Enseigner en banlieue in caritate et veritate
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Enseigner en banlieue in caritate et veritate
Enseigner en banlieue in caritate et veritate
Par Jean-François Chemain
Nostalgique, comme moi, de la France chrétienne, vous pensez que notre pays est en danger d’islamisation galopante. Vous avez raison et êtes peut-être encore loin du compte !
Le compte, faisons-le : dans mon collège de banlieue, une large majorité des élèves porte un patronyme arabe assorti, comme il se doit, d’un prénom musulman. Il faut y ajouter les Turcs et les élèves originaires d’Afrique noire, quasiment tous musulmans. Rien d’original à cela. Ce qui l’est plus, c’est le nombre de noms européens accolés à des prénoms musulmans, tels Ibrahim Dupont, Djamila Martinelli, Youssef Lopez ou encore Mohamed Schmitt. Pères d’origine chrétienne, ayant abjuré pour une union –souvent éphémère– avec une disciple du Prophète. “Éphémère”, car la plupart de ces mariages mixtes, je le constate, se sont soldés par un échec saignant, mais le résultat en est là : des petits musulmans ! L’inverse est aussi fréquent, même si moins visible : on distingue moins aisément les enfants issus d’un père musulman et d’une mère chrétienne, car alors il n’y a plus la moindre trace, dans leur identité, de la partie chrétienne. Cela va bien plus loin qu’un prénom sur une carte d’identité. J’observe que ces élèves issus de mariage mixtes, même s’ils se sont soldés par une rupture, se définissent comme purement musulmans. La jeune Da Silva, élève de 4e, m’annonce que « bien sûr » elle va fêter l’Aïd et être absente le lendemain. Le petit Schmitt, en 6e, se présente comme « arabe » et, lorsque je lui fais remarquer qu’il a aussi des origines alsaciennes dont personne avant moi ne lui a jamais parlé, il se vexe et me demande de ne plus les évoquer. Il rêve d’être pâtissier, pour faire des pâtisseries orientales, bien sûr. Quant à Kristina Duval, de 3e, elle a porté le survêtement de l’équipe algérienne durant toute la coupe du monde de football. On pourrait multiplier les exemples.
Voilà pour l’observation “statique”. Si l’on y ajoute une perspective “dynamique”, il faut constater que nombre de mes élèves musulmans “de souche” ne sont pas en France depuis longtemps. Le flux n’est pas tari et pas seulement, tant s’en faut, pour des raisons de misère ou de persécution politique. La famille B. est venue de Tunisie, il y a seulement deux ans –le père, sous-officier, estimant l’avenir de ses trois fils plus assuré en France. Le plus jeune, fort sympathique, ne voit cependant pas pourquoi on compte ici les années depuis la naissance du Christ. Hichem D. est pour sa part originaire d’Algérie, où son père dirigeait une entreprise. Arrivé lui aussi il y a deux ans, il conteste nombre de mes enseignements, au nom de ce qu’on lui a appris dans son pays d’origine, et m’explique sans méchanceté que, chrétien, je suis promis à l’enfer, quelles que soient par ailleurs mes qualités personnelles, qu’il juge indéniables. J’ai récemment bénéficié d’une formation sur ces ENAF (élèves nouvellement arrivés en France), qui sont si nombreux que l’éducation Nationale a cru bon de créer pour eux ce bel acrostiche au bon goût de pâté (halal, bien sûr).
Dans un environnement aussi islamisé, l’espace laissé aux autres confessions est des plus réduit. Force est, de toute façon, de constater qu’à côté de l’islam, il n’y a rien. La petite Vanessa Durand, une élève de 5e que j’aide à faire ses devoirs, m’avoue avec émotion être la “petite amie” de Rachid, un autre de mes élèves. Il vient d’exiger d’elle qu’elle se convertisse. Cela lui pose quelques cas de conscience quoique, baptisée, elle n’ait jamais reçu la moindre formation catéchétique, ni mis les pieds dans une église. Thomas, élève de 3e, a de telles difficultés dans ma matière qu’il s’écrie, en me rendant sa copie : « Monsieur, si j’ai la moyenne, Champagne ! ». Ni une ni deux, le gentil Sofiane, avec ses oreilles en feuille de chou et son sourire distrait, lui rétorque : « Tu n’y penses pas, le Champagne, c’est péché ! Prends donc plutôt du Champomy ! ». A quoi Rachida ajoute que « de toute façon, le Champagne ce n’est pas bon avec le couscous ». Pour se préparer à son futur métier de boucher, il a naturellement effectué son stage en entreprise dans une boucherie. halal, comme il se doit. J’ai, parmi mes élèves, un seul exemple de catholique fervent, en la personne de Tristan, un petit Indien, qui ne craint pas d’affirmer sa foi, à grand péril. Cela lui a valu cette remarque d’Aïcha : « Tu n’as qu’à te taire, parce que dans cette classe on est vingt musulmans sur vingt-quatre élèves ! ». Je l’ai vu tomber un soir dans un guet-apens à la sortie du collège, cinq de ses condisciples l’ayant attendu pour le rosser (la fameuse « hagra »), avant d’aller jeter des pierres dans les carreaux de sa maison.
Immigration toujours massive, mariages mixtes à sens unique, prosélytisme incessant, intolérance, l’islam envahit nos banlieues avec les mêmes gros bouillons que naguère l’eau de l’Atlantique les 3e classes du Titanic. Comme sur le paquebot qui allait sombrer, on danse sur le pont des premières. Tout est-il perdu ? Cela dépend de nous seuls. Pas du gouvernement, ni de l’Union européenne, ni de notre voisin. Non, de vous, de moi. Car il n’est pas difficile pour le croyant de voir à l’œuvre, dans cette pâte humaine d’apparence homogène, l’Esprit Saint qui pourrait bien faire des miracles. Certains vont me dire : « Vous êtes un utopiste, un doux rêveur qui vit dans ses illusions ». Ce à quoi je répondrai deux choses : d’abord, « je décris ce que je vois tous les jours » ensuite, « si vous avez une autre solution réaliste et compatible avec le christianisme que vous professez, je suis preneur ».
Il m’est quotidiennement donné de mesurer combien ces jeunes ont soif d’amour, d’en recevoir autant que d’en donner. Tout, pour eux, est placé sur le plan d’un affectif hyper-développé. Ils ont besoin de dire au professeur : « je vous aime », comme d’en recevoir des marques d’affection. On peut certes mettre cela sur le compte d’un naturel qui n’est souvent guère bridé par des contraintes reçues de l’éducation. Ils sont spontanés, c’est le moins qu’on puisse dire, aussi bien pour tutoyer l’adulte, voire l’insulter, que pour lui faire des déclarations d’amour. Mais plus profondément, on sent combien leur culture n’est pas celle de l’amour. Je suis frappé par le nombre de ces enfants issus de couples désunis. Cela ne leur est bien sûr pas réservé, car le divorce est un fléau largement partagé, en banlieue autant que dans les « beaux quartiers », mais la violence dans les situations et les rapports, est ici exacerbée. Je manque de place pour en donner beaucoup d’exemples, et mentionnerai juste ce père divorcé venu “casser la gueule” de son ex-femme devant le portail du collège, mettant KO la sœur de cette dernière (il fallut appeler les pompiers), pendant que le fruit de cette union malheureuse –un de mes élèves de 6e– en profitait pour fuguer. Comment s’étonner des difficultés de couples qui, trop souvent, ne sont pas fondés sur l’amour ? Une de mes élèves de 3e, d’origine albano-algérienne, a été retirée du collège le jour de ses 16 ans, promise au mariage. Deux de ses camarades m’ont annoncé, guillerettes, qu’elles seraient pour leur part unies dès leurs 16 ans à un cousin du bled, choisi par leurs parents, et qu’elles n’avaient ni l’une ni l’autre encore jamais vu. C’est lui, on l’imagine, qui viendra en France. Violences en famille, donc. Mais aussi violences en classe, dans le quartier, avec cet enchaînement infini des insultes et des coups, dont on ne saurait plus dire qui a commencé, mais que la loi du talion, prescrite par le Coran, impose de poursuivre indéfiniment. Violences contre les camarades d’autres religions, les petits chrétiens, appelés « sale porc », ou « sale chien », les petits bouddhistes ayant plutôt droit à « sale singe » parce que, c’est bien connu, ils mangent du singe.
La racine de toute cette violence me paraît être la conception d’un Dieu lui-même violent, aux antipodes de notre Dieu d’amour. Il est certes difficile, dans un collège public, d’en témoigner directement, mais je constate combien l’amour manifesté au quotidien, par de petits mots, de petits gestes anodins, peut bouleverser ces jeunes qui n’y sont pas préparés. Un converti de l’islam, très impliqué dans l’évangélisation de ses anciens coreligionnaires, m’a témoigné de ce que nombre de conversions prennent leur source dans l’attitude d’un adulte –et cela peut être un enseignant– qui dans leur jeunesse leur a fait éprouver la dimension d’amour de notre Dieu. Je ne nie pas que la violence, et notamment contre les chrétiens, est au cœur de la culture de ces jeunes, dont certains se retrouveront bientôt dans ces bandes qui nous conduisent à croire en l’imminence d’une guerre civile. Je veux toutefois témoigner de ma certitude que la France chrétienne, loin d’être un concept politique vide de sens, ne peut que résulter de l’effort commun de Français authentiquement chrétiens. Bien que nous en ayons, et au risque de passer pour un naïf, je suis certain que nous ne pourrons relever le formidable défi que nous lance l’islam, religion de haine et de violence, qu’en mobilisant les énormes ressources de notre foi. Le talon d’Achille de l’islam, c’est l’amour, et nous ne vaincrons qu’en aimant les musulmans, malgré leur violence, malgré leur haine à notre endroit.
C’est à cette certitude que m’amène chaque jour mon combat de première ligne. Je lisais récemment l’interview d’un haut responsable musulman parisien, qui assimilait l’évangélisation au terrorisme. Les dirigeants musulmans ont une peur bleue qu’on annonce à leurs ouailles le Dieu d’amour, alors ne nous gênons pas. De toute façon, il n’y a pas d’autre solution : caritas in veritate, l’amour dans la vérité.
Jean-François Chemain
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Par Jean-François Chemain
Nostalgique, comme moi, de la France chrétienne, vous pensez que notre pays est en danger d’islamisation galopante. Vous avez raison et êtes peut-être encore loin du compte !
Le compte, faisons-le : dans mon collège de banlieue, une large majorité des élèves porte un patronyme arabe assorti, comme il se doit, d’un prénom musulman. Il faut y ajouter les Turcs et les élèves originaires d’Afrique noire, quasiment tous musulmans. Rien d’original à cela. Ce qui l’est plus, c’est le nombre de noms européens accolés à des prénoms musulmans, tels Ibrahim Dupont, Djamila Martinelli, Youssef Lopez ou encore Mohamed Schmitt. Pères d’origine chrétienne, ayant abjuré pour une union –souvent éphémère– avec une disciple du Prophète. “Éphémère”, car la plupart de ces mariages mixtes, je le constate, se sont soldés par un échec saignant, mais le résultat en est là : des petits musulmans ! L’inverse est aussi fréquent, même si moins visible : on distingue moins aisément les enfants issus d’un père musulman et d’une mère chrétienne, car alors il n’y a plus la moindre trace, dans leur identité, de la partie chrétienne. Cela va bien plus loin qu’un prénom sur une carte d’identité. J’observe que ces élèves issus de mariage mixtes, même s’ils se sont soldés par une rupture, se définissent comme purement musulmans. La jeune Da Silva, élève de 4e, m’annonce que « bien sûr » elle va fêter l’Aïd et être absente le lendemain. Le petit Schmitt, en 6e, se présente comme « arabe » et, lorsque je lui fais remarquer qu’il a aussi des origines alsaciennes dont personne avant moi ne lui a jamais parlé, il se vexe et me demande de ne plus les évoquer. Il rêve d’être pâtissier, pour faire des pâtisseries orientales, bien sûr. Quant à Kristina Duval, de 3e, elle a porté le survêtement de l’équipe algérienne durant toute la coupe du monde de football. On pourrait multiplier les exemples.
Voilà pour l’observation “statique”. Si l’on y ajoute une perspective “dynamique”, il faut constater que nombre de mes élèves musulmans “de souche” ne sont pas en France depuis longtemps. Le flux n’est pas tari et pas seulement, tant s’en faut, pour des raisons de misère ou de persécution politique. La famille B. est venue de Tunisie, il y a seulement deux ans –le père, sous-officier, estimant l’avenir de ses trois fils plus assuré en France. Le plus jeune, fort sympathique, ne voit cependant pas pourquoi on compte ici les années depuis la naissance du Christ. Hichem D. est pour sa part originaire d’Algérie, où son père dirigeait une entreprise. Arrivé lui aussi il y a deux ans, il conteste nombre de mes enseignements, au nom de ce qu’on lui a appris dans son pays d’origine, et m’explique sans méchanceté que, chrétien, je suis promis à l’enfer, quelles que soient par ailleurs mes qualités personnelles, qu’il juge indéniables. J’ai récemment bénéficié d’une formation sur ces ENAF (élèves nouvellement arrivés en France), qui sont si nombreux que l’éducation Nationale a cru bon de créer pour eux ce bel acrostiche au bon goût de pâté (halal, bien sûr).
Dans un environnement aussi islamisé, l’espace laissé aux autres confessions est des plus réduit. Force est, de toute façon, de constater qu’à côté de l’islam, il n’y a rien. La petite Vanessa Durand, une élève de 5e que j’aide à faire ses devoirs, m’avoue avec émotion être la “petite amie” de Rachid, un autre de mes élèves. Il vient d’exiger d’elle qu’elle se convertisse. Cela lui pose quelques cas de conscience quoique, baptisée, elle n’ait jamais reçu la moindre formation catéchétique, ni mis les pieds dans une église. Thomas, élève de 3e, a de telles difficultés dans ma matière qu’il s’écrie, en me rendant sa copie : « Monsieur, si j’ai la moyenne, Champagne ! ». Ni une ni deux, le gentil Sofiane, avec ses oreilles en feuille de chou et son sourire distrait, lui rétorque : « Tu n’y penses pas, le Champagne, c’est péché ! Prends donc plutôt du Champomy ! ». A quoi Rachida ajoute que « de toute façon, le Champagne ce n’est pas bon avec le couscous ». Pour se préparer à son futur métier de boucher, il a naturellement effectué son stage en entreprise dans une boucherie. halal, comme il se doit. J’ai, parmi mes élèves, un seul exemple de catholique fervent, en la personne de Tristan, un petit Indien, qui ne craint pas d’affirmer sa foi, à grand péril. Cela lui a valu cette remarque d’Aïcha : « Tu n’as qu’à te taire, parce que dans cette classe on est vingt musulmans sur vingt-quatre élèves ! ». Je l’ai vu tomber un soir dans un guet-apens à la sortie du collège, cinq de ses condisciples l’ayant attendu pour le rosser (la fameuse « hagra »), avant d’aller jeter des pierres dans les carreaux de sa maison.
Immigration toujours massive, mariages mixtes à sens unique, prosélytisme incessant, intolérance, l’islam envahit nos banlieues avec les mêmes gros bouillons que naguère l’eau de l’Atlantique les 3e classes du Titanic. Comme sur le paquebot qui allait sombrer, on danse sur le pont des premières. Tout est-il perdu ? Cela dépend de nous seuls. Pas du gouvernement, ni de l’Union européenne, ni de notre voisin. Non, de vous, de moi. Car il n’est pas difficile pour le croyant de voir à l’œuvre, dans cette pâte humaine d’apparence homogène, l’Esprit Saint qui pourrait bien faire des miracles. Certains vont me dire : « Vous êtes un utopiste, un doux rêveur qui vit dans ses illusions ». Ce à quoi je répondrai deux choses : d’abord, « je décris ce que je vois tous les jours » ensuite, « si vous avez une autre solution réaliste et compatible avec le christianisme que vous professez, je suis preneur ».
Il m’est quotidiennement donné de mesurer combien ces jeunes ont soif d’amour, d’en recevoir autant que d’en donner. Tout, pour eux, est placé sur le plan d’un affectif hyper-développé. Ils ont besoin de dire au professeur : « je vous aime », comme d’en recevoir des marques d’affection. On peut certes mettre cela sur le compte d’un naturel qui n’est souvent guère bridé par des contraintes reçues de l’éducation. Ils sont spontanés, c’est le moins qu’on puisse dire, aussi bien pour tutoyer l’adulte, voire l’insulter, que pour lui faire des déclarations d’amour. Mais plus profondément, on sent combien leur culture n’est pas celle de l’amour. Je suis frappé par le nombre de ces enfants issus de couples désunis. Cela ne leur est bien sûr pas réservé, car le divorce est un fléau largement partagé, en banlieue autant que dans les « beaux quartiers », mais la violence dans les situations et les rapports, est ici exacerbée. Je manque de place pour en donner beaucoup d’exemples, et mentionnerai juste ce père divorcé venu “casser la gueule” de son ex-femme devant le portail du collège, mettant KO la sœur de cette dernière (il fallut appeler les pompiers), pendant que le fruit de cette union malheureuse –un de mes élèves de 6e– en profitait pour fuguer. Comment s’étonner des difficultés de couples qui, trop souvent, ne sont pas fondés sur l’amour ? Une de mes élèves de 3e, d’origine albano-algérienne, a été retirée du collège le jour de ses 16 ans, promise au mariage. Deux de ses camarades m’ont annoncé, guillerettes, qu’elles seraient pour leur part unies dès leurs 16 ans à un cousin du bled, choisi par leurs parents, et qu’elles n’avaient ni l’une ni l’autre encore jamais vu. C’est lui, on l’imagine, qui viendra en France. Violences en famille, donc. Mais aussi violences en classe, dans le quartier, avec cet enchaînement infini des insultes et des coups, dont on ne saurait plus dire qui a commencé, mais que la loi du talion, prescrite par le Coran, impose de poursuivre indéfiniment. Violences contre les camarades d’autres religions, les petits chrétiens, appelés « sale porc », ou « sale chien », les petits bouddhistes ayant plutôt droit à « sale singe » parce que, c’est bien connu, ils mangent du singe.
La racine de toute cette violence me paraît être la conception d’un Dieu lui-même violent, aux antipodes de notre Dieu d’amour. Il est certes difficile, dans un collège public, d’en témoigner directement, mais je constate combien l’amour manifesté au quotidien, par de petits mots, de petits gestes anodins, peut bouleverser ces jeunes qui n’y sont pas préparés. Un converti de l’islam, très impliqué dans l’évangélisation de ses anciens coreligionnaires, m’a témoigné de ce que nombre de conversions prennent leur source dans l’attitude d’un adulte –et cela peut être un enseignant– qui dans leur jeunesse leur a fait éprouver la dimension d’amour de notre Dieu. Je ne nie pas que la violence, et notamment contre les chrétiens, est au cœur de la culture de ces jeunes, dont certains se retrouveront bientôt dans ces bandes qui nous conduisent à croire en l’imminence d’une guerre civile. Je veux toutefois témoigner de ma certitude que la France chrétienne, loin d’être un concept politique vide de sens, ne peut que résulter de l’effort commun de Français authentiquement chrétiens. Bien que nous en ayons, et au risque de passer pour un naïf, je suis certain que nous ne pourrons relever le formidable défi que nous lance l’islam, religion de haine et de violence, qu’en mobilisant les énormes ressources de notre foi. Le talon d’Achille de l’islam, c’est l’amour, et nous ne vaincrons qu’en aimant les musulmans, malgré leur violence, malgré leur haine à notre endroit.
C’est à cette certitude que m’amène chaque jour mon combat de première ligne. Je lisais récemment l’interview d’un haut responsable musulman parisien, qui assimilait l’évangélisation au terrorisme. Les dirigeants musulmans ont une peur bleue qu’on annonce à leurs ouailles le Dieu d’amour, alors ne nous gênons pas. De toute façon, il n’y a pas d’autre solution : caritas in veritate, l’amour dans la vérité.
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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