Le fil des bonnes nouvelles !
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Le fil des bonnes nouvelles !
Rappel du premier message :
Avec d'autres posteurs, je l'ai déjà ouvert sur d'autres sites. Ce fil tend à montrer (à moi-même parfois) qu'il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, il y en a des bonnes aussi - Alors voici et bonnes découvertes !
Avec d'autres posteurs, je l'ai déjà ouvert sur d'autres sites. Ce fil tend à montrer (à moi-même parfois) qu'il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, il y en a des bonnes aussi - Alors voici et bonnes découvertes !
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
L'eau solidifiée et ses multiples usages !
Sergio Rico, ingénieur chimiste mexicain, est l'inventeur de la pluie solide, un procédé très simple qui pourrait révolutionner l'agriculture. Cette technologie relève de l'irrigation agricole. Elle consiste à optimiser l'usage de l'eau de pluie. Depuis une dizaine d'années, le Mexique subit des sécheresses terribles dans le nord du pays. Sergio Rico, sensible aux problèmes de pauvreté, de famine et de migration, a cherché comment mieux utiliser les faibles pluies qui tombent malgré tout sur ces zones arides.
"En travaillant sur la récupération de l'eau de pluie, déclare Sergio Rico au Point.fr, nous avons trouvé le moyen de la solidifier pour lui donner une autre valeur. Je me suis inspiré des couches pour bébés qui permettent d'absorber un liquide dans un minimum d'espace, et c'est à partir de là que j'ai eu l'idée de transformer l'eau de pluie en la gardant sous forme moléculaire dans un acrylate très absorbant dont la caractéristique est d'emmagasiner jusqu'à 500 fois son poids en eau sans en modifier la structure chimique."
L'eau de pluie, captée des toits, est canalisée vers un réservoir dans lequel il suffit de verser une dose de 1,5 gramme de polyacrylate de potassium pour 1 litre d'eau. En 15 minutes, on assiste au processus de solidification de l'eau. Se produisent alors une ionisation et une précipitation qui permettent aux molécules d'eau de se coller aux polymères, ce qui donne de l'eau en grains, à l'état solide. Avec ce procédé, plus besoin de pompes, de tuyaux, d'énergie électrique, de camions-citernes pour transporter le liquide. L'eau solidifiée peut se mettre dans des sacs en plastique que l'on peut stocker facilement jusqu'à en avoir besoin.
Les plantes n'ont aucun stress
Le polyacrylate de potassium permet de gélifier les liquides et de les réhydrater autant de fois que l'on veut pendant huit à dix ans. C'est une sorte de poudre blanche qui ressemble à du sucre. Pour le mélange, le chimiste mexicain, qui connaît bien son pays, utilise comme unité de mesure la capsule de n'importe quelle bouteille de boisson gazeuse, car il sait que les paysans des hameaux ou des petits villages auxquels s'adresse en priorité cette technologie ne possèdent pas une balance précise permettant de peser 1,60 gramme de polyacrylate.
Une capsule pleine à ras bord est, par exemple, la dose nécessaire pour solidifier l'eau que réclament trois plants de tomates. Pour un champ de maïs, un sac de 25 kilos permet d'irriguer environ 1 hectare. Pour démontrer la fiabilité de son invention, Sergio Rico a comparé dans l'État du Sonora, où le thermomètre monte facilement au-dessus de 45 degrés, deux systèmes d'irrigation. Avec le système traditionnel, où le paysan attend la saison des pluies pour arroser son champ, le rendement est de 600 kilos de maïs pour un hectare. Dans le champ d'à côté, la même culture avec de la pluie solide a permis une récolte de 10 tonnes par hectare !
Ce système d'irrigation, à la différence des autres comme l'arrosage par aspersion ou le goutte-à-goutte, est le seul qui emploie de l'eau à l'état solide. Les résultats sont incroyables, car la racine des plantes est maintenue humide pendant plusieurs mois et se réhydrate chaque fois qu'il y a une ondée ou un petit arrosage. La plante n'a, d'autre part, aucun stress, car elle sait qu'elle peut compter sur l'exacte quantité d'eau qui lui est nécessaire sans qu'il y ait de déperdition, car l'eau solide ne s'infiltre pas dans la terre ni ne s'évapore. Sur son bureau, Sergio Rico nous montre une magnifique plante verte qui n'a pas été arrosée depuis 176 jours.
Nul n'est prophète en son pays
Sergio Rico améliore sa technique depuis cinq ans. Il a déposé un brevet dans le monde entier sous le nom de "Silos de Agua". Sa technique est déjà employée avec succès en Inde pour les cultures de fruits, de cacahuètes, de coton, de blé et palmes. Avec un système traditionnel, ces cultures requièrent une irrigation de 80 litres d'eau par semaine, avec l'utilisation de l'eau solide, il ne faut que 50 litres tous les 3 mois. Un même succès en Colombie, en Équateur, en Espagne et au Portugal où son procédé est utilisé pour les cultures en serres ou dans les programmes de reforestation. "Les agriculteurs, qui connaissent les coûts de production, sont les plus intéressés, car ils voient immédiatement les économies d'eau qu'ils vont faire avec notre produit." Silos de Agua est très bon marché puisque le sac de 25 kilos pour un hectare ne coûte que 400 euros et dure 10 ans.
Autre avantage, l'eau solide se transporte facilement, ce qui est très pratique pour les lieux difficiles d'accès, que ce soit à dos de mule ou en hélicoptère. Les grandes sociétés agricoles mexicaines commencent à s'habituer à cette nouvelle technologie et ont de plus en plus souvent un stock d'eau solide au cas où les pluies cesseraient avant la récolte. C'est également un produit idéal pour arrêter les incendies. En déposant à même le sol des sacs d'eau solide, les feux rencontrent une masse d'humidité qui ne s'évapore pas, ils s'éteignent d'eux-mêmes sans mettre en danger la vie des pompiers.
Le rêve de Sergio Rico serait bien sûr de convaincre le ministre de l'Agriculture du Mexique de lancer une campagne d'information et d'assistance technique pour permettre aux zones les plus touchées par le changement climatique d'optimiser l'usage de l'eau de pluie. Il aimerait voir sa technologie au service des paysans mexicains les plus démunis. Pour l'heure, il ne recueille que des applaudissements, des diplômes et de bonnes paroles. Nominé pour le Prix mondial de l'eau en 2011 par le Stockholm International Water Institute, Silos de Agua espère bien remporter la palme en 2012. Ce serait alors le coup de pouce nécessaire pour une application mondiale.
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Sergio Rico, ingénieur chimiste mexicain, est l'inventeur de la pluie solide, un procédé très simple qui pourrait révolutionner l'agriculture. Cette technologie relève de l'irrigation agricole. Elle consiste à optimiser l'usage de l'eau de pluie. Depuis une dizaine d'années, le Mexique subit des sécheresses terribles dans le nord du pays. Sergio Rico, sensible aux problèmes de pauvreté, de famine et de migration, a cherché comment mieux utiliser les faibles pluies qui tombent malgré tout sur ces zones arides.
"En travaillant sur la récupération de l'eau de pluie, déclare Sergio Rico au Point.fr, nous avons trouvé le moyen de la solidifier pour lui donner une autre valeur. Je me suis inspiré des couches pour bébés qui permettent d'absorber un liquide dans un minimum d'espace, et c'est à partir de là que j'ai eu l'idée de transformer l'eau de pluie en la gardant sous forme moléculaire dans un acrylate très absorbant dont la caractéristique est d'emmagasiner jusqu'à 500 fois son poids en eau sans en modifier la structure chimique."
L'eau de pluie, captée des toits, est canalisée vers un réservoir dans lequel il suffit de verser une dose de 1,5 gramme de polyacrylate de potassium pour 1 litre d'eau. En 15 minutes, on assiste au processus de solidification de l'eau. Se produisent alors une ionisation et une précipitation qui permettent aux molécules d'eau de se coller aux polymères, ce qui donne de l'eau en grains, à l'état solide. Avec ce procédé, plus besoin de pompes, de tuyaux, d'énergie électrique, de camions-citernes pour transporter le liquide. L'eau solidifiée peut se mettre dans des sacs en plastique que l'on peut stocker facilement jusqu'à en avoir besoin.
Les plantes n'ont aucun stress
Le polyacrylate de potassium permet de gélifier les liquides et de les réhydrater autant de fois que l'on veut pendant huit à dix ans. C'est une sorte de poudre blanche qui ressemble à du sucre. Pour le mélange, le chimiste mexicain, qui connaît bien son pays, utilise comme unité de mesure la capsule de n'importe quelle bouteille de boisson gazeuse, car il sait que les paysans des hameaux ou des petits villages auxquels s'adresse en priorité cette technologie ne possèdent pas une balance précise permettant de peser 1,60 gramme de polyacrylate.
Une capsule pleine à ras bord est, par exemple, la dose nécessaire pour solidifier l'eau que réclament trois plants de tomates. Pour un champ de maïs, un sac de 25 kilos permet d'irriguer environ 1 hectare. Pour démontrer la fiabilité de son invention, Sergio Rico a comparé dans l'État du Sonora, où le thermomètre monte facilement au-dessus de 45 degrés, deux systèmes d'irrigation. Avec le système traditionnel, où le paysan attend la saison des pluies pour arroser son champ, le rendement est de 600 kilos de maïs pour un hectare. Dans le champ d'à côté, la même culture avec de la pluie solide a permis une récolte de 10 tonnes par hectare !
Ce système d'irrigation, à la différence des autres comme l'arrosage par aspersion ou le goutte-à-goutte, est le seul qui emploie de l'eau à l'état solide. Les résultats sont incroyables, car la racine des plantes est maintenue humide pendant plusieurs mois et se réhydrate chaque fois qu'il y a une ondée ou un petit arrosage. La plante n'a, d'autre part, aucun stress, car elle sait qu'elle peut compter sur l'exacte quantité d'eau qui lui est nécessaire sans qu'il y ait de déperdition, car l'eau solide ne s'infiltre pas dans la terre ni ne s'évapore. Sur son bureau, Sergio Rico nous montre une magnifique plante verte qui n'a pas été arrosée depuis 176 jours.
Nul n'est prophète en son pays
Sergio Rico améliore sa technique depuis cinq ans. Il a déposé un brevet dans le monde entier sous le nom de "Silos de Agua". Sa technique est déjà employée avec succès en Inde pour les cultures de fruits, de cacahuètes, de coton, de blé et palmes. Avec un système traditionnel, ces cultures requièrent une irrigation de 80 litres d'eau par semaine, avec l'utilisation de l'eau solide, il ne faut que 50 litres tous les 3 mois. Un même succès en Colombie, en Équateur, en Espagne et au Portugal où son procédé est utilisé pour les cultures en serres ou dans les programmes de reforestation. "Les agriculteurs, qui connaissent les coûts de production, sont les plus intéressés, car ils voient immédiatement les économies d'eau qu'ils vont faire avec notre produit." Silos de Agua est très bon marché puisque le sac de 25 kilos pour un hectare ne coûte que 400 euros et dure 10 ans.
Autre avantage, l'eau solide se transporte facilement, ce qui est très pratique pour les lieux difficiles d'accès, que ce soit à dos de mule ou en hélicoptère. Les grandes sociétés agricoles mexicaines commencent à s'habituer à cette nouvelle technologie et ont de plus en plus souvent un stock d'eau solide au cas où les pluies cesseraient avant la récolte. C'est également un produit idéal pour arrêter les incendies. En déposant à même le sol des sacs d'eau solide, les feux rencontrent une masse d'humidité qui ne s'évapore pas, ils s'éteignent d'eux-mêmes sans mettre en danger la vie des pompiers.
Le rêve de Sergio Rico serait bien sûr de convaincre le ministre de l'Agriculture du Mexique de lancer une campagne d'information et d'assistance technique pour permettre aux zones les plus touchées par le changement climatique d'optimiser l'usage de l'eau de pluie. Il aimerait voir sa technologie au service des paysans mexicains les plus démunis. Pour l'heure, il ne recueille que des applaudissements, des diplômes et de bonnes paroles. Nominé pour le Prix mondial de l'eau en 2011 par le Stockholm International Water Institute, Silos de Agua espère bien remporter la palme en 2012. Ce serait alors le coup de pouce nécessaire pour une application mondiale.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Opérer un patient sans aucune incision ni anesthésie
mais en utilisant tout simplement une mystérieuse machine… Cela semble sortir tout droit de Star Trek ! Et pourtant, cette technologie est actuellement commercialisée sous le nom d’ExAblate O.R. par la société israélienne Insightec, une start-up créée en janvier 1999.
Des ultra-sons à la place des scalpels
L’idée d’Insightec est audacieuse. Il s’agit d’utiliser des ultrasons pour détruire tumeurs et kystes sans qu’aucune incision ou anesthésie ne soit nécessaire. La destruction de ces grosseurs est suivie en temps réel grâce à des techniques d’imagerie médicale, ce qui permet au médecin de modifier les paramètres d’utilisation et d’adapter ainsi le traitement tout au long de l’intervention. Cette technologie a tout d’abord été appliquée au traitement des fïbroides utérins, une pathologie aux effets symptomatiques non négligeables et qui concerne environ un quart des femmes. Le traitement classique de ces fïbroides est l’hystérectomie, une procédure chirurgicale lourde. A l’heure actuelle, plus de 9.000 femmes ont pu éviter une telle opération grâce à cette technologie israélienne.
Deuxième étape : traiter les cancers
Mais Insightec ne s’est pas borné à de simples applications gynécologiques. La société a décidé de se tourner vers une utilisation en oncologie, avec comme premières cibles les tumeurs osseuses métastasiques. Les premiers essais ont été fructueux et l’autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis a été obtenue en octobre 2012. Une étude devrait être lancée afin de comparer l’efficacité d’ExAblate O.R. par rapport au traitement classique.
Vers un traitement des maladies neuronales
L’entreprise israélienne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle vise dorénavant les applications neurologiques, qui sont loin d’être évidentes. En effet, le cerveau est protégé par la boite crânienne et les ultrasons doivent pouvoir être focalisé en un point précis malgré la non-uniformité de cette boîte. En outre, toute la procédure doit pouvoir être guidée par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), une technique d’imagerie médicale fréquemment utilisée en neurosciences. Mais Insightec est parvenu à surmonter ces difficultés et sa nouvelle gamme, ExAblate Neuro, vient tout juste d’être autorisée en Europe. Pour l’instant, trois types de maladies neurologiques peuvent être ainsi traités : la maladie de Parkinson – une maladie neuro-dégénérative affectant le système nerveux central et responsable de troubles moteurs -, les tremblements ainsi que les douleurs neuropathiques. La société envisage également une application prochaine au traitement des tumeurs cérébrales.
Par Bulletin-Electronique
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mais en utilisant tout simplement une mystérieuse machine… Cela semble sortir tout droit de Star Trek ! Et pourtant, cette technologie est actuellement commercialisée sous le nom d’ExAblate O.R. par la société israélienne Insightec, une start-up créée en janvier 1999.
Des ultra-sons à la place des scalpels
L’idée d’Insightec est audacieuse. Il s’agit d’utiliser des ultrasons pour détruire tumeurs et kystes sans qu’aucune incision ou anesthésie ne soit nécessaire. La destruction de ces grosseurs est suivie en temps réel grâce à des techniques d’imagerie médicale, ce qui permet au médecin de modifier les paramètres d’utilisation et d’adapter ainsi le traitement tout au long de l’intervention. Cette technologie a tout d’abord été appliquée au traitement des fïbroides utérins, une pathologie aux effets symptomatiques non négligeables et qui concerne environ un quart des femmes. Le traitement classique de ces fïbroides est l’hystérectomie, une procédure chirurgicale lourde. A l’heure actuelle, plus de 9.000 femmes ont pu éviter une telle opération grâce à cette technologie israélienne.
Deuxième étape : traiter les cancers
Mais Insightec ne s’est pas borné à de simples applications gynécologiques. La société a décidé de se tourner vers une utilisation en oncologie, avec comme premières cibles les tumeurs osseuses métastasiques. Les premiers essais ont été fructueux et l’autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis a été obtenue en octobre 2012. Une étude devrait être lancée afin de comparer l’efficacité d’ExAblate O.R. par rapport au traitement classique.
Vers un traitement des maladies neuronales
L’entreprise israélienne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle vise dorénavant les applications neurologiques, qui sont loin d’être évidentes. En effet, le cerveau est protégé par la boite crânienne et les ultrasons doivent pouvoir être focalisé en un point précis malgré la non-uniformité de cette boîte. En outre, toute la procédure doit pouvoir être guidée par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), une technique d’imagerie médicale fréquemment utilisée en neurosciences. Mais Insightec est parvenu à surmonter ces difficultés et sa nouvelle gamme, ExAblate Neuro, vient tout juste d’être autorisée en Europe. Pour l’instant, trois types de maladies neurologiques peuvent être ainsi traités : la maladie de Parkinson – une maladie neuro-dégénérative affectant le système nerveux central et responsable de troubles moteurs -, les tremblements ainsi que les douleurs neuropathiques. La société envisage également une application prochaine au traitement des tumeurs cérébrales.
Par Bulletin-Electronique
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Elle décide de ne pas avorter. Le Pape lui téléphone : "c'est moi qui baptiserai ton enfant"
Agée de Anna Romano a écrit fin juin au pape pour confier deux choses: qu'elle est enceinte et que le père de son enfant était déjà marié. L'homme l'a abandonnée lui conseillant de se faire avorter. Elle y a pensé un instant, puis y a renoncé.
Mardi dernier, vers quatre heures de l'après-midi, son téléphone portable a sonné : c'était le pape. Il lui a promis de baptiser son enfant, qui naitra début avril.
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Agée de Anna Romano a écrit fin juin au pape pour confier deux choses: qu'elle est enceinte et que le père de son enfant était déjà marié. L'homme l'a abandonnée lui conseillant de se faire avorter. Elle y a pensé un instant, puis y a renoncé.
Mardi dernier, vers quatre heures de l'après-midi, son téléphone portable a sonné : c'était le pape. Il lui a promis de baptiser son enfant, qui naitra début avril.
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Une nouvelle source majeure d’eau douce découverte au Kenya
De l'eau pour les 70 années à venir, le Kenya est en train de vivre les bienfaits d'une grande découverte. Celle du bassin souterrain de Lotikipi dans la région de Turkana, un des endroits le plus chaud et sec du pays. La nappe phréatique, composée d'eau pure, a été découverte par Alain Gachet, président de Radar Technologies International, et inventeur du système Watex qui a permis de cartographier et sonder la région. Il répond aux questions de Lilia Blaise.
RFI : Au Kenya, près de 17 millions de personnes sur 41 millions d'habitants, n'ont pas accès à l'eau potable principalement dans la région du Turkana, où vous avez travaillé ?
Alain Gachet : Le pouvoir kényan est très préoccupé par la zone la plus déserte du nord-ouest du Kenya, qui s’appelle le Turkana. C’est une zone où il y a moins de 200 millimètres de pluie par an. La population y vit quasiment comme du temps de la préhistoire. Ils ont des troupeaux qu’ils sont obligés de nomadiser parce qu’il n’y a pas d’eau. Ils boivent le sang des bêtes, sans les tuer, mélangé à du lait. Il n’y a aucune culture possible, donc ils ne consomment aucun fruit ni aucun légume.
RFI : Cette découverte va donc avoir un impact direct sur les populations locales ?
Depuis la crise du Darfour en 2004, nous essayons de mettre en œuvre dans cette région les technologies que nous avons inventées. Il s’agit du le système WATEX –Water exploration – que j’ai mis au point personnellement et que j’ai appliqué. Au bout de quatre mois, j’ai compris qu’il y avait des réserves souterraines extrêmement importantes au Turkana. Des réserves qui sont équivalentes au volume du lac Turkana lui-même, mais cette fois-ci, c’est de l’eau douce. Ce qui représente bien sûr une découverte fondamentale pour tout ce peuple Turkana qui va pouvoir cultiver ses propres ressources.
RFI : Une découverte qui pourrait en amener d’autres ?
Les quantités d’eau découvertes correspondent à peu près à l’équivalent de l’eau déjà utilisée, consommée au Kenya. Maintenant cette découverte, elle va amener d’autres choses beaucoup plus grandes. Le gouvernement du Kenya a des idées d’industrialisation. J’espère que ça va amener beaucoup de prospérité dans cette partie du Kenya. En plus, le gouvernement kényan, conscient de la puissance de l’outil utilisé lors de cette découverte, est en train de voir dans quelle mesure il pourrait couvrir l’ensemble du Kenya avec ce procédé, de façon à avoir un plan directeur pour l’agriculture et pour subvenir aux besoins de la population et améliorer les conditions de tous les jours.
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De l'eau pour les 70 années à venir, le Kenya est en train de vivre les bienfaits d'une grande découverte. Celle du bassin souterrain de Lotikipi dans la région de Turkana, un des endroits le plus chaud et sec du pays. La nappe phréatique, composée d'eau pure, a été découverte par Alain Gachet, président de Radar Technologies International, et inventeur du système Watex qui a permis de cartographier et sonder la région. Il répond aux questions de Lilia Blaise.
RFI : Au Kenya, près de 17 millions de personnes sur 41 millions d'habitants, n'ont pas accès à l'eau potable principalement dans la région du Turkana, où vous avez travaillé ?
Alain Gachet : Le pouvoir kényan est très préoccupé par la zone la plus déserte du nord-ouest du Kenya, qui s’appelle le Turkana. C’est une zone où il y a moins de 200 millimètres de pluie par an. La population y vit quasiment comme du temps de la préhistoire. Ils ont des troupeaux qu’ils sont obligés de nomadiser parce qu’il n’y a pas d’eau. Ils boivent le sang des bêtes, sans les tuer, mélangé à du lait. Il n’y a aucune culture possible, donc ils ne consomment aucun fruit ni aucun légume.
RFI : Cette découverte va donc avoir un impact direct sur les populations locales ?
Depuis la crise du Darfour en 2004, nous essayons de mettre en œuvre dans cette région les technologies que nous avons inventées. Il s’agit du le système WATEX –Water exploration – que j’ai mis au point personnellement et que j’ai appliqué. Au bout de quatre mois, j’ai compris qu’il y avait des réserves souterraines extrêmement importantes au Turkana. Des réserves qui sont équivalentes au volume du lac Turkana lui-même, mais cette fois-ci, c’est de l’eau douce. Ce qui représente bien sûr une découverte fondamentale pour tout ce peuple Turkana qui va pouvoir cultiver ses propres ressources.
RFI : Une découverte qui pourrait en amener d’autres ?
Les quantités d’eau découvertes correspondent à peu près à l’équivalent de l’eau déjà utilisée, consommée au Kenya. Maintenant cette découverte, elle va amener d’autres choses beaucoup plus grandes. Le gouvernement du Kenya a des idées d’industrialisation. J’espère que ça va amener beaucoup de prospérité dans cette partie du Kenya. En plus, le gouvernement kényan, conscient de la puissance de l’outil utilisé lors de cette découverte, est en train de voir dans quelle mesure il pourrait couvrir l’ensemble du Kenya avec ce procédé, de façon à avoir un plan directeur pour l’agriculture et pour subvenir aux besoins de la population et améliorer les conditions de tous les jours.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Sept cents et une raisons de croire à l'intervention de la Miséricorde divine !
Si vous ne croyez pas dans l'intervention de la Miséricorde divine, ou dans nos anges gardiens, ceci vous concerne !
Une bombe atomique américaine 260 fois plus puissante que celle d'Hiroshima a failli exploser en janvier 1961 en Caroline du Nord (Est des Etats-Unis), rapporte samedi le quotidien britannique The Guardian en citant un document américain "déclassifié".
Selon le rapport secret sur cet événement, un bombardier B-52 s'est disloqué en vol le 23 janvier 1961, laissant échapper deux bombes Mark 39 à hydrogène au-dessus de Goldsboro, une ville de Caroline du Nord. "L'une des deux bombes s'est comportée exactement de la manière dont une bombe nucléaire est censée le faire" quand elle est larguée intentionnellement: "son parachute s'est ouvert et le processus de mise à feu s'est enclenché", révèle le quotidien.
"Un simple interrupteur à faible voltage fonctionnant comme une dynamo a évité aux Etats-Unis une catastrophe" en empêchant la bombe d'exploser, a ainsi écrit Parker F. Jones, un ingénieur qui travaillait dans les laboratoires nationaux de Sandia, chargés d'élaborer les mécanismes de sécurité pour les bombes nucléaires. Auteur du rapport sur les événements qui a été écrit huit ans après, il a souligné que trois des quatre dispositifs de sécurité n'ont pas fonctionné.
La catastrophe aurait pu affecter les villes de Washington, Baltimore, Philadelphie et même New York, mettant "des millions de vies en danger", note le quotidien.
A l'époque, l'incident a donné lieu à d'intenses spéculations quant à sa gravité, mais les autorités américaines ont toujours nié que des vies américaines aient été menacées en raison de mesures de sécurité insuffisantes.
Le Guardian révèle également avoir découvert qu'au "moins 700 accidents significatifs et incidents impliquant 1.250 armes nucléaires ont été enregistrés entre 1950 et 1968" par le gouvernement.
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Une bombe atomique américaine 260 fois plus puissante que celle d'Hiroshima a failli exploser en janvier 1961 en Caroline du Nord (Est des Etats-Unis), rapporte samedi le quotidien britannique The Guardian en citant un document américain "déclassifié".
Selon le rapport secret sur cet événement, un bombardier B-52 s'est disloqué en vol le 23 janvier 1961, laissant échapper deux bombes Mark 39 à hydrogène au-dessus de Goldsboro, une ville de Caroline du Nord. "L'une des deux bombes s'est comportée exactement de la manière dont une bombe nucléaire est censée le faire" quand elle est larguée intentionnellement: "son parachute s'est ouvert et le processus de mise à feu s'est enclenché", révèle le quotidien.
"Un simple interrupteur à faible voltage fonctionnant comme une dynamo a évité aux Etats-Unis une catastrophe" en empêchant la bombe d'exploser, a ainsi écrit Parker F. Jones, un ingénieur qui travaillait dans les laboratoires nationaux de Sandia, chargés d'élaborer les mécanismes de sécurité pour les bombes nucléaires. Auteur du rapport sur les événements qui a été écrit huit ans après, il a souligné que trois des quatre dispositifs de sécurité n'ont pas fonctionné.
La catastrophe aurait pu affecter les villes de Washington, Baltimore, Philadelphie et même New York, mettant "des millions de vies en danger", note le quotidien.
A l'époque, l'incident a donné lieu à d'intenses spéculations quant à sa gravité, mais les autorités américaines ont toujours nié que des vies américaines aient été menacées en raison de mesures de sécurité insuffisantes.
Le Guardian révèle également avoir découvert qu'au "moins 700 accidents significatifs et incidents impliquant 1.250 armes nucléaires ont été enregistrés entre 1950 et 1968" par le gouvernement.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Bilan rassurant en Inde après le passage du cyclone Phailin
Phailin a frappé les côtes de l'est indien samedi soir, avec des vents frôlant les 220 km/h. C'est la plus violente tempête tropicale depuis 14 ans dans le pays. Le bilan, encore provisoire, est rassurant compte tenu de l'ampleur du phénomène : 14 personnes sont mortes et plusieurs personnes sont portées disparus. Les autorités avaient anticipé : plus d'un demi-million de personnes avaient été évacuées.
Des arbres déracinés, des maisons effondrées et des poteaux électriques abattus et gisant au travers de la route. Le cyclone Phailin a ravagé plusieurs villages pendant la nuit. Des pluies intenses devraient continuer à tomber jusqu'à lundi midi, pouvant entraîner des glissements de terrain et des inondations, alors que les vents ont ralenti à environ 90 km/h.
Le pire semble donc passé et la mobilisation des autorités, qui ont lancé la plus grande évacuation de civils en Inde depuis 23 ans, a porté ses fruits. Les craintes étaient justifiées ; en 1999, un cyclone quasiment identique avait coûté la vie à plus de 8 000 personnes dans cette région. La différence, c'est que depuis lors, des dizaines d'abris en dur ont été construits le long des côtes.
Une équipe d'intervention pour les catastrophes naturelles de 2 300 hommes entraînés a aussi été créée, et un nouveau radar a été placé dans cette zone, ce qui a permis d'obtenir des prévisions bien plus précises. Cette logistique exemplaire pourrait inspirer d'autres régions indiennes, comme celles de l'Himalaya, où le manque de préparation lors des inondations de juin dernier avait contribué à la mort de plus de 5 000 personnes.
Grâce au plus grand déplacement de population que le pays n'aie jamais connu, le cyclone Phailin n'a fait «que» 14 morts selon les autorités, qui se félicitent des politiques de prévention des Etats les plus à de l'est du pays. Le cyclone devrait maintenant disparaître dans l'Odisha (ex-Orissa) et l'Andhra Pradesh. Pour Jean Joseph Boillot, spécialiste de la société indienne au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) à Paris, cette capacité d'organisation servira de modèle pour l'Inde, et le monde en général.
Note: la bonne nouvelle rapportée ici est entièrement fondée sur la solidarité et la capacité d'organisation des pouvoirs publics et simples civils. Il faut se souvenir que l'Inde est le pays des castes - et que cet état de choses aurait pu résulter en une catastrophe d'autant plus importante.
Le bilan des victimes:
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Sur le régime des castes :
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Phailin a frappé les côtes de l'est indien samedi soir, avec des vents frôlant les 220 km/h. C'est la plus violente tempête tropicale depuis 14 ans dans le pays. Le bilan, encore provisoire, est rassurant compte tenu de l'ampleur du phénomène : 14 personnes sont mortes et plusieurs personnes sont portées disparus. Les autorités avaient anticipé : plus d'un demi-million de personnes avaient été évacuées.
Des arbres déracinés, des maisons effondrées et des poteaux électriques abattus et gisant au travers de la route. Le cyclone Phailin a ravagé plusieurs villages pendant la nuit. Des pluies intenses devraient continuer à tomber jusqu'à lundi midi, pouvant entraîner des glissements de terrain et des inondations, alors que les vents ont ralenti à environ 90 km/h.
Le pire semble donc passé et la mobilisation des autorités, qui ont lancé la plus grande évacuation de civils en Inde depuis 23 ans, a porté ses fruits. Les craintes étaient justifiées ; en 1999, un cyclone quasiment identique avait coûté la vie à plus de 8 000 personnes dans cette région. La différence, c'est que depuis lors, des dizaines d'abris en dur ont été construits le long des côtes.
Une équipe d'intervention pour les catastrophes naturelles de 2 300 hommes entraînés a aussi été créée, et un nouveau radar a été placé dans cette zone, ce qui a permis d'obtenir des prévisions bien plus précises. Cette logistique exemplaire pourrait inspirer d'autres régions indiennes, comme celles de l'Himalaya, où le manque de préparation lors des inondations de juin dernier avait contribué à la mort de plus de 5 000 personnes.
Grâce au plus grand déplacement de population que le pays n'aie jamais connu, le cyclone Phailin n'a fait «que» 14 morts selon les autorités, qui se félicitent des politiques de prévention des Etats les plus à de l'est du pays. Le cyclone devrait maintenant disparaître dans l'Odisha (ex-Orissa) et l'Andhra Pradesh. Pour Jean Joseph Boillot, spécialiste de la société indienne au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) à Paris, cette capacité d'organisation servira de modèle pour l'Inde, et le monde en général.
Note: la bonne nouvelle rapportée ici est entièrement fondée sur la solidarité et la capacité d'organisation des pouvoirs publics et simples civils. Il faut se souvenir que l'Inde est le pays des castes - et que cet état de choses aurait pu résulter en une catastrophe d'autant plus importante.
Le bilan des victimes:
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Sur le régime des castes :
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Dans la cadre des "NDE" aussi appelées "Expériences proches de la mort", le cas du Dr. Eben Alexander, spécialiste de toutes les questions touchant au fonctionnement du cerveau, apporte encore un nouvel élément en faveur de "la vie après la vie".... Mais mon intention n'est pas de faire ici l'éloge d'une expérience particulière de "mort imminente", mais de partager cet élément de son témoignage :
Un des rares endroits où je n'ai pas eu mal à faire comprendre mon histoire était un endroit que j'avais assez peu vu avant mon expérience : l’église. La première fois que je suis entré dans une église après mon coma, j'ai tout vu avec des yeux neufs. Les couleurs des vitraux rappelaient la beauté lumineuse des paysages que j'avais vus dans le monde d'en-haut. Les notes basses et profondes de l'orgue me rappelaient que les pensées et les émotions de ce monde sont comme des vagues qui vous traversent. Et, plus important, une peinture de Jésus rompant le pain avec ses disciples évoquait le message qui repose au cœur même de mon voyage : que nous sommes aimés et acceptés inconditionnellement par un Dieu encore plus grand et insondablement glorieux que celui qui m’avait été enseigné à l'école du Dimanche lorsque j’étais enfant.
Aujourd'hui beaucoup de gens croient que les vérités spirituelles vivantes de la religion ont perdu leur pouvoir et que c’est la science, et non la foi, qui est le chemin de la vérité. Je soupçonne fortement que ce fut mon cas avant mon expérience.
Mais je comprends maintenant qu’un tel point de vue est beaucoup trop simple. Il est évident que l'image matérialiste du corps et du cerveau en tant que producteurs, plutôt que véhicules, de la conscience humaine est vouée à l’échec. À sa place, une nouvelle vision de l'esprit et du corps va émerger et, en fait, est déjà en train d’émerger. Cette vision est autant scientifique que spirituelle et elle va prendre en compte ce que les plus grands scientifiques de l'histoire ont toujours apprécié par-dessus tout : la vérité.
Cette nouvelle image de la réalité va prendre un certain temps à se reconstituer. Elle ne sera pas terminée de mon vivant ni même, je crois, de celui de mes fils. En fait, la réalité est trop vaste, trop complexe et trop irréductiblement mystérieuse pour qu’une image entière en soit jamais absolument complète. Mais pour l'essentiel, elle montrera l'univers en évolution, multi-dimensionnel, et connu jusqu'à son dernier atome par un Dieu qui prend soin de nous encore plus profondément et intensément que n'importe quel parent n’a jamais aimé son enfant.
Extrait du magazine Newsweek :
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Un des rares endroits où je n'ai pas eu mal à faire comprendre mon histoire était un endroit que j'avais assez peu vu avant mon expérience : l’église. La première fois que je suis entré dans une église après mon coma, j'ai tout vu avec des yeux neufs. Les couleurs des vitraux rappelaient la beauté lumineuse des paysages que j'avais vus dans le monde d'en-haut. Les notes basses et profondes de l'orgue me rappelaient que les pensées et les émotions de ce monde sont comme des vagues qui vous traversent. Et, plus important, une peinture de Jésus rompant le pain avec ses disciples évoquait le message qui repose au cœur même de mon voyage : que nous sommes aimés et acceptés inconditionnellement par un Dieu encore plus grand et insondablement glorieux que celui qui m’avait été enseigné à l'école du Dimanche lorsque j’étais enfant.
Aujourd'hui beaucoup de gens croient que les vérités spirituelles vivantes de la religion ont perdu leur pouvoir et que c’est la science, et non la foi, qui est le chemin de la vérité. Je soupçonne fortement que ce fut mon cas avant mon expérience.
Mais je comprends maintenant qu’un tel point de vue est beaucoup trop simple. Il est évident que l'image matérialiste du corps et du cerveau en tant que producteurs, plutôt que véhicules, de la conscience humaine est vouée à l’échec. À sa place, une nouvelle vision de l'esprit et du corps va émerger et, en fait, est déjà en train d’émerger. Cette vision est autant scientifique que spirituelle et elle va prendre en compte ce que les plus grands scientifiques de l'histoire ont toujours apprécié par-dessus tout : la vérité.
Cette nouvelle image de la réalité va prendre un certain temps à se reconstituer. Elle ne sera pas terminée de mon vivant ni même, je crois, de celui de mes fils. En fait, la réalité est trop vaste, trop complexe et trop irréductiblement mystérieuse pour qu’une image entière en soit jamais absolument complète. Mais pour l'essentiel, elle montrera l'univers en évolution, multi-dimensionnel, et connu jusqu'à son dernier atome par un Dieu qui prend soin de nous encore plus profondément et intensément que n'importe quel parent n’a jamais aimé son enfant.
Extrait du magazine Newsweek :
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Chine: un bébé donné pour mort se "réveille" avant l''incinération
Chine: un bébé donné pour mort se "réveille" avant l''incinération
Des médecins l'avait déclaré mort, mais un nourrisson chinois a éclaté en sanglots juste avant d'être incinéré, rapportent des médias jeudi.
Coïncidence ou ultime réflexe de survie? Un nourrisson chinois, qui avait été déclaré mort par un hôpital, a échappé à l'incinération en éclatant en larmes dans les locaux d'une entreprise de pompes funèbres, ont rapporté jeudi des médias chinois.
Les parents du bébé, âgé de moins d'un mois et gravement malade, avaient accepté de mettre fin à son traitement médical dans un hôpital pédiatrique provincial de l'Anhui dans est de la Chine), ont indiqué des sources hospitalières à l'agence Chine nouvelle.
L'acte de décès avait été délivré, et le bébé, de sexe masculin, avait été remis à une entreprise de pompes funèbres, dont des employés ont finalement été alertés par les cris du nourrisson.
Chine nouvelle n'a pas précisé combien de temps il y a passé avant qu'on ne découvre qu'il était toujours en vie, ni quand était prévue l'incinération.
Né avec une malformation congénitale respiratoire
Chine nouvelle n'a pas précisé combien de temps il y a passé avant qu'on ne découvre qu'il était toujours en vie, ni quand était prévue l'incinération.
Le bébé a été immédiatement renvoyé à l'hôpital où il se trouvait toujours sous traitement mercredi soir, ont indiqué plusieurs médias, dont les Nouvelles de Pékin. "Puisque le bébé montrait des signes de vie, nous avons repris la transfusion", a déclaré à Chine nouvelle un membre du personnel soignant.
Le bébé était né avec "une malformation congénitale du système respiratoire", a précisé l'agence de presse officielle.
Un docteur a été suspendu et une infirmière renvoyée, tandis qu'une enquête était lancée suite à l'incident, a ajouté Chine nouvelle, citant l'hôpital.
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Un enfant de 13 ans sauve une octogénaire des flammes
Alors qu'un incendie se déclarait dans l'appartement de cette femme à Cluses, en Haute-Savoie, l'un de ses jeunes voisins est intervenu à temps pour l'évacuer.
Le hasard fait parfois bien les choses. C'est ce que répètent inlassablement, depuis vingt-quatre heures, les habitants du 3, rue Pierre-Trappier, à Cluses. Vers 17 heures lundi soir, au premier étage de cet immeuble du quartier commerçant, le feu s'est déclaré chez une femme de 86 ans sans que cette dernière ne s'en aperçoive. En cause, un fer à repasser mal éteint, quelques chiffons laissés à traîner... Un cas de figure «tristement anodin» au dire des pompiers de la commune, mais qui aurait bien pu virer au drame.
C'était sans compter la présence fortuite du jeune Ilyès Halitim, 13 ans, résidant au troisième étage avec sa mère, Samira. En fin d'après-midi, alors que tous deux font route vers la foire voisine de Bonneville, le garçon se plaint du froid. Sa mère rebrousse chemin. Le garçon regagne l'appartement familial pour chercher une veste, mais, alors qu'il se trouve sur le premier pallier, une odeur de brûlé le saisit: un mince filet de fumée se dégage par la rainure de la porte. Il appelle, pas de réponse. Prenant sur lui, il décide de pousser la porte apparemment entrouverte.
«Du bon travail»
Le salon est envahi de fumée. L'adolescent trouve la vieille femme dans sa chambre, vacant à ses affaires. Il l'accompagne jusqu'au parking. En chemin, il met la main sur l'extincteur du hall. Un extincteur «dont tout le monde avait oublié l'existence», témoignera par la suite une autre locataire de l'immeuble. Lorsque les pompiers arrivent peu après 17 heures, le feu est complètement éteint. «Du bon travail», commentera le chef d'intervention des sapeurs, le commandant Éric Guimaraes.
«Lorsque je suis rentrée sur les coups de 17h30, il y avait trois ou quatre camions de pompiers devant la papeterie du bas, et une quinzaine d'hommes. Ils ont emmené les enfants du deuxième à l'hôpital parce qu'ils ont respiré un peu de fumée. En tout cas, le petit a été très courageux avec Madame Martin», commente Loubna, une voisine. «Je faisais ma comptabilité lorsque c'est arrivé», raconte la buraliste du rez-de-chaussée. «Depuis, l'appartement est resté fermé, mais l'odeur est toujours bien présente», ajoute-t-elle. Pour sa part, la vieille femme est rentrée chez sa fille après de brefs examens.
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Alors qu'un incendie se déclarait dans l'appartement de cette femme à Cluses, en Haute-Savoie, l'un de ses jeunes voisins est intervenu à temps pour l'évacuer.
Le hasard fait parfois bien les choses. C'est ce que répètent inlassablement, depuis vingt-quatre heures, les habitants du 3, rue Pierre-Trappier, à Cluses. Vers 17 heures lundi soir, au premier étage de cet immeuble du quartier commerçant, le feu s'est déclaré chez une femme de 86 ans sans que cette dernière ne s'en aperçoive. En cause, un fer à repasser mal éteint, quelques chiffons laissés à traîner... Un cas de figure «tristement anodin» au dire des pompiers de la commune, mais qui aurait bien pu virer au drame.
C'était sans compter la présence fortuite du jeune Ilyès Halitim, 13 ans, résidant au troisième étage avec sa mère, Samira. En fin d'après-midi, alors que tous deux font route vers la foire voisine de Bonneville, le garçon se plaint du froid. Sa mère rebrousse chemin. Le garçon regagne l'appartement familial pour chercher une veste, mais, alors qu'il se trouve sur le premier pallier, une odeur de brûlé le saisit: un mince filet de fumée se dégage par la rainure de la porte. Il appelle, pas de réponse. Prenant sur lui, il décide de pousser la porte apparemment entrouverte.
«Du bon travail»
Le salon est envahi de fumée. L'adolescent trouve la vieille femme dans sa chambre, vacant à ses affaires. Il l'accompagne jusqu'au parking. En chemin, il met la main sur l'extincteur du hall. Un extincteur «dont tout le monde avait oublié l'existence», témoignera par la suite une autre locataire de l'immeuble. Lorsque les pompiers arrivent peu après 17 heures, le feu est complètement éteint. «Du bon travail», commentera le chef d'intervention des sapeurs, le commandant Éric Guimaraes.
«Lorsque je suis rentrée sur les coups de 17h30, il y avait trois ou quatre camions de pompiers devant la papeterie du bas, et une quinzaine d'hommes. Ils ont emmené les enfants du deuxième à l'hôpital parce qu'ils ont respiré un peu de fumée. En tout cas, le petit a été très courageux avec Madame Martin», commente Loubna, une voisine. «Je faisais ma comptabilité lorsque c'est arrivé», raconte la buraliste du rez-de-chaussée. «Depuis, l'appartement est resté fermé, mais l'odeur est toujours bien présente», ajoute-t-elle. Pour sa part, la vieille femme est rentrée chez sa fille après de brefs examens.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Un mystérieux et courageux inconnu a sauvé la vie d'un chien lundi, le 29 octobre, en se jetant dans le Canal Royal à Sète.
La fraîcheur de l'eau n'a pas dissuadé l'homme, qui n'a pas hésité longtemps avant de se précipiter au secours du chien en péril, un petit Basset fauve de Bretagne.Il se jette à l'eau, puis disparaît
C'est ce que raconte au site du Midi Libre un commercial de la société Midif, qui a assisté et contribué au sauvetage de l'animal.Il était sur un quai du Canal lorsqu'il a vu un jeune homme, âgé d'une trentaine d'années, ôter ses vêtements, puis se jeter à l'eau. L'homme a fait fi du froid pour nager jusqu'au chien, le prendre dans ses bras, et le ramener vers le quai où l'employé de Midif a récupéré l'animal. "Cet homme était bleu de froid" affirment les employés de la société témoins de ce courageux et héroïque sauvetage.
Ni pucé, ni tatoué
Le commercial a alors proposé au jeune inconnu de se réchauffer un moment dans sa voiture. Quelques minutes plus tard, le bienfaiteur du Basset de Bretagne disparaissait tandis que l'animal se remettait de ses émotions auprès des employés de Midif. Il a été installé dans un carton, près d'un radiateur, et s'est régalé de croquettes pour chat !
Malheureusement, le chien n'est ni pucé ni tatoué. Après l'avoir emmené chez le vétérinaire, l'un des employés de Midif l'a alors accueilli chez lui. Nous n'avons plus qu'à espérer que l'animal trouvera vite une famille aimante auprès de laquelle il oubliera cet accident et connaîtra tout le bonheur qu'il mérite.
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La fraîcheur de l'eau n'a pas dissuadé l'homme, qui n'a pas hésité longtemps avant de se précipiter au secours du chien en péril, un petit Basset fauve de Bretagne.Il se jette à l'eau, puis disparaît
C'est ce que raconte au site du Midi Libre un commercial de la société Midif, qui a assisté et contribué au sauvetage de l'animal.Il était sur un quai du Canal lorsqu'il a vu un jeune homme, âgé d'une trentaine d'années, ôter ses vêtements, puis se jeter à l'eau. L'homme a fait fi du froid pour nager jusqu'au chien, le prendre dans ses bras, et le ramener vers le quai où l'employé de Midif a récupéré l'animal. "Cet homme était bleu de froid" affirment les employés de la société témoins de ce courageux et héroïque sauvetage.
Ni pucé, ni tatoué
Le commercial a alors proposé au jeune inconnu de se réchauffer un moment dans sa voiture. Quelques minutes plus tard, le bienfaiteur du Basset de Bretagne disparaissait tandis que l'animal se remettait de ses émotions auprès des employés de Midif. Il a été installé dans un carton, près d'un radiateur, et s'est régalé de croquettes pour chat !
Malheureusement, le chien n'est ni pucé ni tatoué. Après l'avoir emmené chez le vétérinaire, l'un des employés de Midif l'a alors accueilli chez lui. Nous n'avons plus qu'à espérer que l'animal trouvera vite une famille aimante auprès de laquelle il oubliera cet accident et connaîtra tout le bonheur qu'il mérite.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
L'honnêteté finit toujours par payer. C’est ce qu’a dû toujours penser Billy Ray Harris, un SDF américain de 55 ans, qui vient de retrouver du travail et n’a plus vraiment de problèmes d’argent.
La chance a tourné en sa faveur il y a six semaines, lorsqu’il a rendu à Sarah Darling la bague de fiançailles qu’elle avait, quelques jours plus tôt, laissée tomber à ses pieds en lui tendant de la monnaie. Billy avait alors fait estimer le bijou, et en découvrant que celui-ci valait tout de même 3 000 €, avait préféré le garder pour le rendre à sa propriétaire. Ce qui fut chose faite.
Très émue par son geste, Sarah a alors décidé d’organiser une collecte de dons afin de récompenser l’honnête sans-abri. L’opération a eu un tel succès que, mardi, le pactole atteignait environ 146 000 euros et continue de grossir. Nul doute qu’avec une telle somme Billy pourra aborder l’avenir sous de meilleurs auspices.
En prime, la médiatisation de son histoire a permis à plusieurs de ses frères et sœurs, perdus de vue depuis seize ans, de le retrouver.
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La chance a tourné en sa faveur il y a six semaines, lorsqu’il a rendu à Sarah Darling la bague de fiançailles qu’elle avait, quelques jours plus tôt, laissée tomber à ses pieds en lui tendant de la monnaie. Billy avait alors fait estimer le bijou, et en découvrant que celui-ci valait tout de même 3 000 €, avait préféré le garder pour le rendre à sa propriétaire. Ce qui fut chose faite.
Très émue par son geste, Sarah a alors décidé d’organiser une collecte de dons afin de récompenser l’honnête sans-abri. L’opération a eu un tel succès que, mardi, le pactole atteignait environ 146 000 euros et continue de grossir. Nul doute qu’avec une telle somme Billy pourra aborder l’avenir sous de meilleurs auspices.
En prime, la médiatisation de son histoire a permis à plusieurs de ses frères et sœurs, perdus de vue depuis seize ans, de le retrouver.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Leur prière les a sauvés du désert...
Soixante-douze migrants nigériens de retour d'Algérie ont été sauvés lundi par un convoi officiel alors que le camion qui les tranportait était immobilisé en plein désert, un pneu crevé, a-t-on appris de sources concordantes.
Cette bonne nouvelle contraste avec l'horrible tragédie vécue début octobre mais connue la semaine passée, qui a vu 92 migrants mourir de soif dans le Sahara alors qu'ils cherchaient à rejoindre l'Algérie.
Lundi, quelque 72 clandestins -20 femmes et 52 enfants - «ont été retrouvés en plein désert par une délégation du gouvernorat d'Agadez partie (lundi) matin se recueillir sur les tombes des migrants récemment décédés entre l'Algérie et le Niger», a indiqué à l'AFP Azaoua Mamane, responsable de l'Ong «Synergie».
Une source sécuritaire a confirmé l'information à l'AFP, sans donner plus de précisions.
Selon M. Mamane, les rescapés «paraissent fatigués et ont faim» mais ont «l'air en bonne santé».
Tous ont été ramenés à Arlit à bord des 4x4 de la délégation du gouverneur d'Agadez, le colonel Garba Maïkido, a précisé Azaoua Mamane, dont l'ONG est basée à Arlit, dernière ville du nord du Niger avant la frontière algérienne.
Agadez est la grande ville du nord du pays, considérée comme la principale zone de transit pour le migrants à destination de l'Algérie et surtout de la Libye.
Baraka Souley, l'une des femmes du groupe, a raconté à l'AFP que ces migrants originaires du sud du Niger, à l'instar de ceux morts dans le désert, dont certains n'avaient migré en Algérie qu'il y a deux mois, avaient «volontairement décidé de rentrer au pays après l'annonce des décès atroces» de leurs compatriotes.
«En Algérie, nous vivions de la mendicité». Mais ces «morts horrible nous ont bouleversés, nous ont choqués. Nous avons subitement décidé de rentrer. Nous n'avions plus la conscience tranquille», a-t-elle expliqué.
L'un des pneus de leur camion, qui était parti lundi matin de Tamanrasset (sud de l'Algérie), a crevé dans le désert, provoquant la panique au sein des passagers, a-t-elle relaté.
«Nous nous sommes alors regroupés au bord de la route et nous nous sommes mis à prier pour qu'on ne meure pas comme les autres», a relaté Baraka Souley, derrière qui résonnent des cris d'enfants.
«Quand nous avons aperçu les voitures des autorités, nous avons tous crié "Alhamdoulilah" (Allah merci)», a raconté cette femme d'une trentaine d'années.
(Dieu de Miséricorde, bénis sois-Tu ! Etienne)
Soixante-douze migrants nigériens de retour d'Algérie ont été sauvés lundi par un convoi officiel alors que le camion qui les tranportait était immobilisé en plein désert, un pneu crevé, a-t-on appris de sources concordantes.
Cette bonne nouvelle contraste avec l'horrible tragédie vécue début octobre mais connue la semaine passée, qui a vu 92 migrants mourir de soif dans le Sahara alors qu'ils cherchaient à rejoindre l'Algérie.
Lundi, quelque 72 clandestins -20 femmes et 52 enfants - «ont été retrouvés en plein désert par une délégation du gouvernorat d'Agadez partie (lundi) matin se recueillir sur les tombes des migrants récemment décédés entre l'Algérie et le Niger», a indiqué à l'AFP Azaoua Mamane, responsable de l'Ong «Synergie».
Une source sécuritaire a confirmé l'information à l'AFP, sans donner plus de précisions.
Selon M. Mamane, les rescapés «paraissent fatigués et ont faim» mais ont «l'air en bonne santé».
Tous ont été ramenés à Arlit à bord des 4x4 de la délégation du gouverneur d'Agadez, le colonel Garba Maïkido, a précisé Azaoua Mamane, dont l'ONG est basée à Arlit, dernière ville du nord du Niger avant la frontière algérienne.
Agadez est la grande ville du nord du pays, considérée comme la principale zone de transit pour le migrants à destination de l'Algérie et surtout de la Libye.
Baraka Souley, l'une des femmes du groupe, a raconté à l'AFP que ces migrants originaires du sud du Niger, à l'instar de ceux morts dans le désert, dont certains n'avaient migré en Algérie qu'il y a deux mois, avaient «volontairement décidé de rentrer au pays après l'annonce des décès atroces» de leurs compatriotes.
«En Algérie, nous vivions de la mendicité». Mais ces «morts horrible nous ont bouleversés, nous ont choqués. Nous avons subitement décidé de rentrer. Nous n'avions plus la conscience tranquille», a-t-elle expliqué.
L'un des pneus de leur camion, qui était parti lundi matin de Tamanrasset (sud de l'Algérie), a crevé dans le désert, provoquant la panique au sein des passagers, a-t-elle relaté.
«Nous nous sommes alors regroupés au bord de la route et nous nous sommes mis à prier pour qu'on ne meure pas comme les autres», a relaté Baraka Souley, derrière qui résonnent des cris d'enfants.
«Quand nous avons aperçu les voitures des autorités, nous avons tous crié "Alhamdoulilah" (Allah merci)», a raconté cette femme d'une trentaine d'années.
(Dieu de Miséricorde, bénis sois-Tu ! Etienne)
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Le «oui» l'emporte au referendum croate (mariage homme-femme)
Le «oui» l'emporte au referendum croate
2013-12-02 Radio Vatican
Les Croates, lors d'un referendum, ont voté dimanche en faveur d'une révision de la Constitution pour y inscrire que le mariage est l'union entre un homme et une femme. Selon les résultats officiels portant sur les bulletins dépouillés dans près de 99% des bureaux de vote, 65,76% des Croates ont répondu «oui». Dans cette ex-république yougoslave de 4,2 millions d'habitants, tout récemment devenue membre de l'UE, l'Église catholique a donné son plein soutien à l'organisation de cette consultation.
Le gouvernement de centre gauche dirigé par Zoran Milanovic avait appelé ces derniers jours les citoyens à voter contre un tel amendement. Mais, pour le chef du principal parti d'opposition (HDZ, droite nationaliste), Tomislav Karamarko, voter «oui» signifie «protéger les valeurs traditionnelles». «Il ne s'agit pas de menacer les droits des autres, mais de maintenir notre droit d'être ce que nous sommes. Malheureusement, nous devons, pour ce faire, introduire dans la Constitution quelque chose qui est naturel», a-t-il fait valoir. Avec Afp
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
À propos du Pape François, élu personnalité de l'année par le "Time Magazine":
Voici une déclaration du directeur de la salle de presse du Vatican, le P. Lombardi, à ce sujet :
« Il est positif qu’un des plus prestigieux organes de presse internationale fasse le choix de saluer un homme qui parle au monde de valeurs spirituelles, religieuses et morales, et se bat en faveur de la paix et d’une plus grande justice. Sans rechercher ni réputation ni succès, le Pape annonce l’Évangile de l’amour de Dieu envers tous. Il est heureux si cela attire et donne espoir aux gens. Décerner au pape François cette reconnaissance journalistique signifie que beaucoup ont compris, même implicitement, son message. Et ceci est une raison de se réjouir. »
Et le P. Thomas Rosica a dit :
« La décision du Time Magazine n’est pas une surprise. Ce dont j’ai été personnellement témoin au cours des neuf derniers mois, particulièrement en travaillant en étroite collaboration avec les médias de langue anglaise du monde entier, c’est que nombreux d’entre vous n’ont pas seulement rapporté les faits et gestes du pape François, mais ont compris le grand cadeau que le monde avait reçu le 13 mars 2013. La vie, les messages et les gestes du pape François ont clairement dépassé les clivages religieux. Il est un instrument de paix et d’espoir pour l’humanité. Il est évident qu’il se dépasse dans sa mission et avec joie. Le monde serait moins beau sans François, Évêque de Rome. »
Réjouissons-nous du prophète que le bon Dieu nous a donné, et écoutons-le !
Voici une déclaration du directeur de la salle de presse du Vatican, le P. Lombardi, à ce sujet :
« Il est positif qu’un des plus prestigieux organes de presse internationale fasse le choix de saluer un homme qui parle au monde de valeurs spirituelles, religieuses et morales, et se bat en faveur de la paix et d’une plus grande justice. Sans rechercher ni réputation ni succès, le Pape annonce l’Évangile de l’amour de Dieu envers tous. Il est heureux si cela attire et donne espoir aux gens. Décerner au pape François cette reconnaissance journalistique signifie que beaucoup ont compris, même implicitement, son message. Et ceci est une raison de se réjouir. »
Et le P. Thomas Rosica a dit :
« La décision du Time Magazine n’est pas une surprise. Ce dont j’ai été personnellement témoin au cours des neuf derniers mois, particulièrement en travaillant en étroite collaboration avec les médias de langue anglaise du monde entier, c’est que nombreux d’entre vous n’ont pas seulement rapporté les faits et gestes du pape François, mais ont compris le grand cadeau que le monde avait reçu le 13 mars 2013. La vie, les messages et les gestes du pape François ont clairement dépassé les clivages religieux. Il est un instrument de paix et d’espoir pour l’humanité. Il est évident qu’il se dépasse dans sa mission et avec joie. Le monde serait moins beau sans François, Évêque de Rome. »
Réjouissons-nous du prophète que le bon Dieu nous a donné, et écoutons-le !
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Renouvellement de l'intérêt de l'Adoration Eucharistique! quoique ce court vidéo date de 2008, la fréquentation de la chapelle Notre Dame de Lourde et le Sanctuaire du Saint Sacrement, situés à Montréal, ne cesse de croître.
Je connais bien ces deux endroits, j'y vais occasionnellement depuis quelques années déjà. Concernant le Sanctuaire du Saint Sacrement, il y a maintenant adoration jour et nuit, et ce, toute la semaine sauf les jeudis!
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Je connais bien ces deux endroits, j'y vais occasionnellement depuis quelques années déjà. Concernant le Sanctuaire du Saint Sacrement, il y a maintenant adoration jour et nuit, et ce, toute la semaine sauf les jeudis!
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Entre maman et son bébé :
On vient de m'envoyer cette vidéo qui m'a touché beaucoup et que je partage aussi vite :
Cette sensibilité est extraordinaire. Peut-être indique-t-elle un futur grand talent ?
On vient de m'envoyer cette vidéo qui m'a touché beaucoup et que je partage aussi vite :
Cette sensibilité est extraordinaire. Peut-être indique-t-elle un futur grand talent ?
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
A Bagdad, le gouvernement irakien a accédé à la requête du patriarche chaldéen Mar Louis Raphaël Ier Sako de proclamer le jour de Noël, le 25 décembre, journée de fête nationale et de vacances pour tous les citoyens du pays.
Selon AsiaNews, il s’agit d’un geste nouveau et important de reconnaissance d’une minorité religieuse souvent persécutée. Un arbre de Noël de cinq mètres de haut a été installé à Bagdad sur une rive du Tigre, en signe de « solidarité » et pour tenter de « freiner l’exode » de la communauté, qui dure depuis dix ans. Chrétiens et musulmans, chiites et sunnites, cohabitent de manière pacifique dans ce quartier de Karrada, sur la rive est du fleuve.
Mgr Sako avait adressé une lettre au Premier ministre irakien, M. Nouri al-Maliki, la semaine dernière, lui demandant de proclamer le 25 décembre «jour de vacances pour tous les irakiens», une façon de reconnaître l’importance d’une communauté qui, pendant des siècles, a contribué activement au développement de la nation.
Le patriarche chaldéen rappelle que « Jésus n’est pas venu uniquement pour les chrétiens, mais pour tout le monde », et le « respect spécial » des musulmans « pour Lui ».
Le conseil des ministres réuni dans la capitale irakienne et présidé par le Premier ministre a pris cette « importante décision ». Les autorités de la capitale ont également orné de lumières et de petits arbres d’autres quartiers pour « manifester leur respect et leur proximité » à la communauté chrétienne en ces jours de fête.
Après l’invasion des Etats-Unis en 2003, rappelle AsiaNews, les extrémistes islamiques ont pris pour cible la minorité chrétienne, tuant des centaines de personnes dont un évêque, des prêtres et des hommes d’affaires, des médecins et des hommes politiques. Les violences ont poussé des milliers de chrétiens à fuir l’Irak: leur nombre est passé en dix ans de plus de deux millions à moins de 300 000 habitants.
Noël a cependant été meurtrier à Badgad, avec 35 morts du fait de l’explosion d’une bombe au marché de Dora, près d’une église, au sud de Bagdad, le 25 décembre. Neuf autres personnes ont été tuées dans quatre autres explosions. Au totalelles ont aussi fait 77 blessés dans tout le pays, selon l’AFP, qui dresse un bilan de plus de six mille sept cent personnes tuées depuis le début de l'année en Irak, dont plus de 900 personnes pour le seul mois d’octobre.
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Selon AsiaNews, il s’agit d’un geste nouveau et important de reconnaissance d’une minorité religieuse souvent persécutée. Un arbre de Noël de cinq mètres de haut a été installé à Bagdad sur une rive du Tigre, en signe de « solidarité » et pour tenter de « freiner l’exode » de la communauté, qui dure depuis dix ans. Chrétiens et musulmans, chiites et sunnites, cohabitent de manière pacifique dans ce quartier de Karrada, sur la rive est du fleuve.
Mgr Sako avait adressé une lettre au Premier ministre irakien, M. Nouri al-Maliki, la semaine dernière, lui demandant de proclamer le 25 décembre «jour de vacances pour tous les irakiens», une façon de reconnaître l’importance d’une communauté qui, pendant des siècles, a contribué activement au développement de la nation.
Le patriarche chaldéen rappelle que « Jésus n’est pas venu uniquement pour les chrétiens, mais pour tout le monde », et le « respect spécial » des musulmans « pour Lui ».
Le conseil des ministres réuni dans la capitale irakienne et présidé par le Premier ministre a pris cette « importante décision ». Les autorités de la capitale ont également orné de lumières et de petits arbres d’autres quartiers pour « manifester leur respect et leur proximité » à la communauté chrétienne en ces jours de fête.
Après l’invasion des Etats-Unis en 2003, rappelle AsiaNews, les extrémistes islamiques ont pris pour cible la minorité chrétienne, tuant des centaines de personnes dont un évêque, des prêtres et des hommes d’affaires, des médecins et des hommes politiques. Les violences ont poussé des milliers de chrétiens à fuir l’Irak: leur nombre est passé en dix ans de plus de deux millions à moins de 300 000 habitants.
Noël a cependant été meurtrier à Badgad, avec 35 morts du fait de l’explosion d’une bombe au marché de Dora, près d’une église, au sud de Bagdad, le 25 décembre. Neuf autres personnes ont été tuées dans quatre autres explosions. Au totalelles ont aussi fait 77 blessés dans tout le pays, selon l’AFP, qui dresse un bilan de plus de six mille sept cent personnes tuées depuis le début de l'année en Irak, dont plus de 900 personnes pour le seul mois d’octobre.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram avait affirmé détenir le prêtre catholique français.
Le président François Hollande a annoncé mardi la libération du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé mi-novembre au Cameroun.
Dans un communiqué publié le dernier jour de l'année, quelques heures avant les traditionnels voeux présidentiels, le chef de l'Etat a "remercié tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigéria" et "particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle".
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Le président François Hollande a annoncé mardi la libération du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé mi-novembre au Cameroun.
Dans un communiqué publié le dernier jour de l'année, quelques heures avant les traditionnels voeux présidentiels, le chef de l'Etat a "remercié tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigéria" et "particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle".
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
L'hémicycle a rejeté deux amendements, l'un proposant l'islam et l'autre le Coran et la sunna (ensemble des paroles du Prophète, de ses actions et de ses jugements) comme "source principale de la législation".
La Constituante tunisienne, où les islamistes d'Ennahda sont majoritaires, a adopté samedi les deux premiers articles de la future Constitution, rejetant l'islam comme source de droit tout en en faisant la religion du pays, conformément à un compromis avec l'opposition.
"La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain. L'islam est sa religion, l'arabe est sa langue et la République est son régime. Il n'est pas possible d'amender cet article", est-il inscrit dans l'article Premier adopté par 146 voix sur 149 élus votants.
Les députés ont aussi approuvé l'article 2, lui aussi non amendable, prévoyant l'instauration d'un "Etat à caractère civil, basé sur la citoyenneté, la volonté du peuple et la primauté du droit".
Ennahda s'était rangée dès le printemps 2012 derrière la formulation de l'article 1, déjà inscrite dans la Constitution de 1959, indiquant renoncer à l'introduction de la charia (loi islamique) dans la Loi fondamentale.
L'hémicycle a d'ailleurs rejeté deux amendements, l'un proposant l'islam et l'autre le Coran et la sunna (ensemble des paroles du Prophète, de ses actions et de ses jugements) comme "source principale de la législation".
"Adopter l'islam comme source principale de la législation donnera un soutien spirituel à tous les droits et libertés", a jugé un défenseur de la loi islamique, Mohamed Hamdi du petit parti "Courant de l'amour".
"Nous sommes dans le système de la loi temporelle et les amendements demandés sont contre la modernité", a réagi Mahmoud Baroudi, un élu séculier de l'Alliance démocratique.
Un autre article abordant ce thème doit encore être étudié dans ce premier chapitre titré "dispositions générales", le n°6 qui fait de l'Etat "le gardien de la religion", "le protecteur du sacré" et le "garant de la liberté de conscience". Un total de 146 articles et quelque 250 amendements doivent être étudiés au total.
Selon différents partis, un consensus assez large a été négocié pour permettre l'adoption du texte à la majorité des deux-tiers des 217 élus et éviter la tenue d'un référendum.
Malgré cela, le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar a été contraint vendredi et samedi d'ordonner des interruptions de séance en raison de disputes et protestations, notamment sur les règles régissant les interventions.
Vendredi, premier jour des débats consacrés au préambule de la Constitution, M. Ben Jaafar avait clos la séance vers 23H00 face aux tensions pour finalement prononcer samedi matin le fin du débat sur ce texte de six paragraphes. Ce climat chaotique a fait l'objet de critiques sévères des journaux tunisiens qui doutent de la capacité des députés de tenir leur promesse d'adopter la Constitution avant le 14 janvier, 3e anniversaire de la révolution qui déclencha le Printemps arabe.
Le quotidien La Presse s'est indigné des "scènes désolantes qui nous ont été données de suivre", comparant l'hémicycle à "une arène sauvage où tous les coups bas sont permis".
L'adoption de la Constitution, puis d'une loi et d'une commission électorales avant le 14 janvier, sont les clefs de voûte d'un accord entre opposants et Ennahda pour résoudre une profonde crise déclenchée le 25 juillet par l'assassinat du député de gauche Mohamed Brahmi, le deuxième en 2013 attribué à la mouvance jihadiste.
A l'issue de ce processus, Ennahda s'est engagé à laisser le gouvernement à des indépendants dirigés par l'actuel ministre de l'Industrie, Mohamed Jomaâ. Le Premier ministre islamiste Ali Larayedh a cependant exclu de démissionner avant que l'ANC n'achève ces travaux, bien que le principal médiateur de la crise, le syndicat UGTT, table sur son remplacement le 8 janvier.
Élue en octobre 2011, la Constituante devait achever sa mission en un an, mais le processus a été ralenti par un climat politique délétère, l'essor de groupes jihadistes armés et des conflits sociaux. Ses travaux ont aussi été minés par l'absentéisme des élus, les erreurs de procédures et un boycott de l'opposition de plusieurs mois après l'assassinat de Mohamed Brahmi. Les détracteurs d'Ennahda jugent les islamistes responsables, au moins par leur laxisme, de l'essor de la mouvance jihadiste.
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La Constituante tunisienne, où les islamistes d'Ennahda sont majoritaires, a adopté samedi les deux premiers articles de la future Constitution, rejetant l'islam comme source de droit tout en en faisant la religion du pays, conformément à un compromis avec l'opposition.
"La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain. L'islam est sa religion, l'arabe est sa langue et la République est son régime. Il n'est pas possible d'amender cet article", est-il inscrit dans l'article Premier adopté par 146 voix sur 149 élus votants.
Les députés ont aussi approuvé l'article 2, lui aussi non amendable, prévoyant l'instauration d'un "Etat à caractère civil, basé sur la citoyenneté, la volonté du peuple et la primauté du droit".
Ennahda s'était rangée dès le printemps 2012 derrière la formulation de l'article 1, déjà inscrite dans la Constitution de 1959, indiquant renoncer à l'introduction de la charia (loi islamique) dans la Loi fondamentale.
L'hémicycle a d'ailleurs rejeté deux amendements, l'un proposant l'islam et l'autre le Coran et la sunna (ensemble des paroles du Prophète, de ses actions et de ses jugements) comme "source principale de la législation".
"Adopter l'islam comme source principale de la législation donnera un soutien spirituel à tous les droits et libertés", a jugé un défenseur de la loi islamique, Mohamed Hamdi du petit parti "Courant de l'amour".
"Nous sommes dans le système de la loi temporelle et les amendements demandés sont contre la modernité", a réagi Mahmoud Baroudi, un élu séculier de l'Alliance démocratique.
Un autre article abordant ce thème doit encore être étudié dans ce premier chapitre titré "dispositions générales", le n°6 qui fait de l'Etat "le gardien de la religion", "le protecteur du sacré" et le "garant de la liberté de conscience". Un total de 146 articles et quelque 250 amendements doivent être étudiés au total.
Selon différents partis, un consensus assez large a été négocié pour permettre l'adoption du texte à la majorité des deux-tiers des 217 élus et éviter la tenue d'un référendum.
Malgré cela, le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar a été contraint vendredi et samedi d'ordonner des interruptions de séance en raison de disputes et protestations, notamment sur les règles régissant les interventions.
Vendredi, premier jour des débats consacrés au préambule de la Constitution, M. Ben Jaafar avait clos la séance vers 23H00 face aux tensions pour finalement prononcer samedi matin le fin du débat sur ce texte de six paragraphes. Ce climat chaotique a fait l'objet de critiques sévères des journaux tunisiens qui doutent de la capacité des députés de tenir leur promesse d'adopter la Constitution avant le 14 janvier, 3e anniversaire de la révolution qui déclencha le Printemps arabe.
Le quotidien La Presse s'est indigné des "scènes désolantes qui nous ont été données de suivre", comparant l'hémicycle à "une arène sauvage où tous les coups bas sont permis".
L'adoption de la Constitution, puis d'une loi et d'une commission électorales avant le 14 janvier, sont les clefs de voûte d'un accord entre opposants et Ennahda pour résoudre une profonde crise déclenchée le 25 juillet par l'assassinat du député de gauche Mohamed Brahmi, le deuxième en 2013 attribué à la mouvance jihadiste.
A l'issue de ce processus, Ennahda s'est engagé à laisser le gouvernement à des indépendants dirigés par l'actuel ministre de l'Industrie, Mohamed Jomaâ. Le Premier ministre islamiste Ali Larayedh a cependant exclu de démissionner avant que l'ANC n'achève ces travaux, bien que le principal médiateur de la crise, le syndicat UGTT, table sur son remplacement le 8 janvier.
Élue en octobre 2011, la Constituante devait achever sa mission en un an, mais le processus a été ralenti par un climat politique délétère, l'essor de groupes jihadistes armés et des conflits sociaux. Ses travaux ont aussi été minés par l'absentéisme des élus, les erreurs de procédures et un boycott de l'opposition de plusieurs mois après l'assassinat de Mohamed Brahmi. Les détracteurs d'Ennahda jugent les islamistes responsables, au moins par leur laxisme, de l'essor de la mouvance jihadiste.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
LA VENUE DU SEIGNEUR
Conte Indien
Le Brahmane était un homme très pieux. Tous les jours, à son réveil matinal, il prenait son bain de tête et partait aussitôt vers le temple, son panier d'offrandes à la main : fleurs, bétel, bananes, noix de coco, camphre. Il allait assister au " Puja ", ce culte hindouiste rendu à Dieu trois fois par jour.
Avec ferveur, il priait : "Seigneur, je viens te rendre visite chez toi, sans que j'aie manqué un seul jour. Matin et soir, je te fais des offrandes. Ne peux-tu pas venir chez moi ?"
Attentif à cette prière quotidienne, Dieu lui répondit enfin "demain, je viendrai."
Quelle joie pour le Brahmane. Il se met à laver à grande eau toute la maison. Il fait tracer devant le seuil des dessins en farine ou en pâte de riz.
A l'aube, il attache une guirlande de feuilles de manguiers à l'entrée de sa maison. Les lampes à huile à plusieurs mèches sont allumées sur le banc en maçonnerie que possède toute demeure indienne. Au centre de chaque dessin s'épanouit une belle fleur de potiron. Et dans la salle de réception, des plateaux de fruits, de galettes sucrées et de fleurs s'étalent à profusion. Tout est prêt pour recevoir Dieu. Le Brahmane se tient debout pour l'accueillir.
L'heure du "Puja" approche. Un petit garçon passe par-là, aperçoit par la fenêtre ouverte les plateaux de galettes.
Il s'approche : "Brahmane, tu as beaucoup de galettes là--dedans. Ne veux-tu pas m'en donner une ?'
Le Brahmane, furieux de l'audace du gamin, réplique : "Veux-tu filer, moucheron, comment oses-tu demander ce qui est préparé pour Dieu ?"
Et le petit garçon, effrayé, s'enfuit.
La cloche du temple a sonné. Le " Puja" du matin est terminé.
Le Brahmane pense : Dieu viendra après le culte de midi !
Attendons-le...
Fatigué, il s'assoit sur le banc. Un mendiant arrive et lui demande l'aumône.
Le Brahmane le chasse vertement. Puis il lave soigneusement la place souillée par les pieds du mendiant...
Et midi passe... Dieu n'est toujours pas au rendez-vous.
Le soir vient. Le Brahmane tout triste attend toujours la visite promise...
Un pèlerin se présente à l'heure du culte du soir. "Permets-moi de me reposer sur le banc et d'y dormir cette nuit !"
"Jamais de la vie !, répond-il, C'est le siège réservé à Dieu ".
La nuit est tombée. Dieu n'a pas tenu sa promesse : quel chagrin...
Le lendemain matin, revenu au temple pour la prière, le dévot renouvelle ses offrandes et fond en larmes : "Seigneur, tu n'es pas venu chez moi comme tu me l'avais promis. Pourquoi ? "
Une voix lui dit alors : "Je suis venu trois fois, et chaque fois tu m'as chassé".
Conte Indien
Le Brahmane était un homme très pieux. Tous les jours, à son réveil matinal, il prenait son bain de tête et partait aussitôt vers le temple, son panier d'offrandes à la main : fleurs, bétel, bananes, noix de coco, camphre. Il allait assister au " Puja ", ce culte hindouiste rendu à Dieu trois fois par jour.
Avec ferveur, il priait : "Seigneur, je viens te rendre visite chez toi, sans que j'aie manqué un seul jour. Matin et soir, je te fais des offrandes. Ne peux-tu pas venir chez moi ?"
Attentif à cette prière quotidienne, Dieu lui répondit enfin "demain, je viendrai."
Quelle joie pour le Brahmane. Il se met à laver à grande eau toute la maison. Il fait tracer devant le seuil des dessins en farine ou en pâte de riz.
A l'aube, il attache une guirlande de feuilles de manguiers à l'entrée de sa maison. Les lampes à huile à plusieurs mèches sont allumées sur le banc en maçonnerie que possède toute demeure indienne. Au centre de chaque dessin s'épanouit une belle fleur de potiron. Et dans la salle de réception, des plateaux de fruits, de galettes sucrées et de fleurs s'étalent à profusion. Tout est prêt pour recevoir Dieu. Le Brahmane se tient debout pour l'accueillir.
L'heure du "Puja" approche. Un petit garçon passe par-là, aperçoit par la fenêtre ouverte les plateaux de galettes.
Il s'approche : "Brahmane, tu as beaucoup de galettes là--dedans. Ne veux-tu pas m'en donner une ?'
Le Brahmane, furieux de l'audace du gamin, réplique : "Veux-tu filer, moucheron, comment oses-tu demander ce qui est préparé pour Dieu ?"
Et le petit garçon, effrayé, s'enfuit.
La cloche du temple a sonné. Le " Puja" du matin est terminé.
Le Brahmane pense : Dieu viendra après le culte de midi !
Attendons-le...
Fatigué, il s'assoit sur le banc. Un mendiant arrive et lui demande l'aumône.
Le Brahmane le chasse vertement. Puis il lave soigneusement la place souillée par les pieds du mendiant...
Et midi passe... Dieu n'est toujours pas au rendez-vous.
Le soir vient. Le Brahmane tout triste attend toujours la visite promise...
Un pèlerin se présente à l'heure du culte du soir. "Permets-moi de me reposer sur le banc et d'y dormir cette nuit !"
"Jamais de la vie !, répond-il, C'est le siège réservé à Dieu ".
La nuit est tombée. Dieu n'a pas tenu sa promesse : quel chagrin...
Le lendemain matin, revenu au temple pour la prière, le dévot renouvelle ses offrandes et fond en larmes : "Seigneur, tu n'es pas venu chez moi comme tu me l'avais promis. Pourquoi ? "
Une voix lui dit alors : "Je suis venu trois fois, et chaque fois tu m'as chassé".
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Qui sont les hérauts de la foi aujourd'hui ?
L'Église, aussi immense soit-elle, sait s'organiser. Et cela lui est vital.
Photo Olivier Terlinden
Imaginez, au même moment, une maman-catéchiste sous les vitraux d'une église ardennaise racontant la vie du Christ à 4-5 jeunes adolescents ; un groupe de trois personnes marchant ensemble dans la campagne polonaise en priant le chapelet ; une jeune femme en train de se confesser dans une église de Colombie ; un missionnaire fatigué, recevant le dernier sacrement après avoir arpenté tant de paysages africains ; un jeune prêtre célébrant sa première messe en Asie ; un homme seul, dans une grande ville, abandonné de tous et pestant contre son Dieu qu'il ne voit plus, ne reconnait plus, ne sent plus ; huit cardinaux dans un salon de Rome, s'apprêtant à être reçus par le pape pour parler de l'avenir de la Curie, le gouvernement à la tête de l'Église.
L'Église, à travers le monde est un paquebot immense, inimaginable, gigantesque, fait de centaines de millions d'hommes et de femmes, forts de cultures différentes, de vies aux antipodes, de leurs vécus, de leurs sensibilités, mais néanmoins sensiblement tournés vers une même doctrine, vers les mêmes textes, vers un même Dieu.
Il y a là quelque chose d'impensable, ou en tout cas d'unique comme l'écrit Olivier Bobineau à l'entame de son livre L'Empire des papes. N'est-il pas fascinant « de se dire que tous les dimanches de l'année et à travers le monde entier, plus d'un-milliard-deux-cents millions de personnes sont appelées et exhortées par un centre politique et spirituel, à participer à une célébration, la messe, dont la structure (...) et les contenus (...) sont scrupuleusement identiques ? Quelle autre institution, quel autre appareil d'autorité (...) peut se prévaloir d'un tel pouvoir sur toute la planète Terre ? »
Le catholicisme, à travers l'image que donne le Vatican, est en effet la religion la plus centralisée, la plus institutionnalisée qui a pu, avec toutes les limites de l'exercice, réaliser une prouesse impressionnante : celle de synthétiser deux-mille ans de patrimoine, de culture, de pensées philosophiques et théologiques, d'aventures humaines dans un même livre : Le Catéchisme de l'Église catholique. Car, quoique l'on en pense, et sans jugement de valeur aucun, la doctrine de l'Église, certes toujours en (lente) évolution, est redoutablement argumentée et terriblement cohérente.
Pourtant, au moment d'embrasser la nouvelle évangélisation, et de combattre la sécularisation dans une société qui connait une crise de l'engagement tout autant que de ses institutions, comment l'Église gère-t-elle son rapport à la hiérarchie, alors que le Christ lui-même répétait à ses disciples « Ne vous faites pas appeler Maitre » ? Comment l'Église s'organise-t-elle pour résister aux soubresauts de l'Histoire et de son histoire ?
Nous n'aurons évidemment pas la possibilité de répondre à ces questions, mais trois mots sont indispensables à retenir lorsque l'on parle de l'Église-institution : égalité, unité et solidarité.
Un corps en marche
En fait, l'Église qui est le peuple de Dieu, est très simple à comprendre et à représenter : il suffit de prendre l'image du corps. Saint-Paul utilisait déjà l'image de cette Église, corps du Christ, qui a à sa tête Dieu lui-même, et qui est composée d'une diversité d'organes : les baptisés. Tous les organes sont différents, mais tous doivent être ensemble tournés vers la même volonté (voici ce qui donne l'unité). Chacun tient son propre rôle, mais tous sont indispensables (voici ce qui confère l'égalité). Chacun a besoin de l'autre en bonne santé (voici ce qui nous mène, notamment, à la solidarité interpersonnelle et au service – notion ô combien importante aussi pour comprendre l'Église).
Tout ceci aurait le mérite d'être développé bien entendu. Pour le dire autrement cependant, au-delà de toute hiérarchie, les baptisés sont foncièrement égaux dans l'Église. « Il n'y a pas de catholiques inutiles » a insisté le pape François. Bref, entre un pape et un simple laïc, Dieu n'a pas de préférence, et l'un n'a pas plus de chance que l'autre d'accéder au paradis (sauvé !).
Chacun à sa place donc, en fonction de ses talents et au service d'une même mission (évangéliser), armé d'une seule lanterne pour le guider : le Christ. « C'est cela qui est formidable dans l'Église » nous explique le prêtre Jean-François Mertz, « si mon voisin a des talents que je n'ai pas, c'est que j'en ai qu'il n'a pas. Alors ne soyons pas jaloux, mais réjouissons-nous, chacun à notre manière nous enrichissons l'Église et travaillons au bien du monde avec nos propres instruments ».
Une image très frappante du début du pontificat de François, fut l'adoration universelle organisée au même moment à travers le monde. L'adoration, c'est le fait de se recueillir devant une hostie exposée, qui est pour le catholique véritablement Dieu. C'est très difficile à comprendre si l'on a pas la foi, mais l'adoration est une prière avec la présence réelle de Dieu à ses côtés. Ce fut un moment, reconnaissons-le, très impressionnant. À travers les différents fuseaux horaires, de la plus grande basilique aux plus petites chapelles de campagnes, du pape à la plus dévouée des sacristaines, on pouvait voir des milliers de catholiques agenouillés devant leur Dieu, semblant y puiser énergie, force et courage.
Cette image illustrait l'universalité, l'unité, la solidarité, l'égalité, l'humilité même (n'ayons pas peur des mots) de ces catholiques face à quelque chose qui les dépasse.
On connait les failles de cette Église imparfaite, son manque de dialogue ou d'écoute parfois, certaines de ses divisions, de ses luttes internes et politiques, de ses scandales. Mais que l'on croie ou non, on ne peut oublier que pour le catholique, cette Église en cheminement sur la terre est à la fois humaine et divine, et que l'on ne peut jamais la penser sans envisager cette double nature.
Qui va réévangéliser l'Europe, pourquoi, comment ? L'Église tout entière, « soucieuse de partager sa foi qui la rend heureuse », et portée par l'adoration (au sens propre comme au sens figuré) de son Dieu.
Est-ce naïf d'envisager l'Église sous cet angle ? Peut-être, mais certains y croient.
Bosco d'Otreppe depuis Rome
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L'Église, aussi immense soit-elle, sait s'organiser. Et cela lui est vital.
Photo Olivier Terlinden
Imaginez, au même moment, une maman-catéchiste sous les vitraux d'une église ardennaise racontant la vie du Christ à 4-5 jeunes adolescents ; un groupe de trois personnes marchant ensemble dans la campagne polonaise en priant le chapelet ; une jeune femme en train de se confesser dans une église de Colombie ; un missionnaire fatigué, recevant le dernier sacrement après avoir arpenté tant de paysages africains ; un jeune prêtre célébrant sa première messe en Asie ; un homme seul, dans une grande ville, abandonné de tous et pestant contre son Dieu qu'il ne voit plus, ne reconnait plus, ne sent plus ; huit cardinaux dans un salon de Rome, s'apprêtant à être reçus par le pape pour parler de l'avenir de la Curie, le gouvernement à la tête de l'Église.
L'Église, à travers le monde est un paquebot immense, inimaginable, gigantesque, fait de centaines de millions d'hommes et de femmes, forts de cultures différentes, de vies aux antipodes, de leurs vécus, de leurs sensibilités, mais néanmoins sensiblement tournés vers une même doctrine, vers les mêmes textes, vers un même Dieu.
Il y a là quelque chose d'impensable, ou en tout cas d'unique comme l'écrit Olivier Bobineau à l'entame de son livre L'Empire des papes. N'est-il pas fascinant « de se dire que tous les dimanches de l'année et à travers le monde entier, plus d'un-milliard-deux-cents millions de personnes sont appelées et exhortées par un centre politique et spirituel, à participer à une célébration, la messe, dont la structure (...) et les contenus (...) sont scrupuleusement identiques ? Quelle autre institution, quel autre appareil d'autorité (...) peut se prévaloir d'un tel pouvoir sur toute la planète Terre ? »
Le catholicisme, à travers l'image que donne le Vatican, est en effet la religion la plus centralisée, la plus institutionnalisée qui a pu, avec toutes les limites de l'exercice, réaliser une prouesse impressionnante : celle de synthétiser deux-mille ans de patrimoine, de culture, de pensées philosophiques et théologiques, d'aventures humaines dans un même livre : Le Catéchisme de l'Église catholique. Car, quoique l'on en pense, et sans jugement de valeur aucun, la doctrine de l'Église, certes toujours en (lente) évolution, est redoutablement argumentée et terriblement cohérente.
Pourtant, au moment d'embrasser la nouvelle évangélisation, et de combattre la sécularisation dans une société qui connait une crise de l'engagement tout autant que de ses institutions, comment l'Église gère-t-elle son rapport à la hiérarchie, alors que le Christ lui-même répétait à ses disciples « Ne vous faites pas appeler Maitre » ? Comment l'Église s'organise-t-elle pour résister aux soubresauts de l'Histoire et de son histoire ?
Nous n'aurons évidemment pas la possibilité de répondre à ces questions, mais trois mots sont indispensables à retenir lorsque l'on parle de l'Église-institution : égalité, unité et solidarité.
Un corps en marche
En fait, l'Église qui est le peuple de Dieu, est très simple à comprendre et à représenter : il suffit de prendre l'image du corps. Saint-Paul utilisait déjà l'image de cette Église, corps du Christ, qui a à sa tête Dieu lui-même, et qui est composée d'une diversité d'organes : les baptisés. Tous les organes sont différents, mais tous doivent être ensemble tournés vers la même volonté (voici ce qui donne l'unité). Chacun tient son propre rôle, mais tous sont indispensables (voici ce qui confère l'égalité). Chacun a besoin de l'autre en bonne santé (voici ce qui nous mène, notamment, à la solidarité interpersonnelle et au service – notion ô combien importante aussi pour comprendre l'Église).
Tout ceci aurait le mérite d'être développé bien entendu. Pour le dire autrement cependant, au-delà de toute hiérarchie, les baptisés sont foncièrement égaux dans l'Église. « Il n'y a pas de catholiques inutiles » a insisté le pape François. Bref, entre un pape et un simple laïc, Dieu n'a pas de préférence, et l'un n'a pas plus de chance que l'autre d'accéder au paradis (sauvé !).
Chacun à sa place donc, en fonction de ses talents et au service d'une même mission (évangéliser), armé d'une seule lanterne pour le guider : le Christ. « C'est cela qui est formidable dans l'Église » nous explique le prêtre Jean-François Mertz, « si mon voisin a des talents que je n'ai pas, c'est que j'en ai qu'il n'a pas. Alors ne soyons pas jaloux, mais réjouissons-nous, chacun à notre manière nous enrichissons l'Église et travaillons au bien du monde avec nos propres instruments ».
Une image très frappante du début du pontificat de François, fut l'adoration universelle organisée au même moment à travers le monde. L'adoration, c'est le fait de se recueillir devant une hostie exposée, qui est pour le catholique véritablement Dieu. C'est très difficile à comprendre si l'on a pas la foi, mais l'adoration est une prière avec la présence réelle de Dieu à ses côtés. Ce fut un moment, reconnaissons-le, très impressionnant. À travers les différents fuseaux horaires, de la plus grande basilique aux plus petites chapelles de campagnes, du pape à la plus dévouée des sacristaines, on pouvait voir des milliers de catholiques agenouillés devant leur Dieu, semblant y puiser énergie, force et courage.
Cette image illustrait l'universalité, l'unité, la solidarité, l'égalité, l'humilité même (n'ayons pas peur des mots) de ces catholiques face à quelque chose qui les dépasse.
On connait les failles de cette Église imparfaite, son manque de dialogue ou d'écoute parfois, certaines de ses divisions, de ses luttes internes et politiques, de ses scandales. Mais que l'on croie ou non, on ne peut oublier que pour le catholique, cette Église en cheminement sur la terre est à la fois humaine et divine, et que l'on ne peut jamais la penser sans envisager cette double nature.
Qui va réévangéliser l'Europe, pourquoi, comment ? L'Église tout entière, « soucieuse de partager sa foi qui la rend heureuse », et portée par l'adoration (au sens propre comme au sens figuré) de son Dieu.
Est-ce naïf d'envisager l'Église sous cet angle ? Peut-être, mais certains y croient.
Bosco d'Otreppe depuis Rome
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Un bel exemple de foi lumineuse et positive, qui ne dénonce pas mais pardonne, et qui reste forte dans les épreuves. Voilà comment nous devrions tous réagir à mon sens.
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Moins de carriérisme chez les Monseigneurs ! Le Pape tient ses promesses !
Afin de lutter contre le carriérisme au sein du clergé, le Pape a demandé une réforme des normes pour l'octroi des titres ecclésiastiques.
Le titre de "monseigneur" sera désormais moins couramment accordé au sein de l'Eglise catholique, conformément au désir du pape François de lutter contre une Eglise mondaine et le carriérisme, a-t-on appris mercredi au Vatican.
Depuis quelques semaines, des informations circulaient sur ces nouvelles normes pour l'octroi des titres ecclésiastiques honorifiques dans les milliers de diocèses d'une Eglise de 1,2 milliard de baptisés.
La Secrétairerie d'État (organe du gouvernement central) a adressé une lettre circulaire aux nonciatures pour leur demander d'informer les épiscopats dans le monde entier. Désormais, dans les diocèses, "le seul titre qui sera conféré sera celui de chapelain de Sa Sainteté, auquel correspondra l'appellation de monseigneur. Le titre sera conféré seulement à des prêtres qui ont atteint l'âge de 65 ans", indique la circulaire.
L'appellation "monseigneur" continuera par ailleurs d'être liée automatiquement à certaines charges importantes, par exemple à celle des évêques et des vicaires généraux des diocèses.
Aucun changement en revanche en ce qui concerne la Curie romaine où les titres de "monseigneur" sont reliés à certaines charges. Pas de nouveauté non plus en ce qui concerne les décorations pontificales pour les laïcs.
Ces nouvelles normes n'auront pas d'effet rétroactif. Ceux qui ont déjà reçu un titre pourront le garder.
En 1968, déjà, le pape Paul VI -- auquel le pape François fait constamment référence, plus qu'à Jean Paul II -- avait réduit le nombre jusque là beaucoup plus important des titres ecclésiastiques honorifiques.
La décision du pape argentin correspond à son souhait de simplification et de dépouillement. Il pourrait s'agir d'un premier pas, de la part d'un pape qui entend réformer l'Eglise prudemment mais de manière déterminée.
Jorge Mario Bergoglio a très vivement critiqué, dans ses dix mois de pontificat, au risque de se faire des ennemis, les prélats qui cherchent les honneurs et la belle carrière au lieu de répondre aux exigences de simplicité et de pauvreté du Christ.
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Afin de lutter contre le carriérisme au sein du clergé, le Pape a demandé une réforme des normes pour l'octroi des titres ecclésiastiques.
Le titre de "monseigneur" sera désormais moins couramment accordé au sein de l'Eglise catholique, conformément au désir du pape François de lutter contre une Eglise mondaine et le carriérisme, a-t-on appris mercredi au Vatican.
Depuis quelques semaines, des informations circulaient sur ces nouvelles normes pour l'octroi des titres ecclésiastiques honorifiques dans les milliers de diocèses d'une Eglise de 1,2 milliard de baptisés.
La Secrétairerie d'État (organe du gouvernement central) a adressé une lettre circulaire aux nonciatures pour leur demander d'informer les épiscopats dans le monde entier. Désormais, dans les diocèses, "le seul titre qui sera conféré sera celui de chapelain de Sa Sainteté, auquel correspondra l'appellation de monseigneur. Le titre sera conféré seulement à des prêtres qui ont atteint l'âge de 65 ans", indique la circulaire.
L'appellation "monseigneur" continuera par ailleurs d'être liée automatiquement à certaines charges importantes, par exemple à celle des évêques et des vicaires généraux des diocèses.
Aucun changement en revanche en ce qui concerne la Curie romaine où les titres de "monseigneur" sont reliés à certaines charges. Pas de nouveauté non plus en ce qui concerne les décorations pontificales pour les laïcs.
Ces nouvelles normes n'auront pas d'effet rétroactif. Ceux qui ont déjà reçu un titre pourront le garder.
En 1968, déjà, le pape Paul VI -- auquel le pape François fait constamment référence, plus qu'à Jean Paul II -- avait réduit le nombre jusque là beaucoup plus important des titres ecclésiastiques honorifiques.
La décision du pape argentin correspond à son souhait de simplification et de dépouillement. Il pourrait s'agir d'un premier pas, de la part d'un pape qui entend réformer l'Eglise prudemment mais de manière déterminée.
Jorge Mario Bergoglio a très vivement critiqué, dans ses dix mois de pontificat, au risque de se faire des ennemis, les prélats qui cherchent les honneurs et la belle carrière au lieu de répondre aux exigences de simplicité et de pauvreté du Christ.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
À propos de l’importance du baptême pour le peuple de Dieu, l’histoire de la communauté chrétienne du Japon est exemplaire.
Elle a subi une violente persécution au début du XVIIème siècle. Il y a eu de nombreux martyrs, les membres du clergé ont été expulsés et des milliers de fidèles ont été tués. Il n’est resté aucun prêtre au Japon, ils ont tous été expulsés. La communauté est alors entrée dans la clandestinité, en conservant la foi et la prière tout en étant cachée. Et lorsqu’un enfant naissait, le papa ou la maman le baptisait parce que, dans des circonstances particulières, tous les fidèles peuvent baptiser. Lorsque, environ deux siècles et demi plus tard, 250 ans après, les missionnaires sont retournés au Japon, des milliers de chrétiens sont sortis et se sont fait connaître et l’Église a pu refleurir. Ils avaient survécu par la grâce de leur baptême ! Que c’est grand ! Le peuple de Dieu transmet la foi, il baptise ses enfants et il avance. Et ils avaient maintenu, même dans le secret, un esprit missionnaire fort, parce que le baptême avait fait d’eux un seul corps dans le Christ ; ils étaient isolés et cachés, mais ils étaient toujours membres du peuple de Dieu, de l’Église. Nous pouvons beaucoup apprendre de leur histoire ! Merci.
Le Pape François
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Elle a subi une violente persécution au début du XVIIème siècle. Il y a eu de nombreux martyrs, les membres du clergé ont été expulsés et des milliers de fidèles ont été tués. Il n’est resté aucun prêtre au Japon, ils ont tous été expulsés. La communauté est alors entrée dans la clandestinité, en conservant la foi et la prière tout en étant cachée. Et lorsqu’un enfant naissait, le papa ou la maman le baptisait parce que, dans des circonstances particulières, tous les fidèles peuvent baptiser. Lorsque, environ deux siècles et demi plus tard, 250 ans après, les missionnaires sont retournés au Japon, des milliers de chrétiens sont sortis et se sont fait connaître et l’Église a pu refleurir. Ils avaient survécu par la grâce de leur baptême ! Que c’est grand ! Le peuple de Dieu transmet la foi, il baptise ses enfants et il avance. Et ils avaient maintenu, même dans le secret, un esprit missionnaire fort, parce que le baptême avait fait d’eux un seul corps dans le Christ ; ils étaient isolés et cachés, mais ils étaient toujours membres du peuple de Dieu, de l’Église. Nous pouvons beaucoup apprendre de leur histoire ! Merci.
Le Pape François
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Effectivement, la persévérance dans l'épreuve et la confiance en Dieu malgré l'oppression et la persécution porte toujours des fruits divins!
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Le Pape qualifie internet de "don de Dieu"
Le pape François a appelé jeudi les catholiques à être des "citoyens du numérique" constructifs, en utilisant Internet, qu'il qualifie de "don de Dieu", pour manifester leur solidarité.
Le pape argentin rendait public son premier message sur les communications sociales, traditionnellement délivré chaque année à l'occasion de la fête de Saint-François de Sales, patron des journalistes. Il est intitulé "la communication au service d'une authentique culture de la rencontre". Dans ce message qui aborde le phénomène des réseaux sociaux sur un ton nettement confiant, mais sans voiler leurs dangers, le pape affirme que "l'Internet peut offrir plus de possibilités de rencontre et de solidarité entre tous, et que c'est une bonne chose, un don de Dieu".
L'Eglise, qui "ne doit pas être autoréférentielle", rappelle une nouvelle fois François --lui-même suivi par plus de dix millions d'internautes sur Twitter)-- doit s'engager sur Internet, "pour porter à l'homme blessé" sur la route numérique "l'huile et le vin": "que notre communication soit une huile parfumée pour la douleur et le bon vin pour l'allégresse", remarque-t-il dans une formule inspirée de l'Evangile. Il insiste sur l'exclusion, la désorientation, le conditionnement, l'enfermement, l'ignorance de l'autre qui peuvent exister sur la Toile.
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Le pape François a appelé jeudi les catholiques à être des "citoyens du numérique" constructifs, en utilisant Internet, qu'il qualifie de "don de Dieu", pour manifester leur solidarité.
Le pape argentin rendait public son premier message sur les communications sociales, traditionnellement délivré chaque année à l'occasion de la fête de Saint-François de Sales, patron des journalistes. Il est intitulé "la communication au service d'une authentique culture de la rencontre". Dans ce message qui aborde le phénomène des réseaux sociaux sur un ton nettement confiant, mais sans voiler leurs dangers, le pape affirme que "l'Internet peut offrir plus de possibilités de rencontre et de solidarité entre tous, et que c'est une bonne chose, un don de Dieu".
L'Eglise, qui "ne doit pas être autoréférentielle", rappelle une nouvelle fois François --lui-même suivi par plus de dix millions d'internautes sur Twitter)-- doit s'engager sur Internet, "pour porter à l'homme blessé" sur la route numérique "l'huile et le vin": "que notre communication soit une huile parfumée pour la douleur et le bon vin pour l'allégresse", remarque-t-il dans une formule inspirée de l'Evangile. Il insiste sur l'exclusion, la désorientation, le conditionnement, l'enfermement, l'ignorance de l'autre qui peuvent exister sur la Toile.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Un million de révolutions tranquilles
Découvrez qu'il est toujours possible de changer le monde :
Avec son livre Un million de révolutions tranquilles, la journaliste Bénédicte Mannier déconstruit ce dogme et envoie dans les cordes la Dame de fer et ses disciples. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si, dès la première page, en réponse à Thatcher, elle cite une phrase de Susan Georges, tout aussi laconique et formelle: «There are thousands of alternatives» (il y a des milliers d'alternatives). Pour le prouver, elle est partie à la rencontre d'hommes et de femmes qui changent le monde concrètement, à leur échelle.
En parcourant ce livre, on apprend qu'en Inde, les habitants de la région désertique du Rajasthan ont réussi à réhydrater les sols en creusant eux-mêmes des puits, assurant ainsi leur autosuffisance alimentaire et leur permettant de dégager des revenus. En France, des citoyens réunis en association qui investissent leur épargne dans des projets liés à l'économie locale ont déjà aidé un millier d'entreprises.
Aux Pays-Bas, des groupements se sont créés pour ériger des habitats partagés, respectueux de l'environnement, insensibles à la spéculation immobilière et créateurs de lien social puisqu'ils regroupent volontairement jeunes et personnes âgées. Tandis qu'en Espagne, des groupes de prêts autofinancés se sont développés pour palier les galères du quotidien. Tout au long de l'ouvrage, elle égraine par dizaines les exemples de ce type.
Coopératives, autarcie énergétique: un autre monde existe déjà
L'auteure met un point d'honneur à souligner le caractère viable des projets qu'elle rapporte. Elle ne se contente pas d'affirmer qu'un autre monde est possible, elle nous montre qu'il existe déjà. On y apprend par exemple que les coopératives emploient 100 millions de personnes dans le monde, soit 20% de plus que les multinationales. Ou qu'en 2010 aux États-Unis, 750.000 familles vivaient en autarcie énergétique grâce aux énergies 100% renouvelables.
L'entreprise, l'environnement, la démocratie, la monnaie, l'agriculture, l'habitat... rares sont les domaines qui sont épargnés par ces «révolutions tranquilles». Cet ouvrage est un recueil de chroniques d'un monde qui change, tranquillement mais inexorablement. «Au sein d'un capitalisme sans issue s'esquissent, lentement, en de multiples endroits de la planète, les contours d'une société plus participative, plus solidaire, plus humaine», analyse-t-elle.
La plupart des citoyens qu'elle a rencontré utilisent les technologies modernes pour développer leurs projets, mais les idées qui les animent n'ont rien de nouvelles. Ils se sont simplement rendus compte que les solutions à leurs problèmes pouvaient se trouver dans leurs traditions, les valeurs ancestrales de l'échange, du don et de l'association. C'est par exemple en se basant sur des techniques d'irrigation traditionnelles que des paysans ont pu rendre leurs terres de nouveau fertiles tout en s'émancipant des multinationales.
Utopies concrètes
Quant aux coopératives, elles remontent aux XIXème siècle. Si elles ont connu un boom récemment, c'est parce que les fermetures d'usines en pagaille n'ont laissé d'autre choix aux ouvriers que de s'associer pour subsister. «En général, ce qu'ils inventent est révélateur des maux qu'ils doivent affronter», note-t-elle.
Convaincant, parce qu'il traite d'utopies concrètes, l'ouvrage a de quoi redonner le sourire et l'envie d'agir à tous ceux qui avaient abandonné tout espoir dans le changement. En ce sens, il est salvateur, car le pessimisme ambiant ne fait que nous conforter dans l'idée qu'il n'y a pas d'alternative au système actuel. Ici, Bénédicte Mannier nous livre un récit enthousiasmant et positif.
Elle prend son bâton de pèlerin et donne de la visibilité à ces initiatives dont on entend trop peu parler. Ce livre n'est pas un énième pamphlet sur le fonctionnement et les méfaits de la pensée unique libérale. Certes, l'auteure en souligne les limites et les aberrations, mais c'est à chaque fois pour montrer comment celles-ci ont été dépassées par de simples citoyens, fatigués d'être les éternels perdants de la «mondialisation heureuse».
Une arme contre la résignation
Alors que l'immense majorité de l'ouvrage est dédié à la description des mutations en cours, l'auteure tente de rendre le tout cohérent dans le dernier chapitre. Exercice périlleux tant il est plus aisé de jouer les Cassandre que de faire le pari de l'«intelligence collective». Là encore, la journaliste s'en sort avec brio:
«La reprise en main par les citoyens des enjeux qui les concernent est une histoire qui semble constamment en train de s'écrire et qui devrait, dans les années qui viennent être l'objet d'un intérêt croissant.»
Pour Bénédicte Mannier, si ces mutations sont encore «largement ignorées», c'est qu'«elles naissent et se développent silencieusement, au sein de catégories sociales que l'on croyait acquises aux valeurs néo-libérales mais qui, aujourd'hui s'en détachent et inventent des formes plus solidaires de travail, d'habitat, de consommation ou de vie sociale».
Elle réfute l'idée qui voudrait que la population mondiale soit résignée et prête à endurer sans réagir les maux auxquels semblent nous destiner la société actuelle. «Alors, apathique, résignée la société civile? Elle n'a en réalité jamais été aussi lucide, aussi intelligente. Elle découvre aujourd'hui sa force collective, exprime une pensée critique articulée qui signe la fin de l'hégémonie culturelle néolibérale et clame son exigence de changements concrets», se réjouit l'auteure.
Selon elle, cette aspiration à une société plus juste est d'autant plus inexorable que le modèle consumériste ne convainc plus et que les alternatives qui lui sont opposées dépassent l'anachronique clivage gauche/droite. «À leur origine, il n'y a souvent ni théorie, ni théoricien: pour ces citoyens qui agissent, il s'agit simplement de trouver les réponses aux problèmes locaux (pertes d'emploi, dévitalisation des campagnes...) ou de mettre en œuvre des solutions qui dépassent les affrontements partisans (énergies renouvelables, démocratie participative...)». Et ces initiatives ne sont pas marginales. D'après une étude, ces citoyens engagés d'un genre nouveau, appelés «créatifs culturels», représenteraient entre 12 et 25% des habitants de leurs pays.
Un ouvrage de combat
Pour l'auteur, la révolution est en marche.
«Agir localement donne un visage réel au changement. En effet chaque fois qu'ils reprennent une forme de contrôle sur leur économie locale, leur travail, leur monnaie, leur consommation, leur milieu naturel, les citoyens déconstruisent la mondialisation. Ils ramènent la gestion de la res publica (chose publique) à leur échelle, en lui imposant leurs propres règles, plus justes, ils façonnent le monde idéal qui leur échappe à l'échelle globale. Ils redonnent alors à leur vie un nouveau sens, inventent une façon de vivre qui leur convient et, surtout prennent conscience de leur pouvoir d'action».
Parce qu'il est résolument optimiste, Un million de révolutions tranquilles est un ouvrage de combat. C'est une invitation implicite à l'action. Car, même si l'auteure n'interpelle jamais directement le lecteur, elle lui fait comprendre qu'il n'a plus d'excuse. En effet, ce livre nous montre qu'une autre façon de vivre est à notre portée et qu'il existe des milliers de façons de s'engager sans avoir à attendre un hypothétique grand soir.
En ces temps moroses où futur rime avec dégradation de nos conditions de vie, cet ouvrage présente le présent et l'avenir sous des perspectives réjouissantes. Et ça fait un bien fou. Pour autant, il se garde de tout angélisme. L'auteure sait que l'installation d'un parc éolien autogéré dans le fin fond de la France ne mettra pas à terre l'ogre capitaliste. Mais, au delà des conséquences que ces millions de révolutions tranquilles génèrent (redynamisation de l'économie locale, lutte contre la malbouffe, création d'emplois et de lien social...), c'est ce qu'elles nous disent sur la société qui importe à l'auteure.
Elle voit dans ces mouvements le reflet de «la conscience retrouvée des citoyens à pouvoir agir sur leur destinée commune». Comme Eluard, elle pense qu'«un nouveau monde existe, il est dans celui-ci». Reste maintenant à savoir si la société est assez mûre pour que ces «révolutions tranquilles» prennent une l'ampleur suffisante, au point d'ébranler les principes dépassés qui régissent encore le vieux monde.
Emmanuel Daniel
Le livre :
Le commentaire :[url=http://www.slate.fr/story/66123/un-million-
Découvrez qu'il est toujours possible de changer le monde :
Avec son livre Un million de révolutions tranquilles, la journaliste Bénédicte Mannier déconstruit ce dogme et envoie dans les cordes la Dame de fer et ses disciples. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si, dès la première page, en réponse à Thatcher, elle cite une phrase de Susan Georges, tout aussi laconique et formelle: «There are thousands of alternatives» (il y a des milliers d'alternatives). Pour le prouver, elle est partie à la rencontre d'hommes et de femmes qui changent le monde concrètement, à leur échelle.
En parcourant ce livre, on apprend qu'en Inde, les habitants de la région désertique du Rajasthan ont réussi à réhydrater les sols en creusant eux-mêmes des puits, assurant ainsi leur autosuffisance alimentaire et leur permettant de dégager des revenus. En France, des citoyens réunis en association qui investissent leur épargne dans des projets liés à l'économie locale ont déjà aidé un millier d'entreprises.
Aux Pays-Bas, des groupements se sont créés pour ériger des habitats partagés, respectueux de l'environnement, insensibles à la spéculation immobilière et créateurs de lien social puisqu'ils regroupent volontairement jeunes et personnes âgées. Tandis qu'en Espagne, des groupes de prêts autofinancés se sont développés pour palier les galères du quotidien. Tout au long de l'ouvrage, elle égraine par dizaines les exemples de ce type.
Coopératives, autarcie énergétique: un autre monde existe déjà
L'auteure met un point d'honneur à souligner le caractère viable des projets qu'elle rapporte. Elle ne se contente pas d'affirmer qu'un autre monde est possible, elle nous montre qu'il existe déjà. On y apprend par exemple que les coopératives emploient 100 millions de personnes dans le monde, soit 20% de plus que les multinationales. Ou qu'en 2010 aux États-Unis, 750.000 familles vivaient en autarcie énergétique grâce aux énergies 100% renouvelables.
L'entreprise, l'environnement, la démocratie, la monnaie, l'agriculture, l'habitat... rares sont les domaines qui sont épargnés par ces «révolutions tranquilles». Cet ouvrage est un recueil de chroniques d'un monde qui change, tranquillement mais inexorablement. «Au sein d'un capitalisme sans issue s'esquissent, lentement, en de multiples endroits de la planète, les contours d'une société plus participative, plus solidaire, plus humaine», analyse-t-elle.
La plupart des citoyens qu'elle a rencontré utilisent les technologies modernes pour développer leurs projets, mais les idées qui les animent n'ont rien de nouvelles. Ils se sont simplement rendus compte que les solutions à leurs problèmes pouvaient se trouver dans leurs traditions, les valeurs ancestrales de l'échange, du don et de l'association. C'est par exemple en se basant sur des techniques d'irrigation traditionnelles que des paysans ont pu rendre leurs terres de nouveau fertiles tout en s'émancipant des multinationales.
Utopies concrètes
Quant aux coopératives, elles remontent aux XIXème siècle. Si elles ont connu un boom récemment, c'est parce que les fermetures d'usines en pagaille n'ont laissé d'autre choix aux ouvriers que de s'associer pour subsister. «En général, ce qu'ils inventent est révélateur des maux qu'ils doivent affronter», note-t-elle.
Convaincant, parce qu'il traite d'utopies concrètes, l'ouvrage a de quoi redonner le sourire et l'envie d'agir à tous ceux qui avaient abandonné tout espoir dans le changement. En ce sens, il est salvateur, car le pessimisme ambiant ne fait que nous conforter dans l'idée qu'il n'y a pas d'alternative au système actuel. Ici, Bénédicte Mannier nous livre un récit enthousiasmant et positif.
Elle prend son bâton de pèlerin et donne de la visibilité à ces initiatives dont on entend trop peu parler. Ce livre n'est pas un énième pamphlet sur le fonctionnement et les méfaits de la pensée unique libérale. Certes, l'auteure en souligne les limites et les aberrations, mais c'est à chaque fois pour montrer comment celles-ci ont été dépassées par de simples citoyens, fatigués d'être les éternels perdants de la «mondialisation heureuse».
Une arme contre la résignation
Alors que l'immense majorité de l'ouvrage est dédié à la description des mutations en cours, l'auteure tente de rendre le tout cohérent dans le dernier chapitre. Exercice périlleux tant il est plus aisé de jouer les Cassandre que de faire le pari de l'«intelligence collective». Là encore, la journaliste s'en sort avec brio:
«La reprise en main par les citoyens des enjeux qui les concernent est une histoire qui semble constamment en train de s'écrire et qui devrait, dans les années qui viennent être l'objet d'un intérêt croissant.»
Pour Bénédicte Mannier, si ces mutations sont encore «largement ignorées», c'est qu'«elles naissent et se développent silencieusement, au sein de catégories sociales que l'on croyait acquises aux valeurs néo-libérales mais qui, aujourd'hui s'en détachent et inventent des formes plus solidaires de travail, d'habitat, de consommation ou de vie sociale».
Elle réfute l'idée qui voudrait que la population mondiale soit résignée et prête à endurer sans réagir les maux auxquels semblent nous destiner la société actuelle. «Alors, apathique, résignée la société civile? Elle n'a en réalité jamais été aussi lucide, aussi intelligente. Elle découvre aujourd'hui sa force collective, exprime une pensée critique articulée qui signe la fin de l'hégémonie culturelle néolibérale et clame son exigence de changements concrets», se réjouit l'auteure.
Selon elle, cette aspiration à une société plus juste est d'autant plus inexorable que le modèle consumériste ne convainc plus et que les alternatives qui lui sont opposées dépassent l'anachronique clivage gauche/droite. «À leur origine, il n'y a souvent ni théorie, ni théoricien: pour ces citoyens qui agissent, il s'agit simplement de trouver les réponses aux problèmes locaux (pertes d'emploi, dévitalisation des campagnes...) ou de mettre en œuvre des solutions qui dépassent les affrontements partisans (énergies renouvelables, démocratie participative...)». Et ces initiatives ne sont pas marginales. D'après une étude, ces citoyens engagés d'un genre nouveau, appelés «créatifs culturels», représenteraient entre 12 et 25% des habitants de leurs pays.
Un ouvrage de combat
Pour l'auteur, la révolution est en marche.
«Agir localement donne un visage réel au changement. En effet chaque fois qu'ils reprennent une forme de contrôle sur leur économie locale, leur travail, leur monnaie, leur consommation, leur milieu naturel, les citoyens déconstruisent la mondialisation. Ils ramènent la gestion de la res publica (chose publique) à leur échelle, en lui imposant leurs propres règles, plus justes, ils façonnent le monde idéal qui leur échappe à l'échelle globale. Ils redonnent alors à leur vie un nouveau sens, inventent une façon de vivre qui leur convient et, surtout prennent conscience de leur pouvoir d'action».
Parce qu'il est résolument optimiste, Un million de révolutions tranquilles est un ouvrage de combat. C'est une invitation implicite à l'action. Car, même si l'auteure n'interpelle jamais directement le lecteur, elle lui fait comprendre qu'il n'a plus d'excuse. En effet, ce livre nous montre qu'une autre façon de vivre est à notre portée et qu'il existe des milliers de façons de s'engager sans avoir à attendre un hypothétique grand soir.
En ces temps moroses où futur rime avec dégradation de nos conditions de vie, cet ouvrage présente le présent et l'avenir sous des perspectives réjouissantes. Et ça fait un bien fou. Pour autant, il se garde de tout angélisme. L'auteure sait que l'installation d'un parc éolien autogéré dans le fin fond de la France ne mettra pas à terre l'ogre capitaliste. Mais, au delà des conséquences que ces millions de révolutions tranquilles génèrent (redynamisation de l'économie locale, lutte contre la malbouffe, création d'emplois et de lien social...), c'est ce qu'elles nous disent sur la société qui importe à l'auteure.
Elle voit dans ces mouvements le reflet de «la conscience retrouvée des citoyens à pouvoir agir sur leur destinée commune». Comme Eluard, elle pense qu'«un nouveau monde existe, il est dans celui-ci». Reste maintenant à savoir si la société est assez mûre pour que ces «révolutions tranquilles» prennent une l'ampleur suffisante, au point d'ébranler les principes dépassés qui régissent encore le vieux monde.
Emmanuel Daniel
Le livre :
Le commentaire :[url=http://www.slate.fr/story/66123/un-million-
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Etats-Unis : suspension de la directive de santé "Obamacare"
Les évêques saluent la décision de la Cour suprême
Rédaction
ROME, 27 janvier 2014 (Zenit.org) - Les évêques des Etats-Unis saluent la décision de la Cour suprême de suspendre provisoirement la directive de santé dite « Obamacare » pour les organismes religieux.
Cette nouvelle directive de santé oblige les employeurs à fournir une couverture sociale à leurs employées, couvrant notamment la stérilisation, l’avortement et la contraception. La congrégation des Petites Sœurs des Pauvres de Denver a tenté un recours contre cette loi.
Dans une déclaration publiée sur le site de la conférence épiscopale, le président Mgr Joseph Edward Kurtz, archevêque de Louisville, écrit : « les évêques américains saluent la protection que la Cour donne aux ministres comme les Petites Sœurs des Pauvres, dont le travail, fondamental, constitue le cœur de la mission catholique ».
La Cour suprême s’était déjà prononcée pour une première suspension de la loi contestée, le 31 décembre dernier. Mais le Département de la justice des Etats-Unis avait à son tour présenté un recours, ouvrant ainsi un conflit institutionnel.
La Cour suprême établit à présent l'impossibilité d’imposer une couverture sociale dans l’attente d’un arrêté de la Cour d’appel fédérale des Etats-Unis : cette dernière a demandé aux organismes qui s’y opposent de motiver par écrit leur position au Département « santé et services humains ».
Tant que la procédure judiciaire sera en cours, ces instituts ne seront pas obligés d’appliquer la directive sur la santé, déclare la Cour suprême. Quelque 90 causes d'organismes religieux ont été portées devant la Cour fédérale jusqu'à présent.
L'Osservatore Romano rapporte que Mgr Kurtz avait déjà fait parvenir une lettre au président Barack Obama, demandant d’exempter les institutions religieuses des lourdes sanctions — cent dollars par jour par employé — prévues pour ceux qui ne suivraient pas la directive. L’évêque demandait de tenir compte des décisions de nombreux tribunaux ayant déjà accepté les recours présentés par des institutions.
Les évêques saluent la décision de la Cour suprême
Rédaction
ROME, 27 janvier 2014 (Zenit.org) - Les évêques des Etats-Unis saluent la décision de la Cour suprême de suspendre provisoirement la directive de santé dite « Obamacare » pour les organismes religieux.
Cette nouvelle directive de santé oblige les employeurs à fournir une couverture sociale à leurs employées, couvrant notamment la stérilisation, l’avortement et la contraception. La congrégation des Petites Sœurs des Pauvres de Denver a tenté un recours contre cette loi.
Dans une déclaration publiée sur le site de la conférence épiscopale, le président Mgr Joseph Edward Kurtz, archevêque de Louisville, écrit : « les évêques américains saluent la protection que la Cour donne aux ministres comme les Petites Sœurs des Pauvres, dont le travail, fondamental, constitue le cœur de la mission catholique ».
La Cour suprême s’était déjà prononcée pour une première suspension de la loi contestée, le 31 décembre dernier. Mais le Département de la justice des Etats-Unis avait à son tour présenté un recours, ouvrant ainsi un conflit institutionnel.
La Cour suprême établit à présent l'impossibilité d’imposer une couverture sociale dans l’attente d’un arrêté de la Cour d’appel fédérale des Etats-Unis : cette dernière a demandé aux organismes qui s’y opposent de motiver par écrit leur position au Département « santé et services humains ».
Tant que la procédure judiciaire sera en cours, ces instituts ne seront pas obligés d’appliquer la directive sur la santé, déclare la Cour suprême. Quelque 90 causes d'organismes religieux ont été portées devant la Cour fédérale jusqu'à présent.
L'Osservatore Romano rapporte que Mgr Kurtz avait déjà fait parvenir une lettre au président Barack Obama, demandant d’exempter les institutions religieuses des lourdes sanctions — cent dollars par jour par employé — prévues pour ceux qui ne suivraient pas la directive. L’évêque demandait de tenir compte des décisions de nombreux tribunaux ayant déjà accepté les recours présentés par des institutions.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
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