spectacle à Lourdes
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spectacle à Lourdes
Le spectacle de Robert Hossein, "Une femme nommée Marie", présenté dans le sanctuaire de Lourdes, vient de se terminer. Il ne fallait pas s'attendre à une merveille, venant d'un homme qui ne considère la religion catholique que comme une philosophie humaniste.
Et je dois dire que ça a été une pénitence de le regarder jusqu'au bout. Grosso modo, ce spectable réunissait tous les défauts d'un mauvais cathéchisme: ennuyeux au possible, complètement cucu-la-praline, et parfaitement creux.
Les paroles du Christ étaient systématiquement tronquées.
Par exemple, il manquait une des béatitudes: "Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés".
Ensuite, les 10 commandements ont été cités, mais il manquait les 4 premiers, ceux qui concernent le culte qui doit être rendu à Dieu...
Et ensuite, les paroles du Notre Père n'étaient pas les bonnes: la prière commençait pas " fais-toi voir à nos yeux" et à la fin, le "délivre-nous du mal" était omis!
La Cène était évidemment massacrée:
Jésus fait passer du pain en disant "ceci est mon corps, faites ceci en mémoire de moi" et les apôtres se partagent le pain.
Ensuite, il fait passer DEUX gobelets en disant: "prenez et partagez entre vous, cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang".
Puis il enchaîne une grande quantité de phrases sans liens entre elles: "Je m'en vais mais je viens à vous. Aimez-vous les uns les autres. Vous ne pouvez venir là où je vais."
Jésus, tout de suite après (pas de lavement des pieds), se retire pour prier. La voix off de Marie commente: "Il commença à ressentir frayeur et angoisse et demanda que, si cela était possible, tout cela passât loin de lui". Et puis c'est tout. Sous-entendu: c'est la perspective de la crucifixion qui lui fait peur, rien de plus. Pas d'agonie, pas de poids de tous nos péchés.
Sur ce, Judas arrive et le trahit. Les onze autres s'interposent, mais Jésus les éloigne. Aucune violence. De loin, il leur fait un signe de reconnaissance: il met la main droite sur le coeur. Eux, de leur côté, font la même chose (genre, signe de reconnaissance) et ils tournent les talons. Jésus part avec les soldats, sans être enchaîné.
Le procès: les chefs de prêtres lui demandent: "es-tu le Messie?". Il répond "oui", ils crient au blasphème et vont chez Pilate. Pilate propose de le relâcher après lui avoir fait subir un châtiment. Ils refusent. Il propose de le libérer pour la Pâque, et ils demandent la libération de Barabbas. La voix off commente: "Alors Pilate relâcha Barabbas et leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié." Et voilà comment Jésus ne se fait pas flageller...
La crucifixion? Quelle crucifixion?... On le revêt d'un manteau rouge et d'une couronne dorée, vaguement en forme d'épines, et on le charge de sa croix. Il part tout seul avec sa croix, et il disparaît dans les escaliers de la baslique. Pas de foule, rien.
Alors apparaissent trois crucifix en bois en haut des escaliers. Pas de crucifixion, pas de paroles du Christ en croix. Personne au pied de la croix, Marie est absente.
Sans transition, un groupe de touristes contemporains arrive sur scène, et les 12 apôtres (même Judas!!!!!!) viennent leur faire du catéchisme en petits groupes. Jésus arrive par une des portes de la basilique (comme un souvenir) et on entend sa voix: "de toutes les nations, faites des disciples en leur enseignant ce que je vous ai appris, et voici que je serai avec vous jusqu'à la fin du monde"... Pas de baptême, donc, dans les recommandations de Jésus. Et les trois crucifix sont toujours là... Larrons ou Christ, personne n'est ressuscité.
La voix off de Marie se fait entendre: "La Bible est traduite dans toutes les langues. L'Eglise est présente sur tous les continents. Lourdes doit être un symbole d'universalité. Tous doivent venir boire à la source." Sur ce, les comédiens passent dans les rangs et distibuent des fioles d'eau de Lourdes.
Et pour finir, le pompon: on entend la voix de Robert Hossein: "Nous n'avons pas le pouvoir de guérir, mais nous avons le pouvoir d'aimer, d'aider et de partager, avant qu'il ne soit trop tard."
Si on rapproche cette parole de la scène où Jésus envoie ses apôtres pour guérir, et des paroles de Marie qui demande de venir boire à la source, c'est finalement une façon de dire qu'il ne se passe rien de surnaturel dans l'Eglise catholique, mais que tout est symbolique et humaniste. CQFD....
Sincèrement, j'espère de pas être la seule à être scandalisée par ce spectacle. Peut-être Alex y a-t-il assisté??? On pourrait avoir ses impressions à chaud...
Et je dois dire que ça a été une pénitence de le regarder jusqu'au bout. Grosso modo, ce spectable réunissait tous les défauts d'un mauvais cathéchisme: ennuyeux au possible, complètement cucu-la-praline, et parfaitement creux.
Les paroles du Christ étaient systématiquement tronquées.
Par exemple, il manquait une des béatitudes: "Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés".
Ensuite, les 10 commandements ont été cités, mais il manquait les 4 premiers, ceux qui concernent le culte qui doit être rendu à Dieu...
Et ensuite, les paroles du Notre Père n'étaient pas les bonnes: la prière commençait pas " fais-toi voir à nos yeux" et à la fin, le "délivre-nous du mal" était omis!
La Cène était évidemment massacrée:
Jésus fait passer du pain en disant "ceci est mon corps, faites ceci en mémoire de moi" et les apôtres se partagent le pain.
Ensuite, il fait passer DEUX gobelets en disant: "prenez et partagez entre vous, cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang".
Puis il enchaîne une grande quantité de phrases sans liens entre elles: "Je m'en vais mais je viens à vous. Aimez-vous les uns les autres. Vous ne pouvez venir là où je vais."
Jésus, tout de suite après (pas de lavement des pieds), se retire pour prier. La voix off de Marie commente: "Il commença à ressentir frayeur et angoisse et demanda que, si cela était possible, tout cela passât loin de lui". Et puis c'est tout. Sous-entendu: c'est la perspective de la crucifixion qui lui fait peur, rien de plus. Pas d'agonie, pas de poids de tous nos péchés.
Sur ce, Judas arrive et le trahit. Les onze autres s'interposent, mais Jésus les éloigne. Aucune violence. De loin, il leur fait un signe de reconnaissance: il met la main droite sur le coeur. Eux, de leur côté, font la même chose (genre, signe de reconnaissance) et ils tournent les talons. Jésus part avec les soldats, sans être enchaîné.
Le procès: les chefs de prêtres lui demandent: "es-tu le Messie?". Il répond "oui", ils crient au blasphème et vont chez Pilate. Pilate propose de le relâcher après lui avoir fait subir un châtiment. Ils refusent. Il propose de le libérer pour la Pâque, et ils demandent la libération de Barabbas. La voix off commente: "Alors Pilate relâcha Barabbas et leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié." Et voilà comment Jésus ne se fait pas flageller...
La crucifixion? Quelle crucifixion?... On le revêt d'un manteau rouge et d'une couronne dorée, vaguement en forme d'épines, et on le charge de sa croix. Il part tout seul avec sa croix, et il disparaît dans les escaliers de la baslique. Pas de foule, rien.
Alors apparaissent trois crucifix en bois en haut des escaliers. Pas de crucifixion, pas de paroles du Christ en croix. Personne au pied de la croix, Marie est absente.
Sans transition, un groupe de touristes contemporains arrive sur scène, et les 12 apôtres (même Judas!!!!!!) viennent leur faire du catéchisme en petits groupes. Jésus arrive par une des portes de la basilique (comme un souvenir) et on entend sa voix: "de toutes les nations, faites des disciples en leur enseignant ce que je vous ai appris, et voici que je serai avec vous jusqu'à la fin du monde"... Pas de baptême, donc, dans les recommandations de Jésus. Et les trois crucifix sont toujours là... Larrons ou Christ, personne n'est ressuscité.
La voix off de Marie se fait entendre: "La Bible est traduite dans toutes les langues. L'Eglise est présente sur tous les continents. Lourdes doit être un symbole d'universalité. Tous doivent venir boire à la source." Sur ce, les comédiens passent dans les rangs et distibuent des fioles d'eau de Lourdes.
Et pour finir, le pompon: on entend la voix de Robert Hossein: "Nous n'avons pas le pouvoir de guérir, mais nous avons le pouvoir d'aimer, d'aider et de partager, avant qu'il ne soit trop tard."
Si on rapproche cette parole de la scène où Jésus envoie ses apôtres pour guérir, et des paroles de Marie qui demande de venir boire à la source, c'est finalement une façon de dire qu'il ne se passe rien de surnaturel dans l'Eglise catholique, mais que tout est symbolique et humaniste. CQFD....
Sincèrement, j'espère de pas être la seule à être scandalisée par ce spectacle. Peut-être Alex y a-t-il assisté??? On pourrait avoir ses impressions à chaud...
Dernière édition par Rémi le Dim 14 Aoû 2011 - 1:05, édité 1 fois (Raison : Correction d'une faute dans le titre.)
Annie- Date d'inscription : 01/03/2011
Re: spectacle à Lourdes
Aïe! Une faute de frappe dans le titre! Spectacle à LOURDES!
Annie- Date d'inscription : 01/03/2011
Re: spectacle à Lourdes
Annie a écrit:Aïe! Une faute de frappe dans le titre! Spectacle à LOURDES!
J'ai corrigé la faute.
Ce spectacle semblait très ennuyeux et démoralisant, pauvre serviteur de satan, en est-il bien conscient.
Re: spectacle à Lourdes
Le spectacle a eu lieu dans le sanctuaire, sur le parvis de la basilique.
D'ailleurs, j'ai bien l'impression que la basilique servait de coulisses...
J'ai lu un article avant le spectacle, qui semble quand-même indiquer une méfiance de la part de l'évêque.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
D'ailleurs, j'ai bien l'impression que la basilique servait de coulisses...
J'ai lu un article avant le spectacle, qui semble quand-même indiquer une méfiance de la part de l'évêque.
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Avez-vous rencontré beaucoup de difficultés pour monter ce spectacle ?
J'ai mis deux ans. Quand j'en ai parlé à Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, il m'a d'abord dit : « Vous n'y pensez pas ! » Quand je suis allé voir le maire de la ville, même réponse : « Vous n'y pensez pas ! » Imaginez : il n'y avait jamais eu un spectacle, comme ça, dans les sanctuaires.
Et puis je suis allé un jour à la messe à Tarbes. J'y ai rencontré l'abbé Jean-François Duhar, avec lequel j'ai sympathisé. En 2010, il est devenu curé de Lourdes et m'a aidé. Mgr Perrier a finalement été convaincu. Il y a mis une condition : qu'il n'y ait qu'une seule représentation. Après, il m'a fallu trouver les financements. Cela a été compliqué. Mais bon, vous savez, pendant toute ma carrière, j'ai eu l'habitude de faire la manche pour monter mes projets, alors...
Annie- Date d'inscription : 01/03/2011
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