Forum l'Arche de Marie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-43%
Le deal à ne pas rater :
-100€ Pack rééquipement Philips Hue Play : 3 barres lumineuses ...
129.99 € 229.99 €
Voir le deal

Prophéties contemporaines - Une mise au point

Aller en bas

Prophéties contemporaines - Une mise au point Empty Prophéties contemporaines - Une mise au point

Message par etienne lorant Sam 23 Mar 2013 - 9:20

Le samedi de la 5e semaine de Carême

Livre d'Ézéchiel 37,21-28.

La parole du Seigneur me fut adressée : " Tu diras aux gens de ton peuple : Ainsi parle le Seigneur Dieu. J'irai prendre les fils d'Israël parmi les nations où ils sont allés. Je vais les rassembler de partout et les ramener sur leur terre.
J'en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d'Israël. Ils n'auront tous qu'un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes. Ils ne vont plus se souiller avec leurs idoles et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant des lieux où ils ont péché, je les purifierai. Ils seront mon peuple et je serai leur Dieu.
Mon serviteur David régnera sur eux ; ils n'auront tous qu'un seul berger ; ils obéiront à mes décrets, ils observeront fidèlement mes commandements.
Ils habiteront le pays que j'ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs pères ont habité. Ils l'habiteront, eux-mêmes et leurs enfants, et les enfants de leurs enfants, pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours. Je conclurai avec eux une Alliance de paix, une Alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d'eux pour toujours.
Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Alors les nations sauront que je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d'eux pour toujour
s. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11,45-57.
Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs qui étaient venus entourer Marie sa sœur et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait. Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil ; ils disaient : « Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation.
Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.
A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir.
C'est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu'en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter
.


Caïphe, grand-prêtre cette année-là, fait une prophétie dont il ignore lui-même la portée définitive et son accomplissement final. La mort injuste de Jésus, va devenir miséricorde pour les peuples du monde tout entier qui ne connaissaient pas Dieu - tout en étant ses enfants. Percé par la lance, le coeur du Christ fera jaillir de l'eau et du sang, symboles des sacrements du Baptême et de l'Eucharistie.

L'ambiance de complot que je découvre ce matin me pèse lourdement: cette année, le 21 mars n'a pas apporté le soulagement de la sortie de l'hiver. Le printemps est reporté, le retour de la neige a même été annoncé.

En songeant de nouveau à la 'prophétie' de Caïphe, je fais un lien avec ces autres petites prophéties négatives sur lesquelles je suis tombées en retrouvant une amie québécoise qui fut membre (cela remonte à dix ans) de l'ancien forum "tchat catholique".

Bref, on nous annonce des évènements "apocalyptiques" (dans le sens très commun de catastrophes), ce qui a pour conséquence, pour de nombreuses âmes, de les plonger dans la peur de Dieu, laquelle entraîne le repli sur soi, qui est tout à fait contraire au dessein du Seigneur.

Je cite ici une réponse trouvée sur le portail des Fraternités de Jérusalem:

Faut-il avoir peur de Dieu ?
C'est une bonne porte pour entrer dans la question telle que vous la posez : Dieu veut-il nous punir du mal, déverser sur nous le feu de sa colère ? Il me semble qu'il faut répondre de façon à la fois très simple et très nuancée. Simple : Dieu ne veut ni ne peut causer aucun mal : il est amour et miséricorde et l'envoi de son propre Fils sur la terre pour nous sauver en est la preuve suprême. C'est lui qui vient affronter le mal et se livrer lui-même non à la colère de Dieu mais pour reconduire au Père, par sa propre offrande et son amour «jusqu'au bout», l'humanité égarée. Une certaine spiritualité se plait à manier le concept de colère de Dieu comme aiguillon pour la conversion des chrétiens probablement... On peut douter du résultat : à quel Dieu se sera-t-on ainsi converti ? La première lettre de Jean le dit très clairement : «En ceci consiste la perfection de l'amour en nous : que nous ayons pleine assurance au jour du Jugement, car tel est celui-là, tels aussi nous sommes en ce monde. Il n'y a pas de crainte dans l'amour ; au contraire, le parfait amour bannit la crainte, car la crainte implique un châtiment, et celui qui craint n'est point parvenu à la perfection de l'amour» (1 Jean 4,17-18).

En même temps, si cette spiritualité affirme cela, c'est pour éviter de tomber dans ce qui serait aussi une erreur : faire de la miséricorde le paravent de toutes nos fautes. Peu importe le péché puisque Dieu pardonne ! Oui, Dieu pardonne, mais il nous appelle aussi à lui ressembler. Jésus a ouvert une voie pour que nous marchions sur ses traces. C'est un amour qui demande d'être pris au sérieux. Pour rester avec la première lettre de Jean – que je vous invite à méditer si le cœur vous en dit –, il faut aussi entendre ceci : «Celui qui prétend demeurer en lui doit se conduire à son tour comme celui-là s'est conduit» (1 Jean 2,6). C'est un commandement et l'Écriture nous montre qu'il s'accomplit tout entier dans l'amour. «À ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères» (1 Jean 3,16). La voilà la belle exigence, la belle cohérence de notre foi !


Spoiler:

etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum