L'antiracisme : une idéologie victimaire contre "l'homme blanc"
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L'antiracisme : une idéologie victimaire contre "l'homme blanc"
17 mars 2011
L'antiracisme : une idéologie victimaire contre "l'homme blanc"
G
illes-William Goldnadel, Fondateur d’Avocats sans frontières, est éditorialiste sur Radio J. Il répond à Valeurs actuelles :
"vous défendez ardemment la liberté d’expression. Vous êtes par ailleurs éditorialiste à Radio J, qui a finalement annulé l’invitation qu’elle avait faite à Marine Le Pen. Qu’en pensez-vous ?
J’ai dit à mes amis de Radio J que je ne comprenais pas cette décision au regard de la liberté d’expression. Je leur aurais fait la même remarque s’il s’était agi d’Olivier Besancenot ou de Tariq Ramadan, mais leur invitation n’aurait pas provoqué une telle bronca… [...].
Que vous suggère aussi la condamnation récente d’Éric Zemmour ?
Deux remarques : quand Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, déclare en marge du Women’s Forum qu’elle préfère embaucher, à compétences égales, une femme plutôt qu’un «mâle blanc» (propos retransmis sur France 2), elle est relaxée et l’affaire en reste là. La gauche, en revanche, s’acharne sur Zemmour et va jusqu’à demander son éviction professionnelle. Au contraire, quand un intellectuel de gauche est condamné pour discrimination raciale – il y en a –, il reçoit le soutien de pétitionnaires exigeant le respect de la liberté d’expression. C’est cette morale à géométrie variable que je dénonce dans mon livre [Réflexions sur la question blanche].
Vous y décrivez le fonctionnement d’une «idéologie victimaire» visant à culpabiliser «l’homme blanc occidental», accusé de tous les crimes. Quels sont, selon vous, les ressorts historiques et psychologiques de cette idéologie ?
Ce livre est l’aboutissement d’une longue réflexion. Je soutiens que la médiatisation de la Shoah, à la faveur du développement de l’audiovisuel dans les années 1960, a suscité dans l’inconscient collectif occidental un traumatisme dont il n’a pas guéri. Il s’est créé sur les ruines du catholicisme une nouvelle religion profane centrée, elle aussi, sur la crucifixion : non plus celle de Jésus, mais celle du juif en pyjama rayé, pauvre et décharné comme le Nazaréen. Cette idéologie a son panthéon démoniaque. À son sommet, Adolf Hitler, figure justement abhorrée mais à qui l’on assimile aujourd’hui tous ceux qui tiennent à leur identité nationale, décrits par l’extrême gauche comme des beaufs franchouillards et hétérosexuels. [...]
À la xénophobie – moralement condamnable – succède une xénophilie dont personne ne peut contester les postulats sous peine d’être accusé de racisme : l’homme blanc, réputé mauvais, est présumé coupable par nature, et celui qui ne l’est pas est présenté comme la victime, par essence innocente, de ses humeurs discriminatoires. Pour la gauche, les rapports sociaux ne sont plus réglés par la lutte des classes, comme le prétendaient les marxistes, mais par la lutte des races. Et chacun est sommé de sacrifier à cette nouvelle religion ! Or, il n’y a pas plus de raisons d’aimer l’étranger en raison de son altérité que de détester le Blanc en raison de son identité. La xénophilie et la xénophobie font appel au même réflexe “tripal”, ce sont les deux faces d’une même médaille raciste.
Quelles sont les conséquences de cette “idéologie victimaire” ?
La pénalisation de toute opinion contraire à ses dogmes ; la falsification historique ; l’interdiction de certains débats politiques. [...] La traite transatlantique, organisée par les Européens, a fait l’objet d’innombrables documentaires, alors qu’un silence de plomb continue de peser sur la traite orientale des esclaves noirs, qui s’est pourtant poursuivie jusqu’au XXe siècle. On parle encore moins de la traite des chrétiens réduits à la servitude par les Arabes en Méditerranée : 1 250 000 Européens auraient été déportés entre 1530 et 1780. C’est d’ailleurs pour lutter contre cette piraterie que les Français s’emparèrent d’Alger en 1830… Les réticences de l’Union européenne à condamner les violences antichrétiennes en terre d’islam ne s’expliquent pas autrement.
La souffrance des Noirs ou des Arabes est ignorée quand les Blancs n’en sont pas responsables : au Soudan, 2 millions de Noirs, chrétiens ou animistes, sont morts dans la guerre menée contre eux par le régime islamiste de Khartoum. Qui en a parlé ? Autre exemple de désinformation : le traitement médiatique de la guerre d’Algérie. Les colons sont assimilés à des occupants, l’armée française à la Waffen-SS… Tout est ramené à la Shoah. Récemment encore, un évêque rapprochait le sort des Roms de celui des juifs. Cette outrance confine à l’obscène en comparant ce qui n’est pas comparable."
source: Le Salon Beige
L'antiracisme : une idéologie victimaire contre "l'homme blanc"
G
illes-William Goldnadel, Fondateur d’Avocats sans frontières, est éditorialiste sur Radio J. Il répond à Valeurs actuelles :
"vous défendez ardemment la liberté d’expression. Vous êtes par ailleurs éditorialiste à Radio J, qui a finalement annulé l’invitation qu’elle avait faite à Marine Le Pen. Qu’en pensez-vous ?
J’ai dit à mes amis de Radio J que je ne comprenais pas cette décision au regard de la liberté d’expression. Je leur aurais fait la même remarque s’il s’était agi d’Olivier Besancenot ou de Tariq Ramadan, mais leur invitation n’aurait pas provoqué une telle bronca… [...].
Que vous suggère aussi la condamnation récente d’Éric Zemmour ?
Deux remarques : quand Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, déclare en marge du Women’s Forum qu’elle préfère embaucher, à compétences égales, une femme plutôt qu’un «mâle blanc» (propos retransmis sur France 2), elle est relaxée et l’affaire en reste là. La gauche, en revanche, s’acharne sur Zemmour et va jusqu’à demander son éviction professionnelle. Au contraire, quand un intellectuel de gauche est condamné pour discrimination raciale – il y en a –, il reçoit le soutien de pétitionnaires exigeant le respect de la liberté d’expression. C’est cette morale à géométrie variable que je dénonce dans mon livre [Réflexions sur la question blanche].
Vous y décrivez le fonctionnement d’une «idéologie victimaire» visant à culpabiliser «l’homme blanc occidental», accusé de tous les crimes. Quels sont, selon vous, les ressorts historiques et psychologiques de cette idéologie ?
Ce livre est l’aboutissement d’une longue réflexion. Je soutiens que la médiatisation de la Shoah, à la faveur du développement de l’audiovisuel dans les années 1960, a suscité dans l’inconscient collectif occidental un traumatisme dont il n’a pas guéri. Il s’est créé sur les ruines du catholicisme une nouvelle religion profane centrée, elle aussi, sur la crucifixion : non plus celle de Jésus, mais celle du juif en pyjama rayé, pauvre et décharné comme le Nazaréen. Cette idéologie a son panthéon démoniaque. À son sommet, Adolf Hitler, figure justement abhorrée mais à qui l’on assimile aujourd’hui tous ceux qui tiennent à leur identité nationale, décrits par l’extrême gauche comme des beaufs franchouillards et hétérosexuels. [...]
À la xénophobie – moralement condamnable – succède une xénophilie dont personne ne peut contester les postulats sous peine d’être accusé de racisme : l’homme blanc, réputé mauvais, est présumé coupable par nature, et celui qui ne l’est pas est présenté comme la victime, par essence innocente, de ses humeurs discriminatoires. Pour la gauche, les rapports sociaux ne sont plus réglés par la lutte des classes, comme le prétendaient les marxistes, mais par la lutte des races. Et chacun est sommé de sacrifier à cette nouvelle religion ! Or, il n’y a pas plus de raisons d’aimer l’étranger en raison de son altérité que de détester le Blanc en raison de son identité. La xénophilie et la xénophobie font appel au même réflexe “tripal”, ce sont les deux faces d’une même médaille raciste.
Quelles sont les conséquences de cette “idéologie victimaire” ?
La pénalisation de toute opinion contraire à ses dogmes ; la falsification historique ; l’interdiction de certains débats politiques. [...] La traite transatlantique, organisée par les Européens, a fait l’objet d’innombrables documentaires, alors qu’un silence de plomb continue de peser sur la traite orientale des esclaves noirs, qui s’est pourtant poursuivie jusqu’au XXe siècle. On parle encore moins de la traite des chrétiens réduits à la servitude par les Arabes en Méditerranée : 1 250 000 Européens auraient été déportés entre 1530 et 1780. C’est d’ailleurs pour lutter contre cette piraterie que les Français s’emparèrent d’Alger en 1830… Les réticences de l’Union européenne à condamner les violences antichrétiennes en terre d’islam ne s’expliquent pas autrement.
La souffrance des Noirs ou des Arabes est ignorée quand les Blancs n’en sont pas responsables : au Soudan, 2 millions de Noirs, chrétiens ou animistes, sont morts dans la guerre menée contre eux par le régime islamiste de Khartoum. Qui en a parlé ? Autre exemple de désinformation : le traitement médiatique de la guerre d’Algérie. Les colons sont assimilés à des occupants, l’armée française à la Waffen-SS… Tout est ramené à la Shoah. Récemment encore, un évêque rapprochait le sort des Roms de celui des juifs. Cette outrance confine à l’obscène en comparant ce qui n’est pas comparable."
source: Le Salon Beige
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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