Contre l’idéologie du “gender".
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Contre l’idéologie du “gender".
Contre l’idéologie du “gender".
La subversion de l’identité
Elizabeth Montfort le jeudi, 03/02/2011
dans Parlons Vrai
Avec la théorie du gender, une véritable déferlante s’abat sur la France et l’Europe, dans une indifférence quasi générale. En juin dernier, l’IEP de Paris annonçait un enseignement obligatoire sur les gender studies pour septembre 2011. Début janvier, l’IUFM de Nice organisait un colloque sur “Filles et garçons au sein de l’institution scolaire” avec une place de choix pour ces études.
Cette théorie née aux États-Unis s’est développée dans les années 1990. Mais c’est vraiment la 4e conférence mondiale sur les femmes, organisée par l’Onu en 1995, qui a imposé ce concept dans le vocabulaire international, largement relayé au Parlement européen. Cette théorie est une véritable révolution anthropologique dont l’objectif est de repenser les rapports homme-femme à partir d’une déconstruction de leur identité. Ce mouvement succède à deux courants féministes : l’égalitarisme où la femme prend comme modèle l’homme pour s’affranchir de sa domination, et le différentialisme qui exalte les différences entre les sexes au mépris de ce qui est commun, c’est la revendication des droits de la femme et la guerre des sexes. Ces deux courants avaient encore un aspect pratique car leur but était d’obtenir par la loi l’égalité des droits (droit de vote, égalité salariale…).
Avec la théorie du gender, un nouveau courant idéologique apparaît. Une partie des féministes radicales, notamment dans leur composante lesbienne, ne sont pas satisfaites de l’égalité des sexes et de la parité. Pour elles, l’égalité et la parité sont un leurre car elles supposent une distinction entre les sexes, synonyme d’inégalité et de la domination de l’homme sur la femme. Leur féminisme s’inspire d’un mélange de néomarxisme, de structuralisme et d’existentialisme : d’une part, la dialectique dominants-dominés ; d’autre part, la déconstruction des stéréotypes imposés par la culture. Admettre la différence des sexes, c’est admettre la complémentarité des sexes, la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme.
Chez Judith Butler, la grande théoricienne du gender, la définition du genre est une construction sociale et culturelle au service de cette domination. Son livre, traduit en 2005 en français, s’intitule Trouble dans le genre, pour un féminisme de la subversion. Judith Butler affirme vouloir penser ensemble « le féminisme et la subversion de l’identité ». En d’autres termes, elle entreprend de définir une politique féministe qui ne soit pas fondée sur l’identité féminine et précise, dans son introduction, son objectif : déstabiliser « l’hétérosexualité obligatoire » pour repenser l’organisation sociale selon les modèles homosexuels et transsexuels. L’hétérosexualité sert la domination de l’homme. Il faut y mettre fin en supprimant les concepts d’homme et de femme et imposer un nouveau genre fondé sur les orientations sexuelles et non sur l’identité sexuelle : « Les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas un concept de femme. »
Le deuxième point d’appui de la théorie, c’est l’opposition entre nature et culture. La société de la personne capable de créer des relations avec son semblable est remplacée par la société de l’individu qui se choisit ses vérités, ses intérêts et ses plaisirs. L’individu postmoderne doit se créer lui-même. C’est son droit le plus fondamental : « le droit à être moi ». Or la nature lui impose d’être homme ou femme. Accepter cette dictature, c’est refuser d’être libre. Se considérer comme homme ou femme, c’est refuser de se construire soi-même. Et pour la femme, c’est refuser de s’affranchir de la domination de l’homme. Ainsi, l’individu serait mieux caractérisé par son orientation sexuelle choisie que par son identité sexuelle comme donnée biologique, donc de nature.
On entrevoit aisément les conséquences de cette idéologie pour notre vie sociale. Après avoir déconstruit la différence sexuelle, il est nécessaire de déconstruire le couple, la famille et la reproduction. Pour les gender feminists, le couple doit être choisi. La famille fondée sur le mariage monogamique, comme survivance de la domination de l’hétérosexualité, devient polymorphe (bi, pluri, homo, monoparentalité…). La filiation se décline : filiation biologique, intentionnelle, juridique, sociale. L’individu fait son choix dans ce grand marché libertaire. Et enfin, la reproduction doit évoluer. Les techniques permettent une reproduction asexuée (AMP, mères porteuses, utérus artificiel…) et les révisions des lois de bioéthique sont une opportunité pour obtenir satisfaction. Dans ce grand bouleversement, la loi enregistre les revendications individuelles et crée de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine.
Il est urgent de réagir. C’est la mission que s’est donnée l’Alliance pour un nouveau féminisme européen : analyser et informer pour construire une société pacifiée, fondée sur le respect et la coopération plutôt que sur la rivalité et la compétition. Il s’agit bien de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, égaux en droits et d’une égale dignité.
Elizabeth Montfort, ancien député européen, présidente de l’Alliance pour un nouveau féminisme européen
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La subversion de l’identité
Elizabeth Montfort le jeudi, 03/02/2011
dans Parlons Vrai
Avec la théorie du gender, une véritable déferlante s’abat sur la France et l’Europe, dans une indifférence quasi générale. En juin dernier, l’IEP de Paris annonçait un enseignement obligatoire sur les gender studies pour septembre 2011. Début janvier, l’IUFM de Nice organisait un colloque sur “Filles et garçons au sein de l’institution scolaire” avec une place de choix pour ces études.
Cette théorie née aux États-Unis s’est développée dans les années 1990. Mais c’est vraiment la 4e conférence mondiale sur les femmes, organisée par l’Onu en 1995, qui a imposé ce concept dans le vocabulaire international, largement relayé au Parlement européen. Cette théorie est une véritable révolution anthropologique dont l’objectif est de repenser les rapports homme-femme à partir d’une déconstruction de leur identité. Ce mouvement succède à deux courants féministes : l’égalitarisme où la femme prend comme modèle l’homme pour s’affranchir de sa domination, et le différentialisme qui exalte les différences entre les sexes au mépris de ce qui est commun, c’est la revendication des droits de la femme et la guerre des sexes. Ces deux courants avaient encore un aspect pratique car leur but était d’obtenir par la loi l’égalité des droits (droit de vote, égalité salariale…).
Avec la théorie du gender, un nouveau courant idéologique apparaît. Une partie des féministes radicales, notamment dans leur composante lesbienne, ne sont pas satisfaites de l’égalité des sexes et de la parité. Pour elles, l’égalité et la parité sont un leurre car elles supposent une distinction entre les sexes, synonyme d’inégalité et de la domination de l’homme sur la femme. Leur féminisme s’inspire d’un mélange de néomarxisme, de structuralisme et d’existentialisme : d’une part, la dialectique dominants-dominés ; d’autre part, la déconstruction des stéréotypes imposés par la culture. Admettre la différence des sexes, c’est admettre la complémentarité des sexes, la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme.
Chez Judith Butler, la grande théoricienne du gender, la définition du genre est une construction sociale et culturelle au service de cette domination. Son livre, traduit en 2005 en français, s’intitule Trouble dans le genre, pour un féminisme de la subversion. Judith Butler affirme vouloir penser ensemble « le féminisme et la subversion de l’identité ». En d’autres termes, elle entreprend de définir une politique féministe qui ne soit pas fondée sur l’identité féminine et précise, dans son introduction, son objectif : déstabiliser « l’hétérosexualité obligatoire » pour repenser l’organisation sociale selon les modèles homosexuels et transsexuels. L’hétérosexualité sert la domination de l’homme. Il faut y mettre fin en supprimant les concepts d’homme et de femme et imposer un nouveau genre fondé sur les orientations sexuelles et non sur l’identité sexuelle : « Les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas un concept de femme. »
Le deuxième point d’appui de la théorie, c’est l’opposition entre nature et culture. La société de la personne capable de créer des relations avec son semblable est remplacée par la société de l’individu qui se choisit ses vérités, ses intérêts et ses plaisirs. L’individu postmoderne doit se créer lui-même. C’est son droit le plus fondamental : « le droit à être moi ». Or la nature lui impose d’être homme ou femme. Accepter cette dictature, c’est refuser d’être libre. Se considérer comme homme ou femme, c’est refuser de se construire soi-même. Et pour la femme, c’est refuser de s’affranchir de la domination de l’homme. Ainsi, l’individu serait mieux caractérisé par son orientation sexuelle choisie que par son identité sexuelle comme donnée biologique, donc de nature.
On entrevoit aisément les conséquences de cette idéologie pour notre vie sociale. Après avoir déconstruit la différence sexuelle, il est nécessaire de déconstruire le couple, la famille et la reproduction. Pour les gender feminists, le couple doit être choisi. La famille fondée sur le mariage monogamique, comme survivance de la domination de l’hétérosexualité, devient polymorphe (bi, pluri, homo, monoparentalité…). La filiation se décline : filiation biologique, intentionnelle, juridique, sociale. L’individu fait son choix dans ce grand marché libertaire. Et enfin, la reproduction doit évoluer. Les techniques permettent une reproduction asexuée (AMP, mères porteuses, utérus artificiel…) et les révisions des lois de bioéthique sont une opportunité pour obtenir satisfaction. Dans ce grand bouleversement, la loi enregistre les revendications individuelles et crée de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine.
Il est urgent de réagir. C’est la mission que s’est donnée l’Alliance pour un nouveau féminisme européen : analyser et informer pour construire une société pacifiée, fondée sur le respect et la coopération plutôt que sur la rivalité et la compétition. Il s’agit bien de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, égaux en droits et d’une égale dignité.
Elizabeth Montfort, ancien député européen, présidente de l’Alliance pour un nouveau féminisme européen
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Contre l’idéologie du “gender".
Mon dieu,completement délirante....et les gens achetent de tel livre....L’hétérosexualité sert la domination de l’homme. Il faut y mettre fin en supprimant les concepts d’homme et de femme et imposer un nouveau genre fondé sur les orientations sexuelles et non sur l’identité sexuelle : « Les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas un concept de femme. »
Re: Contre l’idéologie du “gender".
Ce n'est pas seulement délirant, c'est effrayant. Et les iufm s'y mettent aussi? Alors c'est extrèmement grave car les enseignants formés à cette idéologie mortifère auront un impact immense sur les enfants qui leur seront confiés. Ce sera une entreprise de perversion de la jeunesse. Grâce aux revues littéraires de MichelT nous pouvons mettre une origine sur toutes les inepties que nous entendons autour de nous. Nous comprenons mieux le pourquoi et le comment des comportements, des discours et des professions de foi des nombreuses personnes que nous cotoyons chaque jour. Cela nous donne des armes pour nous défendre. Car nous en sommes là, à nous défendre. Ce qui m'inquiète le plus, c'est que tout ce que MichelT nous rapporte n'est pas nouveau... Ce qui est nouveau peut-être c'est notre prise de conscience. L'infestation par toute cette idéologie subversive est vraiment massive... Il ne reste qu'un petit foyer de résistance: l'Eglise.
Invité- Invité
Re: Contre l’idéologie du “gender".
Dieu est pro Vie et satan est pro culture de la mort...
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Contre l’idéologie du “gender".
Dans l’Education nationale, au moins depuis l’an dernier, on raconte que la mixité n’a pas eu les effets escomptés et qu’au contraire elle a renforcé les comportements stéréotypés. Cette affirmation parait tout à fait anodine bien qu’étant une sorte de constat d’échec teinté de regrets. Spontanément, elle semble faire référence aux concepts de machisme, et de soumission féminine à défaut de concept en miroir du machisme renvoyant à un comportement féminin réduit à la séduction. Elle est donc susceptible d’emporter l’adhésion des pédagogues toujours soucieux d’aider les enfants à bien se construire. En fait, il n’en est probablement rien. A la lumière de la théorie du genre, il serait plutôt question de porter atteinte à la nature des genres féminin et masculin dans l’espèce humaine pour en faire une construction conforme aux désirs et aux objectifs d’une société forcément passagère et limité dans le temps. Il s’agirait ici de rééduquer les enfants en leur offrant une orientation sexuelle remplaçant leur nature féminine ou masculine. Cette déconstruction-reconstruction psychologique s’appuie sur la notion de droit, notion qui a considérablement évolué en passant du juridique au social. Elle n’est plus possibilité éventuelle mais obligation. C’est un outil de coercition psychologique. En effet, si on dit à un professeur (dans notre cas présent) qu’un élève a le droit d’aller à la piscine, il ne peut plus s’y soustraire et cela devient une obligation pour lui de l’y emmener. Cela risque de devenir la même chose pour l’orientation sexuelle. Il sera obligatoire pour les professeurs d’aider, si on peut dire, les enfants à en choisir une. Comme elle s’oppose à la nature, il faudra déconstruire la psychologie sexuelle naturelle des enfants pour en construire une plus conforme aux attentes de lobbys qui entendent détruire la famille et transformer les relations individuelles à leur avantage. Dans les faits, il s’agit d’un viol des consciences qui sans nul doute se fera avec beaucoup de souffrances. Quand un jeune enfant parle d’orientations sexuelles différentes de ce qui est par nature, il le fait toujours en criant et ses camarades sont toujours scandalisés. C’est bien la preuve qu’il s’agit de déviances non pas par rapport à une norme mais par rapport à la nature justement. Dans les années à venir, il faudra que les parents d’élèves soient très vigilants s’ils ont quelque amour pour leurs enfants.
Invité- Invité
Re: Contre l’idéologie du “gender".
Cette influence du gender va continuer son ascension sociale mais elle va frapper un mur un jour....Personnelement,je ne crois pas du tout que la société soit plus tolérante que par le passé.Les gens sont indifférents tout simplement.Mais si un jour la société croule suite a une guerre ou des révoltes importantes,les gens vont montrer leurs vrais visages.....et le gender va mourrir.....comme bien des modes superficielles.Elle est donc susceptible d’emporter l’adhésion des pédagogues toujours soucieux d’aider les enfants à bien se construire. En fait, il n’en est probablement rien. A la lumière de la théorie du genre, il serait plutôt question de porter atteinte à la nature des genres féminin et masculin dans l’espèce humaine pour en faire une construction conforme aux désirs et aux objectifs d’une société forcément passagère et limité dans le temps. Il s’agirait ici de rééduquer les enfants en leur offrant une orientation sexuelle remplaçant leur nature féminine ou masculine.
La peur de la différence est trop ancrée ds le coeur de l'humain.
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