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UN EXEMPLE DE ROYALISTES AUTHENTIQUEMENT CATHOLIQUES : LES ULTRAS !

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Message par Hervé J. VOLTO Jeu 23 Mai 2019 - 13:18


Le parti ULTRAROYALISTE, dont les membres sont couramment nommés les ULTRAS, est un mouvement politique prépondérant au cours de la Restauration (1814-1830). Il prône un retour à l'Ancien Régime, à une gouvernance Catholique, un renforcement de la Noblesse, et un pouvoir autoritaire au Roi vu comme le Lieutenant du Christ. C'est LE parti Catholique et Royal. Son influence décroît pendant la Monarchie de Juillet(1830-1848), mais subsiste jusqu'en 1871 (Les Ultras ont encore une influence au moment de la crise du 16 Mai 1877). Le Légitmisme moderne et les Néo-Légitimismes contemporains que sont le Survivantisme, le Parmisme et le Providentialisme, sont les héritiers modernes de L'ULTRAROYALISME.

Le mouvement Ultraroyaliste apparaît dans un contexte de refus des idées révolutionnaires issues de la Révolution dite Françaisede 1789, dans les dernières années de la période napoléonienne et constitura un mouvement important dans l'opposition à la cahrte Constitutionnelle de 1814. Deux noms sont à retenir pour la compréhension de l'idéologie Royaliste : JOSEPH DE MAISTRE, Comte Savoisien, franc-maçon convertit, ministre et ambassadeur du Roi de Piémont Sardeigne Charles-Emmanuel IV, qui a épousé Clotide de France, soeur de Louis XVI, et LOUIS DE BONALD, député du Second Ordre aux Etats Généraux et parlementaire Royaliste.

Pour Jospeh de Maîstre, le système politique repose sur la volonté Divine. Il institura le principe des « lois éternelles », signifiant que c'est Dieu seul qui « prépare les races Royales ». Le peuple ne peut qu'accepter les lois promulguées par l'élu de Dieu, qui gouverne en son nom. TOUT POUVOIR VIENT donc D'EN HAUT. Il insiste particulièrement sur LE ROLE DE LA DIVINE PROVIDENCE et considère que c'est à Elle d'assurer le gouvernement de chaque Roi. Nations et hommes doivent se soumettre à des choix qui les dépassent :

-Les nations, comme les individus, possèdent chaune une mission; celle de la France est de faire triompher l'Eglise et la Royauté du Christ (Jospeh de Maîstre).

On considère ainsi Jospeh de Maîstre comme le père du Providentialisme.

Louis de Bonald prône le retour à une société d'ordre Monarchique et religieux. Dieu est l'unique détenteur de la Souveraineté, le pouvoir Royal n'étant que médiateur entre les hommes et Dieu. Il substitue une Déclaration des droits de Dieu, à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, où l'homme n'a que des devoirs et aucun droit. Le pouvoir venant de Dieu, il ne peut être qu'absolu, toute limitation ou dépendance lui est étrangère. Le Roi est l'intermédiaire obligatoire entre le pouvoir qui commande et le sujet qui obéit. Son deveoir est de défendre le Bien Commun (Légitimité naturelle) et de protéger l'Eglise (Légitimité Théologique). Ici se définit LE PRINCIPE ROYAL : LE ROI EST LA SEULE AUTRORITE LEGITIME EMEANT DE DIEU.

Là se trouve l'origine du DROIT DIVIN.

On considère Louis de Bonald comme le père du Légitimisme.

C'est en s'inspirant énormément de ces philosophies que les Ultraroyalistes ont décidé de réagir après l'épisode révolutionnaire et de tout mettre en œuvre pour REINSTAURER UNE MANRUCHIE TRES CHERTIENNE EN FRANCE et la conserver une fois le phénomène de restauration de la Monarchie engagée : l'Ordre des Chevaliers de la Foi est le fait d'Ultraroyalistes.

A Bonaparte lui reprochant de nêtre Royaliste que parce qu'il est d'origine Noble, le Comte Maurice d'andigné fera cette réponse sans appel :

-Avant d'être Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que JE ne SUIS ROYALISTE que PARCE QUE JE SUIS CATHOLIQUE ET FRANCAIS !!!

Toute la pensée Ultra se trouve là.

François-René de Chateaubriand attribue l'expression Ultraroyaliste à « la faction » :

-Comme elle disait au commencement de la Révolution les Aristocrates, elle dit aujourd'hui les Ultraroyalistes. Les journaux étrangers à sa solde ou dans ses intérêts écrivent tout simplement les Ultra. Nous sommes donc des Ultra, nous tristes héritiers de ces Aristocrates dont les cendres reposent à Picpus et au cimetière de la Madeleine. Par le moyen de la police, la faction domine les papiers publics, et se moque en sûreté de ceux à qui la défense n'est pas permise. La grande phrase reçue, c'est qu'il ne faut pas être plus Royaliste que le Roi. Cette phrase n'est pas du moment; elle fut inventée sous Louis XVI : elle enchaîna les mains des fidèles, pour ne laisser de libre que le bras du bourreau (De la Monarchie selon la charte, 1816, p. 304(lire en ligne), p. 94 (Chapitre LXXXI, « La Faction poursuit les Royalistes », François-René de Chateaubriand).).
La chute de l'Empire et la Restauration apparaîssent aux Emigrés victorieux telles l'accomplissement d'un cycle biblique et un renouveau Providentiel. La colère Divine apaisée, la réconciliation entre la France et son Roi semble se confirmer par l'élection d'une « Chambre Introuvable » largement dominée par ceux qui —PLUS ROYALISTES QUE LE ROI— se nomment Ultraroyalistes. Jeunes, Catholique convaincus, sans expérience de gouvernement, n'ayant pour passé politique que les combats et complots contre la République, les Ultras appartiennent pour la plupart à la petite et moyenne Noblesse de province, envieuse de la grande Noblesse et défiante vis-à-vis de la cour et du gouvernement. Sa fidélité insoumise au Roi, malgré le Roi, se résume en son exclamation rituelle :

-VIVE LE ROI QUAND MEME ! (René Rémond, Les droites en France, p. 47-50).

Leur première affirmation politique est UNE PRIMAUTE DONNEE AU CATHOLICIME, reconnue comme RELIGION D'ETAT. Majoritaires au parlement, ils devraient selon l'interprétation faite par Chateaubriand dans sa Monarchie selon la Charte ou par Vitrolles dans son Ministère dans le gouvernement représentatif, voir les ministres du Roi choisis en leur sein. Ainsi donc les Ultras se font-ils défenseurs d'un régime parlementaire. De même défendent-ils opportunément, contre la minorité ministérielle doctrinaire, le renouvellement intégral de la chambre aux élections et l'élargissement du droit de suffrage aux classes populaires (René Rémond, Les droites en France, p. 50-53).

Pour Louis XVIII, qui a épousé Marie-Josphine de Savoie, soeur de Chrales-Emmanuel IV, "Il faut Royaliser la nation et nationaliser le Royalisme", c'est à dire, en d'autres termes, tirer un trait sur le passé et éviter une division politique du peuple Français (entre Royalistes, Impérialistes, et républicains) afin d'aboutir à une stabilité. Or depuis que la France a fait sa révolution, elle est toujours en quète d'un système institutionnel politique stable, elle a subit de nombreux échecs politiques.

Decazes voulait, dit-il, pour faire plaisir au Roi:

-Royaliser la nation et nationaliser le Royalisme : protéger toutes les intérets acquis, toutes les propriétés, maintenir une égalité complète et droite, ramener l'oubli du passé, éteindre les haines, faire aimer le pouvoir et le faire respecter.

Mais après l'assassinat du Duc de Berry en 1820, Decazes devra se retirer. Charles Maurras reprendra l'idée dans son nationalisme intégral où "tout ce qui est national est Royal ! (Jules Lemaire) " et "tous ce qui est national est notre ! (Philippe d'Orléans, Duc de Guise)".

Comme le régime de la Restauration, les Ultras s'opposent aux idées libérales, républicaines, et démocrates, ils sont même plus extrêmes que Louis XVIII lors de la restauration de la monarchie. Ce dernier a en effet dû tempérer le rétablissement de l'Ancien Régime afin qu'il puisse être acceptable pour le peuple Français. À ce titre, l'accession au Trône de Charles X, qui a épousé Marie-thérèse de Savoie, soeur de Marie Joséphine et de Charles-emmanuel IV, chef de file du parti Ultra, satisfait pleinement ce courant Royaliste.

La prépondérance des Ultras est donc confirmée. Aux élections générales de 1824, il n'y a que 19 libéraux élus sur 430 députés. Il est vrai qu'encore, à cette période, seul les notables les plus riches votent, mais les bourgeois, qui font partie de cette classe sociale, sont généralement libéraux, et le fait qu'ils votent en faveur des Ultraroyalistes constitue un véritable changement dans les mentalités. Il suffit de rajouter à cela l'Aristocratie qui vote traditionnellement dans ce même camp, et la majorité du corps électoral y est ainsi réunie. Dans le domaine de la littérature, le mouvement romantique ravive le souvenir de l'Ancien Régime, Chateaubriand exalte le Christianisme, quant à Victor Hugo et Lamartine (décoré de la Légion d'honneur), ils s'inspirent de la France Catholique et Royale, Henri V de Chambord, surtout, faisant figure de modèle politique. Le Moyen Âge est même à la mode chez les jeunes bourgeois. Enfin, le Sacre de Charles X donne lieu à un spectacle grandiose, acclamé par la foule. C'est un véritable enthousiasme pour une France réconciliée dans le culte de sa dynastie.

Les Ultras arrivent véritablement au pouvoir depuis la nomination de JOSPH DE VILLELE (1873-1854) à la tête du gouvernement, en 1821. Ils ont ainsi une énorme influence dans la politique de la France. C'est donc à partir de ce moment que l'amorce réelle de la Restauration débute. De plus ils mènent une politique autoritaire et cléricale en remettant ainsi en cause les principes de la France nouvelle que Louis XVIII avait avec prudence préservés. C'est ainsi qu'ils rétablissent la censure en mars 1820.

Le 30 juin 1820, Villèle arrive à la tête du gouvernement. En 1822, est votée une loi qui supprime la presse d'opposition ANTI-CLERICALE. Aussi, les universités sont reprises en main par le clergé. Le vicaire général de Paris, Mgr Frayssinous, est nommé ministre des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction publique en 1824. Sous l'influence de celui-ci, la Loi sur le Sacrilège, qui punit toute personne ayant volé un objet du culte, est votée en 1825 et ne sera jamais appliquée. La France renoue avec une Monarchie des plus absolue et des plus Catholique. Enfin, Charles X fait faire des cérémonies expiatoires en mémoire de la mort de Louis XVI. Le régime s'oppose ainsi à la révolution et à ses abus multiples.

La Restauration mérita bien son nom. Ayant trouvé le Pays vaincu et ruiné, en 1815, elle restaura la France en quelques années, elle releva les finances, et dès 1823, grâce à la sage administration du Baron Louis, le franc était au pair et la rente le dépassait à 104 francs or. En dix ans, notre commerce extérieur avait presque doublé. La prospérité devint générale. On établit les caisses d'épargne. Successivement furent fondées l'Ecole des Mines, l'Ecole des Chartes, l'Ecole Forestière, l'Ecole Centrale, etc. Aussi Renan a-t-il pu dire :

-La Restauration a fondé le vrai développement intellectuel de la France au XIXè siècle.

Au point de vue extérieur, la Restauration rendit à la France la place prépondérante que les défaites impériales lui aient fait perdre parce que Louis XVIII, se plaçant sur le terrain traditionnel de la politique Royale, et s'adressant à des Souverains, put leur parler non seulement «d'égal à égal», mais encore avec «toute la supériorité de sa race !» De A tel point que quinze ans après, notre Ministre de la Marine ne craignit pas de répondre à l'Ambassadeur d'Angleterre, venu pour manifester l'opposition de son Pays à l'expédition d'Alger :

-La France se f... de l'Angleterre. Elle fera dans cette circonstance, ce qu'elle voudra sans souffrir de contrôle ni d'opposition.

Et la France alla à Alger.

Alors que veille de sa chute, la France Royale plante victorieusement son drapeau fleurdelisé sur Alger et lègue au pays qu'elle a formé, comme un dernier fleuron de sa couronne treize fois séculaire, cet empire colonial africain qui, en se développant et en s'étendant deviendra, en compensation du Canada et de la Louisiane ravis par l'Angleterre, une nouvelle France (Em. Déborde de Montcorin, A propos du Centenaire de la prise d'Alger. Revue des Études Historiques avril-juin 1930. Voir le livre de S.A.R. le Prince Sixte de Bourbon, La dernière Conquête du Roi. Alger, 1830) .

Pourquoi la Monarchie tombe-t-elle en pleine victoire et au moment où, en Europe également, elle va recueillir les fruits de ses patients efforts et de sa politique aussi sage que hardie, la frontière naturelle du Rhin? C'est, hélas, que la Restauration ne semble guère répondre au nouvel appel que le Sacré-Coeur fait au Roi par l'intermédiaire de la Mère Marie de Jésus, du Couvent des Oiseaux, le 21 juin 1823 :

-LA FRANCE EST TOUJOURS BIEN CHERE A MON DIVIN COEUR ET ELLE LUI SERA CONSACREE. MAIS IL FAUT QUE CE SOIT LE ROI LUI-MEME QUI CONSACRE SA PERSONNE, SA FAMILLE ET SON ROYAUME A MON DIVIN COEUR ; QU'IL LUI FASSE ELEVER UN AUTEL, AINSI QU'ON EN A ELEVE UN AU NOM DE LA FRANCE, EN L'HONNEUR DE LA SAINTE VIERGE. JE PREPARE A LA FRANCE UN DELUGE DE GRACES LORSQU'ELLE SERA CONSACREE A MON DIVIN COEUR, ET TOUTE LA TERRE SE RESSENTIRA DES BENEDICTIONS QUE JE REPANDRAI SUR ELLE...

La Restauration, n'ayant pas répondu à la volonté Divine, tombe quelques années après. Pourtant, N.S. Jésus-Christ Se fera voir à la Rue du Bac perdant Sa Royauté avec la chute de Charles X.

A partir de l’exil de Charles X en 1830, le Légitimisme est le mouvement politique Français favorable au rétablissement de la Royauté Très Chrétienne de Droit Divin dans la personne de l’Aîné des Capétiens, donc le chef de la Maison de Bourbon, prévu par les Lois Fondamentales du Royaume de France, et opposé à ce que les Légitimistes voient comme la laïcisation et à un choix humain de l’Orléanisme.

Pour les Légitimistes, le Roi est redisons-le, la seule autorité Légitime émanant de Dieu et ce principe s'incarnait en 1830 à l'époque en la personne du petit Duc de Bordeaux, futur Comte de Chambord. Pour les Orléanistes, le Roi est une impérieuse nécessité nationale, la continuité de La France, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universle et du diktat des fortune anonymes et vagabondes, et ce principe s'incarnait en le Duc d'Orléans, Louis-Philippe, Monarque de Juillet.

Selon Stéphane Rials, il existe une fausse symétrie entre Légitimisme et Orléanisme. Cette tendance poussée à l’extrême, et une désintérêt des Princes Carlistes pour la cause Française, conduira certains Légitimistes au prophétisme et à l’attente du Grand Monarque: de là naîtrons les Providentialistes....

L'engagement Ultra, qui dépasse largement le cadre dynastique, revêt donc un caractère plus universel. Si l’Ultraroyalisme soutient la tradition Catholique, ce mouvement Royaliste s’honore d’accueillir toute personne qui accueille avec humilité et reconnaissance la volonté de la Divine Providence tout en adhérant aux principes de Légitmité naturelle et théologique de la Monarchie Capétienne, catholique et Royale.

L'Ultraroyalisme dépasse donc le cadre dynastique en laissant humblement le choix du Roi à Dieu tout en défendant la tradition Catholique, le Divin Christ-Roi étant Dieu-Fait homme. Car depuis la chute de la Monarchie Catholique et Royale en 1830, à la suite de Bossuet, Bonald, Maîstre, les Royalistes maitiennent et manifestent le principe Royal, car le disait l'un de'ux, maurice d'Andigné :

-C'est à la Légitimité Catholique et Royale que nous devons revenir... ce n'est pas les hommes si éminants soint-ils, qui sauvent un pays, mai les insitutions.

Dans ce combat doctrinal, une étape revint toutjours : il s'agit du rappel des Lois Fondamentales du Royaume de France qui définisent les institutions Catholiques et Royales qui virent la naissance de la France et en firent la Grandeur.

Pour beaucoup d'Ultras, le sceau et l’emblème de la Contrerévolution est la dévotion au SACRE-COEUR ou COEUR DE L'AMOUR surmonté de la CROIX DU SACRIFICE, qu’ils arborent dès les guerres de Vendée sur le Drapeau national avec la devise « Espoir et salut de la France » : le Général de Sonis en fera son drapeau.

Sous le Second Empire, le Comte Henri de Chambord entretient des liens réguliers avec les représentants du parti Légitimiste en France, avec lesquels il échange un courrier clandestin. À partir de 1862, il fait connaître ses positions politiques par des manifestes adressés aux Français, se penchant par exemple sur la question sociale dans sa Lettre sur les ouvriers, du 20 Avril 1865.

Parmi ceux qui ont influencé la pensée du Comte de Chambord, il faut citer Mrg Louis-Edouard Pie, évêque de Poitiers, et Antoine Blanc de Saint-Bonnet qui, jusqu’à sa mort en 1880, dénoncera la démocratie, la politique du grand Capital et le socialisme anti-Chrétien. Le Comte de Chambord rédigera sa Lettre à M. de Mun (28 Novembre 1878) pour expliquer aux vrais Catholiques leurs vrais devoirs, défendant le Syllabus de Pie IX.
S’il fallait condenser en quelques propositions une sorte de contenu doctrinal essentiel de l'Ultraroyalisme, on pourrait citer, à titre d’exemples :

la reconnaissance de l’origine Divine du pouvoir ;
le respect de la morale naturelle ;
le souci de l’ordre et de la justice (dans ses deux espèces, distributive et corrective) ;
l’observation réaliste de la nature sociale de l'homme;
la distinction du spirituel et du temporel, la défense de la foi Catholique et l’ordination de la politique à sa finalité naturelle du Bien Commun ;
la défense de la nation Française dans son intégrité territoriale, comme cadre contemporain nécessaire à une revendication dynastique ;
l’application du principe de subsidiarité, riche d’effets pratiques ;
le rejet de la république (entendue comme non-Royauté) ;
le refus de la démocratie (qu’elle apparaisse sous sa forme classique et technique d’antithèse de la monarchie, ou sous sa forme moderne virulente de prétention totalitaire à incarner le seul principe de légitimité admissible).

L'Ultraroyalisme possède donc des principes d’action qui sont ceux de la Monarchie traditionnelle. Entre autres :

-Restauration de l’autorité de Dieu et de Son Lieutenant -par le Sacre Royal- du prêtre, du père de famille, et reconnaissance publique de la dignité de toute personne qui travaille pour le bien commun, prêtres, Chevaliers, ou tout simplement Cathos Tradis et autres citoyens honnêtes.
– Promotion de la famille.
– Décentralisation, toujours dans l’esprit de responsabiliser les hommes pour les faire participer au bien commun : autonomie des provinces qui la désirent, constitution de corporations pour les métiers qui le souhaitent…

la Noblesse, c'est la reconaissance publique du rôle social de la famille.

La Royauté, c'est le couronnement de la famille et de l'Etat. Voulus chrétiens.

Les liens entre Catholicisme ultramontain et Royalisme ne cessent de se renforcer au XIXe siècle. Et face au Fusionisme puis à à la persistance de l'Orléanisme jusqu'à nos jours (Action Française), l'Ultraroyalisme, qu'il soit de tendence Légitimistes, Survivantiste, Parmiste ou Providentialistes- entreprend aujourd'hui de recréer après les évènements du Bicentenaire un grand mouvement politique Royaliste traditionaliste: ce mouvement reprend toute la tradition Catholique défendue par le Comte de Chambord et le Royalisme historique, une tradition qui restaure le droit dynastique de France et qui s’oppose aux idéologies athées, naturalistes, relativites et progressistes filles de la Révolution, tout en s‘intéressant à la question sociale et à la défense de l’identité Chrétienne de la France, relevant le parallèle existant entre le déclin progressif de la France et l’abandon par celle-ci de sa vocation Catholique.

-Pour que vive la France, vive le Roi !

 
Hervé J. VOLTO, CJA

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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Message par Hervé J. VOLTO Jeu 23 Mai 2019 - 13:27

La visison de la Rue du Bac (juillet 1830), montrant le Divin Christ-Roi perdant Sa couronne, son sceptre et une grande Croix pectrorale, au même moment où la Révolution de 1830 renversait Charles X, est un Message démontrant que la politique Catholique des Ultras faisait régner N.S. Jésus-Christ et que l'avènement de la Monarchie de Juilllet, où le Catholcisme n'était plus que "la religion de la majorité des Français" n'était pas de droit Divin.

Il appartiendra au Grand Monarque à venir SMTC HENRI V DE LA CROIX de rendre au Divin Christ-Roi la couronne perdue à la Rue du Bac : il ne le pourra qu'en RESTAURANT la Monarchie Capétienne, CATHOLIQUE ET ROYALE.

Hervé J. VOLTO

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