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Les hosties miraculeuses de Bavière (1632)

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Les hosties miraculeuses de Bavière (1632) Empty Les hosties miraculeuses de Bavière (1632)

Message par Lumen Mar 5 Mar 2024 - 17:21

Les hosties miraculeuses de Bavière (1632) UME_-_FR


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Les hosties miraculeuses de Bavière (1632)

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Au printemps de 1632, en pleine Guerre de trente Ans, les troupes du roi de Suède Gustave-Adolphe envahissent la Bavière et saccagent nombre de bourgs et d'édifices religieux et civils. Empruntant la vallée de Zeegendorf, ils sont bientôt près de Bamberg et menacent directement le village de Mistendorf. Là, les villageois apeurés se réfugient dans leur petite église où ils espèrent éviter la mort.

Parvenus dans le village, les soldats suédois sont étonnés de n'y trouver personne. Arrivés à l'église, ils en brisent les portes à coups de hache. L'un des officiers s'avance alors vers l'autel et brise les statues environnantes en vociférant : « Voyons donc si le Dieu que ces gens adorent peut résister aux armes de Gustave-Adolphe ! » Puis il enfonce le tabernacle avec la crosse de son fusil. Il s'apprête à dérober les vases sacrés contenant le Saint-Sacrement lorsqu'il est subitement pris d'un tremblement effroyable ; il lâche son arme, tombe et meurt sur le coup, au pied de l'autel.

Au même instant, toutes les personnes présentes dans l'église, villageois et soldats suédois, voient les saintes hosties s'élever à plusieurs mètres au-dessus du sol, entourées d'une « lumière éclatante », puis disparaître en direction de la forêt voisine. Frappés de stupeur, les Suédois s'enfuient en toute hâte sans tirer un coup de feu.

Quelques années plus tard, une femme des alentours ramasse du bois dans la forêt près de Mistendorf. Intriguée par un scintillement inhabituel provenant du tronc d'un gros chêne, elle se penche et découvre plusieurs hosties, d'un blanc immaculé, environnées de lumière.

Prévenu, le curé du village informe directement l'évêque de Bamberg qui se rend dans la forêt où a été découvert le prodige. Le prélat recueille les hosties miraculeuses et les ramène en procession à l'église de Mistendorf.

Une première chapelle en bois est édifié près de l'arbre ; elle est remplacée par une structure en pierre à la fin du XVIIe siècle. Aujourd'hui encore, ses murs sont recouverts d'ex-voto témoignant des grâces reçues en cet endroit.

Les saintes hosties ont été sans nul doute consommées à la fin du XVIIIe siècle pour échapper à la profanation.



Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 194-195.


Prions

Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.

Saint Thomas d'Aquin



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Lettre encyclique « L’Église vit de l’Eucharistie »


« Mysterium fidei – Mystère de la foi ! » Quand le prêtre prononce ou chante ces paroles, les fidèles disent l'acclamation : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ».

Par ces paroles, ou par d'autres semblables, l'Église désigne le Christ dans le mystère de sa Passion, et elle révèle aussi son propre mystère: Ecclesia de Eucharistia. Si c'est par le don de l'Esprit Saint à la Pentecôte que l'Église vient au jour et se met en route sur les chemins du monde, il est certain que l'institution de l'Eucharistie au Cénacle est un moment décisif de sa constitution. Son fondement et sa source, c'est tout le Triduum pascal, mais celui-ci est comme contenu, anticipé et « concentré » pour toujours dans le don de l'Eucharistie. Dans ce don, Jésus Christ confiait à l'Église l'actualisation permanente du mystère pascal. Par ce don, il instituait une mystérieuse « contemporanéité » entre le Triduum et le cours des siècles.

Penser à cela fait naître en nous des sentiments de grande et reconnaissante admiration. Dans l'événement pascal et dans l'Eucharistie qui l'actualise au cours des siècles, il y a un « contenu » vraiment énorme, dans lequel est présente toute l'histoire en tant que destinataire de la grâce de la rédemption. Cette admiration doit toujours pénétrer l'Église qui se recueille dans la Célébration eucharistique. Mais elle doit accompagner surtout le ministre de l'Eucharistie. C'est lui en effet qui, en vertu de la faculté qui lui a été conférée par le sacrement de l'ordination sacerdotale, effectue la consécration. C'est lui qui prononce, avec la puissance qui lui vient du Christ du Cénacle, les paroles : « Ceci est mon corps, livré pour vous... Ceci est la coupe de mon sang versé pour vous… » Le prêtre prononce ces paroles, ou plutôt il met sa bouche et sa voix à la disposition de Celui qui a prononcé ces paroles au Cénacle et qui a voulu qu'elles soient répétées de génération en génération par tous ceux qui, dans l'Église, participent ministériellement à son sacerdoce.


Ecclesia de Eucharistia - Introduction.

Dernière encyclique publiée par le pape Jean-Paul II le 17 avril 2003.


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Lumen
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