La guerre en Terre Sainte
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La guerre en Terre Sainte
Prions pour la paix en Terre-Sainte!
Une situation très complexe et dangereuse.
Repère Historique
Les Juifs ont occupés la Terre-Sainte depuis 1200 Av J.C. avec l`entrée de Josué et du peuple juif arrivant de l`esclavage en Égypte et selon les ordres de Dieu. (voir le Livre de Josué – Ancien Testament)
33 Ap J.C. - Crucifixion de Notre-Seigneur Jésus-Christ à Jérusalem par les autorités de l`époque.
En 70 Ap J.C. les Juifs subissent une déportation dans l`empire romain suite à une révolte contre les romains qui dominaient la région. Ils sont déportés par l`empereur romain païen Vespasien et par son fils Titus après la reconquête de Jérusalem par les légions romaines païennes. Ils seront encore déportés après une autre révolte sous l`empereur romain païen Hadrien en 135 Ap J.C. avec interdiction de revenir à Jérusalem.
Le pays est donc sous la domination de l`empire romain païen mais après les 10 persécutions contre les chrétiens l`empire romain lui-même devient chrétien sous l`empereur romain Constantin au 4 ème siècle et la terre sainte toujours sous domination romaine devient chrétienne elle aussi. Cette époque verra la construction du Saint-Sépulcre de Jérusalem et de la Basilique de la Nativité de Bethléem. La Terre-Sainte restera chrétienne sous la responsabilité de l`empire romain d`Orient jusqu`aux invasions islamiques de la Terre Sainte avec la conquête de Jérusalem vers l`an 637 ( construction plus tard de la Mosquée Al Aqsa et du Dome du Roc).
La Terre Sainte sera en général sous contrôle musulman ( sauf pour les états latins lors des croisades) – jusqu`en 1917 qui voit l`entrée des troupes britanniques en Terre Sainte pendant la Première Guerre Mondiale – les Turcs gouvernaient la Terre Sainte mais se battaient du côté de l`Allemagne. Les Anglais administre la Terre Sainte jusqu`en 1948.
Suite à la Seconde Guerre Mondiale 1939-1945 – et aux exterminations des Juifs d`Europe dans les camps de concentrations par le régime nazi de Adolph Hitler les Nations-Unies accorde la séparation de la Palestine en une partie arabe palestinienne et une partie juive. Beaucoup de Juifs survivants en Europe retourne en Israël après la guerre en plus du mouvement de retour des sionistes commencés au 19 ème siècle. Cette décision des Nations-Unies ne sera pas acceptée par les pays arabes et cela amènera plusieurs guerres israélo-arabe – 1948 – 1967 – 1973 et ensuite les guerres interne entre palestiniens et israéliens. Deux peuples ayant habités la même terre.
Le Pape aux diplomates: la guerre, tragédie et massacre inutile
Tour d’horizon des conflits en cours et rappel de la position du Saint-Siège sur les grands dossiers, le Saint-Père a tenu ce lundi 8 janvier le traditionnel discours de vœux au corps diplomatique. François a exhorté à mettre un visage et un nom sur toutes les victimes des guerres et des migrations. Il a aussi dressé la liste des voies à emprunter pour garantir la paix, thème central de son intervention.
Xavier Sartre – Cité du Vatican - 9 Janvier 2024 - extraits
C’est le discours «politique» du Pape le plus attendu de l’année. Dans le cadre de la salle des Bénédictions de la basilique Saint-Pierre, devant 180 diplomates accrédités près le Saint-Siège, le Pape François a évoqué les principaux conflits en cours et les problèmes généraux qui affectent le monde aujourd’hui. Il a aussi rappelé que «derrière ce tableau» esquissé, «se trouvent des millions de personnes […] dont les visages nous sont pour la plupart inconnus et que nous oublions souvent». Il a enfin ouvert des perspectives, soulignant les différentes voies à explorer et à suivre pour garantir la paix, «don de Dieu» mais en même temps, «notre responsabilité», mot «très fragile» et «exigeant et plein de sens». Il revient donc au Saint-Siège «d’être une voix prophétique et un appel à la conscience» a-t-il rappelé. Dans ce tableau mondial, François fait d’abord le constat que «l’élan de ce “renouveau profond”» évoqué par son prédécesseur Pie XII dans son message de Noël de 1944, «semble être épuisé» comme le prouve «le nombre croissant de conflits» qui conforte le concept du Pape de «troisième guerre mondiale par morceaux».
Appel à un cessez-le-feu sur tous les fronts
Le Saint-Père réitère en tout premier lieu sa «condamnation» de «l’attaque terroriste contre la population d’Israël du 7 octobre», et «de toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme», soulignant que «la forte réponse militaire israélienne à Gaza a entrainé la mort de dizaines de milliers de Palestiniens, en majorité civils parmi lesquels des enfants et des jeunes» et «une situation humanitaire très grave avec des souffrances inimaginables». D’où l’exhortation à parvenir à «un cessez-le-feu sur tous les fronts», y compris celui du Liban, à «la libération immédiate de tous les otages à Gaza», à l’envoi d’une «aide humanitaire» à la population palestinienne, et à «la protection nécessaire» des hôpitaux, des écoles et des lieux de culte. Le Pape répète la préférence du Saint-Siège pour une «solution à deux États» avec «un statut internationalement garanti pour la ville de Jérusalem».
Frère Paul-Adrien - Le retour en terre d'Israël est intrinsèquement lié dans la vision religieuse juive à l'avènement messianique, mais sur ce point on est loin de faire l'unanimité entre les protestants évangéliques, les catholiques et les juifs
En Israël, l’extrême droite rêve tout haut à la recolonisation de Gaza
Article de Rania Massoud • Radio-Canada - Décembre 2023
« Une maison au bord de la mer, ce n’est pas un rêve! » Ce slogan promotionnel d’une agence immobilière aurait pu passer inaperçu si ce n’est du visuel qui l’accompagne. L’image, partagée sur le compte Instagram de l’entreprise Harei Zahav, spécialisée dans la construction de logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, montre des plans d’habitations modernes surplombant des ruines sur le littoral de Gaza. Nous travaillons sur le déblaiement des débris et l’expulsion des squatteurs. Nous espérons que, dans un proche avenir, […] nous pourrons commencer la construction dans la région du Goush Katif, indique un texte en hébreu en bas du visuel.
Des faucons s'expriment
Au-delà de son caractère anecdotique, cette campagne publicitaire, qui a été plus tard effacée, reflète une position partagée par plusieurs politiciens, dont des députés et des ministres au sein du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, le gouvernement le plus à droite de l’histoire d'Israël, issu d'une alliance avec des partis ultraorthodoxes et d'extrême droite. Le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu, est l’un de ces faucons. Membre du parti d'extrême droite Otzma Yehudit, il a récemment déclaré qu'Israël doit entièrement réoccuper la bande de Gaza après la guerre, affirmant que les Palestiniens sont incapables de contrôler le territoire sans en faire un foyer de terrorisme. Ce même ministre avait fait la une des journaux en novembre lorsqu’il a évoqué la possibilité de larguer une bombe nucléaire sur la bande de Gaza pour en finir avec le Hamas. Interrogé sur le sort de la population palestinienne, il a déclaré : Ils peuvent aller en Irlande ou dans le désert; les monstres de Gaza devraient trouver une solution par eux-mêmes.
Ses commentaires ont été rapidement désavoués par M. Nétanyahou, qui a temporairement suspendu la participation du ministre aux réunions de son Cabinet. Quelques jours après le début de la guerre, les ministres de l’Éducation, Yoav Kisch, et des Transports, Miri Regev, ont tous deux accusé les politiciens à l’origine du démantèlement des colonies dans la bande de Gaza d’être responsables de l’attaque sanglante du Hamas du 7 octobre dernier. Ce jour-là, le mouvement islamiste palestinien a lancé une attaque inédite en sol israélien à partir de la bande de Gaza, faisant au moins 1140 morts, la plupart des civils. Quelque 250 personnes ont par ailleurs été prises en otage lors de cette attaque. Depuis, une centaine d'entre elles ont été libérées dans le cadre d’une trêve, à la fin de novembre, en échange de 240 prisonniers palestiniens. En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre. Plus de 20 000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Cette guerre, c’est la Nakba de Gaza 2023, a dit le ministre de l’Agriculture, Avi Dichter, à la télévision israélienne, le 12 novembre. La Nakba, qui veut dire catastrophe en arabe, fait référence à l'appellation dans le monde arabe de la création de l'État d'Israël, en 1948, et de l'exode des Palestiniens qui s'en est suivi. À ce jour, 1,9 million de personnes, soit 85 % de la population palestinienne, ont été déplacées par la guerre, selon l'ONU. Après avoir ordonné l’évacuation du nord de la bande de Gaza au début de l’offensive, forçant le déplacement de plus d’un million de Palestiniens, Israël a de nouveau lancé jeudi un appel à évacuer une vaste zone de Khan Younès, la plus grande ville du sud du territoire. Bezalel Smotrich, colon et ministre des Finances, parle de migration volontaire des Palestiniens de Gaza, affirmant que c’est la bonne solution humanitaire pour l’enclave assiégée et pour la région, une position que l’Autorité palestinienne qualifie de soutien au nettoyage ethnique. Le ministre d’extrême droite a fait ces déclarations à la mi-novembre à la suite de la publication d’un article dans le Wall Street Journal par deux députés israéliens, dont l’ancien ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, appelant les pays occidentaux à accueillir une partie de la population palestinienne de Gaza.
Un vieux rêve ravivé
Les appels pour la réoccupation de la bande de Gaza ne datent pas d’hier, mais l’attaque du Hamas du 7 octobre a ravivé ce vieux rêve chez l’extrême droite israélienne. En mai, soit cinq mois avant l’assaut meurtrier du Hamas, M. Smotrich et le ministre des Missions nationales, Orit Strock, du parti d’extrême droite Sionisme religieux, avaient séparément lancé un appel à la reconquête de l’enclave par Israël pour en finir avec les attaques répétées des groupes armés palestiniens dans le territoire. Le moment viendra probablement de retourner à Gaza, de démanteler le Hamas et de démilitariser Gaza, a dit M. Smotrich dans une entrevue à la télévision israélienne. Je crois que le moment viendra où il n’y aura plus d’autre choix que de reconquérir Gaza.
Le 11 décembre, une coalition de mouvements de colons a tenu une conférence pour discuter d’un plan pratique pour le rétablissement des colonies juives à Gaza. Selon le quotidien israélien Haaretz, la conférence a attiré quelque 200 personnes et les organisateurs ont déjà dressé une liste de familles qui se sont engagées à s’installer dans un éventuel projet de colonies à Gaza. Après [le 7 octobre], tout le monde comprend que les colonies sont synonymes de sécurité, et là où il n'y a pas de colonies, il y a la terreur, les massacres et l'Holocauste, a déclaré Yossi Dagan, chef du Conseil régional des colonies de Samarie, dans le nord de la Cisjordanie, dans une récente entrevue accordée à la chaîne israélienne 14, une chaîne de droite. Appelé à réagir, le consul général d'Israël à Montréal, Paul Hirschson, a minimisé les propos des ministres de l’extrême droite, affirmant qu’ils ne représentent qu’une frange de la société israélienne. Les opinions les plus extrêmes attirent plus d’attention qu’elles ne le méritent, dit-il à Radio-Canada. Je ne dis pas que ces opinions n’existent pas. Elles existent, mais elles n’ont aucune influence.
Selon lui, il est encore trop tôt pour avancer des hypothèses sur l’avenir de la bande de Gaza, mais quelques certitudes semblent se dégager : On ne sait pas encore qui va diriger la bande de Gaza, mais une chose est sûre, ça ne sera ni le Hamas ni Israël. Il explique que la raison pour laquelle il n’y a pas plus de clarté sur les scénarios de l’après-guerre, c’est parce qu’il y a un besoin d'unité nationale à l'heure actuelle en Israël. Nous devons maintenir ce sentiment d’unité alors qu’on est encore en pleine guerre, dit-il. Un sondage mené au début de décembre par l'Université hébraïque de Jérusalem révèle que plus de la moitié des Israéliens (56 %) s’opposent à l’annexion de la bande de Gaza et au rétablissement des colonies démantelées en 2005, contre 33 % qui s'y disent favorables et 11 % qui sont toujours incertains.
« Comme des objets inanimés »
Encore une fois, ce sont les Israéliens qui vont décider du sort des Palestiniens, déplore Yakov Rabkin, professeur émérite à l’Université de Montréal et spécialiste de l’histoire juive contemporaine. On ne demande pas l’avis des Palestiniens de Gaza. On parle d’eux comme s’ils étaient des objets inanimés, dit-il à Radio-Canada. Je crois que tout historien vous dira la même chose : supposons qu’Israël éradique le Hamas jusqu'au dernier combattant. D'ici quelques années, il y aura un autre mouvement qui le remplacera. Ça, c'est inévitable, explique M. Rabkin. Une population colonisée va se révolter, c'est clair. [...] Tant et aussi longtemps que les Palestiniens vivent dans ces conditions colonisées, il y aura un mouvement de résistance.
Avec les informations de l’Agence France-Presse, Reuters, Washington Times, Al-Jazeera, Times of Israel, Haaretz, Ynet et NBC News
Immersion dans le monde des Haredim, les ultras d’Israël I Reporters • FRANCE 24 - 15 sept. 2017 - A 3 minutes 5 on voit la photo du rabbin des Chabad Loubavitch Menachem Mendel Schneerson - Il y a aussi la question des colons juifs où on trouve beaucoup de radicaux.
USA: Ivanka Trump se rend sur la tombe du Rabbi de Loubavitch à New York - I 24 News - 24 octobre 2020 - Jared Kushner - son mari est membre du groupe ultra-orthodoxe juif - Chabad Loubavitch du rabbin Menachem Mendel Schneerson - les Chabads sont puissants à New-York, sont présents dans de nombreux pays incluant au Canada et au Québec. Ils font la promotion des lois noachides.
Malaisie, un paradis menacé par l'islam radical - Investigations et Enquêtes - 17 juin 2022 - L`islamisme est bien présent avec le Hamas, ect - au Moyen-Orient et même en Occident - prenons un exemple plus éloigné - comme en Malaisie - à 35 minutes sur la vidéos - le représentant des islamistes aimerait faire appliquer la charia (loi islamique) - et il dit lui-même - la lapidation des femmes adultères, et l`amputation de la main des voleurs.... Avis aux occidentaux naifs...
Nous voyons donc comment la situation en Terre-Sainte est complexe.
La naïveté du soutien juif à l’immigration musulmane massive
Source : National Review – USA – National Security and Defense (traduction automatique)
The Naïveté of Jewish Support for Massive Muslim Immigration
Mars 2017
Dans l’expérience européenne, les niveaux élevés d’immigration en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont provoqué une montée de l’antisémitisme. La semaine dernière, le Jerusalem Post et d’autres agences de presse ont rapporté que dans une banlieue parisienne, deux frères juifs portant des kippas (casquettes juives) avaient été attaqués alors qu’ils conduisaient leur voiture – par des Moyen-Orientaux conduisant une autre voiture. Selon le rapport, « alors que le véhicule était en mouvement, le conducteur et un passager ont crié aux frères des slogans antisémites parmi lesquels : « Sales juifs, vous allez mourir ! » « Le véhicule a forcé les frères à arrêter leur voiture et ils ont été entourés par plusieurs hommes [qui] sortaient d'un café à narguilé dans la rue. . . .
« Les agresseurs présumés ont encerclé les frères, puis leur ont donné des coups de pied et de poing à plusieurs reprises tout en les menaçant d'être assassinés s'ils bougeaient. L’un des agresseurs présumés a ensuite scié le doigt de l’un des frères. Les attaques contre les Juifs en France et ailleurs en Europe par des immigrants musulmans du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA) sont si fréquentes que, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, les Juifs de France craignent de porter une kippa ou une étoile de David en public, et tant de Juifs français quittent la France que le Premier ministre français, Manuel Valls, a prononcé un discours passionné il y a deux ans, implorant les Juifs français de rester en France. La situation est devenue si grave pour les Juifs d’Europe que The Atlantic, un magazine libéral, a récemment publié un article intitulé « Est-il temps pour les Juifs de quitter l’Europe ? »
En Suède, les attaques contre les Juifs à Malmö, la troisième plus grande ville du pays, sont si fréquentes que les Juifs quittent Malmö et la Suède. L’année dernière, le Jerusalem Post a publié un article sur un couple juif vivant en Suède depuis le milieu de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait de Juifs danois qui, enfants, ont été introduits clandestinement en Suède. Leur gratitude envers la Suède a été immense. Mais ils ont désormais quitté leur pays d’origine – le pays qui leur a sauvé la vie – pour vivre en Espagne. La ville dans laquelle ils vivaient, Malmö, est devenue tellement saturée de haine envers les Juifs qu’ils ne peuvent plus y vivre. Cela a été causé, selon les mots du mari, par « les effets négatifs de l’acceptation d’un demi-million d’immigrants du Moyen-Orient, qui n’étaient manifestement pas intéressés [sic] à adopter les valeurs et la culture suédoises ».
Selon les mots de son mari, Dan : « Les politiciens, les médias, les intellectuels…. . . ils ont tous contribué à se plier à cette idéologie dangereuse et, malheureusement, cela change de manière irréversible le tissu de la société suédoise. Le Jerusalem Post poursuit : « Karla [la femme], qui était restée assise passivement. . . puis l’a interrompu en disant : « Si vous n’êtes pas d’accord avec l’establishment, vous êtes immédiatement traité de raciste ou de fasciste. » » (Cela vous semble familier ?)
« Les Juifs de Malmö », a récemment rapporté le journal britannique Telegraph, « se plaignent depuis longtemps du harcèlement croissant dans la ville, où 43 pour cent de la population est d'origine non suédoise, parmi lesquels figurent des Irakiens, des Libanais et des Palestiniens apatrides. les plus grands groupes. Le centre communautaire juif de la ville est fortement fortifié, avec des portes de sécurité et des bornes sur le trottoir extérieur pour empêcher les voitures piégées. »
Un article du Huffington Post de gauche arrive à une conclusion désormais familière :
Les migrants arrivant en Europe depuis le Moyen-Orient apportent avec eux un antisémitisme virulent qui éclate de la Scandinavie à la France en passant par l'Allemagne. . . Même si tous les réfugiés et migrants qui fuient la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan et d’autres pays musulmans n’ont peut-être pas d’opinions anti-juives, un très grand nombre le font – simplement parce qu’ils ont été élevés dans des endroits où le vitriol anti-juif est répandu. à la télévision, dans les journaux, dans les écoles et les mosquées. . . « Il n'y a pas d'avenir pour les Juifs en Europe », a déclaré le grand rabbin de Bruxelles. . .
Pourtant, malgré toute cette haine des Juifs immigrés musulmans, plus d’un millier de rabbins ont signé une pétition pour amener un grand nombre de musulmans de la région MENA en Amérique, et pratiquement toutes les organisations juives en dehors de l’Orthodoxie et de l’Organisation sioniste d’Amérique ont condamné l’administration Trump pour en adoptant même un arrêt temporaire (et entièrement dû à des problèmes de sécurité) de l'accueil de voyageurs et de réfugiés en provenance de sept (sur plus de 50) pays à majorité musulmane dans le monde. Comment expliquer le soutien généralisé des Juifs américains à l’arrivée d’un nombre massif de personnes, dont beaucoup apporteront des valeurs anti-juives, anti-israéliennes et anti-occidentales ?
Premièrement, ils sont incroyablement naïfs, croyant, par exemple, que manifester dans les aéroports avec des pancartes indiquant « Nous aimons les musulmans » transformera les musulmans qui détestent les Juifs en musulmans qui aiment les Juifs. Deuxièmement, ne sous-estimez jamais le pouvoir de se sentir bien dans sa peau pour la gauche (le mouvement d’estime de soi est né à gauche). Et cela fait du bien à ces Juifs de dire : « Écoutez, monde, vous nous avez abandonnés dans les années 1930, mais nous sommes meilleurs que vous. » Et troisièmement, lorsque les Juifs américains ont abandonné les valeurs libérales et juives traditionnelles pour des valeurs de gauche, ils sont devenus moins juifs, moins américains et plus stupides. Demandez simplement aux Juifs d’Europe.
Dennis Prager
Le P. M. Netanyaou et les radicaux dans le gouvernement israéliens vont-ils essayés d`envoyer les palestiniens de Gaza en Occident? Se souvenir que une des références religieuse de Mr Netanyaou est la rabbin Don Isaac Abravanel qui vivait en Espagne au Moyen-Âge
À Jérusalem, l’extrême droite religieuse rêve de se réinstaller à Gaza
Lors d'une conférence prônant le retour au Gush Katif, une communauté déterminée veut "réparer les erreurs" de 2005, sans se soucier de la la communauté internationale
Source : The Times of Israël – 31 janvier 2024
Défiant la bruine morose qui s’abat sur Jérusalem depuis quelques jours et l’humeur généralement sombre du pays, des milliers de résidents d’implantations appartenant au mouvement sioniste religieux ont participé dimanche soir à une conférence promouvant avec fracas le rétablissement d’implantations juives dans la bande de Gaza.
Pour beaucoup, la conférence, dont le slogan était « Les implantations apportent la sécurité » marquait le premier pas vers la réparation d’une erreur historique. Le plan de désengagement de 2005, qui prévoyait l’évacuation des 21 implantations juives et de leurs 8 600 habitants de l’enclave côtière de Gush Katif, a été un véritable traumatisme spirituel pour la communauté sioniste religieuse, déterminée à compléter la restauration de la souveraineté juive sur l’ensemble de la Terre d’Israël.
Dix-huit ans plus tard, la question du retour des Juifs à Gush Katif n’est plus à l’ordre du jour, mais reste très controversée, tant en Israël qu’au sein de la communauté internationale. Et malgré cela, près d’un tiers des membres de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu étaient présents à la conférence. L’événement a également été l’occasion d’un rassemblement très attendu de personnes partageant les mêmes idées, qui ont rapidement rempli le hall principal du Centre de conventions internationales. Des jeunes portant des papillotes (mèches de cheveux séparées sur le côté portées par les juifs orthodoxes) se saluaient en se donnant l’accolade, tandis que des familles entières accompagnées de jeunes enfants retrouvaient amis et connaissances, au son d’une musique joyeuse et de danses entraînantes qui ponctuaient les discours et les diverses prises de paroles de la soirée.
Le lendemain, les 11 ministres et la dizaine de députés de la coalition aperçus sur des photos alors qu’ils dansaient sur le podium de la conférence ont été vivement critiqués pour leur insensibilité aux émotions d’une nation déchirée par la guerre. Les personnes présentes dans la salle y ont toutefois vu une réaction très sincère à l’air mélodieux joué par la superstar religieuse Aaron Razel en l’honneur des otages détenus par le Hamas, qui chantait le verset biblique « Que les rachetés de l’Éternel reviennent, Et qu’ils reviennent avec joie à Sion ».
Après le discours du ministre ultranationaliste de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, une série de vidéos a été diffusée dans une ambiance festive et sur une musique entraînante. Le chef du parti d’extrême droite Otzma Yehudit a été reçu comme une rock star lorsqu’il a salué la foule en disant : « Bonsoir Jérusalem, bonsoir au peuple d’Israël, bonsoir à la Terre d’Israël ». Une des vidéos montrait des soldats qui, en violation directe des consignes, s’étaient filmés à Gaza pendant l’opération terrestre de Tsahal en cours, et se félicitaient de la destruction des villes gazaouies. Plusieurs soldats ont affirmé vouloir « conquérir et coloniser » le territoire. Ils ont été filmés semant des graines dans des champs, expliquant qu’ils « détruisaient pour construire » des implantations, et plantant des drapeaux israéliens. Sur une autre vidéo, des soldats de Tsahal étaient filmés dansant dans la bande de Gaza en chantant : « Tout le monde connaît notre position, il n’y a pas de [Gazaouis] qui ne soient pas impliqués. » Cette vidéo a été applaudie à tout rompre par les militants réunis dimanche soir. Il convient de noter que c’est cette même vidéo qui a été présentée aux juges de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye au début du mois par des représentants juridiques sud-africains comme preuve de ce qu’ils affirmaient être l’intention génocidaire d’Israël à l’encontre des habitants de la bande de Gaza.
La conférence s’est tenue deux jours seulement après l’arrêt de la CIJ selon lequel Israël a violé certains éléments de la Convention sur le génocide, mais cela n’a pas semblé préoccuper la foule, les organisateurs ou les ministres de haut niveau présents, qui ont eux-mêmes été cités par l’Afrique du Sud. Au lieu de cela, les participants à la conférence ont écouté les remarques du ministre des Communications Shlomo Karhi (Likud), qui fait partie de la communauté religieuse sioniste, et qui a essentiellement appelé au transfert forcé des Palestiniens de la bande de Gaza. Nous avons l’obligation d’agir, dans notre intérêt et même dans l’intérêt de ces civils prétendument non impliqués, pour [provoquer] l’émigration volontaire – même si cette guerre, qui nous a été imposée, transforme cette migration volontaire en une situation de « coercition jusqu’à ce qu’il dise ‘je veux le faire' », a affirmé Karhi. Le ministre a invoqué un principe de la loi juive selon lequel une personne peut être contrainte de remplir certaines obligations religieuses par une pression physique ou autre, y compris par des coups. Ses propos ont été acclamés et applaudis par l’auditoire. Ces remarques, ainsi que le thème même de la conférence, vont à l’encontre de l’opinion publique israélienne.
La carte de la future bande de Gaza, telle qu’elle a été imaginée par les organisateurs et publiée lors de l’événement, ignore les 2,2 millions de Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza. Représentée dans des couleurs primaires vives et conviviales, la carte indiquait les six endroits où de nouvelles implantations seraient établies, mais ne mentionnait presque pas l’existence de centres de population palestiniens massifs. Lorsqu’on lui a demandé si un tel plan d’implantation ne risquait pas d’aggraver les frictions et les conflits entre Israël et les Palestiniens, le président du conseil du district de Samarie, Yossi Dagan, l’un des principaux organisateurs de la conférence, a répondu à ce journaliste que « personne ne veut mélanger les populations ».
Lors de la conférence de dimanche, une partie de la communauté religieuse sioniste et ses dirigeants politiques, parmi lesquels des décideurs de premier plan, ont déclaré ouvertement et fièrement qu’ils considéraient la guerre actuelle comme une occasion de retourner vivre à Gaza et de « réparer l’injustice » du désengagement de 2005. La conférence, selon eux, était le début optimiste de ce processus. Au début de son concert dimanche soir, le musicien Razel s’est adressé à la foule et a déclaré qu’il était fier d’appartenir au peuple juif et heureux de participer à cet événement édifiant. Un verset biblique cité par Razel avant de dédier une chanson aux soldats de Tsahal qui se battent à Gaza a peut-être évoqué par inadvertance la clameur mondiale entourant la campagne militaire actuelle d’Israël, et la tempête qui surviendrait si Israël rétablissait les implantations dans la bande de Gaza : « Le peuple juif a un esprit qui ne baisse pas la tête, qui ne se rend jamais. Une nation isolée, qui ne se considère pas comme faisant partie des nations » (c’est ainsi que feu le rabbin Jonathan Sacks traduit le verset). Ainsi qu’il a été constaté lors de la conférence dimanche, cette partie de la communauté sioniste religieuse semble considérer qu’Israël est une nation qui n’a pas à se préoccuper de ce que les autres pays pensent, veulent ou font, et qu’elle ne devrait pas s’en préoccuper.
La montée en puissance d'une faction israélienne cherchant à provoquer l'Armageddon
Les kahanistes israéliens cherchent à provoquer l'Armageddon en détruisant la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, pensant que cela déclenchera le retour du Messie juif et, pour certains protestants sionistes chrétiens américains, le retour de Jésus.
11 Janvier 2024 - LifeSite News = extraits
Inside the rise of an Israeli faction seeking to provoke Armageddon
Al-Aqsa et Armageddon
Le Dôme du Rocher à Jérusalem est le site de la mosquée Al-Aqsa. Il s'agit du troisième site le plus sacré de l'islam sunnite. Il est construit sur le site du second temple, détruit par les Romains en 70 après Jésus-Christ. Les juifs religieux estiment qu'un troisième temple doit être construit avant la venue du Messie juif. En outre, de nombreux protestants sionistes chrétiens américains croient que la construction de ce troisième temple marquera le retour du Christ.
Cela nécessiterait la destruction de la mosquée Al-Aqsa, ce qui soulèverait l'indignation du monde islamique et conduirait certainement à une guerre majeure. L'actuel ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, dirige un parti qui se consacre à cet objectif. Il a conduit son parti Otzma Yehudit ("Puissance juive") et ses partisans dans des incursions répétées dans l'enceinte d'Al-Aqsa, contre l'avis du chef du service de sécurité israélien (Shin Bet).
Itamar Ben-Gvir s dans l'enceinte d'Al-Aqsa en Janvier 2023
Benjamin Netanyahou compte sur le soutien de Ben-Gvir pour maintenir sa coalition au pouvoir et retarder son propre procès pénal pour corruption. Ben-Gvir est un admirateur du Rabbin Meir Kahane, et son parti est la descendant direct du propre parti de Kahane. Le rabbin Meir Kahane poursuivait deux objectifs : l'expulsion permanente des Palestiniens d'Israël et la destruction de la mosquée Al-Aqsa.
Le rabbin radical Meir Kahane qui avait été assassiné aux USA en 1990 - fondateur de la Ligue de Défense Juive et du parti Kach
Les attaques lancées le 7 octobre par le Hamas ont été baptisées "Opération Aqsa Flood", en réponse directe à la menace de destruction de la mosquée Al-Aqsa.
Voici l'histoire des kahanistes et de leur terrifiante ascension d'une faction minoritaire vers les coulisses du pouvoir - en Israël et aux États-Unis.
Prêcher l'Armageddon
Quiconque n'est pas "aux côtés d'Israël" est un antisémite. Cela inclut vraisemblablement les 60 % d'Israéliens qui souhaitent la démission de M. Netanyahou. Il s'agit aussi vraisemblablement de l'ancien chef du MOSSAD, de l'ancien chef des FDI, de deux anciens premiers ministres israéliens et de l'actuel chef du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien. Tous ces gens ont condamné Netanyahou et sa coterie folle d'extrémistes nationaux religieux, dont les plan de destruction de la mosquée al-Aqsa a déclenché l'opération Aqsa Flood du Hamas le 7 octobre. C'est ce qu'avaient prédit de nombreux fonctionnaires. Les plus sionistes ne sont en fait pas tous des juifs - on estime à 30 millions le nombre de protestants sionistes chrétiens aux États-Unis.
C'est évidemment insensé, mais c'est le cas. Le Mouvement du Temple (Temple Movement) est un groupe de pression qui est devenu extrêmement influent aux États-Unis au cours des 13 dernières années. D'après Jewish Currents: L'influence du Mouvement du Temple, autrefois largement limitée aux groupes de colons les plus extrémistes d'Hébron et de Jérusalem, est en hausse depuis 2010, année où les électeurs américains ont donné au GOP le contrôle de la Chambre des représentants. Depuis lors, des républicains voyageant en Israël/Palestine ont à plusieurs reprises visité Al-Aqsa avec des escortes du Mouvement du Temple. Il s'agit d'une organisation qui prône le kahanisme.
Le Mouvement du Temple... a ses racines dans le kahanisme, le mouvement juif radical fondé par le rabbin Meir Kahane, né à Brooklyn, dans les années 1960. Kahane a transféré son projet en Israël, où il a été interdit. Au début des années 70, Kahane a créé un parti politique israélien, le Kach, qui a mené une campagne de protestation contre le terrorisme. transnational campagne de violence dans le but de provoquer le transfert volontaire et forcé des Palestiniens d'Israël/Palestine, et plaide pour l'établissement d'un état théocratique.
Pourtant, il est revenu en force. En tant que Courants juifs Il existe un nouveau parti juif et le mouvement est à son apogée : Un nouveau parti kahaniste, Otzma Yehudit, a également pris la place de Kach à la Knesset. Le mouvement kahaniste est loin d'être mort en Israël", a déclaré Aviv Tatarsky, chercheur à Ir Amim, qui surveille les violations des droits de l'homme à Jérusalem. Il n'a jamais été aussi fort.
Une situation très complexe et dangereuse.
Repère Historique
Les Juifs ont occupés la Terre-Sainte depuis 1200 Av J.C. avec l`entrée de Josué et du peuple juif arrivant de l`esclavage en Égypte et selon les ordres de Dieu. (voir le Livre de Josué – Ancien Testament)
33 Ap J.C. - Crucifixion de Notre-Seigneur Jésus-Christ à Jérusalem par les autorités de l`époque.
En 70 Ap J.C. les Juifs subissent une déportation dans l`empire romain suite à une révolte contre les romains qui dominaient la région. Ils sont déportés par l`empereur romain païen Vespasien et par son fils Titus après la reconquête de Jérusalem par les légions romaines païennes. Ils seront encore déportés après une autre révolte sous l`empereur romain païen Hadrien en 135 Ap J.C. avec interdiction de revenir à Jérusalem.
Le pays est donc sous la domination de l`empire romain païen mais après les 10 persécutions contre les chrétiens l`empire romain lui-même devient chrétien sous l`empereur romain Constantin au 4 ème siècle et la terre sainte toujours sous domination romaine devient chrétienne elle aussi. Cette époque verra la construction du Saint-Sépulcre de Jérusalem et de la Basilique de la Nativité de Bethléem. La Terre-Sainte restera chrétienne sous la responsabilité de l`empire romain d`Orient jusqu`aux invasions islamiques de la Terre Sainte avec la conquête de Jérusalem vers l`an 637 ( construction plus tard de la Mosquée Al Aqsa et du Dome du Roc).
La Terre Sainte sera en général sous contrôle musulman ( sauf pour les états latins lors des croisades) – jusqu`en 1917 qui voit l`entrée des troupes britanniques en Terre Sainte pendant la Première Guerre Mondiale – les Turcs gouvernaient la Terre Sainte mais se battaient du côté de l`Allemagne. Les Anglais administre la Terre Sainte jusqu`en 1948.
Suite à la Seconde Guerre Mondiale 1939-1945 – et aux exterminations des Juifs d`Europe dans les camps de concentrations par le régime nazi de Adolph Hitler les Nations-Unies accorde la séparation de la Palestine en une partie arabe palestinienne et une partie juive. Beaucoup de Juifs survivants en Europe retourne en Israël après la guerre en plus du mouvement de retour des sionistes commencés au 19 ème siècle. Cette décision des Nations-Unies ne sera pas acceptée par les pays arabes et cela amènera plusieurs guerres israélo-arabe – 1948 – 1967 – 1973 et ensuite les guerres interne entre palestiniens et israéliens. Deux peuples ayant habités la même terre.
Le Pape aux diplomates: la guerre, tragédie et massacre inutile
Tour d’horizon des conflits en cours et rappel de la position du Saint-Siège sur les grands dossiers, le Saint-Père a tenu ce lundi 8 janvier le traditionnel discours de vœux au corps diplomatique. François a exhorté à mettre un visage et un nom sur toutes les victimes des guerres et des migrations. Il a aussi dressé la liste des voies à emprunter pour garantir la paix, thème central de son intervention.
Xavier Sartre – Cité du Vatican - 9 Janvier 2024 - extraits
C’est le discours «politique» du Pape le plus attendu de l’année. Dans le cadre de la salle des Bénédictions de la basilique Saint-Pierre, devant 180 diplomates accrédités près le Saint-Siège, le Pape François a évoqué les principaux conflits en cours et les problèmes généraux qui affectent le monde aujourd’hui. Il a aussi rappelé que «derrière ce tableau» esquissé, «se trouvent des millions de personnes […] dont les visages nous sont pour la plupart inconnus et que nous oublions souvent». Il a enfin ouvert des perspectives, soulignant les différentes voies à explorer et à suivre pour garantir la paix, «don de Dieu» mais en même temps, «notre responsabilité», mot «très fragile» et «exigeant et plein de sens». Il revient donc au Saint-Siège «d’être une voix prophétique et un appel à la conscience» a-t-il rappelé. Dans ce tableau mondial, François fait d’abord le constat que «l’élan de ce “renouveau profond”» évoqué par son prédécesseur Pie XII dans son message de Noël de 1944, «semble être épuisé» comme le prouve «le nombre croissant de conflits» qui conforte le concept du Pape de «troisième guerre mondiale par morceaux».
Appel à un cessez-le-feu sur tous les fronts
Le Saint-Père réitère en tout premier lieu sa «condamnation» de «l’attaque terroriste contre la population d’Israël du 7 octobre», et «de toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme», soulignant que «la forte réponse militaire israélienne à Gaza a entrainé la mort de dizaines de milliers de Palestiniens, en majorité civils parmi lesquels des enfants et des jeunes» et «une situation humanitaire très grave avec des souffrances inimaginables». D’où l’exhortation à parvenir à «un cessez-le-feu sur tous les fronts», y compris celui du Liban, à «la libération immédiate de tous les otages à Gaza», à l’envoi d’une «aide humanitaire» à la population palestinienne, et à «la protection nécessaire» des hôpitaux, des écoles et des lieux de culte. Le Pape répète la préférence du Saint-Siège pour une «solution à deux États» avec «un statut internationalement garanti pour la ville de Jérusalem».
Frère Paul-Adrien - Le retour en terre d'Israël est intrinsèquement lié dans la vision religieuse juive à l'avènement messianique, mais sur ce point on est loin de faire l'unanimité entre les protestants évangéliques, les catholiques et les juifs
En Israël, l’extrême droite rêve tout haut à la recolonisation de Gaza
Article de Rania Massoud • Radio-Canada - Décembre 2023
« Une maison au bord de la mer, ce n’est pas un rêve! » Ce slogan promotionnel d’une agence immobilière aurait pu passer inaperçu si ce n’est du visuel qui l’accompagne. L’image, partagée sur le compte Instagram de l’entreprise Harei Zahav, spécialisée dans la construction de logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, montre des plans d’habitations modernes surplombant des ruines sur le littoral de Gaza. Nous travaillons sur le déblaiement des débris et l’expulsion des squatteurs. Nous espérons que, dans un proche avenir, […] nous pourrons commencer la construction dans la région du Goush Katif, indique un texte en hébreu en bas du visuel.
Des faucons s'expriment
Au-delà de son caractère anecdotique, cette campagne publicitaire, qui a été plus tard effacée, reflète une position partagée par plusieurs politiciens, dont des députés et des ministres au sein du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, le gouvernement le plus à droite de l’histoire d'Israël, issu d'une alliance avec des partis ultraorthodoxes et d'extrême droite. Le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu, est l’un de ces faucons. Membre du parti d'extrême droite Otzma Yehudit, il a récemment déclaré qu'Israël doit entièrement réoccuper la bande de Gaza après la guerre, affirmant que les Palestiniens sont incapables de contrôler le territoire sans en faire un foyer de terrorisme. Ce même ministre avait fait la une des journaux en novembre lorsqu’il a évoqué la possibilité de larguer une bombe nucléaire sur la bande de Gaza pour en finir avec le Hamas. Interrogé sur le sort de la population palestinienne, il a déclaré : Ils peuvent aller en Irlande ou dans le désert; les monstres de Gaza devraient trouver une solution par eux-mêmes.
Ses commentaires ont été rapidement désavoués par M. Nétanyahou, qui a temporairement suspendu la participation du ministre aux réunions de son Cabinet. Quelques jours après le début de la guerre, les ministres de l’Éducation, Yoav Kisch, et des Transports, Miri Regev, ont tous deux accusé les politiciens à l’origine du démantèlement des colonies dans la bande de Gaza d’être responsables de l’attaque sanglante du Hamas du 7 octobre dernier. Ce jour-là, le mouvement islamiste palestinien a lancé une attaque inédite en sol israélien à partir de la bande de Gaza, faisant au moins 1140 morts, la plupart des civils. Quelque 250 personnes ont par ailleurs été prises en otage lors de cette attaque. Depuis, une centaine d'entre elles ont été libérées dans le cadre d’une trêve, à la fin de novembre, en échange de 240 prisonniers palestiniens. En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre. Plus de 20 000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Cette guerre, c’est la Nakba de Gaza 2023, a dit le ministre de l’Agriculture, Avi Dichter, à la télévision israélienne, le 12 novembre. La Nakba, qui veut dire catastrophe en arabe, fait référence à l'appellation dans le monde arabe de la création de l'État d'Israël, en 1948, et de l'exode des Palestiniens qui s'en est suivi. À ce jour, 1,9 million de personnes, soit 85 % de la population palestinienne, ont été déplacées par la guerre, selon l'ONU. Après avoir ordonné l’évacuation du nord de la bande de Gaza au début de l’offensive, forçant le déplacement de plus d’un million de Palestiniens, Israël a de nouveau lancé jeudi un appel à évacuer une vaste zone de Khan Younès, la plus grande ville du sud du territoire. Bezalel Smotrich, colon et ministre des Finances, parle de migration volontaire des Palestiniens de Gaza, affirmant que c’est la bonne solution humanitaire pour l’enclave assiégée et pour la région, une position que l’Autorité palestinienne qualifie de soutien au nettoyage ethnique. Le ministre d’extrême droite a fait ces déclarations à la mi-novembre à la suite de la publication d’un article dans le Wall Street Journal par deux députés israéliens, dont l’ancien ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, appelant les pays occidentaux à accueillir une partie de la population palestinienne de Gaza.
Un vieux rêve ravivé
Les appels pour la réoccupation de la bande de Gaza ne datent pas d’hier, mais l’attaque du Hamas du 7 octobre a ravivé ce vieux rêve chez l’extrême droite israélienne. En mai, soit cinq mois avant l’assaut meurtrier du Hamas, M. Smotrich et le ministre des Missions nationales, Orit Strock, du parti d’extrême droite Sionisme religieux, avaient séparément lancé un appel à la reconquête de l’enclave par Israël pour en finir avec les attaques répétées des groupes armés palestiniens dans le territoire. Le moment viendra probablement de retourner à Gaza, de démanteler le Hamas et de démilitariser Gaza, a dit M. Smotrich dans une entrevue à la télévision israélienne. Je crois que le moment viendra où il n’y aura plus d’autre choix que de reconquérir Gaza.
Le 11 décembre, une coalition de mouvements de colons a tenu une conférence pour discuter d’un plan pratique pour le rétablissement des colonies juives à Gaza. Selon le quotidien israélien Haaretz, la conférence a attiré quelque 200 personnes et les organisateurs ont déjà dressé une liste de familles qui se sont engagées à s’installer dans un éventuel projet de colonies à Gaza. Après [le 7 octobre], tout le monde comprend que les colonies sont synonymes de sécurité, et là où il n'y a pas de colonies, il y a la terreur, les massacres et l'Holocauste, a déclaré Yossi Dagan, chef du Conseil régional des colonies de Samarie, dans le nord de la Cisjordanie, dans une récente entrevue accordée à la chaîne israélienne 14, une chaîne de droite. Appelé à réagir, le consul général d'Israël à Montréal, Paul Hirschson, a minimisé les propos des ministres de l’extrême droite, affirmant qu’ils ne représentent qu’une frange de la société israélienne. Les opinions les plus extrêmes attirent plus d’attention qu’elles ne le méritent, dit-il à Radio-Canada. Je ne dis pas que ces opinions n’existent pas. Elles existent, mais elles n’ont aucune influence.
Selon lui, il est encore trop tôt pour avancer des hypothèses sur l’avenir de la bande de Gaza, mais quelques certitudes semblent se dégager : On ne sait pas encore qui va diriger la bande de Gaza, mais une chose est sûre, ça ne sera ni le Hamas ni Israël. Il explique que la raison pour laquelle il n’y a pas plus de clarté sur les scénarios de l’après-guerre, c’est parce qu’il y a un besoin d'unité nationale à l'heure actuelle en Israël. Nous devons maintenir ce sentiment d’unité alors qu’on est encore en pleine guerre, dit-il. Un sondage mené au début de décembre par l'Université hébraïque de Jérusalem révèle que plus de la moitié des Israéliens (56 %) s’opposent à l’annexion de la bande de Gaza et au rétablissement des colonies démantelées en 2005, contre 33 % qui s'y disent favorables et 11 % qui sont toujours incertains.
« Comme des objets inanimés »
Encore une fois, ce sont les Israéliens qui vont décider du sort des Palestiniens, déplore Yakov Rabkin, professeur émérite à l’Université de Montréal et spécialiste de l’histoire juive contemporaine. On ne demande pas l’avis des Palestiniens de Gaza. On parle d’eux comme s’ils étaient des objets inanimés, dit-il à Radio-Canada. Je crois que tout historien vous dira la même chose : supposons qu’Israël éradique le Hamas jusqu'au dernier combattant. D'ici quelques années, il y aura un autre mouvement qui le remplacera. Ça, c'est inévitable, explique M. Rabkin. Une population colonisée va se révolter, c'est clair. [...] Tant et aussi longtemps que les Palestiniens vivent dans ces conditions colonisées, il y aura un mouvement de résistance.
Avec les informations de l’Agence France-Presse, Reuters, Washington Times, Al-Jazeera, Times of Israel, Haaretz, Ynet et NBC News
Immersion dans le monde des Haredim, les ultras d’Israël I Reporters • FRANCE 24 - 15 sept. 2017 - A 3 minutes 5 on voit la photo du rabbin des Chabad Loubavitch Menachem Mendel Schneerson - Il y a aussi la question des colons juifs où on trouve beaucoup de radicaux.
USA: Ivanka Trump se rend sur la tombe du Rabbi de Loubavitch à New York - I 24 News - 24 octobre 2020 - Jared Kushner - son mari est membre du groupe ultra-orthodoxe juif - Chabad Loubavitch du rabbin Menachem Mendel Schneerson - les Chabads sont puissants à New-York, sont présents dans de nombreux pays incluant au Canada et au Québec. Ils font la promotion des lois noachides.
Malaisie, un paradis menacé par l'islam radical - Investigations et Enquêtes - 17 juin 2022 - L`islamisme est bien présent avec le Hamas, ect - au Moyen-Orient et même en Occident - prenons un exemple plus éloigné - comme en Malaisie - à 35 minutes sur la vidéos - le représentant des islamistes aimerait faire appliquer la charia (loi islamique) - et il dit lui-même - la lapidation des femmes adultères, et l`amputation de la main des voleurs.... Avis aux occidentaux naifs...
Nous voyons donc comment la situation en Terre-Sainte est complexe.
La naïveté du soutien juif à l’immigration musulmane massive
Source : National Review – USA – National Security and Defense (traduction automatique)
The Naïveté of Jewish Support for Massive Muslim Immigration
Mars 2017
Dans l’expérience européenne, les niveaux élevés d’immigration en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont provoqué une montée de l’antisémitisme. La semaine dernière, le Jerusalem Post et d’autres agences de presse ont rapporté que dans une banlieue parisienne, deux frères juifs portant des kippas (casquettes juives) avaient été attaqués alors qu’ils conduisaient leur voiture – par des Moyen-Orientaux conduisant une autre voiture. Selon le rapport, « alors que le véhicule était en mouvement, le conducteur et un passager ont crié aux frères des slogans antisémites parmi lesquels : « Sales juifs, vous allez mourir ! » « Le véhicule a forcé les frères à arrêter leur voiture et ils ont été entourés par plusieurs hommes [qui] sortaient d'un café à narguilé dans la rue. . . .
« Les agresseurs présumés ont encerclé les frères, puis leur ont donné des coups de pied et de poing à plusieurs reprises tout en les menaçant d'être assassinés s'ils bougeaient. L’un des agresseurs présumés a ensuite scié le doigt de l’un des frères. Les attaques contre les Juifs en France et ailleurs en Europe par des immigrants musulmans du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA) sont si fréquentes que, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, les Juifs de France craignent de porter une kippa ou une étoile de David en public, et tant de Juifs français quittent la France que le Premier ministre français, Manuel Valls, a prononcé un discours passionné il y a deux ans, implorant les Juifs français de rester en France. La situation est devenue si grave pour les Juifs d’Europe que The Atlantic, un magazine libéral, a récemment publié un article intitulé « Est-il temps pour les Juifs de quitter l’Europe ? »
En Suède, les attaques contre les Juifs à Malmö, la troisième plus grande ville du pays, sont si fréquentes que les Juifs quittent Malmö et la Suède. L’année dernière, le Jerusalem Post a publié un article sur un couple juif vivant en Suède depuis le milieu de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait de Juifs danois qui, enfants, ont été introduits clandestinement en Suède. Leur gratitude envers la Suède a été immense. Mais ils ont désormais quitté leur pays d’origine – le pays qui leur a sauvé la vie – pour vivre en Espagne. La ville dans laquelle ils vivaient, Malmö, est devenue tellement saturée de haine envers les Juifs qu’ils ne peuvent plus y vivre. Cela a été causé, selon les mots du mari, par « les effets négatifs de l’acceptation d’un demi-million d’immigrants du Moyen-Orient, qui n’étaient manifestement pas intéressés [sic] à adopter les valeurs et la culture suédoises ».
Selon les mots de son mari, Dan : « Les politiciens, les médias, les intellectuels…. . . ils ont tous contribué à se plier à cette idéologie dangereuse et, malheureusement, cela change de manière irréversible le tissu de la société suédoise. Le Jerusalem Post poursuit : « Karla [la femme], qui était restée assise passivement. . . puis l’a interrompu en disant : « Si vous n’êtes pas d’accord avec l’establishment, vous êtes immédiatement traité de raciste ou de fasciste. » » (Cela vous semble familier ?)
« Les Juifs de Malmö », a récemment rapporté le journal britannique Telegraph, « se plaignent depuis longtemps du harcèlement croissant dans la ville, où 43 pour cent de la population est d'origine non suédoise, parmi lesquels figurent des Irakiens, des Libanais et des Palestiniens apatrides. les plus grands groupes. Le centre communautaire juif de la ville est fortement fortifié, avec des portes de sécurité et des bornes sur le trottoir extérieur pour empêcher les voitures piégées. »
Un article du Huffington Post de gauche arrive à une conclusion désormais familière :
Les migrants arrivant en Europe depuis le Moyen-Orient apportent avec eux un antisémitisme virulent qui éclate de la Scandinavie à la France en passant par l'Allemagne. . . Même si tous les réfugiés et migrants qui fuient la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan et d’autres pays musulmans n’ont peut-être pas d’opinions anti-juives, un très grand nombre le font – simplement parce qu’ils ont été élevés dans des endroits où le vitriol anti-juif est répandu. à la télévision, dans les journaux, dans les écoles et les mosquées. . . « Il n'y a pas d'avenir pour les Juifs en Europe », a déclaré le grand rabbin de Bruxelles. . .
Pourtant, malgré toute cette haine des Juifs immigrés musulmans, plus d’un millier de rabbins ont signé une pétition pour amener un grand nombre de musulmans de la région MENA en Amérique, et pratiquement toutes les organisations juives en dehors de l’Orthodoxie et de l’Organisation sioniste d’Amérique ont condamné l’administration Trump pour en adoptant même un arrêt temporaire (et entièrement dû à des problèmes de sécurité) de l'accueil de voyageurs et de réfugiés en provenance de sept (sur plus de 50) pays à majorité musulmane dans le monde. Comment expliquer le soutien généralisé des Juifs américains à l’arrivée d’un nombre massif de personnes, dont beaucoup apporteront des valeurs anti-juives, anti-israéliennes et anti-occidentales ?
Premièrement, ils sont incroyablement naïfs, croyant, par exemple, que manifester dans les aéroports avec des pancartes indiquant « Nous aimons les musulmans » transformera les musulmans qui détestent les Juifs en musulmans qui aiment les Juifs. Deuxièmement, ne sous-estimez jamais le pouvoir de se sentir bien dans sa peau pour la gauche (le mouvement d’estime de soi est né à gauche). Et cela fait du bien à ces Juifs de dire : « Écoutez, monde, vous nous avez abandonnés dans les années 1930, mais nous sommes meilleurs que vous. » Et troisièmement, lorsque les Juifs américains ont abandonné les valeurs libérales et juives traditionnelles pour des valeurs de gauche, ils sont devenus moins juifs, moins américains et plus stupides. Demandez simplement aux Juifs d’Europe.
Dennis Prager
Le P. M. Netanyaou et les radicaux dans le gouvernement israéliens vont-ils essayés d`envoyer les palestiniens de Gaza en Occident? Se souvenir que une des références religieuse de Mr Netanyaou est la rabbin Don Isaac Abravanel qui vivait en Espagne au Moyen-Âge
À Jérusalem, l’extrême droite religieuse rêve de se réinstaller à Gaza
Lors d'une conférence prônant le retour au Gush Katif, une communauté déterminée veut "réparer les erreurs" de 2005, sans se soucier de la la communauté internationale
Source : The Times of Israël – 31 janvier 2024
Défiant la bruine morose qui s’abat sur Jérusalem depuis quelques jours et l’humeur généralement sombre du pays, des milliers de résidents d’implantations appartenant au mouvement sioniste religieux ont participé dimanche soir à une conférence promouvant avec fracas le rétablissement d’implantations juives dans la bande de Gaza.
Pour beaucoup, la conférence, dont le slogan était « Les implantations apportent la sécurité » marquait le premier pas vers la réparation d’une erreur historique. Le plan de désengagement de 2005, qui prévoyait l’évacuation des 21 implantations juives et de leurs 8 600 habitants de l’enclave côtière de Gush Katif, a été un véritable traumatisme spirituel pour la communauté sioniste religieuse, déterminée à compléter la restauration de la souveraineté juive sur l’ensemble de la Terre d’Israël.
Dix-huit ans plus tard, la question du retour des Juifs à Gush Katif n’est plus à l’ordre du jour, mais reste très controversée, tant en Israël qu’au sein de la communauté internationale. Et malgré cela, près d’un tiers des membres de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu étaient présents à la conférence. L’événement a également été l’occasion d’un rassemblement très attendu de personnes partageant les mêmes idées, qui ont rapidement rempli le hall principal du Centre de conventions internationales. Des jeunes portant des papillotes (mèches de cheveux séparées sur le côté portées par les juifs orthodoxes) se saluaient en se donnant l’accolade, tandis que des familles entières accompagnées de jeunes enfants retrouvaient amis et connaissances, au son d’une musique joyeuse et de danses entraînantes qui ponctuaient les discours et les diverses prises de paroles de la soirée.
Le lendemain, les 11 ministres et la dizaine de députés de la coalition aperçus sur des photos alors qu’ils dansaient sur le podium de la conférence ont été vivement critiqués pour leur insensibilité aux émotions d’une nation déchirée par la guerre. Les personnes présentes dans la salle y ont toutefois vu une réaction très sincère à l’air mélodieux joué par la superstar religieuse Aaron Razel en l’honneur des otages détenus par le Hamas, qui chantait le verset biblique « Que les rachetés de l’Éternel reviennent, Et qu’ils reviennent avec joie à Sion ».
Après le discours du ministre ultranationaliste de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, une série de vidéos a été diffusée dans une ambiance festive et sur une musique entraînante. Le chef du parti d’extrême droite Otzma Yehudit a été reçu comme une rock star lorsqu’il a salué la foule en disant : « Bonsoir Jérusalem, bonsoir au peuple d’Israël, bonsoir à la Terre d’Israël ». Une des vidéos montrait des soldats qui, en violation directe des consignes, s’étaient filmés à Gaza pendant l’opération terrestre de Tsahal en cours, et se félicitaient de la destruction des villes gazaouies. Plusieurs soldats ont affirmé vouloir « conquérir et coloniser » le territoire. Ils ont été filmés semant des graines dans des champs, expliquant qu’ils « détruisaient pour construire » des implantations, et plantant des drapeaux israéliens. Sur une autre vidéo, des soldats de Tsahal étaient filmés dansant dans la bande de Gaza en chantant : « Tout le monde connaît notre position, il n’y a pas de [Gazaouis] qui ne soient pas impliqués. » Cette vidéo a été applaudie à tout rompre par les militants réunis dimanche soir. Il convient de noter que c’est cette même vidéo qui a été présentée aux juges de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye au début du mois par des représentants juridiques sud-africains comme preuve de ce qu’ils affirmaient être l’intention génocidaire d’Israël à l’encontre des habitants de la bande de Gaza.
La conférence s’est tenue deux jours seulement après l’arrêt de la CIJ selon lequel Israël a violé certains éléments de la Convention sur le génocide, mais cela n’a pas semblé préoccuper la foule, les organisateurs ou les ministres de haut niveau présents, qui ont eux-mêmes été cités par l’Afrique du Sud. Au lieu de cela, les participants à la conférence ont écouté les remarques du ministre des Communications Shlomo Karhi (Likud), qui fait partie de la communauté religieuse sioniste, et qui a essentiellement appelé au transfert forcé des Palestiniens de la bande de Gaza. Nous avons l’obligation d’agir, dans notre intérêt et même dans l’intérêt de ces civils prétendument non impliqués, pour [provoquer] l’émigration volontaire – même si cette guerre, qui nous a été imposée, transforme cette migration volontaire en une situation de « coercition jusqu’à ce qu’il dise ‘je veux le faire' », a affirmé Karhi. Le ministre a invoqué un principe de la loi juive selon lequel une personne peut être contrainte de remplir certaines obligations religieuses par une pression physique ou autre, y compris par des coups. Ses propos ont été acclamés et applaudis par l’auditoire. Ces remarques, ainsi que le thème même de la conférence, vont à l’encontre de l’opinion publique israélienne.
La carte de la future bande de Gaza, telle qu’elle a été imaginée par les organisateurs et publiée lors de l’événement, ignore les 2,2 millions de Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza. Représentée dans des couleurs primaires vives et conviviales, la carte indiquait les six endroits où de nouvelles implantations seraient établies, mais ne mentionnait presque pas l’existence de centres de population palestiniens massifs. Lorsqu’on lui a demandé si un tel plan d’implantation ne risquait pas d’aggraver les frictions et les conflits entre Israël et les Palestiniens, le président du conseil du district de Samarie, Yossi Dagan, l’un des principaux organisateurs de la conférence, a répondu à ce journaliste que « personne ne veut mélanger les populations ».
Lors de la conférence de dimanche, une partie de la communauté religieuse sioniste et ses dirigeants politiques, parmi lesquels des décideurs de premier plan, ont déclaré ouvertement et fièrement qu’ils considéraient la guerre actuelle comme une occasion de retourner vivre à Gaza et de « réparer l’injustice » du désengagement de 2005. La conférence, selon eux, était le début optimiste de ce processus. Au début de son concert dimanche soir, le musicien Razel s’est adressé à la foule et a déclaré qu’il était fier d’appartenir au peuple juif et heureux de participer à cet événement édifiant. Un verset biblique cité par Razel avant de dédier une chanson aux soldats de Tsahal qui se battent à Gaza a peut-être évoqué par inadvertance la clameur mondiale entourant la campagne militaire actuelle d’Israël, et la tempête qui surviendrait si Israël rétablissait les implantations dans la bande de Gaza : « Le peuple juif a un esprit qui ne baisse pas la tête, qui ne se rend jamais. Une nation isolée, qui ne se considère pas comme faisant partie des nations » (c’est ainsi que feu le rabbin Jonathan Sacks traduit le verset). Ainsi qu’il a été constaté lors de la conférence dimanche, cette partie de la communauté sioniste religieuse semble considérer qu’Israël est une nation qui n’a pas à se préoccuper de ce que les autres pays pensent, veulent ou font, et qu’elle ne devrait pas s’en préoccuper.
La montée en puissance d'une faction israélienne cherchant à provoquer l'Armageddon
Les kahanistes israéliens cherchent à provoquer l'Armageddon en détruisant la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, pensant que cela déclenchera le retour du Messie juif et, pour certains protestants sionistes chrétiens américains, le retour de Jésus.
11 Janvier 2024 - LifeSite News = extraits
Inside the rise of an Israeli faction seeking to provoke Armageddon
Al-Aqsa et Armageddon
Le Dôme du Rocher à Jérusalem est le site de la mosquée Al-Aqsa. Il s'agit du troisième site le plus sacré de l'islam sunnite. Il est construit sur le site du second temple, détruit par les Romains en 70 après Jésus-Christ. Les juifs religieux estiment qu'un troisième temple doit être construit avant la venue du Messie juif. En outre, de nombreux protestants sionistes chrétiens américains croient que la construction de ce troisième temple marquera le retour du Christ.
Cela nécessiterait la destruction de la mosquée Al-Aqsa, ce qui soulèverait l'indignation du monde islamique et conduirait certainement à une guerre majeure. L'actuel ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, dirige un parti qui se consacre à cet objectif. Il a conduit son parti Otzma Yehudit ("Puissance juive") et ses partisans dans des incursions répétées dans l'enceinte d'Al-Aqsa, contre l'avis du chef du service de sécurité israélien (Shin Bet).
Itamar Ben-Gvir s dans l'enceinte d'Al-Aqsa en Janvier 2023
Benjamin Netanyahou compte sur le soutien de Ben-Gvir pour maintenir sa coalition au pouvoir et retarder son propre procès pénal pour corruption. Ben-Gvir est un admirateur du Rabbin Meir Kahane, et son parti est la descendant direct du propre parti de Kahane. Le rabbin Meir Kahane poursuivait deux objectifs : l'expulsion permanente des Palestiniens d'Israël et la destruction de la mosquée Al-Aqsa.
Le rabbin radical Meir Kahane qui avait été assassiné aux USA en 1990 - fondateur de la Ligue de Défense Juive et du parti Kach
Les attaques lancées le 7 octobre par le Hamas ont été baptisées "Opération Aqsa Flood", en réponse directe à la menace de destruction de la mosquée Al-Aqsa.
Voici l'histoire des kahanistes et de leur terrifiante ascension d'une faction minoritaire vers les coulisses du pouvoir - en Israël et aux États-Unis.
Prêcher l'Armageddon
Quiconque n'est pas "aux côtés d'Israël" est un antisémite. Cela inclut vraisemblablement les 60 % d'Israéliens qui souhaitent la démission de M. Netanyahou. Il s'agit aussi vraisemblablement de l'ancien chef du MOSSAD, de l'ancien chef des FDI, de deux anciens premiers ministres israéliens et de l'actuel chef du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien. Tous ces gens ont condamné Netanyahou et sa coterie folle d'extrémistes nationaux religieux, dont les plan de destruction de la mosquée al-Aqsa a déclenché l'opération Aqsa Flood du Hamas le 7 octobre. C'est ce qu'avaient prédit de nombreux fonctionnaires. Les plus sionistes ne sont en fait pas tous des juifs - on estime à 30 millions le nombre de protestants sionistes chrétiens aux États-Unis.
C'est évidemment insensé, mais c'est le cas. Le Mouvement du Temple (Temple Movement) est un groupe de pression qui est devenu extrêmement influent aux États-Unis au cours des 13 dernières années. D'après Jewish Currents: L'influence du Mouvement du Temple, autrefois largement limitée aux groupes de colons les plus extrémistes d'Hébron et de Jérusalem, est en hausse depuis 2010, année où les électeurs américains ont donné au GOP le contrôle de la Chambre des représentants. Depuis lors, des républicains voyageant en Israël/Palestine ont à plusieurs reprises visité Al-Aqsa avec des escortes du Mouvement du Temple. Il s'agit d'une organisation qui prône le kahanisme.
Le Mouvement du Temple... a ses racines dans le kahanisme, le mouvement juif radical fondé par le rabbin Meir Kahane, né à Brooklyn, dans les années 1960. Kahane a transféré son projet en Israël, où il a été interdit. Au début des années 70, Kahane a créé un parti politique israélien, le Kach, qui a mené une campagne de protestation contre le terrorisme. transnational campagne de violence dans le but de provoquer le transfert volontaire et forcé des Palestiniens d'Israël/Palestine, et plaide pour l'établissement d'un état théocratique.
Pourtant, il est revenu en force. En tant que Courants juifs Il existe un nouveau parti juif et le mouvement est à son apogée : Un nouveau parti kahaniste, Otzma Yehudit, a également pris la place de Kach à la Knesset. Le mouvement kahaniste est loin d'être mort en Israël", a déclaré Aviv Tatarsky, chercheur à Ir Amim, qui surveille les violations des droits de l'homme à Jérusalem. Il n'a jamais été aussi fort.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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