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10 SEPTEMBRE : FEFTE DE SAINTE INES ET DE SAINT AUBERT

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10 SEPTEMBRE : FEFTE DE SAINTE INES ET DE SAINT AUBERT Empty 10 SEPTEMBRE : FEFTE DE SAINTE INES ET DE SAINT AUBERT

Message par Hervé J. VOLTO Lun 11 Sep 2023 - 10:26

10 septembre : fête de Sainte Ines


Ce prénom est une forme espagnole et portugaise d’Agnès qui, en grec, signifie « chaste ». Une « Agnès » peut désigner une «jeune fille innocente et ingénue, ou qui affecte de l’être» par référence au personnage de L’École des femmes de Molière, ainsi que le rappelle Le Trésor de la langue française.

Dans l’Histoire, Sainte Inès est l’épouse d’un Japonais d'origine Coréenne, Chrétien, de Nagasaki qui « fut arrêtée avec son mari en 1618 pour avoir hébergé chez elle des missionnaires », explique Marie Ferey dans Le Petite Larousse des prénoms. Sainte Inès fut décapitée en 1622.

Inès Takeya était mariée au fidèle laïc coréen Côme Takeya Sozaburō, prisonnier de guerre lors de l'invasion japonaise de la Corée (1592-1598). Comme son mari, elle était membre de la Confrérie du Rosaire. À cette époque, les Chrétiens étaient persécutés au Japon. Avec son mari et les personnes qui vivaient dans leur maison, elle est arrêtée dans la nuit du 13 décembre 1618 pour avoir hébergé des prêtres catholiques (parmi lesquels des missionnaires jésuites et dominicains qui étaient également emprisonnés à cette époque). Son mari, Côme Takeya Sozaburō, est exécuté en novembre 1619 pour avoir aidé des missionnaires. Inès Takeya est quant à elle décapitée à Nagasaki le 10 septembre 1622, vers l'âge de 35 ans. Son fils François âgé de 12 ans ainsi que trente compagnons au Japon sont exécutés le lendemain, vingt-cinq autres fidèles étant brûlés. Le 7 mai 1867, Inès Takeya est béatifiée avec son mari et son fils par le pape Pie IX, dans un groupe de 205 martyrs japonais de la période de persécution des chrétiens de 1618 à 1632.

La Bienheureuse Inès Takeya est liturgiquement commémorée le 10 septembre.



10 septembre : fête de Saint Aubert

Aubert était évêque d'Avranches (Manche) : Il sera le fondateur du Mont Saint-Michel. L'archange -celui qui proclame : "Qui est grand comme Dieu" ? et qui foule aux pieds Satan son Adversaire- (Apocalypse 12) lui apparaît ordonnant de bâtir un oratoire sur le Mont Tombe. L'évêque d'abord hésite, puis à la vue de prodiges il obéit à l'ordre venant du Ciel. C'était en 709. Plus tard, en 966, des moines Bénédictins parvenus sur le sublime Rocher, édifient à la place du premier sanctuaire la prestigieuse abbaye qui sera l'un des plus grands pélerinages de la Chrétienté. Sa flèche culminant à 152 m, au-dessus de la mer, à l'entrée du Couesnon dans la Manche, dmine ténèbres et tempêtes depuis plus de 10 siècles.

Saint Aubert naît aux environs d'Avranches (soit à Genêts, soit à Huisnes-sur-Mer) vers 670 dans la famille des seigneurs de Genêts, au temps du roi Childebert IV. À la mort des siens, il distribue son héritage aux pauvres et se fait prêtre. Prélat charitable et sage, il est élu évêque d'Avranches en 704 à la mort de son prédécesseur.

Le récit miraculeux qui raconte la légende de Saint Aubert et du dragon est issu d'un texte en latin de la Revelatio ecclesiae sancti Michaelis in monte Tumba rédigé par un chanoine du Mont-Saint-Michel ou de la cathédrale d’Avranches au début du ixe siècle. Ce texte de circonstance s'inscrit dans le contexte de lutte de pouvoir entre la Bretagne et le comté de Normandie avec le royaume franc ainsi que des réformes canoniques entreprises par les empereurs carolingiens. Selon ce récit, l'évêque délivra ses fidèles d'un dragon harcelant leurs troupeaux : par le signe de la croix et en jetant son étole sur l'animal, il lui commanda de rejoindre la mer et de ne plus réapparaître.

La même hagiographie rapporte qu'après avoir été le témoin d'un combat entre l'archange saint Michel et un dragon débuté sur le mont-Dol et achevé sur le mont Tombe, il a reçu de l’archange Michel l’ordre d’entreprendre la construction à l'endroit où il a vaincu le Malin, le mont Tombe, à l'instar du sanctuaire de Monte Gargano en Italie où l’archange était déjà honoré depuis le ve siècle : en 708, saint Aubert eut une vision dans laquelle l’archange Michel lui ordonnait d’édifier une église sur l’île de marée rocheuse à l’embouchure du Couesnon. Ce rocher escarpé s'élevait, aride et solitaire, dans une baie formée par la réunion des côtes de la Normandie et de la Bretagne. Une nuit, Aubert a reçu trois fois, au cours de son sommeil, l'ordre de l'Archange Saint Michel de faire ériger sur le Mont Tombe une église en son honneur, mont où il se retirait pour s'y livrer à la prière et à la méditation. Vu l'état de cette pointe rocheuse, à peine rattachée au continent, couverte de broussailles et de ronces et seulement habitée, outre les bêtes sauvages, par quelques ermites, il jugea cela impossible et pensa d'abord à un artifice du Malin. Ce n'est qu'à la troisième injonction qu'il obéit après que l'Archange, afin de mettre fin à ses hésitations, appuya fortement le doigt sur son front et y laissant une mystérieuse empreinte. Aubert se réveilla avec ce creux sur le front et comprit la véracité de l'ordre archangélique6.

Des événements providentiels le guidèrent alors dans sa tâche : un rond de rosée, un matin de septembre, lui indiqua la forme ronde de l'oratoire, un taureau étrangement attaché juste là en montra l'emplacement. Une source d'eau douce fut découverte à proximité (l'emplacement correspond aujourd'hui à la fontaine Saint-Aubert). Un puits fut creusé, et la place nivelée. Une pierre cultuelle païenne (ancien menhir ?) qui était à cet emplacement ne fut renversée par un fermier des environs, nommé Bain, et ses douze fils, que par l'intervention de son dernier né, tenu dans les bras d'Aubert qui appuya l'enfant contre cette pierre. Après un nouveau songe, Aubert envoya deux moines s'informer au sanctuaire du Mont Gargano en Italie, dédié à saint Michel. Puis, le 16 octobre 709, l'évêque fit la dédicace de l'église et y installa un chapitre de douze chanoines. Le Mont Saint-Michel quitta son appellation de « Mont Tombe » pour prendre celui de Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer : l'abbaye du Mont-Saint-Michel était née.

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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