Le fil des bonnes nouvelles !
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Le fil des bonnes nouvelles !
Rappel du premier message :
Avec d'autres posteurs, je l'ai déjà ouvert sur d'autres sites. Ce fil tend à montrer (à moi-même parfois) qu'il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, il y en a des bonnes aussi - Alors voici et bonnes découvertes !
Avec d'autres posteurs, je l'ai déjà ouvert sur d'autres sites. Ce fil tend à montrer (à moi-même parfois) qu'il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, il y en a des bonnes aussi - Alors voici et bonnes découvertes !
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Un bébé ressuscite au Brésil !
Un miracle s'est déroulé à l'hôpital de Londrina, dans le sud du Brésil. Yasmin Gomes, un bébé déclaré mort par les médecins, ressuscite trois heures après, dans la chapelle de l'hôpital, suscitant l'intérêt de nombreux médias*.
Yasmin Gomes avait cessé de respirer après sa naissance et n'avait pu être réanimé par les médecins. Selon le Journal 7sur7 qui rapporte les faits : "L'infirmière qui devait se charger de son corps n'avait pas eu le courage de l'envoyer directement à la morgue. Elle a posé le nouveau-né à l'hôpital, dans un petit cercueil". Celle-ci témoigne : "C'était un petit ange, un enfant, je ne pouvais m'imaginer l'envoyer à la morgue. (...) Je vous assure que ce bébé était mort. Je l'ai vu de mes propres yeux. Elle était bleue, complètement morte".
Finalement, c'est lorsque la grand-mère du bébé s'est présentée à l'hôpital pour récupérer le corps avec un entrepreneur de pompes funèbres, que le miracle s'est déroulé, sous leurs yeux. La fillette a commencé à bouger ses jambes et à ouvrir ses yeux. Au journal Globo G1, la grand-mère confie : "Je n'en revenais pas. Elle respirait. Nous nous sommes embrassés et nous avons crié: Elle est vivante, elle est vivante".
De son côté, le docteur Aurelio Filipak, qui a signé le certificat de décès de l'enfant, a déclaré : "Les gens peuvent faire leurs propres conclusions, mais seuls ceux qui étaient là savent ce qui s'est réellement passé. En 20 ans de médecine, je n'ai jamais vu ça. Elle n'avait plus de pouls, tous les instruments montraient qu'elle ne respirait plus".
Toujours selon le journal 7sur7, Yasmin Gomes se trouve actuellement en soins intensifs, mais son état est stable. Suite à cette résurrection, Yasmin a été rebaptisée Victoria, qui signifie "Victoire" en portugais.
Paul OHLOTT
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Un miracle s'est déroulé à l'hôpital de Londrina, dans le sud du Brésil. Yasmin Gomes, un bébé déclaré mort par les médecins, ressuscite trois heures après, dans la chapelle de l'hôpital, suscitant l'intérêt de nombreux médias*.
Yasmin Gomes avait cessé de respirer après sa naissance et n'avait pu être réanimé par les médecins. Selon le Journal 7sur7 qui rapporte les faits : "L'infirmière qui devait se charger de son corps n'avait pas eu le courage de l'envoyer directement à la morgue. Elle a posé le nouveau-né à l'hôpital, dans un petit cercueil". Celle-ci témoigne : "C'était un petit ange, un enfant, je ne pouvais m'imaginer l'envoyer à la morgue. (...) Je vous assure que ce bébé était mort. Je l'ai vu de mes propres yeux. Elle était bleue, complètement morte".
Finalement, c'est lorsque la grand-mère du bébé s'est présentée à l'hôpital pour récupérer le corps avec un entrepreneur de pompes funèbres, que le miracle s'est déroulé, sous leurs yeux. La fillette a commencé à bouger ses jambes et à ouvrir ses yeux. Au journal Globo G1, la grand-mère confie : "Je n'en revenais pas. Elle respirait. Nous nous sommes embrassés et nous avons crié: Elle est vivante, elle est vivante".
De son côté, le docteur Aurelio Filipak, qui a signé le certificat de décès de l'enfant, a déclaré : "Les gens peuvent faire leurs propres conclusions, mais seuls ceux qui étaient là savent ce qui s'est réellement passé. En 20 ans de médecine, je n'ai jamais vu ça. Elle n'avait plus de pouls, tous les instruments montraient qu'elle ne respirait plus".
Toujours selon le journal 7sur7, Yasmin Gomes se trouve actuellement en soins intensifs, mais son état est stable. Suite à cette résurrection, Yasmin a été rebaptisée Victoria, qui signifie "Victoire" en portugais.
Paul OHLOTT
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Conversion de millions de musulmans au christianisme :
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Ulf Ekman est un des pasteurs évangéliques les plus connus en Suède. Le 9 mars, il a annoncé qu'il allait se convertir, en même temps que son épouse, au catholicisme.
Les évangéliques suédois sont sonnés. L'incroyable est arrivé. Ulf Ekman, fondateur de la plus grande megachurch évangélique suédoise, a fait savoir qu'au terme d'une longue réflexion, il allait se convertir au catholicisme. Il a lui-même fait l'annonce lors de sa dernière prédication, dimanche 9 mars, dans l'église qu'il a lui-même fondée il y a 30 ans à Upsal.
L'événement est considérable et, de prime abord, unique. (Si vous lisez l'anglais, on peut recommander cet article sur Christianity Today). Tous les grands quotidiens ont parlé à la une de cette conversion et le pasteur s'est fait inviter par les grandes chaînes populaires de la télé. Quant à la presse chrétienne, elle ne parle plus que de ça depuis dimanche.
Tous les Suédois ont en effet entendu parler d'Ekman, pasteur charismatique qui prêche depuis des décennies et sans aucun complexe un christianisme évangélique « orthodoxe », voire littéraliste. Après avoir claqué la porte de l'Eglise luthérienne de Suède, où il était pasteur, il a créé avec fracas en 1983 une petite communauté charismatique : Livets Ord (littéralement « La Parole de la Vie »). Le but étant de revenir aux fondamentaux de la foi, non sans triomphalisme et en prêchant notamment la guérison, selon le modèle des grandes Eglises pentecôtistes américaines. Le tout en s'opposant explicitement à la théologie libérale des luthériens d'une part et, d'autre part, à la papauté, diabolique, des catholiques...
Depuis sa création en 1983, Livets Ord a connu un grand succès populaire. Son école biblique est devenue une référence parmi les évangéliques et serait la plus importante de Scandinavie. En quelques années, elle s'est surtout imposée comme la plus grande megachurch en Suède, attirant des personnes de toutes les générations et de toutes les couches sociales. Aujourd'hui, elle a 3300 membres baptisés et attire plusieurs milliers de personnes chaque dimanche. Un culte à Livets Ord, c'est comme un bon concert de louange avec, en prime, une leçon de théologie d'environ 30 minutes. Cet exploit populaire est d'autant plus remarquable qu'il a lieu à Upsal, ville universitaire dont la grande particularité est d'accueillir le siège de l'archevêque luthérienne, chef d'une Eglise qui souffre d'une désaffection historique.
A l'instar de son pasteur tonitruant, Livets Ord a été soupçonnée dans les années 80 et 90 par certains médias de sectarisme (faute de dialogue oecuménique), de misogynie (parce qu'elle refusait le principe des femmes pasteures) et, bien sûr, d'homophobie (comme toutes les Eglises évangéliques, qui refusent la bénédiction de couples homosexuels). Une solide réputation de « méchants » donc, qui n'a jamais été fondée mais qui, en l'occurrence, lui a permis de drainer une foule nombreuse parmi tous ceux qui s'inquiétaient des « dérives libérales » de la grande Eglise luthérienne.
Or, l'évolution la plus spectaculaire et la plus méconnue de Livets Ord est celle que le pasteur fondateur a voulu incarner lui-même : son ouverture à d'autres traditions chrétiennes. Cette aspiration date du début des années 2000. Ulf Ekman se consacrait alors au développement international de son Eglise (qui a par exemple une grande Eglise sœur en Ukraine). Avec son épouse Birgitta, il a notamment vécu en Terre sainte pendant trois ans, où il a découvert des Eglises orthodoxes et surtout la catholique. Il y a appris les fondements du dialogue oecuménique, qu'il refusait jusqu'alors. A force de la fréquenter, il a aussi réalisé que l'Eglise catholique, en particulier, ne correspondait pas à ses propres « préjugés », selon sa propre expression. Le couple Ekman a commencé à prier avec des catholiques charismatiques, dont il apprécie tant « la foi vivante ».
Et petit à petit, suivant son pasteur, Livets Ord a évolué. Ce qui fut une Eglise assez fondamentaliste est aujourd'hui une communauté qui dialogue avec tout le monde et où n'importe quel chrétien (non libéral) pourrait se sentir à l'aise. De fait, certains catholiques la fréquentent, comme par exemple Marcus Birro, un jeune blogueur et essayiste « born again », très connu en Suède.
En ce qui concerne Ulf Ekman, il se murmurait depuis des années, dans certains milieux protestants, que l'homme penchait « dangereusement » pour la théologie catholique. Le couple Ekman avait commencé à faire des retraites spirituelles, très à la mode en Suède dans les milieux oecuméniques. Depuis qu'il est parti à la retraite l'année dernière, en démissionnant de son poste de pasteur principal, il n'a cessé de multiplier les références catholiques. De même, leur fils Benjamin, brillant étudiant de théologie, ne fréquentait-il pas les catholiques ? Il s'est en effet converti en novembre l'année dernière. L'autre fils d'Ulf, Jonathan, est, lui, devenu directeur de Livets Ord, et (a priori) ne risque pas de se convertir. Néanmoins, ce Jonathan est lui aussi connu pour son esprit d'ouverture...
Depuis plusieurs années, personne dans les milieux chrétiens n'ignorait qu'Ulf exprimait le besoin de davantage d'unité chrétienne. Il disait aussi la nécessité pour les évangéliques d'étudier toute l'histoire de l'Eglise, notamment les Pères. Il avait même osé dire que la connaissance seule des Ecritures ne suffisait pas forcément pour faire Eglise. Surtout, il a fini par adopter la conception – catholique – d'une Eglise qui serait nécessairement visible.
Voici comment Ulf Ekman a expliqué un bout du chemin de sa propre conversion et celle de son épouse Birgitta dans une lettre envoyée à tous les membres de Livets Ord le 9 mars (c'est nous qui traduisons) : « Comme vous le savez, nous avons pendant ces dix dernières années ressenti le besoin de rechercher une unité plus profonde dans le corps du Christ. Pour moi, cela a commencé déjà à la fin des années 90 quand le Seigneur m'a lancé un défi : apprendre à connaître la vraie nature de l'Eglise. Qu'est-ce à dire? Il s'agit de comprendre non seulement ce que l'assemblée de Dieu fait, réussit à faire et croit, mais aussi qui nous sommes vraiment en tant que peuple de Dieu, en tant que corps du Christ. Tout cela nous a conduit à poser des questions sur ce que serait une foi vivante et authentique et sur ce que serait une expression concrète et authentique de ce qu'est l'Eglise dans sa complétude aujourd'hui. Jésus a institué une Eglise physique concrète qui devait porter sa Parole et sa présence dans tous les temps. Jésus est sérieux quand il demande dans Jean 17, 21 que nous devons être un comme Lui et le Père sont un, pour que le monde croie. Il n'est pas possible de chercher cette unité sans prendre en compte et s'ouvrir aux grandes Eglises historiques. »
Dont acte. « La foi en l'unité a des conséquences pratiques », comme l'affirme le pasteur. Mais dans toutes ses interventions depuis dimanche dernier, Ulf Ekman n'a cessé d'insister sur l'importance d' « apprendre de nos frères et sœurs dans la foi et de chercher le rapprochement ». Il dit aussi comprendre ceux qui réagiraientt mal à son annonce, même s'il demande par ailleurs pardon pour avoir participé lui-même en tant que pasteur de Livets Ord à la « division entre chrétiens ». A son assemblée, face à plusieurs milliers de ses frères et sœurs, il a expliqué : « La première chose à dire est qu'il ne s'agit pas d'abord d'une prise de distance de quelque chose mais d'une adhésion à quelque chose. Nous aimons cette assemblée que nous avons contribué à construire et que nous avons servie pendant plus de 30 ans. Nous ne pourrions pas imaginer autre chose que d'être pleins de gratitude pour cette longue période avec vous. Néanmoins, nous avons fait l'expérience d'un appel du Seigneur d'entrer avec foi dans une nouvelle phase de notre vie. Tout en le faisant, nous sommes convaincus que l'assemblée est entre de bonnes mains et continuera de fleurir et porter de bons fruits dans la vision qui est la sienne. »
Les réactions sont innombrables. Sur les réseaux sociaux, beaucoup d'évangéliques mettent en cause « l'irresponsabilité » d'Ulf Ekman et disent plus généralement leur incompréhension. Plusieurs éditorialistes sur le grand journal évangélique de référence Dagen disent comprendre ces réactions. Néanmoins, ce qui frappe est le nombre de chrétiens qui disent aussi leur reconnaissance pour Ulf Ekman et leur souhait que l'unité se fasse quand-même, mais pas dans l'Eglise catholique. C'est le cas de Joakim Lundqvist, le pasteur qui a succédé à Ulf Ekman, et qui n'a de cesse de dire sa conviction que le couple Ekman répond effectivement à un appel de « l'Esprit saint ». Il a néanmoins jugé bon de rappeler que son Eglise, tout en oeuvrant pour l'unité, demeure « évangélique charismatique ».
Autre réaction, à la fois attendue et impressionnante : celle de Stefan Gustavsson, secrétaire général de l'Alliance évangélique de Suède, une organisation qui se veut représentative des évangéliques en général. « Ulf Ekman est sans aucun doute le leader chrétien le plus dynamique et le plus influent que nous ayons eu en Suède ces 50 dernières années, dit-il. Pour ceux qui connaissent Ulf Ekman, le passage à l'Eglise catholique n'est guère une surprise. Il a pendant de nombreuses années dit son enthousiasme, dans des livres et dans des articles, pour une théologie catholique claire et recherché précisément ce magistère que le pape revendique. Dans l'Alliance évangélique, nous avons la joie de collaborer avec l'Eglise catholique dans de nombreuses questions, comme le regard sur le mariage, la dignité humaine et la liberté religieuse et de conscience. (…) Sur d'autres questions, des différences nous séparent, incontestablement. » Et de rappeler explicitement les points critiques, comme par exemple « le rapport entre Ecriture et tradition » et la vision de l'Eglise. Selon les évangéliques (et protestants en général), « le corps du Christ n'a pas une structure visible dirigée depuis Rome », comme le rappelle ainsi Stefan Gustavsson.
Du côté de l'Eglise catholique, aucune réaction officielle n'a été émise. On sait seulement que l'évêque catholique de Stockholm Anders Arborelius apprécie Ulf Ekman, qui l'a invité plusieurs fois à prendre la parole à Livets Ord. Ulf et Brigitta Ekman devraient être admis dans l'Eglise en mai, dans deux mois. Ils suivent depuis l'année dernière un enseignement catéchétique à cet effet. A
priori, ils devraient intégrer la paroisse de Saint Lars à Upsal.
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Les évangéliques suédois sont sonnés. L'incroyable est arrivé. Ulf Ekman, fondateur de la plus grande megachurch évangélique suédoise, a fait savoir qu'au terme d'une longue réflexion, il allait se convertir au catholicisme. Il a lui-même fait l'annonce lors de sa dernière prédication, dimanche 9 mars, dans l'église qu'il a lui-même fondée il y a 30 ans à Upsal.
L'événement est considérable et, de prime abord, unique. (Si vous lisez l'anglais, on peut recommander cet article sur Christianity Today). Tous les grands quotidiens ont parlé à la une de cette conversion et le pasteur s'est fait inviter par les grandes chaînes populaires de la télé. Quant à la presse chrétienne, elle ne parle plus que de ça depuis dimanche.
Tous les Suédois ont en effet entendu parler d'Ekman, pasteur charismatique qui prêche depuis des décennies et sans aucun complexe un christianisme évangélique « orthodoxe », voire littéraliste. Après avoir claqué la porte de l'Eglise luthérienne de Suède, où il était pasteur, il a créé avec fracas en 1983 une petite communauté charismatique : Livets Ord (littéralement « La Parole de la Vie »). Le but étant de revenir aux fondamentaux de la foi, non sans triomphalisme et en prêchant notamment la guérison, selon le modèle des grandes Eglises pentecôtistes américaines. Le tout en s'opposant explicitement à la théologie libérale des luthériens d'une part et, d'autre part, à la papauté, diabolique, des catholiques...
Depuis sa création en 1983, Livets Ord a connu un grand succès populaire. Son école biblique est devenue une référence parmi les évangéliques et serait la plus importante de Scandinavie. En quelques années, elle s'est surtout imposée comme la plus grande megachurch en Suède, attirant des personnes de toutes les générations et de toutes les couches sociales. Aujourd'hui, elle a 3300 membres baptisés et attire plusieurs milliers de personnes chaque dimanche. Un culte à Livets Ord, c'est comme un bon concert de louange avec, en prime, une leçon de théologie d'environ 30 minutes. Cet exploit populaire est d'autant plus remarquable qu'il a lieu à Upsal, ville universitaire dont la grande particularité est d'accueillir le siège de l'archevêque luthérienne, chef d'une Eglise qui souffre d'une désaffection historique.
A l'instar de son pasteur tonitruant, Livets Ord a été soupçonnée dans les années 80 et 90 par certains médias de sectarisme (faute de dialogue oecuménique), de misogynie (parce qu'elle refusait le principe des femmes pasteures) et, bien sûr, d'homophobie (comme toutes les Eglises évangéliques, qui refusent la bénédiction de couples homosexuels). Une solide réputation de « méchants » donc, qui n'a jamais été fondée mais qui, en l'occurrence, lui a permis de drainer une foule nombreuse parmi tous ceux qui s'inquiétaient des « dérives libérales » de la grande Eglise luthérienne.
Or, l'évolution la plus spectaculaire et la plus méconnue de Livets Ord est celle que le pasteur fondateur a voulu incarner lui-même : son ouverture à d'autres traditions chrétiennes. Cette aspiration date du début des années 2000. Ulf Ekman se consacrait alors au développement international de son Eglise (qui a par exemple une grande Eglise sœur en Ukraine). Avec son épouse Birgitta, il a notamment vécu en Terre sainte pendant trois ans, où il a découvert des Eglises orthodoxes et surtout la catholique. Il y a appris les fondements du dialogue oecuménique, qu'il refusait jusqu'alors. A force de la fréquenter, il a aussi réalisé que l'Eglise catholique, en particulier, ne correspondait pas à ses propres « préjugés », selon sa propre expression. Le couple Ekman a commencé à prier avec des catholiques charismatiques, dont il apprécie tant « la foi vivante ».
Et petit à petit, suivant son pasteur, Livets Ord a évolué. Ce qui fut une Eglise assez fondamentaliste est aujourd'hui une communauté qui dialogue avec tout le monde et où n'importe quel chrétien (non libéral) pourrait se sentir à l'aise. De fait, certains catholiques la fréquentent, comme par exemple Marcus Birro, un jeune blogueur et essayiste « born again », très connu en Suède.
En ce qui concerne Ulf Ekman, il se murmurait depuis des années, dans certains milieux protestants, que l'homme penchait « dangereusement » pour la théologie catholique. Le couple Ekman avait commencé à faire des retraites spirituelles, très à la mode en Suède dans les milieux oecuméniques. Depuis qu'il est parti à la retraite l'année dernière, en démissionnant de son poste de pasteur principal, il n'a cessé de multiplier les références catholiques. De même, leur fils Benjamin, brillant étudiant de théologie, ne fréquentait-il pas les catholiques ? Il s'est en effet converti en novembre l'année dernière. L'autre fils d'Ulf, Jonathan, est, lui, devenu directeur de Livets Ord, et (a priori) ne risque pas de se convertir. Néanmoins, ce Jonathan est lui aussi connu pour son esprit d'ouverture...
Depuis plusieurs années, personne dans les milieux chrétiens n'ignorait qu'Ulf exprimait le besoin de davantage d'unité chrétienne. Il disait aussi la nécessité pour les évangéliques d'étudier toute l'histoire de l'Eglise, notamment les Pères. Il avait même osé dire que la connaissance seule des Ecritures ne suffisait pas forcément pour faire Eglise. Surtout, il a fini par adopter la conception – catholique – d'une Eglise qui serait nécessairement visible.
Voici comment Ulf Ekman a expliqué un bout du chemin de sa propre conversion et celle de son épouse Birgitta dans une lettre envoyée à tous les membres de Livets Ord le 9 mars (c'est nous qui traduisons) : « Comme vous le savez, nous avons pendant ces dix dernières années ressenti le besoin de rechercher une unité plus profonde dans le corps du Christ. Pour moi, cela a commencé déjà à la fin des années 90 quand le Seigneur m'a lancé un défi : apprendre à connaître la vraie nature de l'Eglise. Qu'est-ce à dire? Il s'agit de comprendre non seulement ce que l'assemblée de Dieu fait, réussit à faire et croit, mais aussi qui nous sommes vraiment en tant que peuple de Dieu, en tant que corps du Christ. Tout cela nous a conduit à poser des questions sur ce que serait une foi vivante et authentique et sur ce que serait une expression concrète et authentique de ce qu'est l'Eglise dans sa complétude aujourd'hui. Jésus a institué une Eglise physique concrète qui devait porter sa Parole et sa présence dans tous les temps. Jésus est sérieux quand il demande dans Jean 17, 21 que nous devons être un comme Lui et le Père sont un, pour que le monde croie. Il n'est pas possible de chercher cette unité sans prendre en compte et s'ouvrir aux grandes Eglises historiques. »
Dont acte. « La foi en l'unité a des conséquences pratiques », comme l'affirme le pasteur. Mais dans toutes ses interventions depuis dimanche dernier, Ulf Ekman n'a cessé d'insister sur l'importance d' « apprendre de nos frères et sœurs dans la foi et de chercher le rapprochement ». Il dit aussi comprendre ceux qui réagiraientt mal à son annonce, même s'il demande par ailleurs pardon pour avoir participé lui-même en tant que pasteur de Livets Ord à la « division entre chrétiens ». A son assemblée, face à plusieurs milliers de ses frères et sœurs, il a expliqué : « La première chose à dire est qu'il ne s'agit pas d'abord d'une prise de distance de quelque chose mais d'une adhésion à quelque chose. Nous aimons cette assemblée que nous avons contribué à construire et que nous avons servie pendant plus de 30 ans. Nous ne pourrions pas imaginer autre chose que d'être pleins de gratitude pour cette longue période avec vous. Néanmoins, nous avons fait l'expérience d'un appel du Seigneur d'entrer avec foi dans une nouvelle phase de notre vie. Tout en le faisant, nous sommes convaincus que l'assemblée est entre de bonnes mains et continuera de fleurir et porter de bons fruits dans la vision qui est la sienne. »
Les réactions sont innombrables. Sur les réseaux sociaux, beaucoup d'évangéliques mettent en cause « l'irresponsabilité » d'Ulf Ekman et disent plus généralement leur incompréhension. Plusieurs éditorialistes sur le grand journal évangélique de référence Dagen disent comprendre ces réactions. Néanmoins, ce qui frappe est le nombre de chrétiens qui disent aussi leur reconnaissance pour Ulf Ekman et leur souhait que l'unité se fasse quand-même, mais pas dans l'Eglise catholique. C'est le cas de Joakim Lundqvist, le pasteur qui a succédé à Ulf Ekman, et qui n'a de cesse de dire sa conviction que le couple Ekman répond effectivement à un appel de « l'Esprit saint ». Il a néanmoins jugé bon de rappeler que son Eglise, tout en oeuvrant pour l'unité, demeure « évangélique charismatique ».
Autre réaction, à la fois attendue et impressionnante : celle de Stefan Gustavsson, secrétaire général de l'Alliance évangélique de Suède, une organisation qui se veut représentative des évangéliques en général. « Ulf Ekman est sans aucun doute le leader chrétien le plus dynamique et le plus influent que nous ayons eu en Suède ces 50 dernières années, dit-il. Pour ceux qui connaissent Ulf Ekman, le passage à l'Eglise catholique n'est guère une surprise. Il a pendant de nombreuses années dit son enthousiasme, dans des livres et dans des articles, pour une théologie catholique claire et recherché précisément ce magistère que le pape revendique. Dans l'Alliance évangélique, nous avons la joie de collaborer avec l'Eglise catholique dans de nombreuses questions, comme le regard sur le mariage, la dignité humaine et la liberté religieuse et de conscience. (…) Sur d'autres questions, des différences nous séparent, incontestablement. » Et de rappeler explicitement les points critiques, comme par exemple « le rapport entre Ecriture et tradition » et la vision de l'Eglise. Selon les évangéliques (et protestants en général), « le corps du Christ n'a pas une structure visible dirigée depuis Rome », comme le rappelle ainsi Stefan Gustavsson.
Du côté de l'Eglise catholique, aucune réaction officielle n'a été émise. On sait seulement que l'évêque catholique de Stockholm Anders Arborelius apprécie Ulf Ekman, qui l'a invité plusieurs fois à prendre la parole à Livets Ord. Ulf et Brigitta Ekman devraient être admis dans l'Eglise en mai, dans deux mois. Ils suivent depuis l'année dernière un enseignement catéchétique à cet effet. A
priori, ils devraient intégrer la paroisse de Saint Lars à Upsal.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Tout un clan musulman converti au Christ en Éthiopie !
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Gloire à Dieu, excellente raison pour continuer à intercéder pour la profusion de la Miséricorde Divine, tel qu le pape François l'a demandé!
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Un habitant de Haute-Garonne va donner les trois quarts de son gain de 72 millions à Euro Millions à des associations, ce qui constitue un geste inédit par son ampleur mais qui n'est pas exceptionnel chez les grands gagnants.
Selon RTL, ce gagnant anonyme seul et sans enfant compte reverser "au moins une cinquantaine de millions d'euros à une dizaine de grandes associations d'ampleur nationale".
Il avait décroché le 31 janvier une cagnotte de 72.149.579 euros, soit le septième gain le plus important en France depuis la création de la loterie européenne en février 2004 et le deuxième gain en Haute-Garonne après celui de 101.855.641 euros remporté en décembre 2012.
"Il s'agit, précise la Française des Jeux (FDJ), d'un gagnant qui a une fibre solidaire et qui est dans une démarche de +généreux donateur anonyme+ et suivra avec attention ce que deviendront les fonds."
Depuis 2004, une trentaine de gains supérieurs à 20 millions d'euros ont été enregistrés en France, un des neuf pays participant à la loterie européenne. Le record d'Euro Millions est détenu depuis le 10 août 2012 par un couple du Royaume-Uni avec 190 millions d'euros.
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Selon RTL, ce gagnant anonyme seul et sans enfant compte reverser "au moins une cinquantaine de millions d'euros à une dizaine de grandes associations d'ampleur nationale".
Il avait décroché le 31 janvier une cagnotte de 72.149.579 euros, soit le septième gain le plus important en France depuis la création de la loterie européenne en février 2004 et le deuxième gain en Haute-Garonne après celui de 101.855.641 euros remporté en décembre 2012.
"Il s'agit, précise la Française des Jeux (FDJ), d'un gagnant qui a une fibre solidaire et qui est dans une démarche de +généreux donateur anonyme+ et suivra avec attention ce que deviendront les fonds."
Depuis 2004, une trentaine de gains supérieurs à 20 millions d'euros ont été enregistrés en France, un des neuf pays participant à la loterie européenne. Le record d'Euro Millions est détenu depuis le 10 août 2012 par un couple du Royaume-Uni avec 190 millions d'euros.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
L'appel du Pape a été entendu au Proche-Orient
Mahmoud Abbas, Shimon Peres, le patriarche Bartholomée et le pape François se sont réunis au Vatican pour prier ensemble dans le calme d'une soirée estivale. Ce moment historique et inédit s'inscrira-t-il dans la durée ?
Le signe ne trompe pas. Dans les jardins du Vatican ce dimanche soir, autour de Mahmoud Abbas, Shimon Peres, le patriarche Bartholomée et le pape François, ne se trouve aucun des habituels gardes suisses. Nous assistons à une rencontre de prière fraternelle, et en aucun cas à une réunion diplomatique et politique.
C'était bien ce qui était prévu pour cette « invocation pour la paix », un moment inédit et historique auquel le pape, le 25 mai dernier lors de son voyage en Terre sainte, avait convié les présidents israélien et palestinien, ainsi que le patriarche de Constantinople.
« Un don de Dieu »
Pour comprendre l'appel du pape, la vision de la paix qu'il décline depuis le début de son pontificat est très utile. « La paix est un don de Dieu » rappelle-t-il sans cesse.
Loin d'être éthérée, cette phrase, pour François, appelle chacun à la disponibilité, à l'humilité, à la prière, à l'accueil de l'autre par lequel Dieu peut aussi se manifester.
« Pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre » a expliqué le pape ce dimanche soir. « Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme. »
« L’histoire nous enseigne que nos seules forces ne suffisent pas. (...) C’est pourquoi nous sommes ici, parce que nous savons et nous croyons que nous avons besoin de l’aide de Dieu. Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples. Nous avons entendu un appel, et nous devons répondre : l’appel à rompre la spirale de la haine et de la violence, à la rompre avec une seule parole : « frère ». Mais pour prononcer cette parole, nous devons tous lever le regard vers le Ciel, et nous reconnaître enfants d’un unique Père. »
L'héritage du monde
Du courage et une unité que les représentants des trois monothéismes ont souhaité demander à leur Dieu. L'invocation pour la paix était en effet structurée en trois moments, chacun consacré à une religion. Trois moments non pas identiques dans leur prière, mais tous tournés par leurs textes vers la création, le pardon et l'invocation pour la paix. Ces textes écrits pour l'occasion ou, pour la plupart, tirés des Écritures, résonnaient en plusieurs langues dans la gravité d'un début de soirée romain. Entre eux, quelques chants et quelques airs harmonisaient un moment que beaucoup n'auraient même pas imaginé il y a quelques années encore.
« Messieurs les Présidents, s'est exprimé François à l'issue de la prière, le monde est un héritage que nous avons reçu de nos ancêtres, mais c’est aussi un prêt de nos enfants : des fils qui sont fatigués et épuisés par les conflits et désireux de parvenir à l’aube de la paix ; des fils qui nous demandent d’abattre les murs de l’inimitié et de parcourir la route du dialogue et de la paix afin que l’amour et l’amitié triomphent. »
« En hébreu, notre langue antique, le nom Jérusalem, et la parole paix ont la même racine. Et en effet, la paix est la vision même de Jérusalem » a continué le président israélien Shimon Peres qui n'a pas hésité à louer la personnalité de François. « Durant votre historique visite en Terre sainte, vous nous avez touché par la chaleur de votre cœur, par la sincérité de vos intentions, par votre modestie, par votre gentillesse. Vous avez touché le cœur de chacun, indépendamment de la religion ou de la nationalité. Vous vous êtes présenté comme un bâtisseur de ponts de fraternité et de paix. Nous tous avons besoin de l'inspiration qui accompagne votre caractère et votre chemin. »
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » a poursuivi Mahmoud Abbas en reprenant les paroles de l'Évangile de Luc. « Si la paix se réalise à Jérusalem, la paix sera témoignée dans le monde entier » a-t-il souligné en citant Jean-Paul II, et en appelant à un « État souverain et indépendant » pour les siens.
Et puis ?
Nul ne sait pourtant si l'olivier planté dans les Jardins du Vatican dimanche soir par les quatre personnalités permettra d'actualiser cette paix invoquée. On connaît d'ailleurs l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations. Mais comme ils le souhaitaient, les responsables politiques et religieux rassemblés au Vatican ont voulu rappeler que la prière était pour eux première, que la recherche d'unité était indispensable au-delà de tous les contextes, qu'un moment de pause et qu'une prise de hauteur étaient souhaitables pour avancer sur le « chemin de la paix ».
Rien n'est donc écrit pour la suite, mais le moment à Rome fut impressionnant. François, de son côté, a rendu au Vatican une place importante sur le plan des relations internationales. Mystique, il n'appelle pourtant à aucune politique, mais engage une posture de paix. Là est tout le sens de sa « diplomatie par la prière ».[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mahmoud Abbas, Shimon Peres, le patriarche Bartholomée et le pape François se sont réunis au Vatican pour prier ensemble dans le calme d'une soirée estivale. Ce moment historique et inédit s'inscrira-t-il dans la durée ?
Le signe ne trompe pas. Dans les jardins du Vatican ce dimanche soir, autour de Mahmoud Abbas, Shimon Peres, le patriarche Bartholomée et le pape François, ne se trouve aucun des habituels gardes suisses. Nous assistons à une rencontre de prière fraternelle, et en aucun cas à une réunion diplomatique et politique.
C'était bien ce qui était prévu pour cette « invocation pour la paix », un moment inédit et historique auquel le pape, le 25 mai dernier lors de son voyage en Terre sainte, avait convié les présidents israélien et palestinien, ainsi que le patriarche de Constantinople.
« Un don de Dieu »
Pour comprendre l'appel du pape, la vision de la paix qu'il décline depuis le début de son pontificat est très utile. « La paix est un don de Dieu » rappelle-t-il sans cesse.
Loin d'être éthérée, cette phrase, pour François, appelle chacun à la disponibilité, à l'humilité, à la prière, à l'accueil de l'autre par lequel Dieu peut aussi se manifester.
« Pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre » a expliqué le pape ce dimanche soir. « Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme. »
« L’histoire nous enseigne que nos seules forces ne suffisent pas. (...) C’est pourquoi nous sommes ici, parce que nous savons et nous croyons que nous avons besoin de l’aide de Dieu. Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples. Nous avons entendu un appel, et nous devons répondre : l’appel à rompre la spirale de la haine et de la violence, à la rompre avec une seule parole : « frère ». Mais pour prononcer cette parole, nous devons tous lever le regard vers le Ciel, et nous reconnaître enfants d’un unique Père. »
L'héritage du monde
Du courage et une unité que les représentants des trois monothéismes ont souhaité demander à leur Dieu. L'invocation pour la paix était en effet structurée en trois moments, chacun consacré à une religion. Trois moments non pas identiques dans leur prière, mais tous tournés par leurs textes vers la création, le pardon et l'invocation pour la paix. Ces textes écrits pour l'occasion ou, pour la plupart, tirés des Écritures, résonnaient en plusieurs langues dans la gravité d'un début de soirée romain. Entre eux, quelques chants et quelques airs harmonisaient un moment que beaucoup n'auraient même pas imaginé il y a quelques années encore.
« Messieurs les Présidents, s'est exprimé François à l'issue de la prière, le monde est un héritage que nous avons reçu de nos ancêtres, mais c’est aussi un prêt de nos enfants : des fils qui sont fatigués et épuisés par les conflits et désireux de parvenir à l’aube de la paix ; des fils qui nous demandent d’abattre les murs de l’inimitié et de parcourir la route du dialogue et de la paix afin que l’amour et l’amitié triomphent. »
« En hébreu, notre langue antique, le nom Jérusalem, et la parole paix ont la même racine. Et en effet, la paix est la vision même de Jérusalem » a continué le président israélien Shimon Peres qui n'a pas hésité à louer la personnalité de François. « Durant votre historique visite en Terre sainte, vous nous avez touché par la chaleur de votre cœur, par la sincérité de vos intentions, par votre modestie, par votre gentillesse. Vous avez touché le cœur de chacun, indépendamment de la religion ou de la nationalité. Vous vous êtes présenté comme un bâtisseur de ponts de fraternité et de paix. Nous tous avons besoin de l'inspiration qui accompagne votre caractère et votre chemin. »
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » a poursuivi Mahmoud Abbas en reprenant les paroles de l'Évangile de Luc. « Si la paix se réalise à Jérusalem, la paix sera témoignée dans le monde entier » a-t-il souligné en citant Jean-Paul II, et en appelant à un « État souverain et indépendant » pour les siens.
Et puis ?
Nul ne sait pourtant si l'olivier planté dans les Jardins du Vatican dimanche soir par les quatre personnalités permettra d'actualiser cette paix invoquée. On connaît d'ailleurs l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations. Mais comme ils le souhaitaient, les responsables politiques et religieux rassemblés au Vatican ont voulu rappeler que la prière était pour eux première, que la recherche d'unité était indispensable au-delà de tous les contextes, qu'un moment de pause et qu'une prise de hauteur étaient souhaitables pour avancer sur le « chemin de la paix ».
Rien n'est donc écrit pour la suite, mais le moment à Rome fut impressionnant. François, de son côté, a rendu au Vatican une place importante sur le plan des relations internationales. Mystique, il n'appelle pourtant à aucune politique, mais engage une posture de paix. Là est tout le sens de sa « diplomatie par la prière ».[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
La Soudanaise chrétienne condamnée à mort pour apostasie et qui a accouché en prison, a été libérée lundi, a annoncé l'un de ses avocats.
Le cas de cette femme de 27 condamnée à mort par pendaison le 15 mai par une cour criminelle soudanaise, a soulevé un tollé en Occident et parmi les organisations de défense des droits de l'Homme.
Meriam Yahia Ibrahim Ishag "a été libérée", a déclaré Me Mohannad Moustafa. "Elle est désormais hors de prison".
Selon lui, les autorités expliqueront mardi les raisons de cette libération.
Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été condamnée à mort en vertu de la loi islamique en vigueur qui interdit les conversions.
Mariée à un chrétien et déjà mère d'un garçon de 20 mois, qui avait été emprisonné avec elle, la jeune femme a également été condamnée à 100 coups de fouet pour "adultère", car selon l'interprétation soudanaise de la charia, toute union entre une musulmane et un non-musulman est considérée comme un "adultère".
Enceinte au moment de sa condamnation, elle accouché d'une petite fille en prison douze jours après le verdict. Elle avait ensuite quitté la cellule qu'elle partageait avec d'autres femmes et a été transférée à la clinique de la prison.
M. Moustafa et quatre autres avocats spécialisés dans les droits de l'Homme s'étaient chargés de la défense de la jeune femme gratuitement. Ils avaient fait appel de la condamnation qui était examiné par un comité de trois juges depuis début juin.
Des leaders politiques et religieux européens avaient appelé à révoquer le "verdict inhumain" prononcé contre la jeune femme. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a lui pressé Khartoum et la justice soudanaise de "respecter le droit fondamental de Mme Ishag à la liberté et à exercer sa religion".
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Le cas de cette femme de 27 condamnée à mort par pendaison le 15 mai par une cour criminelle soudanaise, a soulevé un tollé en Occident et parmi les organisations de défense des droits de l'Homme.
Meriam Yahia Ibrahim Ishag "a été libérée", a déclaré Me Mohannad Moustafa. "Elle est désormais hors de prison".
Selon lui, les autorités expliqueront mardi les raisons de cette libération.
Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été condamnée à mort en vertu de la loi islamique en vigueur qui interdit les conversions.
Mariée à un chrétien et déjà mère d'un garçon de 20 mois, qui avait été emprisonné avec elle, la jeune femme a également été condamnée à 100 coups de fouet pour "adultère", car selon l'interprétation soudanaise de la charia, toute union entre une musulmane et un non-musulman est considérée comme un "adultère".
Enceinte au moment de sa condamnation, elle accouché d'une petite fille en prison douze jours après le verdict. Elle avait ensuite quitté la cellule qu'elle partageait avec d'autres femmes et a été transférée à la clinique de la prison.
M. Moustafa et quatre autres avocats spécialisés dans les droits de l'Homme s'étaient chargés de la défense de la jeune femme gratuitement. Ils avaient fait appel de la condamnation qui était examiné par un comité de trois juges depuis début juin.
Des leaders politiques et religieux européens avaient appelé à révoquer le "verdict inhumain" prononcé contre la jeune femme. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a lui pressé Khartoum et la justice soudanaise de "respecter le droit fondamental de Mme Ishag à la liberté et à exercer sa religion".
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Un Prix Nobel qui va à contre-courant !
L'économiste américain Joseph Stiglitz, nobélisé en 2001, publie le Prix de l'inégalité (éditions Les liens qui libèrent). Un ouvrage percutant, qui sonne à la fois comme un cri d'alarme et un vibrant plaidoyer pour l'action politique.
]
De New York à Paris, de Londres à Madrid, les Indignés ont, en 2011, dénoncé l'ampleur des inégalités. « Nous sommes les 99% », martelaient-ils, par opposition aux 1% qui accaparent le pouvoir et la richesse. Le livre de Joseph Stiglitz*, le Prix de l'inégalité, vient étayer leur combat, révélant, hélas, sa profonde pertinence. « La vague montante des inégalités menace le fonctionnement de l'économie américaine, détricote le lien social et pervertit le fonctionnement de la démocratie ».
Le constat est sans appel : en Amérique, « les riches s’enrichissent quand tous les autres vivent des épreuves peu compatibles avec le rêve américain ». Les pauvres restent pauvres et la classe moyenne se vide peu à peu de sa substance. Les inégalités ont atteint un niveau jamais vu depuis la Grande Dépression. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : En trente ans, les salaires de 90% des Américains n'ont augmenté que de 15 %, tandis que les salaires du 1 % supérieur ont bondi de 150 %! Et ceux du 0,1 % supérieur de plus de 300 %! Plus frappant encore : le cinquième supérieur de la population détient près de 85 % de la fortune du pays. Conclusion : « Les États-Unis sont devenus le plus inégalitaire des pays industriels avancés ».
Les arguments qui justifiaient jusque-là les inégalités ne tiennent plus. « On avait coutume de dire que si les riches s'enrichissaient cela ruissellerait sur l'ensemble de l'économie et bénéficierait à tous. C'est faux ! », tempête Joseph Stiglitz. Autre renversement de taille qui vient tordre le coup à une idée profondément ancrée chez les Américains : « la richesse d'une personne ne dépend plus de sa contribution à la société mais de sa capacité à s'accaparer les revenus des autres ». Ce que l'économiste nomme « la recherche de la rente », qui pousse les banquiers à gagner de l'argent sur le dos des pauvres en leur fournissant des crédits prédateurs ou les entreprises monopolistiques à faire fortune au détriment des consommateurs.
« Cette poussée des inégalités coûte cher ! », avertit Joseph Stiglitz dans une démonstration aussi brillante que limpide, démontant au passage quelques idées reçues. « Elle mine la société, la politique et l'économie ». Trop d'inégalités se traduisent par moins de productivité, moins d’efficacité, moins de croissance et plus d’instabilité. A titre d'exemple : « Réduire l'égalité des chances, c'est décider de ne pas utiliser un de nos actifs les plus précieux - notre population - de la façon la plus productive possible ». Faute de recevoir une éducation de qualité, les jeunes nés dans une famille pauvre ne pourront pas développer tout leur potentiel. De même, dans un système où la finance est devenue le secteur le plus lucratif, les étudiants les plus brillants choisissent de faire carrière dans la banque au lieu d'opter pour la médecine, la recherche ou les services publics, privant des secteurs indispensables à la croissance de l'économie, des meilleurs talents.
Au niveau macroéconomique, Joseph Stiglitz démontre comment déplacer de l'argent du bas vers le haut de la pyramide sociale entraîne - les riches épargnant davantage quand ils accroissent leur part du gâteau - un affaiblissement de la demande globale et donc un réajustement de l'offre et avec elle plus de chômage...
Sur le plan politique, l'économiste ne mâche pas ses mots. Le creusement des inégalités n'est pas le simple résultat des forces du marché, mais le fruit de choix politiques. « Dans une économie moderne, l'État établit et fait respecter les règles du jeu. Il donne aussi les ressources. Et par le biais des impôts et des dépenses sociales, corrige la répartition du revenu qui émerge du marché. » Or, depuis trente ans, l'État a régulièrement agi au profit des plus aisés : en faisant voter des lois qui leur sont favorables, en consentant de gros cadeaux aux grandes entreprises et en révisant systématiquement l'imposition des plus riches à la baisse. La raison d'un tel favoritisme ? Les 1% ont accaparé les rouages de la machine politique. « Ce sont eux qui fixent les règles du jeu politique qu'ils mettent au service de leurs intérêts ».
Mais, bonne nouvelle : le politique peut encore reprendre la main. L'économiste propose une trentaine de mesures concrètes qui permettraient de réduire les inégalités. Ces réformes concernent aussi bien le secteur financier, les lois sur la concurrence, la gouvernance d'entreprise, que la fiscalité, la politique monétaire, le financement de l'innovation, les syndicats ou le système éducatif.
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L'économiste américain Joseph Stiglitz, nobélisé en 2001, publie le Prix de l'inégalité (éditions Les liens qui libèrent). Un ouvrage percutant, qui sonne à la fois comme un cri d'alarme et un vibrant plaidoyer pour l'action politique.
]
De New York à Paris, de Londres à Madrid, les Indignés ont, en 2011, dénoncé l'ampleur des inégalités. « Nous sommes les 99% », martelaient-ils, par opposition aux 1% qui accaparent le pouvoir et la richesse. Le livre de Joseph Stiglitz*, le Prix de l'inégalité, vient étayer leur combat, révélant, hélas, sa profonde pertinence. « La vague montante des inégalités menace le fonctionnement de l'économie américaine, détricote le lien social et pervertit le fonctionnement de la démocratie ».
Le constat est sans appel : en Amérique, « les riches s’enrichissent quand tous les autres vivent des épreuves peu compatibles avec le rêve américain ». Les pauvres restent pauvres et la classe moyenne se vide peu à peu de sa substance. Les inégalités ont atteint un niveau jamais vu depuis la Grande Dépression. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : En trente ans, les salaires de 90% des Américains n'ont augmenté que de 15 %, tandis que les salaires du 1 % supérieur ont bondi de 150 %! Et ceux du 0,1 % supérieur de plus de 300 %! Plus frappant encore : le cinquième supérieur de la population détient près de 85 % de la fortune du pays. Conclusion : « Les États-Unis sont devenus le plus inégalitaire des pays industriels avancés ».
Les arguments qui justifiaient jusque-là les inégalités ne tiennent plus. « On avait coutume de dire que si les riches s'enrichissaient cela ruissellerait sur l'ensemble de l'économie et bénéficierait à tous. C'est faux ! », tempête Joseph Stiglitz. Autre renversement de taille qui vient tordre le coup à une idée profondément ancrée chez les Américains : « la richesse d'une personne ne dépend plus de sa contribution à la société mais de sa capacité à s'accaparer les revenus des autres ». Ce que l'économiste nomme « la recherche de la rente », qui pousse les banquiers à gagner de l'argent sur le dos des pauvres en leur fournissant des crédits prédateurs ou les entreprises monopolistiques à faire fortune au détriment des consommateurs.
« Cette poussée des inégalités coûte cher ! », avertit Joseph Stiglitz dans une démonstration aussi brillante que limpide, démontant au passage quelques idées reçues. « Elle mine la société, la politique et l'économie ». Trop d'inégalités se traduisent par moins de productivité, moins d’efficacité, moins de croissance et plus d’instabilité. A titre d'exemple : « Réduire l'égalité des chances, c'est décider de ne pas utiliser un de nos actifs les plus précieux - notre population - de la façon la plus productive possible ». Faute de recevoir une éducation de qualité, les jeunes nés dans une famille pauvre ne pourront pas développer tout leur potentiel. De même, dans un système où la finance est devenue le secteur le plus lucratif, les étudiants les plus brillants choisissent de faire carrière dans la banque au lieu d'opter pour la médecine, la recherche ou les services publics, privant des secteurs indispensables à la croissance de l'économie, des meilleurs talents.
Au niveau macroéconomique, Joseph Stiglitz démontre comment déplacer de l'argent du bas vers le haut de la pyramide sociale entraîne - les riches épargnant davantage quand ils accroissent leur part du gâteau - un affaiblissement de la demande globale et donc un réajustement de l'offre et avec elle plus de chômage...
Sur le plan politique, l'économiste ne mâche pas ses mots. Le creusement des inégalités n'est pas le simple résultat des forces du marché, mais le fruit de choix politiques. « Dans une économie moderne, l'État établit et fait respecter les règles du jeu. Il donne aussi les ressources. Et par le biais des impôts et des dépenses sociales, corrige la répartition du revenu qui émerge du marché. » Or, depuis trente ans, l'État a régulièrement agi au profit des plus aisés : en faisant voter des lois qui leur sont favorables, en consentant de gros cadeaux aux grandes entreprises et en révisant systématiquement l'imposition des plus riches à la baisse. La raison d'un tel favoritisme ? Les 1% ont accaparé les rouages de la machine politique. « Ce sont eux qui fixent les règles du jeu politique qu'ils mettent au service de leurs intérêts ».
Mais, bonne nouvelle : le politique peut encore reprendre la main. L'économiste propose une trentaine de mesures concrètes qui permettraient de réduire les inégalités. Ces réformes concernent aussi bien le secteur financier, les lois sur la concurrence, la gouvernance d'entreprise, que la fiscalité, la politique monétaire, le financement de l'innovation, les syndicats ou le système éducatif.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
L'Arche de Jean Vannier
JEAN VANIER
Jean Vanier et L'Arche
En 1964, Jean Vanier, un jeune canadien vivant en France, invita Raphaël Simi et Philippe Seux, deux hommes ayant une déficience intellectuelle, à venir vivre avec lui dans une modeste maison de Trosly-Breuil à quelques 100 km de Paris.
Les débuts
Sans aucune expérience préalable et après avoir été témoin de l'exclusion sociale et des conditions institutionnelles extrêmement difficiles et parfois scandaleuses dans lesquelles vivaient beaucoup de personnes ayant une déficience intellectuelle, Jean Vanier décida d'offrir un milieu paisible et familial à Raphaël et Philippe qu'il avait rencontrés dans une institution. Ils partagèrent dans une grande simplicité la vie quotidienne et leurs moments de loisirs et ils donnèrent le nom de L'Arche à leur petite maison.
Jean Vanier n'avait à cette époque aucune idée de l'ampleur qu'allait prendre le mouvement de L'Arche. Sa décision de vivre avec Raphaël et Phillippe allait cependant transformer la vie de beaucoup d'autres personnes à travers le monde. Bientôt des voisins et quelques amis canadiens vinrent les rejoindre et L'Arche devint peu à peu un lieu d'accueil pour des hommes et des femmes, avec ou sans déficience intellectuelle, qui souhaitaient partager cette expérience unique de vie communautaire.
L'expansion
Ainsi était née L'Arche, sans aucune prétention, à l'aube du mouvement de désinstitutionnalisation. Cette nouvelle forme de vie communautaire à laquelle participaient maintenant des personnes qui autrement auraient été placées en institution, attira rapidement plusieurs jeunes provenant de divers pays, notamment de la France, de l'Angleterre et du Canada.
Lorsqu'ils retournèrent dans leur pays natal, plusieurs parmi eux fondèrent à leur tour d'autres communautés de L'Arche. C'est ainsi que le mouvement prit rapidement de l'expansion et se développa sur six continents.
Dans les années 1970, toutes les communautés de L'Arche se fédérèrent sous l'égide de la Fédération internationale des communautés de L'Arche et se regroupèrent en "région" pour favoriser l'amitié et le soutien mutuel. La Charte de L'Arche fut écrite et les standards de gestion, pour assurer le maintien de ses valeurs et la qualité de la vie des communautés, furent mis en place. En 1993, la Charte fut modifiée pour mieux refléter la réalité des communautés issues des cultures hindous et musulmanes.
L'orginalité de L'Arche
Que ce soit au Canada, en Palestine, en Inde, en Amérique centrale ou ailleurs, partout où se développaient des communautés de L'Arche, Jean Vanier prenait conscience que les personnes souvent exclues ou marginalisées avaient beaucoup à offrir. Les expériences vécues à L'Arche lui démontraient clairement que les membres les plus vulnérables de notre société transformaient profondément les personnes qui venaient vivre avec elles et qu'elles pouvaient être des artisans de paix.
Bien que limitées dans leurs aptitudes intellectuelles, elles avaient des aptitudes relationnelles qui, lorsqu'elles pouvaient participer pleinement à la vie d'une collectivité, contribuaient à rendre celle-ci plus humaine, plus compatissante et, plus à même d'accepter "l'autre" avec ses différences personnelles, culturelles ou religieuses. L'Arche devenait ainsi un microcosme de ce qui était possible lorsqu'une société reconnaît l'importance de chacun de ses membres quelles que soient sa différence, ses capacités ou ses incapacités.
La spiritualité de L'Arche
Notre histoire nous invite à réfléchir sur les composantes culturelle et religieuse des différents milieux où L'Arche s'est installée. Nos communautés accueillent aujourd'hui des personnes de diverses traditions — chrétienne, juive, musulmane, hindoue ou autre — ainsi que des personnes non-croyantes. Malgré ces différences, la spiritualité de L'Arche reconnaît d'abord et avant tout que chaque personne est unique et a une histoire sacrée.
Jean Vanier aujourd'hui
Aujourd'hui, Jean Vanier est reconnu internationalement. Il habite toujours le village de Trosly-Breuil dans l'Oise et il continue de voyager à travers le monde pour partager l'histoire de L'Arche.
Homme de paix, il souligne dans ses écrits et ses conférences que quelles que soient les composantes culturelle ou religieuse d'une société, la paix sociale commence d'abord et avant tout par la reconnaissance de la valeur et de la dignité de chacun de ses membres. Se faisant la voix des sans-voix, il insiste plus particulièrement sur le sort des personnes les plus vulnérables dont l'intégration et la participation à la vie de nos collectivités a toujours un effet bénéfique et transformateur sur l'ensemble de ses membres.
Homme d'action, il continue à dénoncer les peurs qui nous séparent les uns des autres et de nous-mêmes et qui sont à la source de nos conflits souvent meurtriers. Dans un monde de plus en plus déshumanisant, il nous invite à réfléchir à notre humanité et à repenser nos relations, non plus selon des rapports de force mais à l'image d'un corps où chaque membre est important.
L'Arche aujourd'hui
L'Arche est inquiète devant la marginalisation et l'isolation de beaucoup de personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Cette inquiétude nous interpelle à créer des lieux d'accueil et des réseaux d'amitié, à défendre les droits des personnes ayant une déficience intellectuelle et à interpeller la société à devenir plus juste et plus respectueuse à leur égard.
Aujourd'hui, L'Arche s'efforce de promouvoir la participation sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle dans leur milieu tout en soulignant leurs contributions à l'humanisation de notre société moderne. Si vous désirez oeuvrer avec nous en ce sens, n'hésitez pas à nous contacter.
BUREAUX NATIONAUX
L'ARCHE AUSTRALIA
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Rosny Park,Tasmania
7018
Australia
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Tel.+61 3 62 38 43 41
L'ARCHE CANADA
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1280 rue Bernard Ouest
Local 300
Outremont,Québec
H2V 1V9
Canada
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Tel.+15 148 441 661
Fax.+15 148 441 661
L'ARCHE DEUTSCHLAND
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Bodelschwinghweg 6
Tecklenburg,Québec
49545
Deutschland
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Tel.+49 (0)5482 4018984
Fax.+49 (0)5482 4018984
L'ARCHE EN BELGIQUE
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205, Chaussée de Wavre
Bruxelles,Québec
1050
Belgique
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Tel.+32 2 772 79 54
L'ARCHE EN FRANCE
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12 rue Copreaux
Paris,Québec
75015
France
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Fax.+33 (0)1 45 32 23 74
L'ARCHE FMR INDIA
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CA7 80 Feet Rd 20th Main 6th Block
Koramangala
Bangalore,Karnataka
560 095
India
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Tel.+91 80 25 50 37 15
L'ARCHE HELVETIA
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Avenue Jean Gambach 28
Fribourg,Karnataka
1700
Switzerland
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L'ARCHE IRELAND
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Cluain Aoibhinn - Fairgreen Lane
Callan,Co. Kilkenny
Ireland
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Tel.+353 56 772 52 83
L'ARCHE POLSKA
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Sledziejowice 336
Wieliczka,Co. Kilkenny
32-020
Pologne
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L'ARCHE UK
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Silsden
Keighley,West Yorkshire
BD20 9JT
United Kingdom
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L'ARCHE USA
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1130 SW Morrison Street Suite 230
Portland,OR
97205
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JEAN VANIER
Jean Vanier et L'Arche
En 1964, Jean Vanier, un jeune canadien vivant en France, invita Raphaël Simi et Philippe Seux, deux hommes ayant une déficience intellectuelle, à venir vivre avec lui dans une modeste maison de Trosly-Breuil à quelques 100 km de Paris.
Les débuts
Sans aucune expérience préalable et après avoir été témoin de l'exclusion sociale et des conditions institutionnelles extrêmement difficiles et parfois scandaleuses dans lesquelles vivaient beaucoup de personnes ayant une déficience intellectuelle, Jean Vanier décida d'offrir un milieu paisible et familial à Raphaël et Philippe qu'il avait rencontrés dans une institution. Ils partagèrent dans une grande simplicité la vie quotidienne et leurs moments de loisirs et ils donnèrent le nom de L'Arche à leur petite maison.
Jean Vanier n'avait à cette époque aucune idée de l'ampleur qu'allait prendre le mouvement de L'Arche. Sa décision de vivre avec Raphaël et Phillippe allait cependant transformer la vie de beaucoup d'autres personnes à travers le monde. Bientôt des voisins et quelques amis canadiens vinrent les rejoindre et L'Arche devint peu à peu un lieu d'accueil pour des hommes et des femmes, avec ou sans déficience intellectuelle, qui souhaitaient partager cette expérience unique de vie communautaire.
L'expansion
Ainsi était née L'Arche, sans aucune prétention, à l'aube du mouvement de désinstitutionnalisation. Cette nouvelle forme de vie communautaire à laquelle participaient maintenant des personnes qui autrement auraient été placées en institution, attira rapidement plusieurs jeunes provenant de divers pays, notamment de la France, de l'Angleterre et du Canada.
Lorsqu'ils retournèrent dans leur pays natal, plusieurs parmi eux fondèrent à leur tour d'autres communautés de L'Arche. C'est ainsi que le mouvement prit rapidement de l'expansion et se développa sur six continents.
Dans les années 1970, toutes les communautés de L'Arche se fédérèrent sous l'égide de la Fédération internationale des communautés de L'Arche et se regroupèrent en "région" pour favoriser l'amitié et le soutien mutuel. La Charte de L'Arche fut écrite et les standards de gestion, pour assurer le maintien de ses valeurs et la qualité de la vie des communautés, furent mis en place. En 1993, la Charte fut modifiée pour mieux refléter la réalité des communautés issues des cultures hindous et musulmanes.
L'orginalité de L'Arche
Que ce soit au Canada, en Palestine, en Inde, en Amérique centrale ou ailleurs, partout où se développaient des communautés de L'Arche, Jean Vanier prenait conscience que les personnes souvent exclues ou marginalisées avaient beaucoup à offrir. Les expériences vécues à L'Arche lui démontraient clairement que les membres les plus vulnérables de notre société transformaient profondément les personnes qui venaient vivre avec elles et qu'elles pouvaient être des artisans de paix.
Bien que limitées dans leurs aptitudes intellectuelles, elles avaient des aptitudes relationnelles qui, lorsqu'elles pouvaient participer pleinement à la vie d'une collectivité, contribuaient à rendre celle-ci plus humaine, plus compatissante et, plus à même d'accepter "l'autre" avec ses différences personnelles, culturelles ou religieuses. L'Arche devenait ainsi un microcosme de ce qui était possible lorsqu'une société reconnaît l'importance de chacun de ses membres quelles que soient sa différence, ses capacités ou ses incapacités.
La spiritualité de L'Arche
Notre histoire nous invite à réfléchir sur les composantes culturelle et religieuse des différents milieux où L'Arche s'est installée. Nos communautés accueillent aujourd'hui des personnes de diverses traditions — chrétienne, juive, musulmane, hindoue ou autre — ainsi que des personnes non-croyantes. Malgré ces différences, la spiritualité de L'Arche reconnaît d'abord et avant tout que chaque personne est unique et a une histoire sacrée.
Jean Vanier aujourd'hui
Aujourd'hui, Jean Vanier est reconnu internationalement. Il habite toujours le village de Trosly-Breuil dans l'Oise et il continue de voyager à travers le monde pour partager l'histoire de L'Arche.
Homme de paix, il souligne dans ses écrits et ses conférences que quelles que soient les composantes culturelle ou religieuse d'une société, la paix sociale commence d'abord et avant tout par la reconnaissance de la valeur et de la dignité de chacun de ses membres. Se faisant la voix des sans-voix, il insiste plus particulièrement sur le sort des personnes les plus vulnérables dont l'intégration et la participation à la vie de nos collectivités a toujours un effet bénéfique et transformateur sur l'ensemble de ses membres.
Homme d'action, il continue à dénoncer les peurs qui nous séparent les uns des autres et de nous-mêmes et qui sont à la source de nos conflits souvent meurtriers. Dans un monde de plus en plus déshumanisant, il nous invite à réfléchir à notre humanité et à repenser nos relations, non plus selon des rapports de force mais à l'image d'un corps où chaque membre est important.
L'Arche aujourd'hui
L'Arche est inquiète devant la marginalisation et l'isolation de beaucoup de personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Cette inquiétude nous interpelle à créer des lieux d'accueil et des réseaux d'amitié, à défendre les droits des personnes ayant une déficience intellectuelle et à interpeller la société à devenir plus juste et plus respectueuse à leur égard.
Aujourd'hui, L'Arche s'efforce de promouvoir la participation sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle dans leur milieu tout en soulignant leurs contributions à l'humanisation de notre société moderne. Si vous désirez oeuvrer avec nous en ce sens, n'hésitez pas à nous contacter.
BUREAUX NATIONAUX
L'ARCHE AUSTRALIA
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Fax.+15 148 441 661
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Dans les pages du livre "le dernier homme de Fukushima", vous apprenez la vérité sur la situation catastrophique du Japon mais vous faites surtout connaissance avec ce héros international qu'est devenu Naoto Matsumura. Partez à la rencontre de cet homme extraordinaire.
Antonio Pagnotta est un photoreporter qui court après les zones interdites et les photos inédites. Il est parti au Japon, pays qui le passionne, pour rencontrer le dernier homme de Fukushima.
Le 11 mars 2011, après un séisme et un tsunami meurtrier, le Japon subit une troisième catastrophe consécutive avec l'explosion de réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima-Daiichi.
Un homme solitaire décide alors de ne pas quitter sa ville natale, un fermier d'une cinquantaine d'années qui reste seul, debout, dans la zone irradiée, contre le géant nucléaire japonais TEPCO : Naoto Matsumura.
A travers son livre, Antonio Pagnotta décrit sa rencontre exceptionnelle avec ce héros japonais. Il dépeint le quotidien de celui-ci dans la zone hautement radioactive et les horreurs auxquelles le fermier fait face ici et là, continuellement, à l'image des cadavres trop nombreux des vaches et de leurs veaux en décomposition dans de minuscules enclos de la mort.
Depuis l'accident nucléaire, Naoto Matsumura voue sa vie à donner de la nourriture et de l'amour aux animaux que les habitants et les fermiers, désormais entassés dans des logements dits provisoires, ont été contraints par le gouvernement de laisser derrière eux lorsqu'ils ont évacué la région agricole.
Il se lève également contre les autorités vétérinaires qui ne pénètrent dans la zone interdite que lorsqu'il leur faut euthanasier des troupeaux de vaches bel et bien vivantes dans ce no man's land radioactif. Lorsque Naoto ne vient pas les trouver, chiens, chats, cochons, vaches et autruches viennent toujours plus nombreux comme frapper à sa porte pour réclamer un peu de la chaleur humaine dont semble déborder cet homme au grand cœur.
Tout droit du Japon, à des milliers de kilomètres de nous, Antonio Pagnotta nous fait part des réactions qui se déclenchent à l'intérieur même du pays autour de la centrale meurtrière et du fermier inébranlable.
Il dévoile également, sans aucun tabou, les mensonges qui sont dits aux Japonais, des mensonges à la pelle entretenus par le géant tout puissant et avare qu'est TEPCO et par le gouvernement lui-même. Les pages regorgent alors de révélations tant émouvantes qu’outrageantes. Au fil des chapitres, truffés par ailleurs d'explications culturelles et passionnantes sur le pays du soleil levant, les photos du reporter visibles sur Internet nous reviennent en mémoire comme une claque : les squelettes des vaches dont l'agonie a été bien trop longue, l'humour et les sourires malgré tout de Naoto Matsumura, le supermarché sens dessus dessous, les brioches appétissantes de la boulangerie conservées par la radioactivité, les tas de morceaux de maisons écroulées et de véhicules échoués qui ont été formés par-ci par-là dans le paysage, le tombeau immense de la famille du fermier qui occupait depuis cinq générations les terres aujourd'hui souillées, la grande autoroute déserte et silencieuse, l'autruche de Naoto prénommée Boss...
Naoto Matsumura brave la mort. Pire que celle-ci, il y a le déshonneur et c'est ainsi qu'il tient debout la tête haute, tout en restant le même. Antonio Pagnotta, lui, a bravé les radiations pour rapporter dans sa valise des photos touchantes et choquantes et un récit passionnant qui dénonce.
Impossible d'être insensible au combat de Matsumura et de ne pas s'alarmer sur la situation qui promet une catastrophe qui, aujourd'hui, est en passe de devenir indubitablement mondiale tant elle échappe à ceux qui tentent tant bien que mal de la contrôler. A travers ses mots, le photoreporter laisse libre court à son indignation et à sa tristesse.
Touchant dans le témoignage qu'il a couché sur le papier avec tout son cœur, il sait parler à son lecteur de ce héros planétaire qu'est devenu Naoto Matsumura avec toute son admiration et le fermier, grand, exceptionnel et fort, en est d'autant plus émouvant, d'autant plus admirable et respectable dans nos esprits et dans nos cœurs.
Melissa Afonso
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Corée : transformés par le tournage d'un documentaire sur le pape
Enquête en Corée et à Rome pour le prochain voyage du pape
Rédaction
ROME, 7 juillet 2014 (Zenit.org
) - Des journalistes de la chaîne de télévision publique de Séoul « Munhwa » (MBC), ont tourné deux documentaire sur le pape Françosi et l’Église de Corée, pour préparer la visite prochaine du pape (13-18 août 2014
), et ils témoignent de leur découverte personnelle.
L'équipe du tournage a été gagnée par l’enthousiasme des catholiques, les messages du pape et les témoignages, rapporte AsiaNews.
Pendant quatre mois, l'équipe voulu connaître le pape François, l’histoire de l’Église catholique en Corée et dans le monde, avec l’aide de la conférence épiscopale et de Mgr Lazarus You Heung-sik, évêque du diocèse de Daejeon qui accueillera la Journée de la jeunesse asiatique
.
Au mois de juin, l'équipe a tourné sur les lieux des martyrs de Corée et de Chine que le pape béatifiera
.
Han Hak Su, chef de production du documentaire, témoigne : « Je suis athée, car je ne sens pas encore dans mon cœur l’existence de Dieu, mais je ressens maintenant une chose très étrange.... qui me pousse à enquêter davantage. Je ne connaissais rien de l’Église en Corée, j’ignorais qu’il y avait eu tant de martyrs et que la parole de Dieu était arrivée chez nous grâce aux laïcs. »
Le 18 juin, l'équipe est arrivée à Rome, elle a visité notamment la basilique Saint-Pierre, les catacombes romaines et alle a rencontré des laïcs, prêtres et évêques travaillant au Vatican.
Au fil des entretiens, leur point de vue s'est transformé, confie Lee Myun Jae, un caméraman: « Je suis protestant, mais j’ai quitté l’Église depuis de longues années. Aujourd’hui, je me rends compte qu’on m’a enseignbeaucoup de choses incorrectes sur les catholiques, et j’ai décidé que si j’avais à nouveau le don de la foi, je m’unirai aux catholiques ».
Un des journalistes confie à son tour: « Je suis catholique, mais je ne pratique plus depuis des années. Dès que je rentrerai en Corée, j’ai décidé de retourner à ma paroisse, où la première chose que je ferai sera d’aller me confesser. »
Le documentaire sera composé de deux parties. La première, qui sera diffusée le 11 août, et intitulée « Qui est le pape François ? », durera 60 minutes: des laïcs, des prêtres et des évêques parlent de leur collaboration avec le pape argentin.
La seconde partie, « Sur les lieux des martyrs coréens où ira le pape », sera diffusée le 15 août. Elle raconte l’histoire des témoins de la foi.
Avec une traduction d'Océane Le Gall et Anne Kurian
Enquête en Corée et à Rome pour le prochain voyage du pape
Rédaction
ROME, 7 juillet 2014 (Zenit.org
) - Des journalistes de la chaîne de télévision publique de Séoul « Munhwa » (MBC), ont tourné deux documentaire sur le pape Françosi et l’Église de Corée, pour préparer la visite prochaine du pape (13-18 août 2014
), et ils témoignent de leur découverte personnelle.
L'équipe du tournage a été gagnée par l’enthousiasme des catholiques, les messages du pape et les témoignages, rapporte AsiaNews.
Pendant quatre mois, l'équipe voulu connaître le pape François, l’histoire de l’Église catholique en Corée et dans le monde, avec l’aide de la conférence épiscopale et de Mgr Lazarus You Heung-sik, évêque du diocèse de Daejeon qui accueillera la Journée de la jeunesse asiatique
.
Au mois de juin, l'équipe a tourné sur les lieux des martyrs de Corée et de Chine que le pape béatifiera
.
Han Hak Su, chef de production du documentaire, témoigne : « Je suis athée, car je ne sens pas encore dans mon cœur l’existence de Dieu, mais je ressens maintenant une chose très étrange.... qui me pousse à enquêter davantage. Je ne connaissais rien de l’Église en Corée, j’ignorais qu’il y avait eu tant de martyrs et que la parole de Dieu était arrivée chez nous grâce aux laïcs. »
Le 18 juin, l'équipe est arrivée à Rome, elle a visité notamment la basilique Saint-Pierre, les catacombes romaines et alle a rencontré des laïcs, prêtres et évêques travaillant au Vatican.
Au fil des entretiens, leur point de vue s'est transformé, confie Lee Myun Jae, un caméraman: « Je suis protestant, mais j’ai quitté l’Église depuis de longues années. Aujourd’hui, je me rends compte qu’on m’a enseignbeaucoup de choses incorrectes sur les catholiques, et j’ai décidé que si j’avais à nouveau le don de la foi, je m’unirai aux catholiques ».
Un des journalistes confie à son tour: « Je suis catholique, mais je ne pratique plus depuis des années. Dès que je rentrerai en Corée, j’ai décidé de retourner à ma paroisse, où la première chose que je ferai sera d’aller me confesser. »
Le documentaire sera composé de deux parties. La première, qui sera diffusée le 11 août, et intitulée « Qui est le pape François ? », durera 60 minutes: des laïcs, des prêtres et des évêques parlent de leur collaboration avec le pape argentin.
La seconde partie, « Sur les lieux des martyrs coréens où ira le pape », sera diffusée le 15 août. Elle raconte l’histoire des témoins de la foi.
Avec une traduction d'Océane Le Gall et Anne Kurian
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Le Pape François remercie Meriam pour son témoignage
(RV) Le Pape François a remercié personnellement ce jeudi Meriam Yahia Ibrahim Ishag, la jeune soudanaise chrétienne qui pour ne pas avoir renié sa foi a été condamnée à mort pour apostasie. Libérée après une forte mobilisation internationale, elle est arrivée en Italie et l’un de ses premiers rendez-vous était à la Maison Sainte Marthe au Vatican.
La rencontre avec le Pape a duré environ une demi-heure, dans une atmosphère qualifiée par le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, de « très sereine et affectueuse ». « Le Pape, a jouté le Père Lombardi, a été très tendre avec elle, ses deux enfants et son mari, qui était en fauteuil roulant, et il l’a remerciée pour son témoignage ». Pour le Père Lombardi il s’agissait « d’un geste de proximité et de solidarité envers ceux qui souffrent pour leur foi. Et cela, a –t-il ajouté, va au-delà de cette rencontre si belle et pleine d’attention ».
La famille était accompagné du vice-ministre italiens des affaires étrangères Lapo Pistelli qui s’est rendu au Soudan et a accompagné Meriam et ses proches en Italie, où ils se préparent à être transférés vers les Etats Unis. Jean-Baptiste Cocagne l'a joint quelques heures après la rencontre avec le Pape
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(RV) Le Pape François a remercié personnellement ce jeudi Meriam Yahia Ibrahim Ishag, la jeune soudanaise chrétienne qui pour ne pas avoir renié sa foi a été condamnée à mort pour apostasie. Libérée après une forte mobilisation internationale, elle est arrivée en Italie et l’un de ses premiers rendez-vous était à la Maison Sainte Marthe au Vatican.
La rencontre avec le Pape a duré environ une demi-heure, dans une atmosphère qualifiée par le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, de « très sereine et affectueuse ». « Le Pape, a jouté le Père Lombardi, a été très tendre avec elle, ses deux enfants et son mari, qui était en fauteuil roulant, et il l’a remerciée pour son témoignage ». Pour le Père Lombardi il s’agissait « d’un geste de proximité et de solidarité envers ceux qui souffrent pour leur foi. Et cela, a –t-il ajouté, va au-delà de cette rencontre si belle et pleine d’attention ».
La famille était accompagné du vice-ministre italiens des affaires étrangères Lapo Pistelli qui s’est rendu au Soudan et a accompagné Meriam et ses proches en Italie, où ils se préparent à être transférés vers les Etats Unis. Jean-Baptiste Cocagne l'a joint quelques heures après la rencontre avec le Pape
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Il installe un réfrigérateur dans la rue pour nourrir les plus démunis
C'est sur Twitter que cette belle idée a été signalée, par Shaikh Mohammad Al Araifi, un représentant religieux saoudien, qui a salué la démarche d'un “Saoudien de Haïl qui s’est engagé dans un acte de charité indirect”, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] gulfnews.com.
Ce bienfaiteur, qui a préféré garder l’anonymat, voulait éviter une humiliation supplémentaire à ceux qui n’ont d’autre choix que de mendier, tout en permettant aux foyers mieux lotis d’éviter le gaspillage alimentaire. C’est ainsi que lui est venue une idée simple et lumineuse : installer un réfrigérateur dans la rue, juste en face de chez lui, invitant également le voisinage à y stocker leur surplus de nourriture.
Ce bel exercice de charité pratique a fait parler de lui dans le monde entier, et pourrait bien s’appliquer dans d’autres pays. Shaikh Mohammad Al Araifi a rendu hommage à l’homme à l’origine de ce mouvement en postant une photographie du réfrigérateur en question sur son compte Twitter. "J'ai toujours dit que les habitants de Haïl étaient généreux ! ", écrit-il dans son tweet traduit par la BBC, déjà été partagé plus de 7000 fois.
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L’idée simple d’un Saoudien pour faciliter la charité a fait le tour de la planète.
Ce bienfaiteur, qui a préféré garder l’anonymat, voulait éviter une humiliation supplémentaire à ceux qui n’ont d’autre choix que de mendier, tout en permettant aux foyers mieux lotis d’éviter le gaspillage alimentaire. C’est ainsi que lui est venue une idée simple et lumineuse : installer un réfrigérateur dans la rue, juste en face de chez lui, invitant également le voisinage à y stocker leur surplus de nourriture.
Ce bel exercice de charité pratique a fait parler de lui dans le monde entier, et pourrait bien s’appliquer dans d’autres pays. Shaikh Mohammad Al Araifi a rendu hommage à l’homme à l’origine de ce mouvement en postant une photographie du réfrigérateur en question sur son compte Twitter. "J'ai toujours dit que les habitants de Haïl étaient généreux ! ", écrit-il dans son tweet traduit par la BBC, déjà été partagé plus de 7000 fois.
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
L'Albanie, exemple de résurrection de l'Eglise
Durant l'audience générale tenue place St.Pierre, le Pape François a évoqué son récent voyage en Albanie. Il est important, a-t-il dit, de continuer à aider ce pays dans la voie de la coexistence harmonieuse entre religions.
Elles partagent la volonté de faire le bien aux autres sans rien renier ou entamer de leurs identités. Puis il a raconté sa rencontre avec le clergé et les religieux, au cours de laquelle il a entendu le témoignage de personnes ayant subi les horreurs de la répression de l'ancien régime athée: Grâce à leur attachement profond à Jésus, ces martyrs ont pu trouver la force de réagir aux souffrances de leur persécution. De fait, "la force de l'Eglise réside dans l'amour du Christ, qui nous soutient dans les épreuves et qui inspire toute action apostolique. C'est en répondant par la bonté et le pardon qu'on témoigne de la miséricorde de Dieu. Puis il a évoqué la quarantaine de prêtres éliminés durant la dictature, qui s'ajoutent aux centaines de religieux chrétiens et musulmans incarcérés, torturés, déportés ou assassinés parce qu'ils croyaient en Dieu.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Que le Président Poutine prenne le temps d'aller méditer dans un monastère... eh bien, quelle heureuse nouvelle ! L'info en occident n'a pas reçu beaucoup d'écho - mais cette découverte me réjouit.
Vladimir Poutine s’est retiré du monde quelques jours entre la fin du mois d’avril et le début du mois de mai pour se rendre dans un haut lieu de la spiritualité orthodoxe : le monastère de Valaam.
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Reportage Kto sur utube :
Vladimir Poutine s’est retiré du monde quelques jours entre la fin du mois d’avril et le début du mois de mai pour se rendre dans un haut lieu de la spiritualité orthodoxe : le monastère de Valaam.
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Vladimir Poutine, pour qui l’action politique ne saurait être guidée que par une grande spiritualité, réfléchirait ainsi aux mesures à prendre quant à une situation géopolitique qui place, de fait, la Russie à un moment charnière de son histoire.
Reportage Kto sur utube :
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Egypte : des Musulmans prêts à défendre les églises menacées
(RV) En Egypte, des musulmans se sont dit prêts à défendre les églises à Noël contre les menaces islamistes. L’évêque copte catholique de Gizeh l’a révélé à l’agence de presse Vaticane Fides. De nombreux égyptiens ont compris que les dérives fanatiques nuisent à toute la population. Comme les années précédentes, les menaces et les messages haineux contre les communautés chrétiennes d’Egypte se multiplient sur la toile et dans les réseaux sociaux à l’approche de Noël. Dans la blogosphère islamiste on trouve des appels à organiser des attentats contre les églises lors des célébrations liturgiques qui attirent de nombreux fidèles, en particulier dans les gouvernorats de Minya, Alexandrie et Fayoum. Et les musulmans sont sommés de ne pas présenter leurs vœux à leurs voisins chrétiens.
Des universitaires musulmans de renom ont publiquement dénoncé ces intimidations et ces slogans qui représentent, selon un haut responsable de la célèbre université Al-Azhar, une trahison de l’islam. D’autres ont appelé les autorités à prendre au sérieux ces incitations à la haine religieuse et à adopter des mesures adéquates. Selon l’évêque copte catholique de Gizeh, les chrétiens ne se laisseront pas intimider. D’autant que l’ampleur de la haine fanatique a poussé les vrais musulmans à sortir de leur silence et à réagir. C’est un changement positif par rapport au passé.
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(RV) En Egypte, des musulmans se sont dit prêts à défendre les églises à Noël contre les menaces islamistes. L’évêque copte catholique de Gizeh l’a révélé à l’agence de presse Vaticane Fides. De nombreux égyptiens ont compris que les dérives fanatiques nuisent à toute la population. Comme les années précédentes, les menaces et les messages haineux contre les communautés chrétiennes d’Egypte se multiplient sur la toile et dans les réseaux sociaux à l’approche de Noël. Dans la blogosphère islamiste on trouve des appels à organiser des attentats contre les églises lors des célébrations liturgiques qui attirent de nombreux fidèles, en particulier dans les gouvernorats de Minya, Alexandrie et Fayoum. Et les musulmans sont sommés de ne pas présenter leurs vœux à leurs voisins chrétiens.
Des universitaires musulmans de renom ont publiquement dénoncé ces intimidations et ces slogans qui représentent, selon un haut responsable de la célèbre université Al-Azhar, une trahison de l’islam. D’autres ont appelé les autorités à prendre au sérieux ces incitations à la haine religieuse et à adopter des mesures adéquates. Selon l’évêque copte catholique de Gizeh, les chrétiens ne se laisseront pas intimider. D’autant que l’ampleur de la haine fanatique a poussé les vrais musulmans à sortir de leur silence et à réagir. C’est un changement positif par rapport au passé.
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Douze détenus à vie choisissent de devenir moines
Ils sont prisonniers, mais cela ne les empêche pas d’approfondir leur vie spirituelle. Dans la prison de Vinnitsa, en Ukraine, douze hommes condamnés à la prison à vie ont décidé de prononcer leurs vœux monastiques, rapporte un site consacré à l'information orthodoxe sur Internet.
« Aujourd’hui, au monastère de Vinnitsa, qui se trouve sur le territoire de la prison, vivent douze novices et deux moines. Ils conduiront les autres condamnés, qui se sont convertis au Seigneur, sur la voie de la vérité », selon les paroles de la collaboratrice de l’administration pénitentiaire, Anna Titovskaïa. « Ici, tout est comme dans un monastère masculin ouvert. En outre, les criminels et les violeurs se repentent, sans faire appel de leur condamnation », ajoute A. Titovskaïa.
« Au bout de vingt ans d’incarcération, les condamnés à vie peuvent demander la remise de leur peine, et il n’est pas exclu que les moines aient plus de chance de recouvrer la liberté », dit-elle encore.
Elle raconte aussi que l’un des moines, condamné à vie, André Tchistiakov, commence sa journée par quarante métanies (prosternations à terre) et des prières. « Depuis presque dix ans, je lis les œuvres des Pères de l’Église de six à huit heures par jour. Je n’aurais certainement jamais eu autant de temps pour lire, même au monastère », dit le détenu. De son côté, l’assistant du chef de l’administration pénitentiaire d’Ukraine, Igor Androuchko, mentionne dans son blogue le caractère exclusif de cette profession monastique en masse des détenus. « Il n’y a, effectivement, jamais eu de cas semblables, lorsque les condamnés à vie adoptent en bloc la vie monastique », a-t-il écrit.
(Source: Message Lumière)
Ils sont prisonniers, mais cela ne les empêche pas d’approfondir leur vie spirituelle. Dans la prison de Vinnitsa, en Ukraine, douze hommes condamnés à la prison à vie ont décidé de prononcer leurs vœux monastiques, rapporte un site consacré à l'information orthodoxe sur Internet.
« Aujourd’hui, au monastère de Vinnitsa, qui se trouve sur le territoire de la prison, vivent douze novices et deux moines. Ils conduiront les autres condamnés, qui se sont convertis au Seigneur, sur la voie de la vérité », selon les paroles de la collaboratrice de l’administration pénitentiaire, Anna Titovskaïa. « Ici, tout est comme dans un monastère masculin ouvert. En outre, les criminels et les violeurs se repentent, sans faire appel de leur condamnation », ajoute A. Titovskaïa.
« Au bout de vingt ans d’incarcération, les condamnés à vie peuvent demander la remise de leur peine, et il n’est pas exclu que les moines aient plus de chance de recouvrer la liberté », dit-elle encore.
Elle raconte aussi que l’un des moines, condamné à vie, André Tchistiakov, commence sa journée par quarante métanies (prosternations à terre) et des prières. « Depuis presque dix ans, je lis les œuvres des Pères de l’Église de six à huit heures par jour. Je n’aurais certainement jamais eu autant de temps pour lire, même au monastère », dit le détenu. De son côté, l’assistant du chef de l’administration pénitentiaire d’Ukraine, Igor Androuchko, mentionne dans son blogue le caractère exclusif de cette profession monastique en masse des détenus. « Il n’y a, effectivement, jamais eu de cas semblables, lorsque les condamnés à vie adoptent en bloc la vie monastique », a-t-il écrit.
(Source: Message Lumière)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Il achète des esclaves sexuelles en Irak... pour les rendre à leur famille
Ce saint Jean de Matha des temps modernes risque sa vie tous les jours pour sortir ces jeunes filles de l’enfer.
Il mériterait le prix Nobel de l’amour. Au péril de sa vie, un homme, qui préfère garder l’anonymat pour des raisons évidentes de sécurité, entre sur des terres contrôlées par le pseudo État islamique (EI). Il y rachète des jeunes filles chrétiennes, musulmanes et yézidi, vendues comme esclaves sexuelles, et les aide ensuite à retrouver leur famille.
Un moment d’intense émotion
Combien en a-t-il ainsi sauvées ? Agit-il seul ? L’histoire ne le dit pas. Mais une vidéo le montre rendant une jeune fille yézidie à sa famille, qui ne savait pas ce qu’elle était devenue, depuis sa capture par des membres de l’EI. Ces images des retrouvailles avec son père sont un moment d’intense émotion, qui ne peuvent laisser indifférent quiconque possède une once d’humanité.
L’esclavage, justifié par la sourate 4 du Coran, a été établi officiellement par Daesh, qui pratique la traite sexuelle dans son « califat » , comme en atteste une édition de sa revue en ligne Daquib, publiée en anglais. Ce commerce de la honte, qui déshonore tous ceux qui y trempent, concerne le plus souvent des jeunes filles des minorités chrétiennes ou yézidi. Leur prix varie en fonction de leur âge. Il est difficile d’imaginer le calvaire enduré par ces jeunes filles, et la souffrance de leur famille, en particulier de leurs parents. Celles qui ont la chance d’échapper à cet enfer mettront du temps à se reconstruire. Il est d’ailleurs peu probable qu’elles y arrivent vraiment un jour.
Un ordre religieux toujours au service de la libération des esclaves
Au Moyen-Âge, un chrétien, Jean de Matha (1160-1213), a consacré sa vie au rachat des esclaves. Après une vision du Christ libérant deux captifs, un blanc et un noir, il avait créé à cet effet l’ordre des Trinitaires. En 1789, l’ordre, qui n’avait cessé de se développer, avait pu libérer ainsi plus de 600 000 personnes. Saint Jean de Matha a été canonisé par l’Église au XVIIe siècle. Aujourd’hui, son ordre est présent dans de nombreux pays, où il continue d’œuvrer en faveur de la rédemption des personnes victimes des multiples formes d’esclavage de l’époque actuelle.
Adapté de l'italien par Élisabeth de Baudouïn
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Ce saint Jean de Matha des temps modernes risque sa vie tous les jours pour sortir ces jeunes filles de l’enfer.
Il mériterait le prix Nobel de l’amour. Au péril de sa vie, un homme, qui préfère garder l’anonymat pour des raisons évidentes de sécurité, entre sur des terres contrôlées par le pseudo État islamique (EI). Il y rachète des jeunes filles chrétiennes, musulmanes et yézidi, vendues comme esclaves sexuelles, et les aide ensuite à retrouver leur famille.
Un moment d’intense émotion
Combien en a-t-il ainsi sauvées ? Agit-il seul ? L’histoire ne le dit pas. Mais une vidéo le montre rendant une jeune fille yézidie à sa famille, qui ne savait pas ce qu’elle était devenue, depuis sa capture par des membres de l’EI. Ces images des retrouvailles avec son père sont un moment d’intense émotion, qui ne peuvent laisser indifférent quiconque possède une once d’humanité.
L’esclavage, justifié par la sourate 4 du Coran, a été établi officiellement par Daesh, qui pratique la traite sexuelle dans son « califat » , comme en atteste une édition de sa revue en ligne Daquib, publiée en anglais. Ce commerce de la honte, qui déshonore tous ceux qui y trempent, concerne le plus souvent des jeunes filles des minorités chrétiennes ou yézidi. Leur prix varie en fonction de leur âge. Il est difficile d’imaginer le calvaire enduré par ces jeunes filles, et la souffrance de leur famille, en particulier de leurs parents. Celles qui ont la chance d’échapper à cet enfer mettront du temps à se reconstruire. Il est d’ailleurs peu probable qu’elles y arrivent vraiment un jour.
Un ordre religieux toujours au service de la libération des esclaves
Au Moyen-Âge, un chrétien, Jean de Matha (1160-1213), a consacré sa vie au rachat des esclaves. Après une vision du Christ libérant deux captifs, un blanc et un noir, il avait créé à cet effet l’ordre des Trinitaires. En 1789, l’ordre, qui n’avait cessé de se développer, avait pu libérer ainsi plus de 600 000 personnes. Saint Jean de Matha a été canonisé par l’Église au XVIIe siècle. Aujourd’hui, son ordre est présent dans de nombreux pays, où il continue d’œuvrer en faveur de la rédemption des personnes victimes des multiples formes d’esclavage de l’époque actuelle.
Adapté de l'italien par Élisabeth de Baudouïn
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Dieu agit en silence, en cachette...mais Il agit! Merci Titi pour ce bel encouragement et cette démonstration de la bonté de Dieu lorsque l'un de ses enfant se tient disponible pour le servir, même au péril de sa vie!
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
À 91 ans, elle marche 1 200 km pour voir Notre-Dame
Malgré une chute et deux fractures à mi-parcours, la vieille dame n'a pas renoncé, poussée par une raison très spéciale de faire ce pèlerinage.
Vendredi dernier, Emma Moronsini, une Italienne de 91 ans, est arrivée à la basilique de Notre-Dame de Lujan en Argentine, après avoir parcouru plus de 1 200 kilomètres à pied, afin de prier la sainte patronne de ce pays d'Amérique du Sud pour les jeunes, pour les familles et pour la paix dans le monde.
C'est au milieu de vivats et d'applaudissements que la « grand-mère pèlerine » comme on l'appelle a été accueillie dans le sanctuaire marial par une foule nombreuse. « Je suis arrivée, je suis ici, j'ai tenu ma promesse ! », s'est-elle félicitée.
Emma a commencé son pèlerinage le 27 décembre, dans la ville de Tucumán ; mais voilà que lundi dernier, à seulement 35 kilomètres de la basilique, elle a fait une chute et a dû être hospitalisée dans un hôpital local pour une fracture de la main et du nez. Elle en est sortie le mardi et dès le lendemain elle reprenait sa marche.
Emma n'en est pas à son premier pèlerinage à pied de plus de 1 000 kilomètres. Il y a 23 ans, les médecins lui avaient dit qu'il n'y avait aucun espoir pour sa santé. « C’est alors que j'ai promis à la Mère de Dieu que, si je m'en sortais, j'irais à Lourdes », a-t-elle confié à un journal polonais, lors d'une de ses pérégrinations à Jasna Góra. Ce pèlerinage à Lourdes, quand Emma avait 70 ans, a touché son cœur. À cette occasion, elle avait marché depuis sa maison, en Italie, jusqu'au sanctuaire français.
Depuis, elle a entrepris des marches de plus de 1 000 kilomètres jusqu'à Fatima, en Terre Sainte, à Aparecida et à Guadalupe. Du lundi au samedi, elle partait à 6 h du matin et marchait environ cinq heures, avec son sac de fortune et un parapluie.
Au cours de ses périples, Emma ne marche pas le dimanche. Elle consacre ce jour-là à la prière et, tout de même, au repos. Aussi, le samedi sa priorité est-elle de trouver un hôtel. Les autres jours, elle loue généralement une petite chambre ou, le cas échéant, dort à la belle étoile.
Un tel sacrifice... pourquoi?
« Pour Notre-Dame, pour la paix dans le monde, pour les jeunes et toutes ces familles qui sont aujourd'hui divisées. Beaucoup de parents sont séparés, certains cohabitent mais ne se marient pas, ou n'ont pas d'enfants. C'est très triste », a-t-elle déclaré au journal La Voz.
Au pays du pape François, Emma a également dit qu'elle aimerait bien le rencontrer, à son retour en Italie. C'est qu'en fait, si elle a décidé de faire ce pèlerinage à Lujan, c'est bien à cause du Pape argentin.
Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne
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Malgré une chute et deux fractures à mi-parcours, la vieille dame n'a pas renoncé, poussée par une raison très spéciale de faire ce pèlerinage.
Vendredi dernier, Emma Moronsini, une Italienne de 91 ans, est arrivée à la basilique de Notre-Dame de Lujan en Argentine, après avoir parcouru plus de 1 200 kilomètres à pied, afin de prier la sainte patronne de ce pays d'Amérique du Sud pour les jeunes, pour les familles et pour la paix dans le monde.
C'est au milieu de vivats et d'applaudissements que la « grand-mère pèlerine » comme on l'appelle a été accueillie dans le sanctuaire marial par une foule nombreuse. « Je suis arrivée, je suis ici, j'ai tenu ma promesse ! », s'est-elle félicitée.
Emma a commencé son pèlerinage le 27 décembre, dans la ville de Tucumán ; mais voilà que lundi dernier, à seulement 35 kilomètres de la basilique, elle a fait une chute et a dû être hospitalisée dans un hôpital local pour une fracture de la main et du nez. Elle en est sortie le mardi et dès le lendemain elle reprenait sa marche.
Emma n'en est pas à son premier pèlerinage à pied de plus de 1 000 kilomètres. Il y a 23 ans, les médecins lui avaient dit qu'il n'y avait aucun espoir pour sa santé. « C’est alors que j'ai promis à la Mère de Dieu que, si je m'en sortais, j'irais à Lourdes », a-t-elle confié à un journal polonais, lors d'une de ses pérégrinations à Jasna Góra. Ce pèlerinage à Lourdes, quand Emma avait 70 ans, a touché son cœur. À cette occasion, elle avait marché depuis sa maison, en Italie, jusqu'au sanctuaire français.
Depuis, elle a entrepris des marches de plus de 1 000 kilomètres jusqu'à Fatima, en Terre Sainte, à Aparecida et à Guadalupe. Du lundi au samedi, elle partait à 6 h du matin et marchait environ cinq heures, avec son sac de fortune et un parapluie.
Au cours de ses périples, Emma ne marche pas le dimanche. Elle consacre ce jour-là à la prière et, tout de même, au repos. Aussi, le samedi sa priorité est-elle de trouver un hôtel. Les autres jours, elle loue généralement une petite chambre ou, le cas échéant, dort à la belle étoile.
Un tel sacrifice... pourquoi?
« Pour Notre-Dame, pour la paix dans le monde, pour les jeunes et toutes ces familles qui sont aujourd'hui divisées. Beaucoup de parents sont séparés, certains cohabitent mais ne se marient pas, ou n'ont pas d'enfants. C'est très triste », a-t-elle déclaré au journal La Voz.
Au pays du pape François, Emma a également dit qu'elle aimerait bien le rencontrer, à son retour en Italie. C'est qu'en fait, si elle a décidé de faire ce pèlerinage à Lujan, c'est bien à cause du Pape argentin.
Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Des musulmans se cotisent pour la restauration d'une synagogue !
Par les temps qui courent, l’histoire semble presque trop belle pour que l’on y croie un seul instant. Et pourtant, elle est vraie de vraie. A Arlon, petite ville de 30 000 habitants, au sud de la Wallonie, la communauté musulmane a lancé une campagne visant à récolter des dons. Afin de financer la restauration de… la synagogue, rongée par un champignon qui menace sa charpente et a entraîné sa fermeture il y a quelques mois.
C’est une journaliste qui annoncé la nouvelle à Jean-Claude Jacob, le rabbin d’Arlon, il y a quelques semaines. Surpris, mais pas tant que cela : dans ce chef-lieu de la province du Luxembourg belge, les rapports entre la communauté juive et les musulmans pourraient illustrer le fameux « vivre-ensemble » auxquels, comme pas mal d’autres Européens, de nombreux Belges aspirent.
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Par les temps qui courent, l’histoire semble presque trop belle pour que l’on y croie un seul instant. Et pourtant, elle est vraie de vraie. A Arlon, petite ville de 30 000 habitants, au sud de la Wallonie, la communauté musulmane a lancé une campagne visant à récolter des dons. Afin de financer la restauration de… la synagogue, rongée par un champignon qui menace sa charpente et a entraîné sa fermeture il y a quelques mois.
C’est une journaliste qui annoncé la nouvelle à Jean-Claude Jacob, le rabbin d’Arlon, il y a quelques semaines. Surpris, mais pas tant que cela : dans ce chef-lieu de la province du Luxembourg belge, les rapports entre la communauté juive et les musulmans pourraient illustrer le fameux « vivre-ensemble » auxquels, comme pas mal d’autres Européens, de nombreux Belges aspirent.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Il y a toujours plus de catholiques dans le monde
Contrairement à une idée reçue, l’Eglise catholique est en progression dans le monde : non seulement par le nombre de fidèles laïcs mais par celui des prêtres, en forte hausse.
Relayé par Radio Vatican, un article du Catholic News Service donne un aperçu statistique de la situation de l’Église catholique dans le monde qui surprendra sans doute les « déclinistes ». Loin d’être sur le déclin, l’Église catholique poursuit sa progression dans le monde. C’est ce qui ressort des statistiques annuelles de l’Église pour l’année 2013, qui viennent d’être révisées et actualisées. Seule ombre au tableau : il y a moins de religieux et surtout de religieuses.
Une croissance deux fois plus forte que celle de la population mondiale
Fin 2013, 1,253 milliard de catholiques ont été officiellement recensés. Soit une progression de 25 millions de baptisés dans l’Église catholique, 2% d’augmentation en un an. C’est un rythme deux fois supérieur à celui de la croissance de la population mondiale, qui n’a augmenté que de 1%.
C’est évidemment surprenant vu d’Europe, les catholiques étant malheureusement devenus minoritaires sur le Vieux Continent où ils ne sont plus que 39% de la population. « Ces évolutions n’ont pas seulement des causes religieuses à proprement parler, explique Radio Vatican. Elles sont souvent liées à la démographie, aux phénomènes géopolitiques et migratoires ou même à la fiscalité. C’est le cas en Allemagne, où des milliers de sorties d’Église sont dues à une volonté d’échapper à l’impôt. » On peut néanmoins s’interroger sur la foi de catholiques qui demandent de ne plus être répertoriés comme tels…
Il en va évidemment tout différemment pour les catholiques de Chine ou d’autres pays de persécution, dont le nombre n’est pas répertorié pour des raisons de sécurité. Ces minorités persécutées étant souvent très dynamiques (toujours en Chine, le nombre de chrétiens – catholiques et protestants – « explose », notait récemment Radio Canada), on peut considérer que les statistiques officielles de l’Église, loin d’exagérer le nombre de fidèles, le minorent.
Globalement, les augmentations les plus fortes du nombre de catholiques concernent l’Asie (+ 51 473 000), l’Afrique
(+ 26 664 000), ces continents étant suivis par l’Amérique
(+ 8 639 000), l’Europe (+ 2 977 000) et l’Océanie (+ 314 000), selon les statistiques publiées par l’Agence Fides à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale (19 octobre 2014).
Hausse des prêtres, baisse des religieuses
Plus surprenante encore, toujours vu d’Europe, la forte progression du nombre de clercs, prêtres et diacres, à l’échelle mondiale : au 31 décembre 2013, l’Église comptait 1 000 prêtres et 1 000 diacres en plus par rapport à 2012. « L’augmentation est continue depuis l’an 2000, alors que une diminution régulière avait été observée sur le dernier tiers du XXe siècle, remarque Radio Vatican. Le Vietnam et le continent africain sont souvent cités comme des modèles de floraison vocationnelle, mais des pays sécularisés enregistrent eux aussi – ce qui peut sembler paradoxal – un rebond du nombre d’ordinations. C’est le cas aux États-Unis. »
Mais il y a une ombre à ce tableau : la diminution du nombre de religieux, des religieuses surtout : « En cinq ans, le nombre de religieuses s’est effondré de 17% en Amérique du Nord et de 13% en Europe. Les grandes congrégations féminines sont donc contraintes à des restructurations parfois douloureuses. Fin 2013, l’Église catholique ne comptait plus que 693 000 sœurs, contre plus de 800 000 une décennie plus tôt ». Or, les consacrés, religieux et religieuses, restent malgré tout deux fois plus nombreux que les prêtres…
D’où l’importance de cette Année de la vie consacrée (du 30 novembre 2014 au 2 février 2016) proclamée par le pape François pour que les jeunes générations et l’Église tout entière prennent conscience de l’importance des consacrés, ces « hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde », comme l’a souligné le Saint-Père en l'instituant (Aleteia).
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Contrairement à une idée reçue, l’Eglise catholique est en progression dans le monde : non seulement par le nombre de fidèles laïcs mais par celui des prêtres, en forte hausse.
Relayé par Radio Vatican, un article du Catholic News Service donne un aperçu statistique de la situation de l’Église catholique dans le monde qui surprendra sans doute les « déclinistes ». Loin d’être sur le déclin, l’Église catholique poursuit sa progression dans le monde. C’est ce qui ressort des statistiques annuelles de l’Église pour l’année 2013, qui viennent d’être révisées et actualisées. Seule ombre au tableau : il y a moins de religieux et surtout de religieuses.
Une croissance deux fois plus forte que celle de la population mondiale
Fin 2013, 1,253 milliard de catholiques ont été officiellement recensés. Soit une progression de 25 millions de baptisés dans l’Église catholique, 2% d’augmentation en un an. C’est un rythme deux fois supérieur à celui de la croissance de la population mondiale, qui n’a augmenté que de 1%.
C’est évidemment surprenant vu d’Europe, les catholiques étant malheureusement devenus minoritaires sur le Vieux Continent où ils ne sont plus que 39% de la population. « Ces évolutions n’ont pas seulement des causes religieuses à proprement parler, explique Radio Vatican. Elles sont souvent liées à la démographie, aux phénomènes géopolitiques et migratoires ou même à la fiscalité. C’est le cas en Allemagne, où des milliers de sorties d’Église sont dues à une volonté d’échapper à l’impôt. » On peut néanmoins s’interroger sur la foi de catholiques qui demandent de ne plus être répertoriés comme tels…
Il en va évidemment tout différemment pour les catholiques de Chine ou d’autres pays de persécution, dont le nombre n’est pas répertorié pour des raisons de sécurité. Ces minorités persécutées étant souvent très dynamiques (toujours en Chine, le nombre de chrétiens – catholiques et protestants – « explose », notait récemment Radio Canada), on peut considérer que les statistiques officielles de l’Église, loin d’exagérer le nombre de fidèles, le minorent.
Globalement, les augmentations les plus fortes du nombre de catholiques concernent l’Asie (+ 51 473 000), l’Afrique
(+ 26 664 000), ces continents étant suivis par l’Amérique
(+ 8 639 000), l’Europe (+ 2 977 000) et l’Océanie (+ 314 000), selon les statistiques publiées par l’Agence Fides à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale (19 octobre 2014).
Hausse des prêtres, baisse des religieuses
Plus surprenante encore, toujours vu d’Europe, la forte progression du nombre de clercs, prêtres et diacres, à l’échelle mondiale : au 31 décembre 2013, l’Église comptait 1 000 prêtres et 1 000 diacres en plus par rapport à 2012. « L’augmentation est continue depuis l’an 2000, alors que une diminution régulière avait été observée sur le dernier tiers du XXe siècle, remarque Radio Vatican. Le Vietnam et le continent africain sont souvent cités comme des modèles de floraison vocationnelle, mais des pays sécularisés enregistrent eux aussi – ce qui peut sembler paradoxal – un rebond du nombre d’ordinations. C’est le cas aux États-Unis. »
Mais il y a une ombre à ce tableau : la diminution du nombre de religieux, des religieuses surtout : « En cinq ans, le nombre de religieuses s’est effondré de 17% en Amérique du Nord et de 13% en Europe. Les grandes congrégations féminines sont donc contraintes à des restructurations parfois douloureuses. Fin 2013, l’Église catholique ne comptait plus que 693 000 sœurs, contre plus de 800 000 une décennie plus tôt ». Or, les consacrés, religieux et religieuses, restent malgré tout deux fois plus nombreux que les prêtres…
D’où l’importance de cette Année de la vie consacrée (du 30 novembre 2014 au 2 février 2016) proclamée par le pape François pour que les jeunes générations et l’Église tout entière prennent conscience de l’importance des consacrés, ces « hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde », comme l’a souligné le Saint-Père en l'instituant (Aleteia).
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Le fil des bonnes nouvelles !
Croatie : il perd son portefeuille il y a 14 ans, le récupère avec l'argent et les intérêts
Il y a 14 ans, un Croate perdait son portefeuille, rempli de l'argent qu'il venait de retirer pour des travaux sur sa maison. Il l'a récemment reçu par la poste, intact, avec l'argent et les intérêts.
Un Croate qui avait perdu son portefeuille il y a quatorze ans, avec l'argent qu'il venait de retirer à la banque pour faire des travaux sur sa maison, l'a reçu par la poste, avec tous les documents, l'argent et même les intérêts.
"Je n'en reviens pas depuis que j'ai reçu ce colis il y a quelques jours. J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'une plaisanterie", a raconté Ivica Jerkovic, la cinquantaine, du village de Donja Moticina (est), au quotidien "24 Sata".
Dans ce petit colis, Ivica Jerkovic a retrouvé son portefeuille, tous les documents et 1.500 francs suisses (1.440 euros), soit à peu près 440 euros de plus par rapport au montant qu'il avait perdu, à l'époque 2.000 deutschemark. L'expéditeur est anonyme.
"Je ne pouvais pas imaginer de meilleur cadeau pour la fête de Pâques. Si je compare ce montant avec les 2.000 deutschemark, je constate que l'expéditeur m'a envoyé le montant que j'avais dans le portefeuille et aussi les intérêts pour les 14 années", a-t-il précisé.
Après avoir retiré l'argent en banque pour faire des travaux chez lui, Ivica Jerkovic était d'abord allé rejoindre des amis qui faisaient la fête au bord d'un étang, a-t-il raconté. Il a ensuite conduit aux urgences un ami pris d'un malaise et a perdu le portefeuille soit pendant la fête, soit aux urgences.
De l'avis d'Ivica Jerkovic, celui qui a trouvé son portefeuille avait de graves problèmes financiers. "Je suppose que cet argent l'a sauvé, mais qu'il a fait des calculs pendant des années pour me rendre le montant juste", a-t-il dit.
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Il y a 14 ans, un Croate perdait son portefeuille, rempli de l'argent qu'il venait de retirer pour des travaux sur sa maison. Il l'a récemment reçu par la poste, intact, avec l'argent et les intérêts.
Un Croate qui avait perdu son portefeuille il y a quatorze ans, avec l'argent qu'il venait de retirer à la banque pour faire des travaux sur sa maison, l'a reçu par la poste, avec tous les documents, l'argent et même les intérêts.
"Je n'en reviens pas depuis que j'ai reçu ce colis il y a quelques jours. J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'une plaisanterie", a raconté Ivica Jerkovic, la cinquantaine, du village de Donja Moticina (est), au quotidien "24 Sata".
Dans ce petit colis, Ivica Jerkovic a retrouvé son portefeuille, tous les documents et 1.500 francs suisses (1.440 euros), soit à peu près 440 euros de plus par rapport au montant qu'il avait perdu, à l'époque 2.000 deutschemark. L'expéditeur est anonyme.
"Je ne pouvais pas imaginer de meilleur cadeau pour la fête de Pâques. Si je compare ce montant avec les 2.000 deutschemark, je constate que l'expéditeur m'a envoyé le montant que j'avais dans le portefeuille et aussi les intérêts pour les 14 années", a-t-il précisé.
Après avoir retiré l'argent en banque pour faire des travaux chez lui, Ivica Jerkovic était d'abord allé rejoindre des amis qui faisaient la fête au bord d'un étang, a-t-il raconté. Il a ensuite conduit aux urgences un ami pris d'un malaise et a perdu le portefeuille soit pendant la fête, soit aux urgences.
De l'avis d'Ivica Jerkovic, celui qui a trouvé son portefeuille avait de graves problèmes financiers. "Je suppose que cet argent l'a sauvé, mais qu'il a fait des calculs pendant des années pour me rendre le montant juste", a-t-il dit.
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Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
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