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Les chrétiens devraient-ils aimer les méchants ?

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Les chrétiens devraient-ils aimer les méchants ? Empty Les chrétiens devraient-ils aimer les méchants ?

Message par MichelT Mer 3 Avr 2013 - 14:48

La question de l`interprétations des Écritures est centrale -

A mon avis nos ancetre n`interprétaient pas les Écritures comme ceux de notre époque -

St-Thomas d`Aquin dans la Somme Théologique - Y a-t-il des degrés dans cet amour de charité que nous devons avoir pour d'autres que pour nous ?

Oui, il y a des degrés dans cet amour de charité ; car nous devons nous aimer d'abord et surtout nous-mêmes ; puis, les autres, selon qu'ils sont plus près de Dieu dans l'ordre surnaturel, ou selon qu'ils sont plus près de nous dans les divers ordres de rapports qui peuvent nous unir à eux ; tels, par exemple, les liens du sang, de l'amitié, de la communauté de vie et le reste

Mais s'il est des hommes qui font le mal, n'a-t-on pas le droit de les haïr ?

Non, on n'a jamais le droit de haïr les hommes qui font le mal ; mais on doit détester le mal qu'ils font, précisément en raison de l'amour qu'on doit avoir pour eux (q. 34, a. 3).

N'a-t-on jamais le droit de leur vouloir du mal ?

Non, on n'a jamais le droit de leur vouloir du mal pour le mal ; mais en vue du bien véritable qu'on leur veut à eux ou qu'on veut à la société et plus encore à Dieu, on peut vouloir qu'ils éprouvent certains maux destinés à les ramener au bien ou à sauvegarder le bien de la société et la gloire de Dieu (q. 34, a. 3).

St-Francois de Sales - dans son livre du 18 eme siecle - Introduction a la vie dévote - Sur la médisance: Il est vrai que des pécheurs infames, publics et manifestes, on en peut parler librement, pourvu que ce soit avec un esprit de charité et de compassion, et non point avec arrogance et présomption, ni pour se plaire au mal d autrui. J excepte entre tous, les ennemis déclarés de Dieu et de son Église; car ceux-la, il les faut décrier tant qu on peut, comme sont les sectes des hérétiques et schismatiques et et leurs chefs: c est charité de crier au loup quand il est entre les brebis et ou qu il soit.


-sur la séparation d`avec le méchant et le paien. Voila aussi pourquoi ils refusaient d`enterrer un paien dans le cimetiere de la communauté.

Ce texte est protestant et pourtant il se rapproche par plusieurs point a ce que je trouve dans les livres catholiques du 19 eme siecle ou encore parce que qui est encore enseigné par la Tradition en action - organisation catholique du Brésil - les Vérités oubliées de la foi - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Dans le texte de la Miséricorde divine - Jésus-Christ lui-meme vers 1930 a utilisé ces paroles - Aujourd`hui amene moi les paiens et ceux qui ne me connaissent pas encore. Il n`a pas dit amene moi tes freres musulmans, tes freres juifs, les trois religions d`Abraham - Il a pris le terme paiens. Ensuite en parlant des protestants et Orthodoxes - il dit - Tes freres séparés - Ils sont quand meme chrétiens en obéissant a une bonne partie des Évangiles - mais sont désobéissants sur certains point.


Les chrétiens devraient-ils aimer les méchants ?

Certaines églises et certaines publications mondaines nous disent que les Chrétiens doivent aimer chaque personne, et spécialement celles qui sont "moins chanceuses que nous ne le sommes." Assez souvent, elles incluent dans cette classe moins chanceuse non seulement le pauvre et l'handicapé, mais aussi les criminels, les dégénérés, et même les ennemis des Chrétiens. On nous dit que nous nous devons d'aimer la personne, peu importe ce qu'elle est ou ce qu'elle a fait. Est-ce un concept biblique, ou bien les Chrétiens reçoivent-ils un conseil contraire aux Ecritures dans ce domaine important ? Prenez vos Bibles et suivez avec moi pendant que nous répondrons à la question suivante : "les chrétiens devraient-ils aimer les méchants ?".

La réponse la plus courante à cette question aujourd'hui serait : "Oui, les Chrétiens sont supposés aimer tout le monde." Si on leur demandait de quelle autorité provient ce commandement, la plupart des gens répondrait que cela provient de la Bible ou ils diraient peut-être de Jésus-Christ. Quelques-uns insistent sur le fait que nous, les Chrétiens, nous devons non seulement aimer tout le monde, mais aussi aider tout le monde, même ces peuples ou ces nations qui ont tué nos frères chrétiens. Afin de justifier cela, ils citeront ROMAINS 12:20 : "Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger." Avec cette phrase et d'autres analogues, des milliers de Chrétiens inconnus ont approuvé que des millions de tonnes de notre grain soient embarqués vers les gouvernements communistes. Une grande partie de ce grain est transformée en alcool, pour servir de combustible aux fusées. Mais la plupart des Chrétiens ne savent pas cela. Ils pensent que cela sert à nourrir les gens.

Ces dernières années, alors que notre propre situation économique se dégrade, et que davantage de gens sont au chômage, il existe une opposition croissante vis-à-vis de l'aide aux pays étrangers, spécialement envers les pays communistes. Cependant, beaucoup de ministres ou d'évangélistes se lèveront pour aider les pays communistes en citant ce passage. Certains vont même s'opposer à l'armement de notre nation pour la défendre contre nos ennemis, ainsi qu'à l'armement de nos citoyens pour leur défense personnelle, en citant une partie du verset 17 de ce même chapitre "Ne rendez à personne le mal pour le mal" et pour parachever le tout, ils ajouteront que "Nous devons aimer nos prochains comme nous-mêmes."

Est-ce une doctrine biblique, de devoir aimer et pardonner, et peut-être aider le criminel, le dégénéré, et même ceux qui nous détruiraient ? Ou sommes-nous, nous les Chrétiens, trompés par une fausse utilisation ou un faux enseignement de ces passages de la Bible ? Prenez vos Bibles et nous parcourrons ces passages et d'autres plus en détail, afin de voir ce que nous devons faire et comment nous devons agir envers les méchants et les ennemis du Christianisme. Car ce sujet est très important pour les actions futures et pour le bien-être des Chrétiens et de cette nation.

Lisons ensemble MATTHIEU 6. Cela se trouve dans le "Sermon sur la Montagne" de Jésus et est utilisé quelques fois afin de convaincre les chrétiens qu'ils doivent pardonner les fautes en toutes circonstances. Dans MATTHIEU 6:14-15, Jésus dit : "Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses". Sans explication supplémentaire, cela semble vouloir dire qu'avant que les Chrétiens ne puissent obtenir une quelconque miséricorde et grâce de Dieu, ils doivent avant tout pardonner à tous les autres hommes tous leurs péchés. Si ce n'est pas assez, alors, parfois LUC 17:3-4 est cité, afin de nous convaincre que nous devons pardonner plus d'une fois. "Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s'il se repent, pardonne-lui. Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour, et que sept fois il revienne à toi, disant: "Je me repens", tu lui pardonneras."

Si cela ne fait pas assez de fois pour nous amener à pardonner, alors, ils peuvent citer MATTHIEU 18:21-22 : "Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois? Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois". Les hommes d'église libéraux et les écrivains affirment dans des publications laïques : "Voyez, les Chrétiens sont supposés pardonner tout le monde encore et encore." Cependant, ils passent à côté du point principal du commandement, à savoir : à qui le Chrétien doit pardonner, et ils ignorent complètement que le pardon est requis seulement lorsque certaines circonstances spécifiques prévalent. Examinons ces passages plus en détail et retrouvons uniquement ce que Jésus enseignait. Vous verrez, je pense une différence sensible avec les propos des églises libérales et de nos propagandistes à ce sujet.

La personne qui doit être pardonnée est identifiée selon les propres mots de Jésus dans LUC 17:3 : "Si ton frère a péché (contre toi - voir la Bible King James)" et ensuite plus loin Il dit : "Pardonne-lui". La personne, qui est le sujet de la question de Pierre dans y, est exactement citée dans la question, comme tout le monde peut le constater : "Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi?"

Jésus et Pierre parlaient tous deux d'autres frères Chrétiens, et non de non-chrétiens. Le mot "frère" est utilisé presque une centaine de fois dans le Nouveau Testament. Et à part dans les cas où l'on parle de frères physiques, les enfants d'une même mère, cela signifie toujours les croyants en Jésus-Christ. Ces ministres, et nos ennemis, qui proclament que Jésus enseignait que les Chrétiens doivent pardonner aux non-croyants leurs péchés, enseignent des erreurs. A l'exception de ces passages où il est question des proches parents, les mots "frère" et "frères" signifient toujours dans le Nouveau Testament des fidèles de Jésus. Ils n'ont aucune application pour les non-Chrétiens. De plus, ces passages ne sont pas un ordre absolu de pardonner toujours et dans n'importe quelles circonstances, même notre frère Chrétien. Quelque chose est dit et sous-entendu dans deux passages sur ce que doit faire ce frère, et ce mot est "Repens-toi !" Jésus a dit de ce frère : "S'il se repent, pardonne-lui" (LUC 17:3). Dans le verset 4, Jésus a dit que si le frère a dit sept fois dans une journée : "je me repens", alors le Chrétien devait lui pardonner sept fois. Jésus n'a aucunement enseigné une telle absurdité, que si quelqu'un pèche contre vous, vous devez lui pardonner. Il parlait seulement des fidèles Chrétiens, et le pardon était ordonné seulement si le fautif se repentait de ses péchés envers vous. Dans MATTHIEU 18, Jésus n'utilise pas le mot "repentir" en réponse à la question de Pierre. Cependant, c'est totalement implicite dans Son enseignement qui précède la question, et qui était évidemment suggéré de la part de Pierre. Les trois versets qui suggéraient la question sont les versets 15 à 17. Lisez-les avec moi, et ensuite j'aurai une question à vous poser. Verset 15 : "Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère" (MATTHIEU 18:15). Ceci est une instruction pour un Chrétien dans l'erreur ; cependant, elle clarifie le fait que le fautif ici est aussi un frère Chrétien. Alors, Jésus a dit : "Mais s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes de plus, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins" (MATTHIEU 18:16). Puisque Jésus utilise l'expression "reprends-le", Il veut dire, c'est certain, que l'autre frère est dans l'erreur. Par conséquent, lorsqu'Il utilise la phrase "s'il ne t'écoute pas", Il veut évidemment dire : si ce frère n'admet pas son erreur et ne se repent pas, même si Jésus n'utilise pas le mot "repentir". Après que vous soyez allé vers votre frère chrétien avec un ou deux témoins, sans que cela n'aboutisse à la reconnaissance de la faute et à la repentance, Jésus commande dans le verset 17 : "S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise" alors pardonne-lui de toute manière, car après tout, tu es chrétien. Oh oh, Jésus n'a pas dit cela, n'est-ce pas ? Non ! Jésus a affirmé que si ce frère chrétien, qui a commis une faute envers vous, refuse d'admettre son erreur et de se repentir même après que l'église lui en ait parlé, alors : "qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain" (MATTHIEU 18:17).

N'est-ce pas un peu fort ? Tous sans exception nous racontent que nous, les Chrétiens, devons pardonner à tous et toutes les choses qui se rapportent aux péchés et aux transgressions envers nous-mêmes, et pourtant Jésus nous a dit que nous ne devons même pas pardonner à un frère chrétien s'il refuse de se repentir de ses fautes.

Assurément, nous n'avons pas plus la responsabilité de pardonner et d'oublier les péchés des non-Chrétiens non repentants, que nous n'avons à le faire pour les péchés des Chrétiens non-repentants. Paul utilise un mot plus fort que païen dans sa lettre à Tite, un mot que nous entendons rarement dans la Chrétienté actuelle. TITE 3:10-11 : "Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, l'hérétique (celui qui provoque des divisions), sachant qu'un homme de cette espèce est perverti, et qu'il pèche, en se condamnant lui-même". Et bien sûr, le passage habituel dans 2 CORINTHIENS 6:14-18 qui commence ainsi :

"Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?" Dans le verset 15, les incroyants sont appelés des infidèles, un autre mot que l'on entend rarement de nos jours, bien que notre pays en soit rempli.

Nous n'avons parcouru qu'un très petit nombre de passages du Nouveau Testament par lesquels il nous est ordonné de ne pas avoir de relation ni de communion avec l'hérétique, l'incroyant et l'anti-Chrétien. Malgré cela, il est communément enseigné dans beaucoup d'églises, par beaucoup d'évangélistes et bien sûr, par nos ennemis, que nous, les Chrétiens, nous ne devons pas parler contre les incroyants, ni nous opposer à eux, ni éviter de nous mêler à eux ; mais au contraire au lieu de cela nous devons les aimer, leur pardonner lorsqu'ils pèchent contre des Chrétiens, et que nous devons même les aider dans leurs oeuvres néfastes. Réalisez-vous ce que cette fausse doctrine d'aimer tout le monde et de pardonner aux pécheurs non repentants, nous a fait ? Cela nous a rendus tolérants vis-à-vis de toute sorte de mal et des méchants. Au lieu de cela, nous devrions nous conduire comme nos aïeux chrétiens, qui n'auraient pas toléré de péchés flagrants et dénués de repentance, ni aucune méchanceté dans la communauté. Mais ils punissaient plutôt les méchants, ou chassaient de la communauté les pécheurs non repentants, afin qu'ils ne puissent pas nuire, ni détruire les Chrétiens. Nous avons été conditionnés à ne pas réagir contre les péchés flagrants. Nous supportons, tolérons, ignorons et justifions toutes sortes de péchés, ainsi que les pécheurs de notre voisinage, au sein de nos villes, au sein de nos Etats et de notre nation, parce que nous avons été dupés en pensant que le fait de déraciner et de rejeter de nos pays la méchanceté et les gens méchants n'était pas, d'une certaine façon, ce que les Chrétiens devaient faire. Nous avons été dupés en pensant que nous devons les aimer et leur pardonner, au lieu de les détester et les déporter, et toutes sortes d'autres absurdités qui viennent du fait de ne pas comprendre les vrais enseignements de Jésus-Christ. Notre nation est détruite par le manque de connaissance, le manque de connaissance de ce qu'est réellement le véritable Christianisme.

Durant les 20 dernières années de cette nation (et spécialement les 10 dernières), un certain nombre de ministres ont repris le cri du "retour de la nation vers Dieu." Ils dénoncent l'avortement, la pornographie, les films dégoûtants et tout le reste. Des Chrétiens leur répondent par millions, cherchant des réponses sur l'accroissement de nos problèmes de péchés et de méchanceté dans le pays. Que se passe-t-il ? Et bien, pratiquement rien. Car, bien que les ministres aient davantage d'argent pour passer davantage à la télévision et à la radio afin de dénoncer le péché, ils laissent leurs auditeurs chrétiens avec la fausse doctrine qu'eux, les Chrétiens, ne doivent pas prendre de mesures physiques contre ceux qui sont méchants ; mais au lieu de cela, ils leur prêchent seulement et espèrent qu'ils corrigeront leurs chemins. Une phrase encore et encore utilisée est la suivante . "nous devons haïr le péché, mais aimer le pécheur."

Nos aïeux chrétiens des siècles passés obéissaient au vrai évangile de Jésus-Christ. Ils aimaient les frères, leurs frères chrétiens, mais pas les méchants non-chrétiens et ils empêchaient les anti-Chrétiens et les incroyants de salir leur pays et leur peuple. Vers 1600, lorsque les premiers Chrétiens s'installèrent sur ce continent, ils ne permettaient même pas aux non-Chrétiens de vivre dans leurs colonies. Les hommes et les femmes qui commettaient des actes méchants contre le peuple étaient punis et s'ils ne se repentaient pas et ne rétablissaient pas leurs voies méchantes, ils étaient expulsés, exilés, bannis de la communauté chrétienne (ecclesia) et il leur était dit de ne pas revenir. Et même dans ce siècle présent, il y a moins de 60 ans de cela, il était de pratique courante pour les autorités légiférantes de la communauté, de prendre sur le fait les criminels et les fautifs connus, de les escorter vers les frontières de la communauté ou de la ville et de leur dire de partir. Je sais personnellement que cela se passait dans beaucoup de villes longtemps après la deuxième Guerre Mondiale. Ces autorités étaient-elles mauvaises parce qu'elles faisaient ces choses-là ? Non ! Elles protégeaient leurs enfants du mal, en n'acclamant pas les anti-Chrétiens, les assassins, les voleurs, les sodomites et les violeurs. Nos mêmes aïeux, citant les Lois de Dieu pour la punition des fautifs, exécutaient les assas-sins et les violeurs et punissaient ceux qui voulaient détruire la morale de leurs enfants.

Pas plus tard qu'il y a 30 ans, il était courant d'entendre que quelqu'un avait été arrêté pour "avoir corrompu la morale d'un mineur." Qui entend ce genre de chose de nos jours ? A la place, ce sont les trafiquants de drogue, les imprimeurs et distributeurs de pornographie, les réalisateurs de films dégoûtants, les pervers sexuels et les blasphémateurs qui gouvernent notre pays. Ils corrompent chaque année les esprits de millions de nos enfants en détruisant leur morale et donc leur vie, et tout cela sans qu'il n'y ait de punition. Si les Chrétiens sont vraiment contrariés et veulent faire quelque chose, alors le clergé et les propagandistes arrivent et gentiment nous rappellent qu'après tout, les Chrétiens ne doivent pas juger. Les Chrétiens doivent haïr le péché mais aimer le pécheur. Et les Chrétiens doivent pardonner, pardonner et pardonner. Ainsi le méchant prospère. La vérité est absente de la rue et la fausseté dirige le pays. Nous blâmons les criminels et le méchant pour cela, mais qui doit être réellement blâmé ? N'est-ce pas les Chrétiens qui ont abdiqué de leurs responsabilités envers Jésus, envers leur pays, et envers leurs enfants ? Après tout, ce sont les Chrétiens qui doivent être une lumière dans le monde, non les non-Chrétiens. Ce sont les Chrétiens qui doivent établir leur société de telle sorte qu'elle soit comme une lumière sur une montagne, afin que tous les hommes la recherchent. Ce sont les Chrétiens qui doivent être les témoins des lois justes et immuables de Dieu. Nulle part dans la Sainte Parole de Dieu, Dieu ne charge les païens et les infidèles d'établir une nation juste. Toujours et pour l'éternité, Sa Parole s'adresse au croyant, au fidèle de Jésus-Christ.

Je sais que c'est une tendance humaine de blâmer une autre personne pour nos difficultés. Vous, les femmes, vous savez combien nous, les hommes, nous reportons facilement la responsabilité sur nos femmes pour ce qui est des problèmes du foyer. C'est un trait du genre humain. Cependant, cela ne devrait pas en être un chez les Chrétiens. Nos ancêtres acceptaient leurs responsabilités chrétiennes et avaient mis en place une fondation chrétienne dans ce pays béni de Dieu. Maintenant, nous avons abdiqué devant nos responsabilités et nous avons même fait tourner notre nation vers le paganisme et ses voies, au lieu d'insister pour que cette nation suive Jésus-Christ et Sa voie. Oui, nous, les Chrétiens, sommes à blâmer pour nos excuses et notre état de péril. Et si nous sommes à blâmer pour notre condition présente, alors peut-être avons-nous besoin de nous repentir de nos erreurs, de corriger nos voies et d'obéir à Jésus-Christ. Peut-être avons-nous besoin d'accepter de nouveau notre responsabilité chrétienne et de prier, travailler et croire comme nos ancêtres priaient, travaillaient et croyaient que nous devions être une nation chrétienne, une lumière pour les autres nations du monde. Cette lumière disparaît rapidement. Elle a besoin d'être rallumée, de peur que le monde entier ne soit balayé dans l'obscurité. Nous ne pouvons l'éclairer à moins que nous ne nous tournions entièrement vers Jésus-Christ.

Avant que nous ne poursuivions, et avant de voir quelle est notre relation vis-à-vis des méchants, je désire lire quelques passages du Nouveau Testament où le mot "frère" est utilisé. Ceci est spécia-lement pour les nouveaux Chrétiens qui peut-être pensent encore que leur "frère" est leur "compagnon", plutôt que leur compagnon Chrétien. Il existe beaucoup de ces passages dans le Nouveau Testament. J'aurai seulement le temps d'en lire quelques-uns. Jésus utilisa "frères" (le pluriel de frère), dans MATTHIEU 12, lorsqu'il posa la question : "Qui est ma mère, et qui sont mes frères?" Sa réponse fut de désigner Ses disciples et de dire : "Voici ma mère et mes frères, car quiconque fait la volonté de mon père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère". Cela se trouve dans MATTHIEU 12:48-50, et c'est répété dans MARC 3:33-35. Dans ACTES 9:17 et ACTES 22:13, nous trouvons que Paul, un persécuteur de Chrétiens, a été appelé "frère" Saul immédiatement après sa conversion. Dans ROMAINS 14, le mot "frère" est utilisé 5 fois en référence à un compagnon croyant. Dans 1 CORINTHIENS 1:1, Paul fait référence à un camarade chrétien travailleur, "Sosthène, notre frère". Dans 2 CORINTHIENS 1:1, Paul écrit de Timothée : "notre frère." Timothée n'était pas le frère de sang de Paul. Comme Sosthène, Timothée était un camarade croyant en Jésus. En 2 CORINTHIENS 2:13, Paul appelle Tite "mon frère". Là en-core, le mot "frère" signifie "compagnon Chrétien." En 2 CORINTHIENS 8:18, Paul écrit d'une personne anomyme de la façon suivante: "Nous envoyons avec lui le frère dont la louange en ce qui concerne l'Evangile est répandue dans toutes les Églises". Il n'y a pas d'autre indication sur sa personne, à part le fait qu'il était un frère. Pourquoi était-il un frère ? Parce que sa louange consistait en l'Evangile. Il était un Chrétien croyant. Dans le verset 23, Paul utilise le terme de "frères." Comme partout dans le Nouveau Testament, il fait référence aux compagnons croyants. "Frère" et frères" sont utilisés des quantités de fois dans le Nouveau Testament. Nous en lirons certains passages plus tard lorsque nous discuterons du commandement d'aimer notre frère. Vous devriez rechercher le mot "frère" dans votre Concordance et lire les références. Le mot "frère" est utilisé seulement pour deux choses. Un véritable "frère de sang", ou un compagnon Chrétien.

Jamais, jamais il n'est utilisé pour un non-Chrétien dans le Nouveau Testament. Ne laissez personne vous duper en vous disant que les non-Chrétiens sont les frères des Chrétiens. La Bible n'enseigne pas cela du tout.

Certains pourraient demander : "mais Pasteur Emry, ne nous est-il pas ordonné, à nous Chrétiens, d'aimer notre prochain comme nous-mêmes ? " La réponse est : "Oui, il nous l'est ordonné." Cependant, qui est notre prochain ? Et bien, cela aussi est clair dans le Nouveau Testament et nous allons le lire plus tard, si Dieu le veut. Nous découvrirons que, de même que tout le monde n'est pas notre frère, tout le monde n'est pas non plus notre prochain, même s'il est notre proche voisin, ou vit aux portes de notre pays.

Notre prochain

La Sainte Parole de Dieu affirme que les Chrétiens doivent aimer leurs prochains comme eux-mêmes. Jésus a donné cela comme un ordre dans MATTHIEU 19:19 et MATTHIEU 22:39 et Paul et Jacques, l'ont tous deux aussi répété dans leurs épîtres. Mais est-ce que ce commandement signifie réellement que les Chrétiens doivent aimer ceux qui correspondent à la description biblique du méchant ? Doivent-ils aimer les pécheurs non-repentants qui commettent continuellement des péchés et des méchancetés ? La réponse est "NON !", il est commandé aux Chrétiens de ne rien faire de ce genre.

En fait, il était ordonné de pardonner seulement si le frère se repentait de sa faute. Au lieu de cela, aujourd'hui, lorsque les Chrétiens dénoncent le péché et l'iniquité dans le pays, et suggèrent que le criminel soit puni, on leur dit souvent : "Oh, vous ne devriez pas avoir un tel esprit, vous devriez leur pardonner ; après tout, si vous êtes un Chrétien, vous devez aimer et pardonner." Ensuite, ils lanceront quelque chose sur le fait d'aimer son prochain comme soi-même, et les Chrétiens seront déshonorés en silence comme s'ils étaient les fautifs au lieu des criminels eux-mêmes. Bien que la plupart d'entre eux sache que Dieu le Tout-Puissant a ordonné à Son peuple, dans Sa loi, d'exécuter les meurtriers et les violeurs et d'exiger des voleurs la restitution du double jusqu'au quintuple, non pas au gouvernement par une amende, mais aux victimes par des biens ou de l'argent, cette "philosophie d'amour-pardon", qui a été introduite dans l'esprit de la plupart des Chrétiens, les empêche de proclamer l'obéissance aux Lois de Dieu. Ils ont été conditionnés à réagir à la philosophie de l'amour et non à la Loi de la Bible.

Dans un moment, nous regarderons justement qui est notre "prochain", et qui nous sommes supposés aimer comme nous-mêmes. Peut-être pourrons-nous même trouver qui est notre prochain selon les Ecritures ; il se peut qu'il ne soit pas n'importe qui. Peut-être que, comme le mot "frère", le mot "prochain" correspond seulement à certaines personnes.

J'ai un article qui a été publié dans un journal de l'Arizona, il y a de cela plusieurs années, intitulé : "Oeil pour oeil, vie pour vie". Il avait été écrit après une série d'interviews avec les proches de personnes qui avaient été assassinées en Arizona. L'auteur était d'une certaine façon surpris de voir que presque tous les proches des victimes désiraient que les meurtriers soient tués. La propagande de l'anti-peine capitale semble souvent marcher pour la plupart de la population. Mais lorsqu'un être aimé est tué la propagande s'écroule et les survivants veulent que le meurtrier soit exécuté. Dans certains cas, ils affirment qu'ils tireraient eux-mêmes avec joie sur le meurtrier, qu'ils appuieraient sur l'interrupteur pour l'électrocuter ou qu'ils feraient le nécessaire pour le tuer. Une femme, dont la fille unique avait été violée et ensuite assassinée, dit (citation) : "Je pense très certainement, qu'ils devraient encourir la peine de mort. Je pense que les lois ont été beaucoup trop indulgentes trop longtemps. Toute personne qui est contre la peine capitale devrait se mettre à notre place."

D'autres proclament des sentiments similaires. Nous avons réimprimé cet article de journal plutôt long, puis nous avons ajouté à la fin 37 versets parmi 7 différents passages de la Bible, livres de la Loi qui établissent la peine capitale en tant que loi pour le peuple de Dieu. J'ai récemment parlé à un procureur d'un autre Etat qui avait lu au jury la Loi de Dieu concernant l'exécution des assassins. Après avoir reconnu l'homme coupable, le jury recommanda au juge de condamner cet homme à mort, ce qu'il fit. Ce procureur m'a dit qu'il croyait que c'était sa lecture de la Loi Biblique au jury qui avait conduit à la sentence de mort. Il est vrai que malgré la propagande des opposants, beaucoup de gens, faisant partie du gouvernement ou non, désirent que la Loi Biblique soit appliquée.

D'accord, qu'en est-il d'aimer son prochain comme soi-même ? Retournons en MATTHIEU 19 et nous lirons ce passage, et d'autres encore, concernant notre prochain afin de trouver deux choses. La première : comment accomplissons-nous le commandement d'aimer son prochain comme soi-même. La seconde : qui est notre prochain d'après cette écriture. Dans MATTHIEU 19:16, un homme vint à Jésus et lui demanda : "Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?" Une partie de la réponse de Jésus fut "Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements". L'homme demanda alors "lesquels?" Ce à quoi Jésus répondit : "Tu ne tueras point; tu ne commettras point d'adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère, et tu aimeras ton prochain comme toi- même."

La plupart des Chrétiens reconnaissent les cinq premiers d'entre eux comme étant le sixième, septième, huitième, neuvième et cinquième commandements dans cet ordre. Cependant, beaucoup pensent que cette dernière phrase : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" a été ajoutée par Jésus. Il n'en est pas ainsi. Cela vient des Dix Commandements originaux de l'Ancien Testament et je vais vous le démontrer dans un petit instant. Allons donc en MATTHIEU 22, car Jésus mit ici beaucoup plus d'insistance envers ce commandement d'aimer son prochain, qui paraît de ce fait plus important que les six derniers des Dix Commandements. Dans MATTHIEU 22:36, quelqu'un demanda à Jésus : "Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?" Et Jésus répondit : "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement" (MATTHIEU 22:37-38). Cependant, Jésus ne s'arrêta pas là et continua ainsi : "Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent la loi et les prophètes" (MATTHIEU 22:39-40).

Pour nous aider à comprendre ce que Jésus voulait dire par là, semblant presque faire seulement deux commandements au lieu des dix, allons donc voir les Dix Commandements dans EXODE 20. Vous verrez que les Dix Commandements sont de deux catégories différentes. Les quatre premiers définissent la relation des hommes avec Dieu tandis que les six derniers déterminent la relation des hommes avec les hommes. Les quatre premiers sont : 1) pas d'autres dieux ; 2) pas d'adoration d'images taillées ; 3) tu ne prendras pas en vain le nom de l'Eternel, ton Dieu ; 4) souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Ces quatre commandements concernent Dieu et les hommes, puis les autres parlent des hommes entre eux : 5) "Honore ton père et ta mère" ; 6) "Tu ne tueras point", ce qui est en cette occasion cité par Jésus par : "Tu n'assassineras point" (MATTHIEU 19:18), ce qui est plus correct ; 7) "Tu ne commettras point d'adultère" ; 8) "Tu ne déroberas point" ; 9) "Tu ne diras point de faux témoignage CONTRE TON PROCHAIN" ; 10) "Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain."

Maintenant, en lisant ces Dix Commandements, nous pouvons voir que lorsque Jésus a donné seulement deux commandements ; il a vraiment concentré les dix commandements en deux phrases : les quatre premiers commandements établissant la juste relation entre Dieu et les hommes, et il résuma ceci en disant : "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée". Si un homme voulait faire toutes ces choses, il n'aurait certainement pas eu d'autres dieux, n'aurait pas gravé d'images taillées, n'aurait pas utilisé le nom de l'Eternel en vain et n'aurait pas profané le Sabbat de Dieu. Les six derniers commandements sont ceux concernant ce que l'homme doit faire de bien envers les autres hommes. Jésus le résuma ainsi : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Ce qui signifie que pour vraiment aimer votre prochain comme vous-même, vous allez honorer votre père et votre mère; vous n'allez point assassiner, vous n'allez point commettre l'adultère, vous n'allez point voler, vous n'allez point porter de faux témoignages contre votre prochain, vous n'allez certainement point convoiter la femme de votre prochain, ni ses autres biens. Jésus n'avait mis de côté aucun des Dix Commandements. Il était vraiment en train de les vérifier tous. Il les formula tous en deux phrases condensées, une pour chacune des subdivisions du tout. Puis, lorsqu'Il ajouta : "De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes", Il voulut visiblement dire que ces deux divisions des Dix Commandements appuient toute la loi et les prophètes.

Et bien sûr c'est ce qu'elles font. Les deux autres parties de la Loi dans les livres de Moïse, les statuts et les jugements, sont tous basés et dépendants des dix commandements originaux. De même, tous les messages des prophètes qui vinrent en Israël, furent basés sur ces mêmes Dix Commandements parce qu'ils venaient tous avec le même message pour Israël : obéir aux Lois de Dieu !

Dans la Chrétienté, il est évident que beaucoup ont été trompés en pensant que, d'une manière ou d'une autre, dans ce passage, Jésus avait mis de côté les Dix Commandements originels et avait institué à la place une nouvelle loi ésotérique, concrétisée par cette expression : "tout ce que vous devez faire, c'est aimer Jésus et aimer vos semblables" ; car tel est le résultat et la substance de beaucoup de prédications modernistes. Nous entendons rarement le cri des anciens prophètes d'Israël adressé à Son peuple : "Détournez-vous de vos mauvaises voies, détournez-vous de votre transgression, tournez-vous vers Dieu et obéissez à Ses Saints Commandements."

Au lieu de cela, nous entendons sans cesse comment nous devons aimer Jésus, comment nous devons être "remplis de l'esprit" et comment nous devons aimer les pécheurs et les méchants et tous les impies. Ce genre de prédication moderne a trompé beaucoup de gens en leur faisant penser que s'ils manifestaient un quelconque attachement émotionnel nébuleux pour Jésus-Christ et pour tous les autres êtres humains, cela suffisait pour accomplir le commandement de Jésus "d'aimer Dieu et d'aimer leur prochain comme eux-mêmes". On ne leur a pas dit, et ils ne l'ont pas non plus trouvé par eux-mêmes, que s'ils aimaient réellement Jésus, ils obéiraient à Ses commandements. Jésus a dit dans JEAN 4:15 : "Si vous m'aimez, gardez mes commandements". Dans 1 JEAN 2:3-4 : "Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu. Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui". Jean a écrit dans 1 JEAN 5:3 : "Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements". Cela semblerait vouloir dire que quelqu'un qui se professe chrétien et qui clame son amour pour Jésus, mais qui refuse d'obéir aux commandements de Dieu, n'est pas un Chrétien. Par conséquent, les Chrétiens devraient savoir que s'ils aiment vraiment leur prochain, ils doivent obéir aux commandements divins qu'Il a prescrits en ce qui concerne leur relation avec leur prochain. Cela veut dire qu'ils doivent honorer leur père et leur mère en prenant soin d'eux dans leur vieillesse et ne pas attendre que leur prochain soit taxé sur son travail pour subvenir à leurs besoins par l'intermédiaire d'une soi-disant Sécurité Sociale. Cela signifie qu'ils ne devraient pas tuer leur prochain, ni directement ni en l'empoisonnant par des pesticides, ni en le brûlant avec des radiations, ni par négligence. Cela veut dire qu'ils ne devraient pas le voler, ni en négligeant leur devoir au travail s'ils sont employés, ni en payant un bas salaire s'ils sont employeurs, ni par des prix exorbitants sur les marchandises s'ils sont vendeurs, ni par l'usure sur les dettes, ni par aucune des milliers d'autres façons de voler utilisées de nos jours où chacun vole son prochain. Ils devraient bien entendu ne pas mentir à son sujet, ni par la médisance, la rumeur, les faux témoignages, les murmures, ni par quoi que ce soit d'autres et bien sûr, ils ne devraient pas convoiter la femme de leur prochain ni aucun de ses biens. Ce dernier point est très significatif, car de nos jours des millions de Chrétiens, qui ne penseraient jamais voler directement eux-mêmes, permettent que des vols soient faits en leur nom. Comment font-ils cela ? Eh bien, en permettant aux représentants qu'ils ont eux-mêmes élus de prendre de force de l'argent à leurs prochains, argent que ces derniers ont gagné, et de le donner à d'autres qui ne l'ont pas gagné. En plus de cela, ils approuvent toutes sortes de lois pénibles et injustes imposées à leurs prochains par des fonctionnaires, tout cela sous l'apparence d'aide ou de protection de quelqu'un d'autre. Ils pensent à tort que c'est une preuve d'amour. Ils ne se rendent pas compte que leur concept faillible de "aime ton prochain" fait, en réalité, un tort sérieux à ce dernier. S'ils basaient leur relation avec leur prochain sur les six derniers commandements, concepts infaillibles de Dieu expliquant de quelle manière nous devons aimer notre prochain, en aucun cas ils ne lui feraient de tort. Au lieu de cela, ils lui feraient du bien. S'ils aimaient réellement leur prochain, en vérité plutôt qu'avec de vains mots, non seulement ils le traiteraient selon ces préceptes divins, mais encore ils prieraient et essaieraient de faire en sorte que ces mêmes préceptes divins puissent devenir la loi du pays afin que tous leurs prochains en bénéficient.

Je me rends compte maintenant que ceci peut être ennuyeux pour certains d'entre-vous (ce n'est vraiment pas très romantique). Il est certain que bien traiter seulement son prochain n'est pas aussi gratifiant que d'envoyer 50 FF à un orphelin inconnu dans un pays lointain. Mais je me demande combien d'entre nous ont été trompés en pensant que nous pouvions faire un peu de bien à quelqu'un dans un pays lointain et que cela excuserait le grand tort que nous permettions à notre prochain (au sens biblique), de subir dans notre propre pays par notre négligence des commandements de Jésus. Pensez seulement au mal que nous faisons tous à nos prochains en n'insistant pas sur le renforcement des Lois de Dieu par nos représentants au gouvernement. Nous permettons à des violeurs et à des meurtriers d'être en liberté, de violer et tuer nos prochains. Nous permettons le meurtre par avortement d'un million d'enfants de notre propre peuple chaque année, alors que nos universités s'écrient que nous devons sauver les baleines.

Nous perdons chaque année un autre million de nos propres enfants au bénéfice des dealers et des vendeurs d'alcool, alors que nous prions du haut de nos chaires pour l'amour de notre prochain. Ces dernières années, nous avons envoyé par dizaines de milliers les jeunes fils de nos prochains à la mort et nous avons causé la mutilation de centaines de milliers de leurs fils dans des guerres étrangères, sans une seule fois nous être écriés : "Ceci est en violation des Lois Saintes de Dieu". Si aimer notre prochain, c'est obéir aux Lois de Dieu, voyez combien nous n'aimons pas notre prochain dans le domaine économique. A cause d'un faux enseignement sur les Lois de Dieu, nous permettons aux prêteurs sur gages de faire payer l'usure, ce qui est interdit par Dieu et ensuite, alors que les prêteurs sur gages criminels dépouillent nos prochains de leurs maisons, de leurs fermes ou de leurs affaires, nous restons là et disons à tout le monde combien nous aimons Jésus; oui, et nous insistons même sur le fait que nous aimons nos prochains. Paul a écrit dans 1 TIMOTHEE 5:8 : "Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle". Pas aussi mal qu'un infidèle mais pire. Par notre violation délibérée des Lois Saintes de Dieu, nous ne fournissons pas la sécurité et la protection à nos propres familles, ni à nos prochains.

En dépit de notre profession de foi en Jésus-Christ, nos actions prouvent que nos mots sont vides de sens. Nous sommes pires que les infidèles, qui eux, au moins, essaient de prendre soin des leurs. Oui, il est plutôt facile de voir combien un enseignement erroné et malencontreux sur l'amour peut dissimuler la vérité réelle, plutôt que de voir que cette obéissance aux Lois Saintes de Dieu est le fondement de toutes relations humaines vertueuses, y compris : aimez votre prochain comme vous-mêmes. J'avais l'intention de continuer avec les propres mots de Jésus dans le Nouveau Testament pour prouver que votre prochain n'est pas seulement n'importe qui, et certainement pas tout le monde. Cependant, nous allons traiter cela plus tard.

Si nous avons été induits en erreur par un faux enseignement à propos de la manière d'aimer notre prochain, peut-être avons-nous aussi quelque chose à apprendre sur la manière d'aimer nos ennemis. Peut-être pouvons-nous concilier ce commandement avec les mots de Jean dans 2 JEAN : "Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises oeuvres" (2 JEAN 10-11). Et aussi avec le Roi David qui écrivit dans le PSAUME 139 : "Eternel (Yahvé), n'aurais-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, du dégoût pour ceux qui s'élèvent contre toi? Je les hais d'une parfaite haine; ils sont pour moi des ennemis" (PSAUME 139:21-22).

Aimer nos ennemis

Vous ne pouvez trouver aucun passage dans les Ecritures qui commande aux Chrétiens d'appeler quelqu'un par le terme de frère ou frères, hormis votre famille charnelle ou bien vos compagnons chrétiens. La soi-disant "fraternité de l'homme" n'est pas une doctrine de la Bible, c'est une doctrine de ceux qui voudraient détruire le Christianisme en le diluant avec d'autres religions, en corrompant les chrétiens avec des doctrines païennes, en démolissant l'éducation chrétienne pure , et en fin de compte, en détruisant le gouvernement chrétien en y introduisant l'humanisme et les lois des hommes au lieu de la foi en Jésus-Christ et les Lois de Dieu.

Auparavant, j'ai lu des passages confirmant que nous devons aimer nos prochains comme nous-mêmes et nous avons vu que c'était un commandement de l'Ancien Testament tout comme du Nouveau Testament. Nous avons aussi trouvé que le commandement : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" était une récapitulation des six derniers des Dix Commandements originels, lesquels concernent notre relation avec nos semblables. Jésus a résumé les quatre premiers Commandements, ceux qui commandent à Israël de n'avoir qu'un seul Dieu, dans l'expression : "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée" (MATTHIEU 22:37). Ensuite, quand il a dit que le Second Commandement était : "Tu aime-ras ton prochain comme toi-même", Il était en train de résumer les six derniers commandements des Dix commandements originels, ceux qui définissent les bonnes relations entre les hommes. Pour vraiment aimer notre prochain, nous ne devons pas le tuer, nous ne devons pas commettre d'adultère, nous ne devons pas le voler, nous ne devons pas donner de faux témoignages contre lui, ce qui veut dire que nous ne devons pas mentir à son sujet ; nous ne devons pas convoiter sa femme ni ses possessions, et bien entendu, nous devons honorer nos propres père et mère, pour notre propre bien et pour qu'ils ne deviennent pas non plus un fardeau pour nos prochains. Si nous obéissions à tous ces commandements, nous ne ferions aucun mal à notre prochain. Nous "l'aimerions comme nous-mêmes."

Pour prouver plus profondément ce principe de la Bible, je vais lire quelques passages du Nouveau Testament concernant l'accomplissement de la Loi. Quelques prédicateurs opposés à la Loi les citent et essayent de prouver qu'accomplir la Loi signifie l'achever. Avant de revenir sur le mot "prochain", je désire lire quelques versets de la Loi Biblique au sujet de la peine capitale : "Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort" (EXODE 21:12). Voici la Loi pour ceux qui kidnappent pour une rançon : "Celui qui dérobera un homme, et qui l'aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort" (EXODE 21:16). Dieu interdit qu'une amende, un emprisonnement ou un dédommagement soit versé afin de libérer le meurtrier de la mort : "Vous n'accepterez point de rançon pour la vie d'un meurtrier qui mérite la mort, car il sera puni de mort". Ceci se trouve dans NOMBRES 35:31. L'ordre de "ne pas accepter de rançon" se réfère à la pratique commune parmi les païens qu'un meurtrier puisse payer une somme d'argent aux proches des victimes et être libéré ensuite. Dieu ne permet pas à Son Peuple de prendre la moindre part à une pratique si horrible, mais il ordonne que les meurtriers soient exécutés. Dans DEUTERONOME 19, Dieu nous dit que notre bien-être, en tant que personne, exige l'exécution des meurtriers : "Tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu feras disparaître d'Israël le sang innocent, et tu seras heureux" (DEUTERONOME 19:13).

Est-il possible que nos multiples problèmes nationaux d'aujourd'hui surgissent sur nous à cause de notre refus d'obéir à ces commandements-là ainsi qu'aux autres commandements de Dieu Le Tout-Puissant ? Dans le passé, toutes les nations chrétiennes exécutaient les meurtriers. Maintenant, nous sommes si corrompus par de fausses doctrines que nos nations n'obéissent plus à aucune des Lois de Dieu. Et ainsi, nous subissons les conséquences de la désobéissance.

Voilà, revenons au Nouveau Testament. D'abord, je vais lire ROMAINS 13:8 et JACQUES 2:8, qui sont parfois utilisés pour enseigner que toute la Loi à laquelle les Chrétiens doivent obéir est simplement d'aimer tous les autres hommes. "Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi" (ROMAINS 13:8), "Si vous accomplissez la loi royale selon l'Ecriture: Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien" (JACQUES 2:8). A eux seuls, ces passages semblent dire que le seul devoir des Chrétiens est d'avoir une sorte d'attachement émotionnel pour leur prochain, un certain amour de l'autre et, ainsi, ils font tout ce que la Loi de Dieu demande. Cependant, lisons ces versets avec les versets associés et nous allons voir ressortir une significa-tion différente. "Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi" (ROMAINS 13:8). Cependant, ce n'était pas la fin de la pensée. "En effet, les commandements: Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: tu aimeras ton prochain comme toi-même" (ROMAINS 13:9).

Lorsque vous lisez ces deux versets, il est facile de comprendre que Paul disait : "celui qui aime les autres accomplit la Loi en obéissant", et ensuite il énonce ce à quoi les Chrétiens doivent obéir = la Loi. C'est la signification de la locution "en effet". Cela pourrait être paraphrasé ainsi : "Pour faire cela, cet amour de ton prochain, tu ne commettras pas l'adultère, tu ne tueras point, tu ne voleras point, et ainsi de suite. En d'autres mots : tu obéiras à la loi."

C'est ce que nous avons découvert ci-dessus. Obéir aux Commandements de Dieu envers votre prochain était l'acte qui prouvait votre amour chrétien. Si vous prétendiez l'aimer mais que vous l'abusiez physiquement en le volant, en convoitant ses biens ou en permettant à d'autres de le faire en désobéissant la loi de Dieu, alors ce n'était pas de l'amour du tout. C'est pourquoi nous lisons : "Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise : allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert- il? Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même" (JACQUES 2:15-17). De même en est-il du parfait amour. Mettant ensemble les mots de Paul et de Jacques : "Si vous dites que vous aimez votre prochain mais que vous ne lui faites aucun acte pour son bien, que vous ne vous réfreinez pas de lui faire du mal, à quoi cela sert-il ? Même ainsi l'amour de votre prochainsi c'est sans les oeuvres, est mort."

Laissez-moi poser ici une question. Quelle manifestation pensez-vous être véritablement de l'amour fraternel ? Sauver les meurtriers, les violeurs et les séducteurs d'enfants afin qu'ils puissent ravager votre prochain et les enfants de votre prochain, ou alors, ne montrerions-nous pas davantage l'authentique amour chrétien envers nos voisins si nous mettions à mort les meurtriers, les violeurs et les séducteurs d'enfants et si nous protégions notre prochain de ces derniers ? Dire que nous aimons nos prochains et donner ensuite cet amour à ceux qui détruisent notre prochain n'est pas l'amour chrétien. C'est de l'insanité.

Dieu justement condamne une telle folie lorsqu'Il dit à un peuple rebelle : "Vous me déshonorerez auprès de mon peuple pour des poignées d'orge et des morceaux de pain, en tuant des âmes qui ne doivent pas mourir, et en faisant vivre des âmes qui ne doivent pas vivre, trompant ainsi mon peuple, qui écoute le mensonge." (EZECHIEL 13:19)

Dieu dit que si Israël garde en vie ceux qui doivent mourir et met à mort ceux qui doivent vivre, elle pollue Dieu parmi Son peuple. Quelle accusation de désobéissance ! La véritable désobéis-sance que nous montrons aujour-d'hui sous le faux prétexte que : "nous devons aimer tout le monde, y compris les criminels qui détruisent nos prochains et les enfants de ces derniers". Nous avons aimé les ennemis de nos prochains plutôt que nos prochains. De retour dans ROMAINS 13, après que Paul ait dit que nous devions obéir aux commande-ments comme preuve de notre amour du prochain, il conclut ensuite la pensée : "L'amour ne fait point de mal au prochain: par conséquent, l'amour est donc l'accomplissement de la loi" (ROMAINS 13:10). De nouveau, pour clarifier ceci, nous pourrions paraphraser ce verset : "L'amour ne fait point de mal à son prochain parce que l'amour accomplit la Loi". De quelle loi s'agit-il ? De la loi que Paul citait dans le verset précédent = les commandements.

Maintenant, le pasteur Emry n'est pas en train d'enseigner le salut par l'obéissance à la Loi. Le Salut ne vient pas en obéissant à la Loi ; il n'est jamais venu par l'obéis-sance à la loi de l'Ancien Testament. Abraham et tous les pères Israélites ont été sauvés par la foi, par la croyance en Dieu, et non par leur obéissance. Le salut ne va pas provenir, dans le futur, de l'obéissance à la Loi. Le salut est le don gratuit de Dieu. C'est par la grâce et non par les oeuvres. Ce dont nous parlons ici n'est pas notre salut, mais notre relation juste dans la vie de celui que l'on appelle notre prochain et notre frère. Ceci vient d'une seule chose : l'obéissance aux préceptes de relations avec les autres appelés la Loi de Dieu. Ce qui suit prouve plus encore qu'accomplir signifie obéir. Jésus a dit : "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir" (MATTHIEU 5:17). Puisqu'Il a démenti qu'Il abolirait ou détruirait la Loi, Il a dû vouloir dire qu'Il était venu pour accomplir la Loi, pour lui obéir. Et nous savons qu'Il lui a obéi, car Jésus était sans péché. Comme le péché est la transgression de la Loi, cela signifie donc que Jésus n'a pas transgressé la Loi. Au lieu de cela, Il fit la Loi. Il lui a obéi. Il l'a accomplie.

Revenons à ROMAINS 13, lorsque Paul conclut le chapitre par cette exhortation : "Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas de soin de la chair pour en satisfaire les convoitises" (ROMAINS 13:14). Vous pourriez insérer le mot "faire" dans cette dernière phrase et cela pourrait donc se lire : "n'ayez pas soin de la chair afin de ne pas (en faire) les convoitises". Cela en ferait ressortir le véritable sens. Vous pouvez remplacer le mot "faire" par "accomplir", "faisant" par "accomplissant" et "fait" par "accompli". Voici quelques exemples supplémentaires : "Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" (GALATES 5:16) ; "Marchez selon l'Esprit, et vous ne (ferez) pas les désirs de la chair". "Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ" (GALATES 6:2) ; "Portez les fardeaux les uns des autres, et vous (ferez) ainsi la loi de Christ". "Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète..." (MATTHIEU 1:22), et ainsi de suite. Les traducteurs utilisèrent le mot "accompli" pour le mot "fait". Par exemple : "...afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé..." ; de la même manière : "...afin que se (fît) ce que le Seigneur avait annoncé..." (MATTHIEU 2:15), ou : "Afin que s'accomplît (ou se fît) ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète..." (MATTHIEU 8:17).

Il y a 35 autres passages dans le Nouveau Testament où le mot "accompli" pourrait être remplacé par "fait". Vous devriez les lire. Je renforce ce point pour m'assurer que vous compreniez que quand vous lisez que quelqu'un a accompli la Loi, cela ne signifie pas qu'il l'a abolie.

Cela signifie simplement qu'il a fait la Loi, qu'il a obéi à la Loi. Si vous comprenez cela, alors quand vous lirez Paul dans ROMAINS 13 où il a écrit : "l'amour est donc l'accomplissement de la loi" (ROMAINS 13:10), vous saurez qu'il disait de manière précise, absolue inconditionnelle et assurée que : "l'amour est l'application et l'obéissance de la Loi de Dieu." Une fois que vous aurez cela dans votre esprit, lorsque quelque théologien moderniste ou libéral, ou un professeur d'université anti-Chrétien arrivera et dira : "Tout ce que les Chrétiens ont à faire est d'aimer, d'aimer, d'aimer", ou bien : "les Chrétiens n'ont pas à obéir à la Loi de Dieu, la seule chose qu'ils ont à faire est d'aimer", vous saurez que ces hommes sont des trompeurs. Vous allez savoir que le vrai amour chrétien est de faire ou d'obéir à la Loi de Dieu. Regardez ces mots "accomplir" et "accompli", et lisez tous ces passages - ne prenez pas mes mots pour acquis. Il est aussi suffisant de faire ou d'obéir à la Loi de Dieu que d'aimer vraiment notre prochain comme nous-mêmes, et ce, envers celui qui est maintenant notre prochain.

Nous avons vu que la Loi de Dieu demande que nous mettions à mort ceux qui tuent notre prochain et l'enfant de notre prochain, sinon nous renions notre amour pour notre prochain. C'est pourquoi, les assassins peuvent être difficilement nos prochains au sens de l'Ecriture, n'est-ce-pas ? Qui est notre prochain selon la Bible ? Allons dans LUC 10, où l'histoire du bon samaritain était racontée par Jésus-Christ précisément pour répondre à cette question. Le docteur de la Loi demanda à Jésus au verset 29 : "Qui est mon prochain?" ; Voici la réponse de Jésus : "Et Jésus répondit en disant : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: "Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour" (LUC 10:30-35). L'histoire se termine là. Puis Jésus demanda: "Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même" (LUC 10:36-37).

Jésus approuva sa réponse. Mais si chacun est notre prochain, tous les hommes de cette histoire ne seraient-ils pas le prochain de l'homme blessé ? Oui. Mais, vous voyez que chacun n'est pas notre prochain. Jésus n'a même pas mentionné les brigands dans sa question, pourtant ils étaient probablement des habitants locaux. Il ne leur fut accordé aucune considération comme étant quelques prochains. Regardez qui étaient les autres qui furent exclus de la définition : un prêtre et un Lévite. A coup sûr, leur position dans la communauté en aurait fait des prochains selon l'Ecriture ? Non ! Seul celui qui apporta de l'aide à l'homme blessé, celui qui obéit à la Loi de Dieu, était un prochain.

Vous avez probablement entendu un parent ou une personne plus âgée utiliser le terme "prochain" dans son vrai sens. Ils diront d'une bonne personne "elle est certainement de très bon voisinage" ou "elle est un bon prochain". Ils se plaignent parfois d'un proche résident antipathique, qu'il ou elle n'est pas de très bon voisinage. Cela ne signifiait pas que cette personne vivait éloignée, mais qu'elle n'était pas chrétienne dans ses actions et son attitude et ils la rejetaient en tant que prochain. Ils utilisaient ce mot correctement de la même manière que Jésus. Il est évident que le mot "prochain" utilisé par Jésus dans l'histoire du Samaritain se réfère uniquement à son caractère et à ses actions et non pas à sa résidence. Il est dit que le Samaritain était en voyage et qu'il était si loin de sa maison qu'il dut emmener l'homme blessé à l'auberge du coin afin qu'il soit soigné puis le laissa avec son hôte. Visiblement, le Samaritain n'habitait pas la région mais il fut le seul à être appelé "prochain". Le mot "prochain" , ainsi que le mot "frère", sont utilisés seulement pour ceux qui ont un bon caractère, un comportement chrétien et une relation dévote envers ceux dans le besoin. Nous ne pouvons pas appeler les meurtriers, les voleurs, les prêtres désobéissants ni les Lévites, nos prochains. Et puisqu'il est commandé aux Chrétiens d'aimer seulement leurs prochains, ni Jésus ni les disciples ne commandèrent d'aimer les vilains et les impies.

A coup sûr, quelqu'un va demander : "mais Pasteur Emry, de quoi parle MATTHIEU 5 ? Présenter son autre joue ; donner aussi son manteau lorsque quelqu'un plaide pour avoir la tunique ; faire un second mille lorsque quelqu'un demande d'en faire un avec lui ?" Frapper un homme à la joue n'est pas un assaut mortel avec intention de mutiler ou de tuer. C'est plutôt une façon courante par laquelle quelqu'un revendique son honneur à une autre personne qui l'avait insulté ou fait du tort. Celui qui venait d'être frappé était celui qui avait commis l'offense originale. Jésus disait aux gens qui le suivaient : si vous avez fait du mal à un homme et qu'il vous accuse en vous frappant à la joue, ne lui répondez pas en le provoquant en duel, comme le font les païens, mais retournez-vous et reconnaissez votre offense. Si vous êtes poursuivi en justice et perdez votre manteau, visiblement vous êtes la personne en faute. Jésus dit : s'il se trouve que vous devez légalement quelque chose à quelqu'un, rendez-lui plus que ce que vous lui devez, payez-lui plus que ce que la loi demande. Y a-t-il quelqu'un qui vous a contraint à faire un mille ? Cela aurait pu se passer à cette époque, car une loi romaine disait qu'un soldat romain pouvait contraindre un citoyen à porter ses bagages tout au plus pour un mille. De nouveau, que dit l'instruction dans ce cas ? Simplement ceci : Chrétiens, faites plus que ce qui vous est demandé de faire. Faites un mille en plus. Jésus dit à ses fidèles : vous, faites plus de bien que les incroyants.

Aucun de ces actes n'entraîne vers un danger mortel, un vol ou une persécution physique. Jésus ne nous commande pas d'accepter sans résistance n'importe quelles attaques contre notre personne ou notre famille. Ceci n'est pas du tout le sujet dans MATTHIEU 5. Le drame, c'est que beaucoup de faux enseignants parmi nous essayent d'utiliser de tels passages pour faire des Chrétiens des pacifistes et des paillassons. Par ces passages, ils empêchent les Chrétiens de stopper parmi nous les anti-Chrétiens et les assassins. Ils nous manipulent en nous faisant croire que nous devions aimer les méchants, mais aussi que nous ne devions pas résister à leurs mauvais chemins. Jésus n'a pas fait une telle chose. Jésus n'a pas commandé aux Chrétiens d'aimer les méchants. Certainement, quand les Chrétiens ont été enseignés dans 2 CORINTHIENS 6 de "ne pas se mettre avec les infidèles sous un joug étranger, de ne pas avoir de rapport avec les injustes et de sortir du milieu d'eux, d'être séparés et de ne pas toucher à ce qui est impur", nous aurions dû savoir faire mieux que d'accepter une fausse philosophie disant que Jésus lui-même nous a commandé d'aimer, de pardonner, de protéger et de défendre les méchants. Non ! Christ ordonne aux Chrétiens d'aimer, de pardonner, de protéger et de défendre leurs frères, leurs familles, leurs prochains et leurs compagnons chrétiens. Nos aïeux ont obéi à Christ en ceci. Que Dieu nous aide à en faire de même !

par le Pasteur Sheldon Emry

America's Promise Ministries, PO Box 157, Sandpoint ID 83864, USA

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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