Les attaques contre l'église ne datent pas d'hier....
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Les attaques contre l'église ne datent pas d'hier....
Ce texte est tres étrange mais véridique.Ca n'enleve en rien le sérieux des accusations contre des pretres pédophiles mais ca peut permettre d'expliquer une source (ou un exemple) pour comprendre les attaques contres l'église catholique.Elle dérangeait et elle dérange tjs:
Un article à lire. Important à savoir.
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]Goebbels et l'opération des prêtres pédophiles
En 1937, le ministre de la propagande nazi a organisé une campagne pour discréditer l'Eglise catholique, en réponse à l'encyclique "Mit brennender Sorge". Et le chef du contre-espionnage militaire allemand, Wilhelm Canaris, fit parvenir à Pie XII les documents du plan.
Massimo Introvigne
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"Il y a des cas d'abus sexuels qui sont révélés tous les jours contre un grand nombre de membres du clergé catholique.
On ne peut malheureusement plus parler de cas individuels, mais d'une crise morale collective qui n'a peut-être jamais connu dans l'histoire culturelle de l'humanité une dimension si effrayante et si déconcertante. De nombreux prêtres et religieuses se sont reconnus coupables. Il ne fait aucun doute que les milliers de cas portés à l'attention de la Justice ne représentent qu'une petite fraction du total authentique, puisque de nombreux délinquants ont été couverts et cachés par la hiérarchie".
Un éditorial paru dans un grand journal laïque de 2010? Non: un discours prononcé le 28 mai 1937 par Joseph Goebbels (1897-1945), ministre de la Propagande du IIIe Reich. Ce discours, de grande résonance internationale, est le point culminant d'une campagne lancée par le régime nazi pour discréditer l'Eglise catholique dans un scandale des prêtres pédophiles.
276 religieuses et 49 prêtres séculiers sont arrêtés en 1937.
Les arrestations se succèdent dans tous les diocèses allemands, de manière à toujours garder les scandales sur la première page des journaux.
Le 10 Mars 1937 avec l'encyclique Mit brennender Sorge, le Pape Pie XI (1857-1939) condamne l'idéologie nazie.
À la fin du mois, le ministère de la Propagande dirigé par Goebbels lance une campagne contre les abus sexuels des prêtres. La planification et la gestion de cette campagne sont connues grâce à des documents dont l'histoire est digne des meilleurs romans d'espionnage.
En 1937, le chef du contre-espionnage militaire allemand est l'amiral Canaris Wilhelm (1887-1945). Il est devenu graduellement anti-nazi, et a mûri les convictions qui l'amèneront à organiser l'attentat manqué contre Hitler en 1944, à la suite de quoi il sera pendu en 1945. Canaris désapprouve les manœuvres de Goebbels contre l'Église catholique et charge l'avocat Josef Müller (1878-1979) de porter à Rome une série de documents secrets sur le sujet.
À diverses reprise, Müller - avant d'être arrêté et interné dans le camp de concentration de Dachau, dont il survivra, devenant après la guerredministre de la Justice de Bavière - apporte des documents secrets à Pie XII (1876-1958), qui demande à la Compagnie de Jésus de les étudier.
Avec l'approbation de la Secrétairerie d'État, les enquêtes sur la conspiration nazie contre l'Église sont confiées au jésuite Allemand Walter Mariaux (1894-1963), qui, après avoir animé l'organisation allemande anti-nazie Pauluskreis a été prudemment envoyé comme missionnaire au Brésil et en Argentine. Là, comme directeur de la Congrégation Mariale, il exerce son influence sur toute une génération de laïcs catholiques, y compris le célèbre penseur catholique brésilien Plinio Corrêa de Oliveira (1908-1995), qui fréquente l'un de ses groupes de Sao Paulo. Mariaux publie en 1940 à Londres en anglais, et en 1941 à Buenos Aires en espagnol, sous le pseudonyme de «Testis Fidelis», deux livres sur la persécution anti-catholique du Troisième Reich: plus de sept cents pages de documents commentés qui suscitent une grande émotion dans le monde entier.
L'expresssion «panique morale» n'a été forgé par les sociologues que dans les années 1970, pour identifier une alarme sociale conçue tout exprès en amplifiant les faits réels et en exagérant leur nombre à travers des statistiques folkloriques, tout en "découvrant" et présentant comme "nouveaux" des événements en réalité déjà connus et éloignés dans le temps. A la base il y a des événements réels, mais leur nombre est systématiquement déformé. Même sans disposer des outils de la sociologie moderne, Goebbels répond à l'encyclique Mit brennender Sorge de 1937 avec une opération digne d'un manuel pour créer une panique morale.
Comme toujours, dans les paniques morales, les faits ne sont pas entièrement fictifs.
Avant l'encyclique, il y avait eu en Allemagne quelques cas d'abus sur des mineurs. Mariaux lui-même reconnaissait coupable un religieux d'une école de Bad Reichenhall, un enseignant laïc, un jardinier et un concierge, condamnés en 1936, tout en notant que la peine imposée par le ministère de l'Éducation de Bavière - la révocation de l'autorisation de gérer des écoles à quatre ordres religieux - était totalement disproportionnée et se reliait à la volonté du régime d'écraser les écoles catholiques. Egalement sur le cas de plusieurs franciscains de Waldbreitbach en Rhénanie, Mariaux est ouvert à l'idée d'une culpabilité des accusés, bien que plus tard les historiens n'aient pas exclu l'ypothèse d'un montage nazi.
Les cas - très peu nombreux, mais réels - avaient conduit à une réaction très ferme de l'épiscopat.
Le 2 Juin 1936, l'évêque de Münster, le Bienheureux Clemens August von Galen (1878-1946) - l'âme de la résistance catholique au nazisme, béatifié en 2005 par Benoît XVI - fait lire une déclaration à la messe dominicale, où il exprime "la douleur et la tristesse" pour "les crimes abominables" qui "couvrent de honte notre sainte Eglise. "
Le 20 août 1936 après les événements de Waldbreitbach, l'épiscopat allemand publie une lettre pastorale collective dans laquelle ils "condamnent fermement" les dirigeants de l'Église et mettent l'accent sur la collaboration avec les tribunaux de l'État.
À la fin de 1936, les mesures strictes sont prises - devant quelques rares cas, parmi lesquels certains douteux - les évêques allemands semblent avoir résolu les problèmes réels.
D'une voix étouffée, les Évêques font aussi remarquer que parmi les enseignants des écoles publiques et dans l'organisation de jeunesse du régime elle-même, la Hitlerjugend, les cas de condamnations pour violences sexuelles sont beaucoup plus élevés que dans le clergé catholique.
C'est l'encyclique de Pie XI contre le nazisme qui détermine la grande campagne de 1937. Mariaux le prouve en publiant les instructions très détaillées envoyées par Goebbels, quelques jours après la publication de Mit brennender Sorge à la Gestapo, la police politique du Troisième Reich, et en particulier aux journalistes, invités à «découvrir» les affaires jugées en 1936, et même les épisodes plus anciens, les représentant en permanence au public.
Goebbels ordonne à la Gestapo de trouver des témoins pour accuser plusieurs prêtres, les menaçant d'arrstation immédiate s'ils ne coopèrent pas, même lorsqu'il s'agit d'enfants.
L'expression proverbiale "il y a un juge à Berlin", qui dans la tradition allemande indique une confiance dans l'indépendance de la magistrature face aux puissances en place, vaut aussi - dans certaines limites - pour le Troisième Reich. Sur les 325 prêtres et religieux qui ont été arrêtés après l'encyclique, seuls 21 sont condamnés. Il est presque certain que parmi eux il y a les innocents calomniés. Presque tous finissent dans les camps d'extermination, où beaucoup meurent.
La tentative de discréditer l'Église catholique à l'échelle internationale grâce à des accusations d'immoralité et de prêtres pédophiles va toutefois échouer.
Copyright Avvenire, le 16 avril 2010par Anne ocds
le Sam 17 Avr - 14:11
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Sujet: RE: L’ancien maire juif de NY vient à la défense de l'Église
Réponses: 5
Vus: 56
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Les attaques contre l'église ne datent pas d'hier....
Pour l’ancien maire juif de New York, l’acharnement des médias contre le catholicisme n’a rien à voir avec « l’information » et explique pourquoi
Ed Koch, qui fut maire de New York de 1978 à 1988 et qui est de confession israélite, a fait paraître hier une tribune libre dans le quotidien israélien The Jerusalem Post, sous le titre évocateur : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la pierre suivante. Maintenant, ça suffit. »
En voici quelques extraits.
« J’estime que les attaques incessantes pour les médias contre l’Église catholique romaine et le pape Benoît XVI sont devenues des manifestations d’anticatholicisme. La kyrielle d’articles traitant des mêmes événements, n’est plus, selon moi, destinée à informer mais tout simplement à punir. »
Et à punir de quoi ?
« Beaucoup de ceux qui aujourd’hui dans les médias pilonnent l’Église et le pape, le font de toute évidence avec délice et certains avec malice. La raison, je crois, de ces incessantes attaques, c’est qu’ils sont nombreux dans les médias, un petit nombre chez les catholiques et beaucoup aussi dans l’opinion, ceux qui ne sont pas d’accord et sont mis en fureur par les positions que l’Église catholique soutient : l’opposition à toute forme d’avortement, l’opposition au mariage gay et au mariage entre personnes de même sexe, le maintien de la règle du célibat des prêtres, l’exclusion des femmes du clergé, l’opposition aux pratiques de contrôle des naissances par préservatif ou par prescription médicamenteuse, son opposition au mariage civil. Mon bon ami, le cardinal John O’Connor m’a dit un jour : “L’Église ce n’est pas un buffet de salades où chacun prendrait la sorte qui lui plaît”. L’Église a le droit d’exiger que ses paroissiens remplissent toutes les obligations religieuses [qu’elle prescrit], et, d’un point de vue général, elle a le droit de s’en tenir à ses croyances. Je ne suis pas d’accord avec l’Église sur toutes ces positions. Néanmoins, elle a le droit de maintenir ces opinions en conformité avec ses croyances religieuses. »
_________________
Ed Koch, qui fut maire de New York de 1978 à 1988 et qui est de confession israélite, a fait paraître hier une tribune libre dans le quotidien israélien The Jerusalem Post, sous le titre évocateur : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la pierre suivante. Maintenant, ça suffit. »
En voici quelques extraits.
« J’estime que les attaques incessantes pour les médias contre l’Église catholique romaine et le pape Benoît XVI sont devenues des manifestations d’anticatholicisme. La kyrielle d’articles traitant des mêmes événements, n’est plus, selon moi, destinée à informer mais tout simplement à punir. »
Et à punir de quoi ?
« Beaucoup de ceux qui aujourd’hui dans les médias pilonnent l’Église et le pape, le font de toute évidence avec délice et certains avec malice. La raison, je crois, de ces incessantes attaques, c’est qu’ils sont nombreux dans les médias, un petit nombre chez les catholiques et beaucoup aussi dans l’opinion, ceux qui ne sont pas d’accord et sont mis en fureur par les positions que l’Église catholique soutient : l’opposition à toute forme d’avortement, l’opposition au mariage gay et au mariage entre personnes de même sexe, le maintien de la règle du célibat des prêtres, l’exclusion des femmes du clergé, l’opposition aux pratiques de contrôle des naissances par préservatif ou par prescription médicamenteuse, son opposition au mariage civil. Mon bon ami, le cardinal John O’Connor m’a dit un jour : “L’Église ce n’est pas un buffet de salades où chacun prendrait la sorte qui lui plaît”. L’Église a le droit d’exiger que ses paroissiens remplissent toutes les obligations religieuses [qu’elle prescrit], et, d’un point de vue général, elle a le droit de s’en tenir à ses croyances. Je ne suis pas d’accord avec l’Église sur toutes ces positions. Néanmoins, elle a le droit de maintenir ces opinions en conformité avec ses croyances religieuses. »
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Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Les attaques contre l'église ne datent pas d'hier....
Mais,il y a aussi le péché des pretres:
11/05/2010 14:28
LISBONNE, 11 mai 2010 (AFP) - Pédophilie: la plus grande souffrance de l'Eglise est son "péché" (pape)
Le pape Benoît XVI a déclaré mardi que la plus grande souffrance de l'Eglise était son "péché", alors que lui-même et l'Eglise sont confrontés au scandale de la pédophilie au sein du clergé depuis novembre.
"Nous l'avons toujours su mais nous voyons aujourd'hui de façon beaucoup plus terrifiante que la plus grande persécution de l'Eglise ne vient pas d'ennemis extérieurs mais naît du péché de l'Eglise", a affirmé le pape dans l'avion qui le conduisait au Portugal
"Les attaques contre l'Eglise et le pape ne viennent pas seulement de l'extérieur, les souffrances viennent de l'intérieur de l'Eglise, du péché qui existe dans l'Eglise", a souligné le pape devant la presse.
L'Eglise a "un profond besoin" d'"apprendre le pardon et aussi la nécessité de la justice" a poursuivi Benoît XVI soulignant que "le pardon ne remplace pas la justice" pour les victimes des crimes pédophiles.
Benoît XVI répondait à une question à propos de la cascade de révélations sur des crimes de pédophilie commis par des prêtres et religieux qui éclabousse l'Eglise en Europe, mais aussi en Amérique du nord et latine depuis plusieurs mois.
Le pape a exhorté à "réapprendre ce qui est essentiel: la conversion, la prière, la pénitence et les vertus théologales (NDLR: foi, espérance, charité)".
Dans un pays en plein marasme économique, en proie à la spéculation des marchés financiers, le pape a aussi abordé la crise économique. "Nous voyons maintenant qu'un pur pragmatisme économique qui fait abstraction de la réalité de l'homme" dans sa dimension éthique "ne donne pas de résultats positifs mais crée des problèmes insolubles", a-t-il affirmé.
"C'est donc le moment de dire que l'éthique n'est pas une chose extérieure mais intérieure au rationalisme et au pragmatisme économique", a-t-il ajouté.
Benoît XVI a également fait un mea culpa sur ce thème: "nous devons aussi confesser que l'Eglise, la foi chrétienne a aussi souvent, de façon individualiste, abandonné les réalités concrètes et économiques" sans "voir" que ce thème "implique une responsabilité de tous".
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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