Discernement sur la communauté des Béatitudes
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Discernement sur la communauté des Béatitudes
Rappel du premier message :
Je sais que cete communauté nouvelle est fortement critiquée par d'ex membres et certains mouvements contre les sectes.Pour ma part,je ne leur reproche que le fait d'avoir établit un monastere a Medjugorje sans l'avis de l'éveque du lieu ce qui est quand meme assez grave et un symptome louche...Mais je n'en sais pas plus.Et vous,que pensez vous de cette communauté?
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Je sais que cete communauté nouvelle est fortement critiquée par d'ex membres et certains mouvements contre les sectes.Pour ma part,je ne leur reproche que le fait d'avoir établit un monastere a Medjugorje sans l'avis de l'éveque du lieu ce qui est quand meme assez grave et un symptome louche...Mais je n'en sais pas plus.Et vous,que pensez vous de cette communauté?
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Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
L'information me semble authentique.De plus,il est confirmé qu'Ephraim a été bani de la dite communauté que le Philippe Madre a été bani du diaconat ...C'est aussi confirmé que le Vatican a modifié completement la charte des Béatitudes...Le moine a écrit:Quelle tristesse de lire cela, j'espère que tout ceci est faux et démesuré.
Je connais très bien " Les Béatitudes " et ils sont E X C E L L E N T dans le sens qu'ils sont très fraternel avec tous.
C'est comme la " femme adultère " lorsque JESUS dit : " que celui qui est sans péché lance la première pierre " !
Prions pour la communauté et les vocations.
Il ne faut pas lancer la 1ere pierre sauf qu'il faut dénoncer les abus en communauté quels qu'ils soient.Il ne faut pas faire l'autruche face a des comportements pathologiques.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Le proces est tres réel...Solweig Ely a 10 ans à l'époque et, dans les premiers temps, la fillette
et ses sœurs se réjouissent de rejoindre un tel lieu. Pour son
malheur, elle y croise Pierre-Etienne Albert, un religieux, chantre
respecté de la communauté. Dénoncé en 2007 par des fidèles, cet homme de
60 ans comparaît mercredi 30 novembre et jeudi 1er décembre, devant le
tribunal correctionnel de Rodez (Aveyron) pour plusieurs dizaines
d'agressions sexuelles sur mineurs, perpétrées entre le milieu des
années 70 et 2000.
Je ne suis pas d'accord.Vivre en communauté demeure quelque chose de tres difficile que ce soit ds un mouvement religieux ou ds une famille....Statistiquement,il y a plus de pédophile ds les familles qu'en communauté ......Ces témoignages vous glacent le sang et vous feraient adhérer à l'athéisme.
Notre société valorise la sexualité débridée et l'individualisme roi....Faut il s'étonner que cela aie un impact aussi ds l'église.....
L'etre humain,de par sa nature et le péché est un etre fragile qui tend plus au mal qu'au bien.Seul la communion au Christ peut le libérer vraiment.Mais faut il encore qu'il le veuille et qu'il vive ds un cadre facilitant la sainteté....La mixité en communauté religieuse est une erreur selon moi.
Qu'en pensez vous?
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Ce qui est le plus horrible dans tout cela c'est que de braves et honnêtes personnes sincères et qui souhaitaient consacrer leur vie à Dieu ont été brisées.
Quelle abomination de se servir des âmes qui vous ont été confiées pour les asservir, les violer en prenant pour prétexte leur amour du Seigneur et la confiance qu'elles vous accordent.
La mixité en communauté se termine toujours un jour ou l'autre par des actes sexuels.
En plus y mettre des enfants est une catastrophe car si une personne a des tendances pédophiles elle passe à l'acte très facilement.
Les relations sexuelles mystiques avec le gourou se retrouvent dans bien des sectes.
Quelle abomination de se servir des âmes qui vous ont été confiées pour les asservir, les violer en prenant pour prétexte leur amour du Seigneur et la confiance qu'elles vous accordent.
La mixité en communauté se termine toujours un jour ou l'autre par des actes sexuels.
En plus y mettre des enfants est une catastrophe car si une personne a des tendances pédophiles elle passe à l'acte très facilement.
Les relations sexuelles mystiques avec le gourou se retrouvent dans bien des sectes.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Les anciennes communautés(carmel,bénédictin,franciscains,etc..) ont tjs installé un systeme pour surveiller et encadrer les diveses communautés et leur offrir des moyens pour éviter les dérives et les erreurs.Nous parlons ici de limite de temps ds la possibilité d'etre au pouvoir(par les élections libres)ds une communauté et de la visite canonique qui est fait par un membre extérieur pour justement offrir une possibilité d'expression aux membres sur le vécu interne en communauté.....edelweiss a écrit:Ce qui est le plus horrible dans tout cela c'est que de braves et honnêtes personnes sincères et qui souhaitaient consacrer leur vie à Dieu ont été brisées.
Quelle abomination de se servir des âmes qui vous ont été confiées pour les asservir, les violer en prenant pour prétexte leur amour du Seigneur et la confiance qu'elles vous accordent.
La mixité en communauté se termine toujours un jour ou l'autre par des actes sexuels.
En plus y mettre des enfants est une catastrophe car si une personne a des tendances pédophiles elle passe à l'acte très facilement.
Les relations sexuelles mystiques avec le gourou se retrouvent dans bien des sectes.
Plusieurs communautés nouvelles n'ont pas ces services mais ca semble etre en train de changer..heureusement.Car,j'ai personnellement été témoin de certains abus de pouvoir ds certains communautés nouvelles et moi,je n'aurais pas accepté d'etre traité de la sorte....
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Comme l'explique le Frère Henry Donneaud, que le pape a placé provisoirement à la tête des Béatitudes, ce n'est pas parce qu'il s'est passé des choses horribles avec des personnes haut placé dans cette communauté (et c'est malheureusement le cas) qu'il faut pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain.
Les hommes sont (très) pécheurs, mais la grâce peut rester si on sait l'accompagner. C'est que tâche de faire le Saint Siège.
Pour moi, sans négliger les drames qui ont eu lieu, je suis pleine d'espérance pour eux car par principe la communauté cherche à obéir à l'Eglise, et à se réformer dans ce sens. Tout le contraire des francs-tireurs qui pensent avoir la science infuse.
La grâce de cette communauté, on la voit à l'oeuvre dans leurs activités, notamment certaines publications que j'ai trouvé très nourrissantes. Evidemment, on préférerait tous que les choses eussent été plus claires dès le début...
Les hommes sont (très) pécheurs, mais la grâce peut rester si on sait l'accompagner. C'est que tâche de faire le Saint Siège.
Pour moi, sans négliger les drames qui ont eu lieu, je suis pleine d'espérance pour eux car par principe la communauté cherche à obéir à l'Eglise, et à se réformer dans ce sens. Tout le contraire des francs-tireurs qui pensent avoir la science infuse.
La grâce de cette communauté, on la voit à l'oeuvre dans leurs activités, notamment certaines publications que j'ai trouvé très nourrissantes. Evidemment, on préférerait tous que les choses eussent été plus claires dès le début...
librol- Date d'inscription : 02/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Je ne vois pas pourquoi il serait fait cas de gens qui sont la honte du christianisme et de la société à cause de pratiques abjectes alors que de saints prêtres qui sont de vrais théologiens et qui ont toujours suivi le Seigneur se voient rejetés alors que simplement ils veulent annoncer le véritable Evangile.
Les publications nourrissantes viennent de ceux qui vivent en Christ en respectant les préceptes chrétiens de respect des enfants et des femmes.
Lisez donc les écrits du Pape là au moins vous aurez une bonne et vraie édification conforme aux enseignements de Notre Seigneur.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Je ne vois pas ou vous avez lu que nous condamnions les membres de la communauté des Béatitudes en entier.Il me semble que les critiques s'orientent sur les membres et fondateurs qui ont abusés de leur pouvoir...Enfin,si je me trompe,merci de nous le souligner...librol a écrit:Comme l'explique le Frère Henry Donneaud, que le pape a placé provisoirement à la tête des Béatitudes, ce n'est pas parce qu'il s'est passé des choses horribles avec des personnes haut placé dans cette communauté (et c'est malheureusement le cas) qu'il faut pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain.
Les hommes sont (très) pécheurs, mais la grâce peut rester si on sait l'accompagner. C'est que tâche de faire le Saint Siège.
Pour moi, sans négliger les drames qui ont eu lieu, je suis pleine d'espérance pour eux car par principe la communauté cherche à obéir à l'Eglise, et à se réformer dans ce sens. Tout le contraire des francs-tireurs qui pensent avoir la science infuse.
La grâce de cette communauté, on la voit à l'oeuvre dans leurs activités, notamment certaines publications que j'ai trouvé très nourrissantes. Evidemment, on préférerait tous que les choses eussent été plus claires dès le début...
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Francesco écrit :
Il me semble que les critiques s'orientent sur les membres et fondateurs qui ont abusés de leur pouvoir...Enfin,si je me trompe,merci de nous le souligner...[/quote]
Nous sommes au contraire de tout coeur avec les malheureuses victimes qui doivent beaucoup souffrir.
Mais je crois que dans un tel cas il aurait été mieux de dissoudre purement et simplement que d'essayer de reconstruire sur une chose fondée par des personnes peu scrupuleuses.
Il aurait été préférable que les membres rentrent dans des communautés anciennes et qu'il ne soit plus jamais question des béatitudes.
Une communauté qui change trois fois de nom ne présageait rien de bon
Après le scandale, je ne sais pas si cette communauté ne sera pas obligée de changer encore de nom afin d'acquérir une image moins négative pour les gens.
Il me semble que les critiques s'orientent sur les membres et fondateurs qui ont abusés de leur pouvoir...Enfin,si je me trompe,merci de nous le souligner...[/quote]
Nous sommes au contraire de tout coeur avec les malheureuses victimes qui doivent beaucoup souffrir.
Mais je crois que dans un tel cas il aurait été mieux de dissoudre purement et simplement que d'essayer de reconstruire sur une chose fondée par des personnes peu scrupuleuses.
Il aurait été préférable que les membres rentrent dans des communautés anciennes et qu'il ne soit plus jamais question des béatitudes.
Une communauté qui change trois fois de nom ne présageait rien de bon
Après le scandale, je ne sais pas si cette communauté ne sera pas obligée de changer encore de nom afin d'acquérir une image moins négative pour les gens.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour :
Sur ce sujet, je remercie tout d’abord Francesco toujours prêt à chercher la vérité et, s’il le faut, à changer ses opinions en fonction des informations qu’il obtient. Attitude généreuse et sage.
Merci également aux intervenants, spécialement à Edelweiss qui s’exprime largement autant que librement avec un bon sens et une perspicacité qui ne retire rien à une bonhommie qui lui semble naturelle…
J’interviens sur ce sujet en connaissance de cause. J’ai en effet connu la communauté des Béatitudes presque en ses débuts et l’ai fréquentée régulièrement pendant dix ans avant d’y vivre durant trois ans.
Je vous livre à cet effet l’extrait d’un témoignage-analyse personnel que j’ai écrit récemment et qui corrobore en de nombreux points bien d’autres témoignages d’anciens communautaires et les pressions psychologiques qu’ils ont vécues au sein de cette structure.
« (…) J'ai moi-même vécu ces pressions et oppressions durant mes trois années de vie communautaire où l'on voulait absolument me faire adhérer à certains principes fondamentaux déviants comme par exemple aux « inspirations divines » quasi infaillibles des différents bergers...
Voici un exemple personnel parmi tant d’autres de ces « méthodes » communautaires : alors que j'étais séminariste pour la communauté, le berger (alors un prêtre devenu ensuite modérateur de la communauté, le Père François-Xavier Walleys) avait « embauché pour quelques mois » les séminaristes à la rénovation de certains locaux de la maison et tout spécialement… ses appartements… Séminaristes dont j’étais et qui n’avaient donc pas le temps d’étudier en dehors des cours et réaliser les dossiers demandés...
Les professeurs du Séminaire s’en inquiétèrent et lui demandèrent de remédier à la situation. Pour les tromper (ainsi qu’il nous le confia !) il leur fournit un planning sur lequel figurait chaque semaine trois demi-journées réservées à l'étude des séminaristes. Sur le planning seulement… Car personnellement, je n’eus l’autorisation, de toute l'année, de n'étudier… qu'une seule fois… Deux heures d’étude dans l'année (en dehors des cours) pour un séminariste ! Qu’en dites-vous, Messieurs les bergers ?
Et quand les professeurs, constatant ce manque manifeste de travail de ma part, me posèrent des questions à ce sujet, je couvris ce berger, manifestant ainsi la perte de ma liberté d’expression et l'abêtissement de mon esprit… J’étais moi aussi, malgré une prise de conscience progressive du phénomène sectaire de cette communauté, déjà bien pris dans ses filets !
Et lorsque, un jour enfin, j’osai exprimer à ce berger ma désapprobation concernant cette impossibilité d’étudier, un vertige d'accusations s'abattit sur mes épaules (désobéissance, orgueil, refus de la vie communautaire, etc.) qui me valut finalement, quelques semaines plus tard, d’être jeté malproprement de la communauté avec, pour tout bagage, une lettre aux multiples accusations et insinuations fictives, histoire de donner le change et soutenir le dogme de « sainteté » et « d’infaillibilité » de la communauté.
On me JETA donc A LA RUE, dans Lisieux, sans me donner même un franc pour manger, dormir, m’habiller ! Je n’avais alors aucun bien : rien de rien, ni compte en banque ni un centime en poche car, à mon entrée trois ans auparavant j'avais tout donné à la communauté jusqu'à ma voiture ! Pas un centime au sortir de la communauté : Rien ! Jeté comme un mendiant à la rue après trois ans de vie communautaire !
Heureusement que Sainte Thérèse veillait, plus compatissante que les responsables de la… secte… J’avais à Lisieux quelques amis dont un vétérinaire qui venait parfois avec sa femme à la communauté - dont il se méfiait d’ailleurs de plus en plus - et qui me donna alors 50 francs (7 euros) pour me permettre de prendre le train et faire trente kilomètres afin de me rendre chez un couple ami qui m'hébergea et me nourrit durant deux semaines avant que je puisse trouver une autre solution, encore provisoire, dans une petite communauté d’accueil, puis être aidé par les services sociaux...
Combien d’autres ont été ainsi évincés de la communauté accablés de reproches et sans le sou, et pour certains détruits socialement, psychologiquement ou spirituellement ? Combien de stagiaires, de postulants, d’engagés, hommes, femmes, laïcs, consacrés, prêtres, combien de familles ?... Combien depuis plus de trois décennies et dans les quatre-vingt maisons actuellement réparties de par le monde ? Des centaines ? Non, vous le savez, Messieurs les bergertocrates : des milliers…
Lorsque j'allais rencontrer Mgr Gaucher (alors évêque auxiliaire de Lisieux) et lui expliquai la situation, je vis sa colère monter car il avait certainement déjà eu de nombreux échos des ABUS DE POUVOIR des bergers de cette communauté, et j’appris par la suite qu’il avait passé un savon à ses responsables, ce qui me valut d’être davantage pris en haine (...) »
En espérant finalement que, après cette lecture, notre ami Le moine -qui n’a manifestement jamais fréquenté une telle réalité communautaire- redescende de son « état d’extase »…
Sur ce sujet, je remercie tout d’abord Francesco toujours prêt à chercher la vérité et, s’il le faut, à changer ses opinions en fonction des informations qu’il obtient. Attitude généreuse et sage.
Merci également aux intervenants, spécialement à Edelweiss qui s’exprime largement autant que librement avec un bon sens et une perspicacité qui ne retire rien à une bonhommie qui lui semble naturelle…
J’interviens sur ce sujet en connaissance de cause. J’ai en effet connu la communauté des Béatitudes presque en ses débuts et l’ai fréquentée régulièrement pendant dix ans avant d’y vivre durant trois ans.
Je vous livre à cet effet l’extrait d’un témoignage-analyse personnel que j’ai écrit récemment et qui corrobore en de nombreux points bien d’autres témoignages d’anciens communautaires et les pressions psychologiques qu’ils ont vécues au sein de cette structure.
« (…) J'ai moi-même vécu ces pressions et oppressions durant mes trois années de vie communautaire où l'on voulait absolument me faire adhérer à certains principes fondamentaux déviants comme par exemple aux « inspirations divines » quasi infaillibles des différents bergers...
Voici un exemple personnel parmi tant d’autres de ces « méthodes » communautaires : alors que j'étais séminariste pour la communauté, le berger (alors un prêtre devenu ensuite modérateur de la communauté, le Père François-Xavier Walleys) avait « embauché pour quelques mois » les séminaristes à la rénovation de certains locaux de la maison et tout spécialement… ses appartements… Séminaristes dont j’étais et qui n’avaient donc pas le temps d’étudier en dehors des cours et réaliser les dossiers demandés...
Les professeurs du Séminaire s’en inquiétèrent et lui demandèrent de remédier à la situation. Pour les tromper (ainsi qu’il nous le confia !) il leur fournit un planning sur lequel figurait chaque semaine trois demi-journées réservées à l'étude des séminaristes. Sur le planning seulement… Car personnellement, je n’eus l’autorisation, de toute l'année, de n'étudier… qu'une seule fois… Deux heures d’étude dans l'année (en dehors des cours) pour un séminariste ! Qu’en dites-vous, Messieurs les bergers ?
Et quand les professeurs, constatant ce manque manifeste de travail de ma part, me posèrent des questions à ce sujet, je couvris ce berger, manifestant ainsi la perte de ma liberté d’expression et l'abêtissement de mon esprit… J’étais moi aussi, malgré une prise de conscience progressive du phénomène sectaire de cette communauté, déjà bien pris dans ses filets !
Et lorsque, un jour enfin, j’osai exprimer à ce berger ma désapprobation concernant cette impossibilité d’étudier, un vertige d'accusations s'abattit sur mes épaules (désobéissance, orgueil, refus de la vie communautaire, etc.) qui me valut finalement, quelques semaines plus tard, d’être jeté malproprement de la communauté avec, pour tout bagage, une lettre aux multiples accusations et insinuations fictives, histoire de donner le change et soutenir le dogme de « sainteté » et « d’infaillibilité » de la communauté.
On me JETA donc A LA RUE, dans Lisieux, sans me donner même un franc pour manger, dormir, m’habiller ! Je n’avais alors aucun bien : rien de rien, ni compte en banque ni un centime en poche car, à mon entrée trois ans auparavant j'avais tout donné à la communauté jusqu'à ma voiture ! Pas un centime au sortir de la communauté : Rien ! Jeté comme un mendiant à la rue après trois ans de vie communautaire !
Heureusement que Sainte Thérèse veillait, plus compatissante que les responsables de la… secte… J’avais à Lisieux quelques amis dont un vétérinaire qui venait parfois avec sa femme à la communauté - dont il se méfiait d’ailleurs de plus en plus - et qui me donna alors 50 francs (7 euros) pour me permettre de prendre le train et faire trente kilomètres afin de me rendre chez un couple ami qui m'hébergea et me nourrit durant deux semaines avant que je puisse trouver une autre solution, encore provisoire, dans une petite communauté d’accueil, puis être aidé par les services sociaux...
Combien d’autres ont été ainsi évincés de la communauté accablés de reproches et sans le sou, et pour certains détruits socialement, psychologiquement ou spirituellement ? Combien de stagiaires, de postulants, d’engagés, hommes, femmes, laïcs, consacrés, prêtres, combien de familles ?... Combien depuis plus de trois décennies et dans les quatre-vingt maisons actuellement réparties de par le monde ? Des centaines ? Non, vous le savez, Messieurs les bergertocrates : des milliers…
Lorsque j'allais rencontrer Mgr Gaucher (alors évêque auxiliaire de Lisieux) et lui expliquai la situation, je vis sa colère monter car il avait certainement déjà eu de nombreux échos des ABUS DE POUVOIR des bergers de cette communauté, et j’appris par la suite qu’il avait passé un savon à ses responsables, ce qui me valut d’être davantage pris en haine (...) »
En espérant finalement que, après cette lecture, notre ami Le moine -qui n’a manifestement jamais fréquenté une telle réalité communautaire- redescende de son « état d’extase »…
St Pierre- Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Merci st pierre de votre témoignage, c'est ahurissant de voir comment certains osent se nommer chrétiens quand ils agissent avec aussi peu d'empathie pour leurs ouailles. Il y a vraiment un grand ménage à faire dans cette communauté mais tout est possible aux gens de bonnes volontés.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour Saint Pierre,
Merci pour le courage de ce témoignage.
Je connais une personne qui a été plongée dans la misère et qui a complètement été détruite psychologiquement non pas par les béatitudes mais une autre communauté charismatique
Elle avait travail, appartement, voiture, compte en banque etc...
Un jour un berger d'un groupe de prière lui a dit qu'elle devait aller dans une communauté car le Saint Esprit lui avait montré.
Cette personne vulnérable suite à un divorce mal vécu a cru à toutes ces fables.
Ils sont venus liquider et débarrasser son appartement et ils l'ont conduite dans la dite communauté à 600 km.
Après quinze jour de travail dans des conditions pitoyables d'insalubrité et d'insécurité et une nourriture réduite de récupération elle n'en pouvait plus.
Avant d'essayer de se suicider elle m'a téléphoné pour s'excuser d'être partie sans me dire un mot car ils lui avaient interdit de continuer de me fréquenter.
Finalement j'ai pu la convaincre de ne pas passer à l'acte.
Elle a été jetée de la communauté une semaine après une veille de Noêl.
Elle est revenue aidée par la charité publique sans un centime. Elle n'avait rien à manger et sans même plus de vêtements pour se changer.
Ne sachant pas où aller elle est allée dans un centre d'hébergement d'urgence pour étrangers sans papier
Mais elle a craqué psychologiquement car ce n'était pas son milieu
Elle a été placée ensuite en psychiatrie par les services sociaux.
Elle est maintenant en milieu fermé sans aucun espoir d'en sortir un jour.
Quand l'administration fera fermer ces lieux de fausse religion, de destruction de la personne et de "plumage" des adeptes ?
Merci pour le courage de ce témoignage.
Je connais une personne qui a été plongée dans la misère et qui a complètement été détruite psychologiquement non pas par les béatitudes mais une autre communauté charismatique
Elle avait travail, appartement, voiture, compte en banque etc...
Un jour un berger d'un groupe de prière lui a dit qu'elle devait aller dans une communauté car le Saint Esprit lui avait montré.
Cette personne vulnérable suite à un divorce mal vécu a cru à toutes ces fables.
Ils sont venus liquider et débarrasser son appartement et ils l'ont conduite dans la dite communauté à 600 km.
Après quinze jour de travail dans des conditions pitoyables d'insalubrité et d'insécurité et une nourriture réduite de récupération elle n'en pouvait plus.
Avant d'essayer de se suicider elle m'a téléphoné pour s'excuser d'être partie sans me dire un mot car ils lui avaient interdit de continuer de me fréquenter.
Finalement j'ai pu la convaincre de ne pas passer à l'acte.
Elle a été jetée de la communauté une semaine après une veille de Noêl.
Elle est revenue aidée par la charité publique sans un centime. Elle n'avait rien à manger et sans même plus de vêtements pour se changer.
Ne sachant pas où aller elle est allée dans un centre d'hébergement d'urgence pour étrangers sans papier
Mais elle a craqué psychologiquement car ce n'était pas son milieu
Elle a été placée ensuite en psychiatrie par les services sociaux.
Elle est maintenant en milieu fermé sans aucun espoir d'en sortir un jour.
Quand l'administration fera fermer ces lieux de fausse religion, de destruction de la personne et de "plumage" des adeptes ?
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Une chose à savoir :
L’article 955 du Code civil prévoit la possibilité de révocation d'un don si le donataire se montre particulièrement “ingrat” envers le donateur.
Les cas retenus par la loi sont les suivants :
1° attentat à la vie du donateur,
2° sévices
3° injures graves
3° refus de l’obligation alimentaire.
L’action en justice doit être intentée dans l'année qui suit la manifestation de “l’ingratitude”.
Les associations de lutte contre les sectes peuvent vous conseiller
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour :
Merci à Rémi de ses encouragements, dont j’ai apprécié également les commentaires sur différents sujets et qui ne manque pas d’esprit d’analyse, de franchise et de combativité.
Merci également à Edelweiss pour le témoignage qu’il cite et qui confirme le mien, ainsi que la référence du site « info-sectes/Béatitudes » que je suis allé consulter : le témoignage de « Nina » est impressionnant et conforme en tous points à la réalité dont je peux témoigner. Et tant d’autres pourraient également témoigner mais qui n’en ont pas l’occasion ou la possibilité !
Et si, quant à moi, je me suis sorti sans trop de « casse » de ce guêpier, ce n’est malheureusement pas le cas de tous, loin s’en faut... Ayant fréquenté cette communauté pendant une quinzaine d’année et rencontrant souvent de ses anciens membres, je pourrais faire des livres entiers de témoignages des ravages psychologiques ou spirituels dans les âmes et les esprits…
Mais l’important en cette affaire est de saisir et dénoncer les rouages qui permettent aux responsables d’enserrer peu à peu leurs proies afin de les manipuler et les utiliser ensuite à leur gré ! Et les « jeter » quand ils n’en ont plus besoin…
Dans cette perspective, je vous livrerai, si vous le désirez, d’autres extraits de mon témoignage-analyse personnel dont le but est bien sûr de révéler le danger de ces « sectes » au sein de l’Eglise. En vous livrant celui-ci, je pense cependant aussi à tous ceux qui, de bonne foi, sont passés ou vivent encore au sein de ces groupements et qui sont souvent d’innocentes victimes. Pour elles aussi, ce témoignage pourra donc être utile.
« Tout d’abord, il est plusieurs principes erronés maintenus par les responsables des Béatitudes, notamment la NON-DISTINCTION DU FOR INTERNE ET DU FOR EXTERNE. Là se situe à mon sens le sous-bassement et la clé de compréhension de tous les problèmes de cette communauté. Principe de distinction des fors interne et externe pourtant à la base de toute vie spirituelle authentique et par voie de conséquence de toute vie communautaire. Or, j'ai entendu de mes propres oreilles le fondateur, Ephraïm, affirmer haut et fort au cours d'une retraite en 1992 que cette non-distinction était la tradition monastique !!! Et j'ai lu cette même proposition dans les statuts provisoires de la communauté à la même époque !
QUELLE ERREUR !!! Et QUELS DRAMES en conséquence pour ceux qui subissent le joug de ce principe ! Car la personne devient vite le jouet du bon vouloir ou de l’humeur d’un berger qui aura ainsi droit et devoir de forcer à faire accepter au fort interne ce qui est demandé au for externe ! Et pour arriver à ses fins qu’il estime légitimes (puisque « principe communautaire ») ce responsable en appellera évidemment à temps et à contretemps - ainsi qu’on l’entend sans cesse - à « l’obéissance », et davantage, à l’« esprit d’obéissance ». Le for interne n’est donc plus « interne » puisque devenu la proie de quelque prédateur externe au visage de berger. Il y a bien là viol du for interne dont la conséquence est inéluctable : la personnalité disparaît au profit de l’idéologie communautaire…
Ainsi, il ne faut pas chercher ailleurs que dans cette non-distinction des fors la cause de nombreux problèmes au sein de la communauté et spécialement dans la structure mentale et spirituelle de la plupart des communautaires. C'est d’ailleurs tout simplement le principe des sectes qui infantilisent et abêtissent leurs adeptes considérés inaptes - par principe - à juger par eux-mêmes (donc au for interne) de leurs décisions et jusqu’à leur propre choix de vie, leur ôtant finalement le droit de penser autrement que leur gourou… »
St Pierre- Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Mais pourquoi toutes les victimes ne se mettent pas ensemble pour aviser les pouvoirs publiques ? la télévision etc...
C'est faire oeuvre de charité et de défense des plus faibles
C'est sauver des âmes du malheur et d'une vie gaspillée.
C'est sauver l'église des déviations
C'est faire oeuvre de charité et de défense des plus faibles
C'est sauver des âmes du malheur et d'une vie gaspillée.
C'est sauver l'église des déviations
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour :
L'on souhaiterait évidemment que l'Eglise intervienne plus fermement face à de telles déviances sectaires dans certaines commuté chrétiennes et, comme vous le signalez, Edelweiss, pour éviter de nouvelles victimes.
Malheureusement, ainsi que le précise Dina dans son témoignage, cette Eglise -notre Eglise- est constituée, jusqu'en ses plus hauts responsables, de pécheurs, comme nous le sommes tous. Ainsi, de nombreux "tièdes", "lâches" ou même "traîtres" évoluent en son sein et parfois au plus haut niveau de la hiérarchie* ! Ces responsables "irresponsables" laissent donc trop souvent faire, par faiblesse, respect humain, ou complicité...
*Ce n'est pas pour rien que notre St-Père a réitéré sa demande de prière pour lui, afin qu'il ait le courage nécessaire face aux loups qui l'entourent...
Il s'agit ici de la suite du développement sur la NON DISTINCTION DES FORTS INTERNE ET EXTERNE :
"Imaginez donc, à partir de ce principe tout simple mais bien efficace (non distinction des fors évoqué précédemment), les pressions et oppressions - jusqu’aux tourments - que peut vivre une âme en quête de vie spirituelle authentique, davantage, monastique, c’est-à-dire soucieuse d’obéissance… « Sainte obéissance » récupérée au profit de quelque prédateur en but au pouvoir spirituel sur les âmes, et cela, non dans un groupe sectaire fustigé par les autorités ecclésiales mais au contraire reconnu par elle ! Le piège est donc ciblé, et le communautaire ficelé…
Dans ce cadre, avoir la « vocation communautaire » consistera non essentiellement à adhérer et vivre les intuitions ou les lignes spirituelles de la communauté définies dans ses statuts (et donc fixes) - comme il devrait être - mais davantage à suivre les « humeurs spirituelles » (toujours changeantes quant à elles par définition) des bergers. Sorte de « bergertocratie » ainsi que l’ont exprimé nombre d’adolescents blessés de familles communautaires aux prises avec ces « inspirations » de bergers ayant pris en réalité la place de leurs propres parents. Adolescents lucides, souffrant et avouant ainsi qu’on leur avait pris leurs parents en volant leur autorité !
Conséquence directe du principe de non-distinction des fors interne et externe :
L’ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL N’EST PAS STRICTEMENT CONFIDENTIEL, et les simples communautaires n’en sont même pas informés… Si bien que j’ai moi-même passé trois ans à la communauté à confier mes circonvolutions intérieures à des accompagnateurs dont je ne savais pas qu’ils répétaient tout au « conseil de maison », soit aux responsables de ces maisons qui avaient toute liberté de les répéter si « besoin était » (et « besoin il fut »…) à d’autres responsables de la communauté, et ainsi de suite… Quel VIOL DE CONSCIENCE !!!
Viol dont je n’ai pris connaissance providentiellement qu’après ma sortie de la communauté, m’étonnant auprès d’un responsable ami de certains de mes secrets révélés. Ce à quoi il me répliqua qu’il ne pouvait s’agir de « secrets » puisque tout était déjà « soumis au conseil et au berger » et à d’autres responsables si « besoin était »… Il n’y avait donc en réalité aucun secret !!! Quelle perversité (ou au moins quelle stupidité) que de ne pas connaître le B.A.-BA de la vie spirituelle et ses intimités !
A partir de là, on peut imaginer comment une personne peut être manipulée : on ne lui dit pas que l’on sait maintes choses sur elle et on la conduit ainsi par « inspiration divine » où l’ON veut, mais où elle ne voudrait pas nécessairement... Et elle ne sait pas qu’elle est « conduite » ainsi ou pense être « divinement » conduite… Quel danger que ces METHODES DE SECTE !"
L'on souhaiterait évidemment que l'Eglise intervienne plus fermement face à de telles déviances sectaires dans certaines commuté chrétiennes et, comme vous le signalez, Edelweiss, pour éviter de nouvelles victimes.
Malheureusement, ainsi que le précise Dina dans son témoignage, cette Eglise -notre Eglise- est constituée, jusqu'en ses plus hauts responsables, de pécheurs, comme nous le sommes tous. Ainsi, de nombreux "tièdes", "lâches" ou même "traîtres" évoluent en son sein et parfois au plus haut niveau de la hiérarchie* ! Ces responsables "irresponsables" laissent donc trop souvent faire, par faiblesse, respect humain, ou complicité...
*Ce n'est pas pour rien que notre St-Père a réitéré sa demande de prière pour lui, afin qu'il ait le courage nécessaire face aux loups qui l'entourent...
Je vous transmets ici un autre volet de mon témoignage-analyse personnel
. Je serai absent dimanche et vous enverrai la suite lundi.Il s'agit ici de la suite du développement sur la NON DISTINCTION DES FORTS INTERNE ET EXTERNE :
"Imaginez donc, à partir de ce principe tout simple mais bien efficace (non distinction des fors évoqué précédemment), les pressions et oppressions - jusqu’aux tourments - que peut vivre une âme en quête de vie spirituelle authentique, davantage, monastique, c’est-à-dire soucieuse d’obéissance… « Sainte obéissance » récupérée au profit de quelque prédateur en but au pouvoir spirituel sur les âmes, et cela, non dans un groupe sectaire fustigé par les autorités ecclésiales mais au contraire reconnu par elle ! Le piège est donc ciblé, et le communautaire ficelé…
Dans ce cadre, avoir la « vocation communautaire » consistera non essentiellement à adhérer et vivre les intuitions ou les lignes spirituelles de la communauté définies dans ses statuts (et donc fixes) - comme il devrait être - mais davantage à suivre les « humeurs spirituelles » (toujours changeantes quant à elles par définition) des bergers. Sorte de « bergertocratie » ainsi que l’ont exprimé nombre d’adolescents blessés de familles communautaires aux prises avec ces « inspirations » de bergers ayant pris en réalité la place de leurs propres parents. Adolescents lucides, souffrant et avouant ainsi qu’on leur avait pris leurs parents en volant leur autorité !
Conséquence directe du principe de non-distinction des fors interne et externe :
L’ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL N’EST PAS STRICTEMENT CONFIDENTIEL, et les simples communautaires n’en sont même pas informés… Si bien que j’ai moi-même passé trois ans à la communauté à confier mes circonvolutions intérieures à des accompagnateurs dont je ne savais pas qu’ils répétaient tout au « conseil de maison », soit aux responsables de ces maisons qui avaient toute liberté de les répéter si « besoin était » (et « besoin il fut »…) à d’autres responsables de la communauté, et ainsi de suite… Quel VIOL DE CONSCIENCE !!!
Viol dont je n’ai pris connaissance providentiellement qu’après ma sortie de la communauté, m’étonnant auprès d’un responsable ami de certains de mes secrets révélés. Ce à quoi il me répliqua qu’il ne pouvait s’agir de « secrets » puisque tout était déjà « soumis au conseil et au berger » et à d’autres responsables si « besoin était »… Il n’y avait donc en réalité aucun secret !!! Quelle perversité (ou au moins quelle stupidité) que de ne pas connaître le B.A.-BA de la vie spirituelle et ses intimités !
A partir de là, on peut imaginer comment une personne peut être manipulée : on ne lui dit pas que l’on sait maintes choses sur elle et on la conduit ainsi par « inspiration divine » où l’ON veut, mais où elle ne voudrait pas nécessairement... Et elle ne sait pas qu’elle est « conduite » ainsi ou pense être « divinement » conduite… Quel danger que ces METHODES DE SECTE !"
St Pierre- Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Merci St Pierre pour votre beau témoignage.Le vécu commuautaire est tres difficile quelque soit la religion et l' orientation de la dite commauté .Voila pourquoi il est si important de permettre aux membres de celles ci de recourir a des ressources ou ils peuvent exprimer leur vécu ,voir favoriser une intervention pour corriger certaines mauvaises tendances ds la dite communauté.D'ailleurs,les anciennes communautés catholiques ont toutes ce genre de service et je reste étonné que les nouvelles commuautés religieuses n'aient pas cela...L'abus de pouvoir est si fréquent chez les humains et ce,meme au niveau familial,conjugal et social...
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Saint Pierre vous écrivez :
L’ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL N’EST PAS STRICTEMENT CONFIDENTIEL, et les simples communautaires n’en sont même pas informés… Si bien que j’ai moi-même passé trois ans à la communauté à confier mes circonvolutions intérieures à des accompagnateurs dont je ne savais pas qu’ils répétaient tout au « conseil de maison », soit aux responsables de ces maisons qui avaient toute liberté de les répéter si « besoin était » (et « besoin il fut »…) à d’autres responsables de la communauté, et ainsi de suite… Quel VIOL DE CONSCIENCE !!!
Là est bien le problème non seulement ils ne savent pas conduire les âmes mais en plus ils violent l'intimité d'une âme avec son Seigneur.
Le but de leur direction spirituelle n'est pas d'aider les âmes à grandir spirituellement mais c'est de les dominer, les exploiter, les manipuler.
Un petit exemple :
Un jour j'ai participé à un petit groupe de partage dans une réunion charismatique
Chacun dans le groupe s'est présenté.
J'ai eu le malheur de dire que je préparais une licence en théologie catholique après avoir fait des études de théologie dans une autre église.
La responsable du groupe paniquée s'est absentée pour voir un autre membre de la communauté.
A la fin de la réunion deux hommes sont venus me dire d'un ton méchant et autoritaire qu'ils ne voulaient pas de théologiens dans les groupes de partage et qu'il ne fallait plus revenir le lendemain.
Donc le lendemain, j'ai respecté.
Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir des personnes du groupe venir me trouver en pleurant me raconter que l'effusion du Saint Esprit leur avait été refusée car elles n'étaient pas assez dignes et formées pour la recevoir.
J'ai eu toutes les peines du monde à les convaincre qu'elles étaient aimées de Dieu et qu'elles avaient déjà reçu le Saint Esprit lors de leur confirmation.
Traiter l'effusion de l'Esprit comme un sacrement réservé qu'à une élite est inadmissible car cela dévalorise les vrais sacrements de l'Eglise.
En plus quand c'est un gourou qui décide si vous avez droit ou pas droit selon son humeur du jour et selon votre soumission à des idéologies sectaires cela est la fin de tout.
L’ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL N’EST PAS STRICTEMENT CONFIDENTIEL, et les simples communautaires n’en sont même pas informés… Si bien que j’ai moi-même passé trois ans à la communauté à confier mes circonvolutions intérieures à des accompagnateurs dont je ne savais pas qu’ils répétaient tout au « conseil de maison », soit aux responsables de ces maisons qui avaient toute liberté de les répéter si « besoin était » (et « besoin il fut »…) à d’autres responsables de la communauté, et ainsi de suite… Quel VIOL DE CONSCIENCE !!!
Là est bien le problème non seulement ils ne savent pas conduire les âmes mais en plus ils violent l'intimité d'une âme avec son Seigneur.
Le but de leur direction spirituelle n'est pas d'aider les âmes à grandir spirituellement mais c'est de les dominer, les exploiter, les manipuler.
Un petit exemple :
Un jour j'ai participé à un petit groupe de partage dans une réunion charismatique
Chacun dans le groupe s'est présenté.
J'ai eu le malheur de dire que je préparais une licence en théologie catholique après avoir fait des études de théologie dans une autre église.
La responsable du groupe paniquée s'est absentée pour voir un autre membre de la communauté.
A la fin de la réunion deux hommes sont venus me dire d'un ton méchant et autoritaire qu'ils ne voulaient pas de théologiens dans les groupes de partage et qu'il ne fallait plus revenir le lendemain.
Donc le lendemain, j'ai respecté.
Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir des personnes du groupe venir me trouver en pleurant me raconter que l'effusion du Saint Esprit leur avait été refusée car elles n'étaient pas assez dignes et formées pour la recevoir.
J'ai eu toutes les peines du monde à les convaincre qu'elles étaient aimées de Dieu et qu'elles avaient déjà reçu le Saint Esprit lors de leur confirmation.
Traiter l'effusion de l'Esprit comme un sacrement réservé qu'à une élite est inadmissible car cela dévalorise les vrais sacrements de l'Eglise.
En plus quand c'est un gourou qui décide si vous avez droit ou pas droit selon son humeur du jour et selon votre soumission à des idéologies sectaires cela est la fin de tout.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour :
Merci à Admin 2 pour ses encouragements et ses analyses.
Merci également à Edelweiss pour ses commentaires qui résument bien souvent la question et notamment :
« Le but de leur direction spirituelle n'est pas d'aider les âmes à grandir spirituellement mais c'est de les dominer, les exploiter, les manipuler. »
Et encore :
« Traiter l'effusion de l'Esprit comme un sacrement réservé qu'à une élite est inadmissible car cela dévalorise les vrais sacrements de l'Eglise. »
Je vous livre donc ici la suite de mon témoignage-analyse :
« Autre principe pervers que j’ai entendu comme un thème récurrent avant, pendant et après mon passage à la communauté et qui s’agence avec les précédents :
LE BERGER A RECU UNE ONCTION SPECIALE (Quand ? Laquelle ???) et serait donc INSPIRE ! Il possèderait ainsi le « discernement » de par la nature même de sa charge. Et si, par exceptionnel, « l’inspiration » et le « discernement » lui faisait défaut, le Conseil lui vient en aide, lui redonnant en quelque sorte « l’infaillibilité inspiratrice » attachée à son ministère…
Quel besoin alors pour ce berger (comme par exemple pour son élection ou sa cooptation) d’expérience personnelle, de sagesse, de capacité d’écoute, d’humilité, etc. ? Aurait-il besoin de ces qualités naturelles ou de ces vertus puisqu’il se retrouve bardé de « charismes surnaturels » tel celui « d’inspiration divine » qu’il obtient automatiquement de par son accession au rang de berger (on se demande pourquoi e comment !) ? A moins qu’il ne les possède déjà auparavant… Mais dans tous les cas, ce mépris des vertus conduit à une forme d’illuminisme, ou au moins à une perte d’objectivité et de bon sens entraînant des conséquences souvent désastreuses sur les décisions individuelles et communautaires !!!
Les critères de « discernement » de ces responsables « charismatiques » deviennent donc finalement totalement subjectifs, et les « vocations » qui s’épanouissent soi-disant au gré de leurs « inspirations » le sont en réalité au gré de leurs humeurs et surtout… de leurs besoins du moment… Et ainsi, de besoins en besoins, les « vocations » se forment et se déforment… Et les communautaires valsent de maisons en maisons, ou entrent et sortent de la communauté…
N’importe qui pourra donc avoir n’importe quelle « vocation » puisque ce sont les aptitudes ou les connaissances des communautaires qui les déterminent au gré des besoins des bergers… Nul n’est donc question « d’appel intérieur », « d’inspiration personnelle » ou même de simple désir des communautaires. Le diktat des besoins des responsables suffisent à déterminer leurs « inspirations » bergertocratiques.
Un prêtre peut donc par exemple avoir soudainement « vocation » de mécanicien auto (durant une année entière ainsi que je l’ai vu !) si l’on sait qu’il a connaissances et aptitudes en la matière : sa « vocation » au sein de la communauté sera alors de passer l’essentiel de son temps à ce « ministère », au moins le temps de « discerner » s’il a bien « l’appel communautaire »… Ce qui peut durer longtemps, soit le temps que toutes les voitures du parc soient réparées… Question de bon sens… En attendant bien sûr qu’un nouveau « coucou » aux mêmes « aptitudes » - et dont on découvrira soudainement la « vocation » par « inspiration divine » - prenne sa place...
C’est ainsi qu’un jeune communautaire me disait qu’il avait compris ce principe au moment où un berger l’avait « pressenti » (suite à une « motion divine ») pour s’occuper d’agriculture en Afrique ! Il manquait sûrement de main d’œuvre dans l’une des maisons… Ce jeune a alors de suite quitté la communauté pour reprendre ses études en… théologie…
Imaginez ainsi le nombre de vocations déçues ou détournées par ces pseudos inspirations ou pseudos discernements de bergers soi-disant aptes à en juger à la place des intéressés ! Combien de communautaires ont ainsi vécu de troubles quant à leur véritable vocation - jusqu’à des drames individuels - et ont erré en adhérant à ces balivernes… Et combien aussi ceux qui n’obtempérèrent pas subirent-ils de tracasseries, de vexations ou de démolitions, accablés de reproches et culpabilisés jusqu’à ce qu’ils cèdent !
Les drames les plus graves ont donc surtout concerné les vocations : nombre de religieux ou religieuses ont par exemple quitté la communauté et se sont mariés ensuite, nombre pressentant l’appel au mariage ont dû la quitter pour assumer librement et sans pressions cette vocation (avant ou après leur engagement religieux !), et nombre sentant l’appel à la vie religieuse ou sacerdotale ont été freinés ou empêchés, allant épanouir ailleurs leur vocation avant ou après leur vœux ou leur ordination… Et combien d’autres difficultés ?...
St Pierre- Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Cette analyse est très juste.
Mais ces communautés n'ont pas été fondées comme les communautés religieuses historiques comme par exemple les dominicains
Ne devient pas berger une personne par vocation à cause de sa vie exemplaire de prière et ses connaissances théologiques.
Le berger devient berger par relation et par cooptation.
Il suffit d'avoir une situation brillante et bien en vue dans le monde pour avoir de grandes chances d'être un des leaders.
Connaissez vous beaucoup d'ouvriers ou de femmes de ménage berger ?
Fonder une communauté autour d'une pizza quatre saisons dans un grand restaurant n'est pas fonder un communauté dans la prière et le sacrifice comme les grands saints l'ont fait.
Il faut bien des pseudos inspirations pour maintenir le système. Dans un tel système le diktat et l'obeissance aveugle au berger sont indispensables.
Les mêmes personnes sont capables de fonder aussi bien une communauté religieuse catholique qu'une communauté bouddhiste ou un groupe du nouvel âge.
L'essentiel c'est la domination des âmes et l'asservissement des personnes dans un but mercantile ou plus grave le plaisir de réduire des vies à l'esclavage sexuel ou autre.
Il n'y a aucune différence avec l'esclavage des temps anciens. Dans les deux cas les victimes ne possédent rien. Dans les deux cas elles ne peuvent rien faire sans l'autorisation du maitre. Dans les deux elles travaillent sans salaire et sans aucune couverture sociale. Dans les deux cas elles n'ont plus aucune autonomie, ni liberté de penser, de choisir ni même la liberté de fréquenter leur famille. Les deux vivent de restes alimentaires etc... Les deux peuvent être jetés à la rue comme des chiens pour un manque d'obeissance. Et comme chez les esclaves les femmes peuvent être violées à souhait par le maitre
Les adeptes qui sont des gens droits confient au gourou le moindre de leurs petits manquement qui deviennent aussitôt des péchés à punir.
Mais le même gourou se livre à des pratiques sexuelles les plus abominables justifiées par l'union mystique.
Là est bien la preuve qu'ils ne croient pas un mot de ce qu'ils enseignent.
Tout est basé sur le mensonge et l'escroquerie spirituelle de pauvres gens qui veulent servir le Seigneur
Mais ces communautés n'ont pas été fondées comme les communautés religieuses historiques comme par exemple les dominicains
Ne devient pas berger une personne par vocation à cause de sa vie exemplaire de prière et ses connaissances théologiques.
Le berger devient berger par relation et par cooptation.
Il suffit d'avoir une situation brillante et bien en vue dans le monde pour avoir de grandes chances d'être un des leaders.
Connaissez vous beaucoup d'ouvriers ou de femmes de ménage berger ?
Fonder une communauté autour d'une pizza quatre saisons dans un grand restaurant n'est pas fonder un communauté dans la prière et le sacrifice comme les grands saints l'ont fait.
Il faut bien des pseudos inspirations pour maintenir le système. Dans un tel système le diktat et l'obeissance aveugle au berger sont indispensables.
Les mêmes personnes sont capables de fonder aussi bien une communauté religieuse catholique qu'une communauté bouddhiste ou un groupe du nouvel âge.
L'essentiel c'est la domination des âmes et l'asservissement des personnes dans un but mercantile ou plus grave le plaisir de réduire des vies à l'esclavage sexuel ou autre.
Il n'y a aucune différence avec l'esclavage des temps anciens. Dans les deux cas les victimes ne possédent rien. Dans les deux cas elles ne peuvent rien faire sans l'autorisation du maitre. Dans les deux elles travaillent sans salaire et sans aucune couverture sociale. Dans les deux cas elles n'ont plus aucune autonomie, ni liberté de penser, de choisir ni même la liberté de fréquenter leur famille. Les deux vivent de restes alimentaires etc... Les deux peuvent être jetés à la rue comme des chiens pour un manque d'obeissance. Et comme chez les esclaves les femmes peuvent être violées à souhait par le maitre
Les adeptes qui sont des gens droits confient au gourou le moindre de leurs petits manquement qui deviennent aussitôt des péchés à punir.
Mais le même gourou se livre à des pratiques sexuelles les plus abominables justifiées par l'union mystique.
Là est bien la preuve qu'ils ne croient pas un mot de ce qu'ils enseignent.
Tout est basé sur le mensonge et l'escroquerie spirituelle de pauvres gens qui veulent servir le Seigneur
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Ou il y a de l'humain,il y a de l'humainerie....et le milieu religieux est propice aux charlatans de par la crédulité de certains croyants ......D'ou l'importance de l'encadrement par l'église,ds la mesure du possible.edelweiss a écrit:Saint Pierre vous écrivez :
L’ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL N’EST PAS STRICTEMENT CONFIDENTIEL, et les simples communautaires n’en sont même pas informés… Si bien que j’ai moi-même passé trois ans à la communauté à confier mes circonvolutions intérieures à des accompagnateurs dont je ne savais pas qu’ils répétaient tout au « conseil de maison », soit aux responsables de ces maisons qui avaient toute liberté de les répéter si « besoin était » (et « besoin il fut »…) à d’autres responsables de la communauté, et ainsi de suite… Quel VIOL DE CONSCIENCE !!!
Là est bien le problème non seulement ils ne savent pas conduire les âmes mais en plus ils violent l'intimité d'une âme avec son Seigneur.
Le but de leur direction spirituelle n'est pas d'aider les âmes à grandir spirituellement mais c'est de les dominer, les exploiter, les manipuler.
Un petit exemple :
Un jour j'ai participé à un petit groupe de partage dans une réunion charismatique
Chacun dans le groupe s'est présenté.
J'ai eu le malheur de dire que je préparais une licence en théologie catholique après avoir fait des études de théologie dans une autre église.
La responsable du groupe paniquée s'est absentée pour voir un autre membre de la communauté.
A la fin de la réunion deux hommes sont venus me dire d'un ton méchant et autoritaire qu'ils ne voulaient pas de théologiens dans les groupes de partage et qu'il ne fallait plus revenir le lendemain.
Donc le lendemain, j'ai respecté.
Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir des personnes du groupe venir me trouver en pleurant me raconter que l'effusion du Saint Esprit leur avait été refusée car elles n'étaient pas assez dignes et formées pour la recevoir.
J'ai eu toutes les peines du monde à les convaincre qu'elles étaient aimées de Dieu et qu'elles avaient déjà reçu le Saint Esprit lors de leur confirmation.
Traiter l'effusion de l'Esprit comme un sacrement réservé qu'à une élite est inadmissible car cela dévalorise les vrais sacrements de l'Eglise.
En plus quand c'est un gourou qui décide si vous avez droit ou pas droit selon son humeur du jour et selon votre soumission à des idéologies sectaires cela est la fin de tout.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Ce que vous écrivez est tres vrai.D'ailleurs,je connais plusieurs communautés religieuses de l'intérieure et je ne vivrais ds aucune de celle ci tellement les principes évangéliques y sont absents....C'Est tres triste car c'est un contre témoignage....« Autre principe pervers que j’ai entendu comme un thème récurrent
avant, pendant et après mon passage à la communauté et qui s’agence avec
les précédents :
LE BERGER A RECU UNE ONCTION SPECIALE (Quand ?
Laquelle ???) et serait donc INSPIRE ! Il possèderait ainsi le «
discernement » de par la nature même de sa charge. Et
si, par exceptionnel, « l’inspiration » et le « discernement » lui
faisait défaut, le Conseil lui vient en aide, lui redonnant en quelque
sorte « l’infaillibilité inspiratrice » attachée à son ministère…
Quel
besoin alors pour ce berger (comme par exemple pour son élection ou sa
cooptation) d’expérience personnelle, de sagesse, de capacité d’écoute,
d’humilité, etc. ? Aurait-il besoin de ces qualités naturelles
ou de ces vertus puisqu’il se retrouve bardé de « charismes surnaturels
» tel celui « d’inspiration divine » qu’il obtient automatiquement de
par son accession au rang de berger (on se demande pourquoi e comment !)
? A moins qu’il ne les possède déjà auparavant… Mais dans tous les cas,
ce mépris des vertus conduit à une forme d’illuminisme, ou au moins à
une perte d’objectivité et de bon sens entraînant des conséquences souvent désastreuses sur les décisions individuelles et communautaires !!!
Les
critères de « discernement » de ces responsables « charismatiques »
deviennent donc finalement totalement subjectifs, et les « vocations »
qui s’épanouissent soi-disant au gré de leurs « inspirations » le sont
en réalité au gré de leurs humeurs et surtout… de leurs besoins du moment…
Et ainsi, de besoins en besoins, les « vocations » se forment et se
déforment… Et les communautaires valsent de maisons en maisons, ou
entrent et sortent de la communauté…
D'ou l'importance des rencontres canoniques que nous avons au carmel...Ca n'empeche pas la betise humaine mais ca donne un outil plus objectif pour dénoncer certains abus...
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Ne devient pas berger une personne par vocation à cause de sa vie exemplaire de prière et ses connaissances théologiques.
Je suis contre ce titre de Berger qui est souvent nommer a vie......Ca encourage bcp trop les abus de pouvoir.....Toute communauté religieuse doit avoir des élections aux 3 ou 4 ans pour nommer le président de la communauté,la personne responsable de la formation des novices et les membres de l'équipe adminstrative.
Plusieurs communautés nouvelles nomment u berger ou pere de la commuanuté a vie et c'est tres dangereux et peu sain....
Je suis contre ce titre de Berger qui est souvent nommer a vie......Ca encourage bcp trop les abus de pouvoir.....Toute communauté religieuse doit avoir des élections aux 3 ou 4 ans pour nommer le président de la communauté,la personne responsable de la formation des novices et les membres de l'équipe adminstrative.
Plusieurs communautés nouvelles nomment u berger ou pere de la commuanuté a vie et c'est tres dangereux et peu sain....
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Francesco a écrit:Ne devient pas berger une personne par vocation à cause de sa vie exemplaire de prière et ses connaissances théologiques.
Je suis contre ce titre de Berger qui est souvent nommer a vie......Ca encourage bcp trop les abus de pouvoir.....Toute communauté religieuse doit avoir des élections aux 3 ou 4 ans pour nommer le président de la communauté,la personne responsable de la formation des novices et les membres de l'équipe adminstrative.
Plusieurs communautés nouvelles nomment un berger ou pere de la commuanuté a vie et c'est tres dangereux et peu sain....
Ils ne sont pas nommés à vie mais ils se nomment à vie ce qui n'est pas la même chose. Ils sont considérés comme ayant quelque chose de plus que le commun des mortels alors ils ne peuvent pas être changés
Il y a réellement une analogie avec les pratiques des gourou
Connaissez vous des gourou qui laissent leur place ?
La vie est bien trop belle de prendre toutes les économies de ses victimes, de pratiquer l'union mystique avec des femmes et d'être célèbre en profitant de la crédulité des pauvres gens qui cherchent sincèrement Dieu. Les voyages dans le monde entier sont bien agréables aussi.
La réduction à l'esclavage des âmes produit également une certaine jouissance
Par le biais des miracles annoncés (les faux miracles inventés) vous devenez une star. Vous devenez comme un dieu. Comme Dieu lui-même
Donc tout le monde devient obéissant au doigt et à l'oeil
Ils ne vont tout de même pas laisser leur place de gourou.
Gourou en cette période de chômage est un bon métier qui produit beaucoup de revenus.
En plus c'est très simple pour devenir gourou
1° Il faut s'inventer une conversion fulgurante au catholicisme (ou a toute autre religion ou philosophie) pour attirer l'admiration de tous
2° Il faut se dire oecuménique. Le mot oecuménisme a un pouvoir magique pour attirer à des réunions
3° Trouver deux ou trois compères pour simuler des guérisons miraculeuses et prétendre en avoir réalisé des centaines à l'étranger .
4° Acheter un vieux château que le propriétaire qui ne peut plus ni payer les impôts ni l'entretenir est contant de se débarrasser pour un 1€ symbolique
5° Trouver quelques marginaux pour récupérer le RMI et trouver des gens plus aisés pour récupérer tous leurs avoirs leurs salaires, leur succession
6° Faire vivre tout ce petit monde en communauté avec travail au noir 24h/24 h à la reconstruction du château et nourriture récupérée dans les invendus des grandes surfaces
7° Bien pourrir et noircir les communautaires qui dérangent
8° S'en débarrasser si ils deviennent trop dangereux pour le gourou mais avant bien les détruire psychologiquement et les diaboliser afin qu'ils ne soient plus crédibles par la société
9° Après un incertain nombre d'années vendre une fortune le château reconstruit à neuf par les membres de la secte
10° Fuir à l'étranger avec l'argent récupéré sur ces pauvres malheureux (la fuite pour éviter la justice s'appelle partir en mission pour les anciens adeptes)
11° le gourou a une vie royale sous le cocotiers
Les malheureuses victimes sont obligées de quitter la communauté sans plus rien.
C'est les services sociaux des mairies qui les assistent car elles n'ont jamais versé de cotisations pour une retraite
Souvent détruites psychologiquement et coupées de leur famille elles se retrouvent dans l'impossibilité de vivre une vie normale et sont donc placées dans des établissements de soins.
La seule chose difficile dans la profession de gourou est de faire croire que l'on adhère à ce que l'on enseigne.
C'est un art qui demande une bonne dose d'habileté, de comédie et de mensonge.
C'est pas évident le jour de parler de pureté et de sainteté et le soir de se livrer aux pires déviations sexuelles sans jamais se trahir.
Dans toutes les sectes c'est le même principe : travailler 24h/24h, manger des aliments récupérés gratuitement, pas de soins médicaux, aucune retraite ni couverture sociale, donner tout son salaire et ses économies au gourou.
Il offre en échange de toute cette abnégation : humiliation, violation des consciences, réduction à l'état d'esclavage, ruine et sévices sexuels.
Que de souffrances créées par tous ces gourou
Que de braves gens abusés
Que de vies brisées
Ne croyons pas en n'importe quoi mais revenons à une vraie théologie basée sur les Saintes Ecritures et la tradition de l'Eglise.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour :
Votre analyse, Edelweiss, est vraiment tranchante ! Mais malheureusement bien réelle... Et, comme vous le sous-entendez, si courante. Je retiens particulièrement le "mode d'emploi du parfait gourou en neuf points" ! Quel programme...
Je me permets de vous livrer la suite de mon analyse personnelle.
"Un exemple de principe sectaire, conséquence des précédents :
LES FAMILLES DOIVENT SE SOUMETTRE CORPS ET AME A LA COMMUNAUTE, communauté qui s’impose alors au sein de l’Eglise comme une micro-société avec ses propres lois familiales dont certaines supplantent et contreviennent évidemment à celles, NATURELLES, de la famille.
Vouloir soumettre la cellule familiale aux lois communautaires c'est oublier l'enseignement catholique traditionnel à savoir que la famille est la première cellule communautaire régie par ses PROPRES LOIS, et que par conséquent aucune autre loi, communautaire, civile, sociale, religieuse, internationale, ne peut entraver, ainsi que le rappelle régulièrement le Magistère de l’Eglise. Les lois extérieures aux siennes ne sauraient donc avoir pour rôle que de l’aider à vivre sa vocation propre.
C’est donc un abus dommageable à sa vie interne (ressenti particulièrement par les enfants et les adolescents) que la soumission de la famille à une structure communautaire qui prendrait en charge sa vie intime comme ses choix personnels, éducatifs, procréatifs, etc.. La famille doit rester totalement libre et indépendante, libre de ses actes, de ses décisions comme de ses opinions, dans la mesure -évidemment- des règles légitimes de la société.
Combien de familles ont ainsi quitté (en colère pour la plupart) les Béatitudes, réalisant à quel point cette communauté voulait prendre emprise sur leur vie propre et même intime ! Je n'en connais personnellement que de très rares (peut-être aucune…) qui aient tenu en contexte communautaire sur des centaines qui y sont passées, hormis évidemment celles de la bergertocratie…
Un exemple typique et particulièrement grave de cette aliénation de la vie familiale propre est la limitation des naissances « recommandée » (c’est-à-dire imposée) pour « l’équilibre » communautaire (comme pour éviter un « poids trop lourd » à la communauté…) Merci pour l’idéologie élitiste, peu nataliste voire malthusienne ! Remarquez par exemple qu’aucune famille nombreuse n’est jamais acceptée à la communauté ! Politique « d’équilibre » oblige…
Moi-même, désormais marié avec plusieurs enfants à charge, je comprends par expérience (en plus des recommandations romaines) combien le cœur de Dieu peut être blessé à partir de tels principes de limitation des naissances : Dieu est, par nature, Vie, et donc donneur de vie, Créateur, non seulement du « ciel et de la terre » mais surtout de toute vie qu’ils contiennent et de façon absolument particulière de la vie humaine. Il souffre donc davantage de la vie qui n’est pas donnée que celle, donnée, que l’homme reprend par violence (comme dans le cas du crime d’avortement), car dans ce dernier cas, la vie est déjà existante et ne peut donc réellement disparaître, elle se transforme seulement en vie éternelle. Dans le premier cas, il y a non-vie, absence de vie, et Dieu qui est la Vie est alors lésé."
.
[b]Votre analyse, Edelweiss, est vraiment tranchante ! Mais malheureusement bien réelle... Et, comme vous le sous-entendez, si courante. Je retiens particulièrement le "mode d'emploi du parfait gourou en neuf points" ! Quel programme...
Je me permets de vous livrer la suite de mon analyse personnelle.
"Un exemple de principe sectaire, conséquence des précédents :
LES FAMILLES DOIVENT SE SOUMETTRE CORPS ET AME A LA COMMUNAUTE, communauté qui s’impose alors au sein de l’Eglise comme une micro-société avec ses propres lois familiales dont certaines supplantent et contreviennent évidemment à celles, NATURELLES, de la famille.
Vouloir soumettre la cellule familiale aux lois communautaires c'est oublier l'enseignement catholique traditionnel à savoir que la famille est la première cellule communautaire régie par ses PROPRES LOIS, et que par conséquent aucune autre loi, communautaire, civile, sociale, religieuse, internationale, ne peut entraver, ainsi que le rappelle régulièrement le Magistère de l’Eglise. Les lois extérieures aux siennes ne sauraient donc avoir pour rôle que de l’aider à vivre sa vocation propre.
C’est donc un abus dommageable à sa vie interne (ressenti particulièrement par les enfants et les adolescents) que la soumission de la famille à une structure communautaire qui prendrait en charge sa vie intime comme ses choix personnels, éducatifs, procréatifs, etc.. La famille doit rester totalement libre et indépendante, libre de ses actes, de ses décisions comme de ses opinions, dans la mesure -évidemment- des règles légitimes de la société.
Combien de familles ont ainsi quitté (en colère pour la plupart) les Béatitudes, réalisant à quel point cette communauté voulait prendre emprise sur leur vie propre et même intime ! Je n'en connais personnellement que de très rares (peut-être aucune…) qui aient tenu en contexte communautaire sur des centaines qui y sont passées, hormis évidemment celles de la bergertocratie…
Un exemple typique et particulièrement grave de cette aliénation de la vie familiale propre est la limitation des naissances « recommandée » (c’est-à-dire imposée) pour « l’équilibre » communautaire (comme pour éviter un « poids trop lourd » à la communauté…) Merci pour l’idéologie élitiste, peu nataliste voire malthusienne ! Remarquez par exemple qu’aucune famille nombreuse n’est jamais acceptée à la communauté ! Politique « d’équilibre » oblige…
Moi-même, désormais marié avec plusieurs enfants à charge, je comprends par expérience (en plus des recommandations romaines) combien le cœur de Dieu peut être blessé à partir de tels principes de limitation des naissances : Dieu est, par nature, Vie, et donc donneur de vie, Créateur, non seulement du « ciel et de la terre » mais surtout de toute vie qu’ils contiennent et de façon absolument particulière de la vie humaine. Il souffre donc davantage de la vie qui n’est pas donnée que celle, donnée, que l’homme reprend par violence (comme dans le cas du crime d’avortement), car dans ce dernier cas, la vie est déjà existante et ne peut donc réellement disparaître, elle se transforme seulement en vie éternelle. Dans le premier cas, il y a non-vie, absence de vie, et Dieu qui est la Vie est alors lésé."
.
St Pierre- Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Edelweiss :
J'ai fait une petite erreur : votre "mode d'emploi du parfait gourou" n'est pas en 9 mais en 11 points ! Ceux qui s'intéressent à ce "joli programme" ont donc "gagné" deux points de plus...
St Pierre- Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Votre analyse de la famille est très juste.
Personne d'extérieur ne doit régenter une famille sauf le cas extrême d'une déficience mentale où elle a besoin d'être en tutelle.
Quelle tristesse !
Les enfants peuvent ils vivre une vie d'enfants normale ?
Vont ils dans l'école du village ou dans une école spéciale de la communauté ?
Après peuvent ils choisir librement leur métier ou poursuivre des études ?
Il y a eu dans certaines sectes de gros problèmes avec les enfants.
Ils étaient scolarisés dans la secte. Ils devaient prier au lieu de jouer. Ils n'avaient aucun jouet personnel. Ils n'avaient aucune surveillance médicale ou aucun vaccin. Ils devaient se contenter de manger végétarien.
L'avenir était programmé que pour des métiers manuels rentables pour la secte
Je pense que même sans en arriver là qu'il est très mauvais pour l'enfant d'être élevé en communauté
Ils ne savent plus qui sont leurs parents. Ils n'ont plus de point de repère.
Ils n'ont même pas le droit de s'attacher à leur ours en peluche car c'est l'ours de tous les enfants de la communauté
Ils ne bénéficient pas de l'attention de leur mère car c'est la mère de Pierre ou de Paul qui s'occupe d'eux
Ils ne savent pas ce que c'est que d'avoir un papa, une maman, une maison, une voiture, un jouet neuf uniquement pour eux
Une petite fille par exemple n'a jamais la joie d'aller acheter une petite robe neuve avec sa maman
Elle ne sait pas ce que c'est que de vouloir imiter sa maman en s'amusant à se maquiller ou en jouant avec des poupées
Elle perdra donc toute féminité.
Tout est à tous et la seule personne importante est le gourou
On ne devrais jamais voir un seul enfant enfermé dans une communauté.
Les parents sont libres d'y aller mais ils n'ont pas le droit d'imposer cette vie à des enfants
Personne d'extérieur ne doit régenter une famille sauf le cas extrême d'une déficience mentale où elle a besoin d'être en tutelle.
Quelle tristesse !
Les enfants peuvent ils vivre une vie d'enfants normale ?
Vont ils dans l'école du village ou dans une école spéciale de la communauté ?
Après peuvent ils choisir librement leur métier ou poursuivre des études ?
Il y a eu dans certaines sectes de gros problèmes avec les enfants.
Ils étaient scolarisés dans la secte. Ils devaient prier au lieu de jouer. Ils n'avaient aucun jouet personnel. Ils n'avaient aucune surveillance médicale ou aucun vaccin. Ils devaient se contenter de manger végétarien.
L'avenir était programmé que pour des métiers manuels rentables pour la secte
Je pense que même sans en arriver là qu'il est très mauvais pour l'enfant d'être élevé en communauté
Ils ne savent plus qui sont leurs parents. Ils n'ont plus de point de repère.
Ils n'ont même pas le droit de s'attacher à leur ours en peluche car c'est l'ours de tous les enfants de la communauté
Ils ne bénéficient pas de l'attention de leur mère car c'est la mère de Pierre ou de Paul qui s'occupe d'eux
Ils ne savent pas ce que c'est que d'avoir un papa, une maman, une maison, une voiture, un jouet neuf uniquement pour eux
Une petite fille par exemple n'a jamais la joie d'aller acheter une petite robe neuve avec sa maman
Elle ne sait pas ce que c'est que de vouloir imiter sa maman en s'amusant à se maquiller ou en jouant avec des poupées
Elle perdra donc toute féminité.
Tout est à tous et la seule personne importante est le gourou
On ne devrais jamais voir un seul enfant enfermé dans une communauté.
Les parents sont libres d'y aller mais ils n'ont pas le droit d'imposer cette vie à des enfants
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour :
Que de vérités, Edelweiss, dans vos analyses ! Vous semblez assez spécialisé sur la question ! Surtout, vous résumez fort bien les méthodes des gourous -en onze points…- et par cette sentence lapidaire :
Il (le gourou) offre en échange de toute cette abnégation : humiliation, violation des consciences, réduction à l'état d'esclavage, ruine et sévices sexuels.
Vos exemples sur la famille sont aussi exacts et vous resituez bien le drame des enfants et des adolescents qui perdent finalement leurs repères parentaux.
Vous parliez d’enfants ou de femmes battues. Je n’en ai pas eu personnellement d’échos, ce qui ne veut pas dire que cela ne se pratique pas. Mais de toute façon, avant la violation du corps, il y a presque toujours celle de l’esprit qui assujetti le sujet corps et âme, et ainsi que vous le décrivez, les gourous savent y faire en ce domaine et ont leur technique et leur programme en… onze points…
Voici la suite de mon analyse :
Résultat de l’ensemble de ces principes de « NON DISTINCTION DES FORS », « D’ONCTION DIVINE DES BERGERS », de « SAINTETE ABSOLUE DE LA COMMUNAUTE », etc. : le DIKTAT INSTITUE et LEGITIME des GRANDS CHEFS !
A partir de ces principes, l’on imagine en effet facilement les abus de pouvoir de ces responsables entourés de leur « conseil » à leur botte. Ils sont les seuls maîtres des décisions communautaires et… individuelles…, s’imposent au for externe comme au for… interne… et ont donc pouvoir sur les simples communautaires, corps et… âmes… Bergers « intouchables » à l’image des responsables des castes hindoues…
Ainsi, aux Béatitudes, de par ces bergers omniscients et omnipotents (et leur conseil) « discernant », contrôlant et décidant concrètement tout, et contrairement aux communautés traditionnelles, les simples communautaires n’ont pas voix au chapitre… Ils n’ont donc tout simplement pas de voix… Ils ne participent officiellement (pas plus qu’officieusement) à aucune décision communautaire : ils les subissent seulement… J’ai vécu trois ans à la communauté (dont deux comme postulant) et comme la plupart des simples communautaires que j’ai connus, personne ne m’a jamais demandé mon avis sur aucune décision de maison ! Et quand j’ai parfois osé exprimer une désapprobation, l’épée de Damoclès descendait d’un cran au dessus de ma tête…
Quels abus, quels pressions, quelles manipulations peut-on alors imaginer sur ces simples communautaires qui doivent hocher la tête (et la hochent bien !) au diktat de leurs supérieurs sous peine d’être accablés de reproches, accusés de « désobéissance », rabaissés jusqu’à ce que leur « orgueil cède » ou menacés d’éjection ! On usera au besoin de culpabilisation sous couvert de « conseils spirituels » ou plus radicalement encore d’ « accompagnement spirituel ». Merci pour l’écrasement de la personnalité ! Dont nous voyons trop visiblement la marque chez ces communautaires… Résultats : ceux d’entre eux ayant réussi à se maintenir en cette communauté (on ne sait trop comment…) ont presque nécessairement pris une attitude de gentils béats : ils sont en « béats-attitudes »…
Combien, donc, de « béatisés » qui n’osent plus (et parfois ne savent plus) réagir au diktat des bergers ni même simplement utiliser leur libre arbitre ou leur intelligence, leur bon sens, demandant à leur responsable ou leur accompagnateur spirituel ce qu’ils doivent penser (donc au for interne) ou s'ils doivent manger au déjeuner les œufs sur le plat ou en omelette ! Exemple malheureusement authentique…
St Pierre- Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Vous écrivez :
"Résultats : ceux d’entre eux ayant réussi à se maintenir en cette communauté (on ne sait trop comment…) ont presque nécessairement pris une attitude de gentils béats : ils sont en « béats-attitudes »… "
Oui cela est même visible sur leur visage. Ils ont tous la même attitude.
Plus grave encore, ils trouvent tout bien et ne veulent plus regarder la réalité des choses.
Dans les sectes il est rare que les membres soient gardés de force. La menace en principe est l'exclusion.
C'est bien pire car l'extérieur représente le diable.
Ils savent qu'ils se retrouveront dehors sans plus rien même pas avec un 1 € en poche après avoir tout donné à la communauté.
Lors de la sortie des sectes il y a trois réactions :
La première la plus courante. Ils deviennent impassibles. La providence est mise à toutes les sauces pour fuir la réalité financière de l'existence.
Ils attendent tout des autres : argent, nourriture, vêtements.logement.
Vous leur donnez par exemple un vêtement et la semaine suivante ils l'ont donné à quelqu'un d'autre ou l'ont jeté.
Ils n'ont plus que du dynamisme pour aller trouver les services sociaux
La deuxième :
Les gens tournent la page et n'en parlent plus
En général ils sont très aidés par un membre de la famille ou des amis
Mais la souffrance reste très intense au fond du coeur
La troisième :
Ils se révoltent d'avoir été abusés
Ils écrivent des livres et contactent les médiats
Ils aident les associations de lutte contre les sectes
Ceux-là s'en sortent beaucoup mieux que tous les autres.
Toutes les sectes fonctionnent de la même manière
Un gourou infaillible des soumis corps et âme
Les membres de la secte sont les élus et les gens du monde sont du diable
Soit c'est être toujours en accord avec le gourou soit c'est être possédé par le diable en cas d'émission d'une simple idée contraire.
"Résultats : ceux d’entre eux ayant réussi à se maintenir en cette communauté (on ne sait trop comment…) ont presque nécessairement pris une attitude de gentils béats : ils sont en « béats-attitudes »… "
Oui cela est même visible sur leur visage. Ils ont tous la même attitude.
Plus grave encore, ils trouvent tout bien et ne veulent plus regarder la réalité des choses.
Dans les sectes il est rare que les membres soient gardés de force. La menace en principe est l'exclusion.
C'est bien pire car l'extérieur représente le diable.
Ils savent qu'ils se retrouveront dehors sans plus rien même pas avec un 1 € en poche après avoir tout donné à la communauté.
Lors de la sortie des sectes il y a trois réactions :
La première la plus courante. Ils deviennent impassibles. La providence est mise à toutes les sauces pour fuir la réalité financière de l'existence.
Ils attendent tout des autres : argent, nourriture, vêtements.logement.
Vous leur donnez par exemple un vêtement et la semaine suivante ils l'ont donné à quelqu'un d'autre ou l'ont jeté.
Ils n'ont plus que du dynamisme pour aller trouver les services sociaux
La deuxième :
Les gens tournent la page et n'en parlent plus
En général ils sont très aidés par un membre de la famille ou des amis
Mais la souffrance reste très intense au fond du coeur
La troisième :
Ils se révoltent d'avoir été abusés
Ils écrivent des livres et contactent les médiats
Ils aident les associations de lutte contre les sectes
Ceux-là s'en sortent beaucoup mieux que tous les autres.
Toutes les sectes fonctionnent de la même manière
Un gourou infaillible des soumis corps et âme
Les membres de la secte sont les élus et les gens du monde sont du diable
Soit c'est être toujours en accord avec le gourou soit c'est être possédé par le diable en cas d'émission d'une simple idée contraire.
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Discernement sur la communauté des Béatitudes
Bonjour :
Edelweiss écrit avec toujours autant de justesse dans ses analyses :
« Lors de la sortie des sectes il y a trois réactions : La première la plus courante. Ils deviennent impassibles. (…) La deuxième : Les gens tournent la page et n'en parlent plus. (…) Mais la souffrance reste très intense au fond du cœur. La troisième : Ils se révoltent d'avoir été abusés. Ils écrivent des livres et contactent les médiats. Ils aident les associations de lutte contre les sectes. Ceux-là s'en sortent beaucoup mieux que tous les autres. »
Or, cette analyse correspond à peu de chose près à celle que je vous livre maintenant et qui constitue (providentiellement) la suite de mon témoignage-analyse personnelle.
« Dans ces circonstances d’affaiblissement ou d’abrutissement de la personnalité, la planche de salut est souvent la sortie du « corps immaculé de la communauté ». Sortie (ou éjection) qui a permis à beaucoup de faire ensuite surface et de réaliser ces abus de pouvoir. Car il ne s’agit de rien moins que cela à travers une EMPRISE SPIRITUELLE à l’instar des systèmes sectaires.
Ceux qui ont voulu garder leur personnalité ont donc été contraints de quitter cette communauté et son emprise, ou ont été expulsés. Ainsi, des centaines de frères et sœurs ont connu ces vexations avant d'être renvoyés et certains en sont sortis si meurtris qu'ils ne s'en sont jamais vraiment remis, contrairement à ce qu'ont souvent affirmé ces « responsables irresponsables ». N’est-ce pas effectivement irresponsabilité et attitude quiétiste (tendance pourtant si souvent condamnée par l’Eglise) que d’affirmer si légèrement en expulsant ces « frères et sœurs » : « Dieu s'occupera d'eux » ?
En effet, retrouver ensuite un logement, un travail, une situation sociale, n’est pas des plus faciles, surtout après avoir passé des années à la communauté et lui avoir tout donné en y entrant, et n’en recevant rien en en sortant !... AUCUNE INDEMNITE n’est en effet prévue pour les sortants que l’on éjecte le plus souvent les poches vides ! Et c’est pourquoi une menace d’expulsion après des années de vie communautaire n’est pas facile à envisager et encore moins à assumer lorsqu’on a par exemple en charge une famille avec des enfants en bas-âge.
Certes, matériellement, tout le monde peut « se récupérer » ou « être récupéré » ainsi que l’affirment candidement les bergers bien installés, nantis et irréfléchis. C’est ainsi que les familles récupèrent leurs enfants communautaires… les amis récupèrent… les services sociaux récupèrent (heureusement qu’il y en a !)… les centres d’hébergement récupèrent… Mais la rue récupère aussi… Comme les hôpitaux psychiatriques récupèrent… Bref, l’après « Béat-attitude » ressemble aux lendemains qui ne chantent pas !
Et quant aux dégâts spirituels, peut-on vraiment les « récupérer » ? Car ils sont d’autant plus difficiles à guérir que la personne a perdu ses capacités de réactions notamment à cause de la culpabilisation induite depuis parfois des années par le principe de gouroutisation. Le Seigneur a donc beaucoup de travail pour « récupérer » et relever ses brebis abandonnées et blessées psychologiquement ou plus dramatiquement spirituellement ! Ainsi, combien sont restés cinq ans, dix ans, vingt ans aux Béatitudes et sont sortis dépressifs ou perturbés psychologiquement, moralement, spirituellement ?
Il faut noter à ce sujet qu’il n'y a en réalité que deux alternatives psychologiques pour ceux qui quittent cette sec… communautés : la déprime - voire la dépression - ou la colère... La dépression est l’expression de l’intégration de la culpabilisation des sortants, la colère celle du refus de cette culpabilisation. La première est parfois fatale et conduit dans tous les cas à la descente psychologique et donc sociale. La seconde est comme un moteur à l’instar de ce qu’enseigne St-Thomas d’Aquin dans ce qu’on pourrait presque appeler « l’éloge de la colère », sorte de passion maîtrisée qui permet la remontée en assumant sa vie et ses responsabilités. La colère est ainsi signe de réaction et de vivacité spirituelle, la déprime au contraire celui de mort spirituelle… Il vaut donc mille fois mieux sortir en colère (des « béats-attitudes » comme de toute autre secte) que dépressif... »
Aparté :
Ce sera peut-être ici ma dernière intervention sur ce forum, proche en effet d’être évincé à cause de mon opinion personnelle quant à la vidéo sur dailymotion de « Henri V de la croix » et qui, manifestement, dérange...
Dans cette éventualité je vous souhaite à tous « bonne continuation » dans la recherche de la vérité.
Edelweiss écrit avec toujours autant de justesse dans ses analyses :
« Lors de la sortie des sectes il y a trois réactions : La première la plus courante. Ils deviennent impassibles. (…) La deuxième : Les gens tournent la page et n'en parlent plus. (…) Mais la souffrance reste très intense au fond du cœur. La troisième : Ils se révoltent d'avoir été abusés. Ils écrivent des livres et contactent les médiats. Ils aident les associations de lutte contre les sectes. Ceux-là s'en sortent beaucoup mieux que tous les autres. »
Or, cette analyse correspond à peu de chose près à celle que je vous livre maintenant et qui constitue (providentiellement) la suite de mon témoignage-analyse personnelle.
« Dans ces circonstances d’affaiblissement ou d’abrutissement de la personnalité, la planche de salut est souvent la sortie du « corps immaculé de la communauté ». Sortie (ou éjection) qui a permis à beaucoup de faire ensuite surface et de réaliser ces abus de pouvoir. Car il ne s’agit de rien moins que cela à travers une EMPRISE SPIRITUELLE à l’instar des systèmes sectaires.
Ceux qui ont voulu garder leur personnalité ont donc été contraints de quitter cette communauté et son emprise, ou ont été expulsés. Ainsi, des centaines de frères et sœurs ont connu ces vexations avant d'être renvoyés et certains en sont sortis si meurtris qu'ils ne s'en sont jamais vraiment remis, contrairement à ce qu'ont souvent affirmé ces « responsables irresponsables ». N’est-ce pas effectivement irresponsabilité et attitude quiétiste (tendance pourtant si souvent condamnée par l’Eglise) que d’affirmer si légèrement en expulsant ces « frères et sœurs » : « Dieu s'occupera d'eux » ?
En effet, retrouver ensuite un logement, un travail, une situation sociale, n’est pas des plus faciles, surtout après avoir passé des années à la communauté et lui avoir tout donné en y entrant, et n’en recevant rien en en sortant !... AUCUNE INDEMNITE n’est en effet prévue pour les sortants que l’on éjecte le plus souvent les poches vides ! Et c’est pourquoi une menace d’expulsion après des années de vie communautaire n’est pas facile à envisager et encore moins à assumer lorsqu’on a par exemple en charge une famille avec des enfants en bas-âge.
Certes, matériellement, tout le monde peut « se récupérer » ou « être récupéré » ainsi que l’affirment candidement les bergers bien installés, nantis et irréfléchis. C’est ainsi que les familles récupèrent leurs enfants communautaires… les amis récupèrent… les services sociaux récupèrent (heureusement qu’il y en a !)… les centres d’hébergement récupèrent… Mais la rue récupère aussi… Comme les hôpitaux psychiatriques récupèrent… Bref, l’après « Béat-attitude » ressemble aux lendemains qui ne chantent pas !
Et quant aux dégâts spirituels, peut-on vraiment les « récupérer » ? Car ils sont d’autant plus difficiles à guérir que la personne a perdu ses capacités de réactions notamment à cause de la culpabilisation induite depuis parfois des années par le principe de gouroutisation. Le Seigneur a donc beaucoup de travail pour « récupérer » et relever ses brebis abandonnées et blessées psychologiquement ou plus dramatiquement spirituellement ! Ainsi, combien sont restés cinq ans, dix ans, vingt ans aux Béatitudes et sont sortis dépressifs ou perturbés psychologiquement, moralement, spirituellement ?
Il faut noter à ce sujet qu’il n'y a en réalité que deux alternatives psychologiques pour ceux qui quittent cette sec… communautés : la déprime - voire la dépression - ou la colère... La dépression est l’expression de l’intégration de la culpabilisation des sortants, la colère celle du refus de cette culpabilisation. La première est parfois fatale et conduit dans tous les cas à la descente psychologique et donc sociale. La seconde est comme un moteur à l’instar de ce qu’enseigne St-Thomas d’Aquin dans ce qu’on pourrait presque appeler « l’éloge de la colère », sorte de passion maîtrisée qui permet la remontée en assumant sa vie et ses responsabilités. La colère est ainsi signe de réaction et de vivacité spirituelle, la déprime au contraire celui de mort spirituelle… Il vaut donc mille fois mieux sortir en colère (des « béats-attitudes » comme de toute autre secte) que dépressif... »
Aparté :
Ce sera peut-être ici ma dernière intervention sur ce forum, proche en effet d’être évincé à cause de mon opinion personnelle quant à la vidéo sur dailymotion de « Henri V de la croix » et qui, manifestement, dérange...
Dans cette éventualité je vous souhaite à tous « bonne continuation » dans la recherche de la vérité.
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