ainsi, on peut faire débuter le règne de Tibère en 4, en 7, en 13 ou en 14 après J.-C…. Or Jean Baptiste a débuté son ministère la 15ème année du règne de Tibère (Lc 3 : 1 à 3). Par conséquent, Jean Baptiste pourrait avoir débuté sa mission en 19, en 22, en 28 ou en 29. Ayant commencé son ministère quelques mois après celui de Jean Baptiste, cela fixerait le début de son ministère en 20, en 23, en 29 ou en 30 [8].
De plus, tout semble indiquer le massacre des jeunes enfants vers 7 ans avant notre ère.
Ainsi, le ministère de Jésus aurait commencé en 23 de notre ère, à l’âge de 30 ans (Lc 3 : 23). Il serait donc né en l’an 7 avant notre ère.
Regardons du côté des astronomes… Depuis des siècles, ils tentent d’établir la réalité sur l’étoile d’Orient pour dater la naissance du Christ et pour confirmer ou prendre à défaut les textes bibliques.
La première idée est celle d’une comète [9]. Cependant, aucune des comètes répertoriées à ce jour n’a pu être visible à cette date, même si l’on admet que cette dite-comète ait disparue depuis.
Ensuite les astronomes émettent l’idée d’une nova, ou une supernova [10], c’est à dire des étoiles qui explosent et deviennent très brillantes dans le firmament. Mais les plus proches datent de 134 avant notre ère et de 123 de notre ère.
La théorie acceptable serait celle que Kepler avança en 1606. C’est le souvenir d’une triple conjonction de Jupiter et de Saturne dans la constellation du Poisson : ces deux planètes se sont trouvées à trois reprises alignées par rapport à la terre dans la constellation du Poisson en l’an 7 avant Jésus-Christ : le 12 avril, le 3 octobre et le 4 décembre. Les calculs montrent que cette configuration n’a pu avoir lieu qu’en 8690 et 7 avant notre Jésus-Christ.
L’astronomie et l’histoire tendent à confirmer que l’étoile de Bethléem est bel et bien un phénomène authentique et non un signe mythique. On peut donc interpréter les textes bibliques : des astronomes de Babylone ayant observé la première conjonction vers le 12 avril de l’an 7 [11], puis vers le 3 octobre, y voient le signe de l’arrivée du Messie. Ils se mettent en route et arrivent à Jérusalem à la fin du mois de novembre. La troisième conjonction conforte leur certitude. Ils partent vers le 4 décembre au soir en direction de Bethléem, à huit kilomètres au sud de Jérusalem, guidés par un gros point lumineux dans la nuit tombante (Mt 2 : 9 et 10).
Même si durant l’an 7 avant notre ère, en raison de leurs latitudes, Jupiter et Saturne ont été conjointes à 3 reprises, au mieux à 1 degré d’orbe [12], le 12 avril, la conjonction de Jupiter et de Saturne à son lever a lieu sous l’opposition du Soleil. Cette hypothèse explique les paroles des mages à Hérode : « Nous avons vu son astre [13] à son lever » (traduit par « l’étoile d’Orient »), qui peut laisser supposer que cet « astre » n’a pas encore disparu et qu’il pourrait à nouveau être observé. Cette extraordinaire précision fait ressortir davantage la précision de la prophétie de Balaam « Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s’élève d’Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth » (Nb 24 : 17). Le fait de voir apparaître une étoile lumineuse dans le ciel n’est pas un signe en soi de la naissance du Messie puisque des apparitions lumineuses de nova ou super nova se sont produites à maintes reprises dans le ciel… Les mages ont observé cet astre se lever, émerger de terre, comme l’annonçait la prophétie de Balaam 1250 ans auparavant, et comme le dit Jésus : « Je suis l’étoile brillante du matin ». (Ap 22 : 16)
Pour revenir aux mages, les textes précisent que l’étoile a désigné l’étable. Il doit certainement s’agir là d’une gestion de l’espace et du temps d’une précision divine pour placer les mages dans l’alignement de l’étable et de l’étoile. Dans bien des cas, le miracle divin n’est pas dans le féerique, la fabuleux ou le paranormal, mais dans une gestion des « temps et des moments » et de l’espace pour arriver au bon moment, au bon endroit…
Notes
[1] Voir « 44 Ac 002-036 001 Messie ou Christ »
[2] Chez les Mèdes, les Perses et les Chaldéens, les mages étaient des prêtres qui étudiez l’astronomie.
[3] Voir « 40 Mt 002-019 001 La mort honteuse du grand Hérode »
[4] La puissance tribunitienne indique la charge de tribun, dans le tribunat. Elle est la marque que l’empereur, comme autrefois les tribuns du peuple, est un magistrat sacrosaint. Il peut convoquer le peuple en assemblée sans l’intermédiaire du Sénat, il est le défenseur du peuple, et si quelqu’un attente à la vie de l’empereur, cette personne est sacrilège. Marc Aurèle reçut la puissance tribunitienne pour la première fois le premier décembre 147, partageant ainsi la sacrosainteté de son père adoptif, l’empereur Antonin le Pieux, à partir de cette date, ce qui le désignait aussi comme « dauphin ».
[5] En latin : consors successorque imperii.
[6] Dans un premier temps les consuls sont détenteurs de tous les pouvoirs du roi, sauf ceux de Rex sacrorum, fonction sacerdotale. Leur imperium consulaire était le pouvoir suprême à Rome, figuré par les douze licteurs qui précèdent le consul.
[7] Le principat est la forme de gouvernement en vigueur dans l’Empire romain de -27 à 285 environ.
[8] Voir « 23 Es 040-003 001 L’importance de la voix qui crie dans le désert »
[9] En astronomie, une comète est un petit astre brillant du système solaire, dont l’orbite a généralement la forme d’une ellipse très allongée, et souvent accompagné d’une longue traînée lumineuse. On connaît à l’heure actuelle plus de 2 000 comètes qui ont été répertoriées.
[10] Une supernova est l’ensemble des phénomènes directement issus de l’explosion d’une étoile, qui s’accompagne d’une augmentation brève mais fantastiquement grande de sa luminosité. Vue depuis la Terre, une supernova apparaît donc souvent comme une étoile nouvelle (d’où son nom : nova = nouvelle), alors qu’elle correspond en réalité à la mort d’une étoile. Les supernovae sont des événements rares à l’échelle humaine : on estime leur taux à environ une à trois par siècle dans notre Voie lactée.
[11] La coutume du Jour des fous ou du poisson d’Avril est en relation directe avec cette date dans la mesure où ceux qui connaissaient la date réelle de naissance du Sauveur étaient pris pour des fous. On ne connaît aucune autre origine pour expliquer cette tradition.
[12] L’orbe est la surface circonscrite par l’orbite d’un astre.
[13] Le mot hébreu kokawb traduit par astre signifie aussi, au sens figuratif, prince, comme dans la prophétie de Balaam en Nb 24 : 17.
Source: Théonoptie
Un des événements les plus importants de l’histoire de la chrétienté, à savoir la naissance de Jésus-Christ le Messie [1], est dit avoir été annoncé par un phénomène astronomique : L’apparition de « l’étoile d’Orient » (Mt 2 : 2), laquelle a été prédite dans une vision de Balaam (Nb 24 : 17).
Longtemps restée comme un phénomène miraculeux, cette apparition a depuis été authentifiée par les astronomes, même si quelques détails restent encore étranges.
Venus d’Orient, les trois mages [2] se présentèrent à Hérode dans son palais. Ils venaient voir le Messie dont ils observèrent « l’étoile en Orient » qui annonçait la naissance à Bethléem (Mt 2 : 2), comme l’avait indiquée le prophète Michée (Mt 2 : 5 et 6). Obsédé par les complots et redoutant un concurrent en ce Roi Messie, Hérode les invita à revenir le voir après l’avoir trouvé (Mt 2 : 8). Mais les mages, divinement prévenus, ne revinrent pas le voir (Mt 2 : 12). Son piège ayant échoué, Hérode fit assassiner tous les garçons de moins de deux ans par les soldats romains sous son commandement. (Mt 2 : 16) Marie et Joseph s’étaient enfuis avant (Mt 2 : 15).
Un premier indice historique montre que ce n’est pas en l’an 0 que Jésus est né, comme le veut la tradition, puisque Hérode est mort [3] en 4 avant notre ère. Selon Flavius Josèphe, une éclipse de lune s’est produite peu avant la mort d’Hérode. Les biblistes signalent qu’une éclipse partielle de lune a eu lieu le 11 mars 4 avant notre ère, preuve selon eux qu’Hérode est mort cette année-là. Cependant, en l’an 1 avant notre ère, il y a eu une éclipse totale de lune le 8 janvier et une éclipse partielle le 27 décembre. Personne ne peut dire si Josèphe parle de l’une de ces éclipses : de l’an 4 ou de l’an 1 avant notre ère. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous servir de ce qu’a dit Josèphe pour fixer précisément l’année de la mort d’Hérode. Même si nous le pouvions, sans autre information, nous ne pourrions pas déterminer quand Jésus est né.
La Bible nous fournit un indice solide concernant la date de la naissance de Jésus. Le récit divinement inspiré déclare que Jean le baptiste, cousin de Jésus, a commencé son activité de prophète en la 15ème année de l’empereur romain Tibère César (Luc 3:1, 2). L’Histoire nous apprend que :
En l’an 4 après J.-C. : après la mort de Caius César, son héritier et successeur présomptif, Auguste adopte Tibère (ainsi que son dernier petit-fils, Agrippa Postumus). En même temps que cette adoption, le vieil empereur confère aussi à Tibère la puissance tribunitienne [4] en perspective de sa succession. Dès cette date, Tibère peut être considéré comme « participant et héritier du gouvernement de l’Empire » [5]. De ce fait, dès l’an 4 après J.-C., Tibère devient co-régent de l’Empire romain (au même titre qu’Agrippa Postumus).
En l’an 7 après J.-C. Agrippa Postumus fait preuve de nullité et d’incompétence. De plus, aussi corrompu et vicieux que sa mère Julie, Auguste le condamne à l’exil. Tibère reste le seul prétendant à la succession du vieil empereur… et le seul co-régent de l’Empire romain.
En l’an 13 après J.C., la « puissance tribunitienne » de Tibère est renouvelée. En même temps, une loi consulaire (lex consularis) lui confère un imperium proconsulaire [6] étendu qui le fait « collègue » à part entière du vieil Auguste.
Le 19 août de l’an 14, Auguste meurt.
Le 17 septembre 14 : A genoux, les Sénateurs supplient Tibère d’accepter le Principat [7]. Tibère se fait violence et s’incline devant leur insistance. C’est le début officiel de son règne.
Ainsi, on peut faire débuter le règne de Tibère en 4, en 7, en 13 ou en 14 après J.-C…. Or Jean Baptiste a débuté son ministère la 15ème année du règne de Tibère (Lc 3 : 1 à 3). Par conséquent, Jean Baptiste pourrait avoir débuté sa mission en 19, en 22, en 28 ou en 29. Ayant commencé son ministère quelques mois après celui de Jean Baptiste, cela fixerait le début de son ministère en 20, en 23, en 29 ou en 30 [8].
De plus, tout semble indiquer le massacre des jeunes enfants vers 7 ans avant notre ère.
Ainsi, le ministère de Jésus aurait commencé en 23 de notre ère, à l’âge de 30 ans (Lc 3 : 23). Il serait donc né en l’an 7 avant notre ère.
Regardons du côté des astronomes… Depuis des siècles, ils tentent d’établir la réalité sur l’étoile d’Orient pour dater la naissance du Christ et pour confirmer ou prendre à défaut les textes bibliques.
La première idée est celle d’une comète [9]. Cependant, aucune des comètes répertoriées à ce jour n’a pu être visible à cette date, même si l’on admet que cette dite-comète ait disparue depuis.
Ensuite les astronomes émettent l’idée d’une nova, ou une supernova [10], c’est à dire des étoiles qui explosent et deviennent très brillantes dans le firmament. Mais les plus proches datent de 134 avant notre ère et de 123 de notre ère.
La théorie acceptable serait celle que Kepler avança en 1606. C’est le souvenir d’une triple conjonction de Jupiter et de Saturne dans la constellation du Poisson : ces deux planètes se sont trouvées à trois reprises alignées par rapport à la terre dans la constellation du Poisson en l’an 7 avant Jésus-Christ : le 12 avril, le 3 octobre et le 4 décembre. Les calculs montrent que cette configuration n’a pu avoir lieu qu’en 8690 et 7 avant notre Jésus-Christ.
L’astronomie et l’histoire tendent à confirmer que l’étoile de Bethléem est bel et bien un phénomène authentique et non un signe mythique. On peut donc interpréter les textes bibliques : des astronomes de Babylone ayant observé la première conjonction vers le 12 avril de l’an 7 [11], puis vers le 3 octobre, y voient le signe de l’arrivée du Messie. Ils se mettent en route et arrivent à Jérusalem à la fin du mois de novembre. La troisième conjonction conforte leur certitude. Ils partent vers le 4 décembre au soir en direction de Bethléem, à huit kilomètres au sud de Jérusalem, guidés par un gros point lumineux dans la nuit tombante (Mt 2 : 9 et 10).
Même si durant l’an 7 avant notre ère, en raison de leurs latitudes, Jupiter et Saturne ont été conjointes à 3 reprises, au mieux à 1 degré d’orbe [12], le 12 avril, la conjonction de Jupiter et de Saturne à son lever a lieu sous l’opposition du Soleil. Cette hypothèse explique les paroles des mages à Hérode : « Nous avons vu son astre [13] à son lever » (traduit par « l’étoile d’Orient »), qui peut laisser supposer que cet « astre » n’a pas encore disparu et qu’il pourrait à nouveau être observé. Cette extraordinaire précision fait ressortir davantage la précision de la prophétie de Balaam « Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s’élève d’Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth » (Nb 24 : 17). Le fait de voir apparaître une étoile lumineuse dans le ciel n’est pas un signe en soi de la naissance du Messie puisque des apparitions lumineuses de nova ou super nova se sont produites à maintes reprises dans le ciel… Les mages ont observé cet astre se lever, émerger de terre, comme l’annonçait la prophétie de Balaam 1250 ans auparavant, et comme le dit Jésus : « Je suis l’étoile brillante du matin ». (Ap 22 : 16)
Pour revenir aux mages, les textes précisent que l’étoile a désigné l’étable. Il doit certainement s’agir là d’une gestion de l’espace et du temps d’une précision divine pour placer les mages dans l’alignement de l’étable et de l’étoile. Dans bien des cas, le miracle divin n’est pas dans le féerique, la fabuleux ou le paranormal, mais dans une gestion des « temps et des moments » et de l’espace pour arriver au bon moment, au bon endroit…
Notes
[1] Voir « 44 Ac 002-036 001 Messie ou Christ »
[2] Chez les Mèdes, les Perses et les Chaldéens, les mages étaient des prêtres qui étudiez l’astronomie.
[3] Voir « 40 Mt 002-019 001 La mort honteuse du grand Hérode »
[4] La puissance tribunitienne indique la charge de tribun, dans le tribunat. Elle est la marque que l’empereur, comme autrefois les tribuns du peuple, est un magistrat sacrosaint. Il peut convoquer le peuple en assemblée sans l’intermédiaire du Sénat, il est le défenseur du peuple, et si quelqu’un attente à la vie de l’empereur, cette personne est sacrilège. Marc Aurèle reçut la puissance tribunitienne pour la première fois le premier décembre 147, partageant ainsi la sacrosainteté de son père adoptif, l’empereur Antonin le Pieux, à partir de cette date, ce qui le désignait aussi comme « dauphin ».
[5] En latin : consors successorque imperii.
[6] Dans un premier temps les consuls sont détenteurs de tous les pouvoirs du roi, sauf ceux de Rex sacrorum, fonction sacerdotale. Leur imperium consulaire était le pouvoir suprême à Rome, figuré par les douze licteurs qui précèdent le consul.
[7] Le principat est la forme de gouvernement en vigueur dans l’Empire romain de -27 à 285 environ.
[8] Voir « 23 Es 040-003 001 L’importance de la voix qui crie dans le désert »
[9] En astronomie, une comète est un petit astre brillant du système solaire, dont l’orbite a généralement la forme d’une ellipse très allongée, et souvent accompagné d’une longue traînée lumineuse. On connaît à l’heure actuelle plus de 2 000 comètes qui ont été répertoriées.
[10] Une supernova est l’ensemble des phénomènes directement issus de l’explosion d’une étoile, qui s’accompagne d’une augmentation brève mais fantastiquement grande de sa luminosité. Vue depuis la Terre, une supernova apparaît donc souvent comme une étoile nouvelle (d’où son nom : nova = nouvelle), alors qu’elle correspond en réalité à la mort d’une étoile. Les supernovae sont des événements rares à l’échelle humaine : on estime leur taux à environ une à trois par siècle dans notre Voie lactée.
[11] La coutume du Jour des fous ou du poisson d’Avril est en relation directe avec cette date dans la mesure où ceux qui connaissaient la date réelle de naissance du Sauveur étaient pris pour des fous. On ne connaît aucune autre origine pour expliquer cette tradition.
[12] L’orbe est la surface circonscrite par l’orbite d’un astre.
[13] Le mot hébreu kokawb traduit par astre signifie aussi, au sens figuratif, prince, comme dans la prophétie de Balaam en Nb 24 : 17.
Source: Théonoptie
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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