Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
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Kwanita
rafael22
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Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Pour ceux qui aiment la pensée métaphysique.
Metaphysica theoria (4 vol.)
Metaphysica theoria (4 vol.)
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
C'est quoi la pensée métaphysique
Kwanita- Date d'inscription : 04/07/2010
Localisation : Montréal
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Pourquoi faire SIMPLE ?
quand on peut se COMPLIQUER la vie LOL
Beaucoup de sujet en dehors du sujet principale
sur ce forum CATHOLIQUE.....
Bon Dimanche à tous, que Notre Seigneur Jésus Christ
nous garde de l'illusion....
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Invité- Invité
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
« Aujourd'hui, l'attaque magistrale consiste à pervertir l'intelligence en la ramenant à la raison, à la logique, pour faire croire aux hommes que l'exercice de l'intelligence en ce qu'elle a de propre consiste uniquement en recherches mathématiques ou scientifiques, et que la philosophie doit être abandonnée. Ce qu'Auguste Comte disait sans ménagements au siècle dernier, on le dit aujourd'hui d'une façon plus polie, mais c'est la même chose: la philosophie première, dite "métaphysique", c'est pour les enfants; on ne doit plus chercher le pourquoi, donc la finalité, mais uniquement le comment. C'est la seule chose qui soit utile, c'est la seule chose qu'on doive regarder; tout se ramène à cette connaissance rationnelle, scientifique, et à la technique ».
Marie-Dominique Philippe, Les trois sagesses, Fayard.
Marie-Dominique Philippe, Les trois sagesses, Fayard.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
« Aujourd’hui Dieu, le fondateur du monde, se voit lui aussi tenu à l’écart, oublié à la porte de tous les conseils où se décident les affaires de ce monde. Il ne figure pas parmi les "grands". Il est relégué dans l’ombre, comme inutile ou inexistant. Désormais "nous sommes dans un monde où il y a seulement des hommes" proclament les têtes pensantes, avec la fière conscience d’ouvrir une ère nouvelle pour l’humanité : celle où l’homme lui-même refera le monde. Croire en Dieu aujourd’hui est devenu une infirmité grave, voire un obstacle à l’avènement de l’homme ».
Eloi Leclerc, Jeanne Jugan. P. 77.
Eloi Leclerc, Jeanne Jugan. P. 77.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
"L'homme fait de la métaphysique comme il respire, sans le vouloir et surtout sans s'en douter la plupart du temps."
(Emile MEYERSON, cité par Claude Tresmontant, dans son Essai sur la connaissance de Dieu).
(Emile MEYERSON, cité par Claude Tresmontant, dans son Essai sur la connaissance de Dieu).
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
" La véritable philosophie ne se contente pas de dire ce qu’est l’homme ou quelle est sa finalité. Elle doit faire l’effort d’aller jusqu’au « comment », d’éclairer jusqu’à la complexité de l’exercice concret des opérations humaines. Car la recherche inductive des principes propres est ordonnée à la connaissance de la réalité, de l’homme existant dans ce qu’il a de plus concret. Et c’est la connaissance philosophique qui donnera la lumière la plus pénétrante et la plus réaliste sur cet exercice, et non la phénoménologie ou les sciences dites exactes ou humaines qui ne font que décrire le conditionnement en dehors de la lumière de la détermination et de la finalité. La philosophie seule a l’intelligibilité parfaite de l’exercice et de la croissance car l’intelligibilité du devenir suppose la découverte de la fin. (…) Du point de vue philosophique, il faut donc bien saisir la distinction et l’unité des deux recherches du « qu’est-ce ? » et du « comment ». La quête de la sagesse implique de se demander ce qu’est l’homme et pourquoi il vit ; elle permet alors d’éclairer de la façon la plus profonde l’exercice concret de notre vie humaine, à travers toute sa complexité. Car la sagesse est éminemment spéculative et éminemment pratique".
Marie Dominique Goutierre, L’Homme face à sa mort.
Marie Dominique Goutierre, L’Homme face à sa mort.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
"Quelque précaution qu'elle a raison de prendre, la rationalité est au plus haut point d'elle-même lorsqu'elle affirme Dieu."
Claude Bruaire
Claude Bruaire
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Je ne comprend pas le but de ces citations non-catholiques et qui n'aident pas dans la vie quotidienne Chrétienne et le Salut des Âmes
Matthieu 11:25
En ce temps-là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants.
Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Une célèbre formule de Pascal oppose le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » au Dieu « des philosophes et des savants ». C’est de ce dernier qu’il est ici question. Le thème est en effet la question philosophique de l’existence de Dieu, c’est-à-dire la manière dont la philosophie pense résoudre le problème « Dieu existe-t-il ? ». Les tomes 5 et 6 de Metaphysica theoria tentent de montrer les « signes » qui nous parlent de l’existence de Dieu, par une sorte de démonstration. Cette démonstration des traces de l’existence est double : 1/ connaissance de Dieu d’une manière réflexive et logique par tout homme ; 2/ lignes argumentatives en faveur de l’existence de Dieu. Ainsi, le Dieu des philosophes n’est pas du tout incompatible avec le Dieu de la Bible. En effet, si le relatif s’impose à notre expérience, l’Absolu s’impose à notre esprit. Le problème fondamental de la vie est de comprendre et de voir l’Absolu suffisamment pour comprendre et voir la valeur exacte du relatif, puisque le relatif est avant tout relatif à l’Absolu. Il se fait que l’Absolu apparaît comme le Maître, l’Etre premier, le Puissant, le Transcendant, l’Ineffable, l’Immuable, la Cause totale : tous ces termes que les philosophes utilisent correspondent à quelque chose de la réalité divine. En fait, le choix du sujet de l’existence de Dieu a été inspiré par le grand problème du phénomène de l’athéisme dans notre monde contemporain. En effet, le positivisme moderne a cherché à détruire ce sens de l’absolu en niant tout absolu. Pourtant, l’homme ne vit que d’absolu…
Metaphysica theoria :
■ Tome 5 : Dieu, matrice de la métaphysique
■ Tome 6 : Essai sur l’existence de Dieu
Editions L’Harmattan.
Metaphysica theoria :
■ Tome 5 : Dieu, matrice de la métaphysique
■ Tome 6 : Essai sur l’existence de Dieu
Editions L’Harmattan.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
"La question de Dieu ne paraît jamais urgente. Notre temps est déjà complètement rempli." "Il n'y a plus de place pour Dieu". Même dans nos sentiments et nos désirs, il n'y a plus de place pour Lui. Nous nous désirons nous-mêmes. Nous désirons ce que nous pouvons atteindre, nous désirons un bonheur à notre portée, nous désirons que nos projets et nos desseins réussissent. Nous sommes si pleins de nous-mêmes qu'il n'y a plus de place pour Dieu". (Benoît XVI)
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
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Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Propos très justes de notre bon pape Benoit. Que Dieu le bénisse et le protège.
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Belle et sombre critique toute augustinienne de la cité de la terre par le Saint Père, celle-là même qui ne valorise que l'amour de soi et qui se dresse orgueilleusement jusqu'au mépris de Dieu.
A coté de celle-ci, quelle place pour la véritable cité de Dieu ? Celle qui justement prône l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi ?
Que notre temps soit rempli, pressé, nous empêche désormais de nous questionner sur l'essentiel de nos vies, il n'y a dans un certain sens plus de place pour l'ennui salvateur, pour l'angoisse existentielle, nous ne faisons plus face à nous-mêmes comme par le passé, nous vivons dans un temps accéléré, dans un tourbillon d'évènements, ou la moindre information ne fait que passer, est aussitôt oubliée, tout ça pour faire aussitôt place à une autre qui vivra exactement le même sort.
A coté de celle-ci, quelle place pour la véritable cité de Dieu ? Celle qui justement prône l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi ?
Que notre temps soit rempli, pressé, nous empêche désormais de nous questionner sur l'essentiel de nos vies, il n'y a dans un certain sens plus de place pour l'ennui salvateur, pour l'angoisse existentielle, nous ne faisons plus face à nous-mêmes comme par le passé, nous vivons dans un temps accéléré, dans un tourbillon d'évènements, ou la moindre information ne fait que passer, est aussitôt oubliée, tout ça pour faire aussitôt place à une autre qui vivra exactement le même sort.
lillium- Date d'inscription : 26/08/2011
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Bonsoir,
La question de savoir si Dieu existe réellement n’a visiblement plus aucun intérêt aux yeux de nos contemporains. Le problème de l’existence objective de Dieu n’est même plus soulevé, parce qu’on n’y attache plus aucune importance. On suppose ab ovo que Dieu est une fiction comme Pan, Apollon ou le père Noël, de sorte qu’on se préoccupe seulement de savoir si ce mythe est encore vivant en tant que réalité socio-historique. Les arguments invoqués pour justifier le slogan, toujours d’actualité d’ailleurs, « Dieu est mort » montre bien que le problème de la vérité est relégué au second plan. On entend dire, par exemple, que « Dieu est mort » parce qu’il s’est avéré inefficace à notre époque, ou parce qu’il ne cadre plus avec notre époque dite moderne. La décadence intellectuelle et spirituelle de notre temps apparaît particulièrement dans le fait que non seulement des affirmations aussi stupides et superficielles sont répétées dans les médias, mais que certains pseudo-philosophes diffusent abondamment pour accroître leur notoriété. Le détrônement de la vérité est au centre même du relativisme ambiant. En plus, nous nous heurtons à la grande erreur sécularisante de notre temps : l’idée que la religion doit s’adapter à l’homme et non l’homme à la religion. La vérité, c’est que l’essence même de la moralité, c’est la glorification de Dieu et l’essence de l’immoralité est l’offense de Dieu. Quant à ceux qui prétendent que le temps de la contemplation est bel et bien révolu, qu’en levant « romantiquement » les yeux vers le ciel on n’y verra rien d’autre que la fumée des cheminées, Hans Urs von Balthasar (grand théologien catholique) leur répond que l’homme qui n’écoute pas Dieu n’a rien à dire au monde.
Bien cordialement,
Rafael
La question de savoir si Dieu existe réellement n’a visiblement plus aucun intérêt aux yeux de nos contemporains. Le problème de l’existence objective de Dieu n’est même plus soulevé, parce qu’on n’y attache plus aucune importance. On suppose ab ovo que Dieu est une fiction comme Pan, Apollon ou le père Noël, de sorte qu’on se préoccupe seulement de savoir si ce mythe est encore vivant en tant que réalité socio-historique. Les arguments invoqués pour justifier le slogan, toujours d’actualité d’ailleurs, « Dieu est mort » montre bien que le problème de la vérité est relégué au second plan. On entend dire, par exemple, que « Dieu est mort » parce qu’il s’est avéré inefficace à notre époque, ou parce qu’il ne cadre plus avec notre époque dite moderne. La décadence intellectuelle et spirituelle de notre temps apparaît particulièrement dans le fait que non seulement des affirmations aussi stupides et superficielles sont répétées dans les médias, mais que certains pseudo-philosophes diffusent abondamment pour accroître leur notoriété. Le détrônement de la vérité est au centre même du relativisme ambiant. En plus, nous nous heurtons à la grande erreur sécularisante de notre temps : l’idée que la religion doit s’adapter à l’homme et non l’homme à la religion. La vérité, c’est que l’essence même de la moralité, c’est la glorification de Dieu et l’essence de l’immoralité est l’offense de Dieu. Quant à ceux qui prétendent que le temps de la contemplation est bel et bien révolu, qu’en levant « romantiquement » les yeux vers le ciel on n’y verra rien d’autre que la fumée des cheminées, Hans Urs von Balthasar (grand théologien catholique) leur répond que l’homme qui n’écoute pas Dieu n’a rien à dire au monde.
Bien cordialement,
Rafael
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Bonjour à vous,
Je me permets de vous écrire afin de vous faire part d’un avis de publication.
Il s’agit de : Théorie autour de l’homme, de Paul-Emmanuel Stradda (Metaphysica theoria, tome 7).
Ce tome 7 termine Metaphysica qui part de trois thèmes essentiels à toute pensée globale, toute recherche intelligente de la foi et toute réflexion sur le sens : Dieu, l’être et l’homme, trois grandes réalités fondamentales qui doivent être pensées chacune dans son altérité spécifique et relationnelle. Dans ce schéma d'idées, Dieu n'est pas en dehors de la Réalité, mais il est conçu comme le fondement objectif de ce que l'homme religieux reconnaît à l'oeuvre au plus profond de la réalité.
Théorie autour de l’homme, Coll. Ouverture Philosophique, l’Harmattan, 2013.
Tome 1 : Principia metaphysica
Tome 2 : Métaphysique de la relation
Tome 3 : Philosophie première
Tome 4 : Théorie fondamentale de l'être et l'unité
Tome 5 : Dieu, matrice de la métaphysique
Tome 6 : Essai sur l'existence de Dieu
Tome 7 : Théorie autour de l'homme
Bien cordialement,
Rafael
Je me permets de vous écrire afin de vous faire part d’un avis de publication.
Il s’agit de : Théorie autour de l’homme, de Paul-Emmanuel Stradda (Metaphysica theoria, tome 7).
Ce tome 7 termine Metaphysica qui part de trois thèmes essentiels à toute pensée globale, toute recherche intelligente de la foi et toute réflexion sur le sens : Dieu, l’être et l’homme, trois grandes réalités fondamentales qui doivent être pensées chacune dans son altérité spécifique et relationnelle. Dans ce schéma d'idées, Dieu n'est pas en dehors de la Réalité, mais il est conçu comme le fondement objectif de ce que l'homme religieux reconnaît à l'oeuvre au plus profond de la réalité.
Théorie autour de l’homme, Coll. Ouverture Philosophique, l’Harmattan, 2013.
Tome 1 : Principia metaphysica
Tome 2 : Métaphysique de la relation
Tome 3 : Philosophie première
Tome 4 : Théorie fondamentale de l'être et l'unité
Tome 5 : Dieu, matrice de la métaphysique
Tome 6 : Essai sur l'existence de Dieu
Tome 7 : Théorie autour de l'homme
Bien cordialement,
Rafael
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Bonjour à vous,
Je me permets de vous écrire afin de vous faire part d’un avis de publication.
Il s’agit de : L’être et l’unité (2 volumes), de Paul-Emmanuel Stradda.
Tome 1 : L’être relationnel (350 p.)
Tome 2 : L’un multiple (330 p.)
L’ouvrage L’être et l’unité s’articule autour de deux grandes parties : la première intitulée L’être relationnel porte son attention avant tout sur « l’être total et l’être intelligible » et traite ensuite de la vérité de l’être, de la pluralité, de la totalité et de la transcendance. Tandis que la seconde partie L’un multiple présente à la fois les deux données que sont l’être et l’unité et montre leur lien nécessaire et unique dans l’affirmation du réel.
Paul-Emmanuel Stradda considère cet ouvrage comme la pierre angulaire de sa réflexion.
L’être et l’unité, (2 tomes) Coll. Ouverture Philosophique, l’Harmattan, 2014.
Bien cordialement,
Rafael
Je me permets de vous écrire afin de vous faire part d’un avis de publication.
Il s’agit de : L’être et l’unité (2 volumes), de Paul-Emmanuel Stradda.
Tome 1 : L’être relationnel (350 p.)
Tome 2 : L’un multiple (330 p.)
L’ouvrage L’être et l’unité s’articule autour de deux grandes parties : la première intitulée L’être relationnel porte son attention avant tout sur « l’être total et l’être intelligible » et traite ensuite de la vérité de l’être, de la pluralité, de la totalité et de la transcendance. Tandis que la seconde partie L’un multiple présente à la fois les deux données que sont l’être et l’unité et montre leur lien nécessaire et unique dans l’affirmation du réel.
Paul-Emmanuel Stradda considère cet ouvrage comme la pierre angulaire de sa réflexion.
L’être et l’unité, (2 tomes) Coll. Ouverture Philosophique, l’Harmattan, 2014.
Bien cordialement,
Rafael
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@raphael22
En matière d'étude philosophique, Saint-Augustin, parmi d'autres, est une très bonne référence pour quiconque veut réfléchir et méditer sur l'existence de l'homme, de Dieu, de la raison d'être de l'homme sur terre, de la conscience de soi par rapport à Dieu, etc.
Je pense qu'il n'est pas nécessaire, pour le croyant, d'explorer la métaphysique en général, puisqu'il ne met pas en doute l'existence de Dieu.
La réflexion à amorcer serait à mon humble avis, sur le Plan du Créateur en regard au créé et du but ultime de la création, de même que de la finalité de l'Homme dans l'univers créé.
La métaphysique peut servir de "réflexion de base" pour une personne qui est, par exemple agnostique ou athée et qui pourrait éventuellement susciter un intérêt vers la recherche de Dieu...et encore rien n'est certain, nombre de professeurs de philosophie et de métaphysique étant résolument athées...
Si les gens ne se pose pas la question sur l'existence "objective de Dieu" la raison est que les gens ne prennent tout simplement plus le temps pour s'arrêter, réfléchir et se questionner sur le vrai sens de l'existence et de leur raison d'être en ce monde...
En matière d'étude philosophique, Saint-Augustin, parmi d'autres, est une très bonne référence pour quiconque veut réfléchir et méditer sur l'existence de l'homme, de Dieu, de la raison d'être de l'homme sur terre, de la conscience de soi par rapport à Dieu, etc.
Je pense qu'il n'est pas nécessaire, pour le croyant, d'explorer la métaphysique en général, puisqu'il ne met pas en doute l'existence de Dieu.
La réflexion à amorcer serait à mon humble avis, sur le Plan du Créateur en regard au créé et du but ultime de la création, de même que de la finalité de l'Homme dans l'univers créé.
La métaphysique peut servir de "réflexion de base" pour une personne qui est, par exemple agnostique ou athée et qui pourrait éventuellement susciter un intérêt vers la recherche de Dieu...et encore rien n'est certain, nombre de professeurs de philosophie et de métaphysique étant résolument athées...
Si les gens ne se pose pas la question sur l'existence "objective de Dieu" la raison est que les gens ne prennent tout simplement plus le temps pour s'arrêter, réfléchir et se questionner sur le vrai sens de l'existence et de leur raison d'être en ce monde...
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@jaimedieu
Je suis tout à fait de votre avis concernant vos remarques. Cependant, j’y ajouterai quelques nuances. En effet, saint Augustin a été indiscutablement un immense penseur, total, riche et profond, spirituel et religieux. La conquête de la Vérité avait été son but unique, jusqu’à sa mort, il ne cessa d’écrire pour la défendre et l’exposer. Le grand principe augustinien était celui-ci : « La Vérité divine est l’unique cause parfaite, immédiatement explicative de tout être, dans ses diverses modalités de nature et d’action ». Evidemment, saint Augustin n’a jamais douté de l’existence de Dieu, tout comme saint Thomas d’Aquin dont la foi est « chercheuse d’intelligence ». En effet, tout comme saint Augustin, saint Thomas était un philosophe vrai et complet. Saint Thomas d’Aquin était aussi un immense théologien. On peut même considérer le thomisme comme une des meilleures réalisations de la « philosophia perennis », et de la véritable interprétation du réel. Saint Thomas d’Aquin était un penseur précis, clair et profond. Il considérait la philosophie comme « la servante de la théologie ». Tout comme saint Augustin, saint Thomas aimait comprendre sa foi, l’interpréter et la défendre. Selon saint Thomas, la foi et la raison ne peuvent jamais se contredire, parce qu’elles ont la même origine : DIEU. Ainsi, si toute la philosophie augustinienne est une « sagesse », c’est par le sommet des thèses métaphysiques qu’elle s’harmonise avec le thomisme ; mais au lieu de mettre l’étude de Dieu au terme, elle la place dès le début des ses démarches, comme la lumière et la source de toutes ses déductions. Evidemment, l’influence de la foi est évidente chez saint Augustin comme chez saint Thomas d’Aquin. La raison explique la foi, mais la raison peut aussi conduire à la foi. La raison n’est jamais opposée à la foi et n’implique jamais contradiction. C’est dans le désir de connaître qu’il faut saisir d’abord la première révélation de la tendance métaphysique. L’être, l’unité, la diversité, la totalité sont parmi les notions premières, expressives du réel. D’un point de vue strictement philosophique, l’intelligence peut s’acheminer avec sécurité, à travers le monde visible, jusqu’à l’Etre absolu, Dieu. Qu’on soit croyant ou athée, la recherche de la vérité demeure l’objectif principal de l’activité humaine. Il n’y a aucune dispense dès lors que la personne est libre, active et en bonne santé. La recherche de la vérité et la prière (dans la foi), voilà les deux fondements de la connaissance ou de la sagesse humaine totale. La métaphysique fondamentale est réalisée dans la vision totale du réel, dans laquelle l’intelligence voit non seulement sa propre existence, mais tout ce qui est et tout ce qui peut être.
Je suis tout à fait de votre avis concernant vos remarques. Cependant, j’y ajouterai quelques nuances. En effet, saint Augustin a été indiscutablement un immense penseur, total, riche et profond, spirituel et religieux. La conquête de la Vérité avait été son but unique, jusqu’à sa mort, il ne cessa d’écrire pour la défendre et l’exposer. Le grand principe augustinien était celui-ci : « La Vérité divine est l’unique cause parfaite, immédiatement explicative de tout être, dans ses diverses modalités de nature et d’action ». Evidemment, saint Augustin n’a jamais douté de l’existence de Dieu, tout comme saint Thomas d’Aquin dont la foi est « chercheuse d’intelligence ». En effet, tout comme saint Augustin, saint Thomas était un philosophe vrai et complet. Saint Thomas d’Aquin était aussi un immense théologien. On peut même considérer le thomisme comme une des meilleures réalisations de la « philosophia perennis », et de la véritable interprétation du réel. Saint Thomas d’Aquin était un penseur précis, clair et profond. Il considérait la philosophie comme « la servante de la théologie ». Tout comme saint Augustin, saint Thomas aimait comprendre sa foi, l’interpréter et la défendre. Selon saint Thomas, la foi et la raison ne peuvent jamais se contredire, parce qu’elles ont la même origine : DIEU. Ainsi, si toute la philosophie augustinienne est une « sagesse », c’est par le sommet des thèses métaphysiques qu’elle s’harmonise avec le thomisme ; mais au lieu de mettre l’étude de Dieu au terme, elle la place dès le début des ses démarches, comme la lumière et la source de toutes ses déductions. Evidemment, l’influence de la foi est évidente chez saint Augustin comme chez saint Thomas d’Aquin. La raison explique la foi, mais la raison peut aussi conduire à la foi. La raison n’est jamais opposée à la foi et n’implique jamais contradiction. C’est dans le désir de connaître qu’il faut saisir d’abord la première révélation de la tendance métaphysique. L’être, l’unité, la diversité, la totalité sont parmi les notions premières, expressives du réel. D’un point de vue strictement philosophique, l’intelligence peut s’acheminer avec sécurité, à travers le monde visible, jusqu’à l’Etre absolu, Dieu. Qu’on soit croyant ou athée, la recherche de la vérité demeure l’objectif principal de l’activité humaine. Il n’y a aucune dispense dès lors que la personne est libre, active et en bonne santé. La recherche de la vérité et la prière (dans la foi), voilà les deux fondements de la connaissance ou de la sagesse humaine totale. La métaphysique fondamentale est réalisée dans la vision totale du réel, dans laquelle l’intelligence voit non seulement sa propre existence, mais tout ce qui est et tout ce qui peut être.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Pourquoi Dieu permet l`existence des fausses religions et fausses doctrines
.
La raison fondamentale de l`opposition acharnée a l`Église catholique en ce monde. La réponse à une question que tant de gens se posent – pourquoi les religions causent des guerres, pourquoi n`y a t`il pas une seule religion? Pourquoi ne pas faire une religion unique mais sans dogme fixe? (Chose que Lucifer travaille à établir pour son adoration)
Un extrait de vie et révélations de la sœur de la Nativité – qui les a reçus du Christ peu avant la Révolution française.
La sœur : Comme il n`y a que un seul Dieu, il me semble qu`il ne devrait y avoir qu`une seule religion; et comme il n`y a que un seul Jésus-Christ, il ne devrait y avoir que une seule Église sur la terre; car la vérité ne se contredit point : toutes les autres devraient donc être anéanties, pour faire hommage à l`unité de Dieu comme à la vérité de sa Parole. Alors il n`y aurait plus d`équivoque, ni d`occasion de méprise; il n`y aurait pas même de prétexte pour la mauvaise volonté; la sainte loi de l`Évangile serait seule suivie, Jésus-Christ serait seul connu et adoré; on ne verrait d`Église que celle-là seule qu`il a établie, et qui n`aurait point de rivale; et les prétendus esprits forts ne serviraient pas, comme ils le font, de ces divisions scandaleuses, pour attaquer la certitude de la révélation et des mystères, et pour ébranler les fondements de la Foi que nous avons reçue des Apôtres dans une constante tradition. Pendant que, pour faire procès aux impies, je paraissais me plaindre de Dieu lui-même, Jésus-Christ me fit entendre intérieurement sa voix.
Le Christ : Tout ce que tu penses est vrai dans le sens que tu l`entends, me dit-il; mais tu ne connais ni les motifs de ma conduite, ni les ressorts de ma Providence. Tu voudrais que j`abolisse tous les scandales, tous les faux cultes, toutes les fausses religions, toutes les sectes, qui font ombrage a mon Église et injure a la vérité du seul culte que j`ai établi; autant voudrait, ma fille, que je fisse cesser le péché, qui est la source première et toujours renaissante de tous les désordres, le seul mal du monde, le seul ennemi du genre humain et de Dieu lui-même.
Sur le libre-arbitre de l`homme. Sa liberté de choisir entre le bien et le mal.
Le Christ : Sachez-donc, qu`en fait de religion, comme en fait de mœurs, le libre arbitre de chacun doit avoir lieu. L`homme doit-être libre de choisir entre le bien et le mal; sans quoi je ne pourrais exercer ni ma bonté, ni ma justice, et la raison en est toute simple. Si l`homme n`était pas libre dans ses actions, il ne pourrait ni mériter, ni démériter; il n`y aurait par conséquent pour lui ni châtiments à craindre, ni récompenses à espérer. De même, si il n`y avait que une seule religion connue dans le monde, quel mérite y aurait-il à la suivre, quand il n`y aurait pas de choix à faire, et que on ne pourrait pas se comporter autrement? Si les hommes n`étaient pas libres de pécher, que mériteraient-ils à s`en abstenir? Exempts de concupiscence et de tentations, leur état sur la terre serait celui des saints dans le Ciel, un état de justice et non d`épreuve, et encore d`une justice aussi peu méritoire qu`elle serait inadmissible : on ne peut donc, comme vous voyez, abolir le péché et ôter le mal de dessus la terre, sans abolir en même temps la liberté de l`homme, ce qui répugne à mes attributs comme aux intérêts de ma créature, et ne peut subsister avec l`ordre établi; car ma Providence en a ordonné autrement. Suivant le plan de ma loi éternelle, l`homme, absolument maitre de lui-même, doit être tenté et éprouvé pendant un temps. Ce n`est qu`à cette condition que je me tiens honoré de l`hommage de son cœur et de ses actions. Je l`ai donc fait maitre de choisir et de se déterminer librement en tout; et c`est pour cela que j`ai permis qu`en tout l`infraction de trouvât, pour ainsi dire, à côté du précepte, et que il n`y eu que un pas entre la désobéissance et la fidélité.
Note : Il ne faut que jeter un coup d`œil sur l`histoire du monde pour se convaincre qu`il entrait dans le plan de Dieu et de sa Providence, que le juste fut éprouvé par l`impie, la bonne cause par la mauvaise, et la vraie religion par les fausses; Abel et Caïn, Isaac et Ismaël, Jacob et Ésaü, Joseph et ses frères, Moise et Pharaon, David et Saul, le peuple choisi et les Philistins, les Amalécites et les Cananéens, Jérusalem et Samarie, Rome et Constantinople, les apôtres de Jésus-Christ et tous les empereurs idolâtres, l`église que ils ont formée et toutes les sectes, le successeur de Pierre et tous les hérésiarques, le Pape et tous les ennemis de son siège et de ses pouvoirs, la catholicité et toutes les hérésies..
Le Christ : Cette situation d`épreuve ou l`homme se trouve constitué, on peut dire en un sens qu`elle est l`ouvrage de ma justice; mais il suffit a ma bonté de lui avoir fourni tous les moyens d`éviter le mal et de pratiquer le bien; et c`est ce que j`ai fait a l`égard de tous. Le grand jour des manifestations justifiera sur ce point ma Providence et mes décrets sur toutes les créatures qui ont existé et qui existeront jusque-là; on verra qu`aucun ne sera perdu que par sa faute; qu`a l`égard de tous, sans exception, j`aurai plus accordé que je ne devais; que j`ai plus consulté la bonté que la justice, et qu`on ne peut sans blasphème m`accuser d`indifférence, moins encore d`injustice ou de cruauté. Si cela se trouve vrai a l`égard des peuples barbares et infidèles eux-mêmes, que sera-ce donc a l`égard des chrétiens, et surtout des enfants de mon Église? Que pourraient-ils alléguer pour se plaindre de moi? Comment justifieront-ils leur conduite, après les grâces que je leur ai accordées, et que leur accorde sans cesse pour éviter le mal et faire le bien? Je les détourne du péché par la crainte des châtiments, je les portes a la vertu par l`attrayante satisfaction que j`y attache, et par l`espoir des récompenses que je leur promets; j`amortis en eux le feu de la concupiscence; je combats en eux contre eux-mêmes et leurs passions. Jamais je ne leur laisse de difficultés que ce qu`il n`en faut pour qu`ils puissent vaincre et mériter dans les assauts qu`ils sont obligés de soutenir : non seulement je proportionne les secours au nombre et a la fureur de leurs ennemis; mais je tiens encore la balance en main pour la faire pencher a leur avantage, c`est a dire, que, les favorisant autant que il est possible, je ne souffre jamais qu`ils soient tentés au-dessus de leurs forces, et je sais tirer parti de leur tentations, de leur chutes même, pour leur faire réparer leur fautes avec avantage.
Nécessité du combat pour obtenir la victoire
Le Christ : S`il n`y avait que une seule religion sur la terre, dis-tu, les impies ne triompheraient pas de la pluralité, les ennemis de Dieu ne prendraient pas occasion, comme ils le font, de blasphémer son saint nom. Cela est encore vrai ma fille; mais dis plutôt, et tu diras mieux, que si il n`y avait qu`une seule religion, et des gens de bien dans le monde, de-là il n`y aurait plus d`erreurs, ni de méchants; il n`y aurait plus d`impies, ni d`ennemis de Dieu; de-là , par conséquent, la vérité ne serait plus combattue, et il lui est comme essentiel de l`être; les gens de biens ne seraient plus persécutés, et pourtant ce n`est que par la que doit s`y opérer le mystère de leur prédestination; ma cause ne triompherait plus, et elle doit toujours triompher. Enfin mes fidèles enfants n`auraient plus d`épreuves à soutenir, et ils ne doivent jamais en manquer, parce que comme je l`ai dit, une paix inaltérable n`est pas compatible avec l`état présent des choses, et mon Église militante ne peut être sans combattre. Oui encore un coup, il faut nécessairement des combats pour remporter des victoires; il faut travailler et souffrir pour être récompensé. Il n`y a de vertus que ou se trouve les tentations, les croix et les épreuves, et il vaut beaucoup mieux que il y ait de l`ivraie parmi le bon grain dans le champ du père de famille, que de n`y avoir ni bon grain ni ivraie : ce n`est pas moi qui ai semé l`ivraie; mais il entre dans mon plan de tirer parti de ce que mon ennemi y fait sans mon consentement. Le mieux a tous égards, est de tout souffrir jusqu`au temps de la moisson, ou se fera la séparation de l`un et de l`autre. S`il n`y avait point de mystères, ou serait le mérite de la Foi? et si tout était clair dans la religion, comment la raison ferait-elle les sacrifices que Dieu demande d`elle?
Le Christ : D`après ce principe, ma fille, il ne vous est pas difficile d`expliquer jusqu`à un certain point pourquoi les méchants prospèrent si souvent dans le monde, et pourquoi les justes y sont si souvent opprimés. Pour revenir donc a ma religion sainte, sachez, ma fille, qu`on sera toujours libre de l`embrasser ou de la rejeter, parceque on sera toujours libre de faire ou de ne pas faire le bien et le mal, de se sauver ou de se perdre; on ne la prêche point par la violence des armes; la vérité se persuade mais elle n`entre point de force dans les cœurs; elle respecte le libre-arbitre de ceux a qui elle se fait annoncer. Ainsi, ceux qui veulent tout de bon se tourner vers elle, je ne leur refuserai jamais les moyens de la trouver; ceux au contraire qui s`opiniâtreront a lui tourner le dos et à fermer l`oreille a sa voix et le cœur aux suggestions de ma grâce, je les laisserai courir à l`erreur, sans jamais user de contrainte, parceque je veux des enfants, et non pas des esclaves à mon service. Je veux être servi et adoré de cœur, d`esprit et de volonté, et non pas par une crainte purement servile, qui m`outrage et me déshonore.
Le Christ : Vous gémissez, ma fille, de voir ma religion attaquée et persécutée de toutes parts; mais vous ne faites pas attention que j`en tire une gloire infinie. Le miracle le plus grand et le plus éclatant de cet univers, n`est-ce pas de voir que cette religion subsiste et subsistera jusqu`a la fin du monde, sans cesser jamais d`être persécutée au-dedans et au-dehors par toutes sortes d`ennemis, et souvent même par ceux de ses enfants qui avaient le plus d`intérêt à la défendre?
L`orgueil, obstacle à la connaissance de cette vérité
Le Christ : C`est un grand malheur, sans doute, pour ceux qui la combattent; mais a qui doivent-ils s`en prendre qu`a eux-mêmes? Pourquoi abusent-ils si grossièrement de leur libre-arbitre et des lumières de leur raison? Pourquoi repoussent t`ils avec tant d`opiniâtreté l`évidence qui veut, par ma grâce, s`insinuer dans leur cœur? Ils cherchent disent-ils la vérité; eh! Pourquoi donc ne la reçoivent t`ils pas quand elle se présente? Pourquoi prennent-ils les moyens de ne la trouver jamais et de s`aveugler sans cesse? Quand c`est la Vérité qu`on cherche de bonne foi, on remonte d`abord à sa source, on vient a moi pour la trouver, et alors l ne faut point tant de stratagèmes, ni d`efforts inutiles, ni de subtilités : on met à côté les systèmes et le raisonnement des philosophes, et surtout on rejette bien loin toute sorte d`impiétés. Après avoir humilié l`orgueil d`une raison superbe, on ouvre son cœur a la Foi dans ma parole, et cette Foi procure l`espérance et la charité, qui l`emportent infiniment sur toutes les découvertes de l`esprits les plus subtils.
La Sœur : Sans la foi, après avoir beaucoup travaillé, on se trouvera les mains vides, et privé de toutes récompenses pour l`éternité, parceque aux yeux de Dieu, c`est le chrétien seul, et non le philosophe, qui doit être récompensé. Sans la Foi, il est impossible de plaire à Dieu, parceque il est impossible d`être chrétien sans elle. Mais pour le vrai chrétien, il faut l`être tout à fait, et croire l`Évangile, aux conditions de l`Évangile, et non pas selon les accommodements que la raison humaine voudrait y mettre.
Jésus-Christ a St-Brigitte de Suède au 13 eme siècle.
Paroles du Créateur à son épouse, par lesquelles il traite de sa magnificence, de sa puissance,
de sa sagesse et de sa vertu, et comment ceux qu'on appelle sages pèchent plus contre lui. Je suis
l'adorable Créateur du ciel et de la terre. J'ai trois choses avec moi : je suis très puissant, très
sage et très vertueux.
LIVRE 1 - CHAPITRE 19
Soyez assurés que je suis si puissant que les anges m'honorent dans le ciel ; les démons,
dans l'enfer, n'osent pas me regarder ; avec un clin d'oeil, j'arrête tous les éléments. Je suis si sage
que nul ne peut trouver le fond de ma sagesse, si savant, que je sais tout ce qui a été et sera ; je
suis aussi si raisonnable, qu'il n'y a vermisseau ni animal, si difforme et si petit qu'il soit, que je
n'aie fait pour quelque fin. Je suis aussi si vertueux que de moi, comme d'une source vive, sort
tout bien, comme toute douceur procède d'une bonne vie.
Partant, nul ne peut sans moi être puissant, sage, vertueux. Donc, les puissants de ce siècle,
auxquels j'ai donné la force et la puissance pour m'honorer, pèchent contre moi ; mais ils s'en
arrogent l'honneur, comme s'ils avaient par eux-mêmes et la puissance et la force, ne considérant
pas, misérables qu'ils sont, leur imbécilité ; car si je leur donnais la moindre infirmité, ils
défaudraient soudain, et toutes choses leur seraient viles. Mais comment alors subsisteront-ils
contre ma force et contre l'enfer ? Or, ceux-là, qui maintenant sont appelés sages, pêchent plus
grièvement contre moi.
Certes, je leur ai donné le sens, l'entendement et la sagesse, afin qu'ils m'aiment, mais ils ne
se soucient que de l'utilité temporelle. Ils ont les yeux derrière la tête ; ils voient ce qui est
délectable, mais ils sont aveugles pour voir que je leur ai donné toutes choses, et il ne m'en
remercient pas ; car sans moi, nul ne pourrait comprendre ni goûter le bien et le mal, quoique je
permette aux mauvais de fléchir et de tourner leur volonté vers ce qu'ils voudront.
Nul aussi ne peut être vertueux sans moi ; partant, je puis m'attribuer le proverbe commun :
Celui qui est patient est méprisé de tous.
De même, en raison de ma patience, les hommes m'estiment par trop fou, et partant, je suis
méprisé de tous.
Mais malheur, funeste malheur à ceux auxquels, après ma patience, je montrerai les rigueurs
horribles de ma justice ! car ils seront comme de la boue devant ma justice, qui ne s'arrêtera que
lorsque cette boue se sera écoulée dans l'enfer.
.
La raison fondamentale de l`opposition acharnée a l`Église catholique en ce monde. La réponse à une question que tant de gens se posent – pourquoi les religions causent des guerres, pourquoi n`y a t`il pas une seule religion? Pourquoi ne pas faire une religion unique mais sans dogme fixe? (Chose que Lucifer travaille à établir pour son adoration)
Un extrait de vie et révélations de la sœur de la Nativité – qui les a reçus du Christ peu avant la Révolution française.
La sœur : Comme il n`y a que un seul Dieu, il me semble qu`il ne devrait y avoir qu`une seule religion; et comme il n`y a que un seul Jésus-Christ, il ne devrait y avoir que une seule Église sur la terre; car la vérité ne se contredit point : toutes les autres devraient donc être anéanties, pour faire hommage à l`unité de Dieu comme à la vérité de sa Parole. Alors il n`y aurait plus d`équivoque, ni d`occasion de méprise; il n`y aurait pas même de prétexte pour la mauvaise volonté; la sainte loi de l`Évangile serait seule suivie, Jésus-Christ serait seul connu et adoré; on ne verrait d`Église que celle-là seule qu`il a établie, et qui n`aurait point de rivale; et les prétendus esprits forts ne serviraient pas, comme ils le font, de ces divisions scandaleuses, pour attaquer la certitude de la révélation et des mystères, et pour ébranler les fondements de la Foi que nous avons reçue des Apôtres dans une constante tradition. Pendant que, pour faire procès aux impies, je paraissais me plaindre de Dieu lui-même, Jésus-Christ me fit entendre intérieurement sa voix.
Le Christ : Tout ce que tu penses est vrai dans le sens que tu l`entends, me dit-il; mais tu ne connais ni les motifs de ma conduite, ni les ressorts de ma Providence. Tu voudrais que j`abolisse tous les scandales, tous les faux cultes, toutes les fausses religions, toutes les sectes, qui font ombrage a mon Église et injure a la vérité du seul culte que j`ai établi; autant voudrait, ma fille, que je fisse cesser le péché, qui est la source première et toujours renaissante de tous les désordres, le seul mal du monde, le seul ennemi du genre humain et de Dieu lui-même.
Sur le libre-arbitre de l`homme. Sa liberté de choisir entre le bien et le mal.
Le Christ : Sachez-donc, qu`en fait de religion, comme en fait de mœurs, le libre arbitre de chacun doit avoir lieu. L`homme doit-être libre de choisir entre le bien et le mal; sans quoi je ne pourrais exercer ni ma bonté, ni ma justice, et la raison en est toute simple. Si l`homme n`était pas libre dans ses actions, il ne pourrait ni mériter, ni démériter; il n`y aurait par conséquent pour lui ni châtiments à craindre, ni récompenses à espérer. De même, si il n`y avait que une seule religion connue dans le monde, quel mérite y aurait-il à la suivre, quand il n`y aurait pas de choix à faire, et que on ne pourrait pas se comporter autrement? Si les hommes n`étaient pas libres de pécher, que mériteraient-ils à s`en abstenir? Exempts de concupiscence et de tentations, leur état sur la terre serait celui des saints dans le Ciel, un état de justice et non d`épreuve, et encore d`une justice aussi peu méritoire qu`elle serait inadmissible : on ne peut donc, comme vous voyez, abolir le péché et ôter le mal de dessus la terre, sans abolir en même temps la liberté de l`homme, ce qui répugne à mes attributs comme aux intérêts de ma créature, et ne peut subsister avec l`ordre établi; car ma Providence en a ordonné autrement. Suivant le plan de ma loi éternelle, l`homme, absolument maitre de lui-même, doit être tenté et éprouvé pendant un temps. Ce n`est qu`à cette condition que je me tiens honoré de l`hommage de son cœur et de ses actions. Je l`ai donc fait maitre de choisir et de se déterminer librement en tout; et c`est pour cela que j`ai permis qu`en tout l`infraction de trouvât, pour ainsi dire, à côté du précepte, et que il n`y eu que un pas entre la désobéissance et la fidélité.
Note : Il ne faut que jeter un coup d`œil sur l`histoire du monde pour se convaincre qu`il entrait dans le plan de Dieu et de sa Providence, que le juste fut éprouvé par l`impie, la bonne cause par la mauvaise, et la vraie religion par les fausses; Abel et Caïn, Isaac et Ismaël, Jacob et Ésaü, Joseph et ses frères, Moise et Pharaon, David et Saul, le peuple choisi et les Philistins, les Amalécites et les Cananéens, Jérusalem et Samarie, Rome et Constantinople, les apôtres de Jésus-Christ et tous les empereurs idolâtres, l`église que ils ont formée et toutes les sectes, le successeur de Pierre et tous les hérésiarques, le Pape et tous les ennemis de son siège et de ses pouvoirs, la catholicité et toutes les hérésies..
Le Christ : Cette situation d`épreuve ou l`homme se trouve constitué, on peut dire en un sens qu`elle est l`ouvrage de ma justice; mais il suffit a ma bonté de lui avoir fourni tous les moyens d`éviter le mal et de pratiquer le bien; et c`est ce que j`ai fait a l`égard de tous. Le grand jour des manifestations justifiera sur ce point ma Providence et mes décrets sur toutes les créatures qui ont existé et qui existeront jusque-là; on verra qu`aucun ne sera perdu que par sa faute; qu`a l`égard de tous, sans exception, j`aurai plus accordé que je ne devais; que j`ai plus consulté la bonté que la justice, et qu`on ne peut sans blasphème m`accuser d`indifférence, moins encore d`injustice ou de cruauté. Si cela se trouve vrai a l`égard des peuples barbares et infidèles eux-mêmes, que sera-ce donc a l`égard des chrétiens, et surtout des enfants de mon Église? Que pourraient-ils alléguer pour se plaindre de moi? Comment justifieront-ils leur conduite, après les grâces que je leur ai accordées, et que leur accorde sans cesse pour éviter le mal et faire le bien? Je les détourne du péché par la crainte des châtiments, je les portes a la vertu par l`attrayante satisfaction que j`y attache, et par l`espoir des récompenses que je leur promets; j`amortis en eux le feu de la concupiscence; je combats en eux contre eux-mêmes et leurs passions. Jamais je ne leur laisse de difficultés que ce qu`il n`en faut pour qu`ils puissent vaincre et mériter dans les assauts qu`ils sont obligés de soutenir : non seulement je proportionne les secours au nombre et a la fureur de leurs ennemis; mais je tiens encore la balance en main pour la faire pencher a leur avantage, c`est a dire, que, les favorisant autant que il est possible, je ne souffre jamais qu`ils soient tentés au-dessus de leurs forces, et je sais tirer parti de leur tentations, de leur chutes même, pour leur faire réparer leur fautes avec avantage.
Nécessité du combat pour obtenir la victoire
Le Christ : S`il n`y avait que une seule religion sur la terre, dis-tu, les impies ne triompheraient pas de la pluralité, les ennemis de Dieu ne prendraient pas occasion, comme ils le font, de blasphémer son saint nom. Cela est encore vrai ma fille; mais dis plutôt, et tu diras mieux, que si il n`y avait qu`une seule religion, et des gens de bien dans le monde, de-là il n`y aurait plus d`erreurs, ni de méchants; il n`y aurait plus d`impies, ni d`ennemis de Dieu; de-là , par conséquent, la vérité ne serait plus combattue, et il lui est comme essentiel de l`être; les gens de biens ne seraient plus persécutés, et pourtant ce n`est que par la que doit s`y opérer le mystère de leur prédestination; ma cause ne triompherait plus, et elle doit toujours triompher. Enfin mes fidèles enfants n`auraient plus d`épreuves à soutenir, et ils ne doivent jamais en manquer, parce que comme je l`ai dit, une paix inaltérable n`est pas compatible avec l`état présent des choses, et mon Église militante ne peut être sans combattre. Oui encore un coup, il faut nécessairement des combats pour remporter des victoires; il faut travailler et souffrir pour être récompensé. Il n`y a de vertus que ou se trouve les tentations, les croix et les épreuves, et il vaut beaucoup mieux que il y ait de l`ivraie parmi le bon grain dans le champ du père de famille, que de n`y avoir ni bon grain ni ivraie : ce n`est pas moi qui ai semé l`ivraie; mais il entre dans mon plan de tirer parti de ce que mon ennemi y fait sans mon consentement. Le mieux a tous égards, est de tout souffrir jusqu`au temps de la moisson, ou se fera la séparation de l`un et de l`autre. S`il n`y avait point de mystères, ou serait le mérite de la Foi? et si tout était clair dans la religion, comment la raison ferait-elle les sacrifices que Dieu demande d`elle?
Le Christ : D`après ce principe, ma fille, il ne vous est pas difficile d`expliquer jusqu`à un certain point pourquoi les méchants prospèrent si souvent dans le monde, et pourquoi les justes y sont si souvent opprimés. Pour revenir donc a ma religion sainte, sachez, ma fille, qu`on sera toujours libre de l`embrasser ou de la rejeter, parceque on sera toujours libre de faire ou de ne pas faire le bien et le mal, de se sauver ou de se perdre; on ne la prêche point par la violence des armes; la vérité se persuade mais elle n`entre point de force dans les cœurs; elle respecte le libre-arbitre de ceux a qui elle se fait annoncer. Ainsi, ceux qui veulent tout de bon se tourner vers elle, je ne leur refuserai jamais les moyens de la trouver; ceux au contraire qui s`opiniâtreront a lui tourner le dos et à fermer l`oreille a sa voix et le cœur aux suggestions de ma grâce, je les laisserai courir à l`erreur, sans jamais user de contrainte, parceque je veux des enfants, et non pas des esclaves à mon service. Je veux être servi et adoré de cœur, d`esprit et de volonté, et non pas par une crainte purement servile, qui m`outrage et me déshonore.
Le Christ : Vous gémissez, ma fille, de voir ma religion attaquée et persécutée de toutes parts; mais vous ne faites pas attention que j`en tire une gloire infinie. Le miracle le plus grand et le plus éclatant de cet univers, n`est-ce pas de voir que cette religion subsiste et subsistera jusqu`a la fin du monde, sans cesser jamais d`être persécutée au-dedans et au-dehors par toutes sortes d`ennemis, et souvent même par ceux de ses enfants qui avaient le plus d`intérêt à la défendre?
L`orgueil, obstacle à la connaissance de cette vérité
Le Christ : C`est un grand malheur, sans doute, pour ceux qui la combattent; mais a qui doivent-ils s`en prendre qu`a eux-mêmes? Pourquoi abusent-ils si grossièrement de leur libre-arbitre et des lumières de leur raison? Pourquoi repoussent t`ils avec tant d`opiniâtreté l`évidence qui veut, par ma grâce, s`insinuer dans leur cœur? Ils cherchent disent-ils la vérité; eh! Pourquoi donc ne la reçoivent t`ils pas quand elle se présente? Pourquoi prennent-ils les moyens de ne la trouver jamais et de s`aveugler sans cesse? Quand c`est la Vérité qu`on cherche de bonne foi, on remonte d`abord à sa source, on vient a moi pour la trouver, et alors l ne faut point tant de stratagèmes, ni d`efforts inutiles, ni de subtilités : on met à côté les systèmes et le raisonnement des philosophes, et surtout on rejette bien loin toute sorte d`impiétés. Après avoir humilié l`orgueil d`une raison superbe, on ouvre son cœur a la Foi dans ma parole, et cette Foi procure l`espérance et la charité, qui l`emportent infiniment sur toutes les découvertes de l`esprits les plus subtils.
La Sœur : Sans la foi, après avoir beaucoup travaillé, on se trouvera les mains vides, et privé de toutes récompenses pour l`éternité, parceque aux yeux de Dieu, c`est le chrétien seul, et non le philosophe, qui doit être récompensé. Sans la Foi, il est impossible de plaire à Dieu, parceque il est impossible d`être chrétien sans elle. Mais pour le vrai chrétien, il faut l`être tout à fait, et croire l`Évangile, aux conditions de l`Évangile, et non pas selon les accommodements que la raison humaine voudrait y mettre.
Jésus-Christ a St-Brigitte de Suède au 13 eme siècle.
Paroles du Créateur à son épouse, par lesquelles il traite de sa magnificence, de sa puissance,
de sa sagesse et de sa vertu, et comment ceux qu'on appelle sages pèchent plus contre lui. Je suis
l'adorable Créateur du ciel et de la terre. J'ai trois choses avec moi : je suis très puissant, très
sage et très vertueux.
LIVRE 1 - CHAPITRE 19
Soyez assurés que je suis si puissant que les anges m'honorent dans le ciel ; les démons,
dans l'enfer, n'osent pas me regarder ; avec un clin d'oeil, j'arrête tous les éléments. Je suis si sage
que nul ne peut trouver le fond de ma sagesse, si savant, que je sais tout ce qui a été et sera ; je
suis aussi si raisonnable, qu'il n'y a vermisseau ni animal, si difforme et si petit qu'il soit, que je
n'aie fait pour quelque fin. Je suis aussi si vertueux que de moi, comme d'une source vive, sort
tout bien, comme toute douceur procède d'une bonne vie.
Partant, nul ne peut sans moi être puissant, sage, vertueux. Donc, les puissants de ce siècle,
auxquels j'ai donné la force et la puissance pour m'honorer, pèchent contre moi ; mais ils s'en
arrogent l'honneur, comme s'ils avaient par eux-mêmes et la puissance et la force, ne considérant
pas, misérables qu'ils sont, leur imbécilité ; car si je leur donnais la moindre infirmité, ils
défaudraient soudain, et toutes choses leur seraient viles. Mais comment alors subsisteront-ils
contre ma force et contre l'enfer ? Or, ceux-là, qui maintenant sont appelés sages, pêchent plus
grièvement contre moi.
Certes, je leur ai donné le sens, l'entendement et la sagesse, afin qu'ils m'aiment, mais ils ne
se soucient que de l'utilité temporelle. Ils ont les yeux derrière la tête ; ils voient ce qui est
délectable, mais ils sont aveugles pour voir que je leur ai donné toutes choses, et il ne m'en
remercient pas ; car sans moi, nul ne pourrait comprendre ni goûter le bien et le mal, quoique je
permette aux mauvais de fléchir et de tourner leur volonté vers ce qu'ils voudront.
Nul aussi ne peut être vertueux sans moi ; partant, je puis m'attribuer le proverbe commun :
Celui qui est patient est méprisé de tous.
De même, en raison de ma patience, les hommes m'estiment par trop fou, et partant, je suis
méprisé de tous.
Mais malheur, funeste malheur à ceux auxquels, après ma patience, je montrerai les rigueurs
horribles de ma justice ! car ils seront comme de la boue devant ma justice, qui ne s'arrêtera que
lorsque cette boue se sera écoulée dans l'enfer.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@Rafael22
Je vous cite:
" La métaphysique fondamentale est réalisée dans la vision totale du réel, dans laquelle l’intelligence voit non seulement sa propre existence, mais tout ce qui est et tout ce qui peut être."
Je suis d'accord dans une certaine mesure.
La recherche de la Vérité dans une perspective philosophique et/ou métaphysique comporte en soi le danger d'une analyse narcissique du réel. Il est impossible être totalement "objectif" dans nos réflexions, celles-ci étant directement influencées par de nombreux facteurs autant cognitifs que psychosociaux.
Autrement dit, chacun peut y trouver son compte dépendamment de ses besoins intrinsèques, l'être humain éprouvant avant tout la nécessité inconsciente de régler ses conflits intérieurs en se forgeant sa propre vérité, c'est-à-dire celle participant le mieux à la réduction de ses conflits intra-psychiques.
L'être humain n'échappe pas à sa propre perception et interprétation du réel, puisque celles-ci font partie intégrante de la structure identitaire découlant de l'expérience de vie, de l'affect et de l'influence environnementale dans laquelle s'est forgé sont identité.
En outre, il n'est pas à la porté de tout le monde d'explorer le domaine de la philosophie et de la métaphysique. Cette approche nécessite, si j'ose dire, un savoir et une compréhension générale de ces champs en particulier. Pour plusieurs cette approche est rebutante, voire complètement incompréhensible et peut même se situer au-dessus de leurs capacités intellectuelles.
Le Christ, durant son séjours sur terre s'est toujours efforcé d'avoir une approche simple et concrète des réalités spirituelles. Son approche relationnelle était toujours basée sur des exemples simples et clairs, à la portée de la compréhension de tous.
Pour revenir au sujet alimentant ce fil, permettez-moi de terminer avec ce petit exemple démontrant que la découverte de la Vérité se trouve bien souvent dans la simplicité:
Édith Stein (1891-1942) était une philosophe qui, quoique juive de naissance, était profondément athée. Elle eu l'opportunité de travailler entre autre avec Edmund Husserl, qui a soutenu sa thèse de doctorat en philosophie, chose rare pour une femme à l'époque.
Elle a également collaboré avec celui-ci, cette collaboration lui permettant d'écrire de nombreux ouvrages de recherche en matière de philosophie et phénoménologie en s'inspirant de l'approche d'Husserl combinée avec celle d'autres philosophes de son temps. Cependant, ce sont ses rencontres avec de nombreuses personnes animées d'une foi simple qui finalement alimentera sa réflexion dans sa quête de la Vérité.
C'est le constat d'une Foi réellement vécue par des connaissances de son entourage, et ce, dans le quotidien, qui l'a motivé à scruter le message de l'Évangile et de découvrir la Personne de Jésus.
Finalement, c'est un livre de Sainte Thérèse d'Avila qui lui a prêté un ami qui lui apportera, "in extenso", la réponse à ses questionnements sur la Vérité par le vécu d'une expérience d'une vraie et profonde de la Révélation de la personne du Christ.
Cette conversion du coeur l'amènera à étudier la catéchèse et à se faire baptiser pour finalement entrer au couvent sous le nom de Soeur Bénédicte de la Foi.
Comme quoi rien de tel qu'un livre relatant la vie et le cheminement spirituel d'un Saint ou d'une Sainte pour toucher le coeur humain!
Je vous cite:
" La métaphysique fondamentale est réalisée dans la vision totale du réel, dans laquelle l’intelligence voit non seulement sa propre existence, mais tout ce qui est et tout ce qui peut être."
Je suis d'accord dans une certaine mesure.
La recherche de la Vérité dans une perspective philosophique et/ou métaphysique comporte en soi le danger d'une analyse narcissique du réel. Il est impossible être totalement "objectif" dans nos réflexions, celles-ci étant directement influencées par de nombreux facteurs autant cognitifs que psychosociaux.
Autrement dit, chacun peut y trouver son compte dépendamment de ses besoins intrinsèques, l'être humain éprouvant avant tout la nécessité inconsciente de régler ses conflits intérieurs en se forgeant sa propre vérité, c'est-à-dire celle participant le mieux à la réduction de ses conflits intra-psychiques.
L'être humain n'échappe pas à sa propre perception et interprétation du réel, puisque celles-ci font partie intégrante de la structure identitaire découlant de l'expérience de vie, de l'affect et de l'influence environnementale dans laquelle s'est forgé sont identité.
En outre, il n'est pas à la porté de tout le monde d'explorer le domaine de la philosophie et de la métaphysique. Cette approche nécessite, si j'ose dire, un savoir et une compréhension générale de ces champs en particulier. Pour plusieurs cette approche est rebutante, voire complètement incompréhensible et peut même se situer au-dessus de leurs capacités intellectuelles.
Le Christ, durant son séjours sur terre s'est toujours efforcé d'avoir une approche simple et concrète des réalités spirituelles. Son approche relationnelle était toujours basée sur des exemples simples et clairs, à la portée de la compréhension de tous.
Pour revenir au sujet alimentant ce fil, permettez-moi de terminer avec ce petit exemple démontrant que la découverte de la Vérité se trouve bien souvent dans la simplicité:
Édith Stein (1891-1942) était une philosophe qui, quoique juive de naissance, était profondément athée. Elle eu l'opportunité de travailler entre autre avec Edmund Husserl, qui a soutenu sa thèse de doctorat en philosophie, chose rare pour une femme à l'époque.
Elle a également collaboré avec celui-ci, cette collaboration lui permettant d'écrire de nombreux ouvrages de recherche en matière de philosophie et phénoménologie en s'inspirant de l'approche d'Husserl combinée avec celle d'autres philosophes de son temps. Cependant, ce sont ses rencontres avec de nombreuses personnes animées d'une foi simple qui finalement alimentera sa réflexion dans sa quête de la Vérité.
C'est le constat d'une Foi réellement vécue par des connaissances de son entourage, et ce, dans le quotidien, qui l'a motivé à scruter le message de l'Évangile et de découvrir la Personne de Jésus.
Finalement, c'est un livre de Sainte Thérèse d'Avila qui lui a prêté un ami qui lui apportera, "in extenso", la réponse à ses questionnements sur la Vérité par le vécu d'une expérience d'une vraie et profonde de la Révélation de la personne du Christ.
Cette conversion du coeur l'amènera à étudier la catéchèse et à se faire baptiser pour finalement entrer au couvent sous le nom de Soeur Bénédicte de la Foi.
Comme quoi rien de tel qu'un livre relatant la vie et le cheminement spirituel d'un Saint ou d'une Sainte pour toucher le coeur humain!
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@jaimedieu
Je ne peux qu’acquiescer aux remarques que vous faites dans ce fil.
La vraie pensée métaphysique n’est pas certes une pure recherche abstraite ou spéculative, elle tend à des conclusions rigoureuses ; mais elle n’est, à aucun degré, « philosophie » sans une conscience très affinée des procédés rationnels dont elle se sert. Par delà les concepts, les mots ou les formes des écrits, c’est la pensée objective qu’il faut retrouver, incomparablement plus riche, active et variée qu’on ne le soupçonne à première vue. Il y faut évidemment beaucoup de souplesse intellectuelle, et la faculté de penser au-delà des formules toutes faites.
Cela dit, un traité de mathématique pure est difficile d’accès, tout comme une théorie de physique ou de biologie moléculaire. Le langage théologique n’est pas toujours à la portée de tout le monde. La symbolique et les allégories bibliques ne sont pas toujours intelligibles….
En définitive, l’intelligence et l’intelligible forment l’armature essentielle de la métaphysique. Il y a des saints qui touchent le cœur (sainte Thérèse de Lisieux…saint François d’Assise… Jean-Paul II, notre pape François...), d’autres touchent la raison par leurs recherches et leurs justesses argumentaires (Saint Thomas d’Aquin, Denys l’Aréopagite, Duns Scot, saint Bonaventure….saint Augustin,…….Platon, Aristote….Benoît XVI....)....
Je ne peux qu’acquiescer aux remarques que vous faites dans ce fil.
La vraie pensée métaphysique n’est pas certes une pure recherche abstraite ou spéculative, elle tend à des conclusions rigoureuses ; mais elle n’est, à aucun degré, « philosophie » sans une conscience très affinée des procédés rationnels dont elle se sert. Par delà les concepts, les mots ou les formes des écrits, c’est la pensée objective qu’il faut retrouver, incomparablement plus riche, active et variée qu’on ne le soupçonne à première vue. Il y faut évidemment beaucoup de souplesse intellectuelle, et la faculté de penser au-delà des formules toutes faites.
Cela dit, un traité de mathématique pure est difficile d’accès, tout comme une théorie de physique ou de biologie moléculaire. Le langage théologique n’est pas toujours à la portée de tout le monde. La symbolique et les allégories bibliques ne sont pas toujours intelligibles….
En définitive, l’intelligence et l’intelligible forment l’armature essentielle de la métaphysique. Il y a des saints qui touchent le cœur (sainte Thérèse de Lisieux…saint François d’Assise… Jean-Paul II, notre pape François...), d’autres touchent la raison par leurs recherches et leurs justesses argumentaires (Saint Thomas d’Aquin, Denys l’Aréopagite, Duns Scot, saint Bonaventure….saint Augustin,…….Platon, Aristote….Benoît XVI....)....
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@rafael22
Je vous cite:
"La vraie pensée métaphysique n’est pas certes une pure recherche abstraite ou spéculative, elle tend à des conclusions rigoureuses ; mais elle n’est, à aucun degré, « philosophie » sans une conscience très affinée des procédés rationnels dont elle se sert. Par delà les concepts, les mots ou les formes des écrits, c’est la pensée objective qu’il faut retrouver, incomparablement plus riche, active et variée qu’on ne le soupçonne à première vue. Il y faut évidemment beaucoup de souplesse intellectuelle, et la faculté de penser au-delà des formules toutes faites."
Bien sûr, puisque la métaphysique en tant "qu'objet de recherche" exige un dépassement des raisonnements purement philosophiques. Cependant, je crois que ce champ d'étude peut également être une source d'intellectualisme théologique, voire uniquement moral.
Cette discipline que vous semblez en outre très bien maitriser (assurément plus que moi) pose le questionnement de l'origine immatérielle du créé à partir d'une logique intellectuelle et a suscité l'intérêt de plusieurs philosophes, théologiens et théoriciens.
Nombre d'entre eux ont exploré ce champ et ont été la source de courant de pensée variés. Certains d'entre eux ont grandement influencé et participé, de par leur réflexion, à la conception de la structure sociale d'aujourd'hui (Auguste Compte entre autre).
La structure de notre société contemporaine, du moins en Occident, découle du modèle suggéré par Émile Durkheim, disciple d'Auguste Compte. C'est donc à partir d'un certain courant métaphysique (positivisme) qu'il s'est développé une sorte de théologie "athée", se référant uniquement au sens moral, tel que l'a défini Durkheim dans sa définition de la société en tant que structure organique .
Je crois qu'aujourd'hui, l'essence même du questionnement métaphysique a été considérablement réduit à un degré de recherche sur l'origine de la morale, excluant de facto l'aspect "divin" de la réflexion.
À mon humble avis, considérant les nombreux axes d'approche proposés par différents penseurs, le chercheur risque de passer à côté d'une réalité fondamentale à savoir la nécessité d'un éclairage provenant directement de Dieu pour percer Ses Mystères et je doute fort (quoique j'espère me tromper) que l'intérêt pour la métaphysique telle que vous la suggérez (compréhension du divin) ne soit plus tellement populaire de nos jours (sans offense !
Je vous cite:
"La vraie pensée métaphysique n’est pas certes une pure recherche abstraite ou spéculative, elle tend à des conclusions rigoureuses ; mais elle n’est, à aucun degré, « philosophie » sans une conscience très affinée des procédés rationnels dont elle se sert. Par delà les concepts, les mots ou les formes des écrits, c’est la pensée objective qu’il faut retrouver, incomparablement plus riche, active et variée qu’on ne le soupçonne à première vue. Il y faut évidemment beaucoup de souplesse intellectuelle, et la faculté de penser au-delà des formules toutes faites."
Bien sûr, puisque la métaphysique en tant "qu'objet de recherche" exige un dépassement des raisonnements purement philosophiques. Cependant, je crois que ce champ d'étude peut également être une source d'intellectualisme théologique, voire uniquement moral.
Cette discipline que vous semblez en outre très bien maitriser (assurément plus que moi) pose le questionnement de l'origine immatérielle du créé à partir d'une logique intellectuelle et a suscité l'intérêt de plusieurs philosophes, théologiens et théoriciens.
Nombre d'entre eux ont exploré ce champ et ont été la source de courant de pensée variés. Certains d'entre eux ont grandement influencé et participé, de par leur réflexion, à la conception de la structure sociale d'aujourd'hui (Auguste Compte entre autre).
La structure de notre société contemporaine, du moins en Occident, découle du modèle suggéré par Émile Durkheim, disciple d'Auguste Compte. C'est donc à partir d'un certain courant métaphysique (positivisme) qu'il s'est développé une sorte de théologie "athée", se référant uniquement au sens moral, tel que l'a défini Durkheim dans sa définition de la société en tant que structure organique .
Je crois qu'aujourd'hui, l'essence même du questionnement métaphysique a été considérablement réduit à un degré de recherche sur l'origine de la morale, excluant de facto l'aspect "divin" de la réflexion.
À mon humble avis, considérant les nombreux axes d'approche proposés par différents penseurs, le chercheur risque de passer à côté d'une réalité fondamentale à savoir la nécessité d'un éclairage provenant directement de Dieu pour percer Ses Mystères et je doute fort (quoique j'espère me tromper) que l'intérêt pour la métaphysique telle que vous la suggérez (compréhension du divin) ne soit plus tellement populaire de nos jours (sans offense !
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@jaimedieu
Votre remarque concernant le déclin de la vraie métaphysique est tout à fait juste. Apparaissent alors des conceptions style New Age, théosophie, astrologie….
Aujourd’hui, ce déclin de la métaphysique est fatal à l’homme (le genre humain). L’homme d’aujourd’hui semble confronté à trois types de ruptures : rupture entre lui et Dieu, entre lui et la nature, entre lui et ses semblables. L’homme contemporain est même en rupture avec lui-même ! On atteint là une sorte de point de non-retour philosophique. La démarche philosophique d’aujourd’hui est très réductrice. Il ne s’agit plus de s’interroger sur le grand réel, mais plutôt sur une réalité phénoménale, naturaliste ou matérialiste. Un philosophe moderne suppose qu’il n’y a rien au-delà de ce que la raison peut saisir.
La métaphysique (la vraie) est une explication du (grand) réel strictement rationnelle. Son objectif est de communiquer avec toute raison y compris d’un non-croyant. Dieu, le monde et l’homme demeurent des thèmes premiers. La finalité de la métaphysique est d’expliciter, de développer ce sens initial de la totalité.
Ne penser à rien et ne pas penser. Tel pourrait être le slogan de notre époque. Ce dénigrement est inacceptable ! Car si la nature même de la pensée ne peut être la passivité, elle doit être l’activité, mais une activité objective, sans préjugés et sans détour.
Votre remarque concernant le déclin de la vraie métaphysique est tout à fait juste. Apparaissent alors des conceptions style New Age, théosophie, astrologie….
Aujourd’hui, ce déclin de la métaphysique est fatal à l’homme (le genre humain). L’homme d’aujourd’hui semble confronté à trois types de ruptures : rupture entre lui et Dieu, entre lui et la nature, entre lui et ses semblables. L’homme contemporain est même en rupture avec lui-même ! On atteint là une sorte de point de non-retour philosophique. La démarche philosophique d’aujourd’hui est très réductrice. Il ne s’agit plus de s’interroger sur le grand réel, mais plutôt sur une réalité phénoménale, naturaliste ou matérialiste. Un philosophe moderne suppose qu’il n’y a rien au-delà de ce que la raison peut saisir.
La métaphysique (la vraie) est une explication du (grand) réel strictement rationnelle. Son objectif est de communiquer avec toute raison y compris d’un non-croyant. Dieu, le monde et l’homme demeurent des thèmes premiers. La finalité de la métaphysique est d’expliciter, de développer ce sens initial de la totalité.
Ne penser à rien et ne pas penser. Tel pourrait être le slogan de notre époque. Ce dénigrement est inacceptable ! Car si la nature même de la pensée ne peut être la passivité, elle doit être l’activité, mais une activité objective, sans préjugés et sans détour.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@rafael22
Je vous cite:
"Ne penser à rien et ne pas penser. Tel pourrait être le slogan de notre époque. Ce dénigrement est inacceptable ! Car si la nature même de la pensée ne peut être la passivité, elle doit être l’activité, mais une activité objective, sans préjugés et sans détour."
C'est bien là le coeur du problème. La société est articulée en fonction de la gestion, le discours imposé étant à la fois capitaliste et revendicatif. Ce discours a favorisé la mise en place d'une propagande du style "vous avez droit à". Vous avez droit à tous les plaisirs, à disposer de votre corps comme il vous convient, etc. Les compagnies de marketing s'ingénient à vous convaincre que vous ne pouvez pas vivre sans tel ou telle chose, "vous avez besoin de.."
D'un autre côté, l'organisation du travail fait en sorte que vous n'ayez plus de temps à vous, on vole le temps pendant que les médias de tout acabit s'efforcent à vous rendre de plus en plus dépendant de la technologie. La télévision se charge des distractions (dans tous les sens du terme), les gens se persuadent qu'ils un nombre incalculable "d'amis" (c'est Facebook qui le dit, donc c'est vrai) biaise volontairement l'information pour désinformer et j'en passe. Les gens ne se visitent plus, mangent en s'envoyant des e-mails, bref, beaucoup d'interactions mais peu de communication et encore moins d'échanges en profondeur.
Nous vivons une époque où les gens sont de plus en plus conditionnés à fonctionner en mode réactif et cela bloque la possibilité de prendre ses distances et de réfléchir, voire même désirer le faire puisque les gens ne supportent plus le silence et que de toute façon, d'autres pensent pour vous.
Les Catholiques pratiquants sont considérés (qui l'eut cru!) comme des personnes d'extrême-droite radicale!!! Dans ce contexte, comment peut-on être surpris du désintérêt pour tout domaine appelant à la réflexion, plus spécifiquement pour ce qui a trait à la Foi et à l'importance de veiller au Salut de son âme?
Dans les années 90, l'université du Québec à Montréal a pensé fermer le département des Sciences Humaines, c'est-à-dire de la sociologie, la philosophie, la psychologie et la théologie, parce que ce département était "moins rentable" que le département de gestion...Devant la levée de bouclier provenant de différents acteurs sociaux, toutes disciplines confondues, des professeurs et des étudiants, l'UQAM a finalement décidé de maintenir le département ouvert...
Tant et aussi longtemps que les gens n'accepteront pas de se réapproprier le temps qu'ils disposent, il leur sera impossible de développer la moindre pensée objective, encore moins de poser un regard consciencieux sur l'état de leur âme et de se questionner sur leur Salut, les publicités se chargeant pour le moment de diffuser l'idéologie d'une pseudo-éternité en vendant de la chirurgie esthétique et des pilules de toutes sortes.
Le développement de la culture du paraitre suscite une "fuite par en avant" et permet d'éviter de se questionner sur les éléments fondamentaux de la vie, comme celle de l'éternité par exemple.
C'est pourquoi je partage l'opinion du Saint-Père à savoir qu'il faut "ré-évangéliser" les croyants et pour ce faire le message simple et amoureux de Jésus me semble tout a fait appropriée afin de répondre aux fabulations et à la culture de violence proposée à tout va et présentée comme une distraction. Considérant l'attrait qu'exerce aujourd'hui la magie, les vampires et des loups-garous (Twillight, Harry Potter), on part de loin!!!
Concernant l'enseignement théologique, nécessaire pour encourager la réflexion dans l'Église, il me semble qu'il y aurait du travail à faire. Par exemple, l'enseignement en théologie à l'Université de Montréal est principalement axé sur "le symbolisme" du message des Évangiles, la résurrection devenant un symbole et non pas un fait historique. À partir d'un tel enseignement, comment développer une pensée théologique objective et vraie (dans le sens de la recherche de la Vérité), si le message central de l'Évangile est complètement dénié? Quel sens peut-on accorder au Salut et, par extension à Dieu, du créé, du Plan de Dieu dans l'Histoire humaine au niveau individuel autant que collectif et ce qui est beaucoup grave, comment comprendre le sens du Sacrifice du Christ?
Vous trouverez ci-dessous un lien vers une série documentaire réalisée en France et portant sur l'étude de l'Apocalypse. Les analystes sont des historiens et des théologiens. En terme de démolition de la pensée chrétienne dans son ensemble, difficile de faire pire! Celui-ci est l'épisode 3...personnellement c'était assez.
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Je vous cite:
"Ne penser à rien et ne pas penser. Tel pourrait être le slogan de notre époque. Ce dénigrement est inacceptable ! Car si la nature même de la pensée ne peut être la passivité, elle doit être l’activité, mais une activité objective, sans préjugés et sans détour."
C'est bien là le coeur du problème. La société est articulée en fonction de la gestion, le discours imposé étant à la fois capitaliste et revendicatif. Ce discours a favorisé la mise en place d'une propagande du style "vous avez droit à". Vous avez droit à tous les plaisirs, à disposer de votre corps comme il vous convient, etc. Les compagnies de marketing s'ingénient à vous convaincre que vous ne pouvez pas vivre sans tel ou telle chose, "vous avez besoin de.."
D'un autre côté, l'organisation du travail fait en sorte que vous n'ayez plus de temps à vous, on vole le temps pendant que les médias de tout acabit s'efforcent à vous rendre de plus en plus dépendant de la technologie. La télévision se charge des distractions (dans tous les sens du terme), les gens se persuadent qu'ils un nombre incalculable "d'amis" (c'est Facebook qui le dit, donc c'est vrai) biaise volontairement l'information pour désinformer et j'en passe. Les gens ne se visitent plus, mangent en s'envoyant des e-mails, bref, beaucoup d'interactions mais peu de communication et encore moins d'échanges en profondeur.
Nous vivons une époque où les gens sont de plus en plus conditionnés à fonctionner en mode réactif et cela bloque la possibilité de prendre ses distances et de réfléchir, voire même désirer le faire puisque les gens ne supportent plus le silence et que de toute façon, d'autres pensent pour vous.
Les Catholiques pratiquants sont considérés (qui l'eut cru!) comme des personnes d'extrême-droite radicale!!! Dans ce contexte, comment peut-on être surpris du désintérêt pour tout domaine appelant à la réflexion, plus spécifiquement pour ce qui a trait à la Foi et à l'importance de veiller au Salut de son âme?
Dans les années 90, l'université du Québec à Montréal a pensé fermer le département des Sciences Humaines, c'est-à-dire de la sociologie, la philosophie, la psychologie et la théologie, parce que ce département était "moins rentable" que le département de gestion...Devant la levée de bouclier provenant de différents acteurs sociaux, toutes disciplines confondues, des professeurs et des étudiants, l'UQAM a finalement décidé de maintenir le département ouvert...
Tant et aussi longtemps que les gens n'accepteront pas de se réapproprier le temps qu'ils disposent, il leur sera impossible de développer la moindre pensée objective, encore moins de poser un regard consciencieux sur l'état de leur âme et de se questionner sur leur Salut, les publicités se chargeant pour le moment de diffuser l'idéologie d'une pseudo-éternité en vendant de la chirurgie esthétique et des pilules de toutes sortes.
Le développement de la culture du paraitre suscite une "fuite par en avant" et permet d'éviter de se questionner sur les éléments fondamentaux de la vie, comme celle de l'éternité par exemple.
C'est pourquoi je partage l'opinion du Saint-Père à savoir qu'il faut "ré-évangéliser" les croyants et pour ce faire le message simple et amoureux de Jésus me semble tout a fait appropriée afin de répondre aux fabulations et à la culture de violence proposée à tout va et présentée comme une distraction. Considérant l'attrait qu'exerce aujourd'hui la magie, les vampires et des loups-garous (Twillight, Harry Potter), on part de loin!!!
Concernant l'enseignement théologique, nécessaire pour encourager la réflexion dans l'Église, il me semble qu'il y aurait du travail à faire. Par exemple, l'enseignement en théologie à l'Université de Montréal est principalement axé sur "le symbolisme" du message des Évangiles, la résurrection devenant un symbole et non pas un fait historique. À partir d'un tel enseignement, comment développer une pensée théologique objective et vraie (dans le sens de la recherche de la Vérité), si le message central de l'Évangile est complètement dénié? Quel sens peut-on accorder au Salut et, par extension à Dieu, du créé, du Plan de Dieu dans l'Histoire humaine au niveau individuel autant que collectif et ce qui est beaucoup grave, comment comprendre le sens du Sacrifice du Christ?
Vous trouverez ci-dessous un lien vers une série documentaire réalisée en France et portant sur l'étude de l'Apocalypse. Les analystes sont des historiens et des théologiens. En terme de démolition de la pensée chrétienne dans son ensemble, difficile de faire pire! Celui-ci est l'épisode 3...personnellement c'était assez.
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@jaimedieu
La culture de l’éphémère, l’indifférence sociale et religieuse, le relativisme, la recherche de la satisfaction immédiate….il y a là, tout à la fois, grossièreté morale et faiblesse intellectuelle !
Le positivisme a cherché à détruire le sens de l’absolu, en niant tout absolu. Aussi, l’homme d’aujourd’hui est-il triste, désabusé, découragé. Il cache sont mal-être dans des drogues, l’alcool, des médicaments, de la sexualité débridée, des jeux de hasards, …. L’être humain actuel garde en lui une solitude extrême.
Notre action se fonde presque toujours sur la conviction que le réel se limite à ce que nous connaissons. De là les résultats obtenus sont toujours relatifs et précaires. La réalité le déçoit. Rien n’est plus curieux que de voir l’homme se fonder uniquement sur ce qu’il connaît et croire qu’il peut régler avec sécurité ses plans sur l’hypothèse que ce qu’il connaît est tout le réel. C’est pourquoi il s’imagine toujours l’avenir à l’image du passé ou encore, il s’imagine que le présent va continuer toujours. Quant l’homme a tout prévu, une circonstance survient qui déjoue toutes les prévisions.
Et l’homme devient amer. Pourquoi ? Parce que Dieu est exclu de la vie de beaucoup de personnes. L’homme contemporain est trop centré sur lui-même, reprochant même à la vie de n’avoir pas donné ce qu’il en attendait. La crise de l’homme contemporain est une crise religieuse. Le contemporain vit dans l’indifférence de l’Autre et de l’Etre, dans l’indifférence de Dieu. En fait les déceptions viennent uniquement de lui. Car se connaître homme, c’est aussi connaître et aimer Dieu.
D’un point de vue strictement philosophique et culturel, pourquoi exclure Dieu de la pensée ? C’est pourtant par Lui qu’il faudrait commencer, parce que on se heurte tout le temps à Dieu et c’est tout le temps Lui qu’on recherche sans le savoir. Pourtant on le connaît, puisque c’est Lui le Fondateur du monde et c’est à Lui que tout va, et par Lui et en Lui. Il est Dieu, parce que Dieu seul est l’Absolu, parce que, seul, il connaît tout.
L’homme ne vit que d’absolu et la réflexion sur l’absolu porte assez naturellement à Dieu. La philosophie sans Dieu est une philosophie stérile, inerte, infirme et en parasite de la culture ambiante. Evidemment penser Dieu demeure une dimension importante de la vie humaine et cette dimension là ne peut pas être abandonnée. Car Dieu n’est pas un vide indéterminé ni un concept abstrait, il est Celui qui Se donne à Soi, Il est le Verbe qui Se dit Lui-même, Il est Celui qui Se conçoit et Se réfléchit parfaitement, alors une révélation est possible, un langage peut en émaner…Dès lors, Dieu Parole intelligible peut se révéler à nous…Dieu est et restera le seul espoir de l'homme.
La culture de l’éphémère, l’indifférence sociale et religieuse, le relativisme, la recherche de la satisfaction immédiate….il y a là, tout à la fois, grossièreté morale et faiblesse intellectuelle !
Le positivisme a cherché à détruire le sens de l’absolu, en niant tout absolu. Aussi, l’homme d’aujourd’hui est-il triste, désabusé, découragé. Il cache sont mal-être dans des drogues, l’alcool, des médicaments, de la sexualité débridée, des jeux de hasards, …. L’être humain actuel garde en lui une solitude extrême.
Notre action se fonde presque toujours sur la conviction que le réel se limite à ce que nous connaissons. De là les résultats obtenus sont toujours relatifs et précaires. La réalité le déçoit. Rien n’est plus curieux que de voir l’homme se fonder uniquement sur ce qu’il connaît et croire qu’il peut régler avec sécurité ses plans sur l’hypothèse que ce qu’il connaît est tout le réel. C’est pourquoi il s’imagine toujours l’avenir à l’image du passé ou encore, il s’imagine que le présent va continuer toujours. Quant l’homme a tout prévu, une circonstance survient qui déjoue toutes les prévisions.
Et l’homme devient amer. Pourquoi ? Parce que Dieu est exclu de la vie de beaucoup de personnes. L’homme contemporain est trop centré sur lui-même, reprochant même à la vie de n’avoir pas donné ce qu’il en attendait. La crise de l’homme contemporain est une crise religieuse. Le contemporain vit dans l’indifférence de l’Autre et de l’Etre, dans l’indifférence de Dieu. En fait les déceptions viennent uniquement de lui. Car se connaître homme, c’est aussi connaître et aimer Dieu.
D’un point de vue strictement philosophique et culturel, pourquoi exclure Dieu de la pensée ? C’est pourtant par Lui qu’il faudrait commencer, parce que on se heurte tout le temps à Dieu et c’est tout le temps Lui qu’on recherche sans le savoir. Pourtant on le connaît, puisque c’est Lui le Fondateur du monde et c’est à Lui que tout va, et par Lui et en Lui. Il est Dieu, parce que Dieu seul est l’Absolu, parce que, seul, il connaît tout.
L’homme ne vit que d’absolu et la réflexion sur l’absolu porte assez naturellement à Dieu. La philosophie sans Dieu est une philosophie stérile, inerte, infirme et en parasite de la culture ambiante. Evidemment penser Dieu demeure une dimension importante de la vie humaine et cette dimension là ne peut pas être abandonnée. Car Dieu n’est pas un vide indéterminé ni un concept abstrait, il est Celui qui Se donne à Soi, Il est le Verbe qui Se dit Lui-même, Il est Celui qui Se conçoit et Se réfléchit parfaitement, alors une révélation est possible, un langage peut en émaner…Dès lors, Dieu Parole intelligible peut se révéler à nous…Dieu est et restera le seul espoir de l'homme.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@rafael22
Je tenais à vous partager un texte provenant d'une méditation publiée en plusieurs volets. Cet exposé est le septième et son contenu rejoint sensiblement les propos discutés sur ce fil:
Pour vérifier si Dieu peut être connu d'une manière certaine
ROME, 3 février 2014 Résumé : Avant les multiples tentatives de réponses religieuses et philosophiques, c’est l’intelligence humaine qui pose la question : Y a-t-il un Créateur, plusieurs, ou pas du tout ?
Parce que c’est l’intelligence humaine qui essaye de comprendre le sens de sa présence dans ce monde, il est légitime de chercher des indices vérifiables dans cette affaire comme dans toute enquête. Or, nous constatons une nouveauté pour l’intelligence humaine : depuis que nous commençons à apprendre à lire ce grand Livre de l’Univers, nous découvrons de nombreux indices qui nous permettent d’aborder cette question de Dieu, (cette question de l’intelligence) de manière rationnelle.
Ce qui confirme d’ailleurs une affirmation audacieuse soutenue par l’Eglise de Rome depuis fort longtemps, elle qui s’est toujours opposée aux théologiens voulant diminuer ou supprimer la réalité de l’intelligence et de la raison humaine. Par exemple quand tel théologien chrétien a prétendu que la raison était incapable de nous mener à la connaissance du Dieu Unique, à cause du péché originel qui aurait soi-disant détruit cette raison humaine, l’Eglise de Rome a dit non. Elle a condamné cette idée redoutable et a, au contraire, affirmé la dignité de l’intelligence, capable de trouver Dieu.
C’est arrivé plusieurs fois, dans l’histoire, par exemple, contre Luther et Jansénius. Le premier affirmait : « La raison est la prostituée du diable. » Il invitait à la maltraiter, car sous ses apparences bienfaisantes, selon ce penseur, la raison vous trompe et vous éloigne de Dieu qu’elle ne peut connaître en aucun cas, car elle en est incapable, elle est donc perverse et menteuse. Car pour ce théologien, (depuis Guillaume d’Occam) c’est un mur étanche comme une muraille de Chine qui est dressé entre foi et raison empêchera toujours toute relation entre elles. Selon ce courant de pensée, il faudrait choisir entre l’une ou l’autre, car la foi n’est pas compatible avec l’intelligence. Ce qui conduira le philosophe Emmanuel Kant, formé dans cette logique, à affirmer « J’ai dû abolir une partie du connaître pour faire une place à la croyance… » Car les deux sont incompatibles. Ce courant de pensée pose à priori que la question de Dieu est absolument inaccessible à la raison humaine car elle a été détruite par le péché d’Adam. Il est très intéressant de regarder comment l’Eglise de Rome a réagi en entendant cela… Elle s’y est toujours opposée. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce genre d’affirmation n’est pas dans l’Ecriture. Ce sont des interprétations surajoutées, dont nous pourrons constater qu’elles ont souvent leur origine dans les doctrines platoniciennes, comme le disait déjà Tertullien à juste titre, dans les années 180 : « Platon est le pourvoyeur de toutes les gnoses. »
Au Concile de Trente, (1542-1563 ) sans nier la réalité d’un péché originel, l’Eglise a refusé cette conception négative de l’Homme, cette lecture exagérée et platonicienne de ce péché, en condamnant les thèses de Luther et Calvin dont certaines faisaient de l’Homme un véritable « pantin spirituel » selon le mot de Malebranche .Car se sont aussi la liberté, la volonté et l’agir humains qui étaient ruinées par la « chute », selon la vision catastrophique de l’Homme diffusée par ces prédicateurs.
Puis, au concile Vatican I (1870), l’Eglise de Rome a réagi contre les développements de Kant en réaffirmant la dignité de l’intelligence humaine capable de trouver Dieu par elle-même : « Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu d’une manière certaine, par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des êtres créés… » (Constitution dogmatique de la foi catholique, chapitre II).
Ce qui correspond exactement à la méthode employée pour notre enquête : étudier les êtres créés, par la lumière naturelle de la raison humaine, pour vérifier si Dieu peut être connu d’une manière certaine…
Je tenais à vous partager un texte provenant d'une méditation publiée en plusieurs volets. Cet exposé est le septième et son contenu rejoint sensiblement les propos discutés sur ce fil:
Pour vérifier si Dieu peut être connu d'une manière certaine
ROME, 3 février 2014 Résumé : Avant les multiples tentatives de réponses religieuses et philosophiques, c’est l’intelligence humaine qui pose la question : Y a-t-il un Créateur, plusieurs, ou pas du tout ?
Parce que c’est l’intelligence humaine qui essaye de comprendre le sens de sa présence dans ce monde, il est légitime de chercher des indices vérifiables dans cette affaire comme dans toute enquête. Or, nous constatons une nouveauté pour l’intelligence humaine : depuis que nous commençons à apprendre à lire ce grand Livre de l’Univers, nous découvrons de nombreux indices qui nous permettent d’aborder cette question de Dieu, (cette question de l’intelligence) de manière rationnelle.
Ce qui confirme d’ailleurs une affirmation audacieuse soutenue par l’Eglise de Rome depuis fort longtemps, elle qui s’est toujours opposée aux théologiens voulant diminuer ou supprimer la réalité de l’intelligence et de la raison humaine. Par exemple quand tel théologien chrétien a prétendu que la raison était incapable de nous mener à la connaissance du Dieu Unique, à cause du péché originel qui aurait soi-disant détruit cette raison humaine, l’Eglise de Rome a dit non. Elle a condamné cette idée redoutable et a, au contraire, affirmé la dignité de l’intelligence, capable de trouver Dieu.
C’est arrivé plusieurs fois, dans l’histoire, par exemple, contre Luther et Jansénius. Le premier affirmait : « La raison est la prostituée du diable. » Il invitait à la maltraiter, car sous ses apparences bienfaisantes, selon ce penseur, la raison vous trompe et vous éloigne de Dieu qu’elle ne peut connaître en aucun cas, car elle en est incapable, elle est donc perverse et menteuse. Car pour ce théologien, (depuis Guillaume d’Occam) c’est un mur étanche comme une muraille de Chine qui est dressé entre foi et raison empêchera toujours toute relation entre elles. Selon ce courant de pensée, il faudrait choisir entre l’une ou l’autre, car la foi n’est pas compatible avec l’intelligence. Ce qui conduira le philosophe Emmanuel Kant, formé dans cette logique, à affirmer « J’ai dû abolir une partie du connaître pour faire une place à la croyance… » Car les deux sont incompatibles. Ce courant de pensée pose à priori que la question de Dieu est absolument inaccessible à la raison humaine car elle a été détruite par le péché d’Adam. Il est très intéressant de regarder comment l’Eglise de Rome a réagi en entendant cela… Elle s’y est toujours opposée. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce genre d’affirmation n’est pas dans l’Ecriture. Ce sont des interprétations surajoutées, dont nous pourrons constater qu’elles ont souvent leur origine dans les doctrines platoniciennes, comme le disait déjà Tertullien à juste titre, dans les années 180 : « Platon est le pourvoyeur de toutes les gnoses. »
Au Concile de Trente, (1542-1563 ) sans nier la réalité d’un péché originel, l’Eglise a refusé cette conception négative de l’Homme, cette lecture exagérée et platonicienne de ce péché, en condamnant les thèses de Luther et Calvin dont certaines faisaient de l’Homme un véritable « pantin spirituel » selon le mot de Malebranche .Car se sont aussi la liberté, la volonté et l’agir humains qui étaient ruinées par la « chute », selon la vision catastrophique de l’Homme diffusée par ces prédicateurs.
Puis, au concile Vatican I (1870), l’Eglise de Rome a réagi contre les développements de Kant en réaffirmant la dignité de l’intelligence humaine capable de trouver Dieu par elle-même : « Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu d’une manière certaine, par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des êtres créés… » (Constitution dogmatique de la foi catholique, chapitre II).
Ce qui correspond exactement à la méthode employée pour notre enquête : étudier les êtres créés, par la lumière naturelle de la raison humaine, pour vérifier si Dieu peut être connu d’une manière certaine…
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@jaimedieu
Merci, mon cher ami, pour les moments d’échanges que nous avons eus.
Voici mon témoignage :
Il existe un Roi dont l’influence transcende les limites ou les conceptions humaines.
Son action et Sa lumière sont constantes. Il a dit : — Je suis le chemin, la vérité et la vie.
L’Histoire consigne des personnages notables, qui ont dignifié l’existence terrestre. Toutefois, l’inexorable passage du temps efface de la mémoire des peuples les succès des réalisations de beaucoup d’entre eux, ne conservant que leurs noms et un pâle souvenir de leurs faits. Cependant, une de ces personnalités historiques de tous les temps et de toutes les nations résiste glorieusement. Sa présence lumineuse fulgure chaque fois plus. Sa marque indélébile s’affirme dans la mémoire des hommes : — Le ciel et la Terra passeront, mais mes paroles ne passeront point. Sa vie — enfance, jeunesse, prédication de la Bonne Nouvelle, souffrances, mort, résurrection — ne trouve aucun parallèle sur Terre :
— Vous êtes d’en bas, moi, Je suis d’en haut ; vous êtes de ce monde, Je ne suis pas de ce monde. Mon royaume n’est pas de ce monde. Après Lui, la vie de l’Être Humain n’a jamais plus été la même :
— Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Et quiconque vit et croit en moi ne souffrira pas éternellement.
Dès son enfance, Il a manifesté Son savoir élevé : à douze ans, il prêchait aux docteurs de la loi, révélant Sa Connaissance Divine. Il leur parlait avec une sagesse avancée. Il les laissait étonnés et en profonde réflexion, vu la sublimité élevée des enseignements que Ses répliques contenaient :
— En vérité, en vérité, Je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit à Celui qui m’a envoyé a la Vie Éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.
Cet Être extraordinaire qui est né sous l'expectative des millénaires, pour Lequel les Anges de la Milice Céleste ont entonné le :
— Gloire à Dieu dans les Hauteurs, et Paix sur la Terre aux Hommes de la Bonne Volonté de Dieu.
Ce Roi des rois, qui a puissance sur la vie et sur la mort et qui connaît ce qui est secret et caché, est notre Seigneur Jésus-Christ. Au delà de tous les concepts, il existe une immense espérance, l'espérance en Dieu.
Pour ma part, j'adhère car ces paroles me parlent.
Bien cordialement,
Rafael.
Merci, mon cher ami, pour les moments d’échanges que nous avons eus.
Voici mon témoignage :
Il existe un Roi dont l’influence transcende les limites ou les conceptions humaines.
Son action et Sa lumière sont constantes. Il a dit : — Je suis le chemin, la vérité et la vie.
L’Histoire consigne des personnages notables, qui ont dignifié l’existence terrestre. Toutefois, l’inexorable passage du temps efface de la mémoire des peuples les succès des réalisations de beaucoup d’entre eux, ne conservant que leurs noms et un pâle souvenir de leurs faits. Cependant, une de ces personnalités historiques de tous les temps et de toutes les nations résiste glorieusement. Sa présence lumineuse fulgure chaque fois plus. Sa marque indélébile s’affirme dans la mémoire des hommes : — Le ciel et la Terra passeront, mais mes paroles ne passeront point. Sa vie — enfance, jeunesse, prédication de la Bonne Nouvelle, souffrances, mort, résurrection — ne trouve aucun parallèle sur Terre :
— Vous êtes d’en bas, moi, Je suis d’en haut ; vous êtes de ce monde, Je ne suis pas de ce monde. Mon royaume n’est pas de ce monde. Après Lui, la vie de l’Être Humain n’a jamais plus été la même :
— Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Et quiconque vit et croit en moi ne souffrira pas éternellement.
Dès son enfance, Il a manifesté Son savoir élevé : à douze ans, il prêchait aux docteurs de la loi, révélant Sa Connaissance Divine. Il leur parlait avec une sagesse avancée. Il les laissait étonnés et en profonde réflexion, vu la sublimité élevée des enseignements que Ses répliques contenaient :
— En vérité, en vérité, Je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit à Celui qui m’a envoyé a la Vie Éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.
Cet Être extraordinaire qui est né sous l'expectative des millénaires, pour Lequel les Anges de la Milice Céleste ont entonné le :
— Gloire à Dieu dans les Hauteurs, et Paix sur la Terre aux Hommes de la Bonne Volonté de Dieu.
Ce Roi des rois, qui a puissance sur la vie et sur la mort et qui connaît ce qui est secret et caché, est notre Seigneur Jésus-Christ. Au delà de tous les concepts, il existe une immense espérance, l'espérance en Dieu.
Pour ma part, j'adhère car ces paroles me parlent.
Bien cordialement,
Rafael.
rafael22- Date d'inscription : 15/08/2010
Localisation : Belgique
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
@rafael22
À moi de vous remercier pour ce très beau texte de même que pour cette occasion d'échange.
En outre, vos exposés m'ont sensibilisé sur l'importance de prier pour toutes les personnes étudiant la théologie et qui ont à coeur l'édification de l'Église pour la plus grande Gloire de Dieu et le Salut du monde.
Fraternellement,
jaimedieu
À moi de vous remercier pour ce très beau texte de même que pour cette occasion d'échange.
En outre, vos exposés m'ont sensibilisé sur l'importance de prier pour toutes les personnes étudiant la théologie et qui ont à coeur l'édification de l'Église pour la plus grande Gloire de Dieu et le Salut du monde.
Fraternellement,
jaimedieu
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Metaphysica theoria - Paul-Emmanuel Stradda
Merci pour cette vidéo. Le cardinal Poupard est un très bon communicateur, sa façon d'expliciter le sens profond de la vérité tient de la haute voltige! Dommage que Ponce Pilate ne soit plus de ce monde...
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
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