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GOUVERNEMENT ROYALISTE PROVISOIRE : AU SUJET DE LA CRISE SOCIALE

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Message par Hervé J. VOLTO Mer 5 Jan 2022 - 11:21

GOUVERNEMENT ROYALISTE PROVISOIRE : AU SUJET DE DE LA CRISE SOCIALE





Bien Chère Âmes Fidèles,

Que Saint Louis et Sainte Jeanne D’Arc vous accompagnent !
Quelques mots pour vous remercier de croire en la Mission qui est confiée au Roi de France.
Restez ferme dans votre Foi. Dieu est auprès de vous...

Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.

Mais comment aborder le sujet de la crise sociale selon l'optique Royaliste ?

L'expression de question sociale désigne l'état d'interrogation profonde –voire de désarroi– dans lequel se trouvent plongés les politiques et les économistes, confrontés aux problèmes liés à la transformation radicale du travail à la suite de la révolution industrielle : dans la nouvelle société inustrielle, l'organisation corporatiste du travail, intituée par Saint-Louis et qui organisait Chrétiennement le monde du travail, disparaît en effet au profit du capiatlisme et du salariat, et les innovations techniques modifient le rapport des ouvriers au processus de production.

Plus largement, la montée en puissance des machines dans l'univers des humains interpelle les intellectuels (philosophes, anthropsophes, anthropologues, sociologues, psycologues...) quant à la pertinence du concept d'humanisme.

La « question sociale » apparait d’autant plus inquiétante et complexe qu’elle s'adresse à une société qui a perdu la plupart de ses repères traditionnels et qui peine à s'orienter et à trouver une issue à ses difficultés : accroissement de la misère, précarité du monde ouvrier, cynisme d’un certain libéralisme, réaction violente des anarchistes, montée en puissance du marxisme… constituent autant de points déroutants et douloureux qui se trouvent réunis et s'entre-mêlent. La problématique parait d'autant plus redoutable qu'elle inquiète et déstabilise les élites, et l'opinion publique : les fondements de l'ordre social sont vigoureusement ébranlés sinon remis en cause par des forces nouvelles !

En ces difficiles temps républicains, où le mal rôde et frappe dans le monde, notre projet Royaliste souhaite que les Français retrouvent une véritable fraternité Française. Augmentation du pouvoir d’achat des Français, allègement de la pression fiscale, gestion saine des finances publiques, solidarité, voilà ce que sera notre ligne de conduite pour combattre la pauvreté… 

Pour rendre à la France une véritable fraternité Française, un gouvernement Royaliste devra :

1. Lutter contre la pauvreté.
2. Revaloriser le travail.
3. Développer la propriété populaire.
4. Sauver la Sécu.



1. Lutter contre la pauvreté.


-Redonner à l’Eglise entière liberté dans ses missions d'éducation, de charité, d'activité hospitalières, création d’une allocation de solidarité Française et la réserver aux seuls Français, introduire les « principes non négociables » de Benoit XVI dans la causes politiques, écnomiques et sociales.
-Solidarité avec les hadicapés, réinsertion des toxicomanes, convertir les foyers Sonacotra en foyers d’acceuil pour les SDF, réouvrir les Hotels-Dieu à usage exclusif d'accueil des indigents et des SDF, moratoire des dettes pour les travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs.
-De plus, il faudrait instituer des aides aux victimes de guerres et d'attentats terroristes, l'hygiène du peuple, la protection de la jeunesse, le soutient aux familles nombreuses, le renforcement des assurences sociales, la protection des femmes et des enfants.
-réaffrimer le SMIC (augmentation nette de 100 euros),
-revaloriser le RMI,
-réserver le RMI aux seuls Français,


2. Revaloriser le travail.


-revaloriser les bas salaires,
-réserver la priorité d'accès à l'emploi aux Français,
-accroître la part des revenus directs,
-assurer constitutionnellement le retour aux 39 heures de travail hebdomadaires et aux 5 semaines de congés payés,
-faire participer les salariés à la vie des entreprises par l'actionnariat salarié,
-défendre la liberté d’entreprise, et de transmettre son entreprise,
-restaurer le prestige des métiers manuels, améliorer le statut social des fonctionnaires.
-augmenter le pouvoir d'achat : inscrire dans la constitution un taux maximum de prélèvement obligatoire de 21%, remboursement par l’entreprise de 50 % des frais de carburant pour les salariés en zone rurale comme en zone urbaine, exonération d’impôts et de charges sociales pour les heures supplémentaires, fin de la redevance audiovisuelle, doublement du plafond du quotient familial et restauration de l’universalité des allocations familiales.


3. Développer la propriété populaire.


-garantir le droit de propriété, encourager l’épargne populaire,
-suspendre tout droit de succession et de donation sur l’héritage dans les familles Françaises, -priorité d'accès aux logements socieux pour les Français,
-favoriser l'accès à la propriété populaire : crédits à taux fixes et bas,
-favoriser le capitalisme populaire, restituer aux Français les actions des entreprises étatisées, -aggraver les sanctions contre les délinquants financiers.


4. Sauver la Sécu.


-séparer totalement l’assurance-maladie, l’assurance-viellesse et les allocations familiales,
-créer des caisses séparées pour les étrangers,
-confier à l’Etat la gestion de la Sécu,
-harmoniser les différants régimes d’assurence maladie,
-développer plusieurs niveaux d’assurances médicales complémemtaires,
-crééer un fond de solidarité pour assurer les Français sans ressources,
-diversifier les systèmes de sécu.


Pour reconquérir nos libertés, protéger notre identité, rétablir notre souveraineté, rénover nos insitutions.


S’attaquer au « ras-le-bol fiscal » et au déclassement économique, voilà ce qu'entend faire notre Gouverement Royaliste Provisoire.

Notre Royalisme entend diriger toutes les initiatives privées, à orienter les lois, les institutions, les mœurs, les revendications civiques vers une réforme fondamentale de la société moderne d’après les principes Chrétiens. Dans la continuité politique des penseurs Catholiques Sociaux.

L'entreprise est le cadre idéal pour résoudre ce qu’on appelle « le problème social » qui empoisonne la vie de nos pays depuis que la Révolution, en faisant triompher l’individualisme, et qui a transformé les rapports humains quotidiens en un antagonisme perpétuel et omnidirectionnel. Au contraire, l’écologie communautaire chrétienne reconstitue l’harmonie de la vie sociale en rendant le travail à sa véritable fin qui est la prospérité des familles, et à sa réalité première, celle d’associations libres de chefs de famille assurant leur vie matérielle et leur meilleur avantage par la prudente mise en œuvre associée de leurs biens et de leur travail.

L’indispensable charité sociale jadis assurée par l’Église, puis durement reléguée aux confins de la société par la bourgeoisie montante, enfin collectivisée par l’État républicain, est elle aussi tombée dans un discrédit et une impotence scandaleuse partout dans le monde. C’est par la religion Chrétienne et par l’exemple du Chef d’État Catholique que la vraie charité envers les plus pauvres devra être réhabilitée, régénérée, réintégrée dans la vie et la sensibilité de la communauté nationale.

C’est en ramenant le « le problème social » à ses cadres étroits, les plus humains, des communautés de métier, des professions organisées, au lieu de l’étendre imprudemment à l’échelle nationale, que la collaboration des classes, l'entraide mutuelle des divers personnels de la société de travail l’emportent de façon Chrétienne dans les esprits comme dans la réalité quotidienne sur l’antagonisme des intérêts privés et la lutte des classes systématique.

Puisse Saint Louis nous éclairer.





Pour le Gouvernement Royaliste Provisoire, Hervé J. VOLTO, CJA






Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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GOUVERNEMENT ROYALISTE PROVISOIRE : AU SUJET DE LA CRISE SOCIALE Empty Re: GOUVERNEMENT ROYALISTE PROVISOIRE : AU SUJET DE LA CRISE SOCIALE

Message par Hervé J. VOLTO Mer 5 Jan 2022 - 12:05

Le Catholicisme Social est un courant de pensée qui a été à l'origine de très nombreuses créations. Sa naissance en France est traditionnellement liée à la fondation en 1871 des « Cercles catholiques d’ouvriers » et de « l’Union des œuvres ouvrières catholiques » par Albert de Mun et René de La Tour du Pin. L’expression « Catholicisme Social » est adoptée plus tardivement, aux environs de 1890 et elle adopte la définition donnée aux Semaines sociales de France de 1919 à Metz, par Eugène Duthoit : c'est un mouvement qui tend « à diriger toutes les initiatives privées, à orienter les lois, les institutions, les mœurs, les revendications civiques vers une réforme fondamentale de la société moderne d’après les principes chrétiens ». Tout ce qui s'est greffé sur ce courant de pensée ne peut être recensé et trop nombreux sont ceux qu'on peut qualifier de « Catholiques Sociaux », mais les étapes de son histoire au cours du xixe siècle et du xxe siècle révèlent une évolution dans les approches et une grande fécondité dans les réalisations.

Son existence est antérieure à 1871 : un « premier » Catholicisme Social a existé dès le début du XIXe siècle sans toutefois en avoir encore le nom ni former un mouvement unitaire. En 1822, la fondation d’une première œuvre ouvrière, la « Société de Saint-Joseph », due à l'abbé Lowenbrùck et un article de Lamennais, paru dans le journal Ultra-Royaliste le Drapeau blanc, sur la démoralisation des travailleurs, sont les premières manifestations d'une préoccupation sociale chez les Royalistes, qui sont restés majoritairement Catholiques. Il naît progressivement après une lente et double prise de conscience de la part des Royalistes : celle de la question sociale que l’industrialisation du pays va rendre de plus en plus aigüe et dramatique et celle, que le progrès, la rénovation et l’amélioration de l’humanité sont non seulement une réalité historique mais qu’ils ont leur source dans le Christianisme. Dans les années qui suivent, quelques-uns, particulièrement lucides, attirent l’attention sur le paupérisme et le dénoncent par leurs enquêtes comme Alban de Villeneuve-Bargemont, préfet du Nord, dans L’Économie politique chrétienne en 1834. Ils n’hésitent pas à dire leur indignation mais leurs prises de position se font dans une incompréhension presque générale. Ce courant d’idées, contemporain et rival du socialisme, culmine en 1848 avant de marquer le pas sous le Second Empire du fait des prises de position politiques du Comte de Chambord, auteur d'une Lettre sur les Ouvriers en 1865 restée fameuse. Réapparu après 1871, il prend de l'ampleur et prépare en quelque sorte la « doctrine sociale de l'Église » dont l'encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII publiée en 1891 est l’acte fondateur. Son développement se poursuit et prend des formes très variées dans la première moitié du xxe siècle grâces aux mouvements Royalistes, avant que les nouvelles donnes du lendemain de la Seconde Guerre mondiale ne posent la question de sa place et de son avenir dans une société de plus en plus sécularisée et dans un monde où de nouvelles problématiques sont apparues.

Firmin Bacconnier (1874-1965) est un journaliste monarchiste et théoricien du Royalisme Social.

Disciple de René de La Tour du Pin il fut pendant toute sa vie l'apôtre infatigable de la doctrine corporatiste.

Artisan imprimeur, Bacconnier crée en 1904 le mouvement L'Avant-garde royaliste et lance un hebdomadaire intitulé L'accord social. À la même époque, il participe aux réunions de l'Entente nationale, fréquente les milieux du syndicalisme révolutionnaire et tente une conciliation entre ce courant et le monarchisme.

Il rejoint ensuite l'Action Française et il participe en 1923 à la création de l'Union des Corporations françaises dont il deviendra plus tard le président, après le départ de Georges Valois.

Bacconnier collabora à de nombreux journaux tels la Revue d'Action Française, La Gazette de France et la Production Française.

Notre Gouvernement Royaliste Provisoire entend reprendre la continuité politique des penseurs Catholiques Sociaux.

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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