Le malentendu islamo-chrétien
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Le malentendu islamo-chrétien
Le malentendu islamo-chrétien
8 octobre 2012 par Victor Scribe
Le Père Edouard-Marie Gallez est l’un des spécialistes français de l’islam et ils ne sont pas si nombreux. Je veux évidemment parler des vrais spécialistes, qui ont réellement travaillé leur sujet, de manière scientifique, n’hésitant pas à y sacrifier de longues années.
Dans ce nouveau livre, Le malentendu islam-chrétien (Salvator, 222 pages, 21€), il s’attache à élucider la question du dialogue entre les chrétiens et l’islam, lequel a pris une mauvaise voie, en raison d’une incompréhension manifeste de la part des Occidentaux de ce qu’est l’islam, incompréhension qui pourrait avoir une de ses racines dans la coupure qu’il y a eu entre la chrétienté occidentale et la chrétienté orientale, directement confrontée au contexte et à la réalité de l’islam.
Pour l’auteur, la clef de compréhension se situe dans le fait que l’islam n’est pas seulement une religion parmi d’autres, mais qu’il est un postchristianisme. Historiquement, explique le Père Gallez, Mahomet lui-même « ne fut aucunement impliqué dans l’histoire du Coran : si son nom y figure cinq fois (…), c’est en vertu du rôle de “messager” que la légendologie islamique fui a fait jouer ».
Mais son approche n’est pas seulement historique. L’auteur conclut sur la nécessité d’aborder le phénomène islamique théologique. Il écrit à ce sujet : « la raison d’être de l’islam ne peut pas être saisie autrement : l’islam a été et reste fondamentalement une entreprise messianiste de “salut” du monde ». Autant dire qu’il dénonce les instances de dialogue qui ont fabriquée une image irréelle de l’islam, laquelle fut fabriquée par la théologie des religions. Plus gravement, il met en garde :
Actuellement, le religion islamique n’est plus simplement un système de soumission-domination à ressort victimaire – ce qu’elle a toujours été ; elle est devenue aussi un outil géostratégique aux mains de pouvoirs financiers, dont on sait l’emprise sur la planète.
8 octobre 2012 par Victor Scribe
Le Père Edouard-Marie Gallez est l’un des spécialistes français de l’islam et ils ne sont pas si nombreux. Je veux évidemment parler des vrais spécialistes, qui ont réellement travaillé leur sujet, de manière scientifique, n’hésitant pas à y sacrifier de longues années.
Dans ce nouveau livre, Le malentendu islam-chrétien (Salvator, 222 pages, 21€), il s’attache à élucider la question du dialogue entre les chrétiens et l’islam, lequel a pris une mauvaise voie, en raison d’une incompréhension manifeste de la part des Occidentaux de ce qu’est l’islam, incompréhension qui pourrait avoir une de ses racines dans la coupure qu’il y a eu entre la chrétienté occidentale et la chrétienté orientale, directement confrontée au contexte et à la réalité de l’islam.
Pour l’auteur, la clef de compréhension se situe dans le fait que l’islam n’est pas seulement une religion parmi d’autres, mais qu’il est un postchristianisme. Historiquement, explique le Père Gallez, Mahomet lui-même « ne fut aucunement impliqué dans l’histoire du Coran : si son nom y figure cinq fois (…), c’est en vertu du rôle de “messager” que la légendologie islamique fui a fait jouer ».
Mais son approche n’est pas seulement historique. L’auteur conclut sur la nécessité d’aborder le phénomène islamique théologique. Il écrit à ce sujet : « la raison d’être de l’islam ne peut pas être saisie autrement : l’islam a été et reste fondamentalement une entreprise messianiste de “salut” du monde ». Autant dire qu’il dénonce les instances de dialogue qui ont fabriquée une image irréelle de l’islam, laquelle fut fabriquée par la théologie des religions. Plus gravement, il met en garde :
Actuellement, le religion islamique n’est plus simplement un système de soumission-domination à ressort victimaire – ce qu’elle a toujours été ; elle est devenue aussi un outil géostratégique aux mains de pouvoirs financiers, dont on sait l’emprise sur la planète.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Le malentendu islamo-chrétien
La "stigmatisation"...
Mot que l'on emploie essentiellement et que l'on attribue "généreusement" à l'islam dans toutes discutions politiques , religieuses et autres...A TORT...!
Il ne faut surtout pas "choquer" les adeptes de cette religion-secte...
On ne veut pas les "stigmatiser"...!!!
---
« Stigmatisation » : le détournement gauchiste d’un mot chrétien
« Stigmatisation »… ou l’histoire d’un détournement sémantique nauséabond. Utilisé à tort et à travers, pour n’importe quelle occasion, et toujours pour avancer la même pensée unique, cela ne doit pas faire oublier l’étymologie chrétienne du mot. Du grec « stigmate » qui veut dire point, piquer. Les stigmates sont avant tout ceux du Christ, et les stigmatisés sont avant tout ceux qui participent des souffrances du Christ.
Le stigmatisé est celui qui est uni à un tout. Il n’est justement pas celui qui est mis à l’écart. C’est tout un domaine de partage et de participation qui est visé par ce terme, et non pas un domaine de séparation et de mise à l’écart. Être stigmatisé, c’est être derechef un participant charnel d’une affection spirituelle qui relie à quelqu’un – le Christ – et à un ensemble – l’Eglise. Le stigmatisé est réuni plutôt que désuni, rendu participant charnel à un ensemble plutôt que celui qui est mis à l’écart de l’ensemble. Les stigmates le font ressembler à celui qui rassemble. Bref, c’est un champ sémantique tout autre qui se dégage du terme « stigmatisé » en son origine.
Du mystique au médiatique. Entre l’origine mystique du terme, et son usage massif et abusif par les médias, il y a également la différence du nombre : alors que l’Église catholique n’a reconnu que trois stigmatisés (Padre Pio, François d’Assise et Catherine de Sienne), les journalistes en reconnaissent des masses entières. Enfin toujours les mêmes masses. Celles qui sont plutôt issues des colonies, ou qui ont plutôt une telle religion. Ne vous attendez pas à entendre dire un jour dans les colonnes bienpensantes de la presse que les chrétiens sont stigmatisés. Alors que le mot est éminemment chrétien !
Saint François d'Assise recevant les stigmates
Qui stigmatise qui ? Des masses stigmatisent d’autres masses. À tel point que l’on retrouve l’idée originelle de participation, à l’envers de l’idée de séparation et de mise à l’écart, à des catégories déterminées – les « stigmatiseurs » et les « stigmatisés ». La séparation, la vraie séparation, qu’induit ce terme de stigmate, est belle et bien là, et elle est volontairement sociologique. Elle sert à séparer idéologiquement des populations, et à en désigner les victimes – les passifs « stigmatisés » – et les actifs « stigmatiseurs ». En ce sens, celui qui n’est pas stigmatisé sera implicitement stigmatiseur, puisqu’il n’y a que ces deux catégories opératoires. Il n’existe pas encore de moyen-terme, un individu mi-stigmatisé, mi-stigmatiseur. Gageons toutefois qu’il est stigmatisant pour les non-stigmatisés d’êtres ainsi stigmatisés comme stigmatisateurs.
Nous laissera-t-on encore longtemps berner par les soit-disants intellectuels gauchistes qui idéologisent et déchristianisent jusqu’à la langue française elle-même ?
Mot que l'on emploie essentiellement et que l'on attribue "généreusement" à l'islam dans toutes discutions politiques , religieuses et autres...A TORT...!
Il ne faut surtout pas "choquer" les adeptes de cette religion-secte...
On ne veut pas les "stigmatiser"...!!!
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« Stigmatisation » : le détournement gauchiste d’un mot chrétien
« Stigmatisation »… ou l’histoire d’un détournement sémantique nauséabond. Utilisé à tort et à travers, pour n’importe quelle occasion, et toujours pour avancer la même pensée unique, cela ne doit pas faire oublier l’étymologie chrétienne du mot. Du grec « stigmate » qui veut dire point, piquer. Les stigmates sont avant tout ceux du Christ, et les stigmatisés sont avant tout ceux qui participent des souffrances du Christ.
Le stigmatisé est celui qui est uni à un tout. Il n’est justement pas celui qui est mis à l’écart. C’est tout un domaine de partage et de participation qui est visé par ce terme, et non pas un domaine de séparation et de mise à l’écart. Être stigmatisé, c’est être derechef un participant charnel d’une affection spirituelle qui relie à quelqu’un – le Christ – et à un ensemble – l’Eglise. Le stigmatisé est réuni plutôt que désuni, rendu participant charnel à un ensemble plutôt que celui qui est mis à l’écart de l’ensemble. Les stigmates le font ressembler à celui qui rassemble. Bref, c’est un champ sémantique tout autre qui se dégage du terme « stigmatisé » en son origine.
Du mystique au médiatique. Entre l’origine mystique du terme, et son usage massif et abusif par les médias, il y a également la différence du nombre : alors que l’Église catholique n’a reconnu que trois stigmatisés (Padre Pio, François d’Assise et Catherine de Sienne), les journalistes en reconnaissent des masses entières. Enfin toujours les mêmes masses. Celles qui sont plutôt issues des colonies, ou qui ont plutôt une telle religion. Ne vous attendez pas à entendre dire un jour dans les colonnes bienpensantes de la presse que les chrétiens sont stigmatisés. Alors que le mot est éminemment chrétien !
Saint François d'Assise recevant les stigmates
Qui stigmatise qui ? Des masses stigmatisent d’autres masses. À tel point que l’on retrouve l’idée originelle de participation, à l’envers de l’idée de séparation et de mise à l’écart, à des catégories déterminées – les « stigmatiseurs » et les « stigmatisés ». La séparation, la vraie séparation, qu’induit ce terme de stigmate, est belle et bien là, et elle est volontairement sociologique. Elle sert à séparer idéologiquement des populations, et à en désigner les victimes – les passifs « stigmatisés » – et les actifs « stigmatiseurs ». En ce sens, celui qui n’est pas stigmatisé sera implicitement stigmatiseur, puisqu’il n’y a que ces deux catégories opératoires. Il n’existe pas encore de moyen-terme, un individu mi-stigmatisé, mi-stigmatiseur. Gageons toutefois qu’il est stigmatisant pour les non-stigmatisés d’êtres ainsi stigmatisés comme stigmatisateurs.
Nous laissera-t-on encore longtemps berner par les soit-disants intellectuels gauchistes qui idéologisent et déchristianisent jusqu’à la langue française elle-même ?
Dondedieu- Date d'inscription : 04/02/2012
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