L’hérésie du XXe siècle
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L’hérésie du XXe siècle
ALETHEIA
Lettre d’informations religieuses
“La vérité vous rendra libres” (Jean, 8, 32)
IXe année - n° 135 2 janvier 2009
Cette lettre d’informations n’entend pas se substituer aux revues de formation doctrinale et intellectuelle existantes ni aux revues
d’informations religieuses. Elle paraît quinze fois par an et contient des nouvelles, des analyses, des commentaires qui ne trouveraient pas
forcément leur place dans les publications auxquelles je collabore. Il s’agit simplement de servir la vérité dans la fidélité à l’enseignement
traditionnel de l’Église. Aletheia est disponible dans sa version imprimée au prix de 15 euros par an (somme couvrant les frais d’impression et
d’envoi postal) et elle est disponible gratuitement dans sa version électronique. Le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] contient tous les numéros parus
depuis le n° 1 (juillet 2000).
Yves Chiron 16, rue du Berry 36250 NIHERNE (France)
Il y a 40 ans,
L’hérésie du XXe siècle
Diffusé en librairie à partir de décembre 1968, L’hérésie du XXe siècle est un des livres les plus
importants de Jean Madiran. Vingt ans plus tard, dans la postface écrite pour la réédition de cet ouvrage, il
estimait : « S’il me fallait ne laisser après moi qu’un seul livre, ce serait celui-là ». Il précisait encore :
« J’ai exprimé dans l’Hérésie toutes les raisons de mes refus et aussi toutes les idées pour lesquelles je me
bats. Tous les combats auxquels j’ai, en quelque sorte, consacré ma vie.1 »
Les premières lignes de l’avant-propos précisaient d’emblée : « L’hérésie du XXe siècle est celle des
évêques. Non qu’ils en soient les inventeurs : mais les agents. Ils ne sont pas débordés par elle ; si elle a
presque tout envahi, ce n’est pas en raison de leur impuissance ou de leur inattention, c’est parce qu’ils en
sont. »
Comme toujours chez Madiran, ce coup d’estoc s’accompagnait d’une précision qui ne nuançait pas
l’accusation mais faisait les distinctions nécessaires pour mieux circonscrire son périmètre :
« Les évêques : mais combien d’entre eux ?
La “majorité“, à ce qu’ils disent, et souvent même quasiment l’“unanimité“. Ils ont raison de le
prétendre : ils ont raison en ceci que leur prétention ne se heurte à aucune contestation épiscopale. Un très
petit nombre d’hérétiques, peut-être, fait marcher l’ensemble des évêques : mais enfin ils marchent, et ceux
mêmes qui ne voudraient point marcher acceptent de faire semblant, ou de laisser croire qu’ils marchent
aussi. […] Je ne suis pas juge des culpabilités : je réponds à l’agression des erreurs qui massacrent les
âmes. Je constate que l’hérésie est enseignée par des évêques et n’est pas contestée par d’autres évêques. »
La suite du livre ramènera ces « erreurs qui massacrent les âmes » à sept « propositions », qu’il n’est
pas inutile de rappeler aujourd’hui :
I. La transformation du monde (mutation de civilisation) enseigne et impose un changement
dans la conception même du salut apporté par Jésus-Christ.
II. La transformation du monde nous révèle que la pensée de l’Eglise sur le dessein de Dieu
était, avant la présente mutation, insuffisamment évangélique.
III. La foi écoute le monde.
IV. La socialisation n’est pas seulement un fait inéluctable de l’histoire du monde. Elle est une
grâce.
V. Aucune époque autant que la nôtre n’a été en mesure de comprendre l’idéal évangélique de
vie fraternelle.
VI. Dans un monde tourné vers la prospective, l’espérance des chrétiens revêt sa pleine
signification.
VII. Le droit naturel est l’expression de la conscience collective de l’humanité.
On le voit, l’ouvrage analysait la crise du catholicisme d’alors – nous étions en 1968 – en remontant aux
principes. L’hérésie du XXe siècle, disait Jean Madiran, est « le fruit d’une déchéance intellectuelle sans
précédent » (p. 64), elle est « la fille religieuse de la philosophie moderne » (p. 66).
La recension de Marcel Clément
Marcel Clément, qui dirigeait alors L’Homme nouveau, a bien vu l’importance du livre.
L’histoire de L’Homme nouveau comme la biographie intellectuelle de Marcel Clément restent à écrire.
À cette époque, Marcel Clément s’associait, avec éclat, à une « Adresse au Pape » signée par nombre de
personnalités catholiques éminentes – P. Debray, J. de Fabrègues, E. Gilson, A. Latreille, G. Marcel, H.
Massis, F. Mauriac, E. Michelet, J. Ousset, L. Salleron et d’autres.
Les signataires voulaient manifester leur « obéissance » au Saint-Siège, disaient leur « filiale affection »
envers Paul VI, louaient « l’admirable effort de renouveau de l’Eglise inauguré par le Concile » tout en
dénonçant « une petite minorité d’agitateurs, clercs et laïcs, qui prétendent régenter l’Eglise et jettent
partout le trouble et le doute.2 »
Dans le numéro qui suivit cette « Lettre d’adhésion au Saint-Père », Marcel Clément publia une
recension du livre de Jean Madiran3. Cette marque d’estime publique ne manquait pas de courage. Marcel
Clément rendait compte, dans le même article, d’un ouvrage que le P. Louis Bouyer, un des théologiens les
plus importants du XXe siècle4, consacrait à la crise de l’Eglise (La Décomposition du catholicisme,
Aubier-Montaigne).
Du livre de Jean Madiran, Marcel Clément écrivait :
On peut dire du dernier ouvrage de Jean Madiran un peu l’inverse de ce que j’ai dit de celui
du Père Bouyer. L’Hérésie du XXe siècle est sans doute polémique par la forme, il l’est très peu,
ou pas du tout, par le fond.
La forme est parfois virulente. Certains y verront une attaque contre des personnes. Ce sera,
d’une certaine manière, un contresens. Un peu comme de ramener ce que Péguy, naguère,
écrivait à une attaque personnelle contre M. Laudet. On a, incontestablement ici, affaire à un
genre littéraire caractérisé. La paille des mots ne doit pas dissimuler le grain des choses.
À travers l’évocation du mouvement des idées chrétiennes depuis cent ans, il n’est pas
exagéré de dire que c’est un grand livre de philosophie que l’auteur vient d’écrire. Au moment
même où, souvent, faute de culture chrétienne suffisante, la notion de nature semble vaciller
dans les esprits, Jean Madiran, avec une admirable force démonstrative, la restaure, l’illustre et
lui donne toute sa puissance en vue des heures de résurrection.
Comme le Père Bouyer, il dénonce dans la crise actuelle l’influence d’une mythologie.
« L’Hérésie du XXe siècle relève de l’imaginaire ; elle est une mythologie : elle ne se fonde pas
sur une fausse conception des rapports de la nature et de la grâce. Elle se fonde sur une
méconnaissance radicale de l’ordre naturel, entraînant une méconnaissance égale de l’ordre
surnaturel » (p. 64).
Il ne faudrait pas me pousser beaucoup pour me faire dire que le chapitre intitulé
« préambule philosophique » et cet autre consacré à la « situation de la loi naturelle » me
paraissent sans équivalent pour comprendre en profondeur les racines de la crise intellectuelle
contemporaine.
Là, on va plus profond encore que le Père Bouyer.
Marcel Clément avait bien vu que Jean Madiran n’incriminait pas, personnellement, « les » évêques de
France mais qu’il dénonçait d’abord une confusion intellectuelle. Vingt ans plus tard, l’auteur résumera
ainsi son propos : « L’Hérésie du vingtième siècle c’est d’abord et avant tout la méconnaissance, le mépris
et le refus de l’ordre naturel. Le refus de la loi naturelle comme étant universelle et obligatoire, vraie pour
tous les hommes, en tous temps et en tous lieux. Certes le refus de cette vérité objective ne constitue peutêtre
pas, à proprement parler, une hérésie formelle ; mais plutôt une infirmité, dont les conséquences dans
l’ordre religieux entraînent ce que l’on peut appeler une hérésie : c’est-à-dire la corruption des dogmes.
Une hérésie d’autant plus pernicieuse que nous la vivons de manière imprécise, impalpable,
indéfinissable.5 »
Quarante ans après la parution du livre, où en sommes-nous ?La réhabilitation de la loi naturelle, c’est-à-
dire sa juste compréhension et sa réintroduction dans le discours de l’Eglise sont en cours. En 1992, elle
est à nouveau en bonne place dans le Catéchisme de l’Eglise catholique. Depuis, Benoît XVI, à plusieurs
reprises, a insisté sur les conséquences de la méconnaissance de la loi naturelle, notamment « la dérive
relativiste qui blesse dramatiquement la société ».
Il a aussi demandé à la Commission théologique internationale de préparer un document pour « que ce
concept soit de nouveau proposé et rendu incompréhensible dans le contexte de notre pensée ». Après
plusieurs mois de travail, ce document est prêt. Il a été présenté au Pape en décembre dernier et il porte
comme titre (provisoire ?) : A la recherche d’une éthique universelle. Nouvel éclairage sur la loi naturelle.
_____________________
Lettre d’informations religieuses
“La vérité vous rendra libres” (Jean, 8, 32)
IXe année - n° 135 2 janvier 2009
Cette lettre d’informations n’entend pas se substituer aux revues de formation doctrinale et intellectuelle existantes ni aux revues
d’informations religieuses. Elle paraît quinze fois par an et contient des nouvelles, des analyses, des commentaires qui ne trouveraient pas
forcément leur place dans les publications auxquelles je collabore. Il s’agit simplement de servir la vérité dans la fidélité à l’enseignement
traditionnel de l’Église. Aletheia est disponible dans sa version imprimée au prix de 15 euros par an (somme couvrant les frais d’impression et
d’envoi postal) et elle est disponible gratuitement dans sa version électronique. Le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] contient tous les numéros parus
depuis le n° 1 (juillet 2000).
Yves Chiron 16, rue du Berry 36250 NIHERNE (France)
Il y a 40 ans,
L’hérésie du XXe siècle
Diffusé en librairie à partir de décembre 1968, L’hérésie du XXe siècle est un des livres les plus
importants de Jean Madiran. Vingt ans plus tard, dans la postface écrite pour la réédition de cet ouvrage, il
estimait : « S’il me fallait ne laisser après moi qu’un seul livre, ce serait celui-là ». Il précisait encore :
« J’ai exprimé dans l’Hérésie toutes les raisons de mes refus et aussi toutes les idées pour lesquelles je me
bats. Tous les combats auxquels j’ai, en quelque sorte, consacré ma vie.1 »
Les premières lignes de l’avant-propos précisaient d’emblée : « L’hérésie du XXe siècle est celle des
évêques. Non qu’ils en soient les inventeurs : mais les agents. Ils ne sont pas débordés par elle ; si elle a
presque tout envahi, ce n’est pas en raison de leur impuissance ou de leur inattention, c’est parce qu’ils en
sont. »
Comme toujours chez Madiran, ce coup d’estoc s’accompagnait d’une précision qui ne nuançait pas
l’accusation mais faisait les distinctions nécessaires pour mieux circonscrire son périmètre :
« Les évêques : mais combien d’entre eux ?
La “majorité“, à ce qu’ils disent, et souvent même quasiment l’“unanimité“. Ils ont raison de le
prétendre : ils ont raison en ceci que leur prétention ne se heurte à aucune contestation épiscopale. Un très
petit nombre d’hérétiques, peut-être, fait marcher l’ensemble des évêques : mais enfin ils marchent, et ceux
mêmes qui ne voudraient point marcher acceptent de faire semblant, ou de laisser croire qu’ils marchent
aussi. […] Je ne suis pas juge des culpabilités : je réponds à l’agression des erreurs qui massacrent les
âmes. Je constate que l’hérésie est enseignée par des évêques et n’est pas contestée par d’autres évêques. »
La suite du livre ramènera ces « erreurs qui massacrent les âmes » à sept « propositions », qu’il n’est
pas inutile de rappeler aujourd’hui :
I. La transformation du monde (mutation de civilisation) enseigne et impose un changement
dans la conception même du salut apporté par Jésus-Christ.
II. La transformation du monde nous révèle que la pensée de l’Eglise sur le dessein de Dieu
était, avant la présente mutation, insuffisamment évangélique.
III. La foi écoute le monde.
IV. La socialisation n’est pas seulement un fait inéluctable de l’histoire du monde. Elle est une
grâce.
V. Aucune époque autant que la nôtre n’a été en mesure de comprendre l’idéal évangélique de
vie fraternelle.
VI. Dans un monde tourné vers la prospective, l’espérance des chrétiens revêt sa pleine
signification.
VII. Le droit naturel est l’expression de la conscience collective de l’humanité.
On le voit, l’ouvrage analysait la crise du catholicisme d’alors – nous étions en 1968 – en remontant aux
principes. L’hérésie du XXe siècle, disait Jean Madiran, est « le fruit d’une déchéance intellectuelle sans
précédent » (p. 64), elle est « la fille religieuse de la philosophie moderne » (p. 66).
La recension de Marcel Clément
Marcel Clément, qui dirigeait alors L’Homme nouveau, a bien vu l’importance du livre.
L’histoire de L’Homme nouveau comme la biographie intellectuelle de Marcel Clément restent à écrire.
À cette époque, Marcel Clément s’associait, avec éclat, à une « Adresse au Pape » signée par nombre de
personnalités catholiques éminentes – P. Debray, J. de Fabrègues, E. Gilson, A. Latreille, G. Marcel, H.
Massis, F. Mauriac, E. Michelet, J. Ousset, L. Salleron et d’autres.
Les signataires voulaient manifester leur « obéissance » au Saint-Siège, disaient leur « filiale affection »
envers Paul VI, louaient « l’admirable effort de renouveau de l’Eglise inauguré par le Concile » tout en
dénonçant « une petite minorité d’agitateurs, clercs et laïcs, qui prétendent régenter l’Eglise et jettent
partout le trouble et le doute.2 »
Dans le numéro qui suivit cette « Lettre d’adhésion au Saint-Père », Marcel Clément publia une
recension du livre de Jean Madiran3. Cette marque d’estime publique ne manquait pas de courage. Marcel
Clément rendait compte, dans le même article, d’un ouvrage que le P. Louis Bouyer, un des théologiens les
plus importants du XXe siècle4, consacrait à la crise de l’Eglise (La Décomposition du catholicisme,
Aubier-Montaigne).
Du livre de Jean Madiran, Marcel Clément écrivait :
On peut dire du dernier ouvrage de Jean Madiran un peu l’inverse de ce que j’ai dit de celui
du Père Bouyer. L’Hérésie du XXe siècle est sans doute polémique par la forme, il l’est très peu,
ou pas du tout, par le fond.
La forme est parfois virulente. Certains y verront une attaque contre des personnes. Ce sera,
d’une certaine manière, un contresens. Un peu comme de ramener ce que Péguy, naguère,
écrivait à une attaque personnelle contre M. Laudet. On a, incontestablement ici, affaire à un
genre littéraire caractérisé. La paille des mots ne doit pas dissimuler le grain des choses.
À travers l’évocation du mouvement des idées chrétiennes depuis cent ans, il n’est pas
exagéré de dire que c’est un grand livre de philosophie que l’auteur vient d’écrire. Au moment
même où, souvent, faute de culture chrétienne suffisante, la notion de nature semble vaciller
dans les esprits, Jean Madiran, avec une admirable force démonstrative, la restaure, l’illustre et
lui donne toute sa puissance en vue des heures de résurrection.
Comme le Père Bouyer, il dénonce dans la crise actuelle l’influence d’une mythologie.
« L’Hérésie du XXe siècle relève de l’imaginaire ; elle est une mythologie : elle ne se fonde pas
sur une fausse conception des rapports de la nature et de la grâce. Elle se fonde sur une
méconnaissance radicale de l’ordre naturel, entraînant une méconnaissance égale de l’ordre
surnaturel » (p. 64).
Il ne faudrait pas me pousser beaucoup pour me faire dire que le chapitre intitulé
« préambule philosophique » et cet autre consacré à la « situation de la loi naturelle » me
paraissent sans équivalent pour comprendre en profondeur les racines de la crise intellectuelle
contemporaine.
Là, on va plus profond encore que le Père Bouyer.
Marcel Clément avait bien vu que Jean Madiran n’incriminait pas, personnellement, « les » évêques de
France mais qu’il dénonçait d’abord une confusion intellectuelle. Vingt ans plus tard, l’auteur résumera
ainsi son propos : « L’Hérésie du vingtième siècle c’est d’abord et avant tout la méconnaissance, le mépris
et le refus de l’ordre naturel. Le refus de la loi naturelle comme étant universelle et obligatoire, vraie pour
tous les hommes, en tous temps et en tous lieux. Certes le refus de cette vérité objective ne constitue peutêtre
pas, à proprement parler, une hérésie formelle ; mais plutôt une infirmité, dont les conséquences dans
l’ordre religieux entraînent ce que l’on peut appeler une hérésie : c’est-à-dire la corruption des dogmes.
Une hérésie d’autant plus pernicieuse que nous la vivons de manière imprécise, impalpable,
indéfinissable.5 »
Quarante ans après la parution du livre, où en sommes-nous ?La réhabilitation de la loi naturelle, c’est-à-
dire sa juste compréhension et sa réintroduction dans le discours de l’Eglise sont en cours. En 1992, elle
est à nouveau en bonne place dans le Catéchisme de l’Eglise catholique. Depuis, Benoît XVI, à plusieurs
reprises, a insisté sur les conséquences de la méconnaissance de la loi naturelle, notamment « la dérive
relativiste qui blesse dramatiquement la société ».
Il a aussi demandé à la Commission théologique internationale de préparer un document pour « que ce
concept soit de nouveau proposé et rendu incompréhensible dans le contexte de notre pensée ». Après
plusieurs mois de travail, ce document est prêt. Il a été présenté au Pape en décembre dernier et il porte
comme titre (provisoire ?) : A la recherche d’une éthique universelle. Nouvel éclairage sur la loi naturelle.
_____________________
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: L’hérésie du XXe siècle
Il a aussi demandé à la Commission théologique internationale de préparer un document pour « que ce
concept soit de nouveau proposé et rendu incompréhensible dans le contexte de notre pensée ».
Que comprenez-vous de ce passage Michel ?
Re: L’hérésie du XXe siècle
Avec la bête de l'Antéchrist que les cornes ont diadèmes en tant que symboles de la royauté ou de la puissance au pouvoir. Les têtes sont marqués avec des noms de blasphème. (Apocalypse, 13:1) C'est pourquoi ils symbolisent les péchés et les erreurs qui affligent l'Église. . . dans cette lutte finale pour empêcher le règne universel du Christ toutes les formes de péché et d'erreur seront assemblées contre l'Eglise. . . toutes les erreurs qui ont affligé l'Eglise peuvent se résumer en ces sept: le judaïsme, le paganisme, l'arianisme, le mahométisme, le protestantisme, le rationalisme, et l'athéisme.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: L’hérésie du XXe siècle
J`en comprend que le redressement de la doctrine est en cours par la volonté du Pape qui a tres bien compris le probleme mais que ca va prendre encore du temps.
Mais je pense que le point important du texte est celui-ci:
L’hérésie du XXe siècle, disait Jean Madiran, est « le fruit d’une déchéance intellectuelle sans précédent »
Comparé a la lecture des Évangiles au Moyen-Age par exemple il y a une déchéance dans la compréhension des textes parceque leur lecture est teinté par des idéologies.
Un exemple intéressant est le suivant et j`aimerais bien voir la réaction des gens a ce propos.
De nos jours, l`Histoire est a l`envers ( juste a comprendre qui l`enseigne et qui écrit ) On dit de nos jours, grace a la propagande que Isabelle la catholique ou les Rois chrétiens d`Europe étaient des tyrans injustes parceque ils ont expulsé un certains nombre de fois les juifs ou les musulmans de leur royaume pour leur interdire de revenir. Ca c`est la compréhension actuelle inversée qui a permis la situation actuelle.
On contraire, a toutes les fois que ils furent expulsés sans violence pour protéger le troupeau chrétien de la prédation talmudique ou Djihadiste et pour protéger les juifs eux-meme des violences du peuple - les autorité ont agit selon les Évangiles.
Voici ce que disait le Major-Général Comte Spiridovich en 1926.
Mais les chrétiens n`écoutent pas – Un chef d`État doit prévenir le futur – aussitôt que un homme se range avec le Christ, il devient plus sage. (Nos hommes d`États ne sont pas derriere le Christ)
Parceque l`Occident devient de moins en moins chrétien et que nos dirigeants et même notre clergé obéit de moins en moins aux lois du Christ, se croyant plus sage que le Christ, ils croient que le Christ était dans l`erreur en condamnant les pharisiens et leur livre de destruction le talmud. (Il parle surtout des Rothschild et de leur 300 hommes et des journaux et banquiers)
Sur 100 Gentils, on en trouvera 99 pour dire – Mais le Christ a ordonné d`aimer même nos ennemis. Précisément et c`est pour cela que nous devons empêcher les juifs de réussir dans leur amour de la destruction. Plus on aime quelqu`un et plus on doit chercher à le guérir de son mal.Amour et connivence avec le crime sont deux choses très différentes. Aime les ennemis du Christ mais empêche les de détruire.
Fin du commentaire de Spiridovich
Voici un homme qui comme les clercs du Moyen-Age et comme les rois chrétiens savait lire sa Bible! On a pas devant nous un idéologue avec un vernis chrétien. La meme chose pourrait s`appliquer a l`islam ou a toute autre fausse doctrine ou secte. Quand la fausse doctrine devient une menace alors il faut agir.
L`Évangile dit de ne pas leur violence dans la mesure du possible - de chercher a guérir leur mal en encourageant leur conversion sans la forcer - ca veut dire que le Prince chrétien et l`église qui ont la charge du troupeau et de sa protection ont le devoir de proteger ce troupeau - en limitant la capacité de la fausse doctrine a détruire le troupeau et la foi et a détruire la société de l`intérieur. Parceque cette doctrine a été condamnée severement comme fausse et venant de Satan par le Christ lui-meme. ( Le probleme est que le Prince chrétien n`existe plus!)
C`est exactement ce que faisaient les rois chrétiens et l`Église du Moyen-Age alors que les gouvernements et l`Église actuelle ne le font pas - voila pourquoi ils sont de plus en plus au prise avec des problemes insolubles.
Au Moyen-Age le Prince et l`Église coopéraient - La porte de la maison était sous garde chrétienne - les lois de la maison étaient sous principes chrétiens. De nos jours celui qui fait la loi de la maison est athée ou franc-macon, un ennemi de l`Église et celui qui garde la porte est aux ordres des ennemis de l`Église intallant dans toute la maison des intrus de plus en plus nombreux souvent hostiles aux anciennes lois de la maison. Alors quelle est la solution?
Mais je pense que le point important du texte est celui-ci:
L’hérésie du XXe siècle, disait Jean Madiran, est « le fruit d’une déchéance intellectuelle sans précédent »
Comparé a la lecture des Évangiles au Moyen-Age par exemple il y a une déchéance dans la compréhension des textes parceque leur lecture est teinté par des idéologies.
Un exemple intéressant est le suivant et j`aimerais bien voir la réaction des gens a ce propos.
De nos jours, l`Histoire est a l`envers ( juste a comprendre qui l`enseigne et qui écrit ) On dit de nos jours, grace a la propagande que Isabelle la catholique ou les Rois chrétiens d`Europe étaient des tyrans injustes parceque ils ont expulsé un certains nombre de fois les juifs ou les musulmans de leur royaume pour leur interdire de revenir. Ca c`est la compréhension actuelle inversée qui a permis la situation actuelle.
On contraire, a toutes les fois que ils furent expulsés sans violence pour protéger le troupeau chrétien de la prédation talmudique ou Djihadiste et pour protéger les juifs eux-meme des violences du peuple - les autorité ont agit selon les Évangiles.
Voici ce que disait le Major-Général Comte Spiridovich en 1926.
Mais les chrétiens n`écoutent pas – Un chef d`État doit prévenir le futur – aussitôt que un homme se range avec le Christ, il devient plus sage. (Nos hommes d`États ne sont pas derriere le Christ)
Parceque l`Occident devient de moins en moins chrétien et que nos dirigeants et même notre clergé obéit de moins en moins aux lois du Christ, se croyant plus sage que le Christ, ils croient que le Christ était dans l`erreur en condamnant les pharisiens et leur livre de destruction le talmud. (Il parle surtout des Rothschild et de leur 300 hommes et des journaux et banquiers)
Sur 100 Gentils, on en trouvera 99 pour dire – Mais le Christ a ordonné d`aimer même nos ennemis. Précisément et c`est pour cela que nous devons empêcher les juifs de réussir dans leur amour de la destruction. Plus on aime quelqu`un et plus on doit chercher à le guérir de son mal.Amour et connivence avec le crime sont deux choses très différentes. Aime les ennemis du Christ mais empêche les de détruire.
Fin du commentaire de Spiridovich
Voici un homme qui comme les clercs du Moyen-Age et comme les rois chrétiens savait lire sa Bible! On a pas devant nous un idéologue avec un vernis chrétien. La meme chose pourrait s`appliquer a l`islam ou a toute autre fausse doctrine ou secte. Quand la fausse doctrine devient une menace alors il faut agir.
L`Évangile dit de ne pas leur violence dans la mesure du possible - de chercher a guérir leur mal en encourageant leur conversion sans la forcer - ca veut dire que le Prince chrétien et l`église qui ont la charge du troupeau et de sa protection ont le devoir de proteger ce troupeau - en limitant la capacité de la fausse doctrine a détruire le troupeau et la foi et a détruire la société de l`intérieur. Parceque cette doctrine a été condamnée severement comme fausse et venant de Satan par le Christ lui-meme. ( Le probleme est que le Prince chrétien n`existe plus!)
C`est exactement ce que faisaient les rois chrétiens et l`Église du Moyen-Age alors que les gouvernements et l`Église actuelle ne le font pas - voila pourquoi ils sont de plus en plus au prise avec des problemes insolubles.
Au Moyen-Age le Prince et l`Église coopéraient - La porte de la maison était sous garde chrétienne - les lois de la maison étaient sous principes chrétiens. De nos jours celui qui fait la loi de la maison est athée ou franc-macon, un ennemi de l`Église et celui qui garde la porte est aux ordres des ennemis de l`Église intallant dans toute la maison des intrus de plus en plus nombreux souvent hostiles aux anciennes lois de la maison. Alors quelle est la solution?
Dernière édition par MichelT le Jeu 9 Fév 2012 - 14:31, édité 1 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: L’hérésie du XXe siècle
J`en comprend que le redressement de la doctrine est en cours par la volonté du Pape qui a tres bien compris le probleme mais que ca va prendre encore du temps.
Dernière édition par MichelT le Jeu 9 Fév 2012 - 12:46, édité 2 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: L’hérésie du XXe siècle
j`ai trouvé ca sur un site catholique américain - selon eux le grand balayage du monde par les anges prévu dans la prophétie de la Salette aura lieu avant 2022 - nous serions donc possiblement a la veille de grands évenements d`ordres divins. Les tribulations et Le Grand Monarque qui rétablira tout - car sous sommes proches de la fin du cinquieme age de l`Église, mais il restera moins de monde sur la terre car tout les ennemis du Christ seront morts de facon surnaturelle. Il faut avouer que a voir la situation générale - athéisme général, islamisation, mondialisme - ca prendra un miracle.... Ainsi le Grand Monarque arriverait a rétablir un empire chrétien parceque il ne resterait plus grand monde?
And, indeed, this is another reason to postulate that the Great Chastisement may begin in the next 7 to 15 years. If we get much past 2022, no one will be left alive who remembers the Church up until the death of Pope Pius XII in 1958. It is difficult for young “traditional Catholics” to imagine that at one time every Latin Rite parish church throughout the world was saying the tridentine Mass in Latin, or one of the traditional liturgies in the case of the much smaller eastern rites..
While those around my age (born circa 1953), have memories of the Church in normal times, often up to about 1965, it was around that time when major changes, such as guitar masses and the “table” being placed in front of the altar facing the people, were imposed on Catholics worldwide by the Paul VI controlled Vatican. Thus, it seems likely to me that God will act to save His Church while there are still individuals alive who can testify to realities of the Church in normal times in the 1950s, to which the Church is to be restored after the rise of the Great Monarch and the Holy Pope, who is to “restore all things.”
Prophétie de La Salette - extrait - en 1846
«Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que
les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux. Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs
grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre : on croira que tout est perdu ; on ne verra
qu'homicides, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur
pénitence et leurs larmes monteront jusqu'au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera
mon aide et mon intercession. Alors Jésus-Christ, par un acte de Sa justice et de Sa grande miséricorde pour
les justes, commandera à Ses anges que tous Ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup les persécuteurs de l'Église
de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront, et la terre deviendra comme un désert. (Fin du cinquieme age de l`Église et commencement du sixieme age -Église de Philadelphie ?- voir Interprétation de l`Apocalypse de Holzhauser ) Alors se fera la
paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les
nouveaux rois seront le bras droit de la sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus
de Jésus-Christ. L'Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands .progrès dans la foi, parce qu'il y aura
unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ, et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.
«Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les
péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.
Apocalypse 3,7
Écris à l'ange de l'Église de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira:
Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé.
Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
And, indeed, this is another reason to postulate that the Great Chastisement may begin in the next 7 to 15 years. If we get much past 2022, no one will be left alive who remembers the Church up until the death of Pope Pius XII in 1958. It is difficult for young “traditional Catholics” to imagine that at one time every Latin Rite parish church throughout the world was saying the tridentine Mass in Latin, or one of the traditional liturgies in the case of the much smaller eastern rites..
While those around my age (born circa 1953), have memories of the Church in normal times, often up to about 1965, it was around that time when major changes, such as guitar masses and the “table” being placed in front of the altar facing the people, were imposed on Catholics worldwide by the Paul VI controlled Vatican. Thus, it seems likely to me that God will act to save His Church while there are still individuals alive who can testify to realities of the Church in normal times in the 1950s, to which the Church is to be restored after the rise of the Great Monarch and the Holy Pope, who is to “restore all things.”
Prophétie de La Salette - extrait - en 1846
«Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que
les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux. Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs
grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre : on croira que tout est perdu ; on ne verra
qu'homicides, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur
pénitence et leurs larmes monteront jusqu'au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera
mon aide et mon intercession. Alors Jésus-Christ, par un acte de Sa justice et de Sa grande miséricorde pour
les justes, commandera à Ses anges que tous Ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup les persécuteurs de l'Église
de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront, et la terre deviendra comme un désert. (Fin du cinquieme age de l`Église et commencement du sixieme age -Église de Philadelphie ?- voir Interprétation de l`Apocalypse de Holzhauser ) Alors se fera la
paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les
nouveaux rois seront le bras droit de la sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus
de Jésus-Christ. L'Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands .progrès dans la foi, parce qu'il y aura
unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ, et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.
«Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les
péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.
Apocalypse 3,7
Écris à l'ange de l'Église de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira:
Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé.
Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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