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IDEES POLITIQUES ROYALISTES

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Message par Hervé J. VOLTO Ven 1 Mar 2019 - 20:34

IDEES POLITIQUES ROYALISTES


Introduction.

Face à la monté de la terreur au nom de l'islam en France, de la barbarie anti-sémite comme anti-Chrétienne et à l'aveuglement de nos élites républicaines parvenues et sans morale, il ne faut pas s'étonner que beaucoups de Français se redécouvrent Catholiques et Royalistes.

Mais qui sont les idées Royalistes en France aujourd'hui ?

POUR LES LEGITIMISTES ET NEO-LEGITIMISTES (parmistes, Survivantistes et Providentailistes), LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITME EMANANT DE DIEU. POUR LES ORLéANISTES, LE ROI EST UNE IMPARATIVE NECESSITE NATIONALE.

Pour tous les Royalistes, le Roi, c'est la présence du Sacré dans le pouvoir, la conituité de la France, le destin national incarné par un Souverain indépendant des caprices du suffrage universel et du diktat des banques comme des instances bruxelloises.

Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude cuturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII rependra l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne...

1. Idées Royalistes en politique intérieure.

A. Le modèle familial.

Pour les Royalistes, la famille est à la fois la cellule fondamentale d'une société Chrétienne conçue dans une perspective limitant l'individualisme et le modèle des autres structures sociales. Cette conception, défendue par Louis de Bonald, fait de la société une famille de familles. Dès lors, la défense de la famille est une priorité et le fait capital du droit est le mariage. Bien que la famille, comme toute la société, fonctionne sur le fondement de l'amour, l'autorité paternelle doit permettre une régulation optimale de la cellule et une gestion optimale du patrimoine. La société doit fonctionner sur le fondement de l'amitié et de l'autorité. Pour Antoine Blanc de Saint-Bonnet, la Monarchie est l'apothéose de la famille.

La Noblesse, c'est la reconaissance publique du rôle social de la famille.

La Royauté, c'est le couronnement de la famille et de l'Etat.

B. La technique associative.

Comme il n'est pas possible d'élargir le modèle familial à tous les aspects de la vie sociale, les Royalistes proposent un large recours à l'association. Les Royalistes n'ont pas le monopole de cette proposition. Les tenants du National-Catholicisme le possèdent aussi. Charles Fourrier, par exemple, fut le défenseur de cette idée. Beaucoups de Royalistes étant catholiques, National-Catholicisme et Royalisme se rejoignent, le nationalisme intégral portant au Royalisme selon Charles Maurras. Les Royalistes voient la résolution de la question sociale dans une combinaison de l'association et du paternalisme dans un esprit Chrétien. Pour les Royalistes, l'association est le cadre juridique qui permet d'articuler des intérêts concrets et légitimes. Elle doit se substituer aux anciennes corporations et empêcher l'isolement des individus dans une société égoïste.

C. L’élargissement du suffrage.

Les Royalistes des différentes tendances sont favorables à l'extension du suffrage. Déjà sous la Restauration, les Ultras avaient caressé l'idée d'un suffrage élargi voire universel. Cette idée est largement répandue chez les Orléanistes comme chez les Légitimistes. Ces derniers sont également le plus souvent favorables au vote à deux degrés, le suffrage s'exerçant dans la commune, les élus communaux désignant les élus départementaux ou nationaux. La tendance Royaliste nationale de l'Abbé de Genoude et de La Rochejacquelein regroupée autour de La Gazette de France, qui prend le sous-titre de "Journal de l'appel au peuple", développe des thèses plébiscitaires proches de celles de Bonapartistes. Selon eux, il faut retremper la Légitimité Monarchique par la consultation de la Nation car le pacte séculaire entre la Monarchie et le peuple de France a été rompu à deux reprises en 1792 et 1830. Suite à l'échec de la restauration de la Royauté après 1870, nombre de Royalistes , totes tendances confondues, contesteront néanmoins le suffrage universel.

D. La représentation et la souveraineté nationale.

La plupart des Royalistes, en accord avec la pensée du Comte de Chambord qui souhaitait reprendre le "grand mouvement national de 1788", acceptaient les grandes libertés et l'égalité devant la loi. Mais ils rejetaient l'idée que la Nation ait une représentation propre indépendante du Roi : LE ROI INCARNE LA NATION ET PERSONNIFIE L'ETAT. "L'Etat, c'estmoi" (LOuis XIV). Il en découlera un refus de la responsabilité collégiale et solidaire des ministres devant la chambre des députés. Les Royalistes, comme leurs Princes, sont prêts à accepter dans leur majorité "le contrôle de deux chambres" et le principe que "le pays sincèrement représenté", vote l'impôt et concoure à la confection des lois. Mais le Roi doit être la représentation de la Nation et celle-ci ne peut exister en dehors de lui : le Roi doit pouvoir dissoudre la Chambre des Députés, qui n'est en aucun cas assemblée nationale. La Souveraineté réside dans le Roi et non pas dans la Nation. De fait, le Comte de Chambord, contrairement à certains Royalistes, excluait de greffer des techniques étrangères à la pratique de la Monarchie traditionnelle comme le plébiscite ou la responsabilité parlementaire. Pour les Légitimistes autent que les Orléanistes, le Roi incarne la nation LUI-MEME. Pratiquement, de nombreux témoignages laissent penser que le Comte de Chambord songeait à un texte constitutionnel combinant les principes de la Charte de 1814 et certaines techniques de la constitution de 1852, avec une chambre haute modératrice "nommée par le souverain dans des catégories déterminées" (Manifeste du 2 juillet 1874) : celà donnerait un Roi qui aurait les pouvoirs du Président de la République actuel...

E. La décentralisation.

La décentralisation est un thème présent dans les programmes Royalistes. Margerie, dans un essai utopique de 1832, évoque une Monarchie "héréditaire et fédérative". La décentralisation des Royalistes est organique et communautaire, elle est administrative et sociale et non pas politique. En ce sens, elle peut paraître davantage une déconcentration qu'une décentralisation. Les collectivités locales sont conçues comme un prolongement de la famille. Néanmoins, le Comte de Chambord fera preuve d'une certaine prudence dans ce domaine. Il proposa à l'époque une "administration communale et départementale sagement et progressivement décentralisée" (Lettre à Lévis du 12 mars 1856). Il dit aussi vouloir "décentraliser l'administration largement mais progressivement et avec prudence, sans lui enlever l'initiative et la sécurité qu'elle doit à la tutelle de l'État" (Lettre sur la décentralisation du 14 novembre 1862). Il s'agissait que la décentralisation ne pût devenir un instrument politique et donc subversif.

F. Économie et société.

Un anti-économisme marqué a pu cohabiter avec une réelle insertion dans la vie économique. La haine métaphysique pour l'économisme est évidente chez certains penseurs comme Revelière ou Blanc de Sain-Bonnet. L'industrie n'est pas mauvaise en elle-même, c'est son hypertrophie liée à la prédominance d'une vision économique du monde qui est dénoncée. Les Royalistes ne sont pas hostiles néanmoins à une industrialisation modérée. Le maintien d'une économie dominée par l'agriculture est selon eux souhaitable. L'hostilité au libéralisme économique a varié selon les époques et les tendances. Les Légitimistes sont plus libéraux sous la Monarchie de Juillet qu'après, en raison de l'inséparatisme croissant du politique et du religieux qui a caractérisé l'évolution du Royalisme au XIX° siècle.
L'antilibéralisme de certains Royalistes n'est pas un socialisme : c'est une critique de l'économisme et non économisme alternatif. Les Royalistes ne sont pas hostiles à la libre-entreprise et ils combattent l'interventionnisme étatique, tout en proposant parfois, comme Berryer dans le débat de 1838 sur les chemins de fer, des solutions mixtes. Ils ne sont pas des passéistes que des partisans de la généralisation à l'économie industrielle de certaines pratiques et comportements de l'économie rurale. La vision de l'économie des Légitimistes est de plus en plus marquée par le développement du Catholicisme Social. Plusieurs ouvrages témoignent de cette sensibilité sociale : le Traité d'économie politique chrétienne de Villeneuve-Bergeron en 1834, les deux tomes de l' Essai sur la décentralisation administrative de Béchard en 1836 et 1837, Du progrès social au profit des classes populaires non indigentes de La Farelle en 1839. Le premier auteur affirme la nécessité de l'association Chrétienne des ouvriers, qui rappelle moins les anciennes corporations que les syndicats à venir ; il affirme que la Charité doit être promue mais ne peut rester interindividuelle. Béchard est plus ferme et prône une intervention publique renforcée mais au niveau communal.
La préoccupation sociale chez les Royalistes va de pair avec le souhait d'une société stable et hiérarchique. Dans sa Lettre sur les ouvriers du 20 avril 1865, le Comte de Chambord critique la révolution coupable d'avoir détruit les cadres protecteurs des travailleurs ; il oppose "à l'individualisme (...) l'association, à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune, au privilège industriel la constitution volontaire et réglée des corporations libres". Le Prince retient ainsi la formule de corporations libres, différente des corporations obligatoires de l'Ancien Régime. Mais s'il admet un certain syndicalisme, il le veux pacifique, mixte et exclue la grève.
Cette tendance sociale se radicalisa chez certains penseurs comme René de La Tour du Pin qui parlera d'un Catholicisme Social et Firmin Bacconnier qui, au contraire d'un Albert de Mun qui acceptera le Ralliement, Royalisera le Catholicisme Social par le Royalisme Social.

2. Idées Royalistes en politique étrangère.

A. Nationalisme Français.

D'emblée, les Royalistes font montre d'un certain nationalisme Chrétien, manifesté par le recours très fréquent au mot "national". La GAZETTE DE FRANCE était à l'avant-garde de cette tendance. Le nationalisme Royaliste se traduit par un certain NATIONAL-CATHOLICISME, une forte anglophobie, le régime de Juillet étant présenté comme un satellite de l'Angleterre protestante, et une forte germanophobie après la guerre de 1870. Le soutien aux Chrétiens d'Orient et l'appui aux Carlistes espagnols font partie des thèmes Légitimistes et NéO-Légitmismte, le soutient aux Savoie, aux Habsbourg et aux Isabellistes d'Espagne faisant parti PAR CONTRE des thèmes Orléanistes. Le nationalisme des Royalistes a pu pousser certains d'entre eux à prôner l'annexion de la Wallonnie et du Québec. Pour l'Abbé Georges de Nantes (1926-2010), le Contrerévolutionnaire doit être avant tout Catholique de tradition, Royaliste parce que Catholique et Français, placer la famille au centre de la société Chrétienne, tout en défendant la Patrie et en laissant humblement à Dieu le choix du Roi à venir, car choisir son Prince, c'est déjà être républicain. En revanche, le Royalisme rend non souhaitable une Restauration par le biais d'une intervention étrangère, seule La France envisageant cette possibilité.

B. Principe des nationalités.

Certains Royalistes défendent les racines Chrétiennes de la France, le principe des nationalités dans la foulée du mouvement philhellène de la Restauration ou en soutien des nations Catholiques irlandaise et polonaise. De plus, cette adhésion se renforce au moment de l'unité italienne qui menace les États du Pape et quand l'Allemagne menace la France. Les thèmes prémaurassiens de la France méditerranéenne, de l'Union Catholique et latine sont présents chez certains auteurs. La Communion Traditionnelle du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme soutient à l’étranger le Carlisme espagnol comme Latino-Américain, le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonisme napolitain, le Jacobitisme écossais et irlandais, le Magyarisme des Pays de Visegrad (Hongire, Slovavaquie, République Tchèque, Pologne) et le Hiérosolimitisme de Terre Sainte et des Pays de l'ex-Empire latin de Constantinople.

C. La colonisation.

De façon générale, les Royalistes, parce que Catholiques, sont hostiles à la colonisation et affairiste d'après 1880. Ils sont très attachés à la colonisation de l'Algérie, testament de la Légitimité selon Tudesq. Les Royalistes sont surtout favorables à la colonisation à des fins de Christianisations : Pierre-Antoine Berryer ou Louis de Baudicour s'inquiétaient de la résistance de l'Islam arabe. La critique de la colonisation se renforçe chez certains auteurs Royalistes comme Barbey d'Ayrevilly.

D. L’esclavage.

Les Royalistes en tant que Catholiques sont majoritairement abolitionnistes. Ce sujet permet d'ailleurs de critiquer les Anglo-saxons et l'hypocrisie de leur morale proetstante prétendument humanitaire.

Conclusion.

Le Royalisme pour ses partisans, consiste avant tout en une ambition pour la France : la volonté de redonner au pays sa position hégémonique de Fille Aînée de l'Eglise et d'Educatrice des Peuples qu’elle a eu jusqu’au début du siècle passé, de retrouver un Monarque apte à enclencher de grands projets, celle aussi de sortir du jeu des partis et de la politique à court terme qui caractérise, pour les Royalistes, l’exercice du pouvoir des hommes politiques de la république. Le Royalisme se pose pour certains comme une opposition au nouvel ordre mondial par le renforcement de l’État face aux institutions supranationales qui empiètent sur les libertés fondamentales des peuples. Ainsi la Monarchie est à leurs yeux plus... "démocratique" que la république dans le sens où elle défend l’indépendance et l’autodétermination des peuples.

-Avant d'être Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que JE SUIS ROYALISTE PARCE QUE JE SUIS CATHOLIQUE ET FRANCAIS (Maurice d'Andigné) ! ! !

Une action Royaliste concrète visera à un double objectif :

-faire connaître les nombreuses activités Royalistes et en rendre compte : universités d'été, Marche pour la Vie, Veillée pour la famille, Session de jeunes, conférences, fêtes du livre, Messes pour Louis XVI, Marie Antoinette, Sainte-Jeanne d'Arc, pèlerinages de Chartres, de Pontmain, de Tilly, de Paray-le-Monial, etc...

-traiter de l'actualité et livrer des informations à la lumière de notre foi Catholique et dans la fidélité à notre tradition nationale.

La presse Royaliste devra offrir des éditoriaux et des réflexions sur l'actualité politique et religieuse (défense de la famille, combat pour la Vie, salubrité morale, école, culture, etc..), des dossiers spécialisés, des entretients exclusifs, des recensions d'ouvrages, des nouvelles des activités des Princes.

Nous, Royalistes, cinfiants en la Divine Providence, nous avons cinq choses à faire pour applanir les chemins du Roi :

1ー) Refaire découvrir l’Histoire de France aux Français.
2ー) Dénoncer les réseaux occultes qui rongent la France.
3ー) Remettre l’Eglise au centre de la cité, remettre Dieu au centre de nos vies, remettre le Divin Christ-Roi ET SON SACRE-COEUR au centre de la politique.
4ー) Défendre avec le Marquis de La Franquerie le principe Royal : LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMMANANT DE DIEU.
5ー) Construire l’ARCHE FRANCO-CATHOLIQUE chère à Charles Maurras : la première préparation redisons-le, est spirituelle, la seconde est intellectuelle, la troisième est personnelle (scoutisme tradis, formation paramilitaire comme les membres de Protection Civile), le tout pour créer des réseaux Catholiques et Royalistes, TOUT EN LAISSANT HUMBLEMENT A DIEU LE CHOIX DU ROI A VENIR, le Grand Monarque annoncé.

Et ne l’oublions pas : DIEU, TOUJOURS PREMIER SERVI …


Hervé J. VOLTO, CJA

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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