Spectacle Yeshoua : Jésus brûle les planches !
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Spectacle Yeshoua : Jésus brûle les planches !
Spectacle Yeshoua : Jésus brûle les planches !
Après Ourra et Malkah, le spectacle Yeshoua arrive sur scène, troisième volet d’une trilogie visant à mettre la parole de Dieu à la portée de chacun, via la comédie et la musique.
Après plusieurs représentations à Issy-les-Moulineaux en janvier, le spectacle missionnaire
Yeshoua revient à Paris en mai, puis en province en 2025. - ERIC SANDER
Après Ourra et Malkah, le spectacle Yeshoua arrive sur scène, troisième volet d’une trilogie visant à mettre la parole de Dieu à la portée de chacun, via la comédie et la musique.
Après plusieurs représentations à Issy-les-Moulineaux en janvier, le spectacle missionnaire
Yeshoua revient à Paris en mai, puis en province en 2025. - ERIC SANDER
Il avoue « avoir longtemps hésité » avant de donner une suite à Ourra (2010) et Malkah (2015), joués chacun devant près de 25 000 spectateurs. Éric Libault a dû dégager du temps dans son agenda de directeur d’une banque privée, se convaincre qu’à 60 ans, il avait encore assez d’énergie et d’enthousiasme pour porter une autre création, et croire que les hommes et les femmes qui l’ont accompagné dans ses deux premiers spectacles seraient prêts à le suivre à nouveau. Surtout, l’auteur-compositeur a dû consentir à mettre en scène le Christ, perspective à laquelle il se « refusait inconsciemment ». Pourtant, « après avoir traité des Actes des Apôtres dans Ourra, et des prophètes annonçant la venue du Messie dans Malkah, il était évident que je devais évoquer la vie de Jésus », explique le sexagénaire au lendemain de la première de Yeshoua.
Le spectacle s’appuie sur sept scènes de l’Évangile selon saint Jean.
Ici, le lavement des pieds. / ERIC SANDER
La « pierre d'angle » de la trilogie
Le nouveau spectacle d’Éric Libault commence ainsi à la dernière scène de Malkah et se termine avant la première scène d’Ourra. Yeshoua s’impose comme « la pierre d’angle » de cette trilogie. Comme le Christ dans l’Évangile, Éric Libault veut rendre à César ce qui est à César, et surtout à Mgr Matthieu Rougé ce qui est à Mgr Matthieu Rougé. « Lorsqu’il est arrivé à la tête du diocèse de Nanterre – mon diocèse –, il m’a dit : “Éric, vous devez monter un troisième spectacle.” C’est lui qui a été le déclencheur de cette nouvelle aventure artistique », raconte le catholique francilien, qui, entre-temps, a écrit l’histoire de ses retrouvailles avec son père (J’ai retrouvé mon père, Éditions Emmanuel), livre dont Mgr Rougé a signé la préface.
Éric Libault s’est donc lancé, à l’été 2018, dans l’écriture de ce Yeshoua (« Jésus », en hébreu). Cinq ans et demi de travail ont été nécessaires avant d’arriver à la première représentation, donnée au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le 27 janvier. Les applaudissements des 1 000 spectateurs présents ce soir-là attestent que lui et les 160 personnes impliquées dans ce spectacle musical restituent une image réaliste du Christ et des principaux événements de sa vie publique. « Tout le monde a sa vision de Jésus. Pour certains, Il incarne la tendresse, pour d’autres, il s’agit d’un homme d’autorité… Si ce qui lui est présenté ne colle pas avec sa propre représentation, le spectateur peut décrocher en quelques minutes seulement », s’est longtemps inquiété Éric Libault, se demandant quel acteur pourrait relever le défi.
Grâce à son fils, il auditionne Martin Haroche, un jeune comédien qui, après le Cours Florent, a été accepté à la Mountview Academy of Theatre Arts de Londres. « Martin a littéralement été un cadeau de l’Esprit Saint ! Après lui, les deux metteurs en scène et moi-même n’avons voulu voir personne d’autre », se souvient Éric Libault, qui a trouvé en Martin Haroche une présence et, surtout, « une voix », primordiale pour le réalisateur. « Le Christ est le Bon Berger qui se fait reconnaître de ses brebis à sa voix », appuie celui qui prouve ainsi son attachement aux mots du Christ dans les Écritures et, plus largement, à la Parole. « Au-delà de la dimension artistique, la mission et l’ambition d’un spectacle comme Yeshoua est de la mettre en valeur et de la faire (re)découvrir. »
Se familiariser avec les Écritures est le premier travail auquel s’est livré Martin Haroche. « Avant Yeshoua, j’ai lu des bibles pour enfants en BD », explique le comédien de 30 ans, qui a « grandi sans éducation religieuse », mais a ressenti de la « curiosité » pour le projet d’Éric Libault. « N’ayant jamais lu un texte biblique ou un Évangile, j’ai entendu des centaines de discours et d’avis différents les concernant, sans jamais savoir quoi en penser. J’ai eu envie de me faire mon propre avis. »Incarner le Christ Lui-même représente aussi, pour le comédien, une opportunité ainsi que le « challenge de jouer un rôle aussi emblématique et puissant ». Sur les conseils d’Éric Libault, le comédien a rencontré régulièrement le Père Jean-Paul Cazes, prêtre à la retraite qui incarne Nicodème dans Yeshoua. « J’ai pu lui poser toutes mes questions sur la foi, la religion, l’Église. Jésus était un professeur : je n’aurais pas pu faire semblant d’enseigner quelque chose dont je n’aurais eu aucune compréhension », souligne le talentueux comédien, qui dit « avoir fait un chemin » et explique désormais vivre « une relation particulière avec Jésus ».
Les noces de Cana. Se familiariser avec les Écritures a été le premier travail auquel s’est livré Martin Haroche, l’interprète de Jésus, qui n’a pas reçu d’éducation chrétienne. Pour se préparer, il a rencontré régulièrement un prêtre et lui a posé de nombreuses questions. Le comédien dit « avoir fait un chemin » et explique désormais vivre « une relation particulière avec Jésus ». / ERIC SANDER
« Aujourd'hui, c'est la “Yeshoua family” ! »
En rejoignant une troupe dont l’une des particularités est d’être composée de professionnels du spectacle et d’amateurs, Martin Haroche a intégré une famille. « Il y avait la “Malkah family” ; aujourd’hui, c’est la “Yeshoua family” ! », sourit Adrien Pelon, 32 ans, à l’origine de cette appellation. À la différence de Martin, il faisait partie du précédent spectacle d’Éric Libault. Dans Malkah, il incarnait le roi David ; dans Yeshoua, il joue Matthias, un jeune comédien à qui l’on propose d’incarner Jésus-Christ dans un prochain spectacle. Passé aussi par le Cours Florent, Adrien Pelon a, depuis 2015, révélé notamment ses talents de chanteur en participant à The Voice et pris part à plusieurs comédies musicales (Résiste, de France Gall, La Belle au bois dormant…). Il a ainsi retrouvé sans surprise les temps de prière au sein de la troupe, qui précèdent chaque répétition et toute représentation. « La prière est notre socle commun, notre colonne vertébrale, insiste Éric Libault. Les comédiens y assistent ou pas, mais tout le monde est le bienvenu. À quoi rimerait de proclamer la Bonne Nouvelle si nous ne sommes pas capables d’accueillir les autres ? » « Je crois que chaque personne peut s’identifi er à Matthias et faire sienne ses questions vis-à-vis de Jésus », reprend Adrien Pelon.
Le jeune homme partage de nombreux points communs avec le personnage qu’il incarne sur scène. Comme lui, il a été baptisé et a fait sa première communion avant de connaître des « périodes de doutes » et de faire des choix l’éloignant de la foi. « Mais, à la différence de Matthias, je suis allé un pas plus loin puisque j’ai aussi reçu le sacrement de la confirmation ! », précise le chanteur ayant « grandi dans une famille chrétienne ». De même que Matthias, Adrien Pelon se présente comme « un jeune chrétien qui marche avec des interrogations sur la vie. Comme lui, j’ai des questions en attente de réponse », confie celui qui a retrouvé le chemin de la foi à l’occasion de Malkah. Spectacle missionnaire, Yeshoua est un vaisseau bâti, comme ses prédécesseurs, pour le grand large. « La vertu de la grande salle est d’offrir une visibilité et de toucher un public que nous ne rejoindrions pas en nous produisant dans les églises », assure Éric Libault. Il n’oublie pas pour autant que « les premiers à réévangéliser, c’est peut-être nous-mêmes, les chrétiens », mentionnant le délabrement de « notre Église » et les apostasies silencieuses qu’il entraîne. « Faire revenir des gens qui faisaient autrefois partie de l’Église est une première mission. »
« Les mots du Christ ne sont pas dépassés »
Yeshoua s’ouvre et se termine par deux tableaux ayant notre époque contemporaine pour décor. « Comme avec Ourra et Malkah, mon ambition est de démontrer que les mots du Christ ne sont pas dépassés, mais qu’au contraire, la parole de Dieu est pour aujourd’hui et qu’elle peut nous parler, souligne Éric Libault. Certains vont être touchés par le lavement des pieds, d’autres par le récit de la femme adultère, d’autres encore par la crucifixion… Le spectacle rejoint, je l’espère, chacun là où il en est sur son propre chemin ; non par les chants ou la mise en scène mais par le message de Celui qui le proclame. »
Après quatre représentations à Issy-les-Moulineaux en janvier, Yeshoua sera joué les 25 et 26 mai au Palais des congrès de Paris. D’ici la fin de l’année, d’autres dates devraient s’ajouter en région parisienne, avant une tournée en France en 2025. Lyon, Lille, Marseille devraient être visitées par la troupe. yeshoua.org
A la portée de tous
En deux heures, Éric Libault revisite la vie du Christ en s’appuyant sur le texte de l’évangéliste Jean et les sept signes attestant que « Jésus est le Christ, le Fils de Dieu » (Jn 20) : l’eau changée en vin à Cana, la guérison du paralytique et de l’aveugle-né, etc. L’alternance des chants – Grégory Turpin fait une apparition – et des scènes jouées donne du rythme à un ensemble jamais alourdi par le nombre des comédiens impliqués. La mise en scène – mention spéciale à l’évocation du Mal – et les décors sont toujours au service du propos : Dieu est Amour, Jésus en est la preuve ultime. Martin Haroche est un Christ convaincant, Adrien Pelon, un jeune d’aujourd’hui enthousiaste, souvent émouvant. Un spectacle à la portée de tous les cœurs. (B.C.)
Benjamin Coste
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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