3 OCTOBRE : FETE DE SAINT GERARD BROGNE
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3 OCTOBRE : FETE DE SAINT GERARD BROGNE
3 octobre : fête de Saint Gérard de Brogne (+959)
Gérard de Brogne commença d’abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire bénédictin, s’initia à la vie monastique à Saint-Denis, près de Paris, et fonda une abbaye sur son domaine familial. Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine. On ne sait s’il y parvint, mais du moins s’endormit-il en paix en l’abbaye de Brogne, dans la province de Namur, à quelques kilomètres au nord-est de Maredsous. C’est au XVIIème siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard : ce moine doux et conciliant avait été canonisé en 1131, lors du concile de Reims.
-Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils. Souciez-vous de la qualité plus que du nombre ! Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitise des princes (Saint Gérard à ses frères).
3 octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face
L’enfance
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit le 2 janvier 1873 à Alençon (en Normandie), dans un milieu bourgeois aisé. Son père, Louis Martin, bon et droit, et sa mère Zélie Martin, très active et soucieuse du bien matériel de ses cinq filles restées en vie, étaient des chrétiens convaincus : tous deux avaient songé à la vie religieuse. Thérèse, la cadette, s’ouvrit à Dieu dès l’éveil de sa raison. Les premières années de cette enfant intelligente, vive, sensible, volontaire, furent sans histoires.
Les séparations
Lorsque Thérèse eut quatre ans, la souffrance fit brusquement irruption dans sa vie : Madame Martin, rongée par un cancer, retournait à Dieu. Après l’enterrement, Thérèse choisit sa sœur Pauline pour «petite mère». Mais le psychisme de l’enfant était profondément atteint. La petite devint pensive, sérieuse, hypersensible. Vers la fin de la même année, la famille Martin s’installa à Lisieux dans la petite maison des «Buissonnets». À huit ans, Thérèse entra comme demi-pensionnaire à l’Abbaye des bénédictines de la ville, où elle ne parvint jamais à s’adapter.
Maladie et premières guérisons
Le 2 octobre 1882, Pauline, la seconde mère de Thérèse, entre au Carmel. Cette nouvelle séparation achève de miner la résistance morale de l’enfant : elle est prise de maux de tête continuels. L’année suivante à Pâques, une maladie psychique aiguë se déclare, suite de la double frustration d’affection maternelle. Thérèse assiste en pleine lucidité à ses crises et à son comportement étranges. Cette maladie pourrait se situer aussi au plan des «nuits» purificatrices où Dieu, pour rectifier jusqu’au psychisme de ses saints, les faits passer par des ébranlements profonds. Assumés dans la foi, ils deviennent chemin vers la lumière. Pour Thérèse, une première clarté jaillit le jour de la Pentecôte. Se tournant vers Notre-Dame, l’enfant la supplie d’avoir pitié d’elle. La réponse fut un «ravissant sourire de la Vierge» qui la libère de ses symptômes névrotiques : elle se sait désormais aimée par sa Mère du ciel. À onze ans, l’enfant reçoit pour la première fois le Corps du Christ : «Jésus et la petite Thérèse... n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme une goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan». Le 14 juin, le sacrement de confirmation lui apporte «la force de souffrir».
La grâce de Noël
Thérèse reste pourtant dépressive. Pour des riens, ses larmes coulent à flots. Mais durant la nuit de Noël 1886, Dieu opère en elle un retournement profond : «En cette nuit, où Jésus se fit faible et souffrant pour mon amour, il me rendit forte et courageuse», écrit-elle. L’infantilisme est vaincu et Thérèse est devenue adulte. Un dimanche, en regardant une image du Crucifié, elle se sent soudain «dévorée de la soif des âmes», et jamais plus cette flamme apostolique ne la quittera.
Le désir du Carmel
Le 29 mai 1887, dimanche de la Pentecôte, Thérèse parle à son père d’entrer au Carmel. Très ému, son «roi chéri» donne son consentement dans un acte de foi. Mais le supérieur du monastère s’oppose à cette entrée prématurée. Thérèse ne se tient pas pour battue : elle va plaider sa cause devant l’évêque de Bayeux, puis s’adresse courageusement à Léon XIII au cours d’une audience publique au Vatican. Dieu ne déçoit pas son espérance : le 28 décembre lui parvient l’autorisation de l’évêque et le 9 avril suivant, Monsieur Martin conduit sa «petite reine» au Carmel.
Quelques perles du blog du Mesnil
1. Prière du Vénérable Pie XII à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/10/02/priere-du-venerable-pie-xii-a-sainte-therese-de-lenfant-jesus-de-la-sainte-face/
2. Le tableau “le rêve de l'Enfant Jésus" peint par Sainte Thérèse
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2018/10/03/2018-89-le-reve-de-lenfant-jesus/
3. Vivre l'instant présent..
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/05/18/2011-43-vivre-linstant-present/
Gérard de Brogne commença d’abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire bénédictin, s’initia à la vie monastique à Saint-Denis, près de Paris, et fonda une abbaye sur son domaine familial. Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine. On ne sait s’il y parvint, mais du moins s’endormit-il en paix en l’abbaye de Brogne, dans la province de Namur, à quelques kilomètres au nord-est de Maredsous. C’est au XVIIème siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard : ce moine doux et conciliant avait été canonisé en 1131, lors du concile de Reims.
-Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils. Souciez-vous de la qualité plus que du nombre ! Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitise des princes (Saint Gérard à ses frères).
3 octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face
L’enfance
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit le 2 janvier 1873 à Alençon (en Normandie), dans un milieu bourgeois aisé. Son père, Louis Martin, bon et droit, et sa mère Zélie Martin, très active et soucieuse du bien matériel de ses cinq filles restées en vie, étaient des chrétiens convaincus : tous deux avaient songé à la vie religieuse. Thérèse, la cadette, s’ouvrit à Dieu dès l’éveil de sa raison. Les premières années de cette enfant intelligente, vive, sensible, volontaire, furent sans histoires.
Les séparations
Lorsque Thérèse eut quatre ans, la souffrance fit brusquement irruption dans sa vie : Madame Martin, rongée par un cancer, retournait à Dieu. Après l’enterrement, Thérèse choisit sa sœur Pauline pour «petite mère». Mais le psychisme de l’enfant était profondément atteint. La petite devint pensive, sérieuse, hypersensible. Vers la fin de la même année, la famille Martin s’installa à Lisieux dans la petite maison des «Buissonnets». À huit ans, Thérèse entra comme demi-pensionnaire à l’Abbaye des bénédictines de la ville, où elle ne parvint jamais à s’adapter.
Maladie et premières guérisons
Le 2 octobre 1882, Pauline, la seconde mère de Thérèse, entre au Carmel. Cette nouvelle séparation achève de miner la résistance morale de l’enfant : elle est prise de maux de tête continuels. L’année suivante à Pâques, une maladie psychique aiguë se déclare, suite de la double frustration d’affection maternelle. Thérèse assiste en pleine lucidité à ses crises et à son comportement étranges. Cette maladie pourrait se situer aussi au plan des «nuits» purificatrices où Dieu, pour rectifier jusqu’au psychisme de ses saints, les faits passer par des ébranlements profonds. Assumés dans la foi, ils deviennent chemin vers la lumière. Pour Thérèse, une première clarté jaillit le jour de la Pentecôte. Se tournant vers Notre-Dame, l’enfant la supplie d’avoir pitié d’elle. La réponse fut un «ravissant sourire de la Vierge» qui la libère de ses symptômes névrotiques : elle se sait désormais aimée par sa Mère du ciel. À onze ans, l’enfant reçoit pour la première fois le Corps du Christ : «Jésus et la petite Thérèse... n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme une goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan». Le 14 juin, le sacrement de confirmation lui apporte «la force de souffrir».
La grâce de Noël
Thérèse reste pourtant dépressive. Pour des riens, ses larmes coulent à flots. Mais durant la nuit de Noël 1886, Dieu opère en elle un retournement profond : «En cette nuit, où Jésus se fit faible et souffrant pour mon amour, il me rendit forte et courageuse», écrit-elle. L’infantilisme est vaincu et Thérèse est devenue adulte. Un dimanche, en regardant une image du Crucifié, elle se sent soudain «dévorée de la soif des âmes», et jamais plus cette flamme apostolique ne la quittera.
Le désir du Carmel
Le 29 mai 1887, dimanche de la Pentecôte, Thérèse parle à son père d’entrer au Carmel. Très ému, son «roi chéri» donne son consentement dans un acte de foi. Mais le supérieur du monastère s’oppose à cette entrée prématurée. Thérèse ne se tient pas pour battue : elle va plaider sa cause devant l’évêque de Bayeux, puis s’adresse courageusement à Léon XIII au cours d’une audience publique au Vatican. Dieu ne déçoit pas son espérance : le 28 décembre lui parvient l’autorisation de l’évêque et le 9 avril suivant, Monsieur Martin conduit sa «petite reine» au Carmel.
Quelques perles du blog du Mesnil
1. Prière du Vénérable Pie XII à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/10/02/priere-du-venerable-pie-xii-a-sainte-therese-de-lenfant-jesus-de-la-sainte-face/
2. Le tableau “le rêve de l'Enfant Jésus" peint par Sainte Thérèse
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2018/10/03/2018-89-le-reve-de-lenfant-jesus/
3. Vivre l'instant présent..
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/05/18/2011-43-vivre-linstant-present/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: 3 OCTOBRE : FETE DE SAINT GERARD BROGNE
Ce 3 octobre est le premier mardi du mois "pour la prospérité de l'Eglise et de l'Etat" au Royaume de France
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2021/05/28/2021-27-de-la-messe-votive-a-saint-michel-des-premier-mardi-des-mois-pour-la-securite-et-la-prosperite-de-leglise-et-de-letat/
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2021/05/28/2021-27-de-la-messe-votive-a-saint-michel-des-premier-mardi-des-mois-pour-la-securite-et-la-prosperite-de-leglise-et-de-letat/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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