Attaques contre le christianisme venues du dehors
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Attaques contre le christianisme venues du dehors
Attaques contre le christianisme venues du dehors
Satan n’emploie pas seulement la violence pour s’efforcer de détruire l’œuvre du Seigneur en s’attaquant à la personne de ses disciples, comme il le fit par les grandes et terribles persécutions dont nous avons parlé. Il se sert aussi de la ruse et du mensonge. Il n’est pas seulement « meurtrier dès le commencement », il est aussi « menteur, et le père du mensonge ». « Il n’a pas persévéré dans la vérité » (Jean 8:44), il en est l’ennemi, et il voudrait la faire disparaître de la terre. Or la vérité, c’est Christ et sa doctrine. C’est donc la vérité qu’il attaque pour la nier, la pervertir et en détourner les âmes. Cela est beaucoup plus dangereux que la persécution. Par celle-ci le diable peut tuer le corps, mais par le mensonge et l’erreur, il nuit à l’âme. Sous ce rapport, il a aussi fait tous ses efforts dans les premiers temps de l’Église. Je dirai un mot de ces attaques contre la vérité chrétienne ; cela est d’autant plus important qu’elle se sont reproduites dans tous les temps et se reproduisent de nos jours.
Quand nous parlons de Satan comme ayant persécuté ou comme cherchant à détourner de la vérité, il est évident qu’il faut sous-entendre qu’il se sert pour cela comme instruments des hommes méchants et pervers qui obéissent à ses suggestions.
Au commencement de l’Église, comme aujourd’hui, les chrétiens eurent à maintenir la vérité contre deux sortes d’ennemis : les uns attaquaient le christianisme lui-même, les autres le corrompaient. Nous dirons un mot des uns et des autres.
Les premiers étaient ce que l’on nomme des philosophes ou amis de la sagesse ; mais hélas ! non pas amis de la sagesse selon Dieu, mais d’une sagesse fondée sur les vains raisonnements de l’esprit humain. Ils se divisaient en plusieurs écoles, selon le système mis en avant par le maître qu’ils suivaient. Mais de quelque école qu’ils fussent, ils se distinguaient en général par leur orgueil et le grand cas qu’ils faisaient de leur raison. Nous en trouvons à Athènes, de la secte des épicuriens et de celle des stoïciens, discutant contre Paul, s’étonnant de la nouvelle doctrine qu’il annonçait, et disant : « Que veut dire ce discoureur ?… Il semble annoncer des divinités étrangères ». C’était parce qu’il parlait de Jésus et de la résurrection (Actes 17:18). La doctrine de la résurrection confondait leurs idées et blessait leur raison, et ils s’en moquaient. Et quant à un Christ crucifié pour sauver les hommes perdus, c’était à leurs yeux une folie (1 Corinthiens 1:20-23). Remarquons bien ce que dit la parole de Dieu dans ce passage, à l’égard de la sagesse des savants de ce siècle. Par elle, malgré les prétentions des philosophes, on ne peut connaître Dieu. Jésus seul le fait connaître, le révèle à nos âmes, et c’est pourquoi il est appelé la sagesse de Dieu. On rencontre souvent de ces prétendus sages. Rappelons-nous que la seule vraie sagesse vient de Dieu par Christ, et que son commencement est la crainte de l’Éternel.
L’opposition des philosophes à la vérité chrétienne, commencée aux jours de Paul, continua, et comme nous l’avons dit à l’occasion des persécutions sous Dioclétien, ils se joignaient aux persécuteurs des disciples de Jésus. Les noms et quelques parties des écrits de ces adversaires de Christ nous ont été conservés.
L’un d’entre eux, et peut-être le plus fameux, se nommait Celse. On ne sait autre chose de lui sinon qu’il écrivit, vers l’an 177, un livre contre la religion chrétienne intitulé : « Discours véritable ». Le célèbre Origène le réfuta et c’est par lui que nous ont été conservés des fragments du livre de Celse. Celui-ci objectait aux chrétiens qu’ils ne fissent aucun cas de la raison humaine. « Vous répétez toujours », leur disait-il, « n’examinez pas ; croyez seulement : votre foi vous rendra bienheureux ». Cela est faux du christianisme ; il ne redoute pas l’examen. Tout en lui démontre qu’il est de Dieu. Et si Dieu a parlé, qu’avons-nous à faire ? Nous sommes tenus de recevoir sa parole et de croire, parce qu’Il a parlé, et non parce que sa parole s’accorde avec nos idées du bien et du mal, qui, nous le savons, sont souvent fautives. Et c’est, en effet, en croyant Dieu, que nous sommes rendus heureux.
Celse disait aussi que, dans toutes les autres religions, celui-là est invité à s’approcher qui « est nettoyé de toute souillure, qui n’a sur la conscience aucun mal, qui a mené une vie bonne et juste », tandis que, chez les chrétiens, l’appel s’adresse à « quiconque est un pécheur, un illettré, un insensé, en un mot un misérable, — à de tels est le royaume des cieux ». Oui, béni soit Dieu ! ce sont les pécheurs que Jésus invite à venir à Lui. Le pauvre Celse ne connaissait pas le cœur de l’homme ; il ne savait rien de son état de chute et de ruine. Il ignorait que si pour approcher Dieu, il fallait être sans péché, il n’y aurait personne qui pût y être invité.
Et cependant Celse semblait comprendre qu’un changement moral était nécessaire à l’homme, et même il avouait qu’il ne pouvait être effectué ni par bonté, ni par châtiment. Mais il ne voyait pas que le christianisme fait connaître la puissance qui opère ce changement, c’est-à-dire la nouvelle naissance et une nouvelle création par l’Esprit de Dieu.
Celse avançait encore une chose qui n’est que trop vraie, mais qui ne touche en rien à la vérité du christianisme comme venu de Dieu. C’étaient les divisions et les sectes diverses dans le christianisme. « Au commencement », dit-il, « lorsque les chrétiens étaient peu nombreux, ils s’accordaient entre eux ; mais à mesure que leur nombre a augmenté, ils se sont divisés en partis qui s’attaquent et se réfutent les uns les autres, ne retenant en commun que leur nom, si même ils le font ». Si un adversaire, au second siècle, pouvait déjà parler ainsi, que dirait-il maintenant ? Le mal s’est douloureusement aggravé, la ruine est plus profonde, mais cela vient, non pas du christianisme qui est et demeure la vérité de Dieu révélée dans sa Parole, mais du méchant cœur de l’homme qui pervertit les meilleures choses en introduisant ses propres pensées auxquelles il s’attache, tandis qu’il tord ou met de côté la parole de Dieu. Plusieurs passages du Nouveau Testament annonçaient d’avance ces divisions et ces sectes, et les partis dans l’Église commençaient même du temps des apôtres, mais c’était l’œuvre de l’ennemi (Actes 20:29-30 ; Romains 16:17 ; 1 Corinthiens 1:10-12 ; 11:18-19).
Mais comme hélas ! le font souvent les incrédules, Celse ne se bornait pas aux objections que lui fournissaient sa raison et la conduite des chrétiens ; il jetait le mépris sur Christ, sur sa Personne et son œuvre, ramassant et répétant toutes les moqueries et les blasphèmes que les Juifs et les autres ennemis de Jésus lançaient contre Lui. En cela, Celse a aussi de nos jours des imitateurs. Le croyant se détourne avec horreur des livres qui souillent le saint nom de Jésus et la vérité divine.
Porphyre fut un autre des philosophes adversaires du christianisme. Il était né vers l’an 233, et dans sa jeunesse, il était venu exprès de Rome à Alexandrie pour entendre le savant Origène. Il ne reçut pas la vérité, mais au contraire en devint l’ennemi. Il écrivit un grand ouvrage dans lequel il attaque la divinité des Écritures et s’efforce de faire ressortir les prétendues contradictions que, suivant lui, les saints écrits et surtout les évangiles renferment. C’est aussi ce que font aujourd’hui plusieurs même de ceux qui se disent chrétiens ; mais souvenons-nous que Dieu ne peut se contredire, que sa Parole est pure, et que, s’il est dans cette Parole des choses que nous ne comprenons pas, cela vient uniquement de notre ignorance.
Hiéroclès, proconsul de Bithynie au temps de Dioclétien, fut un de ces philosophes qui, haïssant les chrétiens et leur doctrine, pressèrent l’empereur de les faire mourir. Non content de cela, Hiéroclès écrivit contre ceux qu’il persécutait et tuait, un livre intitulé : « Paroles d’un ami de la vérité », où il répète un grand nombre des objections de Celse et de Porphyre. Il attaquait surtout les miracles de Christ, déclarant qu’ils ne prouvaient pas qu’il fût Dieu. Il leur opposait les prétendus prodiges d’un certain Apollonius de Tyane qui avait, dit-on, opéré des cures merveilleuses sans que, pour cela, on l’eût considéré comme un Dieu, mais seulement comme un ami des dieux. Nous savons que Satan, dont l’homme n’est que l’instrument, a pu contrefaire certains prodiges. L’histoire des magiciens d’Égypte nous le montre (Exode 7:8-25 ; 8:1-15) ; Simon, à Samarie, avait aussi la prétention de faire de grandes choses (Actes 8:9-11) ; plus tard, l’homme de péché viendra et fera des prodiges par la puissance de Satan (2 Thessaloniciens 2:9). Mais qui, par amour, a mis sa vie pour le pécheur ? Qui, après avoir été crucifié, a été ressuscité, et par cette résurrection, déclaré Fils de Dieu en puissance ? (Romains 1:4). C’est Jésus seul. Il est la vérité ; il est le Fils unique et éternel de Dieu, Dieu même et notre bien-aimé Sauveur.
Telles étaient quelques-unes des objections des orgueilleux philosophes contre le christianisme, qui humiliait leur raison, qui les abaissait au rang des pécheurs ignorants, coupables et perdus, et qui ne leur montrait de salut et de vraie sagesse que dans la foi en un homme pendu à la croix. Les mêmes objections sont avancées de nos jours, et de nos jours aussi, il n’y a de salut en aucun autre qu’en Christ crucifié, et de réelle sagesse qu’en croyant en Lui. Les hommes et leur science faussement ainsi nommée, passent avec leurs objections. Le christianisme, venu de Dieu, défie tous les efforts de l’homme. Il reste debout, établi sur le Rocher des siècles, Christ mort, ressuscité et glorifié. source
(site non catholique)
Source: Nephtar et Nephtali
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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