COMPTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : RETOUR SUR NOS IDEES-FORCE
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COMPTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : RETOUR SUR NOS IDEES-FORCE
COMPTE RENDU DE LA REUNION DE CABINET : RETOUR SUR NOS IDEES-FORCE
Bien Chère Âmes Fidèles,
Que Saint Louis et Sainte Jeanne D’Arc vous accompagnent !
Quelques mots pour vous remercier de croire en la Mission qui est confiée au Roi de France.
Restez ferme dans votre Foi. Dieu est auprès de vous...
Le Royalisme EN FRANCE, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
Avant tout, nous nous en remettons à vos prières...
Face au Sénat de la République Française ayant voulu inscrire dans sa constitution le droit à l'avortement et travailant aujourd'hui au droit à l'euthanasie, notre Cabinet se veut un Conseil de Régence du Corps mystique du Royaume de France en survivance, qui s’est constituée dans l’espérance de la résurrection de la France : nous entendons aider et conseiller le Roi pour SERVIR la France, nous sommes des concervateurs Catholiques et donc nous combattons pour les valeurs Chrétiennes, familales et patriotique de la France éternelle, et donc pour le respeCt de la Vie de sa conception à sa fin natrurelle.
Une véritabe politique Royaliste défendra la Foi, le mariage traditionnelle, la famille Chrétienne, la Vie, la femme , l'enfance, le logement, la propiété, la santé et le travail, ce qui signifie protéger ceux qui crééent des emplois en France : artisans, commerçants, agriculteurs/élveurs/marins pécheurs, professions libérales, PME-PMI- TPE.
L'action de notre Gouvernement Royaliste Provisoire entend préserver l'Héritage dans l'attente du retrour de l'Héritier et s'inscrit, dans l'attente de la restauration Royale, dans le front du refus -refus du dépassement, refus du déclassement, refus du remplacement- et tend à la défense d'un conservatisme patriote attaché -redisons-le- aux valeurs Chrétiennes, familiales et patritotiques qui ont fait la France et s’inscrit dans le long terme. Au-delà des urgences auxquelles notre pays doit répondre, nous préparons la France d’après. Pour celà, nous devons reconstruire notre pays et le projeter dans l'avenir. Nous nous appuyons pour celà sur les Valeurs Royales : la dignité de la personne et la famille, le bien commun, la souveraineté et la justice, la liberté de chacun et l’unité de tous.
Les principes de la Monarchie Légitime qu'incarnaient le Comte de Chambord pourraient servir pour son successeur actuel
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2020/08/24/2020-105-les-principes-de-la-monarchie-traditionnelle-en-france-que-jincarne-de-nos-jours/
et, dans l'attente du Roi, notre Cabinet propose dès à présent de partir d'idées-forces Royalistes pour des propositions identitaires, souverainistes, concervatrices, rurales à transmettre à des parlementaires ou des extra-parlementaires proche de nos idées qui voudraient s'en inspirer.
Sommaire :
Politique intérieure.
1. La religion d'Etat.
2. Le modèle familial.
3. La technique associative.
4. L'élargissement du suffrage.
5. La représentation nationale.
6. La décentralisation.
7. Economie et société.
Politique étrangère.
1. Nationalisme Français.
2. Principe de nationalité.
3. La colonisation.
4. L'esclavage.
____
Politique intérieure.
1. La religion d'Etat.
Les liens entre Catholicisme traditionnel et Royalisme ne cessèrent de se renforcer au XIX° siècle : Vendéens et Chouans, Chevaliers de la Foi, Ultraroyalistes, Légitimistes et Fusionistes, tous ces vrais Catholiques prendront comme emblème le Sacré-Coeur, ou Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice, espoir et salut de la France. Cette évolution fut renforcée par les sentiments personnels du Comte de Chambord, par sa politique favorable à la cause Carliste, par les orientations prises sous le pontificat de Pie IX. Cette tendance poussée à l'extrême conduira certains Légitimistes au Providentialisme et à l'attente du Grand Monarque. Alors qu'en 1983, le Fusionisme s'est divisé en 1983 -date du soutient du Comte de Paris à François Mittérand- entre Légitimisme et Orléanbismes, certains Providentialistes se dirigent aujourd'hui vers le Régentisme.
Il a tellement été reproché aux Royalistes Providentialistes de sacrifier l'action à la prière qu'il n'est pas inutile de rappeler ce que pourrait -être selon- eux la ligne de conduite du Roi restauré . Il suffirait simplement au (Grand ?) Monarque d'appliquer dans ses actions les commandements du Christ pour que la face de notre pays en soit changé. Le Roi traiterait ses concitoyens en enfants de Dieu et non en personnes qu'il faut dresser les unes contre les autres de façon à avoir une majorité qui vous permette d'avoir le pouvoir et tout ce qui va avec, prébendes décorations et places pour ses amis. Le Roi, c'est la présence du Sacré dans le pouvoir, la continuité de la France au-delà de la République, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universel et du diktat des banques, des lobbies et ONG. Comme de l'UE. La mise en oeuvre de la doctrine sociale de l'Eglise fait aussi partie des lignes de force de l'action Royale.
Le gouvernement Royaliste Provisoire ne participe naturellement pas à la querelle dynastique qui oppose principalement Légitimistes et Orléanistes : les affaires se traitent selon le principe du Royalisme Régentiste
https://www.sylmpedia.fr/index.php/Royalisme_r%C3%A9gentisteoù la Régence est proposée à l'ANINE VISIBLE des Capétiens, le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d'Anjou et de Cadix -mais pas avec l'intitulé Légitimiste de « Louis XX » , il y a là une grande nuance- ce dans l'attente de la révélation ou pas de l'AINE SALIQUE, le Prince Henri-Louis de La Croix, Duc et Prince de Bretagne, le Prétendant caché, s'il devait un jour se manifester. Ce dernier s'il existe, le Princes Jean d'Orléans, Comte de Paris, et le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou et de Cadix, appartiennent à la même Maison Royale de France, nôtre Maison Royale.
Au-delà de tout, une vrai politique Royaliste est pour la défense de la religion Catholique Romaine, seule religion de l'Etat, et la préservation d'une peuple de race blanche (encore dans sa grande majorité), de culture gréco-romaine et de civilisation Chrétienne enraciné dans un territoire. Est appellé Royaume un peuple encré un territoire. Jusqu'à la Révolution dite Français, la France est appellée Royaume Très Chrétien.
2. Le modèle familial.
Pour les Légitimistes et Néo-Légitimistes -Survivantistes, Providentialistes et Régentistes- Royalistes parce que Catholiques et Français, la famille est à la fois la cellule fondamentale d'une société conçue dans une perspective Chrétienne limitant l'individualisme et le modèle des autres structures sociales.
Cette conception, défendue par Louis de Bonald, fait de la société une famille de familles. Dès lors, la défense de la famille est une priorité et le fait capital du droit est le mariage.
Bien que la famille, comme toute la société, fonctionne sur le fondement de l'amour, l'autorité paternelle doit permettre une régulation optimale de la cellule et une gestion optimale du patrimoine. La société doit fonctionner sur le fondement de l'amitié et de l'autorité. Pour Antoine Blanc de Saint-Bonnet, la Royauté est l'apothéose de la famille : si la Noblesse, c'est la reconnaissance publique du rôle Social de la Famille, la Royauté est le couronnement de la Famille et de l'Etat, voulus Chrétiens. Le Légitimisme -et le Néo-légitmisme avec lui- est donc un Royalisme politique et social. Une vrai politique Royaliste est pour la défense de la famille.
3. La technique associative.
Comme il n'est pas possible d'élargir le modèle familial à tous les aspects de la vie sociale, les Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes -Survivantistes, Providentialistes, Régentistes- proposent un large recours à l'association. Les Légitimistes et Néo-Légitmistes n'ont pas le monopole de cette proposition. Charles Fourier fut le défenseur de cette idée. Les Légitimistes et Néo-Légitmistes voyaient la résolution de la question sociale dans une combinaison de l'association et du paternalisme. Pour ces Royalistes, l'association est le cadre juridique qui permet d'articuler des intérêts concrets et légitimes : famille, paroisse, province, métiers. Elle doit se substituer aux syndicats et empêcher par la pensée Catholique Sociale l'isolement des individus dans une société égoïste et punitive.
4. L'élargissement du suffrage.
Les Royalistes Légitimistes et néo-Légitimistes sont favorables à l'extension du suffrage pour les questions locales et législatives. Déjà sous la Restauration, les ULTRAS avaient caressé l'idée d'un suffrage élargi, voire universel. Cette idée est largement répandue chez ces vrais Royalistes.
Tous sont également le plus souvent favorables au vote à deux degrés, le suffrage s'exerçant dans la commune, les élus communaux désignant les élus départementaux. La tendance Royaliste nationale de l' Abbé de Genoude et de La Rochejacquelein regroupée autour de LA GAZETTE DE FRANCE, qui prend le sous-titre de Journal de l'appel au peuple, développe des thèses plébiscitaires proches de celles des Orléanistes.
Selon eux, il faut retremper la Légitimité Catholique et Royale par la consultation de la Nation car le pacte séculaire entre la Monarchie et le peuple de France a été rompu à deux reprises en 1792 et 1830. À la suite de l'échec de la Restauration de la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, après 1870, nombre de Royalistes contesteront néanmoins le suffrage universel pour les questions autres que les représentations locales et légistives.
5. La représentation nationale.
La plupart des Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes, en accord avec la pensée du Comte de Chambord qui souhaitait reprendre le " grand mouvement national de 1788 ", acceptaient les grandes libertés et l'égalité devant la loi. Mais ils rejetaient l'idée que la Nation ait une représentation propre indépendante du Roi. Il en découlait un refus de la responsabilité collégiale et solidaire des ministres devant la Chambre des Députés.
Les Légitimistes et néo-Légitimistes (Survivantistes, Providentialistes Régentistes), comme leur Prince, étaient prêts à accepter dans leur majorité " le contrôle de deux chambres “ et le principe que ” le pays sincèrement représenté ", vote l'impôt et concourt à la confection des lois. MAIS LE ROI DEVAIT ETRE LA REPRESENTATION VIVANTE DE LA NATION ET CELLE-CI NE POUVAIT EXISTER EN DEHORS DE LUI. LA SOUVERAINETE RESIDE DONC DANS LE ROI ET NON DANS LE PEUPLE.
De fait, le Comte Henri de Chambord, contrairement à certains Royalistes, excluait de greffer des techniques étrangères à la pratique de la Monarchie traditionnelle Capétienne, Catholique et Royale, comme le plébicite ou la responsabilité parlementaire.
Pratiquement, de nombreux témoignages laissent penser que le Comte de Chambord songeait à un texte constitutionnel combinant les principes de la Charte Constitutionnelle de 1814 et certaines techniques de la consitution de 1852, avec une Chambres Basse élue au suffrage universelle et une Chambre Haute modératrice “nommées par le Souverain dans des catégories déterminées” ( Manifeste du 2 juillet 1874).
6. La décentralisation.
La décentralisation fut un thème présent dans les programmes Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes. Marguerye, dans un essai utopique de 1832, évoque une Monarchie " héréditaire et fédérative ". La décentralisation des Légitimistes et Néo-Légitimistes est organique et communautaire, Catholique Sociale, elle est administrative et sociale et non pas politique. En ce sens, elle peut paraître davantage une déconcentration qu'une décentralisation. Les collectivités locales sont conçues comme un prolongement de la famille. Néanmoins, le Comte Henri de Chambord fit preuve d'une certaine prudence dans ce domaine. Il proposa une " administration communale et départementale sagement et progressivement décentralisée “ (Lettre à Lévis du 12 mars 1856). Il dit aussi vouloir “ décentraliser l'administration largement mais progressivement et avec prudence, sans lui enlever l'initiative er la sécurité qu'elle doit à la tutelle de l'État ” (Lettre sur la décentralisation du 14 novembre 1862). Il s'agissait que la décentralisation ne pût devenir un instrument politique et donc subversif.
7. Economie et société.
Un anti-économisme marqué a pu cohabiter avec une réelle insertion dans la vie économique. La haine métaphysique pour l'économisme est évidente chez certains penseurs comme Armand de Villeneuve-Bergeron et Antoine Blanc de Saint-Bonnet. L'industrie n'est pas mauvaise en elle-même, c'est son hypertrophie liée à la prédominance d'une vision économique du monde qui est dénoncée. Les Royalistes Légitimistes et les Néo-Légitimistes ne sont pas hostiles néanmoins à une industrialisation modérée.
Les Légitimistes, issus au départ de grands propriétaires terriens de l'Ouest, sont favorables au maintient de la vie rurale. L'hostilité au libéralisme économique et au socialisme a varié selon les époques et les tendances. Les Légitimistes et les Néo-Lélitimistes sont plus libéraux sous la Monarchie de Juillet qu'après, en raison de l'inséparatisme croissant du politique et du religieux qui a caractérisé l'évolution du Royalisme Légitimiste et du Néo-Légitimiste au XIX° siècle.
L'antilibéralisme des Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes n'est pas un socialisme : c'est une critique Chrétienne de l'économisme et non économisme alternatif. Les Légitimistes et Néo-Légitimistes n'étaient pas hostiles à la libre-entreprise et ils combattaient l'interventionsme étatique, tout en proposant parfois, comme Berryer dans le débat de 1838 sur les chemins de fer, des solutions mixtes qui prendront forme avec la pensée Catholique Sociale.
Ils n'étaient pas des passéistes que des partisans de la généralisation à l'économie industrielle de certaines pratiques et comportements de l'économie rurale. La vision de l'économie des Royalistes fut de plus en plus marquée par le développement du Catholicisme Social.
Plusieurs ouvrages témoignent de cette sensibilité sociale, plus forte chez les Légitimistes et Néo-Légitimistes que chez les Orléanistes : le Traité d'économie politique chrétienne de Villeneuve-Bergeron en 1834, les deux tomes de l'Essai sur la centralisation administrative de Béchard en 1836 et 1837. Le premier auteur affirme la nécessité de l'association des ouvriers, qui rappelle moins les anciennes corporations Chrétiennes de travail que les syndicats à venir : il affirme que la charité doit être promue mais ne peut rester interindividuelle.
Béchard est plus ferme et prône une intervention publique renforcée mais au niveau communal.
La préoccupation sociale chez les Royalistes Légitimistes et les Néo-Légitimistes va de pair avec le souhait d'une société stable et hiérarchique. Dans sa Lettre sur les ouvriers du 20 avril 1865, le Comte de Chambord critique la révolution coupable d'avoir détruit les cadres protecteurs des travailleurs : il oppose « à l'individualisme,[...] l'association, à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune, au privilège industriel la constitution volontaire et réglée des corporations libres ». Le Prince retenait ainsi la formule de corporations libres, Chrétiennes, différente des corporations obligatoires de l'Ancien Régime.
Cette tendance Catholique Sociale se radicalisa chez certains penseurs comme François René de La Tour du Pin qui parla d'un ORDRE SOCIAL CHRETIEN et Maurice Maignen qui souhaita des corporations obligatoires. L'idée sera reprise par Firmin Bacconniere et ROYALISME SOCIAL. Mais globalement la plupart des Royalistes étaient favorables à une politique plus libérale.
Politique étrangère.
1. Nationalisme Français.
D'emblée les Royalistes Légitimistes et les Néo-Légitimistes ont fait montre d'un certain nationalisme Français, manifesté par le recours très fréquent au mot « national ». Le royalisme est un nationalisme Français et Chrétien.
La Gazette de France était à l'avant-garde de cette tendance. Le nationalisme Légitimiste et Néo-Légitimiste se traduisait par une forte anglophobie, le régime de Juillet étant présenté comme un satellite du Royaume Uni. Le soutien aux Chrétiens d'Orient et l'appui aux Carlistes espagnols firent partie des thèmes Légitimistes et Néo-Légitimistes. Le nationalisme des Légitimistes et des Néo-Légitimistes a pu pousser certains d'entre eux à prôner l'annexion de la Belgique, volonté partagée par les Rattachistes Wallons. Dans le même esprit, il existait une volonté de Ratachisme québéquois. Le Royalisme Fusioniste (1883-1983) rependra l'idée : l'Action Française et la Contre-Réforme Catholique perpétuent aujourd'hui cette politique.
Le Royalisme étant un nationalisme Catholique, La France Royaliste tendra à redevenir la Fille Ainée de l’Eglise et Educatrice des Peuples :
-instituer la religion Catholique Romaine comme seule religion de l’Etat Français et inscrire les préceptes Chrétiens dans la constitution,
-recréer le Protectorat Français sur les Lieux Saints,
-diplomatie parallèle dirigée à travers les réseaux Chrétiens,
-protéger les Missions à l'étranger, en Outre-Mer et dans les banlieues,
-union avec les pays Catholiques,
-cohalition Chrétienne.
-solidarité avec les communautés Chrétiennes en danger dans le monde.
Pour redonner de la Grandeur à la France, il faudrait :
-Se doter de moyens de la Grandeur : une diplomatie régénérée assise sur une armée forte.
-La France défenseur des nations.
-La France, promoteur du développement.
-La France, pivot de l’Europe des Patries.
-La France, partenaire de l’Afrique et du Moyen-Orient.
-La France présente dans le monde.
-La France, artisan de paix.
2. Principe de nationalité.
Certains Royalistes Légitimistes comme Néo-Légitimistes -Survivantistes, Providentialistes, Régentistes- ont défendu le principe des nationalités, dans la foulée en soutien des nations Catholiques irlandaise et polonaise. De plus, cette adhésion s'estompa au moment de l'unité italienne -qui détruisit deux Monarchies Bourbonniennes Légitmimes (Deux-Siciles et Parme) et trois Monarchies lorraines et Catholiques (Lombardo-Vénitie, Toscane et Modène) et menaçait les Etats Pontificaux- et quand l'Allemagne menaça la France, ce qui entraina la germanonophobie maurrassienne. Le fusionisme maurassien a définit le nationalisme intégral comme étant le principe du Roi incarnant la nation, dont les ennemies objectifs étaient les 4 Etats confédérés que nous appellons aujourd'hui le protestantisme, le sionisme, le communisme, l'islamisme. Le mot d'ordre maurassien devint LA FRANCE SEULE !
Le nationalisme intégral a pour ambition d'être une doctrine Contrerévolutionnaire, le Roi incarnant la nation, et censée assurer la cohésion de la France et sa grandeur, Dieu voulant que le pays soit incarné par un Roi, père du Peuple, et non pas par l'ensemble abstrait du même peuple. Car le Roi, c’est l’incarnation de la Nation, son chef naturel, comme un axe entre la Terre et le Ciel : il fait monter les prières du peuple vers le ciel et il fait decendre les grâces du ciel sur le peuple. Chaque nation a un chef naturel suscité par Dieu (Eccl. 17:14). Même les gitans ont un Roi ! Et la continuité Royale, assurée par l'hérédité, retire le pouvoir aux luttes partisannes, aux ambitions personnelles et à la corruption, et peut dès lors assurer le Bien Commun du peuple Français et la pérénité de la France comme de sa vocation Catholique, le Roi de France, nouveau Constantin, devant gouverner Chrétiennement “pour le Bien Commun et le salut de l'Etat (Edit de juillet 1717)”, protégeant la Foi et la Patrie !
3. La colonisation.
De façon générale, les Royalistes furent hostiles à la colonisation affairiste d'après 1880. Ils étaient très attachés à l'évangélisation de l'Algérie (amorcée concrètement par la Père de Foucault), testament de la Légitimité Catholique et Royale selon Tudesq. Les Légitimistes et les Néo-Légitmistes étaient surtout favorables à la colonisation à des fins de Christianisation : Pierre-Antoine Berryer ou Louis de Baudicour s'inquiétaient de la résistance de l'Islam arabe en Algérie. La critique de la colonisation affairiste se renforce chez certains auteurs Légitimistes comme Barbey d'Aurevilly.
Etants Chrétiens de confession Catholique Romaine, nous ne sommes pas racistes : les personnes de couleurs, nous aimons quand elles sont Chrétiennes, comme Christine Kelly et Tanguy David que nous saluons ici. Pareils pour les arabes : nous aimons les arabes quand ils sont Chrétiens
https://www.youtube.com/watch?v=RFo98bQdcLk
comme Frank Abed, né en France de Parents libanais, et Jean Messiah, égyptiens convertit au Christianisme, deux figures politiques de droite que nous saluons ici. Par contre, si des Tchèthènes -russos musulans blonds aux yeux bleus !- devaient envahir la France, il serait de notre devoir de les repousser. Pour les juifs : n'étant donc pas racistes, nous ne sommes pas anti-sémites, mais nous pourrions devenir anti-sionistes si un lobbie sioniste devait conduire des menées anti-Françaises et anti-Chrétiennes.
4. L'esclavage.
Les Royaliste en tant que Catholiques étaient en grande majorité Abolitionistes. Ce sujet permettait d'ailleurs de critiquer les « anglo-saxons » et l'hypocrisie de leur morale protestante prétendument humanitaire.
Conclusion.
Redisons-le : le Royalisme, c'est un nationalisme Français et Chrétien.
Dans l'attente du retour du Roi auquel nous travaillons, le Gouvernement Royaliste Provisoire se place politiquement dans une ligne concervatrice Catholique et patriote que l'on pourrait résumer par le mot d'ordre du Bienheureux Marcel Calo : Dieu, Famille, Patrie ! Il a pour but de « recouvrer l’indépendance de la France dans une Europe de la coopération des États et des peuples ». En matière économique, le Gouvernement Royaliste Provisoire promeut la liberté d'entreprendre en favorisant l'implantation des entreprises sur le territoire Français par une fiscalité intéressante et en usant du protectionnisme. Il est pour une « moralisation » de l'économie. Concernant les questions sociétales, le Gouvernement Royaliste Provisoire défend les Valeurs fondées sur la famille, l'attachement au terroir, le sentiment d'appartenance à la France, le respect du repos dominical, ce qui suppose la reconnaissance de l'indentité Chrétienne de la France et de sa vocation Catholique, ce qui ne peut être obtenu que par l'abolition de la Loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat et l'inscription dans la constitution du Catholicisme comme seule religion de l'Etat.
Pour ce qui est la position de la France dans le monde, le Gouvernement Royaliste Provisoire tendra à un équilibre entre sa politique continentale et sa politique maritime, reprenant sa vocation Catholique abandonnée à la Révolution et retrouvant sa Grandeur.
Le Gouvernement Royaliste Provisoire fera sienne la Théorie de Makinder :
-Qui contrôle l’Europe orientale maîtrise la Terre Centrale.
Qui contrôle la Terre Centrale maîtrise l’Île-mondiale.
Qui contrôle l’Île-mondiale maîtrise le Monde.
L'Europe oriantale, c'est la Russie.
La Terre Centrale, c'est le bloc afro-eurasiatique.
L'Ile Mondiale, c'est le double continant américain.
Il y a deux manière de controler une puissance étrangère : la soumettre (Napoléon et Hitler se sont cassé le nez en Russie) ou s'en faire une alliée.
Les intérets supérieures de la France commandent donc que celle-ci se rapproche de la Russie.
Pour répondre à la grave crise que connaissent les populations Françaises, nous pensons utile dans l'attente de prendre des contacts avec des organisations politiques Royalistes et non-Royalistes, mais Catholiques, patriotes -identitaires, souverainistes, concervateurs, ruraux- pour leur proposer une unité d'action dans l'esprit de l'Appel d'Angers du 18 mars 2018
https://www.valeursactuelles.com/politique/lappel-dangers-pour-lunite-de-la-droite-94697
et la mise en place ensemble d'un CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE sur le modèle de celui de 1962
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance_(1962)
sous forme d'un cartel d'organisations.
-Il faut prier et agir, agir et prier, toujours à la lumière de la plus extra-ordinaire jeunne fille que l'on ai vu sous le Soleil : Sainte Jeanne d'Arc (François-Marie Algould) !
Toujours sous le signe du double-Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice , espoir et salut de la France.
Puisse Saint-Louis nous éclairer.
Pour le Gouvernement Royaliste Provisoire, Hervé J. VOLTO
Bien Chère Âmes Fidèles,
Que Saint Louis et Sainte Jeanne D’Arc vous accompagnent !
Quelques mots pour vous remercier de croire en la Mission qui est confiée au Roi de France.
Restez ferme dans votre Foi. Dieu est auprès de vous...
Le Royalisme EN FRANCE, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
Avant tout, nous nous en remettons à vos prières...
Face au Sénat de la République Française ayant voulu inscrire dans sa constitution le droit à l'avortement et travailant aujourd'hui au droit à l'euthanasie, notre Cabinet se veut un Conseil de Régence du Corps mystique du Royaume de France en survivance, qui s’est constituée dans l’espérance de la résurrection de la France : nous entendons aider et conseiller le Roi pour SERVIR la France, nous sommes des concervateurs Catholiques et donc nous combattons pour les valeurs Chrétiennes, familales et patriotique de la France éternelle, et donc pour le respeCt de la Vie de sa conception à sa fin natrurelle.
Une véritabe politique Royaliste défendra la Foi, le mariage traditionnelle, la famille Chrétienne, la Vie, la femme , l'enfance, le logement, la propiété, la santé et le travail, ce qui signifie protéger ceux qui crééent des emplois en France : artisans, commerçants, agriculteurs/élveurs/marins pécheurs, professions libérales, PME-PMI- TPE.
L'action de notre Gouvernement Royaliste Provisoire entend préserver l'Héritage dans l'attente du retrour de l'Héritier et s'inscrit, dans l'attente de la restauration Royale, dans le front du refus -refus du dépassement, refus du déclassement, refus du remplacement- et tend à la défense d'un conservatisme patriote attaché -redisons-le- aux valeurs Chrétiennes, familiales et patritotiques qui ont fait la France et s’inscrit dans le long terme. Au-delà des urgences auxquelles notre pays doit répondre, nous préparons la France d’après. Pour celà, nous devons reconstruire notre pays et le projeter dans l'avenir. Nous nous appuyons pour celà sur les Valeurs Royales : la dignité de la personne et la famille, le bien commun, la souveraineté et la justice, la liberté de chacun et l’unité de tous.
Les principes de la Monarchie Légitime qu'incarnaient le Comte de Chambord pourraient servir pour son successeur actuel
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2020/08/24/2020-105-les-principes-de-la-monarchie-traditionnelle-en-france-que-jincarne-de-nos-jours/
et, dans l'attente du Roi, notre Cabinet propose dès à présent de partir d'idées-forces Royalistes pour des propositions identitaires, souverainistes, concervatrices, rurales à transmettre à des parlementaires ou des extra-parlementaires proche de nos idées qui voudraient s'en inspirer.
Sommaire :
Politique intérieure.
1. La religion d'Etat.
2. Le modèle familial.
3. La technique associative.
4. L'élargissement du suffrage.
5. La représentation nationale.
6. La décentralisation.
7. Economie et société.
Politique étrangère.
1. Nationalisme Français.
2. Principe de nationalité.
3. La colonisation.
4. L'esclavage.
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Politique intérieure.
1. La religion d'Etat.
Les liens entre Catholicisme traditionnel et Royalisme ne cessèrent de se renforcer au XIX° siècle : Vendéens et Chouans, Chevaliers de la Foi, Ultraroyalistes, Légitimistes et Fusionistes, tous ces vrais Catholiques prendront comme emblème le Sacré-Coeur, ou Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice, espoir et salut de la France. Cette évolution fut renforcée par les sentiments personnels du Comte de Chambord, par sa politique favorable à la cause Carliste, par les orientations prises sous le pontificat de Pie IX. Cette tendance poussée à l'extrême conduira certains Légitimistes au Providentialisme et à l'attente du Grand Monarque. Alors qu'en 1983, le Fusionisme s'est divisé en 1983 -date du soutient du Comte de Paris à François Mittérand- entre Légitimisme et Orléanbismes, certains Providentialistes se dirigent aujourd'hui vers le Régentisme.
Il a tellement été reproché aux Royalistes Providentialistes de sacrifier l'action à la prière qu'il n'est pas inutile de rappeler ce que pourrait -être selon- eux la ligne de conduite du Roi restauré . Il suffirait simplement au (Grand ?) Monarque d'appliquer dans ses actions les commandements du Christ pour que la face de notre pays en soit changé. Le Roi traiterait ses concitoyens en enfants de Dieu et non en personnes qu'il faut dresser les unes contre les autres de façon à avoir une majorité qui vous permette d'avoir le pouvoir et tout ce qui va avec, prébendes décorations et places pour ses amis. Le Roi, c'est la présence du Sacré dans le pouvoir, la continuité de la France au-delà de la République, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universel et du diktat des banques, des lobbies et ONG. Comme de l'UE. La mise en oeuvre de la doctrine sociale de l'Eglise fait aussi partie des lignes de force de l'action Royale.
Le gouvernement Royaliste Provisoire ne participe naturellement pas à la querelle dynastique qui oppose principalement Légitimistes et Orléanistes : les affaires se traitent selon le principe du Royalisme Régentiste
https://www.sylmpedia.fr/index.php/Royalisme_r%C3%A9gentisteoù la Régence est proposée à l'ANINE VISIBLE des Capétiens, le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d'Anjou et de Cadix -mais pas avec l'intitulé Légitimiste de « Louis XX » , il y a là une grande nuance- ce dans l'attente de la révélation ou pas de l'AINE SALIQUE, le Prince Henri-Louis de La Croix, Duc et Prince de Bretagne, le Prétendant caché, s'il devait un jour se manifester. Ce dernier s'il existe, le Princes Jean d'Orléans, Comte de Paris, et le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou et de Cadix, appartiennent à la même Maison Royale de France, nôtre Maison Royale.
Au-delà de tout, une vrai politique Royaliste est pour la défense de la religion Catholique Romaine, seule religion de l'Etat, et la préservation d'une peuple de race blanche (encore dans sa grande majorité), de culture gréco-romaine et de civilisation Chrétienne enraciné dans un territoire. Est appellé Royaume un peuple encré un territoire. Jusqu'à la Révolution dite Français, la France est appellée Royaume Très Chrétien.
2. Le modèle familial.
Pour les Légitimistes et Néo-Légitimistes -Survivantistes, Providentialistes et Régentistes- Royalistes parce que Catholiques et Français, la famille est à la fois la cellule fondamentale d'une société conçue dans une perspective Chrétienne limitant l'individualisme et le modèle des autres structures sociales.
Cette conception, défendue par Louis de Bonald, fait de la société une famille de familles. Dès lors, la défense de la famille est une priorité et le fait capital du droit est le mariage.
Bien que la famille, comme toute la société, fonctionne sur le fondement de l'amour, l'autorité paternelle doit permettre une régulation optimale de la cellule et une gestion optimale du patrimoine. La société doit fonctionner sur le fondement de l'amitié et de l'autorité. Pour Antoine Blanc de Saint-Bonnet, la Royauté est l'apothéose de la famille : si la Noblesse, c'est la reconnaissance publique du rôle Social de la Famille, la Royauté est le couronnement de la Famille et de l'Etat, voulus Chrétiens. Le Légitimisme -et le Néo-légitmisme avec lui- est donc un Royalisme politique et social. Une vrai politique Royaliste est pour la défense de la famille.
3. La technique associative.
Comme il n'est pas possible d'élargir le modèle familial à tous les aspects de la vie sociale, les Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes -Survivantistes, Providentialistes, Régentistes- proposent un large recours à l'association. Les Légitimistes et Néo-Légitmistes n'ont pas le monopole de cette proposition. Charles Fourier fut le défenseur de cette idée. Les Légitimistes et Néo-Légitmistes voyaient la résolution de la question sociale dans une combinaison de l'association et du paternalisme. Pour ces Royalistes, l'association est le cadre juridique qui permet d'articuler des intérêts concrets et légitimes : famille, paroisse, province, métiers. Elle doit se substituer aux syndicats et empêcher par la pensée Catholique Sociale l'isolement des individus dans une société égoïste et punitive.
4. L'élargissement du suffrage.
Les Royalistes Légitimistes et néo-Légitimistes sont favorables à l'extension du suffrage pour les questions locales et législatives. Déjà sous la Restauration, les ULTRAS avaient caressé l'idée d'un suffrage élargi, voire universel. Cette idée est largement répandue chez ces vrais Royalistes.
Tous sont également le plus souvent favorables au vote à deux degrés, le suffrage s'exerçant dans la commune, les élus communaux désignant les élus départementaux. La tendance Royaliste nationale de l' Abbé de Genoude et de La Rochejacquelein regroupée autour de LA GAZETTE DE FRANCE, qui prend le sous-titre de Journal de l'appel au peuple, développe des thèses plébiscitaires proches de celles des Orléanistes.
Selon eux, il faut retremper la Légitimité Catholique et Royale par la consultation de la Nation car le pacte séculaire entre la Monarchie et le peuple de France a été rompu à deux reprises en 1792 et 1830. À la suite de l'échec de la Restauration de la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, après 1870, nombre de Royalistes contesteront néanmoins le suffrage universel pour les questions autres que les représentations locales et légistives.
5. La représentation nationale.
La plupart des Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes, en accord avec la pensée du Comte de Chambord qui souhaitait reprendre le " grand mouvement national de 1788 ", acceptaient les grandes libertés et l'égalité devant la loi. Mais ils rejetaient l'idée que la Nation ait une représentation propre indépendante du Roi. Il en découlait un refus de la responsabilité collégiale et solidaire des ministres devant la Chambre des Députés.
Les Légitimistes et néo-Légitimistes (Survivantistes, Providentialistes Régentistes), comme leur Prince, étaient prêts à accepter dans leur majorité " le contrôle de deux chambres “ et le principe que ” le pays sincèrement représenté ", vote l'impôt et concourt à la confection des lois. MAIS LE ROI DEVAIT ETRE LA REPRESENTATION VIVANTE DE LA NATION ET CELLE-CI NE POUVAIT EXISTER EN DEHORS DE LUI. LA SOUVERAINETE RESIDE DONC DANS LE ROI ET NON DANS LE PEUPLE.
De fait, le Comte Henri de Chambord, contrairement à certains Royalistes, excluait de greffer des techniques étrangères à la pratique de la Monarchie traditionnelle Capétienne, Catholique et Royale, comme le plébicite ou la responsabilité parlementaire.
Pratiquement, de nombreux témoignages laissent penser que le Comte de Chambord songeait à un texte constitutionnel combinant les principes de la Charte Constitutionnelle de 1814 et certaines techniques de la consitution de 1852, avec une Chambres Basse élue au suffrage universelle et une Chambre Haute modératrice “nommées par le Souverain dans des catégories déterminées” ( Manifeste du 2 juillet 1874).
6. La décentralisation.
La décentralisation fut un thème présent dans les programmes Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes. Marguerye, dans un essai utopique de 1832, évoque une Monarchie " héréditaire et fédérative ". La décentralisation des Légitimistes et Néo-Légitimistes est organique et communautaire, Catholique Sociale, elle est administrative et sociale et non pas politique. En ce sens, elle peut paraître davantage une déconcentration qu'une décentralisation. Les collectivités locales sont conçues comme un prolongement de la famille. Néanmoins, le Comte Henri de Chambord fit preuve d'une certaine prudence dans ce domaine. Il proposa une " administration communale et départementale sagement et progressivement décentralisée “ (Lettre à Lévis du 12 mars 1856). Il dit aussi vouloir “ décentraliser l'administration largement mais progressivement et avec prudence, sans lui enlever l'initiative er la sécurité qu'elle doit à la tutelle de l'État ” (Lettre sur la décentralisation du 14 novembre 1862). Il s'agissait que la décentralisation ne pût devenir un instrument politique et donc subversif.
7. Economie et société.
Un anti-économisme marqué a pu cohabiter avec une réelle insertion dans la vie économique. La haine métaphysique pour l'économisme est évidente chez certains penseurs comme Armand de Villeneuve-Bergeron et Antoine Blanc de Saint-Bonnet. L'industrie n'est pas mauvaise en elle-même, c'est son hypertrophie liée à la prédominance d'une vision économique du monde qui est dénoncée. Les Royalistes Légitimistes et les Néo-Légitimistes ne sont pas hostiles néanmoins à une industrialisation modérée.
Les Légitimistes, issus au départ de grands propriétaires terriens de l'Ouest, sont favorables au maintient de la vie rurale. L'hostilité au libéralisme économique et au socialisme a varié selon les époques et les tendances. Les Légitimistes et les Néo-Lélitimistes sont plus libéraux sous la Monarchie de Juillet qu'après, en raison de l'inséparatisme croissant du politique et du religieux qui a caractérisé l'évolution du Royalisme Légitimiste et du Néo-Légitimiste au XIX° siècle.
L'antilibéralisme des Royalistes Légitimistes et Néo-Légitimistes n'est pas un socialisme : c'est une critique Chrétienne de l'économisme et non économisme alternatif. Les Légitimistes et Néo-Légitimistes n'étaient pas hostiles à la libre-entreprise et ils combattaient l'interventionsme étatique, tout en proposant parfois, comme Berryer dans le débat de 1838 sur les chemins de fer, des solutions mixtes qui prendront forme avec la pensée Catholique Sociale.
Ils n'étaient pas des passéistes que des partisans de la généralisation à l'économie industrielle de certaines pratiques et comportements de l'économie rurale. La vision de l'économie des Royalistes fut de plus en plus marquée par le développement du Catholicisme Social.
Plusieurs ouvrages témoignent de cette sensibilité sociale, plus forte chez les Légitimistes et Néo-Légitimistes que chez les Orléanistes : le Traité d'économie politique chrétienne de Villeneuve-Bergeron en 1834, les deux tomes de l'Essai sur la centralisation administrative de Béchard en 1836 et 1837. Le premier auteur affirme la nécessité de l'association des ouvriers, qui rappelle moins les anciennes corporations Chrétiennes de travail que les syndicats à venir : il affirme que la charité doit être promue mais ne peut rester interindividuelle.
Béchard est plus ferme et prône une intervention publique renforcée mais au niveau communal.
La préoccupation sociale chez les Royalistes Légitimistes et les Néo-Légitimistes va de pair avec le souhait d'une société stable et hiérarchique. Dans sa Lettre sur les ouvriers du 20 avril 1865, le Comte de Chambord critique la révolution coupable d'avoir détruit les cadres protecteurs des travailleurs : il oppose « à l'individualisme,[...] l'association, à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune, au privilège industriel la constitution volontaire et réglée des corporations libres ». Le Prince retenait ainsi la formule de corporations libres, Chrétiennes, différente des corporations obligatoires de l'Ancien Régime.
Cette tendance Catholique Sociale se radicalisa chez certains penseurs comme François René de La Tour du Pin qui parla d'un ORDRE SOCIAL CHRETIEN et Maurice Maignen qui souhaita des corporations obligatoires. L'idée sera reprise par Firmin Bacconniere et ROYALISME SOCIAL. Mais globalement la plupart des Royalistes étaient favorables à une politique plus libérale.
Politique étrangère.
1. Nationalisme Français.
D'emblée les Royalistes Légitimistes et les Néo-Légitimistes ont fait montre d'un certain nationalisme Français, manifesté par le recours très fréquent au mot « national ». Le royalisme est un nationalisme Français et Chrétien.
La Gazette de France était à l'avant-garde de cette tendance. Le nationalisme Légitimiste et Néo-Légitimiste se traduisait par une forte anglophobie, le régime de Juillet étant présenté comme un satellite du Royaume Uni. Le soutien aux Chrétiens d'Orient et l'appui aux Carlistes espagnols firent partie des thèmes Légitimistes et Néo-Légitimistes. Le nationalisme des Légitimistes et des Néo-Légitimistes a pu pousser certains d'entre eux à prôner l'annexion de la Belgique, volonté partagée par les Rattachistes Wallons. Dans le même esprit, il existait une volonté de Ratachisme québéquois. Le Royalisme Fusioniste (1883-1983) rependra l'idée : l'Action Française et la Contre-Réforme Catholique perpétuent aujourd'hui cette politique.
Le Royalisme étant un nationalisme Catholique, La France Royaliste tendra à redevenir la Fille Ainée de l’Eglise et Educatrice des Peuples :
-instituer la religion Catholique Romaine comme seule religion de l’Etat Français et inscrire les préceptes Chrétiens dans la constitution,
-recréer le Protectorat Français sur les Lieux Saints,
-diplomatie parallèle dirigée à travers les réseaux Chrétiens,
-protéger les Missions à l'étranger, en Outre-Mer et dans les banlieues,
-union avec les pays Catholiques,
-cohalition Chrétienne.
-solidarité avec les communautés Chrétiennes en danger dans le monde.
Pour redonner de la Grandeur à la France, il faudrait :
-Se doter de moyens de la Grandeur : une diplomatie régénérée assise sur une armée forte.
-La France défenseur des nations.
-La France, promoteur du développement.
-La France, pivot de l’Europe des Patries.
-La France, partenaire de l’Afrique et du Moyen-Orient.
-La France présente dans le monde.
-La France, artisan de paix.
2. Principe de nationalité.
Certains Royalistes Légitimistes comme Néo-Légitimistes -Survivantistes, Providentialistes, Régentistes- ont défendu le principe des nationalités, dans la foulée en soutien des nations Catholiques irlandaise et polonaise. De plus, cette adhésion s'estompa au moment de l'unité italienne -qui détruisit deux Monarchies Bourbonniennes Légitmimes (Deux-Siciles et Parme) et trois Monarchies lorraines et Catholiques (Lombardo-Vénitie, Toscane et Modène) et menaçait les Etats Pontificaux- et quand l'Allemagne menaça la France, ce qui entraina la germanonophobie maurrassienne. Le fusionisme maurassien a définit le nationalisme intégral comme étant le principe du Roi incarnant la nation, dont les ennemies objectifs étaient les 4 Etats confédérés que nous appellons aujourd'hui le protestantisme, le sionisme, le communisme, l'islamisme. Le mot d'ordre maurassien devint LA FRANCE SEULE !
Le nationalisme intégral a pour ambition d'être une doctrine Contrerévolutionnaire, le Roi incarnant la nation, et censée assurer la cohésion de la France et sa grandeur, Dieu voulant que le pays soit incarné par un Roi, père du Peuple, et non pas par l'ensemble abstrait du même peuple. Car le Roi, c’est l’incarnation de la Nation, son chef naturel, comme un axe entre la Terre et le Ciel : il fait monter les prières du peuple vers le ciel et il fait decendre les grâces du ciel sur le peuple. Chaque nation a un chef naturel suscité par Dieu (Eccl. 17:14). Même les gitans ont un Roi ! Et la continuité Royale, assurée par l'hérédité, retire le pouvoir aux luttes partisannes, aux ambitions personnelles et à la corruption, et peut dès lors assurer le Bien Commun du peuple Français et la pérénité de la France comme de sa vocation Catholique, le Roi de France, nouveau Constantin, devant gouverner Chrétiennement “pour le Bien Commun et le salut de l'Etat (Edit de juillet 1717)”, protégeant la Foi et la Patrie !
3. La colonisation.
De façon générale, les Royalistes furent hostiles à la colonisation affairiste d'après 1880. Ils étaient très attachés à l'évangélisation de l'Algérie (amorcée concrètement par la Père de Foucault), testament de la Légitimité Catholique et Royale selon Tudesq. Les Légitimistes et les Néo-Légitmistes étaient surtout favorables à la colonisation à des fins de Christianisation : Pierre-Antoine Berryer ou Louis de Baudicour s'inquiétaient de la résistance de l'Islam arabe en Algérie. La critique de la colonisation affairiste se renforce chez certains auteurs Légitimistes comme Barbey d'Aurevilly.
Etants Chrétiens de confession Catholique Romaine, nous ne sommes pas racistes : les personnes de couleurs, nous aimons quand elles sont Chrétiennes, comme Christine Kelly et Tanguy David que nous saluons ici. Pareils pour les arabes : nous aimons les arabes quand ils sont Chrétiens
https://www.youtube.com/watch?v=RFo98bQdcLk
comme Frank Abed, né en France de Parents libanais, et Jean Messiah, égyptiens convertit au Christianisme, deux figures politiques de droite que nous saluons ici. Par contre, si des Tchèthènes -russos musulans blonds aux yeux bleus !- devaient envahir la France, il serait de notre devoir de les repousser. Pour les juifs : n'étant donc pas racistes, nous ne sommes pas anti-sémites, mais nous pourrions devenir anti-sionistes si un lobbie sioniste devait conduire des menées anti-Françaises et anti-Chrétiennes.
4. L'esclavage.
Les Royaliste en tant que Catholiques étaient en grande majorité Abolitionistes. Ce sujet permettait d'ailleurs de critiquer les « anglo-saxons » et l'hypocrisie de leur morale protestante prétendument humanitaire.
Conclusion.
Redisons-le : le Royalisme, c'est un nationalisme Français et Chrétien.
Dans l'attente du retour du Roi auquel nous travaillons, le Gouvernement Royaliste Provisoire se place politiquement dans une ligne concervatrice Catholique et patriote que l'on pourrait résumer par le mot d'ordre du Bienheureux Marcel Calo : Dieu, Famille, Patrie ! Il a pour but de « recouvrer l’indépendance de la France dans une Europe de la coopération des États et des peuples ». En matière économique, le Gouvernement Royaliste Provisoire promeut la liberté d'entreprendre en favorisant l'implantation des entreprises sur le territoire Français par une fiscalité intéressante et en usant du protectionnisme. Il est pour une « moralisation » de l'économie. Concernant les questions sociétales, le Gouvernement Royaliste Provisoire défend les Valeurs fondées sur la famille, l'attachement au terroir, le sentiment d'appartenance à la France, le respect du repos dominical, ce qui suppose la reconnaissance de l'indentité Chrétienne de la France et de sa vocation Catholique, ce qui ne peut être obtenu que par l'abolition de la Loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat et l'inscription dans la constitution du Catholicisme comme seule religion de l'Etat.
Pour ce qui est la position de la France dans le monde, le Gouvernement Royaliste Provisoire tendra à un équilibre entre sa politique continentale et sa politique maritime, reprenant sa vocation Catholique abandonnée à la Révolution et retrouvant sa Grandeur.
Le Gouvernement Royaliste Provisoire fera sienne la Théorie de Makinder :
-Qui contrôle l’Europe orientale maîtrise la Terre Centrale.
Qui contrôle la Terre Centrale maîtrise l’Île-mondiale.
Qui contrôle l’Île-mondiale maîtrise le Monde.
L'Europe oriantale, c'est la Russie.
La Terre Centrale, c'est le bloc afro-eurasiatique.
L'Ile Mondiale, c'est le double continant américain.
Il y a deux manière de controler une puissance étrangère : la soumettre (Napoléon et Hitler se sont cassé le nez en Russie) ou s'en faire une alliée.
Les intérets supérieures de la France commandent donc que celle-ci se rapproche de la Russie.
Pour répondre à la grave crise que connaissent les populations Françaises, nous pensons utile dans l'attente de prendre des contacts avec des organisations politiques Royalistes et non-Royalistes, mais Catholiques, patriotes -identitaires, souverainistes, concervateurs, ruraux- pour leur proposer une unité d'action dans l'esprit de l'Appel d'Angers du 18 mars 2018
https://www.valeursactuelles.com/politique/lappel-dangers-pour-lunite-de-la-droite-94697
et la mise en place ensemble d'un CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE sur le modèle de celui de 1962
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance_(1962)
sous forme d'un cartel d'organisations.
-Il faut prier et agir, agir et prier, toujours à la lumière de la plus extra-ordinaire jeunne fille que l'on ai vu sous le Soleil : Sainte Jeanne d'Arc (François-Marie Algould) !
Toujours sous le signe du double-Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice , espoir et salut de la France.
Puisse Saint-Louis nous éclairer.
Pour le Gouvernement Royaliste Provisoire, Hervé J. VOLTO
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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