La Démocratie, le dieu qui a échoué
4 participants
Page 1 sur 1
La Démocratie, le dieu qui a échoué
La Démocratie, le dieu qui a échoué
Un article de Yvan Blot qui évoque le livre de Hans-Hermann Hoppe, "La Démocratie, le dieu qui a échoué". Ce livre a suscité de nombreux débats aux Usa dans les milieux libertrariens et chez les économistes.
par Yvan BLOT.
En France, le silence a été total jusqu'à présent : Le livre n'est pas politiquement correct. Pensez, l'auteur prétend que la monarchie est de loin préférable à la démocratie ! , et ce qui est nouveau, c'est que sa démonstration est fondée sur la science économique. L'auteur Hans-Hermann HOPPE, est un allemand, professeur d'économie, docteur de l'Université de FRANCFORT sur le MAIN. Pour l'instant, il enseigne aux États-Unis, à LAS VEGAS, à l'Université du NEVADA ; et vient d'écrire un livre qui fait grand bruit outre-atlantique.
Sa thèse est la suivante : « Du point de vue de la science économique, une monarchie est un régime où le pouvoir politique est privatisé dans les mains d'une dynastie. Une démocratie est un régime où le pouvoir politique est nationalisé ou collectivisé, donc remis aux mains du peuple. »
Les conséquences sont les mêmes que pour une entreprise privée. Dès qu'elle est nationalisée, l'entreprise rentable se met à avoir des déficits (2). « Le roi, parce qu'il est propriétaire a le souci, non seulement des revenus du pouvoir mais aussi du capital. Il va donc faire des choix rationnels de bon père de famille, en ayant en vue l'intérêt à long terme de la dynastie, et du pays. Le chef démocratique élu, en revanche, n'est pas propriétaire. » Il n'est que gérant pour cinq ans, soumis à réélection. Son intérêt est de maximiser les revenus du pouvoir à court terme, pour plaire aux catégories qui vont le réélire. Il n'a aucun souci du capital à maintenir ou à accroître. Pire encore, si ce chef démocratique a des scrupules et ne joue pas le jeu politique par souci du pays en longue période, il sera sans doute battu par un démagogue sans scrupules à la prochaine élection.
En effet, pour HOPPE, le fait que le pouvoir soit ouvert à tous n'est pas nécessairement un avantage. « La compétition n'est pas toujours un bien. La compétition pour produire des biens est une bonne chose. La compétition pour escroquer autrui est un mal. Or, la compétition électorale démocratique, qui consiste à exploiter l'envie des plus nombreux contre les plus riches, est moralement dégradante. ». HOPPE ne mâche pas ses mots. Pour lui, la démocratie élève la préférence pour l'immédiat. Or, une forte préférence pour l'immédiat caractérise les êtres peu civilisés. La civilisation suppose suffisamment de discipline pour préférer un bien durable à long terme à une jouissance fugitive à court terme. Or, seule la monarchie privilégie le long terme.
La monarchie est restée le régime dominant en Europe jusqu'à la guerre de 1914-1918 (3). Pour HOPPE, la monarchie naît naturellement de la croissance des sociétés. « Certains hommes deviennent les protecteurs des autres et finissent par fonder une dynastie royale. Par contre, comme les masses n'ont pas d'ascendant naturel, les démocraties sont fondées sur la violence d'une guerre et d'une révolution. » Les États-Unis ne font pas exception et lors de l'indépendance américaine, nombreux furent les Anglais loyalistes à être expulsés, et à être expropriés de leurs biens
Pour notre auteur, l'Europe a eu le choix au début du vingtième siècle entre deux modèles opposés : le modèle autrichien des HABSBOURG et le modèle démocratique américain. Les Français avec Georges CLEMENCEAU et les Américains avec Woodrow WILSON ont tout fait pour abattre l'AUTRICHE et les anciennes dynasties d'Europe centrale et de l'Est. Résultat : on a eu HITLER et STALINE (3).
Le XX ème siècle, siècle de la démocratie triomphante, a aussi été le siècle des républiques tyranniques fasciste, national-socialiste et communiste. La démocratie dérive naturellement vers le socialisme car il est intéressant électoralement pour le pouvoir de redistribuer les revenus en frappant les moins nombreux, c'est-à-dire les riches !
Depuis que la démocratie s'est installée en Occident, les signes de décadence, liés à la préférence pour l'immédiat se sont accrus. La criminalité et la délinquance n'ont fait que croître. La sécurité sociale a déresponsabilisé les individus. La famille a perdu sa valeur économique et la natalité s'est effondrée. Les moeurs se sont dégradées et une sous-culture de masse vulgaire a envahi les esprits. La démocratie favorise l'égalitarisme. Elle favorise l'immigration de mauvaise qualité et b[« l'intégration forcée »b], alors que les monarques, comme Frédéric II de Prusse ou Marie-Thérèse d'Autriche favorisaient une immigration de qualité. Il vaut mieux naturaliser un immigré qui vit de l'aide sociale et qui vote bien plutôt qu'un immigré génial pressuré par le fisc qui votera mal, écrit en substance HOPPE.
Quel avenir ? Pour HOPPE, la démocratie occidentale va s'effondrer un jour comme l'URSS l'a fait en 1989. Car elle mange le capital passé. La dette publique s'accroît sans cesse et les régimes sociaux sont menacés de faillite. La démographie, minée par la politique anti-familiale des classes politiques démocratiques, empêchera de financer les régimes sociaux. Et pour notre auteur, cela détruira la réputation de la démocratie et fera voir son vrai visage. Comment la remplacer ? HOPPE, en bon libertarien, rêve d'un monde sans État, composé de propriétaires associés. Si ce n'est pas possible, il préfère la monarchie. Il préfère aussi les petits États, comme le Liechtenstein, Monaco ou le Luxembourg, qui font moins de mal que les grands !.
(1) Democracy, le god that failed ( La démocratie, le dieu qui a échoué), Hans-Hermann HOPPE. Transaction publishers ( New Brunswick . New Jersey . (USA 2002)
(2) NDLR : Heureusement que ce n'est pas toujours le cas, quand même.
(3) NDLR : Il faut rappeler que le principe révolutionnaire des Nationalités a été à l'origine de la politique « utopique et aventureuse » ( Cours d'Histoire de Jules ISAAC et Henri BEJEAN, classe de 3ème 1940), de Napoléon III, démocratiquement élu, en décembre 1848, d'où sont sorties les guerres civiles européennes : la guerre d'Italie ( 1859) contre l'Autriche, la guerre de 1870 contre la Prusse et les autres États allemands.
Rédigé par Julien Gunzinger le Vendredi 17 Décembre
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: La Démocratie, le dieu qui a échoué
Cet article à bien du sens en majorité, la démocratie bête de la franc-maçonnerie est en train de prouver son utopique espoir, le pouvoir au peuple, c'est bien utopique quand on sait que c'est l'argent qui mène au détriment de la vie humaine, les autorités démocratiques n'ont que faire du peuple, hormis que pour leurs élections.
Re: La Démocratie, le dieu qui a échoué
En fait,il me semble que la démocratie est une illusion qui cache un pouvoir occulte:ie le pouvoir de l'argent qui dirige l'information dans la direction qu'il veut....un exemple:que les humains en soient venu a accepter l'avortement(meme tardif),le marriage gai,,etc.....Tout cela cache des lobby $$$ tres puissants...Les gens ont l'impression de voter mais ,ds le fond,ils se font influrencer a l'anné longue dans le sens ou voter...J'ai souvent constaté lors d'échange avec des amis que leurs choix n'étaient que superficiel.....ils n'avaient jamais approfondi le choix qu'ils faisaient....et celui ci ne résistait pas a une critique soutenue.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: La Démocratie, le dieu qui a échoué
Je suis d'accord avec Francesco : les gens de mon entourage qui votent le font soit pour leur porte monnaie soit parce que c'est à la mode de voter pour tel ou tel parti... Et on nous parle du peuple souverain... Je dirais plutôt que de nos jours ce sont les grands lobbies qui sont souverains et qui décident des modes à venir. Ça na peut être pas grand chose à voir avec le sujet, ce que je dis, mais bon...
Vendée Rochejaquelein- Date d'inscription : 01/02/2011
Age : 30
Localisation : Pas-De-Calais
Re: La Démocratie, le dieu qui a échoué
C'est tout a fait ds le sujet.Je dirais plutôt que de nos jours ce sont les grands lobbies qui sont souverains et qui décident des modes à venir.
Il est toutefois difficile de connaitre l'influence directe des mouvements occultes comme les FM et les riches de la planete sur les valeurs de la société.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Sujets similaires
» Le cardinal Dolan : l’Église(États-Unienne) a échoué dans son enseignement sur la contraception
» La Fin Programmée de la Démocratie
» De la fragilité de nos démocratie
» Une démocratie en dérive
» Quelle démocratie ?...
» La Fin Programmée de la Démocratie
» De la fragilité de nos démocratie
» Une démocratie en dérive
» Quelle démocratie ?...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum