Le syndrome de guerre sainte foudroyante
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Le syndrome de guerre sainte foudroyante
«Combattez-les sans répit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion et que le culte soit rendu uniquement à Allah.» (2.193,216 ; 9.123 ; Etc.).
Une doctrine et de nombreux incidents partout dans le monde ( En Israel - des attaques au bulldozer contre des voitures en récitant le Coran, des attaques sauvages aux USA avec armes ou véhicules, un professeur de religion assassiné dans une université US et beaucoup d`autres incidents plus que suspects.
Anne-Marie Delcambre a étudié la nature schizoide de l`islam.
Le syndrome du djihad foudroyant (en Caroline du Nord)
par Daniel Pipes New York Sun 14 mars 2006
Par Pipes Daniel
Thème : Jihad
Publié sous le titre : « Ces musulmans tranquilles qui versent dans le terrorisme »
Titre original : Sudden Jihad Syndrome (in North Carolina)
Adaptation française : Alain Jean-Mairet
«Certains islamistes peuvent se montrer respectueux des lois et raisonnables, mais ils font partie d’un mouvement totalitaire et, à ce titre, ils doivent être considérés comme des meurtriers potentiels.» J’ai rédigé cette phrase quelques jours après le 11 septembre 2001 et j’ai été souvent critiqué pour cela depuis lors. Mais un incident survenu le 3 mars à l’université de Caroline du Nord (UNC), à Chapel Hill, indique plutôt que je n’étais pas allé assez loin.
C’est de jour-là qu’un étudiant fraîchement diplômé nommé Mohammed Reza Taheriazar, 22 ans, immigrant iranien, dirigea un lourd SUV sur une zone piétonne fortement fréquentée. Il heurta neuf personnes, fort heureusement sans en blesser gravement aucune.
Jusqu’à cette tentative de tuerie, Taheriazar, dont les domaines d’étude de prédilection étaient la philosophie et la psychologie, semblait mener une existence normale et se diriger vers un avenir prometteur. Il présida le conseil des étudiants de son lycée et était un membre de la National Honor Society. Plusieurs étudiants de l’UNC le décrivirent au Los Angeles Times comme «un étudiant sérieux, timide mais aimable». Un étudiant proche de lui, Brian Copeland, «était impressionné par ses connaissances de la pensée occidentale classique», et ajouta: «Il était amical et gentil, pas agressif ni violent.» Le président de l’université, James Moeser, le qualifia de bon étudiant, quoique «tout à fait solitaire, introverti, tourné sur lui-même».
En fait, aucune de ses connaissances n’eut la moindre parole critique à son endroit, ce qui est important, car cela signale qu’il n’était pas membre d’une pègre, ni un maniaque à tendance meurtrière, ni un psychotique, mais un étudiant consciencieux et aimable. Ce qui appelle une question évidente: pourquoi une personne parfaitement normale tenterait-elle de tuer des étudiants au hasard? Les déclarations que Taheriazar fit après son arrestation nous donnent quelques éclaircissements.
Il dit au standard de police-secours qu’il voulait «punir le gouvernement des États-Unis pour ce qu’il fait dans le monde».
Il expliqua à un enquêteur que «les gens partout le monde se font tués dans des guerres et maintenant, c’est le tour des gens des États-Unis de se faire tuer».
Il déclara avoir agi pour «venger la mort des Musulmans dans le monde».
Il décrivit ses actes comme une application de la règle «œil pour œil».
Une déclaration sous serment de la police relève que «Taheri-azar dit à plusieurs reprises que le gouvernement des États-Unis avait tué les membres de son peuple outre-mer et qu’il avait décidé d’attaquer».
Il déclara à un juge: «Je suis heureux que vous soyez là pour me faire ce procès et ainsi en apprendre davantage sur la volonté d’Allah.»
Bref, Taheriazar est le cauchemar islamiste absolu : un Musulman apparemment bien intégré dont la religion lui inspire, comme un éclair dans un ciel bleu, d’assassiner des non-Musulmans. Taheriazar reconnut avoir préparé son djihad pendant plus de deux ans, soit pendant son séjour à l’université. Il est aisé d’imaginer comment ses idées ont évolué, vu la cohérence de l’idéologie islamiste, son immense portée (jusqu’à une association d’étudiants musulmans à l’UNC) et son impact parmi de nombreux Musulmans.
Si Taheriazar faisait exception dans son adoption silencieuse de l’Islam radical, son cas pourrait être ignoré, mais il s’inscrit dans une large tendance de Musulmans à vivre paisiblement avant de devenir des terroristes. Leurs rangs comprennent ainsi les pirates de l’air qui commirent les attentats du 11 septembre, les poseurs de bombe londoniens et l’ingénieur d’Intel arrêté avant qu’il ne puisse rejoindre les talibans en Afghanistan, Maher Hawash.
Mohammed Ali Alayed, un Saoudien vivant à Houston, correspond également à ce schéma, car il poignarda et tua un Juif, Ariel Sellouk, qui avait été son ami. Il faut inclure aussi certains convertis à l’Islam : qui aurait suspecté Muriel Degauque, une Belge de 38 ans, de se préparer à commettre un attentat-suicide en Irak, contre une base militaire américaine?
C’est pourquoi je pense utile de parler d’un «syndrome du djihad foudroyant», dans lequel des Musulmans d’apparence normale deviennent subitement violents. Cela a pour conséquence, affreuse mais légitime, de jeter la suspicion sur tous les Musulmans. Qui sait d’où surgira le prochain djihadiste? Comment être sûr qu’un Musulman respectueux des lois ne va pas soudain exploser dans une rage meurtrière? Oui, bien sûr, leur nombre est très restreint, mais il est extrêmement plus élevé que parmi les non-Musulmans.
Ce syndrome permet de mieux expliquer la crainte de l’Islam et la méfiance envers les Musulmans dont les sondages révèlent l’augmentation depuis le 11 septembre 2001.
La réplique des Musulmans qui consiste à dénoncer ces attitudes comme autant de préjugés, comme le «nouvel antisémitisme» ou encore comme une «islamophobie» est aussi mal fondée que d’accuser les antinazis de «germanophobie» ou les anticommunistes de «russophobie». Au lieu de se présenter comme des victimes, les Musulmans feraient mieux de contrer ces craintes en développant une version modérée, moderne et fraternelle de l’Islam qui rejetterait l’Islam radical, le djihad et l’assujettissement des «infidèles».
Djihad soudain ou « syndrome d'extrême stress » à Fort Hood ?par Daniel Pipes
FrontPageMagazine.com
9 novembre 2009
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Version originale anglaise: Sudden Jihad or "Inordinate Stress" at Ft. Hood?
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Quand un musulman en Occident, sans raison apparente, attaque violemment des non-musulmans, il s'ensuit une discussion prévisible sur les raisons qui l'ont poussé à agir.
L'Establishment – Force de l'ordre, politiciens, médias et monde académique- se trouve d'un côté de ce débat, insistant sur le fait qu'une certaine forme d'oppression a poussé le Major Nidal Malik Hassan, âgé de 39 ans, à tuer 13 personnes et à en blesser 38 , au camp militaire de Fort Hood [au Texas], le 5 novembre.
Toutefois il y a désaccord sur les détails [de l'oppression]. Hassan est présenté alternativement comme victime de « racisme », de « harcèlement subi en tant que musulman », de « sentiment de non-appartenance », du « syndrome de stress pré-traumatique », de « problèmes mentaux », de « problèmes émotionnels », de « quantité excessive de stress » ou [la crainte]d'être envoyé en Afghanistan comme étant son « pire cauchemar ». La conclusion peut se lire dans un en-tête typique d'un journal : « Ce qui s'est passé dans la tête du Major solitaire reste un mystère »
Les cas de violence de Musulmans contre les non-musulmans inspirent à ceux qui tiennent Hassan pour une victime de nouvelles excuses pleines d'imagination.
Voici quelques exemples pittoresques (inspirés par mon article [d'il y a quelques années] et du billet de mon blogue au sujet du refus du terrorisme islamiste)
•1990 : (pour expliquer l'assassinat du rabbin Meir Kahane ) [on a estimé que le meurtrier aurait pris ] « un anti-dépresseur prescrit par ordonnance ».
•1991 : (l'assassinat à Sydney de Makin Morcos) [a été ainsi motivé] « un cambriolage qui a mal tourné ».
•1994 : (L'assassinat au hasard d'un Juif sur le pont de Brooklyn ) [est expliqué comme] « violence de la rue ».
•1997 :(Les coups de feu qui ont tué des civils au sommet de l'Empire State Building) [ont été expliqués par] » beaucoup, beaucoup d'ennemis dans son esprit ».
•2000 : (L'attaque contre un bus scolaire d'écoliers juifs près de Paris)[a été expliquée comme un] « accident de la circulation ».
•2002 : ( le double meurtre de LAX [de los Angeles International Airport, a été expliqué comme] une « dispute au travail ».
•2002 : ('Les francs-tireurs embusqués de Beltway) [ont été expliqués comme ] une « relation de [famille] orageuse.
•2003 : (L'attaque de Hassan Karim Akbar sur des compagnons d'armes en en tuant deux) [a été expliquée comme ] un « problème de comportement. »
•2003 : (Le meurtre par mutilation de Sébastien Sellam) [a été qualifié de] « maladie mentale ».
•2004 : (Une explosion à Brescia en Italie devant un restaurant McDonald)[a été expliquée par ] la « solitude et dépression. »
•2005 : (Un massacre dans une maison de retraite en Virginie ) [ a été qualifié de ] « un désaccord entre le suspect et un autre membre du personnel » .
•2006 : (La tuerie qui a eu lieu au siège de la Fédération juive de Greater Seattle) [a été expliquée comme] une « animosité envers les femmes ».
•2006 : (Le meurtre avec un véhicule de sport en Caroline du Nord )[a été expliqué par] « son récent mariage arrangé peut l'avoir rendu stressé ».
Le sergent Karim Hassan Akbar , reconnu coupable du meurtre , en 2003, de deux autres soldats.
En outre, quand un admirateur arabo- américain d'Oussama Ben Laden a écrasé son avion sur un immeuble à Tampa , le blâme retombait sur le médicament contre l'acné, l'Accutane.
En tant que membre fondateur de l'école d'interprétation du djihad, je rejette ces explications comme étant faibles, tentant de noyer le poisson et cherchant des excuses. L'école djihadiste, toujours minoritaire, perçoit l'attaque de Hassan comme l'un des nombreux efforts musulmans déployés pour vaincre les infidèles et imposer la loi islamique. Nous nous rappelons un épisode antérieur de syndrome de djihad soudain dans l'armée américaine, ainsi que les nombreux cas de complots non meurtriers du djihad au Pentagone et l'histoire de la violence musulmane sur le sol américain.
Loin d'être mystifiés par Hassan, nous voyons des preuves accablantes de ses intentions djihadistes. Il a distribué des exemplaires du Coran aux voisins juste avant de devenir fou et il criait « Allahu Akbar » (Dieu est le plus grand), le cri du djihadiste , tandis qu'il tirait plus de 100 coups provenant de deux pistolets.
Ses supérieurs l'auraient mis en probation pour prosélytisme de façon inappropriée sur l'islam.
Nous notons ce que ses anciens compagnons disent de lui : l'un, Val Finnel, se souvient de Hassan disant « Je suis musulman d'abord et Américain ensuite » et il se rappelle Hassan justifiant les attentats-suicide ; un autre, le Colonel Terry Lee, rappelle que Hassan « a revendiqué que les musulmans aient le droit de se soulever et d'attaquer les Américains ». Le troisième, un psychiatre qui avait travaillé très étroitement avec Hassan, le décrit comme « presque agressif pour décrire son attitude concernant le fait d'être musulman. »
Enfin, l'école de pensée du djihad attribue de l'importance à l'attitude des autorités musulmanes américaines encourageant les soldats musulmans à refuser de combattre leurs coreligionnaires, fournissant ainsi une base pour le djihad soudain. En 2001, par exemple, en réponse à l'attaque américaine contre les Talibans, le mufti d'Egypte, Ali Gum'a, a émis une fatwa affirmant que « le soldat musulman dans l'armée américaine doit éviter de [participer] à cette guerre ». Hassan lui-même, faisant écho à ce message, a conseillé à un jeune disciple musulman, Duane Reasoner Jr, de ne pas rejoindre l'armée américaine parce que « les musulmans ne doivent pas tuer des musulmans ».
Si l'explication [ se référant au] jihad est à une écrasante majorité plus convaincante que celle [qui argue ]de l'état d'esprit de la victime, elle est aussi plus difficile à présenter.
Tout le monde trouve que blâmer la folie au volant, l'Accutane ou un mariage arrangé est plus facile que de discuter les doctrines islamiques. Ainsi, une prédiction [peut être faite]: ce que Ralph Peters appelle le « politiquement correct impardonnable de l'armée » attribuera officiellement l'agression de Hassan à sa victimisation et se gardera bien de mentionner le djihad.
Et c'est ainsi que l'armée se cache la réalité et ne se prépare pas à affronter une prochaine attaque djihadiste
Assassinat de Mgr Padovese : un syndrome turc ?
Publié le 6 juin 2010 par Puisqu’il existe bien des syndromes nationaux…
Prenez par exemple le « syndrome de Paris« , qui frappe les japonais lorsqu’ils sont en visite à Paris. Voilà donc un syndrome doublement national. En Turquie, à en croire les explications officielles, le syndrome à la mode amènerait à tuer des chrétiens. De préférence des prêtres catholiques. Parfois des protestants. En tout cas, le Turc, quand il est déprimé, il bute un chrétien. C’est vraiment pas de veine pour les chrétiens, qui ne sont pas si nombreux, dans un pays à 99% musulman.
Jeudi dernier, dans une indifférence manifeste non démentie depuis, « un prêtre » a été assassiné. C’est ainsi que l’AFP a pu le présenter : un prêtre… Monseigneur Padovese était certes prêtre, il était aussi évêque, et président de la Conférence épiscopale turque. Précisons, donc, que Monseigneur Padovese est l’homologue du Cardinal Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale française. C’est lui que l’on voit sur cette photo, au premier plan. Au deuxième plan, une autre victime de ce qui serait donc un syndrome très turc, le Père Santoro, assassiné en février 2006.
Un acte isolé, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes.
L’agence catholique AsiaNews rappelle ceci : le 16 décembre 2007, un frère capucin, le frère Adriano Franchini était agressé et blessé à Smyrne. Auparavant, le 11 mars 2006, un autre religieux, le frère Roberto Ferrari avait été menacé d’un couteau au sein de son église. Le 2 juillet 2006, le Père Pierre Brunissen était poignardé à la hanche.
Le Figaro rapportait 1 que le Père Brunissen avait déclaré que « jamais il n’aurait pu imaginer un tel drame »… après le meurtre du Père Andrea Santoro, abattu alors qu’il priait dans son église le 5 février 2006. Le 18 avril 2007, trois protestants étaient torturés, poignardés et assassinés alors qu’ils travaillaient dans une maison de Malatya, publiant des Bibles et des livres chrétiens. Le Figaro rapportait encore que l’agression contre le Père Brunissen était la quatrième en moins de six mois.
L’agresseur du Père Brunissen était, selon les autorités turques, schizophrène. L’assassinat du Père Santoro était l’acte d’une personne isolée. Comme l’agression du Père Franchini, poignardé par « un individu isolé ». Faudrait-il qu’ils tiennent le couteau à deux pour que l’on cesse de parler d’acte isolé ? Ou que les crimes soient commis tous en même temps ? Un pogrom ?
De fait, AsiaNews se montre dubitative quant à l’instabilité de l’auteur et au caractère isolé des actes. Elle souligne que « de nombreuses attaques dans les dernières années ont été commises par des personnes jeunes présumées « instables » au moment des faits mais dont il s’est avéré qu’ils entretenaient des liens avec des groupes ultra-nationalistes et anti-chrétiens ». Ainsi, par exemple, l’agresseur du Père Brunissen était un proche des milieux fondamentalistes islamistes.
La chronologie des assassinats n’est pas, non plus, insignifiante. L’agression du Père Brunissen, le 2 juillet 2006, était ainsi la quatrième en moins de six mois, et le pape devait se rendre en visite en Turquie en novembre 2006. Quant à l’assassinat de Monseigneur Padovese, il intervient précisément la veille de la visite de Benoît XVI à Chypre, dont on sait qu’une partie est illégalement occupée par la Turquie. Assassiner le plus haut responsable de l’église catholique en Turquie la veille de la visite du pape est une rare preuve de coordination de la part d’une personne instable.
Autant dire, donc, que la version de l’acte isolé d’un déséquilibré paraît donc bien peu crédible. Si j’étais déjà soupçonneux, les doutes d’Asia News, relayés par l’Avvenire, et ceux de la Stampa, me conforte en ce sens. Et si l’assassin de Mgr Padovese est véritablement instable, il paraît bien probable que son acte ait été guidé par les mêmes « groupes ultra-nationalistes et anti-chrétiens » .
Alors donc, vengeance ? « Sus aux Turcs et mort aux infidèles ! » ?
L’excuse psychiatrique ne doit pas être, pour les autorités turques et l’opinion publique turque, l’occasion d’éviter toute prise de conscience devant le traitement des minorités religieuses en Turquie. En octobre 2007, on évoquait ainsi un climat anti-chrétien. L’APIC, agence de presse catholique, soulignait en septembre 2009 qu’un tiers des turcs ne veut pas d’un chrétien pour voisin. En août 2009, un rapport parlementaire turc pointait le fait que les habitations des chrétiens avaient été marquées par des autocollants de couleurs dans plusieurs quartiers d’Istanbul.
On ne peut toutefois pas négliger le fait que, précisément, la dénonciation du marquage a été le fait de parlementaires turcs : une partie au moins de la classe politique turque est consciente de ce climat anti-chrétien. Par ailleurs, dans ce qui constitue désormais très symboliquement la dernière intervention de Mgr Padovese, le 27 mai dernier, celui-ci avait annoncé que les groupes de pèlerins n’auraient désormais plus à s’annoncer pour pouvoir célébrer la messe à l’église Saint-Paul à Tarse. Cette « facilitation a été rendue possible par la « politique d’ouverture » lancée par le ministre président Recep Tayyip Erdogan et appuyée par le nonce apostolique auprès du Saint-Siège Kenan Gürsoy »2.
En 2006, après l’assassinat du Père Santoro, le pape avait appelé au dialogue avec l’islam. C’est ce qu’il a fait de nouveau à Chypre, appelant également à « un juste règlement de la question chypriote ». Ces deux positions pouvaient facilement être anticipées et l’on peut imaginer qu’elles n’étaient pas de nature à plaire à ces petits groupes, universellement répandus, qui ont le dialogue en horreur et que la théorie d’un choc des civilisations satisfait pleinement.
En 2006, après l’assassinat du Père Santoro, Mgr Luigi Padovese avait dénoncé « le puissant sentiment nationaliste qui cherche sans cesse à creuser le fossé entre monde européen et turc » et désigné notamment les « lobbies qui se sentent menacés par la possible entrée de la Turquie dans l’Europe et font tout pour faire capoter le voyage du Pape dans le pays ».
« De la Bêtise à la Bête »
Benoît XVI n’est pas naïf. Il a fait le choix d’écarter rapidement tout caractère politique ou religieux à cet assassinat3, même s’il n’ignore pas les soupçons que l’on peut entretenir sur sa véritable motivation. Benoît XVI n’est pas lâche non plus. Cette décision4 est une marque de résistance à l’esprit commun, plus friand de bruyants appels aux explications, voire à la vengeance.
C’est, d’ailleurs, une façon d’honorer Mgr Padovese que de ne pas renier son héritage spirituel, dès sa mort venue. C’est aussi une façon de ne pas concéder la victoire aux provocateurs. Ceux qui font le chemin difficile du dialogue – et en l’occurrence de « la paix dans les pays de la Bible » – seront toujours à la merci des saboteurs de tous poils, de ceux qui n’ont de cesse d’affirmer que l’autre partie ne respecte que la force.
Il est à cet égard piquant de voir la mort de Mgr Padovese récupérée par nombre de sites qui entretiennent pourtant une parenté idéologique avec ses probables assassins. Nationalistes, identitaires, prétendument religieux, ils voient dans cet assassinat la confirmation de leurs thèses conflictuelles. Ironiquement, leurs cousins éloignés, pareillement nationalistes, identitaires, et prétendument religieux, scandent des slogans familiers à nos oreilles. C’est ainsi, qu’à Noël 2006, des militants de l’organisation d’extrême-droite « les Loups Gris » ont pris à partie les membres de la communauté grecque orthodoxe d’Istanbul en criant… « Ici, c’est la Turquie, aime-la ou quitte-la !« . Ainsi dénonce-t-on ici la haine de là-bas, qui fait pourtant jouer les mêmes ressorts.
Fabrice Hadjadj5, dans La foi des démons ou l’athéisme dépassé, a ces lignes, pour pointer « comment des erreurs contraires sont orchestrées pour s’entretenir l’une l’autre et contribuer à notre confusion réciproque et notre mutuelle destruction » :
« Les grandes guerres et les grands désastres procèdent de factions qui se dressent l’une contre l’autre et qui néanmoins se tressent l’une avec l’autre (…) Nous observons ainsi des bêtises antagonistes qui rivalisent, renchérissent, montent aux extrêmes, comme dirait Clausewitz, enfin s’engrènent l’une dans l’autre ainsi que les rouages d’une concasseuse gigantesque et supérieurement intelligente : elle enrôle de pauvres types et les broie de telle sorte qu’accusant toujours une moitié de l’étaut, cela relance la moitié de derrière, et c’est reparti pour un tour ! Cette machine à concasser les hommes, le magistère récent l’appelle une « structure de péché ». »
Hadjadj qualifie ces factions de « frères ennemis ». Ils savent, à n’en pas douter, qu’ils sont ennemis. Ils seraient surpris de constater à quel point ils sont frères.
*
mise à jour du 7 juin 2010 : selon AsiaNews, « the alleged insanity of the murderer is now to be excluded » (le déséquilibre mental allégué de l’assassin doit maintenant être exclu).
Deux militaires américains abattus à l'aéroport de Francfort
A la une 02/03/2011 19:43
Deux militaires de l'armée de l'air américaine ont été tués et deux autres grièvement blessés mercredi par un jeune homme originaire du Kosovo qui a tiré sur eux à l'aéroport de Francfort, dans l'ouest de l'Allemagne.
"Tout s'est passé à bord d'un autobus militaire américain" qui se trouvait devant le terminal 2 du plus grand aéroport allemand quand les coups de feu ont été tirés, a indiqué à l'AFP Jürgen Linker, un porte-parole de la police de Francfort.
A Pristina, un haut responsable de la police kosovare a indiqué mercredi à l'AFP que le jeune homme, qui a tiré sur les militaires américains, était un Albanais du nord du Kosovo. "Selon nos informations, il s'agit d'Arif Uka, originaire de la régon de Mitrovica (nord)", a-t-il déclaré sous le couvert de l'anonymat.
..
Une liste d`incidents de jihad isolé seulement pour les USA -
Le jihad est un acte individuel ou collectif
REPORTED INCIDENTS OF SUDDEN JIHAD SYNDROME IN THE U.S. SINCE 9/11/2001
(List is not exhaustive, does not include major organized terror attempts, un-reported SJS, so-called "Honor" killings, etc.)
Date Description & Location Perpetrtor & Weapon Killed Injured
2002-0105 Bank of America cessna crash, Tampa, FL Charles Bishra (Airplane) 00 00
2002-0522 Armstrong International Airport shootings, New Orleans, LA Patrick Gott (gun) 01 01
2002-0705 LAX Airline counter shootings, Los Angeles, CA Hesham Mohamed Hadayet (gun) 02 05
2002-0908 Cleveland Heights bicycle shooter, Cleveland, OH Yusef DeJarnette (gun) 00 02
2002-1002 Beltway (& other) shootings, CA, AZ, TX, AL, MD, DC John Mohammed, Lee Malvo (gun) 17 05
2003-0323 Camp Pennsylvania sapper attack, Kuwait Sgt. Hasan Akbar (grenade, gun) 02 14
2004-0806 Muslim convert kills his Jewish friend, Houston, TX Mohammed Ali Alayed (knife) 01 00
2005-0111 Goodwin House retirement attack, Alexandria, VA Mustafa Mohamed (knife) 00 06
2005-1001 Univ of Oklahoma stadium bombing, Norman, OK Joel Henry Hinrichs III (bomb) 00 00
2005-1218 Home Depot car attack, Chandler, AZ Ali R. Warrayat (car, fire-bombs) 00 00
2006-0303 SUV attack, Univ of North Carolina, Chapill Hill, NC Mohammed Taheri-azar (car) 00 09
2006-0615 Movie Theater shooting, Baltimore, MD Mujtaba Rabbani Jabbar (gun) 01 00
2006-0625 Safeway Warehouse shooting, Denver, CO Michael Julius Ford (gun) 01 05
2006-0728 Jewish Federation shooting, Seattle, WA Naveed Afzal Haq (gun) 01 05
2006-0830 SUV rampage, San Francisco, CA Omeed Aziz Popal (car) 01 19
2007-0212 Trolley Square Mall shooting, Salt Lake City, UT Sulejman Talovic (gun) 05 04
2007-0220 Vanderbilt car rampage, Nashville, TN Ibrahim Ahmed (car) 00 02
2007-1023 Homestead Air Force Base gate attack, Miami, FL Tahmeed Ahmad (knife-fire bomb) 00 00
2008-0812 Hospital employees attacked, Minneapolis, MN Somali Teens (minors not named) 00 02
2008-0908 Subway hammer attack, Philidelphia, PA Thomas Scantling (hammer) 00 01
2008-1103 Jewish Students attacked at UC Berkely, CA Husam Zakharia (fists) 00 02
2009-0601 Army recruiting station shooting, Little Rock, AR Abdulhakim Muhammad (gun) 01 01
2009-1105 Ft. Hood, Texas mass shooting, Killen, TX Major Nidal Hasan (gun) 13 29
TOTAL: 46 112
SITE/LIST LAST UPDATED : November 22, 2009
Une doctrine et de nombreux incidents partout dans le monde ( En Israel - des attaques au bulldozer contre des voitures en récitant le Coran, des attaques sauvages aux USA avec armes ou véhicules, un professeur de religion assassiné dans une université US et beaucoup d`autres incidents plus que suspects.
Anne-Marie Delcambre a étudié la nature schizoide de l`islam.
Le syndrome du djihad foudroyant (en Caroline du Nord)
par Daniel Pipes New York Sun 14 mars 2006
Par Pipes Daniel
Thème : Jihad
Publié sous le titre : « Ces musulmans tranquilles qui versent dans le terrorisme »
Titre original : Sudden Jihad Syndrome (in North Carolina)
Adaptation française : Alain Jean-Mairet
«Certains islamistes peuvent se montrer respectueux des lois et raisonnables, mais ils font partie d’un mouvement totalitaire et, à ce titre, ils doivent être considérés comme des meurtriers potentiels.» J’ai rédigé cette phrase quelques jours après le 11 septembre 2001 et j’ai été souvent critiqué pour cela depuis lors. Mais un incident survenu le 3 mars à l’université de Caroline du Nord (UNC), à Chapel Hill, indique plutôt que je n’étais pas allé assez loin.
C’est de jour-là qu’un étudiant fraîchement diplômé nommé Mohammed Reza Taheriazar, 22 ans, immigrant iranien, dirigea un lourd SUV sur une zone piétonne fortement fréquentée. Il heurta neuf personnes, fort heureusement sans en blesser gravement aucune.
Jusqu’à cette tentative de tuerie, Taheriazar, dont les domaines d’étude de prédilection étaient la philosophie et la psychologie, semblait mener une existence normale et se diriger vers un avenir prometteur. Il présida le conseil des étudiants de son lycée et était un membre de la National Honor Society. Plusieurs étudiants de l’UNC le décrivirent au Los Angeles Times comme «un étudiant sérieux, timide mais aimable». Un étudiant proche de lui, Brian Copeland, «était impressionné par ses connaissances de la pensée occidentale classique», et ajouta: «Il était amical et gentil, pas agressif ni violent.» Le président de l’université, James Moeser, le qualifia de bon étudiant, quoique «tout à fait solitaire, introverti, tourné sur lui-même».
En fait, aucune de ses connaissances n’eut la moindre parole critique à son endroit, ce qui est important, car cela signale qu’il n’était pas membre d’une pègre, ni un maniaque à tendance meurtrière, ni un psychotique, mais un étudiant consciencieux et aimable. Ce qui appelle une question évidente: pourquoi une personne parfaitement normale tenterait-elle de tuer des étudiants au hasard? Les déclarations que Taheriazar fit après son arrestation nous donnent quelques éclaircissements.
Il dit au standard de police-secours qu’il voulait «punir le gouvernement des États-Unis pour ce qu’il fait dans le monde».
Il expliqua à un enquêteur que «les gens partout le monde se font tués dans des guerres et maintenant, c’est le tour des gens des États-Unis de se faire tuer».
Il déclara avoir agi pour «venger la mort des Musulmans dans le monde».
Il décrivit ses actes comme une application de la règle «œil pour œil».
Une déclaration sous serment de la police relève que «Taheri-azar dit à plusieurs reprises que le gouvernement des États-Unis avait tué les membres de son peuple outre-mer et qu’il avait décidé d’attaquer».
Il déclara à un juge: «Je suis heureux que vous soyez là pour me faire ce procès et ainsi en apprendre davantage sur la volonté d’Allah.»
Bref, Taheriazar est le cauchemar islamiste absolu : un Musulman apparemment bien intégré dont la religion lui inspire, comme un éclair dans un ciel bleu, d’assassiner des non-Musulmans. Taheriazar reconnut avoir préparé son djihad pendant plus de deux ans, soit pendant son séjour à l’université. Il est aisé d’imaginer comment ses idées ont évolué, vu la cohérence de l’idéologie islamiste, son immense portée (jusqu’à une association d’étudiants musulmans à l’UNC) et son impact parmi de nombreux Musulmans.
Si Taheriazar faisait exception dans son adoption silencieuse de l’Islam radical, son cas pourrait être ignoré, mais il s’inscrit dans une large tendance de Musulmans à vivre paisiblement avant de devenir des terroristes. Leurs rangs comprennent ainsi les pirates de l’air qui commirent les attentats du 11 septembre, les poseurs de bombe londoniens et l’ingénieur d’Intel arrêté avant qu’il ne puisse rejoindre les talibans en Afghanistan, Maher Hawash.
Mohammed Ali Alayed, un Saoudien vivant à Houston, correspond également à ce schéma, car il poignarda et tua un Juif, Ariel Sellouk, qui avait été son ami. Il faut inclure aussi certains convertis à l’Islam : qui aurait suspecté Muriel Degauque, une Belge de 38 ans, de se préparer à commettre un attentat-suicide en Irak, contre une base militaire américaine?
C’est pourquoi je pense utile de parler d’un «syndrome du djihad foudroyant», dans lequel des Musulmans d’apparence normale deviennent subitement violents. Cela a pour conséquence, affreuse mais légitime, de jeter la suspicion sur tous les Musulmans. Qui sait d’où surgira le prochain djihadiste? Comment être sûr qu’un Musulman respectueux des lois ne va pas soudain exploser dans une rage meurtrière? Oui, bien sûr, leur nombre est très restreint, mais il est extrêmement plus élevé que parmi les non-Musulmans.
Ce syndrome permet de mieux expliquer la crainte de l’Islam et la méfiance envers les Musulmans dont les sondages révèlent l’augmentation depuis le 11 septembre 2001.
La réplique des Musulmans qui consiste à dénoncer ces attitudes comme autant de préjugés, comme le «nouvel antisémitisme» ou encore comme une «islamophobie» est aussi mal fondée que d’accuser les antinazis de «germanophobie» ou les anticommunistes de «russophobie». Au lieu de se présenter comme des victimes, les Musulmans feraient mieux de contrer ces craintes en développant une version modérée, moderne et fraternelle de l’Islam qui rejetterait l’Islam radical, le djihad et l’assujettissement des «infidèles».
Djihad soudain ou « syndrome d'extrême stress » à Fort Hood ?par Daniel Pipes
FrontPageMagazine.com
9 novembre 2009
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Version originale anglaise: Sudden Jihad or "Inordinate Stress" at Ft. Hood?
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Quand un musulman en Occident, sans raison apparente, attaque violemment des non-musulmans, il s'ensuit une discussion prévisible sur les raisons qui l'ont poussé à agir.
L'Establishment – Force de l'ordre, politiciens, médias et monde académique- se trouve d'un côté de ce débat, insistant sur le fait qu'une certaine forme d'oppression a poussé le Major Nidal Malik Hassan, âgé de 39 ans, à tuer 13 personnes et à en blesser 38 , au camp militaire de Fort Hood [au Texas], le 5 novembre.
Toutefois il y a désaccord sur les détails [de l'oppression]. Hassan est présenté alternativement comme victime de « racisme », de « harcèlement subi en tant que musulman », de « sentiment de non-appartenance », du « syndrome de stress pré-traumatique », de « problèmes mentaux », de « problèmes émotionnels », de « quantité excessive de stress » ou [la crainte]d'être envoyé en Afghanistan comme étant son « pire cauchemar ». La conclusion peut se lire dans un en-tête typique d'un journal : « Ce qui s'est passé dans la tête du Major solitaire reste un mystère »
Les cas de violence de Musulmans contre les non-musulmans inspirent à ceux qui tiennent Hassan pour une victime de nouvelles excuses pleines d'imagination.
Voici quelques exemples pittoresques (inspirés par mon article [d'il y a quelques années] et du billet de mon blogue au sujet du refus du terrorisme islamiste)
•1990 : (pour expliquer l'assassinat du rabbin Meir Kahane ) [on a estimé que le meurtrier aurait pris ] « un anti-dépresseur prescrit par ordonnance ».
•1991 : (l'assassinat à Sydney de Makin Morcos) [a été ainsi motivé] « un cambriolage qui a mal tourné ».
•1994 : (L'assassinat au hasard d'un Juif sur le pont de Brooklyn ) [est expliqué comme] « violence de la rue ».
•1997 :(Les coups de feu qui ont tué des civils au sommet de l'Empire State Building) [ont été expliqués par] » beaucoup, beaucoup d'ennemis dans son esprit ».
•2000 : (L'attaque contre un bus scolaire d'écoliers juifs près de Paris)[a été expliquée comme un] « accident de la circulation ».
•2002 : ( le double meurtre de LAX [de los Angeles International Airport, a été expliqué comme] une « dispute au travail ».
•2002 : ('Les francs-tireurs embusqués de Beltway) [ont été expliqués comme ] une « relation de [famille] orageuse.
•2003 : (L'attaque de Hassan Karim Akbar sur des compagnons d'armes en en tuant deux) [a été expliquée comme ] un « problème de comportement. »
•2003 : (Le meurtre par mutilation de Sébastien Sellam) [a été qualifié de] « maladie mentale ».
•2004 : (Une explosion à Brescia en Italie devant un restaurant McDonald)[a été expliquée par ] la « solitude et dépression. »
•2005 : (Un massacre dans une maison de retraite en Virginie ) [ a été qualifié de ] « un désaccord entre le suspect et un autre membre du personnel » .
•2006 : (La tuerie qui a eu lieu au siège de la Fédération juive de Greater Seattle) [a été expliquée comme] une « animosité envers les femmes ».
•2006 : (Le meurtre avec un véhicule de sport en Caroline du Nord )[a été expliqué par] « son récent mariage arrangé peut l'avoir rendu stressé ».
Le sergent Karim Hassan Akbar , reconnu coupable du meurtre , en 2003, de deux autres soldats.
En outre, quand un admirateur arabo- américain d'Oussama Ben Laden a écrasé son avion sur un immeuble à Tampa , le blâme retombait sur le médicament contre l'acné, l'Accutane.
En tant que membre fondateur de l'école d'interprétation du djihad, je rejette ces explications comme étant faibles, tentant de noyer le poisson et cherchant des excuses. L'école djihadiste, toujours minoritaire, perçoit l'attaque de Hassan comme l'un des nombreux efforts musulmans déployés pour vaincre les infidèles et imposer la loi islamique. Nous nous rappelons un épisode antérieur de syndrome de djihad soudain dans l'armée américaine, ainsi que les nombreux cas de complots non meurtriers du djihad au Pentagone et l'histoire de la violence musulmane sur le sol américain.
Loin d'être mystifiés par Hassan, nous voyons des preuves accablantes de ses intentions djihadistes. Il a distribué des exemplaires du Coran aux voisins juste avant de devenir fou et il criait « Allahu Akbar » (Dieu est le plus grand), le cri du djihadiste , tandis qu'il tirait plus de 100 coups provenant de deux pistolets.
Ses supérieurs l'auraient mis en probation pour prosélytisme de façon inappropriée sur l'islam.
Nous notons ce que ses anciens compagnons disent de lui : l'un, Val Finnel, se souvient de Hassan disant « Je suis musulman d'abord et Américain ensuite » et il se rappelle Hassan justifiant les attentats-suicide ; un autre, le Colonel Terry Lee, rappelle que Hassan « a revendiqué que les musulmans aient le droit de se soulever et d'attaquer les Américains ». Le troisième, un psychiatre qui avait travaillé très étroitement avec Hassan, le décrit comme « presque agressif pour décrire son attitude concernant le fait d'être musulman. »
Enfin, l'école de pensée du djihad attribue de l'importance à l'attitude des autorités musulmanes américaines encourageant les soldats musulmans à refuser de combattre leurs coreligionnaires, fournissant ainsi une base pour le djihad soudain. En 2001, par exemple, en réponse à l'attaque américaine contre les Talibans, le mufti d'Egypte, Ali Gum'a, a émis une fatwa affirmant que « le soldat musulman dans l'armée américaine doit éviter de [participer] à cette guerre ». Hassan lui-même, faisant écho à ce message, a conseillé à un jeune disciple musulman, Duane Reasoner Jr, de ne pas rejoindre l'armée américaine parce que « les musulmans ne doivent pas tuer des musulmans ».
Si l'explication [ se référant au] jihad est à une écrasante majorité plus convaincante que celle [qui argue ]de l'état d'esprit de la victime, elle est aussi plus difficile à présenter.
Tout le monde trouve que blâmer la folie au volant, l'Accutane ou un mariage arrangé est plus facile que de discuter les doctrines islamiques. Ainsi, une prédiction [peut être faite]: ce que Ralph Peters appelle le « politiquement correct impardonnable de l'armée » attribuera officiellement l'agression de Hassan à sa victimisation et se gardera bien de mentionner le djihad.
Et c'est ainsi que l'armée se cache la réalité et ne se prépare pas à affronter une prochaine attaque djihadiste
Assassinat de Mgr Padovese : un syndrome turc ?
Publié le 6 juin 2010 par Puisqu’il existe bien des syndromes nationaux…
Prenez par exemple le « syndrome de Paris« , qui frappe les japonais lorsqu’ils sont en visite à Paris. Voilà donc un syndrome doublement national. En Turquie, à en croire les explications officielles, le syndrome à la mode amènerait à tuer des chrétiens. De préférence des prêtres catholiques. Parfois des protestants. En tout cas, le Turc, quand il est déprimé, il bute un chrétien. C’est vraiment pas de veine pour les chrétiens, qui ne sont pas si nombreux, dans un pays à 99% musulman.
Jeudi dernier, dans une indifférence manifeste non démentie depuis, « un prêtre » a été assassiné. C’est ainsi que l’AFP a pu le présenter : un prêtre… Monseigneur Padovese était certes prêtre, il était aussi évêque, et président de la Conférence épiscopale turque. Précisons, donc, que Monseigneur Padovese est l’homologue du Cardinal Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale française. C’est lui que l’on voit sur cette photo, au premier plan. Au deuxième plan, une autre victime de ce qui serait donc un syndrome très turc, le Père Santoro, assassiné en février 2006.
Un acte isolé, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes.
L’agence catholique AsiaNews rappelle ceci : le 16 décembre 2007, un frère capucin, le frère Adriano Franchini était agressé et blessé à Smyrne. Auparavant, le 11 mars 2006, un autre religieux, le frère Roberto Ferrari avait été menacé d’un couteau au sein de son église. Le 2 juillet 2006, le Père Pierre Brunissen était poignardé à la hanche.
Le Figaro rapportait 1 que le Père Brunissen avait déclaré que « jamais il n’aurait pu imaginer un tel drame »… après le meurtre du Père Andrea Santoro, abattu alors qu’il priait dans son église le 5 février 2006. Le 18 avril 2007, trois protestants étaient torturés, poignardés et assassinés alors qu’ils travaillaient dans une maison de Malatya, publiant des Bibles et des livres chrétiens. Le Figaro rapportait encore que l’agression contre le Père Brunissen était la quatrième en moins de six mois.
L’agresseur du Père Brunissen était, selon les autorités turques, schizophrène. L’assassinat du Père Santoro était l’acte d’une personne isolée. Comme l’agression du Père Franchini, poignardé par « un individu isolé ». Faudrait-il qu’ils tiennent le couteau à deux pour que l’on cesse de parler d’acte isolé ? Ou que les crimes soient commis tous en même temps ? Un pogrom ?
De fait, AsiaNews se montre dubitative quant à l’instabilité de l’auteur et au caractère isolé des actes. Elle souligne que « de nombreuses attaques dans les dernières années ont été commises par des personnes jeunes présumées « instables » au moment des faits mais dont il s’est avéré qu’ils entretenaient des liens avec des groupes ultra-nationalistes et anti-chrétiens ». Ainsi, par exemple, l’agresseur du Père Brunissen était un proche des milieux fondamentalistes islamistes.
La chronologie des assassinats n’est pas, non plus, insignifiante. L’agression du Père Brunissen, le 2 juillet 2006, était ainsi la quatrième en moins de six mois, et le pape devait se rendre en visite en Turquie en novembre 2006. Quant à l’assassinat de Monseigneur Padovese, il intervient précisément la veille de la visite de Benoît XVI à Chypre, dont on sait qu’une partie est illégalement occupée par la Turquie. Assassiner le plus haut responsable de l’église catholique en Turquie la veille de la visite du pape est une rare preuve de coordination de la part d’une personne instable.
Autant dire, donc, que la version de l’acte isolé d’un déséquilibré paraît donc bien peu crédible. Si j’étais déjà soupçonneux, les doutes d’Asia News, relayés par l’Avvenire, et ceux de la Stampa, me conforte en ce sens. Et si l’assassin de Mgr Padovese est véritablement instable, il paraît bien probable que son acte ait été guidé par les mêmes « groupes ultra-nationalistes et anti-chrétiens » .
Alors donc, vengeance ? « Sus aux Turcs et mort aux infidèles ! » ?
L’excuse psychiatrique ne doit pas être, pour les autorités turques et l’opinion publique turque, l’occasion d’éviter toute prise de conscience devant le traitement des minorités religieuses en Turquie. En octobre 2007, on évoquait ainsi un climat anti-chrétien. L’APIC, agence de presse catholique, soulignait en septembre 2009 qu’un tiers des turcs ne veut pas d’un chrétien pour voisin. En août 2009, un rapport parlementaire turc pointait le fait que les habitations des chrétiens avaient été marquées par des autocollants de couleurs dans plusieurs quartiers d’Istanbul.
On ne peut toutefois pas négliger le fait que, précisément, la dénonciation du marquage a été le fait de parlementaires turcs : une partie au moins de la classe politique turque est consciente de ce climat anti-chrétien. Par ailleurs, dans ce qui constitue désormais très symboliquement la dernière intervention de Mgr Padovese, le 27 mai dernier, celui-ci avait annoncé que les groupes de pèlerins n’auraient désormais plus à s’annoncer pour pouvoir célébrer la messe à l’église Saint-Paul à Tarse. Cette « facilitation a été rendue possible par la « politique d’ouverture » lancée par le ministre président Recep Tayyip Erdogan et appuyée par le nonce apostolique auprès du Saint-Siège Kenan Gürsoy »2.
En 2006, après l’assassinat du Père Santoro, le pape avait appelé au dialogue avec l’islam. C’est ce qu’il a fait de nouveau à Chypre, appelant également à « un juste règlement de la question chypriote ». Ces deux positions pouvaient facilement être anticipées et l’on peut imaginer qu’elles n’étaient pas de nature à plaire à ces petits groupes, universellement répandus, qui ont le dialogue en horreur et que la théorie d’un choc des civilisations satisfait pleinement.
En 2006, après l’assassinat du Père Santoro, Mgr Luigi Padovese avait dénoncé « le puissant sentiment nationaliste qui cherche sans cesse à creuser le fossé entre monde européen et turc » et désigné notamment les « lobbies qui se sentent menacés par la possible entrée de la Turquie dans l’Europe et font tout pour faire capoter le voyage du Pape dans le pays ».
« De la Bêtise à la Bête »
Benoît XVI n’est pas naïf. Il a fait le choix d’écarter rapidement tout caractère politique ou religieux à cet assassinat3, même s’il n’ignore pas les soupçons que l’on peut entretenir sur sa véritable motivation. Benoît XVI n’est pas lâche non plus. Cette décision4 est une marque de résistance à l’esprit commun, plus friand de bruyants appels aux explications, voire à la vengeance.
C’est, d’ailleurs, une façon d’honorer Mgr Padovese que de ne pas renier son héritage spirituel, dès sa mort venue. C’est aussi une façon de ne pas concéder la victoire aux provocateurs. Ceux qui font le chemin difficile du dialogue – et en l’occurrence de « la paix dans les pays de la Bible » – seront toujours à la merci des saboteurs de tous poils, de ceux qui n’ont de cesse d’affirmer que l’autre partie ne respecte que la force.
Il est à cet égard piquant de voir la mort de Mgr Padovese récupérée par nombre de sites qui entretiennent pourtant une parenté idéologique avec ses probables assassins. Nationalistes, identitaires, prétendument religieux, ils voient dans cet assassinat la confirmation de leurs thèses conflictuelles. Ironiquement, leurs cousins éloignés, pareillement nationalistes, identitaires, et prétendument religieux, scandent des slogans familiers à nos oreilles. C’est ainsi, qu’à Noël 2006, des militants de l’organisation d’extrême-droite « les Loups Gris » ont pris à partie les membres de la communauté grecque orthodoxe d’Istanbul en criant… « Ici, c’est la Turquie, aime-la ou quitte-la !« . Ainsi dénonce-t-on ici la haine de là-bas, qui fait pourtant jouer les mêmes ressorts.
Fabrice Hadjadj5, dans La foi des démons ou l’athéisme dépassé, a ces lignes, pour pointer « comment des erreurs contraires sont orchestrées pour s’entretenir l’une l’autre et contribuer à notre confusion réciproque et notre mutuelle destruction » :
« Les grandes guerres et les grands désastres procèdent de factions qui se dressent l’une contre l’autre et qui néanmoins se tressent l’une avec l’autre (…) Nous observons ainsi des bêtises antagonistes qui rivalisent, renchérissent, montent aux extrêmes, comme dirait Clausewitz, enfin s’engrènent l’une dans l’autre ainsi que les rouages d’une concasseuse gigantesque et supérieurement intelligente : elle enrôle de pauvres types et les broie de telle sorte qu’accusant toujours une moitié de l’étaut, cela relance la moitié de derrière, et c’est reparti pour un tour ! Cette machine à concasser les hommes, le magistère récent l’appelle une « structure de péché ». »
Hadjadj qualifie ces factions de « frères ennemis ». Ils savent, à n’en pas douter, qu’ils sont ennemis. Ils seraient surpris de constater à quel point ils sont frères.
*
mise à jour du 7 juin 2010 : selon AsiaNews, « the alleged insanity of the murderer is now to be excluded » (le déséquilibre mental allégué de l’assassin doit maintenant être exclu).
Deux militaires américains abattus à l'aéroport de Francfort
A la une 02/03/2011 19:43
Deux militaires de l'armée de l'air américaine ont été tués et deux autres grièvement blessés mercredi par un jeune homme originaire du Kosovo qui a tiré sur eux à l'aéroport de Francfort, dans l'ouest de l'Allemagne.
"Tout s'est passé à bord d'un autobus militaire américain" qui se trouvait devant le terminal 2 du plus grand aéroport allemand quand les coups de feu ont été tirés, a indiqué à l'AFP Jürgen Linker, un porte-parole de la police de Francfort.
A Pristina, un haut responsable de la police kosovare a indiqué mercredi à l'AFP que le jeune homme, qui a tiré sur les militaires américains, était un Albanais du nord du Kosovo. "Selon nos informations, il s'agit d'Arif Uka, originaire de la régon de Mitrovica (nord)", a-t-il déclaré sous le couvert de l'anonymat.
..
Une liste d`incidents de jihad isolé seulement pour les USA -
Le jihad est un acte individuel ou collectif
REPORTED INCIDENTS OF SUDDEN JIHAD SYNDROME IN THE U.S. SINCE 9/11/2001
(List is not exhaustive, does not include major organized terror attempts, un-reported SJS, so-called "Honor" killings, etc.)
Date Description & Location Perpetrtor & Weapon Killed Injured
2002-0105 Bank of America cessna crash, Tampa, FL Charles Bishra (Airplane) 00 00
2002-0522 Armstrong International Airport shootings, New Orleans, LA Patrick Gott (gun) 01 01
2002-0705 LAX Airline counter shootings, Los Angeles, CA Hesham Mohamed Hadayet (gun) 02 05
2002-0908 Cleveland Heights bicycle shooter, Cleveland, OH Yusef DeJarnette (gun) 00 02
2002-1002 Beltway (& other) shootings, CA, AZ, TX, AL, MD, DC John Mohammed, Lee Malvo (gun) 17 05
2003-0323 Camp Pennsylvania sapper attack, Kuwait Sgt. Hasan Akbar (grenade, gun) 02 14
2004-0806 Muslim convert kills his Jewish friend, Houston, TX Mohammed Ali Alayed (knife) 01 00
2005-0111 Goodwin House retirement attack, Alexandria, VA Mustafa Mohamed (knife) 00 06
2005-1001 Univ of Oklahoma stadium bombing, Norman, OK Joel Henry Hinrichs III (bomb) 00 00
2005-1218 Home Depot car attack, Chandler, AZ Ali R. Warrayat (car, fire-bombs) 00 00
2006-0303 SUV attack, Univ of North Carolina, Chapill Hill, NC Mohammed Taheri-azar (car) 00 09
2006-0615 Movie Theater shooting, Baltimore, MD Mujtaba Rabbani Jabbar (gun) 01 00
2006-0625 Safeway Warehouse shooting, Denver, CO Michael Julius Ford (gun) 01 05
2006-0728 Jewish Federation shooting, Seattle, WA Naveed Afzal Haq (gun) 01 05
2006-0830 SUV rampage, San Francisco, CA Omeed Aziz Popal (car) 01 19
2007-0212 Trolley Square Mall shooting, Salt Lake City, UT Sulejman Talovic (gun) 05 04
2007-0220 Vanderbilt car rampage, Nashville, TN Ibrahim Ahmed (car) 00 02
2007-1023 Homestead Air Force Base gate attack, Miami, FL Tahmeed Ahmad (knife-fire bomb) 00 00
2008-0812 Hospital employees attacked, Minneapolis, MN Somali Teens (minors not named) 00 02
2008-0908 Subway hammer attack, Philidelphia, PA Thomas Scantling (hammer) 00 01
2008-1103 Jewish Students attacked at UC Berkely, CA Husam Zakharia (fists) 00 02
2009-0601 Army recruiting station shooting, Little Rock, AR Abdulhakim Muhammad (gun) 01 01
2009-1105 Ft. Hood, Texas mass shooting, Killen, TX Major Nidal Hasan (gun) 13 29
TOTAL: 46 112
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