Une sainte témoigne : l'hostie a saigné
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Une sainte témoigne : l'hostie a saigné
Une sainte témoigne : l'hostie a saigné
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En 1810, sainte Émilie de Vialar, treize ans, est placée au couvent de l'Abbaye-au-Bois, à Paris, dirigé par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Elle y fait sa première communion. C'est l'époque où son amour pour l'eucharistie prend racine.
Deux ans plus tard, son père, devenu veuf, la rappelle chez lui, à Gaillac (France, Tarn), où elle a grandi.
Émilie rencontre un jour une jeune femme qu'elle ne connaît pas. Elles se saluent et la conversation s'engage, marquant le début d'une amitié.
Quelques temps après, cette personne dit à Émilie qu'elle doit impérativement lui avouer une chose qu'elle porte sur la conscience.
La sainte l'assure de sa bienveillance. Sa camarade, aux bords des larmes, explique entre deux soupirs : jadis incroyante, elle avait voulu « prouver » que la présence réelle de Jésus n'était que fabulation.
Elle prit la direction de l'église de Gaillac, assista à la messe du jour et reçut la sainte communion dans la bouche. Mais elle n'avala pas l'hostie : elle l'ôta de sa bouche sans que personne ne vit rien, la déposa dans un mouchoir qu'elle plia en quatre.
Rentrée chez elle, elle sortit l'hostie du mouchoir et la cloua sur une malle à l'aide d'un marteau. A cet instant, un flot de sang coula sous le marteau et l'hostie entière devînt « sanguinolente ».
Émilie poussa son amie à confesser tout ceci à un prêtre. Ce qui fut fait. La sainte n'a jamais pu oublier ce récit dont elle a conservé le souvenir jusqu’au jour de sa mort.
Sainte Émilie de Vialar, Vierge, Fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph de l'Apparition - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Prions
Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.
Saint Thomas d'Aquin
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L’eucharistie, « soleil du monde moral »
En mai 2022, à Lyon, a été célébrée la béatification de Pauline Jaricot. Cette laïque lyonnaise, née en 1799, touchée à l’âge de dix-huit ans par un sermon sur la vanité, décide alors d’abandonner la vie mondaine, de revêtir le costume des ouvrières et de consacrer sa vie, dans la chasteté, au service de l’Église et des pauvres ; elle est principalement connue pour avoir fondée le Rosaire vivant ainsi que l’Œuvre de la Propagation de la foi. Victime d’une escroquerie financière, elle meurt ruinée et humiliée en 1862.
Or, c’est dans la sainte eucharistie que Pauline apprend à aimer. En contemplant le Christ, donné aux hommes dans la pauvreté des espèces eucharistiques, elle apprend de Lui ce que signifie le don de soi, la générosité, l’abnégation, la patience. Ce sont les « douces leçons » qu’elle reçoit du tabernacle, et qui lui font écrire, à propos de la présence réelle du Christ au Saint Sacrement : « Tout ce que je sais, je l’ai appris à vos pieds, Seigneur » (L’Amour infini dans la divine eucharistie, réédition 2022, p. 123).
Jésus Hostie serait-Il seulement un modèle à imiter, auquel nous devrions essayer de ressembler par nos propres forces ? Bien sûr que non. Dans la sainte eucharistie, Jésus nous donne la force nécessaire pour imiter ses vertus et accomplir ses commandements ; mieux encore : Jésus nous donne sa propre force, car Il nous donne sa propre vie. C’est ce qu’écrit Pauline : « C’est surtout par la communion que nous pouvons nous couvrir et comme nous revêtir de Jésus-Christ, puisqu’Il vient pour former notre cœur selon ses inclinations, pour dissiper les ténèbres de notre orgueil, pour appeler notre volonté dans la sienne, pour vivre en nous et nous faire vivre par Lui et de Lui » (Un autre visage, p. 150).
Cette force, Pauline la puise dans la communion, mais aussi dans l’adoration. C’est de l’intimité avec le Saint Sacrement que Pauline espère toute sa conversion. « Je crois fermement », écrit-elle un jour, « qu’à force de demeurer avec mon adorable Époux, sa douceur vaincra mes emportements, et que ses vertus triompheront bientôt de mes vices » (lettre citée par Élisabeth Sainte-Marie Perrin dans Pauline Jaricot. Fondatrice de la Société pour la propagation de la foi, 1926, p. 137).
Avec Pauline, recevons donc de Jésus Hostie l’exemple du bien à faire et la force de l’accomplir. Et laissons-lui encore la parole pour conclure : « Le Très Saint Sacrement m’a préoccupé comme étant le soleil du monde moral pour faire germer toutes les vertus évangéliques dans le cœur de tout chrétien qui le reçoit en bonnes dispositions en son cœur, et l’adore en ses tabernacles. Toute la terre m’a parue par la foi en Notre Seigneur fécondée par la présence de ce divin Sauveur au Très Saint Sacrement » (Itinéraire, attraits de la grâce).
Cet article vous est proposé en partenariat avec la congrégation des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie , que nous remercions ici.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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