Mise au point du Vatican dans l'affaire Vatileaks
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Mise au point du Vatican dans l'affaire Vatileaks
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2012-08-29 Radio Vatican
“L’information circulant ces derniers jours sur le fait que vingt ou une vingtaine de personnes seraient mises en examen ou soupçonnées dans le procès qui concerne la fuite du Vatican de documents réservés, n’a aucun fondement ».
Le Père Ciro Benedettini, vice-directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a tenu à faire cette mise au point verbale mardi, interrogé par des journalistes, après la publication de plusieurs articles dans la presse italienne.
Derrière "w","x", ou "y", des témoins et non des suspects
Des médias, selon le Père Benedettini, qui ont pu être tentés de revenir sur ce chiffre après les déclarations du journaliste italien Gianluigi Nuzzi, qui a bénéficié des documents confidentiels qui filtraient des appartements pontificaux, et des indiscrétions du majordome du Pape, Paolo Gabriele, principal suspect dans cette affaire avec Claudio Sciarpelletti, informaticien au Vatican.
Mais encore. Dans le contenu de la sentence du juge d’instruction du Vatican publiée le 13 août, certaines personnes sont désignées par les lettres “w“ et “x", ou encore "y". Leur noms sont substitués par une vingtaine de lettres de l’alphabet. Mais en fait le Vatican a eu recours à des lettres de l’alphabet afin de respecter l’anonymat des témoins entendus durant l’enquête. Et il s’agit bien de témoins et non de personnes mises en examen ou de suspects.
Vatileaks : dans l'attente du procès
ZF12092803 - 28-09-2012
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Vatileaks : dans l'attente du procès
Explications du promoteur de justice
ROME, vendredi 28 septembre 2012 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])
– Giovanni Giacobbe, promoteur de Justice de la Cour d’appel du
Vatican, a présenté aux journalistes les procédures et le lieu où se
tiendra le procès public de Paolo Gabriele et de Claudio Sciarpelletti,
rapporte Radio Vatican le 27 septembre 2012.
Rappelons-le, ce
procès qui s’ouvrira demain, samedi 29 septembre, a lieu dans l’affaire -
baptisée "Vatileaks" - de publications de documents réservés du pape,
depuis janvier dernier, sur la télévision italienne, dans le livre d’un
journaliste italien publié le 19 mai - "Sua Santità, de Gianluigi Nuzzi
-, et sur le quotidien italien La Repubblica.
Paolo Gabriele, 46 ans, ancien majordome de Benoît XVI, qui encoure
une peine maximale de quatre ans, est accusé de vol aggravé et Claudio
Sciarpelletti, un informaticien de la Secrétairerie d’Etat, est accusé
de complicité et recel.
Pour la première fois au Vatican, le procès sera public. Huit journalistes sont autorisés à y assister.
Selon Giovanni Giacobbe, d’autres témoins, en plus de ceux qui ont déjà été auditionnés, peuvent être appelés à la barre.
Exposant les principes fondamentaux du droit judiciaire en vigueur
dans l’Etat de la Cité du Vatican, le promoteur a notamment expliqué que
les juges qui interviendront dans ce procès n’ont pas de rapports
directs avec l’Église catholique ; cette dernière a ses propres
tribunaux qui jugent en fonction du droit canonique.
Il a par ailleurs souligné que les juges du Vatican jouissent d’une
indépendance totale : le pape ne peut pas influencer directement le
tribunal même s’il peut, en tant que chef d’Etat, gracier à tout moment
les prévenus.
Le procureur a précisé qu’à ce stade la confession de Paolo Gabriele
n’était pas suffisante : il pourrait, a-t-il expliqué, couvrir d’autres
personnes.
« Vatileaks » : première audience du procès
ZF12093003 - 30-09-2012
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« Vatileaks » : première audience du procès
Prochaine comparution le 2 octobre
Anne Kurian
ROME, dimanche 30 septembre 2012 (ZENIT.org) – La première audience du procès pénal de Paolo Gabriele et Claudio Sciarpelletti a eu lieu hier, samedi 29 septembre 2012, à 9h30, au Tribunal de l’Etat de la Cité du Vatican. La prochaine comparution est prévue le 2 octobre.
Paolo Gabriele, ancien majordome de Benoît XVI, est accusé de vol aggravé et Claudio Sciarpelletti, informaticien de la Secrétairerie d’Etat, est accusé de complicité et recel, dans le cadre de l'affaire "Vatileaks" de fuite de documents réservés appartenant au pape.
Selon un communiqué du Saint-Siège, les magistrats du procès sont Giuseppe Dalla Torre, Paolo Papanti-Pelletier, et Venerando Marano. Le promoteur de justice est Nicola Picardi. Les avocats de la défense sont Cristiana Arru pour Paolo Gabriele et Gianluca Benedetti pour Claudio Sciarpelletti.
Paolo Gabriele était présent, tandis que Claudio Sciarpelletti était représenté par son avocat. Le procès était public.
Accédant à la requête de Gianluca Benedetti, les juges ont accepté que les deux procès soient jugés séparément. L’avocat de Claudio Sciarpelletti a fait valoir la différence de chef d’accusation et a rappelé que son client se déclarait innocent.
La séance a duré plus de deux heures, rapporte Radio Vatican, et a notamment présenté les 13 témoins qui seront appelés à la barre (8 pour Paolo Gabriele et 5 pour Claudio Sciarpelletti) lors des prochaines audiences. Parmi eux, Mgr Georg Gänswein, secrétaire du pape, six membres de la gendarmerie vaticane, et une femme italienne attachée au service du pape, Cristina Cernetti.
Cette séance a été consacrée essentiellement aux requêtes d'exception ou de nullité des avocats : entre autres, les magistrats ont précisé qu’il ne sera pas possible d’écouter les témoignages de la Commission cardinalice voulue par Benoît XVI. L'exception d'incompétence des juges pour statuer sur les questions liées au secret pontifical a été rejetée et la légalité de l'installation de caméras à proximité de la maison de Gabriel par la gendarmerie du Vatican a été confirmée.
La prochaine comparution aura lieu mardi 2 octobre, avec l’audition de Paolo Gabriele.
Procès « vatileaks » : deuxième audience
ZF12100209 - 02-10-2012
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Procès « vatileaks » : deuxième audience
Déposition de Paolo Gabriele et témoignages
ROME, 2 octobre 2012 (ZENIT.org) – Paolo Gabriele, l’ancien majordome de Benoît XVI s’est déclaré innocent lors de la seconde audience de son procès qui s’est tenue ce mardi 2 octobre au Vatican.
Rappelons que huit journalistes internationaux ont été accrédités aux audiences et ont fait part à leurs collègues des principaux éléments de cette audience.
« Pour le vol aggravé, je me déclare innocent. Je me sens coupable d’avoir trahi la confiance que le Saint-Père, que j’aime comme un fils, avait placée en moi », a déclaré l’accusé.
L’employé du Vatican a en effet été inculpé pour le vol de documents confidentiels dans les appartements du pape.
Paolo Gabriele a en revanche reconnu sa culpabilité pour avoir photocopié des documents qui se trouvaient dans le secrétariat du pape. Il a affirmé avoir agi seul, « sans complice »,
Il a précisé n’avoir reçu ni argent ni autre avantage, ni pour lui ni pour personne d’autre pour ces « photocopies ». Il a ensuite donné les documents au journaliste italien Gianluigi Nuzzi, qui les a publiés dans son livre intitulé « Sua Santità ».
La gratuité, a-t-il déclaré, était « une condition de leur accord », mais il a reconnu que cela n’a provoqué que des « effets destructeurs ». Mais M. Gabriele a déclaré ne pas avoir été averti que la documentation serait publiée.
Il explique alors sont état d’esprit : au Vatican, il avait de nombreux « contacts » et il percevait « un mécontentement large et répandu ». « Je suis arrivé à la conviction qu’il est facile de manipuler une personne qui a un pouvoir de décision aussi énorme », a-t-il fait observer.
Il a notamment évoqué les conversations de Benoît XVI pendant les repas : « Parfois, quand ils étaient assis à table, le Pape posait des questions sur des sujets dont il devait être informé ».
Mgr Georg Gänswein, secrétaire de Benoît XVI, a été appelé à déposer en qualité de témoin, pendant à peu près 35 minutes. Il a affirmé que « pendant ces années de service », il n’avait « jamais eu de raison de douter du travail de Paolo Gabriele ».
Il a précisé que deux lettres qui n’étaient jamais sorties de son bureau ont été publiée dans le livre de Nuzzi, ce qui a éveillé ses soupçons.
Parmi les autres témoins entendus figurent une des laïques consacrées du mouvement Communion et Libération qui s’occupent de l’appartement pontifical, Cristina Cernetti, et des gendarmes du Vatican - Giuseppe Pesce, Gianluca Gauzzi Broccoletti et Costanzo Alessandrini-.
La troisième audience est fixée à demain, mercredi, 3 octobre, et elle prévoit la déposition d’autres témoins. On ne sait pas encore les dates du réquisitoire et des plaidoiries de la défense.
Premier procès vatileaks : 18 mois de prison ferme pour Paolo Gabriele
ZF12100704 - 07-10-2012
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Premier procès vatileaks : 18 mois de prison ferme pour Paolo Gabriele
L'ancien majordome du pape a trois jours pour faire appel
Anita Bourdin
ROME, dimanche 7 octobre 2012 (ZENIT.org) – L’ancien majordome de Benoît XVI, Paolo Gabriele, a été condamné, le 6 octobre, par le tribunal du Vatican, à 3 ans de prison, ramenés à « un an et six mois » en raison notamment de l’absence de précédents. Il a trois jours pour faire appel. Mais le pape pourrait le grâcier.
La sentence est tombée samedi, 6 octobre, en fin de matinée, au terme de la 4eet dernière audience qui a rassemblé réquisitoire, plaidoirie de la défense et une déclaration de l’inculpé. Les juges ont ensuite délibéré environ deux heures. Le procès s’était ouvert une semaine plus tôt, samedi 29 septembre.
Procès éclair
Un « procès éclair » qui signifie d’une part, soulignent des observateurs à Rome, que le Vatican n’entendait pas s’enliser dans une procédure au moment où l’Eglise est saisie par deux grands engagements : le synode, et l’Année de la foi. Et d’autre part, l’évidence des faits. Mais les autres enquêtes restent ouvertes, a précisé le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, en rencontrant ensuite les journalistes. L'affaire Vatileaks est donc à suivre.
Les juges du tribunal, - dont le P. Lombardi a souligné l’indépendance -, Giuseppe Dalla Torre – président -, Paolo Papanti-Pelletier, Venerando Marano, et le chancelier, Raffaele Ottaviano, ont en effet publié un communiqué indiquant la sentence, ce même 6 octobre: elle a été transmise en direct en la salle de presse du Vatican.
Paolo Gabriele est condamné pour avoir, « en abusant de la confiance découlant de ses relations d’office, liées à son emploi », « soustrait des choses, qui, en raison de ces relations, étaient laissées exposées à sa bonne foi ». Il est également condamné à assumer les frais de procédure pénale.
La peine de trois ans est ramenée à 18 mois, en raison de « l’absence de précédents », de ses « états de service antérieurs », et de la « conviction subjective – même si elle est erronée – indiquée par l’inculpé, comme mobile de sa conduite », et de « sa déclaration concernant sa prise de conscience d’avoir trahi la confiance du Saint-Père ».
« Je ne suis pas un voleur »
En effet, avant que les trois juges ne se retirent pour délibérer, Paolo Gabriele a déclaré : « J’ai ressenti fortement en moi la conviction d’avoir agi par amour exclusif et, je dirais, viscéral, pour l’Eglise du Christ et son chef visible. Et, je le répète, je ne me considère pas comme un voleur. »
Pourquoi n’y aurait-il pas eu « vol » ? Son avocate, Cristina Arru, a fait valoir que les documents « n’ont pas été soustraits au contrôle du propriétaire légitime ». En somme, ils n’ont pas « disparu » du Vatican.
Elle a seulement reconnu « un manque de respect dans les limites de l’utilisation des documents ». En d’autres termes : photocopie et communication à un journaliste.
Mais les photocopies, a-t-elle encore souligné, ont toujours été effectuées dans le secrétariat du pape, et « en présence des personnes responsables » et leur communication n’a pas fait l’objet d’une transaction financière.
Elle a déploré « l’amateurisme » de la perquisition effectuée au domicile de son client, notamment l’absence gants aux mains des enquêteurs, mais aussi de photos et d’inventaire des documents et objets contenus par les 82 cartons saisis.
« Il n’existe aucune preuve que la pépite retrouvée au domicile de P. Gabriele soit en or, ou qu’elle ait été manipulée par l’accusé », a asséné l’avocate.
Redresseur de torts
Pour ce qui est du mobile, on constate que Paolo Gabriele se percevait en quelque sorte comme un redresseur de torts : il y a comme une trace de faux messianisme dans cette posture.
Dans son réquisitoire, le « promoteur de justice » - procureur – Nicola Picardi a soutenu que Paolo Gabriele avait été « aidé et excité par quelqu’un » qu’il était, selon les conclusions de l’expertise psychiatrique de M. Roberto Tatarelli, « facilement influençable ».
Le conseiller spirituel de l'inculpé, don Giovanni Luzi, de la communauté « Mère du Bon Pasteur » de Palestrina, aurait reçu de Paolo Gabriele des copies de ces documents secrets, mais les aurait brûlés.
En revanche, « personne au Vatican ne savait rien, a dit le procureur, de l’existence de ses archives, qui mériteraient d’être offertes à une bibliothèque pour l’ampleur et la particularité de ses intérêts » : il a cité notamment maçonnerie, services secrets, ésotérisme.
L’avocate de la défense, Cristina Arru, a pour sa part déclaré dans sa plaidoirie que son client n’entendait pas « nuire à l’Eglise », mais « l’améliorer » et ce serait, selon elle, « le mal qu’il voyait autour de lui l’a poussé à agir ».
Elle a donc demandé la requalification du chef d’inculpation – « vol aggravé » - en « appropriation indue de document ».
A l’issue du verdict, elle a estimé le jugement « équilibré ». Paolo Gabriele a trois jours pour faire appel et un délai supplémentaire pour les « motivations ».
Une grâce "vraisemblable"
Dans l’attente, Nicola Picardi a maintenu Paolo Gabriele en résidence surveillée, dans son appartement de la Cité du Vatican, dont l’accès est désormais doté de caméras vidéo.
A propos de l’éventualité d’une « grâce » pontificale, le P. Lombardi, a déclaré qu’elle était « très concrète » et « vraisemblable ».
Il a indiqué que le pape devra examiner les actes du procès et c’est ensuite qu’il pourra décider d’accorder ou non cette grâce. On confierait alors à Paolo Gabriele un emploi subalterne et caché, sans le renvoyer du Vatican.
Des observateurs estiment que la grâce pourrait avoir comme motivation la volonté d’épargner la famille de Paolo Gabriele, notamment sa femme, Manuela Citti, et leurs trois enfants.
Mais en cas d’exécution de la peine, comme l’Etat de la Cité du Vatican ne dispose pas de prison, et il devrait recourir à un établissement pénitentiaire italien.
Le pape graciera-t-il son ancien serviteur ?
Le procès du majordome du pape s’est conclu le 6 octobre dernier par une condamnation à 18 mois de prison. Mais il est vraisemblable que le pape graciera son ancien serviteur. Reste que si la justice vaticane est passée, le mystère de cette affaire reste entier. L’affaire est encore à suivre.
Curieux hasard des calendriers: c’est le jour même où Benoît XVI faisait l’éloge de la Gendarmerie vaticane – en première ligne dans cette affaire – à l’occasion de sa fête, que le verdict du procès de Paolo Gabriele est tombé! Le majordome risquait jusqu’à 6 ans de prison pour « vol aggravé » de centaines de documents confidentiels du pape. À l’issue d’un procès qui, avec trois audiences et neufs témoins, n’aura seulement duré qu’une dizaine d’heures, le procureur du tribunal du Vatican avait requis trois ans de prison ainsi qu’une interdiction définitive mais limitée d’exercer des responsabilités dans des administrations publiques. La peine sera finalement ramenée à 18 mois de prison. « Un jugement équilibré », selon la défense.
Les juges ont pris en considération l’absence d’antécédents pénaux, les résultats de service du majordome à l’époque précédant les faits qui lui sont reprochés, « la conviction subjective, bien qu’erronée, exprimée par l’accusé comme mobile de sa conduite », mais aussi sa déclaration concernant sa conscience d’avoir trahi la confiance du pape.
Dans une ultime déclaration devant la cour, avant que le tribunal du Vatican ne rende sa décision, Paolo Gabriele a de nouveau expliqué qu’il ne se considérait pas comme un voleur et qu’il avait divulgué ces documents secrets uniquement par « amour viscéral » pour l’Église catholique et le souverain pontife. Cela pourrait donc, au bout du compte, lui valoir la grâce de ce dernier. Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a d’ailleurs quasiment validé cette possibilité, la qualifiant de « très concrète » et « vraisemblable ». Dans ce cas, le majordome, qui a déjà passé plus de 50 jours en cellule, resterait au Vatican où il se verrait confier un emploi subalterne.
Un majordome sous influence
Reste qu’au terme de ce procès expéditif, le mystère demeure. Mis à part les témoignages des gendarmes qui ont retrouvé chez le majordome une quantité innombrable de papiers dont un millier de documents jugés « intéressants » (certains d’entre eux portant même la mention en allemand « à détruire »), les audiences, pour la première fois accessibles aux journalistes, n’ont pas apporté de nouveautés réelles. Elles n’ont en particulier rien amené au niveau du mobile qui a poussé Paolo Gabriele à faire « fuiter » pendant un an dans la presse italienne les documents qui ont ensuite servi à la rédaction du livre du journaliste Gianluigi Nuzzi « Sa Sainteté ». La faute sans doute au président du tribunal, qui s’est seulement attaché à l’examen strict de la réalité matérielle du « vol » de documents en écartant délibérément des discussions les motivations de Paolo Gabriele. Ainsi, alors que, dans son réquisitoire, le procureur a soutenu que Paolo Gabriele avait été « aidé par quelqu’un », et qu’il était, selon les conclusions de l’expertise psychiatrique, « facilement influençable », le tribunal n’a jamais fait témoigner ces personnes d’influence, pourtant citées par le majordome.
Mais la recherche de cette vérité aurait forcément pris plus de temps. Or, la rapidité du procès indique que le Vatican n’entendait pas s’enliser dans une procédure, au moment où l’Église est saisie par deux grands engagements: le synode, et l’Année de la foi. Sans compter la célébration du cinquantième anniversaire de l’ouverture de Vatican II, le 11 octobre prochain. Cela étant, les autres enquêtes autour de cette affaire restent ouvertes, a précisé le P. Federico Lombardi. L’affaire Vatileaks est donc à suivre.
Pierre GRANIER
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Benoît XVI, un homme pur au milieu des loups ???
Dans une tribune parue dans « Le Monde », le journaliste italien Gianluigi Nuzzi appelle solennellement le pape à gracier Paolo Gabriele. Il estime que l’ex-majordome a juste voulu dénoncer les « conjurations et conflits de pouvoir » au Vatican. Ce dernier considère en effet que Benoît XVI est un homme pur au milieu des loups.
Gianluigi Nuzzi (photo) est le journaliste qui a diffusés dans le livre « Sa Sainteté » les documents confidentiels volés par l’ex-majordome du pape. Il affirme dans le quotidien français « Le Monde » du 8 octobre que Paolo Gabriele « n’a violé aucun secret militaire ou diplomatique ». Pour le journaliste, « son geste est un geste de dénonciation ». L’ex-majordome du pape aurait donc mis sous les yeux de tous « les réalités cachées du Vatican qui nuisent à l’Eglise elle-même ». Le journaliste italien souligne que Paolo Gabriele était « serein et convaincu de faire ce qui était indispensable et juste ».
Pour Gianluigi Nuzzi, le témoignage de Paolo Gabriele permet de poser ces questions « lancinantes »: Benoît XVI est-il « un chef d’Etat » informé ou vit-il dans une sorte de solitude ? Combien d’informations reçoit-il qui lui permettraient d’avoir une vision complète des problèmes qui agitent le Vatican ? Et, au contraire, combien d’informations partielles ou tronquées lui sont-elles présentées pour essayer de l’influencer ?
Benoît XVI en victime
L’ex-majordome aurait souvent insisté sur le fait que le Saint Père était totalement étranger aux conjurations, aux conflits de pouvoir, aux enjeux financiers que révèlent les documents publiés. « Le pape n’a, en effet, aucun rôle dans ces sombres affaires », affirme le journaliste, « il semble, au contraire, en être indirectement la victime ». Pour Gianluigi Nuzzi, Paolo Gabriele avait la ferme conviction que « Benoît XVI est un homme pur au milieu des loups ».
Apic
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Re: Mise au point du Vatican dans l'affaire Vatileaks
« Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups »
Benoît XVI lors de son homélie du 24 avril 2005 (messe inaugurale de son pontificat).
Cardinal Karol Wojtyla le 9 novembre 1976.« Nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte finale entre l’Eglise et l’Anti-Eglise, entre l’Evangile et l’Anti-Evangile ».
Annie- Date d'inscription : 01/03/2011
Re: Mise au point du Vatican dans l'affaire Vatileaks
2012-10-23 Radio Vatican
Le Saint-Siège a rendu public le texte de la sentence du tribunal de la
cité du Vatican qui a condamné Paolo Gabriele, l’ex majordome du Pape
qui a dérobé des documents confidentiels dans les appartements
pontificaux.
L’employé du Vatican avait été condamné à un an et demi
de prison à l’issue de son procès, le samedi 6 octobre. Mardi matin, le
père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a
répété qu’une grâce du Pape était possible. Devant les journalistes, le
directeur de la salle de presse a aussi annoncé la tenue prochaine d’un
autre procès, celui de l’informaticien du Vatican, Claudio
Sciarpelletti, le 5 novembre.
Les précisions de Thomas Chabolle : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce
nouveau procès n’est une surprise pour personne. Mais tout le monde
attendait la date de ce deuxième acte dans l’affaire Vatileaks. Claudio
Sciarpeletti, complice présumé de l’ex-majordome du Pape, comparaîtra
devant le tribunal du Vatican le 5 novembre prochain.
C’est ce qu’a
annoncé mardi matin le Père Federico Lombardi lors d’un briefing. Un
procès qui avait été dissocié de celui de Gabriele et qui devrait être
encore plus court que celui du majordome.
Le directeur de la salle
de presse du Saint Siège a en outre éclairé les journalistes quant à la
situation de Paolo Gabriele. Le condamné est pour le moment assigné à
résidence. Si le procureur de justice de la cour d’appel du Vatican,
Giovanni Giacobbe, décidait de ne pas faire appel, alors l’incarcération
de l’ex-majordome deviendrait effective. Il serait incarcéré au Vatican
a précisé le jésuite et non en Italie, car Rome n’a fait aucune demande
allant dans ce sens.
Paolo Gabriele pourrait aussi être gracié par
Benoît XVI. Le père Lombardi l’a répété, mais il est toutefois
impossible, si le Pape en décidait ainsi, de savoir quand et de quelle
manière un tel acte deviendrait effectif.
Et puis reste encore des
zones d’ombre dans le procès de l’ex-majordome Selon la sentence du
tribunal, les circonstances dans lesquelles ont été retrouvées une
pépite d’or et un chèque ne sont pas bien claires. Les témoignages des
agents de police – peut-on lire dans le texte du tribunal – ne vont pas
tous dans le même sens. En ce qui concerne les conditions de détention
de Gabriele, le Père Lombardi a précisé que la magistrature du Vatican
menait toujours l’enquête.
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Le Saint-Siège a rendu public le texte de la sentence du tribunal de la
cité du Vatican qui a condamné Paolo Gabriele, l’ex majordome du Pape
qui a dérobé des documents confidentiels dans les appartements
pontificaux.
L’employé du Vatican avait été condamné à un an et demi
de prison à l’issue de son procès, le samedi 6 octobre. Mardi matin, le
père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a
répété qu’une grâce du Pape était possible. Devant les journalistes, le
directeur de la salle de presse a aussi annoncé la tenue prochaine d’un
autre procès, celui de l’informaticien du Vatican, Claudio
Sciarpelletti, le 5 novembre.
Les précisions de Thomas Chabolle : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce
nouveau procès n’est une surprise pour personne. Mais tout le monde
attendait la date de ce deuxième acte dans l’affaire Vatileaks. Claudio
Sciarpeletti, complice présumé de l’ex-majordome du Pape, comparaîtra
devant le tribunal du Vatican le 5 novembre prochain.
C’est ce qu’a
annoncé mardi matin le Père Federico Lombardi lors d’un briefing. Un
procès qui avait été dissocié de celui de Gabriele et qui devrait être
encore plus court que celui du majordome.
Le directeur de la salle
de presse du Saint Siège a en outre éclairé les journalistes quant à la
situation de Paolo Gabriele. Le condamné est pour le moment assigné à
résidence. Si le procureur de justice de la cour d’appel du Vatican,
Giovanni Giacobbe, décidait de ne pas faire appel, alors l’incarcération
de l’ex-majordome deviendrait effective. Il serait incarcéré au Vatican
a précisé le jésuite et non en Italie, car Rome n’a fait aucune demande
allant dans ce sens.
Paolo Gabriele pourrait aussi être gracié par
Benoît XVI. Le père Lombardi l’a répété, mais il est toutefois
impossible, si le Pape en décidait ainsi, de savoir quand et de quelle
manière un tel acte deviendrait effectif.
Et puis reste encore des
zones d’ombre dans le procès de l’ex-majordome Selon la sentence du
tribunal, les circonstances dans lesquelles ont été retrouvées une
pépite d’or et un chèque ne sont pas bien claires. Les témoignages des
agents de police – peut-on lire dans le texte du tribunal – ne vont pas
tous dans le même sens. En ce qui concerne les conditions de détention
de Gabriele, le Père Lombardi a précisé que la magistrature du Vatican
menait toujours l’enquête.
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Re: Mise au point du Vatican dans l'affaire Vatileaks
ZF12102405 - 24-10-2012
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« Vatileaks » : le P. Lombardi explique la sentence
Une condamnation « sans surprise »
Luca Marcolivio
Traduction d’Anne Kurian
ROME, mercredi 24 octobre 2012 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])
– Le Tribunal de l’Etat de la cité du Vatican a rendu public hier, 23
octobre 2012, le texte de la sentence prononcée contre Paolo Gabriele.
Ce procès, conclu le 6 octobre dernier, a eu lieu dans le cadre de
l’affaire « Vatileaks », de fuites de documents réservés. Le P. Federico
Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, est revenu
sur cette sentence au cours d’une conférence de presse.
Il s’agit d’une sentence “sans surprise”, a-t-il commenté, en
cohérence avec l’enquête qui a porté à l’arrestation de l’ex-majordome
de Benoît XVI pour vol aggravé de documents relatifs à l’activité du
pape et de la Curie romaine.
La conduite de Paolo Gabriele “porte atteinte, selon le système
juridique du Vatican, à la personne du pontife, aux droits du
Saint-Siège, à toute l’Eglise catholique et à l’Etat de la Cité du
Vatican”, peut-on lire dans la sentence.
Pour rappel, la condamnation de Paolo Gabriele à trois ans de
réclusion pour vol aggravé a été réduite à un an et demi, suite aux
circonstances atténuantes soulignées par le Promoteur de justice (cf. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du 7 octobre 2012). L’accusé doit également régler les frais de procédure, qui s’élèvent à environ 1.000 euros.
Les circonstances atténuantes, a précisé le P. Lombardi, sont la
bonne foi et l’absence de précédents pénaux de Paolo Gabriele, tandis
que les circonstances aggravantes résident dans l’abus de confiance de
l’accusé à l’égard du pape et dans la diffusion de documents réservés.
Le Tribunal n’a pas agréé la demande d’interdiction perpétuelle
d’accès aux charges publiques demandée par le Promoteur de justice, se
limitant aux tâches où s’exercent les pouvoirs de l’Etat.
La gravité du délit n’a pas permis cependant la suspension conditionnelle de la peine.
La sentence a également confirmé que Paolo Gabriele était en pleine
possession de ses moyens et avait conscience de ce qu’il faisait.
Au cours de la procédure, Paolo Gabriele avait affirmé n’avoir pas
reçu « d’argent en échange des documents », et même « c’en était une
condition essentielle ». Le délit en question est donc davantage de
nature morale qu’économique, a fait observer le P. Lombardi.
Quant à l’utilisation du terme “suggestion”, mentionné plusieurs fois
par Paolo Gabriele durant le procès, il ne signifie pas l’implication
d’autres personnes. Il n’existe pas en effet de preuves de complicité ;
selon le tribunal, l’accusé se référait à l’influence que
l’environnement aurait exercée sur lui, jusqu’à accomplir une action
illicite, dans la conviction d’agir pour le bien du pape et de l’Eglise.
En outre, les trois objets de valeur retrouvés chez Paolo Gabriele -
la pépite, le chèque de 100.000 euros et la copie rare de l’Eneide – ont
été jugés par le Tribunal “insignifiants” pour la sentence, dans le
sens où “les circonstances de leur découverte ne sont pas claires”.
Le P. Lombardi a rappelé que le Promoteur de justice a 40 jours à
partir de la publication de la sentence, pour faire appel: dans le cas
contraire, Paolo Gabriele, actuellement en détention à domicile, serait
conduit dans les cellules de la caserne de la Gendarmerie, près de la
Porte Angélique. Paolo Gabriele purgera sa peine au Vatican et non en
Italie, aucune requête en ce sens n’ayant été soumise au gouvernement
italien.
Interrogé sur la possibilité que Paolo Gabriele soit gracié par le
pape, le P. Lombardi a répondu qu’il s’agira d’une “décision
personnelle” du pape, et qu’il est donc impossible de savoir si et quand
elle se fera.
Le P. Lombardi a confirmé que le procès de l’informaticien de la
Secrétairerie d’Etat, Claudio Sciarpelletti, accusé de complicité,
toujours dans l’affaire Vatileaks, était fixé au 5 novembre prochain.
L’audience aura lieu dans le hall des audiences du Tribunal de l’Etat
de la cité du Vatican, avec les juges Giuseppe Dalla Torre, Paolo
Papanti-Pelletier et Venerando Marano.
« Vatileaks » : Paolo Gabriele incarcéré
ZF12102510 - 25-10-2012
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« Vatileaks » : Paolo Gabriele incarcéré
Pour la Secrétairerie d'Etat, l'affaire est close
Anne Kurian
ROME, jeudi 25 octobre 2012 (ZENIT.org) – « L’affaire Vatilieaks est close », dit en substance un communiqué de la Secrétairerie d’Etat ce 25 octobre 2012. Paolo Gabriele est en effet incarcéré ce jour, n’ayant pas fait appel de sa condamnation à 18 mois de prison.
Une note du P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, confirme de son côté que le jugement prononcé le 6 octobre dernier est désormais définitif : le tribunal de l’Etat de la Cité du Vatican a décidé la réclusion de l’ex-majordome de Benoît XVI dans une cellule de la gendarmerie vaticane, dans le cadre de l'affaire de fuite de documents réservés (cf. Zenit du 7 octobre 2012).
L’affaire est close
Cette sentence « met un point final à ce triste évènement, qui a eu des conséquences très douloureuses », peut-on lire dans le communiqué de la Secrétairerie d’Etat.
Le texte dénonce en l’occurrence « une offense personnelle au pape », le « viol » du « droit à la confidentialité de nombreuses personnes », un « préjudice causé au Saint-Siège et à ses diverses institutions ».
Tout cela finalement été un « obstacle à la communication entre les évêques du monde et le Saint-Siège » et a été motif de « scandale » auprès des fidèles, tandis que la « sérénité » de ceux qui travaillent « au service quotidien du Successeur de Pierre » a été « perturbée durant plusieurs mois », poursuit-il.
Pas d’implication d’autres personnes
Pour la Secrétairerie d’Etat, l'enquête a mis en lumière que « M. Gabriele a mis en acte son projet criminel sans instigation ou incitation de la part de quiconque », mais en se fondant sur des « convictions personnelles » que l’on ne peut « d’aucune façon partager ».
En ce sens, elle redit fermement que « les conjectures variées sur l’existence de complots ou l’implication d’autres personnes » sont « sans fondement ».
Les conditions d’une grâce
Outre la période de détention de 18 mois, une procédure de destitution de son emploi, selon le règlement de la Curie romaine, est ouverte à l’encontre de Paolo Gabriele.
Le communiqué précise que « l'éventualité qu’il soit gracié » par Benoît XVI est possible. Mais cette grâce suppose cependant « la contrition du coupable » et sa « demande de pardon sincère au pape et à ceux qui ont été injustement blessés », souligne-t-il.
La Secrétairerie d’Etat salue par ailleurs la « transparence », l’ « impartialité », et le « plein respect du droit à la défense » dont a fait preuve la procédure judiciaire. Grâce à la « particularité du système juridique qui l’a émise », la peine est à la fois « douce et équitable », comparée au dommage causé, fait-elle observer.
Re: Mise au point du Vatican dans l'affaire Vatileaks
ZF12111007 - 10-11-2012
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Vatileaks : l'informaticien écope de deux mois avec sursis
Claudio Sciarpelletti, complice de Paolo Gabriele
ROME, samedi 10 novembre 2012 (Zenit.org) – Après deux jours de procès, Claudio Sciarpelletti a été condamné ce samedi 10 novembre, par le Tribunal de l’Etat de la Cité du Vatican, à deux mois de réclusion avec sursis.
L’informaticien de 48 ans, « analyste programmateur » de la Secrétairerie d’Etat, était accusé de complicité - avec l’ancien majordome du pape, Paolo Gabriele - de recel et d’entrave à la justice dans l’affaire Vatileaks.
Il était en effet accusé d'avoir aidé Paolo Gabriele, cité comme témoin à ce deuxième procès, à subtiliser des documents confidentiels.
Ce dernier a été condamné début octobre à une peine de 18 mois de prison. Il est actuellement incarcéré dans une cellule aménagée au sein de la gendarmerie vaticane.
En mai dernier, lors d’une perquisition, la gendarmerie vaticane avait découvert dans un tiroir du bureau de l’informaticien une enveloppe blanche portant au verso le timbre bleu du bureau d'informations et de documentations de la Secrétairerie d'Etat et au recto l'inscription « Personnel P. Gabriele ». Elle contenait un document hostile commandant de la gendarmerie du Vatican, Domenico Giani.
Elle contenait des photocopies de documents confidentiels publiés dans le livre « Sua Santità » du journaliste italien Gianluigi Nuzzi, qui a donné un tour décisif à l’enquête sur les « fuites » publiées dans la presse ou à la télévision italienne
Condamné à une peine initiale de 4 mois de réclusion, il a bénéficié de « pour circonstances atténuantes » notamment sa « collaboration » avec la justice et « l’absence d’antécédents judiciaires », ce qui explique ces 2 mois avec sursis.
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