Dix questions sur les « révolutions arabes »
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Dix questions sur les « révolutions arabes »
02 Février 2011
Dix questions sur les « révolutions arabes » (édito 02/2011)
Polémia est un site de réflexion et de réinformation. Mais sur les révolutions égyptienne et tunisienne la réinformation est un exercice particulièrement délicat car il est difficile de savoir ce qui se passe réellement. Dans le prolongement des articles précédents (*) apportant des éclairages variés, nous proposons ici un éditorial en forme de dix questions.
Que sait-on vraiment ?
Des manifestations, des émeutes, des morts, un dictateur en exil, un autre fragilisé. Voilà ce que nous savons. Mais pour le reste « les écrans font écran » à la réalité et les interrogations sont multiples : peut-on croire à la spontanéité des manifestations ? Quelle est l’ampleur des pillages ? Et quelle est leur origine ? Que se passe-t-il en dehors des capitales et dans les provinces rurales ? Quels sont les jeux des différents groupes d’intérêts ? Quel est le poids des ingérences étrangères ?
Quelles sont les raisons de l’asymétrie médiatique ?
Les médias français – et occidentaux – ont été plus « allants » sur la Tunisie que sur l’Algérie et l’Egypte : 50 ans après l’indépendance, le FLN algérien et l’armée algérienne, quasi maffieuse, continuent de bénéficier d’une image « progressiste » ; quant à l’Egypte, il est difficile d’oublier son rôle de partenaire privilégié d’Israël et des Etats-Unis, pays qui souhaitent une « transition ordonnée ». Ce qui conduit les médias dominants à davantage de prudence sur l’Egypte que sur la Tunisie, pays moins stratégique.
Jusqu’où ira l’impérialisme américain ?
Au nom du « devoir d’ingérence » humanitaire les chancelleries occidentales prennent position publiquement dans les processus politiques en cours dans les pays arabes. Les Américains vont plus loin : en Tunisie, ils ont provoqué le départ de Ben Ali – qu’ils préparaient depuis trois ans – en s’appuyant sur le chef de l’armée, le général Rachid Ammar ; en Egypte, les mêmes Américains promeuvent simultanément le général Suleiman, chef des services de renseignement et jugé proche d’Israël, et Mohamed El Baradeï. Les pays européens s’alignent sur ces positions : il est vrai que la lecture des dépêches diplomatiques américaines publiées par Wikileaks fait apparaître bien des dirigeants politiques allemands, britanniques et français comme de simples « fantoches » des Américains.
Quelle est la géopolitique des populations ?
Partout ce sont des masses de jeunes hommes qui se mettent en mouvement. L’âge médian des populations est de 30 ans en Tunisie, de 24 ans en Egypte. Pourtant la situation de ces deux pays paraît nettement différente : la Tunisie est en transition démographique depuis 1990, le taux de fécondité y est inférieur à 2 enfants par femme et Tunis n’a que 700.000 habitants. Le Caire, 16 millions ! Et il naît encore en Egypte plus de 3 enfants par femme. Et 10% des Egyptiens sont des chrétiens coptes. Le potentiel explosif de l’Egypte est donc très supérieur à celui de la Tunisie.
Quelles sont les insuffisances du modèle économique mondialiste ?
La Tunisie et l’Egypte sont insérées dans les échanges mondialisés. Plutôt bien pour la Tunisie. Les taux de croissance du PIB y sont élevés, de l’ordre de 5% par an, jusqu’à 7% en Egypte. Cela ne suffit pas pour mettre ces pays à l’abri du chômage ni de disettes sur des produits essentiels ; encore moins d’une urbanisation totalement anarchique. Au contraire, le libre-échange mondial déstabilise des pans entiers des économies locales notamment paysannes, ce qui amplifie les problèmes alimentaires et les difficultés urbaines. Et les personnalités les plus impopulaires sont les affairistes liés à la superclasse mondiale. Enfin le système économique mondialisé n’offre guère de sens.
Jusqu’où ira la recherche de sens ?
Le manque de sens, c’est précisément la faiblesse du système. Le sens, c’est justement la force des islamistes, l’islam étant à la fois une religion et un programme politique. D’où la force du simplissime slogan : « L’islam est la solution. » C’est pour cela qu’en l’état actuel, dans tous les pays arabo-musulmans, les élections démocratiques lorsqu’elles ont lieu font le jeu des partis islamiques. D’où la contradiction de « l’Occident » réclamant davantage de démocratie… tout en craignant les Frères musulmans.
Le sabre et/ou le Coran ?
Sur les ruines des régimes en crise politiquement autoritaires et économiquement libéraux, deux forces semblent émerger : les islamistes d’un côté, l’armée de l’autre. C'est-à-dire deux « archaïsmes », deux structures hiérarchiques, deux institutions porteuses de sens, deux lieux de liens et de promotions sociales.
Jusqu’où iront les révolutions arabes ?
Les leçons de l’histoire sont claires : en règle générale des périodes longues de grande stabilité alternent avec des périodes révolutionnaires de changement rapide : de Mirabeau à Robespierre puis Bonaparte ; de Rodzyanko au prince Lvov, puis de Kérensky à Lénine ; de Chapour Bakhtiar à Khomeiny ; de Gorbatchev à Eltsine puis Poutine. Il est donc plus que probable que les hommes aujourd’hui au pouvoir à Tunis et au Caire n’y sont pas durablement !
Quels risques pour l’Europe ?
Vues du nord de la Méditerranée, les révolutions arabes présentent des aspects inquiétants : le risque du chaos économique et politique motivant de nouvelles vagues migratoires. Et ce alors même que les législations européennes se placent du point de vue des droits des individus (à immigrer) et non du droit des peuples à défendre leurs intérêts et leur identité. C’est le syndrome du « Camp des saints ».
Quelles chances pour l’Europe ?
A contrario, les peuples européens peuvent avoir des raisons de se réjouir de l’affaiblissement possible du suzerain américano-israélien et de la mise en échec des oligarchies mondialistes. Car ce sont ces mêmes oligarchies mondialistes qui leur imposent la délocalisation de leurs activités économiques et l’immigration de masse. D’autant qu’en Europe les nouveaux moyens de communication sont encore plus présents que dans les pays arabes et qu’ils y sont moins facilement neutralisables. Par nature les révolutions sont imprévisibles. Mais un rejet du système mondialiste est d’autant plus envisageable que, s’il survenait d’abord dans un pays, il pourrait par contagion s’étendre aux autres. Car comme aime à le rappeler le grand historien Dominique Venner : « L’histoire est le lieu de l’inattendu. »
Polémia
02/02/2011
Dix questions sur les « révolutions arabes » (édito 02/2011)
Polémia est un site de réflexion et de réinformation. Mais sur les révolutions égyptienne et tunisienne la réinformation est un exercice particulièrement délicat car il est difficile de savoir ce qui se passe réellement. Dans le prolongement des articles précédents (*) apportant des éclairages variés, nous proposons ici un éditorial en forme de dix questions.
Que sait-on vraiment ?
Des manifestations, des émeutes, des morts, un dictateur en exil, un autre fragilisé. Voilà ce que nous savons. Mais pour le reste « les écrans font écran » à la réalité et les interrogations sont multiples : peut-on croire à la spontanéité des manifestations ? Quelle est l’ampleur des pillages ? Et quelle est leur origine ? Que se passe-t-il en dehors des capitales et dans les provinces rurales ? Quels sont les jeux des différents groupes d’intérêts ? Quel est le poids des ingérences étrangères ?
Quelles sont les raisons de l’asymétrie médiatique ?
Les médias français – et occidentaux – ont été plus « allants » sur la Tunisie que sur l’Algérie et l’Egypte : 50 ans après l’indépendance, le FLN algérien et l’armée algérienne, quasi maffieuse, continuent de bénéficier d’une image « progressiste » ; quant à l’Egypte, il est difficile d’oublier son rôle de partenaire privilégié d’Israël et des Etats-Unis, pays qui souhaitent une « transition ordonnée ». Ce qui conduit les médias dominants à davantage de prudence sur l’Egypte que sur la Tunisie, pays moins stratégique.
Jusqu’où ira l’impérialisme américain ?
Au nom du « devoir d’ingérence » humanitaire les chancelleries occidentales prennent position publiquement dans les processus politiques en cours dans les pays arabes. Les Américains vont plus loin : en Tunisie, ils ont provoqué le départ de Ben Ali – qu’ils préparaient depuis trois ans – en s’appuyant sur le chef de l’armée, le général Rachid Ammar ; en Egypte, les mêmes Américains promeuvent simultanément le général Suleiman, chef des services de renseignement et jugé proche d’Israël, et Mohamed El Baradeï. Les pays européens s’alignent sur ces positions : il est vrai que la lecture des dépêches diplomatiques américaines publiées par Wikileaks fait apparaître bien des dirigeants politiques allemands, britanniques et français comme de simples « fantoches » des Américains.
Quelle est la géopolitique des populations ?
Partout ce sont des masses de jeunes hommes qui se mettent en mouvement. L’âge médian des populations est de 30 ans en Tunisie, de 24 ans en Egypte. Pourtant la situation de ces deux pays paraît nettement différente : la Tunisie est en transition démographique depuis 1990, le taux de fécondité y est inférieur à 2 enfants par femme et Tunis n’a que 700.000 habitants. Le Caire, 16 millions ! Et il naît encore en Egypte plus de 3 enfants par femme. Et 10% des Egyptiens sont des chrétiens coptes. Le potentiel explosif de l’Egypte est donc très supérieur à celui de la Tunisie.
Quelles sont les insuffisances du modèle économique mondialiste ?
La Tunisie et l’Egypte sont insérées dans les échanges mondialisés. Plutôt bien pour la Tunisie. Les taux de croissance du PIB y sont élevés, de l’ordre de 5% par an, jusqu’à 7% en Egypte. Cela ne suffit pas pour mettre ces pays à l’abri du chômage ni de disettes sur des produits essentiels ; encore moins d’une urbanisation totalement anarchique. Au contraire, le libre-échange mondial déstabilise des pans entiers des économies locales notamment paysannes, ce qui amplifie les problèmes alimentaires et les difficultés urbaines. Et les personnalités les plus impopulaires sont les affairistes liés à la superclasse mondiale. Enfin le système économique mondialisé n’offre guère de sens.
Jusqu’où ira la recherche de sens ?
Le manque de sens, c’est précisément la faiblesse du système. Le sens, c’est justement la force des islamistes, l’islam étant à la fois une religion et un programme politique. D’où la force du simplissime slogan : « L’islam est la solution. » C’est pour cela qu’en l’état actuel, dans tous les pays arabo-musulmans, les élections démocratiques lorsqu’elles ont lieu font le jeu des partis islamiques. D’où la contradiction de « l’Occident » réclamant davantage de démocratie… tout en craignant les Frères musulmans.
Le sabre et/ou le Coran ?
Sur les ruines des régimes en crise politiquement autoritaires et économiquement libéraux, deux forces semblent émerger : les islamistes d’un côté, l’armée de l’autre. C'est-à-dire deux « archaïsmes », deux structures hiérarchiques, deux institutions porteuses de sens, deux lieux de liens et de promotions sociales.
Jusqu’où iront les révolutions arabes ?
Les leçons de l’histoire sont claires : en règle générale des périodes longues de grande stabilité alternent avec des périodes révolutionnaires de changement rapide : de Mirabeau à Robespierre puis Bonaparte ; de Rodzyanko au prince Lvov, puis de Kérensky à Lénine ; de Chapour Bakhtiar à Khomeiny ; de Gorbatchev à Eltsine puis Poutine. Il est donc plus que probable que les hommes aujourd’hui au pouvoir à Tunis et au Caire n’y sont pas durablement !
Quels risques pour l’Europe ?
Vues du nord de la Méditerranée, les révolutions arabes présentent des aspects inquiétants : le risque du chaos économique et politique motivant de nouvelles vagues migratoires. Et ce alors même que les législations européennes se placent du point de vue des droits des individus (à immigrer) et non du droit des peuples à défendre leurs intérêts et leur identité. C’est le syndrome du « Camp des saints ».
Quelles chances pour l’Europe ?
A contrario, les peuples européens peuvent avoir des raisons de se réjouir de l’affaiblissement possible du suzerain américano-israélien et de la mise en échec des oligarchies mondialistes. Car ce sont ces mêmes oligarchies mondialistes qui leur imposent la délocalisation de leurs activités économiques et l’immigration de masse. D’autant qu’en Europe les nouveaux moyens de communication sont encore plus présents que dans les pays arabes et qu’ils y sont moins facilement neutralisables. Par nature les révolutions sont imprévisibles. Mais un rejet du système mondialiste est d’autant plus envisageable que, s’il survenait d’abord dans un pays, il pourrait par contagion s’étendre aux autres. Car comme aime à le rappeler le grand historien Dominique Venner : « L’histoire est le lieu de l’inattendu. »
Polémia
02/02/2011
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Excellente analyse
barakat a dit :
La démocratie en pays musulman c'est comme la République de Weimar en Allemagne après la Grande Guerre.
Elle conduira inéluctablement à la prise de pouvoir des Islamiste comme elle a accouché de Hitler et du National-Socialisme.
L'exemple du pays le plus "laïc" et le plus "moderne" en Dar al-Islam, la Turquie, nous le montre bien par l'AKP. Ce pays est en pleine mutation "back to the futur". Mise au pas de la magistrature Kemaliste et renversement des alliances en cours au proche Orient par le gouvernement d'Erdogan.
En Algérie, le refus de prendre en considération le résultat du seul scrutin libre a conduit à la guerre civile (plus de 100'000 morts). Le FIS attend encore son heure... démocratique... pour imposer la charia !
Pour en revenir à l'Egypte, un sondage récent montre qu'une très large majorité des Égyptiens sont pour un rôle plus important de la religion dans la politique. Les pauvres, les sans voix, les méprisés, les laissé pour compte - particulièrement nombreux - aspirent bien sûr à une meilleure vie, plus décente ; ils aspirent à plus de justice.
Cela ne veut pas dire qu'ils pensent que c'est le modèle démocratique occidental qui va le leur apporter.
Ils pensent que c'est le retour vers l'Islam des origines et de leur mythique grandeur qui va les tirer de ce mauvais pas. C'est précisément le discours des Frères Musulmans et des Islamistes. Le terreau pour recevoir ces graines est fertile et il est prêt le long du Nil !
Mais l'armée le sait très bien et il est bien possible qu'en définitive on aille vers une révolution intérieure, de palais, qui changent les têtes mais rien d'autre de fondamental pour l'instant.
C'est sans doute décevant que ce « rêve » de démocratie parte ainsi en fumée. Est-ce seulement souhaitable ? Peux t'on empêcher éternellement les probables aspirations de ces masses ? Ne doit-on pas vérifier que d’autres composantes « modernes » de la société civile peuvent peut-être émerger ? Sinon quand le pourraient-elles ?
La solution pour contenir l'Islamisme (l’idéologie politique portée par l’Islam) passe en priorité que les pays Occidentaux changent de politique.
Qu’ils soient moins laxistes, moins incroyablement naïfs et surtout plus courageux à combattre ce totalitarisme. Nous devons conduire une politique de fermeté car ce totalitarisme est absolu (de Droit Divin), répandu (1'500'000'000 d’adeptes), expansionniste (immigration et prosélytisme), violent (le djihad, le terrorisme), riche (la manne pétrolière), et repose sur la négation des Droits de l’Homme (et de la Femme !).
Déjà en Europe nous avions couvé en notre sein le Communisme (qui continue à faire ses ravages dans les mentalités), malgré les appels désespérés de Revel et les mises en garde de Aron. Seul les USA avaient relevé le défi et par Reagan (et les néocons) ont mis fin à ce cataclysme planétaire qu’était le Communisme Soviétique.
Aujourd'hui l'Europe est toujours autant déconnectée et l’élection de Barack Hussein Obama aux USA dans ce contexte n'aide vraiment pas à provoquer le changement d’attitude nécessaire vis-à-vis de l’Islam radical.
Pire, la politique US que 44ème a conduit n'est d’évidence pas étrangère à toute l’agitation actuelle dans les pays arabes !
Il faut espérer que la parenthèse de ce « trop beau président » se referme vite !
2 février 2011 15h24
barakat a dit :
Lorsqu’un Président des Etats-Unis mène une politique désastreuse, faible ou nulle, le moment des catastrophes majeures se situe en moyenne au bout de deux années de mandat. Nous y sommes.
Barack Hussein Obama, depuis le début de sa présidence, a adopté une attitude d’apaisement et de faiblesse vis-à-vis de l’islam radical, qui a bien reçu le message. Pour être certain que le message passait bien, il est allé le délivrer jusque al Azhar, principale université des sciences (sic) islamiques, sise au Caire, la capitale égyptienne, voici un an et demi, en un discours digne d’un ancien élève d’école coranique (ce qui est d’ailleurs le cas).
Ce qu’il a dit n’est pas tombé dans l’oreille de sourds. Face à l’apaisement et à la faiblesse, les totalitaires et les fanatiques ont toujours la même façon de réagir.
Les propos de Hillary Clinton et Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche au début de la crise égyptienne ont été pitoyables, et ils avaient l’un et l’autre la dignité d’un lapin affolé dans la lueur des phares d’une voiture. Demander à un gouvernement la modération quand les villes brûlent est grotesque. Demander aux manifestants de s’adoucir quand les émeutes ont lieu est débile. Demander des réformes à un moment où l’atmosphère est au pillage est inepte. Annoncer que l’aide américaine à l’Egypte sera revue ou suspendue en pareilles circonstances est bien davantage que de la maladresse.
La politique d’Obama nous préparait un monde régi par un cartel de dictatures, plus sûr pour les autocrates. On n’osait imaginer qu’elle pouvait aller jusqu’à envisager un monde plus sûr pour l’islam radical. C’est néanmoins ce monde-là qui pourrait être en train de naître.
La présidence Carter avait débouché sur la naissance de la république islamique d’Iran. La présidence Obama n’a que deux ans d’âge, et elle est en train de montrer qu’elle peut déboucher sur bien pire.
Les obamalâtres vont, bien sûr, expliquer qu’Obama n’y est pour rien, et ils vont continuer à parler en chœur avec lui d’énergies « vertes », d’assurance santé et d’éducation. L’aveuglement volontaire a ses raisons que la raison ignore.
(Note : texte repris d’un article de Guy Millière, sur drzz.info)
barakat a dit :
La démocratie en pays musulman c'est comme la République de Weimar en Allemagne après la Grande Guerre.
Elle conduira inéluctablement à la prise de pouvoir des Islamiste comme elle a accouché de Hitler et du National-Socialisme.
L'exemple du pays le plus "laïc" et le plus "moderne" en Dar al-Islam, la Turquie, nous le montre bien par l'AKP. Ce pays est en pleine mutation "back to the futur". Mise au pas de la magistrature Kemaliste et renversement des alliances en cours au proche Orient par le gouvernement d'Erdogan.
En Algérie, le refus de prendre en considération le résultat du seul scrutin libre a conduit à la guerre civile (plus de 100'000 morts). Le FIS attend encore son heure... démocratique... pour imposer la charia !
Pour en revenir à l'Egypte, un sondage récent montre qu'une très large majorité des Égyptiens sont pour un rôle plus important de la religion dans la politique. Les pauvres, les sans voix, les méprisés, les laissé pour compte - particulièrement nombreux - aspirent bien sûr à une meilleure vie, plus décente ; ils aspirent à plus de justice.
Cela ne veut pas dire qu'ils pensent que c'est le modèle démocratique occidental qui va le leur apporter.
Ils pensent que c'est le retour vers l'Islam des origines et de leur mythique grandeur qui va les tirer de ce mauvais pas. C'est précisément le discours des Frères Musulmans et des Islamistes. Le terreau pour recevoir ces graines est fertile et il est prêt le long du Nil !
Mais l'armée le sait très bien et il est bien possible qu'en définitive on aille vers une révolution intérieure, de palais, qui changent les têtes mais rien d'autre de fondamental pour l'instant.
C'est sans doute décevant que ce « rêve » de démocratie parte ainsi en fumée. Est-ce seulement souhaitable ? Peux t'on empêcher éternellement les probables aspirations de ces masses ? Ne doit-on pas vérifier que d’autres composantes « modernes » de la société civile peuvent peut-être émerger ? Sinon quand le pourraient-elles ?
La solution pour contenir l'Islamisme (l’idéologie politique portée par l’Islam) passe en priorité que les pays Occidentaux changent de politique.
Qu’ils soient moins laxistes, moins incroyablement naïfs et surtout plus courageux à combattre ce totalitarisme. Nous devons conduire une politique de fermeté car ce totalitarisme est absolu (de Droit Divin), répandu (1'500'000'000 d’adeptes), expansionniste (immigration et prosélytisme), violent (le djihad, le terrorisme), riche (la manne pétrolière), et repose sur la négation des Droits de l’Homme (et de la Femme !).
Déjà en Europe nous avions couvé en notre sein le Communisme (qui continue à faire ses ravages dans les mentalités), malgré les appels désespérés de Revel et les mises en garde de Aron. Seul les USA avaient relevé le défi et par Reagan (et les néocons) ont mis fin à ce cataclysme planétaire qu’était le Communisme Soviétique.
Aujourd'hui l'Europe est toujours autant déconnectée et l’élection de Barack Hussein Obama aux USA dans ce contexte n'aide vraiment pas à provoquer le changement d’attitude nécessaire vis-à-vis de l’Islam radical.
Pire, la politique US que 44ème a conduit n'est d’évidence pas étrangère à toute l’agitation actuelle dans les pays arabes !
Il faut espérer que la parenthèse de ce « trop beau président » se referme vite !
2 février 2011 15h24
barakat a dit :
Lorsqu’un Président des Etats-Unis mène une politique désastreuse, faible ou nulle, le moment des catastrophes majeures se situe en moyenne au bout de deux années de mandat. Nous y sommes.
Barack Hussein Obama, depuis le début de sa présidence, a adopté une attitude d’apaisement et de faiblesse vis-à-vis de l’islam radical, qui a bien reçu le message. Pour être certain que le message passait bien, il est allé le délivrer jusque al Azhar, principale université des sciences (sic) islamiques, sise au Caire, la capitale égyptienne, voici un an et demi, en un discours digne d’un ancien élève d’école coranique (ce qui est d’ailleurs le cas).
Ce qu’il a dit n’est pas tombé dans l’oreille de sourds. Face à l’apaisement et à la faiblesse, les totalitaires et les fanatiques ont toujours la même façon de réagir.
Les propos de Hillary Clinton et Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche au début de la crise égyptienne ont été pitoyables, et ils avaient l’un et l’autre la dignité d’un lapin affolé dans la lueur des phares d’une voiture. Demander à un gouvernement la modération quand les villes brûlent est grotesque. Demander aux manifestants de s’adoucir quand les émeutes ont lieu est débile. Demander des réformes à un moment où l’atmosphère est au pillage est inepte. Annoncer que l’aide américaine à l’Egypte sera revue ou suspendue en pareilles circonstances est bien davantage que de la maladresse.
La politique d’Obama nous préparait un monde régi par un cartel de dictatures, plus sûr pour les autocrates. On n’osait imaginer qu’elle pouvait aller jusqu’à envisager un monde plus sûr pour l’islam radical. C’est néanmoins ce monde-là qui pourrait être en train de naître.
La présidence Carter avait débouché sur la naissance de la république islamique d’Iran. La présidence Obama n’a que deux ans d’âge, et elle est en train de montrer qu’elle peut déboucher sur bien pire.
Les obamalâtres vont, bien sûr, expliquer qu’Obama n’y est pour rien, et ils vont continuer à parler en chœur avec lui d’énergies « vertes », d’assurance santé et d’éducation. L’aveuglement volontaire a ses raisons que la raison ignore.
(Note : texte repris d’un article de Guy Millière, sur drzz.info)
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Déjà en Europe nous avions couvé en notre sein le Communisme (qui
continue à faire ses ravages dans les mentalités), malgré les appels
désespérés de Revel et les mises en garde de Aron. Seul les USA avaient
relevé le défi et par Reagan (et les néocons) ont mis fin à ce
cataclysme planétaire qu’était le Communisme Soviétique.
Ne serait-ce pas plutôt Jean-Paul II le principal artisan de la chute du communisme?
Ph-Antoine
Philippe-Antoine- Date d'inscription : 24/01/2008
Age : 71
Localisation : Région Grenobloise (France)
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Oui mais Reagan(catholique) était un bon ami du pape et ils ont bcp colaboré ensemble.Ne serait-ce pas plutôt Jean-Paul II le principal artisan de la chute du communisme?
C'était un plus pour les américains de trouver un tel alié en JPII ....Nous étions encore en pleine guerre froide....
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Obama et Benoît XVI: deux discours
Le 07 juin 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Après le discours d'Obama au Caire, la tentation est forte de comparer avec ceux que Benoît XVI a prononcés il y a un mois en Terre Sainte.
Après le discours prononcé par Barack Obama le jeudi 4 juin à l'Université du Caire, et sur lequel il y aurait sans doute beaucoup plus à dire, mais je ne veux pas trop m'écarter de mon sujet pour le moment, les commentaires ont été bon train, et la tentation a été forte pour beaucoup de comparer les propos du président américain avec ceux qu'avait tenus il y a moins d'un mois Benoît XVI au Moyen-Orient, et même avec sa mémorable et géniale "lectio" de Ratisbonne.
Pour commencer, il n'était pas évident de se procurer l'intégralité du discours (50 minutes, ou 11 pages dans le traitement de texte...) en français.
Je l'ai trouvé ici: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , et je l'ai rapatrié, ayant surligné certains passages frappants, et mis en rouge ce qui me laissait perplexe (discoursobama.pdf [52 KB]) .
Dès vendredi, mon amie Rafaella, devant les réactions extasiées de la presse italienne, Repubblica en tête titrait sur son blog :
Benoît XVI et Obama parlent de l'utilisation de la foi comme prétexte à la violence et citent le Coran : le premier lynché par les media, le second encensé.
(...)
Obama a parlé de la nécessité de ne pas employer la religion pour justifier la violence et a cité amplement tant le Coran que la Bible.
Il a aussi parlé de la nécessité de constituer deux États, un palestinien et un israélien.
Qu'y a t'il d'étrange dans tout cela ? Rien, même si je ne parlerais pas de discours historique : beaucoup d'eau doit passer encore sous les ponts et beaucoup de faits (pas de mots !) doivent être mis en œuvre concrètement
...
Mais le Pape aussi a parlé [à Ratisbonne] de répudier la foi comme justification de la violence et de la nécessité de conjuguer foi et raison.
Il a aussi cité le Coran (outre la Bible).
Vous souvenez-vous de la violence des réactions?
Mais comment le Pape se permet-il de citer le Coran ? Qu'en connaît-il?
Comment ose-il affirmer que l'islam est violent ?
(..)
Evidemment, ce ne sont pas les contenus des discours, qui intéressent, mais celui qui les prononce.
***
« Remarquable "congruence" » sur l'Islam entre le pape et le président
John Allen, 5 juin 2009
Si quelqu'un s'interroge encore sur les raisons pour lesquelles le Vatican ne s'est pas joint à l'agitation autour de l'apparition du président Barack Obama à l'Université Notre Dame - et, plus généralement, pourquoi le Vatican a refusé de permettre que ses relations avec Obama ne soient définies par les différends évidents sur l'avortement - le discours du président au monde musulman, hier au Caire, devrait permettre de prendre le chemin d'une clarification des choses.
Vu à travers des yeux catholiques, ce qu'il y a peut-être de plus frappant à propos du discours d'Obama, c'est ce que le père James Massa, le responsable du dialogue interreligieux de l'épiscopat des États-Unis, a appelé sa «remarquable congruence» avec le message de Benoît aux musulmans lors de son voyage du 8 au 15 Mai en Jordanie, en Israël et dans les Territoires palestiniens.
La coïncidence de Benoît et Obama en visite au Moyen-Orient, à peu près au même moment, et s'exprimant sur le même ton, suggère une séduisante perspective géopolitique: tout comme Jean-Paul II et Ronald Reagan ont uni leurs forces il y a un quart de siècle pour vaincre le communisme, un pape et un président pourraient cette fois s'épauler, pour construire un rapprochement historique entre l'islam et l'Occident.
Malgré les différences dans le cadre de référence et le style rhétorique, le message de Benoît, au monde islamique, il y a trois semaines et le discours d'Obama hier se croisent néanmoins sur plusieurs points importants:
• Engager le dialogue avec l'islam, en appelant à un nouveau départ après les divisions du passé;
• Proposer la Terre Sainte comme un lieu de co-existence pacifique entre les juifs, les musulmans et les chrétiens;
• Voir la violence et l'extrémisme comme une perversion de l'islam;
• Sauvegarder la solution à deux États au problème du conflit israélo-palestinien;
• Appel pour la protection de la liberté de religion et d'autres droits de l'homme dans les sociétés islamiques, y compris une plus grande place pour la démocratie et l'autonomie des femmes;
• Reconnaissance que certaines caractéristiques corrosives de la modernité occidentale, ont donné aux musulmans des raisons légitimes de se méfier;
• S'opposer à la militarisation et à l'usage de la force pour régler les différends.
Quelle différence un tel ton de la part du plus importants leader du monde spirituel et du plus important responsable politique peut-elle faire? Jeudi soir, j'ai retrouvé Mgr Thomas, du diocèse d'El-Qussia de l'Église copte en Haute-Égypte, qui était présent au discours d'Obama à l'Université du Caire, et je lui ai demandé quel en avait été l'impact dans cette partie du monde. Se référant à l'effet combiné du voyage du pape et du discours d'Obama, il a été bref: "Cela a rendu l'atmosphère beaucoup plus légère."
Mgr Thomas, soit dit en passant, n'est pas naïf au sujet de l'extrémisme islamique. L'an dernier, il a prononcé un discours en soulignant qu'il y avait une culture copte en Egypte, bien avant que l'islam et la langue arabe n'arrivent, déclenchant des critiques féroces contre l'évêque qui avait attaqué l'identité arabe et islamique de l'Égypte. Une agence d'information a exigé qu'il soit jugé pour sédition.
Si la sensibilisation d'Obama à l'Islam vient de sa biographie et de sa politique, l'approche de Benoît XVI a été progressivement affinée depuis son discours controversé de Ratisbonne, il y a trois ans, où il avait cité un empereur byzantin reliant Mahomet et la violence (ndt: décidément, Allen prend ses lecteurs pour des amnésiques en phase terminale...). Bien que le pape ne soit pas revenu sur son défi aux musulmans à propos du terrorisme et de la liberté religieuse - de façon théorique, la nécessité d'intégrer la raison et la foi - il est devenu beaucoup plus favorable à une vision positive d'une "alliance des civilisations» avec l’islam, qui est devenue sa principale priorité inter-religieuse et le premier exemple du glissement opéré de dialogue "inter-religieux" à "inter-culturel" . La volonté de Benoît de mettre l'accent sur l'Islam était palpable au cours de son voyage au Moyen-Orient, avec des expressions répétées de "profond respect" pour les musulmans et la deuxième visite d'une mosquée en quatre ans par la pape.
Les points communs entre le pape et le président expliquent les commentaires élogieux du Vatican sur le discours d'Obama.
Le président n'avait pas encore quitté le bâtiment du Caire que le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, avait exprimé « sa vive satisfaction» pour le discours reçu à Rome. Lombardi l'a qualifié de "très important", "non seulement pour les relations entre les États-Unis et l'Islam, mais pour la paix internationale" (ndt: tiens! ce gaffeur de père Lombardi, multipliant bourdes et maladresses, et Allen n'est pas le dernier à l'avoir aligné pour cela, devient soudain prophète, parce qu'il a bien choisi son sujet et sa réponse? étrange!). Simultanément, L'Osservatore Romano appelle le discours « un nouveau départ dans les relations entre les États-Unis et le monde arabe», et Radio Vatican est enthousiasmé par un discours qui "dépasse les attentes" et a créé "les bases d'une véritable plate-forme commune" .
Mgr Wilton Gregory d'Atlanta, en Géorgie, qui dirige la commission épiscopale des États-Unis pour les affaires interreligieuses, était aussi optimiste, soulignant les similitudes entre Obama et Benoît.
"Le discours du président touche de nombreux points importants qui ont été abordés par le Pape Benoît XVI lors de sa récente visite en Terre Sainte", a déclaré Gregory dans une déclaration écrite à NCR.
"Tant le pape que le président sont d'accord sur l'idée que le dialogue des civilisations doit supplanter le spectre d'un choc des civilisations ... Tous les catholiques américains qui espèrent en un monde plus sûr, et dans la paix entre les religions, peuvent se sentir heureux que le président ait souligné le rôle indispensable de la religion pour des objectifs éducatifs, économiques et scientifiques. "
Plusieurs experts sentent que quelque chose d'important se prépare.
"Cela semble être un tournant», a déclaré John Esposito, directeur du Prince Alwaleed Bin Talal Center for Muslim-Christian Understanding à l'Université de Georgetown. "Vous avez le chef de la plus grande église chrétienne du monde, et celui de la nation la plus puissante au monde, d'accord pour admettre le fort sentiment parmi les musulmans qu'ils ne sont pas respectés en tant que partenaires égaux."
"C'est un 'pas de deux' vraiment très impressionnant", a déclaré Esposito.
A coup sûr, Benoît et Barack ne chantent pas entièrement la même chanson. Pour Benoît, un objectif essentiel d'une "alliance des civilisations" est que les musulmans et les chrétiens unissent leurs forces contre la laïcité occidentale. En partie, cela signifie une opposition commune à certaines des politiques sociales libérales qu'Obama incarne - sur l'avortement et la contraception, sur les droits des homosexuels, etc. Tout partenariat entre le pape et le président, par conséquent, peut avoir une durée de vie limitée.
D'autre part, le fait que Benoît et Obama représentent deux facettes différentes de l'Occident - Obama l'"ultra-chic" progressiste, Benoît, la voix de la religion traditionnelle et des convictions morales - peut offrir la meilleure preuve que leur ouverture à l'islam n'est pas une marotte, ou un choix partisan, mais plutôt un mouvement profond de l'histoire (..).
Le père jésuite australien Daniel Madigan, vétéran de longue date du dialogue catholique-musulman, dit qu'il y a de forts signaux en provenance de dirigeants musulman disposés à rencontrer le pape et le président à mi-chemin. Il parle de "The Common Word" initiative lancée par la Jordanie, où un échantillon de dignitaires religieux et d'érudits musulmans ont répondu positivement à la conférence controversée de Benoît XVI à Ratisbonne, et à un récent sommet interreligieux à Madrid, organisée par la Muslim World League, basée en Arabie Saoudite, qui a rassemblé des musulmans, des juifs, des chrétiens, des bouddhistes, des hindous et des sikhs.
En mettant le tout ensemble, Massa a suggéré le parallèle avec Jean-Paul II et Reagan.
"La dernière fois qu'un pape et un président ont été alliés dans l'un de ces changements titanesque en cours dans le monde, c'était Reagan et Jean-Paul II vis-à-vis du communisme", a déclaré Massa. "Cette alliance s'est avérée très, très efficace."
Imam Yahya Hendi, un des Palestinien qui sert d'aumônier musulman à Georgetown, est d'accord.
L'accord entre Benoît et Obama "ne changera peut-être pas la mentalité des terroristes", a dit Hendi, "mais il aura une incidence sur les jeunes musulmans qui ne sont pas sûrs de ce qu'il faut penser, et il "fournira aux modérés du monde islamique, un terrain où se tenir. "
Hendi a dit qu'il a prêté une attention particulière aux discussions arabes, après le voyage du pape et le discours du Président et, dans les deux cas, il a constaté que même la ligne dure des religieux musulmans, traditionnellement sceptiques à la fois envers l'église catholique et envers les États-Unis, a salué ce qu'ils ont appelé un «ton de réconciliation."
Bien sûr, reste à voir si Benoît et Obama vont déclencher une "révolution de velours" dans l'islam. Déjà, certains observateurs ont averti que l'élan serait vain s'il ne s'accompagnait pas de progrès sur le terrain, en particulier sur le conflit israélo-palestinien. Telle est la teneur de la lettre du 4 Juin à Obama, signée par un échantillon de leaders chrétiens américains , dont cinq évêques catholiques et les dirigeants des principaux groupes de coordination des ordres religieux dans le pays.
"La fenêtre se referme rapidement" pour une résolution pacifique, met en garde la lettre, affirmant entre autre, qu'un conflit prolongé menace la viabilité de la chrétienté en Terre Sainte.
Au minimum, toutefois, les perspectives alléchantes d'un partenariat entre le pape et le président sur l'islam contribuent à expliquer pourquoi le Vatican n'est pas prêt à rejoindre les plus ardents catholiques pro-life d'Amérique, sur les barricades anti-Obama. Quand un président des États-Unis se déplace au cœur du monde musulman et fait substantiellement écho au pape, ou du moins en donne l'impression, il ne peut pas être entièrement mauvais.
Sources : benoit-et-moi.
Ce que Jean-Paul II a fait pour vaincre le communisme en Russie, peut être que Benoît XVI le fera pour vaincre l'Islam radical. Qui sait...? L'avenir nous le dira!
Philippe-Antoine- Date d'inscription : 24/01/2008
Age : 71
Localisation : Région Grenobloise (France)
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Espérons le mais ca va etre difficile.....Je pense que ca va prendre bcp de priere.La Vierge Marie a Fatima a dit a Lucie(révélation de Lucie ds ses livres) que les russes deviendront catholiques.....Ca semble impossible mais regardons ce qui se passe en Angleterre....Ce pays,anciennement anglican, est devenu a majorité catholique meme si celle ci est mince...Ce que Jean-Paul II a fait pour vaincre le communisme en Russie, peut être que Benoît XVI le fera pour vaincre l'Islam radical. Qui sait...? L'avenir nous le dira!
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Ce pays,anciennement anglican, est devenu a majorité catholique meme si celle ci est mince...
Est-tu certain de ce que tu avance, où as-tu lu cela, ça m'étonne les informations que j'ai serais celles-ci pour le Royaume-uni au complet :
Anglicans 27 million, catholiques 9 million, Musulmans 1million, Presbyteriens 800,000, Methodistes 760,000, Sikhs 400,000, Hindou 350,000, Juifs 300,000
extrait de ce site
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As-tu d'autres informations, d'autres données ?
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
En fait,c'est quelqu'un qui m'avait informer de cela mais je n'ai jamais vérifié.Il m'avait affirmé que l'Angleterre,depuis la rupture chez les anglicans,était devenu a majorité catholique(et en raison des étrangers qui y déménagent).Tes sources sont elles a jour?
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Le site que tu nous donnes et bien.J'aimerais juste savoir si les infos sont a jour car il y a eu de grands changements depuis 2009....
Il faudrait aussi savoir si cet ami faisait référence a la pratique religieuse active ou simplement a la notion de racine religieuse...Tes chiffres semblent contredire ceux de cet ami.
Il faudrait aussi savoir si cet ami faisait référence a la pratique religieuse active ou simplement a la notion de racine religieuse...Tes chiffres semblent contredire ceux de cet ami.
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Là j'ai donné les chiffres pour le Royaume-uni mais pour l'Angleterre seulement les chiffres je ne les ai pas, il faudrait recherché dans l'annuaire catholique qu'émet le Vatican chaque année mais je ne l'ai pas, il doit y avoir ces informations quelque pars sur internet.
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
En fait,il s'agit bien de la pratique active de la foi:
Alors,si nous comparons avec tes chifres Rémi,ca semble indiqué que les anglais ne sont pas tres religieux...du moins ceux qui sont de racine anglicanes.En Angleterre, les catholiques sont désormais plus nombreux que les anglicans
Famille Chrétienne 02/05/2009 Par Jean-Claude Bésida et Maylis Guillier 5 commentaires
Pour la première fois depuis le XVIe siècle, le nombre de pratiquants catholiques a dépassé celui des anglicans : 861000 fidèles assistent chaque dimanche à une messe catholique contre 852 000 pour les anglicans. Éclairage avec Anna Arco, journaliste à l’hebdomadaire britannique Catholic Herald.
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Je suis étonné de ces chiffres, il faudrait corroborer tout cela pour être certain, vu que plusieurs prophéties annoncent ce changement.
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Oui mais ca m'étonnerait qu'un tel journal publie une nouvelle de la sorte sans fondement.A suivre....Rémi a écrit:Je suis étonné de ces chiffres, il faudrait corroborer tout cela pour être certain, vu que plusieurs prophéties annoncent ce changement.
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
admin2 a écrit:Espérons le mais ca va etre difficile.....Je pense que ca va prendre bcp de priere.La Vierge Marie a Fatima a dit a Lucie(révélation de Lucie ds ses livres) que les russes deviendront catholiques.....Ca semble impossible mais regardons ce qui se passe en Angleterre....Ce pays,anciennement anglican, est devenu a majorité catholique meme si celle ci est mince...Ce que Jean-Paul II a fait pour vaincre le communisme en Russie, peut être que Benoît XVI le fera pour vaincre l'Islam radical. Qui sait...? L'avenir nous le dira!
En fait, ce qui se passe actuellement dans le monde arabe et les pays musulmans me fait un peu penser à ce qu'il s'est passé il y a 20 ans dans les pays de l'Est. Bien sûr, je peux me tromper, ce n'est qu' une impression personnelle...
Ph-Antoine
Philippe-Antoine- Date d'inscription : 24/01/2008
Age : 71
Localisation : Région Grenobloise (France)
Re: Dix questions sur les « révolutions arabes »
Moi,ca me fait réaliser ds quelle état de souffrance vivent tant de musulmans(dictature politique,dictature religieuse,femme traitée comme des animaux,pauvreté et chomage...).En fait, ce qui se passe actuellement dans le monde arabe et les pays musulmans me fait un peu penser à ce qu'il s'est passé il y a 20 ans dans les pays de l'Est. Bien sûr, je peux me tromper, ce n'est qu' une impression personnelle...
J,espere que ces révolutions meneront ces pays vers la démocratie....mais j'ai peur qu'ils passent d'une dictature politique a une dictature religieuse(islamisme intégriste)...
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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