Nouveau criteres de Discernement sur les apparitions

Traduction approchée du site italien qui colporte la rumeur de la parution prochaine d'un vademecum sur les apparitions mariales (Joachim a évoqué aussi la sortie prochaine de ce document 2 pages en arrière) :

Civitavecchia et Medjugorje représentent seulement les cas plus récents et sensationnels : lieux dans lesquels des voyants disent d'avoir eu et de continuer à avoir à des apparitions de la Vierge, même si Notre Dame se limiterait à leurs donner des messages absoluement inconsistants du point de vue théologique et spirituel. Résultat : les fidèles se trouvent désorientés à cause de manifestations que l'Église non seulement n'a pas encore reconnu comme véritable, mais qu'elle approuvera difficilement même dans le futur.
Comme on sait, d'autre part, qu'en cette matière la circonspection de l'Église est la plus grande : les cas d'apparitions rejetés sont des centaines et attestées comme fausses seulement dans les derniers cinquante ans. Toutefois, il y en a qui continue à jurer voir la Madonne, en rappelant dans ses lieux des foules de fidèles désespérés, souvent à la recherche d'un miracle ou d'une grâce qui, cependant, n'arrive pas. Comment affronter, alors, ce phénomène ? Comment éviter qu'ils se répandent des messages non véridiques de la Mère de Christ à l'humanité ? Les réponses à ceux-ci et à autres questions sont contenues dans un `directoire' que Bénoit XVI a fait instruire à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et qui sera rendu public et envoyé aux Évêques diocesains du monde entier. Avec un tel document, qui complète les Instructions déjà données en 1978 du Vatican, le Pape demande la plus grande severité dans les vérifications relatives à la constatation de la véracité des apparitions mariales.
Les Évêques, après avoir institué une Commission de psychiatres, psychologues, theologiens et pédagogues, devront imposer silence aux pseudo-voyants. Il sera ainsi un premier banc d'épreuve : l'histoire enseigne, de Lourdes à Fatima, de Guadalupe aux Chambres, que qui réellement a le don d'être dans le contact direct avec la Madonne, suit, même à cause d'enormes souffrances, des directives de l'Église locale. Donc, qui ne restera pas dans silence mais fera en sorte que la nouvelle de ces présumées apparitions circule librement, en attirant autour d'elle la présence de curieux, de journalistes et fidèles à la recherche d'une grâce spéciale, aura déjà donné marque indicative de la fausseté de son mysticisme. Marie même, en effet, ne validerait jamais un acte de désobéissance vis-à-vis d'un Évêque, même si ceux-ci était en erreur. Second point : les prétendus-voyants devront être visités de psychiatres et de psychologues, aussi bien athées que catholiques, pour certifier leur santé mentale et pour vérifier si elles ont des affections ou des pathologies à caractère Hysterique ou hallucinatoire ou des manies d'affabulation. Troisième pas à accomplir : vérifier le niveau d'instruction de qui se proclame `mystique', pour éviter qu'il puisse duper les autorités ecclésiastiques et les fidèles après attentivement avoir étudié leurs écrits de théologie et de mariologie. En ce sens, qui est objet de vérifications de la part de l'autorité ecclésiastique, il sera appelé à délivrer à la Commission instituée du Diocèse même les appareillages informatiques dans sa possession, y compris le personal ordinateur, pour permettre de vérifier s'il ait jamais effectué des recherches en matière d'apparitions sur Internet, un moyen riche d'informations pour qui voudrait `copier' ou apprendre de vrais voyants le sens théologique de messages célestes. Dans le directoire, en outre, on demande aux Évêques de vérifier si les prétendus-voyants ont des intérêts economiques directs ou indirects en relation aux pèlerinages et à l'inevitabile vente de souvenirs religieux dans les lieux dans lesquels ils disent voir la Vierge Marie.
Il y a ensuite la question du respect de l'orthodoxie : le contenu révélé des apparitions ne doit pas être en contradiction ni avec l'Évangile ni avec la doctrine de l'Église mais être en harmonie avec elles. Il va de soi, donc, que si un 'voyant' attribue à la Madonne des phrases ou des concepts contraires au Magistère, il est à considérer comme un menteur. Si vraiment des analyses ils ne devaient pas résulter des anomalies, et donc le `voyant'devait être retenu croyable, en dernière instance il devra être questionné de plus demonologues et d'exorcistes pour exclure que derrière les apparitions (comme il s'est déjà produit tant d'autres fois dans l'histoire du christianisme) se cache Satan pour duper les fidèles.

Sur la base des nouvelles instructions prêtes à être émané du Saint Siège au nom et pour le compte de Bénoit XVI, qui avec le phénomène des apparitions mariales a déjà eu à faire pendant son rôle de Prefet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, il y a donc à s'attendre à un véritable tour de vis, avec `procedures' plus longues, méticuleuses et rigides de la part des Diocèses, même pour une information à fournir aux fidèles, de sorte qu'on ne retrouve pas d'événements très semblables à ceux de Civitavecchia et Medjugorje, où des milliers de personnes continuent à accourir malgré que le Vatican n'ait pas jamais reconnu comme veritables les phénomènes surnaturels signalés.
Naturellement, ce `vademecum' que fait rédiger du Pape par la Congrégation compétente, la même pratique `investigatrice' devra être employée dès lors quelqu'un affirmera voir et parler avec Jésus, les Anges ou les Saints ou si même (il est un cas récent en province de Salerne) manifestait les stigmates ou prétendait d'avoir des statues et des images sacrées qui pleurent à la maison.
Pour connaître la pensée de Bénoit XVI en la matière, il suffit de se rappeller ce qu'il déclara, encore comme Cardinal, au journaliste et à l'écrivain Vittorio Messori : « Dans ce champ, plus que jamais, la patience est un élément fondamental. Aucune apparition n'est indispensable à la foi, la Révélation est terminée avec Jésus Christ ».
Le théologien René Laurentin, après des années de recherches, a recensé au-delà de 2.450 manifestations marianles documentées dans l'histoire de l'Église. Mais sur presque 300 demandes d'enquête dans le siècle achevé, les autorités ecclésiastiques ont attesté officiellement comme vraies seulement une douzaine d'apparitions. Les reconnaissances sont celles de nôtre Dame de Laus, en France, produit le 8 mai de 2008, cependant les fidèles ont dû attendre 3 siècles avant de l'obtenir. Les autres apparitions approuvées sont concentrées surtout en Europe (Fatima, les Chambres, Tuy, Beauraing, Banneux, Syracuse), mais même en Egypte (Zeitun), Syrie (Damas) et Ruanda (Kibeho).
Au début de cet article nous faisions référence à Civitavecchia et à Medjugorje : dans le premier cas, un enfant a affirmé avoir eu des apparitions de la vierge. Contextuellement, une statue de la Madonne de Medjugorje placée dans le jardin de son habitation, aurait même coulé du sang ; le même phénomène ce serait répété en présence de l'alors Évêque Girolamo Grillon, dans un premier temps sceptique. Le même Giovanni Paolo II, mis au courant, voulut pour quelques heures cette statue dans sa chapelle privée, mais au Vatican on ne s'est jamais prononcé en faveur des apparitions et des lacrimations surnaturelles.
Plus complexe le cas de Medjugorje : on prétend au-delà d'un quart de siècle que la Madonne apparaîtrait chaque jour aux voyants et une fois par mois elle dicterait un message pour l'humanité. Mais le Cardinal Tarcisio Bertone, bras droit du pape, n'a jamais caché son scepticisme : « Depuis 1981, Marie serait apparue des dizaines de milliers de fois à Medjugorje. Ceci est un phénomène non assimilable à d'autres apparitions mariales ». Pour cela le Vatican a demandé à l'Oeuvre romaine des pèlerinages (une des plus importantes agences de tourisme religieux qui dépend du Vicariat de Rome) de supprimer du catalogue les visites à la plus célèbre localité de la Bosnie-Herzegovine, où de toute façon ils se transportent au-delà deux de millions de fidèles l'an.
Le problème en est où ? On a créé deux factions : une favorable aux apparitions, et donc de la partie des voyants ; l'autre ouvertement rangée avec l'Évêque diocésain, Monsignor Ratko Peric, qui comme son défunt predecesseur, ne croit pas à la véracité de ces phénomènes et, jamais écouté, a demandé depuis longtemps à ces présumés voyants de vivre dans le silence et de ne pas divulguer quelque message attribué à la Madonne. Il suffirait déjà de l'obéissance manquée à l'Évêque, selon le vademecum voulu de Bénoit XVI, pour déclarer fausses les apparitions de Medjugorje.

Les Évêques, après avoir institué une Commission de psychiatres, psychologues, theologiens et pédagogues, devront imposer silence aux pseudo-voyants. Il sera ainsi un premier banc d'épreuve : l'histoire enseigne, de Lourdes à Fatima, de Guadalupe aux Chambres, que qui réellement a le don d'être dans le contact direct avec la Madonne, suit, même à cause d'enormes souffrances, des directives de l'Église locale. Donc, qui ne restera pas dans silence mais fera en sorte que la nouvelle de ces présumées apparitions circule librement, en attirant autour d'elle la présence de curieux, de journalistes et fidèles à la recherche d'une grâce spéciale, aura déjà donné marque indicative de la fausseté de son mysticisme.

Marie même, en effet, ne validerait jamais un acte de désobéissance vis-à-vis d'un Évêque, même si ceux-ci était en erreur.

Second point : les prétendus-voyants devront être visités de psychiatres et de psychologues, aussi bien athées que catholiques, pour certifier leur santé mentale et pour vérifier si elles ont des affections ou des pathologies à caractère Hysterique ou hallucinatoire ou des manies d'affabulation.

Dans le directoire, en outre, on demande aux Évêques de vérifier si les prétendus-voyants ont des intérêts economiques directs ou indirects en relation aux pèlerinages et à l'inevitabile vente de souvenirs religieux dans les lieux dans lesquels ils disent voir la Vierge Marie.

en dernière instance il devra être questionné de plus demonologues et d'exorcistes pour exclure que derrière les apparitions (comme il s'est déjà produit tant d'autres fois dans l'histoire du christianisme) se cache Satan pour duper les fidèles.