Menace de révolutions en Égypte
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Menace de révolutions en Égypte
J'ai lu un article de journal plutot inquiétante.Selon l'auteur,il semble que si l'Égypte devanait une république Islamnique(une possibilité),elle aurait alors le controle de 20% de la navigation mondiale par le détroit(je ne me rapelle pas le nom).Tout cela augmenterait de facon majeure le tarif du pétrole et des aliments....Après la Tunisie, la révolution semble déchaîné en Egypte.
Egypte : le siège du parti de Moubarak en feu
Au quatrième jour d'une contestation sans précédent contre le régime du président Hosni Moubarak, les manifestations se poursuivent ce vendredi en Egypte. Le centre du Caire est notamment le théâtre de violents heurts entre forces de l'order et manifestants. Des dizaines de blessés sont à déplorer tandis que le bilan des victimes s'est alourdi : neuf personnes auraient été tuées depuis mardi, dont deux aujourd'hui.
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Contesté par la rue égyptienne, Moubarak décrète le couvre-feu
A l'issue d'un "jour de colère" proclamé par l'opposition, le président égyptien Hosni Moubarak a décrété vendredi un couvre-feu nocturne dans les grandes villes d'Egypte - Le Caire, Alexandrie et Suez.
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Les autorités égyptiennes ont coupé l'Internet et les téléphones cellulaires. Ils sont en train d'arrêter les journalistes étrangers et ont déclenché l'armée avec munitions à réel. Tout est admissible pour garder le pouvoir.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Menace de révolutions en Égypte
Egypte : le leader des frères musulmans appelle déjà à la guerre
janvier 31st, 2011 Brigitte - Europe-Israel.org
ShareLes Frère musulmans n’auront pas tardé à contredire Elbaradeï (voir billet précédant)qui s’évertuait ce matin à présenter le mouvement comme inofensif et modéré. Le groupe appelle déjà à la guerre contre Israël, ce qui ne manquerait pas d’enflammer toute la région.
Mohamed Ghanem, l’un des leaders des Frères musulmans en Egypte a appelé à arrêter l’approvisionnement en gaz à Israël et à préparer l’armée égyptienne pour une guerre avec son voisin.
Parlant à la station de télévision iranienne Al-Alam, Mohamed Ghanem a accusé Israël de soutenir le régime de Hosni Moubarak. Ghanem a également déclaré que la police égyptienne et l’armée ne seront pas en mesure d’arrêter le mouvement des Frères musulmans.
Israël a rétrocédé le Sinaï à l’Egypte en 1982, en vertu du traité de paix conclu en 1979.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Menace de révolutions en Égypte
À Alexandrie, les «Frères» mènent la danse
Hostiles au raïs, les coptes s'inquiètent de la place des manifestants islamistes.
Envoyé spécial à Alexandrie
La mort dans l'âme, Ibrahim Faouzi a finalement décidé mardi de ne pas prendre part à la manifestation d'Alexandrie. En fin de semaine dernière, déjà, ce jeune copte employé dans l'immobilier s'était senti un peu isolé au milieu des cortèges composés en grande majorité de compatriotes musulmans. «J'ai parfois eu l'impression qu'on me regardait d'un drôle d'air», dit-il en dévoilant la croix tatouée sur son poignet. Alors mardi matin, quand un groupe de jeunes gens excités l'a soudain pris à partie à deux pas de la mosquée al-Kaed Ibrahim, l'homme est rentré chez lui sans demander son reste. « J'ai choisi de manifester pour défendre mon pays, pas pour qu'il tombe aux mains des Frères musulmans», grimace-t-il.
Comme Ibrahim Faouzi, de nombreux chrétiens d'Alexandrie semblent avoir renoncé à battre le pavé en raison de la visibilité croissante des « Frères» dans les cortèges. Absents lors des premières marches en début de semaine dernière, ceux-ci ont finalement appelé à défiler vendredi et s'impliquent désormais activement dans l'encadrement des manifestations. Mardi en fin de matinée, leurs minibus déversaient à jet continu des flots de manifestants venus des faubourgs tandis que leurs militants contrôlaient les identités à l'entrée du cortège. « Aux côtés des autres partis d'opposition, nous jouons effectivement un rôle important dans le mouvement qui se déroule aujourd'hui», admet Sobhi Saleh, ancien député et responsable du bureau politique des Frères musulmans à Alexandrie, qui précise : «Nous menons ce combat sans mettre en avant notre couleur politique, avec l'unique objectif de faire tomber le dictateur. »
Éviter la « diabolisation»
Face à l'irruption du mouvement islamiste au cœur de la révolte égyptienne, les chrétiens d'Alexandrie, orthodoxes comme catholiques, réagissent pour l'heure en ordre dispersé. Éprouvés par les tensions récurrentes entre communautés religieuses et traumatisés par l'attentat qui a fait 21 morts devant une église copte de la ville durant la nuit de la Saint-Sylvestre, certains choisissent de raser les murs, évitent les attroupements et hésitent à prendre la parole en public. «Si Moubarak tombe, les islamistes finiront fatalement par arriver au pouvoir et par imposer la loi islamique, croit ainsi savoir Ibrahim Faouzi. Or, ce jour-là, nous n'aurons plus le droit de porter notre croix en public.»
Médecin à l'hôpital d'Alexandrie, Michel Émile refuse au contraire de s'inquiéter. «C'est vrai qu'il y a de plus en plus de Frères dans les manifestations, mais nous ne devons pas avoir peur d'eux, lâche ce quadragénaire au sourire placide. Le véritable ennemi des chrétiens d'Égypte, aujourd'hui, c'est Moubarak. Depuis près de trente ans, il refuse de construire des églises et nous tient à l'écart du pouvoir alors que nous représentons plus de 10 % de la population du pays. En fait, il utilise les Frères musulmans et al-Qaida comme des épouvantails qu'il agite dès que nous réclamons plus de droits pour notre communauté, en répétant qu'il est le meilleur rempart contre les extrémistes.»
Comme lui, certains chrétiens ont défilé mardi parmi les dizaines de milliers d'Égyptiens qui ont conspué le raïs au milieu des façades défraîchies de la vieille Alexandrie en clamant «Allaho akbar », appelant à l'« unité nationale » et mettant en garde contre toute « diabolisation» de leur révolte. « Nous ne sommes pas les ennemis de l'Occident », pouvait-on lire sur des tracts portés à bout de bras par les manifestants. « Chrétiens ou musulmans, nous sommes avant tout des Égyptiens qui se battent pour leur liberté», insiste Mandouh Reyad, un ingénieur, qui ajoute : «L'opposition entre les deux religions a été construite artificiellement par le régime afin de diviser la population. »
Atmosphère festive
Tout au long du cortège, des voix soulignent qu'aucun édifice chrétien n'a été attaqué depuis le retrait de la police, vendredi dernier. Le catholique Joseph Boulad, observateur averti du microcosme social et politique d'Alexandrie, refuse d'ailleurs toute dramatisation. «Autant on peut craindre que des élections libres permettent à terme aux Frères musulmans de prendre le pouvoir, autant il me semble que l'actuel mouvement de révolte ne fait courir aucun risque aux chrétiens. Les jeunes et les militants des autres partis d'opposition font d'ailleurs très attentions à ce que leur révolte ne soit récupérée par personne.»
Dans une atmosphère festive et surchauffée, le cortège d'Alexandrie bruissait mardi après-midi de mille et une rumeurs évoquant pêle-mêle la démission de Hosni Moubarak ou la présence d'un million de manifestants au Caire. En marge du défilé, le député fondamentaliste Sobhi Saleh jurait pour sa part vouloir « partager le pouvoir avec les autres partis, sans aucune volonté d'hégémonie ».
source: Le Figaro
Hostiles au raïs, les coptes s'inquiètent de la place des manifestants islamistes.
Envoyé spécial à Alexandrie
La mort dans l'âme, Ibrahim Faouzi a finalement décidé mardi de ne pas prendre part à la manifestation d'Alexandrie. En fin de semaine dernière, déjà, ce jeune copte employé dans l'immobilier s'était senti un peu isolé au milieu des cortèges composés en grande majorité de compatriotes musulmans. «J'ai parfois eu l'impression qu'on me regardait d'un drôle d'air», dit-il en dévoilant la croix tatouée sur son poignet. Alors mardi matin, quand un groupe de jeunes gens excités l'a soudain pris à partie à deux pas de la mosquée al-Kaed Ibrahim, l'homme est rentré chez lui sans demander son reste. « J'ai choisi de manifester pour défendre mon pays, pas pour qu'il tombe aux mains des Frères musulmans», grimace-t-il.
Comme Ibrahim Faouzi, de nombreux chrétiens d'Alexandrie semblent avoir renoncé à battre le pavé en raison de la visibilité croissante des « Frères» dans les cortèges. Absents lors des premières marches en début de semaine dernière, ceux-ci ont finalement appelé à défiler vendredi et s'impliquent désormais activement dans l'encadrement des manifestations. Mardi en fin de matinée, leurs minibus déversaient à jet continu des flots de manifestants venus des faubourgs tandis que leurs militants contrôlaient les identités à l'entrée du cortège. « Aux côtés des autres partis d'opposition, nous jouons effectivement un rôle important dans le mouvement qui se déroule aujourd'hui», admet Sobhi Saleh, ancien député et responsable du bureau politique des Frères musulmans à Alexandrie, qui précise : «Nous menons ce combat sans mettre en avant notre couleur politique, avec l'unique objectif de faire tomber le dictateur. »
Éviter la « diabolisation»
Face à l'irruption du mouvement islamiste au cœur de la révolte égyptienne, les chrétiens d'Alexandrie, orthodoxes comme catholiques, réagissent pour l'heure en ordre dispersé. Éprouvés par les tensions récurrentes entre communautés religieuses et traumatisés par l'attentat qui a fait 21 morts devant une église copte de la ville durant la nuit de la Saint-Sylvestre, certains choisissent de raser les murs, évitent les attroupements et hésitent à prendre la parole en public. «Si Moubarak tombe, les islamistes finiront fatalement par arriver au pouvoir et par imposer la loi islamique, croit ainsi savoir Ibrahim Faouzi. Or, ce jour-là, nous n'aurons plus le droit de porter notre croix en public.»
Médecin à l'hôpital d'Alexandrie, Michel Émile refuse au contraire de s'inquiéter. «C'est vrai qu'il y a de plus en plus de Frères dans les manifestations, mais nous ne devons pas avoir peur d'eux, lâche ce quadragénaire au sourire placide. Le véritable ennemi des chrétiens d'Égypte, aujourd'hui, c'est Moubarak. Depuis près de trente ans, il refuse de construire des églises et nous tient à l'écart du pouvoir alors que nous représentons plus de 10 % de la population du pays. En fait, il utilise les Frères musulmans et al-Qaida comme des épouvantails qu'il agite dès que nous réclamons plus de droits pour notre communauté, en répétant qu'il est le meilleur rempart contre les extrémistes.»
Comme lui, certains chrétiens ont défilé mardi parmi les dizaines de milliers d'Égyptiens qui ont conspué le raïs au milieu des façades défraîchies de la vieille Alexandrie en clamant «Allaho akbar », appelant à l'« unité nationale » et mettant en garde contre toute « diabolisation» de leur révolte. « Nous ne sommes pas les ennemis de l'Occident », pouvait-on lire sur des tracts portés à bout de bras par les manifestants. « Chrétiens ou musulmans, nous sommes avant tout des Égyptiens qui se battent pour leur liberté», insiste Mandouh Reyad, un ingénieur, qui ajoute : «L'opposition entre les deux religions a été construite artificiellement par le régime afin de diviser la population. »
Atmosphère festive
Tout au long du cortège, des voix soulignent qu'aucun édifice chrétien n'a été attaqué depuis le retrait de la police, vendredi dernier. Le catholique Joseph Boulad, observateur averti du microcosme social et politique d'Alexandrie, refuse d'ailleurs toute dramatisation. «Autant on peut craindre que des élections libres permettent à terme aux Frères musulmans de prendre le pouvoir, autant il me semble que l'actuel mouvement de révolte ne fait courir aucun risque aux chrétiens. Les jeunes et les militants des autres partis d'opposition font d'ailleurs très attentions à ce que leur révolte ne soit récupérée par personne.»
Dans une atmosphère festive et surchauffée, le cortège d'Alexandrie bruissait mardi après-midi de mille et une rumeurs évoquant pêle-mêle la démission de Hosni Moubarak ou la présence d'un million de manifestants au Caire. En marge du défilé, le député fondamentaliste Sobhi Saleh jurait pour sa part vouloir « partager le pouvoir avec les autres partis, sans aucune volonté d'hégémonie ».
source: Le Figaro
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Menace de révolutions en Égypte
Situation tres instable et elle le sera longtemps.
Ce matin des affrontements violent entre les partisans de Moubarak - ceux qui vont perdre emplois et faveurs et des partisans anti-moubaraks.
Nous pourrions voir un gouvernement de transition faible (comme a Moscou entre février et octobre 1917 - le gouvernement kérensky renversé par les bolchéviques) qui serait le gouvernement Baradei et la prise de pouvoir éventuelle par les Freres musulmans qui s`activent dans l`ombre.
Nous pourrions aussi voir voir la situation dégénerer en guerre civile ou anarchie et alors un grand nombre d`Égyptiens fuir vers l`Europe par exemple vers l`Italie, la Grece ou Malte.
Il n`y a pas de leader crédible a part l`armée ou les islamistes qui souhaitent un État islamique.
Le meilleur et le pire sont possible - a suivre.
Ce matin des affrontements violent entre les partisans de Moubarak - ceux qui vont perdre emplois et faveurs et des partisans anti-moubaraks.
Nous pourrions voir un gouvernement de transition faible (comme a Moscou entre février et octobre 1917 - le gouvernement kérensky renversé par les bolchéviques) qui serait le gouvernement Baradei et la prise de pouvoir éventuelle par les Freres musulmans qui s`activent dans l`ombre.
Nous pourrions aussi voir voir la situation dégénerer en guerre civile ou anarchie et alors un grand nombre d`Égyptiens fuir vers l`Europe par exemple vers l`Italie, la Grece ou Malte.
Il n`y a pas de leader crédible a part l`armée ou les islamistes qui souhaitent un État islamique.
Le meilleur et le pire sont possible - a suivre.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Menace de révolutions en Égypte
Un petit article qui montre a quel point nos médias et journalistes manque de profondeur d`analyse. Ce n`est pas parceque des gens ont des pancartes avec le mot démocratie que ces gens connaissent la démocratie. Pour certain la démocratie doit nourrir leur famille, pour d`autre elle doit leur mettre du pain dans l`assiete mais pour ce qui est de changer leur mentalité ou d`adapter leur religion ..... On voit bien par ce sondage que les Égyptiens sont tout sauf des démocrates - en fait ils sont des musulmans conservateurs souhaitant l`application de la charia. Nos médias sont risibles....
Comme Bernard Lewis le disait - ce n`est que de remplacer le tyran par un autre -parceque la tyrannie est préférable a l`anarchie.
L'Égypte "démocratique" veut que les apostats soient mis à mort
Les Égyptiens révoltés demandent plus de liberté mais aussi la peine capitale pour les musulmans qui se convertissent à une autre religion. Une grande enquête sur le plus peuplé des pays musulmans d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient
par Sandro Magister
ROME, le 3 février 2011 – Une bonne partie de la population égyptienne qui s’est rebellée ces jours-ci contre le régime trentenaire de Hosni Moubarak affirme qu’elle préfère la démocratie à toute autre forme de gouvernement.
Mais dans le même temps elle veut, à une majorité écrasante, que ceux qui commettent l’adultère soient lapidés, que l’on coupe les mains aux voleurs et que ceux qui abandonnent la religion musulmane soient mis à mort.
C’est ce qui résulte d’une enquête menée en Égypte et dans six autres pays à majorité musulmane par le Pew Forum on Religion & Public Life de Washington, numéro un mondial des recherches en ce domaine :
> Egypt, Democracy and Islam
Les six autres pays qui font l’objet de l’enquête sont la Turquie, le Liban, la Jordanie, le Pakistan, l'Indonésie et le Nigéria.
Ces jours-ci, l’Égypte attire particulièrement l’attention. Mais il est également très intéressant de la comparer avec les autres pays.
La démocratie, par exemple, est considérée comme la meilleure forme de gouvernement par 59 % des Égyptiens, mais elle recueille des taux d’approbation encore plus élevés en Turquie et au Liban, 76 et 81 % respectivement.
Toutefois 22 % des Égyptiens considèrent que, dans certaines circonstances, un gouvernement non démocratique est préférable.
En ce qui concerne les relations entre la politique et la religion, près de la moitié des Égyptiens estiment que l'islam influe déjà fortement sur la politique. Et 95 % de ceux qui sont de cet avis jugent que c’est une bonne chose.
D’une manière générale, 85 Égyptiens sur cent jugent positive l'influence de l'islam sur la politique, contre seulement 2 % de réponses négatives. Au Liban et en Turquie, au contraire, les opinions négatives dépassent les 30 %.
Si l’on oppose les modernisateurs aux fondamentalistes, 59 % des Égyptiens se disent favorables aux fondamentalistes, contre 27 % de partisans des premiers. Au Liban et en Turquie les chiffres sont inversés : respectivement 84 et 74 % en faveur des modernisateurs, contre 15 et 11 % du côté des fondamentalistes.
Plus de la moitié des Égyptiens, 54 % pour être précis, aussi bien les femmes que les hommes, sont favorables à la séparation des sexes sur les lieux de travail. Au Liban et en Turquie, ceux qui y sont opposés représentent de 80 à 90 % de la population.
Quand on leur demande ce qu’ils pensent du Hamas, du Hezbollah et d’Al-Qaida, 49 % des Égyptiens se disent favorables au Hamas, 30 % au Hezbollah et 20 % à Al-Qaida.
Ces jugements sont partiellement influencés par le fait que les personnes interrogées sont des musulmans sunnites ou chiites. Les Égyptiens sont sunnites, comme le Hamas, alors que le Hezbollah est chiite.
En tout cas, le nombre d’Égyptiens favorables au Hezbollah baisse depuis plusieurs années. Ils étaient 56 % en 2007, 54 % en 2008, 43 % en 2009 et 30 % en 2010.
Au contraire on voit augmenter le nombre d’opinions favorables aux terroristes auteurs d’attentats suicides, même si elles restent minoritaires. En Égypte, ceux qui approuvent ces terroristes sont aujourd’hui 20 %, contre 15 % en 2009.
Pour en revenir à la peine de mort souhaitée par 84 % des Égyptiens contre ceux qui abandonnent l'islam, il faut préciser qu’elle est demandée aussi bien par les hommes que par les femmes, par les jeunes que par les vieux, par les gens instruits que par ceux qui ne le sont pas.
En Jordanie le pourcentage d’opinions favorables à la peine de mort contre les apostats monte même jusqu’à 86 %. Il n’y a qu’au Liban et en Turquie que les opinions favorables sont peu nombreuses, respectivement 6 et 5 %.
__________
Le texte complet, publié le 2 décembre 2010, de l'enquête du Pew Forum on Religion & Public Life :
> Muslim Publics Divided on Hamas and Hezbollah
Selon une autre enquête, plus récente, du Pew Forum sur l’augmentation du nombre de musulmans dans le monde, l'Égypte, qui comptait 53 millions d’habitants en 1990 et en a aujourd’hui 80 millions, pourrait dépasser les 105 millions en 2030 et rester le plus peuplé des pays musulmans d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient :
> The Future of the Global Muslim Population
source: chiesa
Comme Bernard Lewis le disait - ce n`est que de remplacer le tyran par un autre -parceque la tyrannie est préférable a l`anarchie.
L'Égypte "démocratique" veut que les apostats soient mis à mort
Les Égyptiens révoltés demandent plus de liberté mais aussi la peine capitale pour les musulmans qui se convertissent à une autre religion. Une grande enquête sur le plus peuplé des pays musulmans d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient
par Sandro Magister
ROME, le 3 février 2011 – Une bonne partie de la population égyptienne qui s’est rebellée ces jours-ci contre le régime trentenaire de Hosni Moubarak affirme qu’elle préfère la démocratie à toute autre forme de gouvernement.
Mais dans le même temps elle veut, à une majorité écrasante, que ceux qui commettent l’adultère soient lapidés, que l’on coupe les mains aux voleurs et que ceux qui abandonnent la religion musulmane soient mis à mort.
C’est ce qui résulte d’une enquête menée en Égypte et dans six autres pays à majorité musulmane par le Pew Forum on Religion & Public Life de Washington, numéro un mondial des recherches en ce domaine :
> Egypt, Democracy and Islam
Les six autres pays qui font l’objet de l’enquête sont la Turquie, le Liban, la Jordanie, le Pakistan, l'Indonésie et le Nigéria.
Ces jours-ci, l’Égypte attire particulièrement l’attention. Mais il est également très intéressant de la comparer avec les autres pays.
La démocratie, par exemple, est considérée comme la meilleure forme de gouvernement par 59 % des Égyptiens, mais elle recueille des taux d’approbation encore plus élevés en Turquie et au Liban, 76 et 81 % respectivement.
Toutefois 22 % des Égyptiens considèrent que, dans certaines circonstances, un gouvernement non démocratique est préférable.
En ce qui concerne les relations entre la politique et la religion, près de la moitié des Égyptiens estiment que l'islam influe déjà fortement sur la politique. Et 95 % de ceux qui sont de cet avis jugent que c’est une bonne chose.
D’une manière générale, 85 Égyptiens sur cent jugent positive l'influence de l'islam sur la politique, contre seulement 2 % de réponses négatives. Au Liban et en Turquie, au contraire, les opinions négatives dépassent les 30 %.
Si l’on oppose les modernisateurs aux fondamentalistes, 59 % des Égyptiens se disent favorables aux fondamentalistes, contre 27 % de partisans des premiers. Au Liban et en Turquie les chiffres sont inversés : respectivement 84 et 74 % en faveur des modernisateurs, contre 15 et 11 % du côté des fondamentalistes.
Plus de la moitié des Égyptiens, 54 % pour être précis, aussi bien les femmes que les hommes, sont favorables à la séparation des sexes sur les lieux de travail. Au Liban et en Turquie, ceux qui y sont opposés représentent de 80 à 90 % de la population.
Quand on leur demande ce qu’ils pensent du Hamas, du Hezbollah et d’Al-Qaida, 49 % des Égyptiens se disent favorables au Hamas, 30 % au Hezbollah et 20 % à Al-Qaida.
Ces jugements sont partiellement influencés par le fait que les personnes interrogées sont des musulmans sunnites ou chiites. Les Égyptiens sont sunnites, comme le Hamas, alors que le Hezbollah est chiite.
En tout cas, le nombre d’Égyptiens favorables au Hezbollah baisse depuis plusieurs années. Ils étaient 56 % en 2007, 54 % en 2008, 43 % en 2009 et 30 % en 2010.
Au contraire on voit augmenter le nombre d’opinions favorables aux terroristes auteurs d’attentats suicides, même si elles restent minoritaires. En Égypte, ceux qui approuvent ces terroristes sont aujourd’hui 20 %, contre 15 % en 2009.
Pour en revenir à la peine de mort souhaitée par 84 % des Égyptiens contre ceux qui abandonnent l'islam, il faut préciser qu’elle est demandée aussi bien par les hommes que par les femmes, par les jeunes que par les vieux, par les gens instruits que par ceux qui ne le sont pas.
En Jordanie le pourcentage d’opinions favorables à la peine de mort contre les apostats monte même jusqu’à 86 %. Il n’y a qu’au Liban et en Turquie que les opinions favorables sont peu nombreuses, respectivement 6 et 5 %.
__________
Le texte complet, publié le 2 décembre 2010, de l'enquête du Pew Forum on Religion & Public Life :
> Muslim Publics Divided on Hamas and Hezbollah
Selon une autre enquête, plus récente, du Pew Forum sur l’augmentation du nombre de musulmans dans le monde, l'Égypte, qui comptait 53 millions d’habitants en 1990 et en a aujourd’hui 80 millions, pourrait dépasser les 105 millions en 2030 et rester le plus peuplé des pays musulmans d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient :
> The Future of the Global Muslim Population
source: chiesa
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Philippe-Antoine- Date d'inscription : 24/01/2008
Age : 71
Localisation : Région Grenobloise (France)
Re: Menace de révolutions en Égypte
Robert D. Kaplan écrivait ceci en 2002 dans son excellent livre: La Stratégie du Guerrier - de l`éthique paienne dans l`art de gouverner.
Chapitre 7 : Les grands perturbateurs: Hobbes et Malthus
page 119
La pression démographique aggravera ce scénario digne de Hobbes. Alors que la population mondiale dans son ensemble vieillit, beaucoup de sociétés qui sont déja pauvres et violente engendreront dans les quelques dix ans a venir des jeunes gens en nombre toujours croissant pour qui il n`y aura pas suffisament de travail; cette explosion de masses jeunes se verra en particulier dans des endroits comme la Cisjordanie, Gaza, le Kenya, la Zambie, le Pakistan, l`Égypte, ect. Que cela plaise ou non, les crises qui se produiront dans beaucoup de pays seront celles que Hobbes et Malthus ont décrites.
La révolution anglaise de 1640, la révolution francaise de 1789, les révoltes en Europe en 1848 et de nombreuses rébellions dans les empires chinois et ottomans se produisirent sur fond de forte croissance de la population et de pénuries alimentaires.
Chapitre 7 : Les grands perturbateurs: Hobbes et Malthus
page 119
La pression démographique aggravera ce scénario digne de Hobbes. Alors que la population mondiale dans son ensemble vieillit, beaucoup de sociétés qui sont déja pauvres et violente engendreront dans les quelques dix ans a venir des jeunes gens en nombre toujours croissant pour qui il n`y aura pas suffisament de travail; cette explosion de masses jeunes se verra en particulier dans des endroits comme la Cisjordanie, Gaza, le Kenya, la Zambie, le Pakistan, l`Égypte, ect. Que cela plaise ou non, les crises qui se produiront dans beaucoup de pays seront celles que Hobbes et Malthus ont décrites.
La révolution anglaise de 1640, la révolution francaise de 1789, les révoltes en Europe en 1848 et de nombreuses rébellions dans les empires chinois et ottomans se produisirent sur fond de forte croissance de la population et de pénuries alimentaires.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Menace de révolutions en Égypte
De ce que j'ai compris(mais je ne connais pas tres bien le dossier),les coptes en Egypte seraint du coté du président et les musulmans contre celui ci....oui, mais alors comment se fait-il que même les coptes se soulèvent?
Ton texte démontre que ce n'est pas la majorité copte toutefois:
Mais si j'étais chrétien égyptien,j'aurais tres peur qu'une république islamique remplace le dictateur....Pour Rafic, membre de la minorité copte d'Égypte, le mythe voulant que le président Hosni Moubarak constitue un rempart contre les islamistes s'est brisé lors de l'attentat du nouvel an contre une église d'Alexandrie. Avec d'autres coptes, il continuait de participer aux manifestations qui ont réuni, mardi, au moins un million d'Égyptiens, affirmant que son désir de mettre fin au régime de Moubarak l'emporte pour l'instant sur la crainte d'une montée en puissance de groupes islamistes.
Re: Menace de révolutions en Égypte
admin2 a écrit:De ce que j'ai compris(mais je ne connais pas tres bien le dossier),les coptes en Egypte seraint du coté du président et les musulmans contre celui ci....oui, mais alors comment se fait-il que même les coptes se soulèvent?
Il semblerait que ce ne soit pas tout-à-fait exact :
05/02/2011 19:53 |
LE CAIRE (AFP) - Place Tahrir, chrétiens et musulmans unis contre Moubarak [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Côte à côte avec les musulmans, de nombreux Coptes, ou chrétiens d'Egypte, sont venus manifester pour le départ du président Hosni Moubarak place Tahrir, épicentre de la contestation au Caire. "Trop de chrétiens sont morts sous Moubarak. Va-t'en d'Egypte", peut-on lire sur la pancarte de Nader, un jeune Copte de 23 ans qui manifeste place Tahrir (Libération). "Les persécutions contre les chrétiens ont augmenté ces dix dernières années en Egypte", déplore Nader, en rappelant les derniers attentats contre les chrétiens, notamment celui qui a fait 23 morts dans une église d'Alexandrie, la grande ville du nord de l'Egypte, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. "La seule chose qu'a faite Moubarak, c'est tenter de cacher ce qui s'est passé. Ce n'est pas la solution", ajoute le jeune homme dont la communauté, la plus importante minorité chrétienne au Moyen-Orient, représente selon les estimations de 6 à 10% des 80 millions d'Egyptiens. Mais elle s'estime tenue à l'écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police. Le patriarche de l'Eglise copte, Chenouda III, a appelé vendredi soir les manifestants à tenir en compte des "concessions" faites par le gouvernement après plusieurs jours d'un mouvement de contestation d'une ampleur sans précédent contre le régime. Selon Ihab, 41 ans, "il nous a dit de ne pas participer aux manifestations" contre le président Hosni Moubarak, lancées le 25 janvier et qui se sont soldées par au moins 300 morts et plusieurs milliers de blessés, selon une estimation de l'ONU non confirmée par d'autres sources. "Mais nous sommes venus quand même parce que nous voulons montrer que nous sommes là", explique Ihab, qui fait le tour de la place avec une pancarte disant "Jésus nous donnera une vie meilleure. Va-t'en Moubarak, pour qu'on puisse en profiter". Nader et Ihab font partie d'une foule hétéroclite de manifestants, qui vont de militants laïques à des islamistes. Ihab dit craindre une prise du pouvoir par les islamistes au cas où le président Moubarak partirait. "Un gouvernement des Frères musulmans serait un désastre. Mais en Egypte il y a d'autres options que Moubarak ou les islamistes", affirme-t-il. Un autre manifestant arbore une pancarte s'adressant au fils de M. Moubarak, Gamal, longtemps considéré comme son dauphin: "Gamal, dis à ton père que les Coptes le détestent", entendant ainsi proclamer que tous les Coptes ne sont pas du côté du président comme ils sont souvent présentés. L'une des principales figures de la communauté copte, le magnat des télécoms Naguib Sawiris, a récemment affirmé que les réformes promises en réponse au mouvement de contestation étaient "une bonne nouvelle", ajoutant que "la démocratie est voulue par tous". A Tahrir, plusieurs manifestants musulmans tiennent à afficher leur soutien aux Coptes, comme Ahmed Chimi, 47 ans, qui arbore une pancarte proclamant: "Musulmans chrétiens = Egypte", décorée du croissant et de la croix, symboles des deux religions. "Nous ne voulons pas qu'il y ait de différenciation" entre les deux communautés, explique-t-il. Le président Moubarak "veut vendre l'idée aux Etats-Unis et à l'Europe que nous avons un problème ici avec les chrétiens et qu'il est la personne adéquate pour empêcher cela. Mais ce n'est pas vrai", assure-t-il. Plusieurs pays occidentaux se sont dits préoccupés par la situation des Coptes après les dernières attaques contre leur communauté. SOURCE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
Philippe-Antoine- Date d'inscription : 24/01/2008
Age : 71
Localisation : Région Grenobloise (France)
Re: Menace de révolutions en Égypte
Espérons que ces révoltions en pays musulman tournent a la démocratie.
Personnelement,je ne savais pas que ces pays vivaient sous de telle dictature et ce depuis si longtemps.Et j'ai entendu que le chomage en Égypte était a 40%.....Alors,lorsque nous ajoutons:
1)Vivre sous une dictature
2)Chomage important et faible salaire.
3)Intégrisme islamique pour une grande majorité
4)Condition de la femme déplorable.
Nous pouvons commencer a comprendre pourquoi les musulmans se montrent souvent ai agressif....Mais ils se sont révoltés trop souvent contre les mauvais ennemis.Du moins,c'est une hypothese que j'envisage a la vue des conditions de vie ds tant de pays musulmans.Vous en pensez quoi?
Est ce que les mauvaises conditions de vie des musulmans pourraient expliquer cette violence si fréquente chez ce peuple?
Personnelement,je ne savais pas que ces pays vivaient sous de telle dictature et ce depuis si longtemps.Et j'ai entendu que le chomage en Égypte était a 40%.....Alors,lorsque nous ajoutons:
1)Vivre sous une dictature
2)Chomage important et faible salaire.
3)Intégrisme islamique pour une grande majorité
4)Condition de la femme déplorable.
Nous pouvons commencer a comprendre pourquoi les musulmans se montrent souvent ai agressif....Mais ils se sont révoltés trop souvent contre les mauvais ennemis.Du moins,c'est une hypothese que j'envisage a la vue des conditions de vie ds tant de pays musulmans.Vous en pensez quoi?
Est ce que les mauvaises conditions de vie des musulmans pourraient expliquer cette violence si fréquente chez ce peuple?
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