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Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!

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Message par MichelT Sam 23 Juil 2011 - 23:10

Cet analyste avait annoncé le crash de 2008 - Il annonce une crise majeure 10 fois pire qui provoquera possiblement la fin du dollar américain comme monnaie refuge au niveau international. Ce sera la ruine des USA et il prédit une crise interne majeure avec des émeutes et de la violence. Il dit les USA sont ruiné il ne font que gagné du temps en imprimant de l`argent qui bientot ne vaudra plus grand chose. Il y a de nombreux indices.

Voici la présentation - pas tres rassurant ..... voila pourquoi l`or monte en fleche.

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MichelT

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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 1:30

J'ai écouté une grande partie de cette entretien et je pense qu'il a raison de dire que le dollar us va chuter et probablement perdre sa place de monnaie mondiale d'échange.Je pense aussi que le marché financier us va cracher et va amener d'autres nations ds sa chute ou du moins va leur nuire sérieusement.

En fait,ce compable n'est pas le seul a penser de la sorte.

Toutefois,j'ai été fort décu d'entendre ses solutions.A part le fait de garder de l'argent ( une autre monnaie que le us) chez soi(pour les américain nous entendons) et l'idée d'acheter le plus d'or et d'argent,je n'ai pas apprécié la dircetion qu'il prend.Il fait de cette possible grave crise éconimique une opportunité pour vendre des livres et se faire un nom et c'est une disgrace selon moi....


Mais il me semble clair que les américains(et plusieurs pays a leur suite)vont voir leur systeme financier cracher et amener une tres grave crise économique et sociale......trop de preuves le prouvent et il faudrait etre aveugle pour le nier...

D'ailleurs,j'ai tjs l'impression que la crise économique de 2008 n'a été que la pointe de l'ICEBERG et qu'il s'agit davantage du crash d'un systeme monétaire mondial que d'une simple crise économique.Serait ce le déclencheur de ce que les prophéties annoncent?

En tout cas,il est prudent d'avoir un coffre fort(payer pour un coffre a la banque est une perte d'argent si nous pensons au faible cout $$ d'un coffre fort solide et séciuritaire) chez soi et d'y conserver un montant d'argent vous permettant si possible de vivre durant quelques mois.

De plus,acheter le plus d'or et d'argent possible.Ce ne sera jamais une perte .C'est un bon placement.


Garder un stock alimentaire,médical pour tenir au moins un mois et avoir une pompe pour purifier l'eau pour qu'elle devienne potable.

C'est le minimum pour vous assurez contre cette possible crise qui devrait venir.

Bien sur,ce ne sont que des suggestions et vous etre libre de faire ce que vous pensez le mieux.Mais c,est aussi mon role de vous informez lorsque je pense que c'est adéquat de la faire.De toute facon,vous n'y perdrer rien et mieux vaut prévenir que guérir....


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 1:33

J'aimerais savoir si il y a un économiste ou un comptable sur le forum?Du moins quelqu'un(e) qui serait abileter a nous éclairer sur la situation financiere aux USA et ses conséquences sur l'économie mondiale.Ca serait assez important....


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Message par MichelT Lun 25 Juil 2011 - 1:58

Son analyse me semble solide - le privilege d`etre la puissance mondiale numéro 1 depuis 1945 et les accords de Bretton Wood permettent aux USA d`imprimer son propre argent comme elle le veut puisque c`est le dollars US qui fixe la valeur mondiale des autres monnaies.

Les conséquence seront grave aussi pour l`économie canadienne. La crise aussi en Europe et tout cela arrive pour 2012....

MichelT

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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 2:30

MichelT a écrit:Son analyse me semble solide - le privilege d`etre la puissance mondiale numéro 1 depuis 1945 et les accords de Bretton Wood permettent aux USA d`imprimer son propre argent comme elle le veut puisque c`est le dollars US qui fixe la valeur mondiale des autres monnaies.

Les conséquence seront grave aussi pour l`économie canadienne. La crise aussi en Europe et tout cela arrive pour 2012....
Je ne focusse pas sur 2012 mais le convergence de :


1)cette crise économique majeure qui ébranlera de facon majeure les USA et autres pays...


2)Les catastrophes naturelles qui ne cessent d'augmenter avec peuves statistqiues a l'appuis.


3)Les changements climatiques en augmentation(les records ne se comptent plus).


4)Les révélations des saints(es) qui annoncent des épreuves majeures pour un futur pas trop éloigné.


5)Les messages de la Vierge Marie qui annoncent des chatiments graves depuis 1970....


Et je ne parle pas des limites importantes de pétrole mondiale qui vont causer des importants changements ds nos facon de vivre...

L'eau potable limité.....La surpopulation......les valeurs morales qui chutent....

En fait,tout convergent pour une tribulation grave qui va changer le visage de la planete et de notre société.....

Nos armes pour affronter tout ca.Le rosaire,une vie de priere quotidienne et la fréquentation des sacrements.


La Vierge annonce que si nous ne nous convertissons pas,tout ca va arriver.......


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Message par Annie Lun 25 Juil 2011 - 10:44

"Apôtre et Mystique: le père Lamy", du comte Paul Biver:

"Quand la paix aura été rétablie dans le monde, que de choses seront changées! La grosse industrie, c'est la guerre. La fabrication des avions, l'exploitation des mines, le travail du fer, tout cela diminuera. Il n'y aura plus de ces grandes usines où la moralité dégénère et disparaît. Les ouvriers seront bien obligés de se rejeter sur la terre. Le travail de la terre reprendra une grande extension. Le terre redeviendra très chère."
etc...

Ce sont des prophéties, mais aussi du bon sens. Le meilleur moyen de se mettre à l'abri, ce n'est pas d'avoir de l'or, du platine ou de l'argent, c'est d'avoir un bout de terre et des semences.
Le père Lamy est mort en 1931.

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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 18:22

Le travail de la terre reprendra une grande extension. Le terre redeviendra très chère."
Une bonne terre cultivable est sans aucun doute un fort bon placement pour le futur.Et je ne disqualifierait pas pour autant l'or et l'argent car c'est bien beua avoir des légumes mais l'etre humain a besoin d'autre chose pour survivre...

Mais c'est un fait que la question de la terre est importante alors merci de nous l'avoir précisé(et le pere Lamy est un mystique fort crédible).


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Message par Francesco Lun 25 Juil 2011 - 18:24

Si les les républicains acceptent de poursuivre l'endettement en accordant a Obama ce qu'il veut,il semble que ca ne ferait que déplacer le probleme pour l'année 2012(selon un article ds le journal de Québec d'aujourd'hui)......et alors,la dette n'en sera que plus immense et un jour les USA(et autres pays) ne pourront plus fuir le probleme de la sorte....

Ils devront faire face aux mégas dettes qu'ils ont engendrés .....et des lors,il y aura des changements majeurs ds nos facons de vivre et ds notre culture.....Ca sera la fin de l'Ere capitaliste de superconsommation et le déclin de l'Empire Américain....


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Message par Invité Lun 25 Juil 2011 - 21:28

Malheureusement, il faut pouvoir acheter de l'or et de l'argent. Il faut aussi pouvoir avoir un morceau de terre pour la culture. Il faut aussi pouvoir mettre de côté des médicaments. Je n'ai aucune possibilité de tout cela, comme tous les gens qui ont un salaire qui leur permet d'avoir de quoi vivre, point. J'ai un traitement médical qui avoisine les 2000 euros par mois, il y a les cancéreux, les malades du sida, ou autres personnes très malades, qui ne peuvent vivre sans médicaments.
Votre post me fait peur, il est apocalyptique. Il est évident que le système ne peut pas continuer ainsi. Le capitalisme va s'effondrer sous son propre poids. Culturellement, c'est une catastrophe, avec l'abêtissement programmé de la population. Ecologiquement, c'est dramatique. La fonte des glaces des pôles, la famine en Afrique... Mais qui s'en soucie ? Les gens ne pensent qu'à rouspéter quand il pleut, alors que les nappes sont vides, et continuent à laver leurs voitures alors que l'eau est une denrée en voie de disparition. Ils se passionnent pour les people, et préfèrent ne pas penser à la dégringolade du monde.
Mon post est très brouillon. Mais je n'ai aucun espoir. Il n'y aura jamais assez des prières, et de personnes pour les dire, pour espérer sauver ou changer le monde. Si je n'avais pas d'enfants, je dirais que nous ne méritons que de disparaître. La liberté que nous avons eu n'a donné que le mal. Je ne sais plus quoi penser

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Message par MichelT Lun 25 Juil 2011 - 22:10

Ne vous en faites pas trop Dolores - Ce n`est pas une certitude et de plus vous ne vivez pas aux USA...alors - Espérance et Confiance!


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Message par Annie Lun 25 Juil 2011 - 22:13

Pensez à la logique heureuse de Garabandal (désolée pour les membres qui n'y croient pas):
un Avertissement pour que la plupart des hommes se convertissent et soient sauvés,
un grand Miracle pour affermir spirituellement et physiquement (guérisons)
et ensuite le Châtiment.

Et en ce moment, il n'y a pas que des catastrophes: nous sommes encore dans les temps de la Miséricorde. Autour de moi, il y a eu beaucoup de miracles et de guérisons inexpliquées. Et des conversions. Des gens ont eu des avertissements personnels... Il se passe vraiment des choses étranges.

Vous savez, nous non plus, nous n'avons pas de terre, et nous habitons en Auvergne, à 15 km du Puy de Dôme... Et la cathédrale de Clermont-Ferrand est construite sur une cheminée volcanique... Bof, a priori, ce n'est pas très rassurant, avec cette activité volcanique permanente dans le monde. Et mes enfants sont une véritable armée de chenilles: ils mangent tout le temps. Pour prévoir une année de nourriture, il faudrait une autre maison. Mais on verra. Mes grands-parents ont fui la Russie et sur leur chemin, il y a eu toutes sortes de miracles... Des enfants perdus et retrouvés devant des icônes abandonnées, des balles qui auraient dû tuer mais qui sont passées sans dégâts... Confiance!

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Message par Francesco Mer 27 Juil 2011 - 1:25

Il faut aussi pouvoir mettre de côté des médicaments.
Je vais vous révéler une chose Dolores.Je donne plein de conseils pour se préparer pour cet éventuel chaos mais vu mon état de santé et le nombre important de mdicaments que je prends,si ces catastrophes arrivent,je serai une des premieres victimes ....Car sans ces pillules,je ne pourrai pas fonctionner.....et je ne les recois que de mois en mois...et si il y a une grave crise,il est fort probable qu'il y aie pénurie de certains med dont je suis dépendant....



Comme quoi,il faut avant tout avoir confiance en Dieu et s'abandonner a sa divine providence....Alors ne craignons rien et pensons surtout a nous rapprocher de Dieu.


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Message par Francesco Mer 27 Juil 2011 - 1:38

Dolorès a écrit:Malheureusement, il faut pouvoir acheter de l'or et de l'argent. Il faut aussi pouvoir avoir un morceau de terre pour la culture. Il faut aussi pouvoir mettre de côté des médicaments. Je n'ai aucune possibilité de tout cela, comme tous les gens qui ont un salaire qui leur permet d'avoir de quoi vivre, point. J'ai un traitement médical qui avoisine les 2000 euros par mois, il y a les cancéreux, les malades du sida, ou autres personnes très malades, qui ne peuvent vivre sans médicaments.
Votre post me fait peur, il est apocalyptique. Il est évident que le système ne peut pas continuer ainsi. Le capitalisme va s'effondrer sous son propre poids. Culturellement, c'est une catastrophe, avec l'abêtissement programmé de la population. Ecologiquement, c'est dramatique. La fonte des glaces des pôles, la famine en Afrique... Mais qui s'en soucie ? Les gens ne pensent qu'à rouspéter quand il pleut, alors que les nappes sont vides, et continuent à laver leurs voitures alors que l'eau est une denrée en voie de disparition. Ils se passionnent pour les people, et préfèrent ne pas penser à la dégringolade du monde.
Mon post est très brouillon. Mais je n'ai aucun espoir. Il n'y aura jamais assez des prières, et de personnes pour les dire, pour espérer sauver ou changer le monde. Si je n'avais pas d'enfants, je dirais que nous ne méritons que de disparaître. La liberté que nous avons eu n'a donné que le mal. Je ne sais plus quoi penser
Désolé si mon post vous a fait paniquer mais mon message précédent vous permettra de comprendre que je fais parti de ces personnes malades qui seront tres limités lors de la crise...

Mais je ne peux pas taire les faits....

A Fatima,La Vierge Marie a montré l'enfer a des enfants de 7 a 10 ans...et leur a dit qu'une de leurs connaissances resterait en puragtoire jusqu'a la fin du monde....


Oui nous avons péché et d'une facon innimaginable.....


Mais Dieu demeure notre pere...notre pape bien aimé....

Pensez aux habitants de plusieurs pays d'Afriques qui vivent deja ds des conditions de vie pire que celle que nous vivrons lors des tribulations.....


Et il faut garder a l'esprit que notre vraie patrie est au ciel et non sur la terre....

cette société de consommation et de confort nous a fait perdre le chemin de notre coeur et nous avons construit une culture de mort...Nous nous auto-détruisons réellement et c'est plutot ca qui devrait nous faire peur....

Les tribulations auront aussi comme objectif de nous purifier et de nous faire revenir a Dieu......

Et apres ces grandes épreuves viendra une Ere de paix...

Alors confiance et surtout prions davantage...nous devons nous convertir car plus nous sommes pret de Dieu et plus notre priere est puissante sur son coeur...nous pouvons sauver des ames réellement....


Qui pourra nous séparer de l'amour de Dieu....Rien disait st Paul...Alors courage et ayez plus de foi...


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Message par Francesco Mer 27 Juil 2011 - 1:43

Ste Thérese de Lisieux enviait les croyants qui vivraient l'époque de la fin des temps et du monde.....

Alors courage et détachons nous des choses de cette terre car en bout de ligne,seul compte l'union a Dieu qui est éternelle....Et Dieu c'est notre maison...C'est notre chez nous....


Nous nous sommes tellement attachés aux choses de la terre qui, bien souvent nous tiennent emprisonnées,que nous avons perdu l'essentiel de vue.....

Ces épreuves auront aussi un objectif de guérison....


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Message par mick Mer 27 Juil 2011 - 2:57

Francesco a écrit:
Il faut aussi pouvoir mettre de côté des médicaments.
Je vais vous révéler une chose Dolores.Je donne plein de conseils pour se préparer pour cet éventuel chaos mais vu mon état de santé et le nombre important de mdicaments que je prends,si ces catastrophes arrivent,je serai une des premieres victimes ....Car sans ces pillules,je ne pourrai pas fonctionner.....et je ne les recois que de mois en mois...et si il y a une grave crise,il est fort probable qu'il y aie pénurie de certains med dont je suis dépendant....



Comme quoi,il faut avant tout avoir confiance en Dieu et s'abandonner a sa divine providence....Alors ne craignons rien et pensons surtout a nous rapprocher de Dieu.

jvais prier pour toi francesco Wink

mick

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Message par Francesco Mer 27 Juil 2011 - 5:24

Merci Mick mais j'écrivais surtout cela pour montrer a Dolores qu'il ne faut pas craindre les graves épreuves qui peuvent survenir car bien que leurs passages risquent d'etre fort pénible,elles pourraient aussi cacher des guérisons et conversions pour plusieurs;ie qu'elles vont ramener a Dieu......et ca c'est le plus important...

Nous sommes aveuglés par le péché,anesthésiés par la mort et ami du mal alors ca va prendre un traitement choc pour nous réveiller et nous guérir.....Pensez y...plus de 2 milliards d'avortements depuis les années 60...

C'est ca qui devrait nous faite trembler.....et non pas ces épreuves qui seront le traitement de Dieu pour nous guérir...du moins ceux et celles qui acceptent de l'etre...


La vie sur terre est comparable a la chenille...
Le cocon a la mort...
Et le papillon a l'éternité...

Alors ne pleurons pas les miseres d'un passage....Regardons plutot la vie éternelle qui nous attend....C'est elle notre vraie patrie...Ne nous trompons pas...

Et n'oublions pas de prier et de faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs car Dieu écoute ses enfants...


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Message par MichelT Mer 27 Juil 2011 - 20:11

Les USA semblent en banqueroute - Ils ne font que gagner du temps avant que tout s`écroule - je me demande les conséquences que cela aura sur la Canada et le Québec - nos économies bancaires sont-elles en danger.... C`est du jamais vu. La valeur du dollar US plonge. Une analyste disait que dans son enfance un dollar US valait 400 francs suisses et actuellement 80 francs suisse et en baisse...


U.S. Is Bankrupt and We Don’t Even Know It Posted by Québec de Droite in Dette publique, États-Unis on mercredi 27 juillet 2011

“Pour réussir à maîtriser [leur] déficit budgétaire global,” déclare Laurence Kotlikoff, professeur à l’université de Boston dans Bloomberg, “les Etats-Unis doivent diminuer leurs dépenses ou augmenter les recettes fiscales de 20 000 milliards de dollars d’ici 10 ans, soit nettement plus que ce que souhaite le président, ou que ce que recherchent les républicains au Congrès.”

Eh oui : le dernier chiffre entendu à Washington était de 3 000 milliards de dollars. Quel que soit le chiffre final — et un accord de dernière minute finira bien par être trouvé ; c’est toujours le cas — il sera nettement inférieur à 20 milliers de milliards de dollars sur 10 ans. On continuera de remettre tout ça à demain… comme on le fait en Grèce.

Notons ici que le total de CDS en cours sur les titres du Trésor US a atteint un sommet à 4,8 milliards de dollars cette semaine. Oncle Sam a donc dépassé la Grèce dans cette catégorie.

Source : 2013, année où les Etats-Unis feront défaut sur leur dette souveraine ?


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Extrait de: U.S. Is Bankrupt and We Don’t Even Know It, Laurence Kotlikoff, Bloomberg Opinion, Aug 10, 2010 9:00 PM ET

Let’s get real. The U.S. is bankrupt. Neither spending more nor taxing less will help the country pay its bills.

What it can and must do is radically simplify its tax, health-care, retirement and financial systems, each of which is a complete mess. But this is the good news. It means they can each be redesigned to achieve their legitimate purposes at much lower cost and, in the process, revitalize the economy.

Last month, the International Monetary Fund released its annual review of U.S. economic policy. Its summary contained these bland words about U.S. fiscal policy: “Directors welcomed the authorities’ commitment to fiscal stabilization, but noted that a larger than budgeted adjustment would be required to stabilize debt-to-GDP.”

But delve deeper, and you will find that the IMF has effectively pronounced the U.S. bankrupt. Section 6 of the July 2010 Selected Issues Paper says: “The U.S. fiscal gap associated with today’s federal fiscal policy is huge for plausible discount rates.” It adds that “closing the fiscal gap requires a permanent annual fiscal adjustment equal to about 14 percent of U.S. GDP.”

The fiscal gap is the value today (the present value) of the difference between projected spending (including servicing official debt) and projected revenue in all future years.

Double Our Taxes

To put 14 percent of gross domestic product in perspective, current federal revenue totals 14.9 percent of GDP. So the IMF is saying that closing the U.S. fiscal gap, from the revenue side, requires, roughly speaking, an immediate and permanent doubling of our personal-income, corporate and federal taxes as well as the payroll levy set down in the Federal Insurance Contribution Act.

Such a tax hike would leave the U.S. running a surplus equal to 5 percent of GDP this year, rather than a 9 percent deficit. So the IMF is really saying the U.S. needs to run a huge surplus now and for many years to come to pay for the spending that is scheduled. It’s also saying the longer the country waits to make tough fiscal adjustments, the more painful they will be.

Is the IMF bonkers?

No. It has done its homework. So has the Congressional Budget Office whose Long-Term Budget Outlook, released in June, shows an even larger problem.

‘Unofficial’ Liabilities

Based on the CBO’s data, I calculate a fiscal gap of $202 trillion, which is more than 15 times the official debt. This gargantuan discrepancy between our “official” debt and our actual net indebtedness isn’t surprising. It reflects what economists call the labeling problem. Congress has been very careful over the years to label most of its liabilities “unofficial” to keep them off the books and far in the future.

Nous avons la même technique au Québec, on met certaines dépenses et obligations hors du périmètre comptable.

For example, our Social Security FICA contributions are called taxes and our future Social Security benefits are called transfer payments. The government could equally well have labeled our contributions “loans” and called our future benefits “repayment of these loans less an old age tax,” with the old age tax making up for any difference between the benefits promised and principal plus interest on the contributions.

The fiscal gap isn’t affected by fiscal labeling. It’s the only theoretically correct measure of our long-run fiscal condition because it considers all spending, no matter how labeled, and incorporates long-term and short-term policy.

$4 Trillion Bill

How can the fiscal gap be so enormous?

Simple. We have 78 million baby boomers who, when fully retired, will collect benefits from Social Security, Medicare, and Medicaid that, on average, exceed per-capita GDP.

Valable pour à peu près tous les pays industriels, pas grave, nos politiciens actuels ne seront probablement pas au pouvoir, quand la débâcle va avoir lieu.

The annual costs of these entitlements will total about $4 trillion in today’s dollars. Yes, our economy will be bigger in 20 years, but not big enough to handle this size load year after year.

This is what happens when you run a massive Ponzi scheme for six decades straight, taking ever larger resources from the young and giving them to the old while promising the young their eventual turn at passing the generational buck.

Herb Stein, chairman of the Council of Economic Advisers under U.S. President Richard Nixon, coined an oft-repeated phrase: “Something that can’t go on, will stop.” True enough. Uncle Sam’s Ponzi scheme will stop. But it will stop too late.

And it will stop in a very nasty manner.

1. The first possibility is massive benefit cuts visited on the baby boomers in retirement.

2. The second is astronomical tax increases that leave the young with little incentive to work and save.

3. And the third is the government simply printing vast quantities of money to cover its bills.

Worse Than Greece

Most likely we will see a combination of all three responses with dramatic increases in poverty, tax, interest rates and consumer prices. This is an awful, downhill road to follow, but it’s the one we are on. And bond traders will kick us miles down our road once they wake up and realize the U.S. is in worse fiscal shape than Greece.

Some doctrinaire Keynesian economists would say any stimulus over the next few years won’t affect our ability to deal with deficits in the long run.

This is wrong as a simple matter of arithmetic. The fiscal gap is the government’s credit-card bill and each year’s 14 percent of GDP is the interest on that bill. If it doesn’t pay this year’s interest, it will be added to the balance.

Demand-siders say forgoing this year’s 14 percent fiscal tightening, and spending even more, will pay for itself, in present value, by expanding the economy and tax revenue.

My reaction? Get real, or go hang out with equally deluded supply-siders.

Our country is broke

MichelT

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Message par MichelT Mer 27 Juil 2011 - 22:33

Règlement de compte à Washington, D.C.

Barack Obama n’est, j’ai eu l’occasion de l’expliquer amplement, pas seulement un désastre en politique étrangère, et il n’est pas simplement un ennemi d’Israël. Sujet sur lequel je reviendrai très vite.

Il poursuit un plan minutieux de destruction de la société américaine.

Dans le cadre de ce plan, ont pris place l’accélération de l’endettement public des Etats-Unis, la destruction de centaines de milliers d’emplois dans le secteur privé, la démultiplication des dépenses publiques, la création de millions d’assistés dont Barack Obama espère, selon les techniques bien connues du marché politique, acheter les voix pour les prochaines élections.

Jusqu’à l’automne dernier, aucun obstacle n’existait sur le parcours. Les protestations des Tea Parties étaient ignorées par Barack Obama et son administration. Puis, la Chambre des représentants est passée sous le contrôle des Républicains et de membres des Tea Parties, et la majorité démocrate au Sénat s’est trouvée fortement érodée. Barack Obama n’a plus eu les mains libres.

Dans la même période, le délitement financier de la zone euro s’est accentué et a créé des tensions vives sur les marchés. Les agences de notation sont devenues fébriles et très attentives. Certaines d’entre elles en sont venues à envisager ce qui voici peu aurait semblé impensable ; dégrader la note des Etats-Unis (ce qui signifierait des taux d’intérêts plus élevés pour les emprunts américains et indiquerait une défiance vis-à-vis de l’économie américaine).

Ont résulté un refus des Républicains et des membres des Tea Parties de voter n’importe quoi, et une volonté des mêmes Républicains et membres des Tea Parties d’arrêter l’augmentation de l’endettement et de procéder à des coupes dans les dépenses. Ce refus et cette volonté ont donné lieu à plusieurs batailles depuis janvier.

Chacun savait que viendrait le moment décisif, celui de l’épreuve de force. Nous y sommes.

Les Etats-Unis ont atteint le plafond d’endettement de l’Etat fédéral fixé par la loi. Il reste en caisse de quoi assurer les dépenses courantes jusqu’au 2 août, suite à quoi, ou bien le plafond sera relevé, et l’endettement continuera à croître, ou bien le plafond sera maintenu tel qu’il est, et les Etats-Unis seront en situation de défaut de paiement, confrontés à la nécessité de restructurer leur dette. Leur note sera effectivement dégradée, avec toutes les conséquences qui découleront.

Face à la situation, il y a les propositions d’Obama et des démocrates, et celles-ci s’inscrivent dans une logique claire : elles consistent à vouloir relever le plafond et à prétendre « remédier » au désastre en train de prendre forme en augmentant les impôts et les taxes, en maintenant l’essentiel des postes de dépense publique existant aujourd’hui et l’ensemble des projets de dépenses ultérieures (les propos parlant de coupes dans les budgets sociaux sont de simples subterfuges consistant en fait à transférer certaines dépenses des systèmes Medicare et Medicaid vers le plan de santé Obamacare) , et en ne procédant à des restrictions explicites que dans un seul secteur : le secteur militaire.

Il y a aussi les positions des Républicains et des membres des Tea Parties. Celles-ci vont, pour les plus fermes, d’un refus de tout endettement supplémentaire quelles que soient les conséquences, à l’acceptation transitoire d’un relèvement du plafond, et donc d’un accroissement de la dette, à condition que ce relèvement soit accompagné de coupes strictes dans les dépenses publiques, et d’une absence de toute augmentation d’impôts et taxes.

Obama parle de volonté de conciliation, dit avoir fait des gestes alors qu’il n’en a fait aucun. Et il procède pour l’heure à un chantage : ou bien, dit-il, les Républicains se conduisent comme des gens « raisonnables » (ce qui signifierait, dans le vocabulaire d’Obama qu’ils se soumettent et se résignent à un relèvement du plafond sans exiger de coupes trop strictes dans les dépenses, ainsi qu’à une augmentation des impôts et des taxes), ou bien ils s’obstinent. Et Obama les présentera comme responsables de tous les maux et comme des extrémistes délirants.

Les Républicains et les membres des Tea Parties, pour l’heure, campent fermement sur leurs positions, quand bien même certains Républicains « modérés » manifestent la tentation de céder au chantage.

Si les Républicains devaient céder et se rallier aux « modérés », il serait difficile à un candidat républicain l’an prochain de contourner le souvenir de ce qui, le cas échéant, aura été une défaite en juillet 2011. Obama l’emportera. Il retrouvera une liberté de mouvement. Son plan se poursuivra.

Si les Républicains et les membres des Tea Parties ne cèdent pas, le plus probable est qu’un projet sera voté à la Chambre des représentants qui proposerait de relever le plafond pour les dix-huit prochains mois, de procéder à des coupes dans les dépenses, et de mettre en place des moyens de contrôler les dépenses futures. Ce projet pourra ensuite être rejeté par le Sénat, voire faire l’objet d’un veto de la part de Barack Obama qui, alors, devra s’expliquer.

Obama et les démocrates évoquent déjà le spectre de la banqueroute qui serait la « faute » des Républicains et des Tea Parties. Les commentateurs de gauche insultent Républicains et Tea Parties, et parlent déjà de pensions vieillesse qui ne seront plus versées, de soldats qui ne toucheront plus leur solde et de courrier qui ne sera plus distribué. Ils parlent aussi du précédent constitué par le blocage budgétaire survenu sous Bill Clinton en 1995, qui s’était achevé par une victoire de Bill Clinton.

Les Républicains et les Tea Parties s’appuient sur le refus, très majoritaire au sein du peuple américain aujourd’hui, de tout accroissement de la pression fiscale, expliquant qu’accroître celle-ci dans un contexte de stagnation économique créerait de la récession. Ils s’appuient aussi sur la volonté d’une majorité d’Américains de limiter les dépenses publiques. Ils pensent que la situation d’aujourd’hui n’a aucun rapport avec celle de 1995, car ce qui est en question aujourd’hui est la banqueroute du pays lui-même et un choix fondamental entre le maintien d’une société de marché et un glissement vers le socialisme.

Ils constatent qu’un tiers seulement des Américains pensent que le pays va dans la bonne direction, et que moins de quarante pour cent des Américains approuvent les orientations économiques de l’administration Obama. Les commentateurs conservateurs soulignent la gravité de la situation, et disent qu’en s’avançant avec trop d’arrogance, Obama, comme Napoléon à Waterloo, a surestimé ses forces.

Ce qui se joue en ce moment est, en tout cas, absolument décisif. On pourrait presque dire que c’est l’élection de novembre 2012 qui prend forme. Ou Obama passe et les Républicains cassent. Ou ce sera l’inverse, et Obama sera très profondément déstabilisé.

Le désarroi d’Obama est visible. Il multiplie les conférences de presse au cours desquelles il répète peu ou prou les mêmes imprécations. Les esprits s’échauffent.

Voici quelques jours, Obama avait comparé les Républicains à ses filles, disant que celles-ci faisaient soigneusement leurs devoirs de vacances, alors que les Républicains étaient pire que des cancres. J’avais trouvé la comparaison insupportable.

Avant hier, un conseiller d’Obama a évoqué le roman de William Styron, Le choix de Sophie, et a comparé la décision exigée par les Républicains à celle exigée d’une mère à qui un officier nazi demandait de choisir lequel de ses enfants survivrait tandis que l’autre serait envoyé à la chambre à gaz. J’ai trouvé la comparaison immonde.

Ni les Républicains ni les membres des Tea Parties ne se sont laissés aller à de tels écarts de langage.

Quoi qu’il se passe, le verdict appartiendra au peuple américain. Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, le candidat républicain l’emporterait sur Obama avec huit à douze points d’avance. Obama le sait, et il joue sans doute son va tout.

Dans le quotidien de gauche français Le Figaro, sous le titre « Obama tente d’éviter le défaut de paiement », on pouvait lire voici deux jours : « L'impasse vient de l'aile droite du parti républicain, représentée par les élus récents se réclamant du Tea Party. À leurs yeux, c'est la dette et les dépenses publiques qui plombent l'Amérique et non l'insuffisance des impôts ». La conclusion de l’article ? « La gauche du parti démocrate juge que la crise va affaiblir durablement les républicains en faisant éclater au grand jour ce qu'ils caractérisent comme le fanatisme irresponsable de la faction Tea Party ».

Fanatisme irresponsable ? Le refus d’augmenter les impôts et de laisser courir les dépenses ? La gauche française reste la gauche française, et Le Figaro est bien un quotidien de gauche. Les autres quotidiens français sont plus à gauche encore que Le Figaro, bien sûr. C’est un vrai plaisir d’être informé en France.

Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien vers cet article :
© Guy Millière pour Drzz.fr

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MichelT

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Message par MichelT Jeu 28 Juil 2011 - 21:19

27 juillet 2011 - Mike Adams nous parle de la dette américaine

(NaturalNews) Le secrétaire du Trésor Tim Geithner a dit récemment à FOX News, ''Nous remplissons 80 millions de chèques tous les mois. Il y a des millions et des millions d'américains qui dépendent de l'arrivée en temps voulu de ces chèques.''

Cette citation, à elle toute seule, ne fait que dire tout ce que vous devez savoir sur ce que l'Amérique est devenue et pourquoi on se dirige pour un effondrement économique certain. Une nation qui a démarré avec l'idée que le gouvernement resterait à distance et laisserait les gens seuls pour créer leur propre abondance en travaillant dur et en économisant, s'est transformé de manière horrible en un pays de 80 millions de dépendants qui ont besoin chaque mois des chèques du gouvernement juste pour survivre.

Et pourquoi le gouvernement doit-il à tous ces gens des allocations ? Parce que le gouvernement US a confisqué cet argent aux gens en l'écrémant de leurs salaires, année après année, et en promettant à tous les travailleurs qu'ils récupéreraient éventuellement cet argent.

Tout cela n'était qu'un mensonge du Grand Gouvernement, bien sûr.

L'allocation sociale a été la plus grande arnaque financière jamais perpétrée sur le peuple américain. C'est juste comme le dit le Grand Gouvernement, ''Nous vous obligeons à nous donner votre argent, et ensuite nous dépensons tout, et nous promettons de vous le rendre un jour.'' Sauf que pour dix millions d'américains qui ont payé pour une allocation sociale comme moi, nous sommes sûrs de ne jamais revoir un cent de cet argent parce que le gouvernement va imploser financièrement bien avant que nous ayons atteint l'âge de l'allocation.

La chute financière de la plus grande nation débitrice du monde

Vous voyez, même alors que le gouvernement promettait qu'il rendrait l'argent volé aux travailleurs, il conspirait en même temps avec la Réserve Fédérale pour dévaluer le dollar et par là éroder le pouvoir d'achat réel des salaires d'allocations que reçoivent les gens. Depuis que la Fed a pris le contrôle des réserves d'argent aux USA en 1913, le dollar a perdu 97% de sa valeur, le saviez-vous ? Et les 3% restant sont sur le point de s'évanouir dans une des plus grandes chutes de la plus grande nation endettée au monde, connue comme les États Unis d'Amérique.

Un rapport récent des actions de la Fed, par exemple, révèle que cette organisation fripouille a créé 16 trillions de dollars en nouvel argent et l'a distribué aux banques du monde entier. Voici une liste partielle des plus gros récipiendaires de tout ce nouvel argent :

Citigroup: $2.5 trillion ($2,500,000,000,000)
Morgan Stanley: $2.04 trillion ($2,040,000,000,000)
Merrill Lynch: $1.949 trillion ($1,949,000,000,000)
Bank of America: $1.344 trillion ($1,344,000,000,000)
Barclays PLC (United Kingdom): $868 billion ($868,000,000,000)
Bear Sterns: $853 billion ($853,000,000,000)
Goldman Sachs: $814 billion ($814,000,000,000)
Royal Bank of Scotland (UK): $541 billion ($541,000,000,000)
JP Morgan Chase: $391 billion ($391,000,000,000)
Deutsche Bank (Germany): $354 billion ($354,000,000,000)
UBS (Switzerland): $287 billion ($287,000,000,000)
Credit Suisse (Switzerland): $262 billion ($262,000,000,000)
Lehman Brothers: $183 billion ($183,000,000,000)

Vous voyez le tableau ? La Fed dévalue le dollar qui vous appartient en créant un nouvel argent (par trillions) et en le distribuant aux plus riches banksters du monde ! (Avez-vous remarqué qu'ils n'ont jamais créé d'argent pour vous le distribuer à VOUS ? Cela va toujours aux riches élites...)

Cet acte est directement la cause de l'inflation des prix que vous voyez tout de suite sur tous les produits et services que vous achetez tous les jours. Avez-vous remarqué de combien les prix de la nourriture ont augmenté récemment ? Valable aussi pour les prix des voitures, des loyers, des matériaux de construction et des honoraires de service payés à l'heure. En injectant donc du nouvel argent aux riches banksters, la Fed vole effectivement VOTRE pouvoir d'achat et celui de quiconque détient des dollars ou de la dette US.

C'est la plus grande fraude financière du siècle. (la plupart des gens ne réalisent pas car ils ne comprennent pas la dynamique de la création d'argent et la dilution des réserves globales. Tout ce qu'ils savent est que tout augmente et ils ne savent pas pourquoi...)

Pourquoi il n'y aura pas de solution financière venant du Grand Gouvernement

En dépit de ce que vous entendez dans les médias de masse, il n'y a pas de solution du 2 août pour nos problèmes de dette de la nation. Comme Ron Paul l'a déclaré, les US sont déjà en défaut sur leur dette, parce que, par des plans de ''facilitation quantitative'', ils ont créé des dizaines de trillions de dollars en fausse monnaie (argent fiat) et l'ont injecté dans la circulation, dévaluant par là toutes les dettes américaines tenues par d'autres pays.

La phrase cliché, ''réarranger les fauteuils de pont sur le Titanic'' a été recyclée sans relâche sur cette question même, alors laissez moi exposer par une autre voie ce qu'Obama, Boehner et Geithner font réellement. Ils ne font pas que réarranger leurs fauteuils ; ils font des claquettes en haut des fauteuils dans un vaudeville classique pour essayer d'amuser la galerie alors que le bateau coule.

S'ils vont parvenir à un quelconque accord pour relever le plafond de la dette est hors de propos.

Le fait que les US ont atteint le stade où il faut poster 80 millions de chèques par mois juste pour garder la population économiquement en vie – et où il faut maintenant imprimer quelques trillions de dollars tous les quart d'heure juste pour acheter sa propre dette – devrait prouver à n'importe quel observateur intelligent que l'implosion financière totale de l'Amérique est inévitable. Les US ont passé le point de non-retour et abouti à une nation de dépendants du gouvernement qui vénèrent l'entité qui tient entre ses mains le chèque mensuel, même si ce chèque a de moins en moins de valeur au fil des mois.
L'achat de notre propre dette s'ajoute aux 16 trillions de dollars de création du nouvel argent dont j'ai parlé plus tôt. La dépense de la nouvelle dette est la raison pour laquelle des trillions additionnels sont jetés sur le problème, comme des pompiers jetant de l'essence sur un bâtiment en feu pour essayer de l'éteindre. (Timothy Geithner est souvent et correctement comparé à un ''pyromane''.)

Les banques globales d'investissement, voyez-vous, ont presque complètement arrêté d'acheter la dette US. Les US ont donc été forcés d'acheter leur propre dette, en utilisant l'argent de la dette. C'est pour la nation l'équivalent de quelqu'un qui paie avec une carte de crédit en retirant une avance avec intérêts élevés de cette même carte de crédit. Obama et Geithner se disputent pour savoir si nous continuerons d'emprunter de l'argent pour le dépenser, et non si nous mettrons fin à toute cette pratique insensée et sortirons de cette dette d'abord.


De manière insensée, Obama et plusieurs membres du congrès (pour la plupart des démocrates, mais aussi quelques républicains) en sont venus à conclure que le seul moyen de résoudre nos problèmes de dette est de dépenser encore plus d'argent.

Laissez-moi être catégorique avec tous les gens qui reçoivent ces 80 millions de chèques tous les mois : vous devriez vous préparer à ce que ces chèques s'arrêtent, les gars ! J'espère que vous soutenez vos économies en achetant de l'or ou de l'argent, et que vous faites des stocks de réserves en cas d'alerte. Parce que le jour vient où le gouvernement US soit ne pourra imprimer ces 80 millions de chèques ou, même pire, ils enverront toujours les chèques mais les dollars seront virtuellement sans valeur.

''Regarde, grand-mère, tu as reçu ton chèque d'allocation sociale ! Que veux-tu dépenser avec, cette fois-ci ; une tranche de pain ou une tasse de café ?''
Le but de la Fed a toujours été de piller l'économie US et de voler vos richesses

Nous sommes témoins, en vitesse accélérée, de la totale implosion financière d'un empire. Nous le regardons brûler juste devant nos yeux, et tout s'est mis en mouvement en 1913 avec la création de la Fed, bien sûr.

Le but de la création d'argent a toujours été de piller l'économie et de transférer les richesses des mains des travailleurs aux poches des riches banquiers.

Pendant presque 90 ans, tout cela s'est fait tranquillement et graduellement, mais aujourd'hui c'est en train de se faire agressivement et à découvert. On a juste volé 16 trillions de dollars aux américains (et aux tenanciers de la dette US) et des trillions supplémentaires sont en route. QE3 sera suivi de QE4, puis QE5 et QE6, chacun s'ajoutant pour une implosion financière qui laissera le dollar US virtuellement sans valeur.

Le jour arrive. Nous en avons été avertis ici sur NaturalNews depuis au moins 2008, quand j'ai organisé un séminaire téléphonique et averti les gens d'acheter de l'or ou de l'argent. (à cette époque, l'or était coté à 600 $. Aujourd'hui il est à 1600 $...)J'avertis par écrit les gens sur la bulle point-com avant qu'elle n'éclate, et sur la bulle immobilière également avant qu'elle n'éclate. Aujourd'hui j'avertis sur l'effondrement à venir du dollar, que même maintenant des gens comme vous et moi commencent à prendre au sérieux. Obama lui-même a dit que nous devons augmenter le plafond de la dette pour éviter ce qu'il appelle ''l'Armageddon financier''.

Aujourd'hui plus que jamais, nous devons être prêts pour ce qui arrive indéniablement sur notre route. J'espère que vous prenez cela au sérieux. Quand le dollar implosera (ou sera abandonné par le monde), comment achèterez-vous des choses ? Que vaudra alors votre chèque du gouvernement ?

Votre propre gouvernement, voyez-vous, vous vole – et il nous échappe totalement parce que les américains sont devenus de si pathétiques esclaves du système qu'ils ne réalisent même pas que le système travaille contre eux.


Traduction par Hélios

MichelT

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Message par MichelT Jeu 28 Juil 2011 - 21:37

Le 22 novembre 1910, 7 hommes qui possédaient le quart de la richesse mondiale de l`époque se réunissent a Jekyll island, une ile de la Géorgie apparatenant a J.P. Morgan. Ils seront les créateurs de la Réserve fédérale américaine.

Frank A. Vanderlip - représentant de William Rockefeller et de Jacob Shiff`s de la firme d`investissement Kuhn, Loeb and Company.

Le Secrétaire adjoint au trésor des USA, Abraham Piatt Andrews
Henry P. Davidson - Partenaire senior de J.P. Morgan
Charles Norton - président de la First national Bank de New-York (Controlée par J.P. Morgan
Benjamin Strong - Lieutenant de J.P. Morgan
Paul Warburg de Kuhn, Loeb and Company.
Le Whip Républicain au Sénat Nelson Aldrich, chairman de la National Monetary Commission (le seul qui n`est pas banquier) mais associé de J.P. Morgan et beau-pere de John Rockefeller Warburg, représentant des intérets de la famille banquaire Rotschilds d`Europe et frere de Max Warburg de la banque Warburg de Hollande et d`Allemagne.

( voila le coeur du systeme monétaire mondialiste)


MichelT

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Message par MichelT Lun 1 Aoû 2011 - 14:57

EconomieInédit

La dette américaine, pilier vacillant d’une finance mondiale aux abois

Plus de 14.000 milliards de dollars de dettes : le Trésor US est dans le rouge cramoisi. Mais avec l'importance du dollar, c'est aussi toute la finance mondiale qui retient son souffle.

par François Leclerc & Paul jorion Le 6 juin 2011

Le 16 mai dernier, la dette publique américaine a atteint son plafond, fixé par le législateur aux États-Unis. N’ayant pu obtenir du Congrès qu’il augmente ce maximum actuellement fixé à 14.294 milliards de dollars, le Trésor US avait auparavant annoncé être en mesure de jouer les prolongations jusqu’au 2 août prochain, dernier délai, en stoppant certaines opérations afin de pouvoir poursuivre ses émissions obligataires sans augmenter le déficit net.

Histoire de permettre aux élus démocrates et républicains, qui s’opposent très durement sur ce sujet, de parvenir à un compromis sur un ensemble de mesures permettant une réduction du déficit. En les adjurant même d’y parvenir, en raison des conséquences incalculables qu’un défaut de l’État fédéral sur sa dette pourrait avoir. à cet effet, une commission « bipartisane » de parlementaires siège sous la présidence de Joe Biden, le vice-président américain. Ce qui était ces dernières années pure routine – une négociation au finish assortie à chaque fois d’un accord de dernière minute – n’est cependant pas garanti d’être renouvelé dans le contexte actuel.

Les républicains à l’offensive

Le décor ne serait en effet pas entièrement planté sans la toile de fond des prochaines élections présidentielles, en novembre 2012 prochain. Suite aux élections de mi-mandat de novembre dernier (les “midterms”), les républicains sont en effet devenus majoritaires à la Chambre des représentants et entendent désormais pousser leur avantage afin d’empêcher à tout prix Barack Obama d’accomplir un second mandat. La bataille politique est féroce, dans le contexte d’une crise sociale rampante. La polarisation est extrême, certaines composantes de l’opposition républicaine s’exprimant avec une rare violence verbale, avec pour celle-ci le handicap de ne pas pouvoir rassembler pour l’instant pour les primaires du parti républicain une liste crédible de candidats potentiels à la présidence.

Réduire le déficit, mais comment dans ce contexte de surenchères républicaines ? Ces derniers n’y vont pas par quatre chemins et, fidèles à leur credo de toujours, réclament que l’État poursuive sa cure d’amaigrissement, en coupant dans le programme Medicare d’assurance-santé des plus âgées et démunis, et en diminuant les impôts. Recette magique garantissant selon eux une amélioration des affaires, et donc de l’emploi. De leur côté, les démocrates n’entendent pas toucher à Medicare et considèrent que couper dans les dépenses ne réglera pas le problème si les recettes fiscales ne sont pas également augmentées. Ils proposent de supprimer les plafonnements d’impôts pour les revenus les plus élevés institués sous l’administration Bush, et revenir sur les avantages fiscaux accordés aux compagnies pétrolières qui croulent sous les bénéfices.

Il s’agit en effet de trouver rien moins que 2.400 milliards de dollars minimum d’économie afin de tenir jusqu’à la fin 2012 si l’on ne veut pas augmenter la dette, le déficit devant atteindre 1.600 milliards de dollars cette année. Les positions en présence sont diamétralement opposées et rendent difficile de prédire une issue à des négociations qui se poursuivent à un rythme très soutenu. Le 1er juin dernier, Barack Obama recevait des dizaines de parlementaires républicains à la Maison-Blanche, dans une mise en scène destinée à montrer sa bonne volonté et son écoute. Il avait auparavant mis en garde, au cas où un accord ne pourrait pas être trouvé :

Nous pourrions subir une récession encore plus grave que celle que nous venons de traverser. Une crise financière mondiale plus grave encore.
Peut-on être certain que cet alarmisme n’était fait que de calcul ?

La fin programmée du rêve américain

L’affrontement politique tient le devant immédiat de la scène. Mais le pire se présente derrière, annonçant pour qui veut l’avouer la fin du « rêve américain », car un ressort et ciment de la société est brisé, quoi qu’il se passe le 2 août prochain. Une machine a été cassée, à la réparation improbable, qui permettait de suppléer par l’endettement la baisse des revenus des classes moyennes afin de préserver leur niveau de vie et mode de consommation. Les innombrables saisies des maisons et la persistance d’un niveau très élevé de chômage illustrent la nouvelle donne.

La longue audition de Robert Reich, ancien secrétaire d’État au Travail sous l’administration Clinton et professeur à l’université de Berkeley, qui eut lieu le 12 mai dernier devant la commission sur la santé, l’éducation et le travail du Sénat est à cet égard très éloquente. Revenant sur l’histoire du pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a montré comment s’est constitué puis a été ensuite brisé le cercle vertueux qui a durant une longue période assuré une croissance économique reposant sur le plein emploi et la rémunération des ouvriers d’un côté, l’augmentation de la production et de la consommation de l’autre. Le tout contribuant au développement d’une classe moyenne numériquement importante.

Il voit cette ère de grande prospérité prendre fin en 1977, suite à la détérioration progressive de la situation de la classe moyenne américaine. Attribuant celle-ci à la baisse de la rémunération du travail, amenant les femmes à travailler afin d’apporter un second salaire et voyant les horaires de travail augmenter, tandis que les crédits publics affectés à l’éducation, à la santé, à l’aide des chômeurs et à la protection sociale diminuaient, et l’endettement des ménages augmenter afin de maintenir un niveau de vie menacé. On connaît la suite.

Des précurseurs aux « indignés » européens

Les Américains en font quotidiennement l’expérience, qui constatent désormais que l’Amérique est un pays de pauvres où vit une petite minorité de très riches et une classe moyenne dont les moins favorisés sont en voie de paupérisation. Avant les Portugais, les Espagnols et les Grecs, ils ont eu leurs « indignés ». C’était en mars dernier, à Madison, capitale du Wisconsin. Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé durant des jours et des jours dans les rues, afin de s’opposer à un projet de loi du nouveau gouverneur républicain de l’État, qui voulait limiter les droits des syndicats des fonctionnaires, avec le projet de réduire leurs pensions pour diminuer le déficit de l’État. Car le problème du déficit public se pose aussi au niveau local, et dans certains cas de manière cruciale. Le marché des « munis », les obligations émises pour se financer par les différentes autorités locales américaines, dont les États, est également atteint.

Finalement adoptée le 10 mars dans des conditions rocambolesques par les représentants républicains de l’État barricadés dans le parlement, après que les démocrates eurent quitté l’État pour que le quorum ne soit pas atteint et furent recherchés par la police pour les ramener manu militari, la loi vient d’être annulée par un juge. Mais une démonstration de cette ampleur et avec une telle détermination, c’est du jamais vu dans l’histoire américaine récente ! L’affaire n’est pas finie, non seulement parce que le gouverneur a fait appel de la décision, mais parce que la situation financière des États américains, souvent désastreuse, va inévitablement aboutir à la mise en cause des pensions des employés de l’État, enseignants, personnels de santé, pompiers et policiers, etc.

Moins spectaculaire mais tout aussi parlant, une candidate démocrate vient d’être à sa grande surprise élue à la Chambre des représentants dans une circonscription de l’État de New York habituée à donner ses votes aux républicains. Pour y parvenir, Kathy Hochul a tout simplement fait campagne en faveur du maintien de Medicare et sur la nécessité de maintenir les protections destinées aux personnes âgées.

À nouveau, la stagnation économique menace

Rien dans la conjoncture économique américaine n’est source d’optimisme. Selon le Département du Commerce, la croissance américaine continue de décroître de trimestre en trimestre, passant de 3,1% au dernier trimestre 2010 à 1,8% au premier trimestre 2011. Est particulièrement en cause la baisse de la consommation des ménages, le moteur de la croissance américaine. En tenant compte de l’inflation, elle n’a progressé que de 0,1% en avril dernier, à l’identique de mars.

Plus mal vécu encore à Wall Street, les nouvelles inscriptions au chômage sont reparties à la hausse, selon le Département du Travail. Déjouant les prévisions, les embauches ont considérablement ralenti en mai, et le taux de chômage officiel est remonté de 0,1 point, progressant à 9,1%. Un taux considéré par de nombreux analystes comme très minoré par rapport celui du chômage réel. Avec un taux de croissance de 2,2% sur les quatre derniers trimestres, il ne peut en tout état de cause pas être résorbé.

Enfin, après avoir connu un plateau, le prix de l’immobilier est reparti à la baisse, pour retrouver aujourd’hui son niveau de 2002. Quant au marché immobilier commercial (grandes surfaces commerciales, hôtels, etc.), il rencontre également de grandes difficultés, annoncées pour s’aggraver l’an prochain. Le fonds d’investissement Whitehall, filiale de Goldman Sachs, vient ainsi de restructurer la dette d’un de ses plus gros portefeuilles hôteliers grâce à un apport de l’Abu Dhabi Investment Authority, le fonds souverain de l’Émirat. Ce n’est que le début d’une longue série de refinancements qui s’annonce.

Le spectre d’un « double dip » – une rechute de la croissance qui était repartie – avait été évacué, mais il réapparaît et la bourse en fait à nouveau les frais après avoir connu une embellie du à l’abondance des liquidités distribuées par la Federal Reserve.

Dans sa causerie hebdomadaire du samedi à la radio et à la télévision, Barack Obama a reconnu que l’économie devait affronter « de forts vents contraires ». dont l’origine serait selon lui à trouver dans le prix élevé de l’essence, le séisme au Japon et la situation financière européenne… N’ayant pas de remèdes à proposer pour les contrarier, il a faute de mieux terminé par une péroraison : « Nous sommes un peuple qui n’abandonne pas, nous faisons de grandes choses, nous façonnons nos destinées. Et je suis persuadé que si nous conservons cette état d’esprit, le meilleur est devant nous. »

Le spectre d’une seconde crise

Les milieux financiers américains ont publiquement fait part de leur profonde inquiétude à propos de la perspective d’un défaut sur la dette. Fait sans précédent, le Comité consultatif du Trésor pour les questions d’emprunt (TBAC), qui regroupe les dirigeants des principales mégabanques et fonds d’investissement intervenant sur le marché de la dette, a pris sa plume pour écrire à Tim Geithner, le secrétaire d’État au Trésor. « Les risques qu’un défaut de paiement ferait peser à long terme sont si élevés que tout retard dans le relèvement du plafond de la dette est susceptible d’avoir des conséquences négatives sur les marchés, bien avant que le dit défaut ne se produise réellement. » Précisant en mettant les points sur « i » que cela pourrait déclencher « une autre crise financière catastrophique, après celle de 2007-2009 dont le monde ne s’est pas encore remis. »

Avant même la date butoir redoutée du 2 août prochain, la fin du mois de juin est attendue par les analystes financiers américains. Vient en effet à cette date à échéance le programme de la Federal Reserve d’« assouplissement quantitatif », lui ayant permis par le biais d’une création monétaire intense (la planche à billet) d’acheter pour 600 milliards de dollars d’obligations publiques américaines et de maintenir les taux de celles-ci à un faible niveau.

Que va-t-il alors se passer sur le marché obligataire ? À quel taux le Trésor va-t-il placer ensuite ses émissions, leur principal acheteur faisant défaut, s’il ne relance pas un nouveau programme d’achat ? À l’occasion d’une audition devant le Sénat, Tim Geithner a affecté une sérénité toute professionnelle :

Le monde perçoit toujours les États-Unis et le système politique américain comme étant à la hauteur pour faire aboutir des réformes, renforcer l’économie et revenir à une situation budgétaire plus viable. Ajoutant, pour remporter l’adhésion : Si vous regardez le coût auquel nous empruntons aujourd’hui, vous voyez qu’il y a toujours une confiance énorme dans le monde dans la capacité de ce système politique.

Les analystes financiers, tout en reconnaissant l’absence de tension actuelle sur le marché, sont plus perplexes. L’arrêt des achats de la Federal Reserve et de la distribution abondante de liquidités pourrait créer des situations de retournement rapide sur les marchés des actions et des matières premières, et affecter également le crédit. Mais si, de surcroît, les acheteurs américains de la dette se mettaient à la bouder – comme le principal d’entre eux, le fonds d’investissement Pimco, a annoncé le faire – une augmentation des taux obligataires et du coût de la dette deviendrait inévitable. La conjonction d’une telle situation avec un défaut sur cette dernière, au cas où aucun accord ne serait possible au Congrès, pourrait créer un véritable séisme.

Dans l’immédiat, les investisseurs ont réagi différemment, prenant à contre-pied ceux qui ont cru devoir anticiper une hausse des taux obligataires et la baisse correspondante de leur valeur faciale. Réagissant au tir groupé d’exécrables nouvelles économiques qui vient d’intervenir, ils se sont malgré tout réfugiés sur le marché de la dette obligataire, aboutissant à son soutien. Entre deux maux, il faut choisir le moindre.

Les pressions sont fortes sur la Federal Reserve pour que ne soit pas lancé un nouveau programme d’« assouplissement quantitatif » avec pour objet de poursuivre les achats d’obligations du Trésor. La tentation est grande pour ses dirigeants de renvoyer la balle au gouvernement, à la manière de la Banque Centrale Européenne qui multiplie les pressions pour que les gouvernements multiplient les mesures de réduction des déficits publics. Ben Bernanke, son président, paraît même y avoir succombé, au nom de la lutte contre l’inflation qu’une relance de la planche à billet pourrait favoriser et dont les milieux d’affaire ne veulent à aucun prix, car elle éroderait leurs avoirs. Mais ce n’est peut-être que partie remise, si le ralentissement économique se confirme et se poursuit. Plus souterraine, une autre bataille non moins décisive se poursuit parallèlement à celle qui se déroule au Congrès.

Il n’y a plus d’échappatoire

Le relèvement in extremis du plafond de la dette, à la faveur d’un compromis sans lendemain entre les démocrates et les républicains, ainsi que l’attentisme de la Federal Reserve sont l’hypothèse la plus probable, car elle permettait de différer encore des choix douloureux de tous côtés. Pour définir sa ligne de conduite, la Federal Reserve est ballottée entre le risque de l’inflation et celui de la stagnation. Si les deux devaient intervenir simultanément, les États-Unis entreraient en stagflation, suivant en cela les Britanniques qui semblent s’y diriger.

Au-delà de la bataille permanente à propos de la réduction du déficit budgétaire qui va se poursuivre ces prochains mois, l’évolution de la structure de la dette est une donnée alarmante. La maturité moyenne de la dette se raccourcit, rendant celle-ci plus sensible à une augmentation des taux, car devant plus vite être « roulée », c’est-à-dire refinancée par de nouvelles émissions. Une rapide augmentation du service de la dette pourrait en résulter, pesant encore plus sur le budget de l’État alors qu’il faut déjà réduire son déficit.

Depuis le temps qu’il est annoncé que les États-Unis ne pourront pas éternellement accroître leur gigantesque dette publique, l’administration américaine est sans conteste arrivée au moment où elle ne peut plus désormais tergiverser indéfiniment. Ne pas réduire le déficit reviendra à prendre le risque d’accélérer brutalement une chute du dollar qui contribuerait à précipiter une réforme du système monétaire international que les États-Unis veulent repousser au plus tard possible, car elle sanctionnerait la fin du statut privilégié du dollar et la possibilité de financer à bas prix leur déficit. S’y résoudre, malgré la difficulté de l’exercice et le contexte politique qui ne s’y prête guère, ce sera reconnaître sans attendre et sans plus de manières la fin du rêve américain et sanctionner le déclin irréversible de la première puissance mondiale.

Il n’y a plus d’échappatoire. Aucun de ces deux choix possibles n’est exaltant, les deux sont porteurs d’une accentuation de la crise sociale et de la dégringolade des classes moyennes. Seule la Federal Reserve pourrait retarder ce choix en relançant la planche à billet, mais à quel prix ? L’inflation n’est plus une solution acceptable pour un monde financier qui en serait la première victime et en craint les effets, ni pour tous les détenteurs d’avoirs en dollars, car le pouvoir d’achat de ceux-ci seraient rogné.

Public et privé dans le même panier percé

Aux États-Unis comme en Europe, la crise de la dette publique rejoint celle de la dette privée. Les deux s’additionnent et ne font qu’une en raison de leur étroite interconnexion, expression d’un système au bout de son rouleau. L’accroissement brutal de la dette publique ayant comme principale origine les effets de sa crise, débutée en 2007 et dont il ne parvient pas à sortir. L’hypertrophie du système financier le condamne sans rémission, car cette dette gigantesque sur laquelle il est bâti n’est ni remboursable ni extensible à l’envi et crée une grande instabilité structurelle, telle une pyramide reposant sur sa pointe.

La Federal Reserve a acheté 2.000 milliards de dollars de bons du Trésor et d’obligations hypothécaires, sans compter celles dont Fannie Mae et Freddie Mac sont gorgées. Jusqu’où est-il possible de ne pas aller ? L’agence de notation Moody’s vient de frapper deux des trois coups. Dans un premier temps, elle a menacé d’abaisser la note des trois principales banques américaines – Citigroup, Bank of America et Wells Fargo – car elles risquent selon elle de ne plus bénéficier dans l’avenir d’un même soutien du gouvernement. Dans un second, elle a annoncé « placer la dette de l’État fédéral américain sous surveillance, en vue d’un éventuel abaissement en cas d’absence de progrès sur le relèvement du plafond de la dette dans les semaines à venir ». Les banques centrales, heureusement pour elles, ne sont pas soumises à la notation…

Ce qui est en cause aux États-Unis et déborde de ses frontières, c’est l’affaiblissement du dollar et des obligations d’État, car celles-ci sont l’actif refuge par excellence du système financier, le collatéral de dernier ressort. Ne plus pouvoir compter sur celles-ci comme pilier, c’est perdre un point d’appui que rien ne peut remplacer, aboutissant à déséquilibrer encore l’ensemble du système.

La crise de la dette US est américaine par ses causes, mondiale par ses effets.


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MichelT

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Message par MichelT Lun 1 Aoû 2011 - 15:12

Cet article économique reconnait que ce sont les banquiers illuministes qui sont derrieres les gouvernements et la crise.

Les élites mondialistes détruisent la classe moyenne américaine - en envoyant de bons emplois américains en Chine afin de maximiser leur profits rapidement. Cette politique a courte vue a érodé les entrées fiscales venant des classes moyennes appauvrie, a fait augmenter les déficits en meme temps que des aventures militaires inutiles a l`extérieur. De plus la mentalité mondialiste fait que le seul objectif des PDG est de maximiser les profits des actionnaires et les bonus associés pour les cadres. Alors que ces compagnie profitent des services et de la stabilité accordé par la puissance de l`État elles s`enrichissent en la sabotant.

Il faut se souvenir que le Mussolini avait dit que le fascisme comme le nazisme était l`alliance entre les Corporations et l`État dans un régime politique autoritaire. Nous vivons actuellement une mutation - le Corporatisme tout-puissant maintenant plus fort que l`État. C`est un systeme ou des corporations multinationale puissantes et alliées a la haute-finance internationale dicte ses lois aux États et érode la souveraineté nationale.



July 30 2011:

A week left to find a solution to the debt problem, downgrading warnings for the US, arguing over cuts, Americans no longer capable of paying off their debt, a game of chicken is being run in Washington over the deficit, European banking system also under great pressure, jobless recovery from the recession, a fiscal doomstay machine. As we write on Wednesday, 7/27/11, there is still no debt limit for the US Treasury and the protagonists are still playing politics. That leaves a week to find a solution by August 2nd.

The first House passed a $16.7 trillion cut, cap and balance bill calls for a cut in the fiscal September 1st budget for 2012 and a balanced budget amendment that goes into effect in five years. Why five years, so they can amend it in a couple of years? This is truly political theater. This has little to do with the budget and everything to do with political powers. Worse yet, unless it meets the President’s approval, he will veto the bill.

Rating agencies such as Moody’s have warned of downgrading US sovereign debt, or at best being put on a negative watch list. We believe this is just another part of the play, or part of Wall Street and banking efforts to get extending legislation passed.

The media is solidly behind the Democrats for an increase in the debt limit and little or no cuts in spending. Mainstream media has even taken sides blaming the problem on the Republicans. Usually such positions are more subtle, but not this time.

We see little attempt by Congress to really cut spending. All they are really interested in is spending more money. Congress knows if proper cuts are made it will be very negative for the economy. From their viewpoint and from the viewpoint of their handlers there has to be little or no cuts and an increase to $16.7 trillion to take the economy past the next election in a year from November. A Republican plan to cut $9 trillion over ten years has been rejected out of hand. The consideration now is for $2.4 trillion. Obviously government cannot function unless we continue as we have been building more debt and Americans will just have to be patient until the whole debt edifice collapses. This kind of forced prosperity always has ended badly. Just look at history, it is all there for you to see. The same mistakes over and over again. America’s Keynesianism is certainly the antithesis of sound money. That is what the basis to the problem is. The corporatist fascist model. The model that has been foisted upon us since 1935.

If the public, and Congress for that matter, understand the concept of sound money we wouldn’t be in the dilemma we are in today. Today money saved for the future is ravaged, so there is little saving and hyper-extended consumption. The problem created is inflation bordering on hyperinflation. Thus, the seed money needed to grow the economy is spent and lost to investment. If we look at what inflation is doing we know money is not worth saving.

The dollar has lost some 98% of its value and from our viewpoint Americans are no longer capable of paying off their debt, which goes higher daily. Thus far they have been able to service that debt. There will come a time when they will not be able too, and then what happens? You need rising GDP and prosperity to service debt and that is not happening. $4.3 trillion in debt has been created over the past 2-1/2 years to create an average growth of 3%. That has turned government and the Fed into money machines. Something they cannot do indefinitely. The flipside is we are already into double-digit inflation.

We have seen as a result of having no backing on the US dollar it has been a fiat currency for 40 years, and the result has been the dollar has fallen precipitously in value. Gold backing stability is non-existent and government and the Fed have been free to create money and credit as they please.

Those in financial power know this game cannot go on indefinitely and that is why they create wars as a diversion or as a cover, for a failing financial and economic system. Besides, war is very profitable for the Illuminists, especially when you are financing both sides.

The Fed’s answer to the problems they deliberately created has been to supply endless supplies of money and credit. Thus, between 2008 and July 2010, they injected $16.1 trillion into world banking sectors. $7.75 trillion went to just four US banks, who happen to own the Fed. The remainder went to foreign financial institutions. The US big hitters were Bank of America, Morgan Stanley, Citigroup and Merrill Lynch. The result is that these banks are still broke and allowed among others to carry two sets of books. The other recipients were Barclays UK $868 billion; Bear Stearns $853 billion; Goldman Sachs $814 billion; Royal Bank of Scotland $541 and $181 billion, or a total of $722 billion; Credit Suisse of Switzerland $262 billion; Lehman Bros. $183 billion and BNP Paribas of France $175 billion. This was all done in secret and the Fed was forced to reveal these transactions under the Dodd-Frank bank legislation. After these revelations it is not surprising that current real inflation is 10.6%. We expect it to be 14% by the end of the year. Next year QE2 and stimulus 2 will provide us with 25% to 30% inflation.

Here we have a government and Federal Reserve with no contingency plans if there were to be a default. They are using a method of keeping the economy going, that has proven to be a failure over and over again. Worse yet, they know what they are doing will fail. Just read the 1988 Bernanke-Boskin white paper on the subject. If Asia, particularly China and Japan continue to buy no, or only a little US debt, the bottom is sure to fallout of the US debt market. The Fed is currently buying about 80% of Treasury and Agency debt; does one really think they can monetize Asia’s $3 trillion Treasury holdings? This also means that Asia doesn’t know what to do with their dollar foreign exchange. They have no contingency plans either. One of the dirty little secrets is that many other nations cannot hold sovereign bonds rated less than AAA. If the US has its credit rating lowered their holdings will have to be sold. We ask, to whom? Could it be the Fed? If it is that will quickly bring on hyperinflation.

We see that the escapades of the Treasury and the Fed have brought ire from the Chinese, who are telling them stop your foolishness with the debt limit immediately. In the Chinese Dagong the credit rating of the US has already been lowered to A+ from AA eight months ago. Light pressure will continue from China until the US gets its act together.

The US rating agencies have been under great pressure by the White House to keep their mouths shut and stop their warnings regarding US government credit worthiness. That was accompanied by a plea to them to not say anything about credit. The administration is scared, especially after government credit was put on negative watch.

A game of chicken is being run in Washington by two groups of politicians run and owned by the same group of people behind the scenes. They all want enabling debt extension with a small touch of austerity. They want a deal that has the legs to keep the economy going until after the next election. The most important thing they want is a reduction in Social Security and Medicare, so those funds can be used to reduce debt and fund the military industrial complex. They also want starvation and the inability to buy drugs by the elderly to hasten their demise. That means less Social Security and Medicare spending. In two years we will also have the Obamacare death panels, where massive elimination will be put into motion. There is nothing the Illuminists despise worse than useless eaters. There is ample evidence that these elitists, by their own words, want to reduce world population by 60% to 90%, dependent on which of these persons you listen too. Last week Ted Turner opted for 90% on CNN. That is what the fight regarding debt extension is all about. The only forthright and honest person in Congress to call it the way it is, is Ron Paul. He says the bill sanctions the status quo and that it is impossible to balance the budget without cutting military, Medicare and Social Security spending and that is impossible. The debt limit will be raised, but we fervently hope without Social Security and Medicare cuts. You have to understand your adversaries. These people in Congress are almost all paid whores and the people who control them with money are insane. If you can grasp that you can understand what really this is all about. Watch carefully which members won’t allow military cuts and which want to cut SS and Medicare and then you will have identified the enemy.

One more view from Europe. We are probably near the end of the first wave of European problems. Still hanging in the balance is the 2nd bailout program for Greece. The EU approval is yet to come and the Germans are furious with the deal, Merkel and the CDU, Christian Democratic Union. If approved this will be Greece’s last bailout. Next comes bankruptcy. Greece is a tiny part of the EU, but it could be the catalyst that brings down the euro. It would be precedent setting and deeply affect the future of the other five nations in financial trouble. The outcome for Greece unless they have perpetual bailouts, is default. It could be months away, but could be 1-1/2 years away, but default is sure to come. Can you imagine the idiots in the ruling party of Greece took licenses away from taxi drivers and have had 10,000 of them striking for more than a week and each day they demonstrate brings more chaos to the country.

As a result of what is going on bond losses by the banks as a result of default could take some of them into insolvency. If all six nations defaulted the loss would be $2.5 trillion. Then there are the derivatives as well. Of that Greek debt is about $500 billion. Such an occurrence could take down the European banking system, which would lead to the default of England and the US.
The Great Recession destroyed all kinds of jobs, but the not-so-great recovery has so far replaced the lowest-paying jobs at a much faster pace than higher-paying ones, according to a new analysis of Census Bureau data.

Workers navigating the current labor market are facing a "significant good jobs deficit," said the National Employment Law Project, the worker advocacy group that crunched the Census numbers.

Low-wage occupations saw job growth of 3.2 percent from the beginning of 2010 to the beginning of 2011, while mid-wage jobs only grew by 1.2 percent, according to NELP. During the same time period, higher-wage jobs fell by 1.2 percent. In other words, there are more new jobs for retail salespeople, office clerks, cashiers and food prep workers than for machinists, managers, nurses and accountants.

To make matters worse, low-paying jobs pay even less than they used to, according to the report.

The skewed job growth comes after unbalanced job losses during the Great Recession

source: the international forecaster

MichelT

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Message par MichelT Lun 1 Aoû 2011 - 23:37

Coûts, méfaits et dangers du dollar

Par Rudo de Ruijter,

Chercheur indépendant,

Pays-Bas

Ceux qui utilisent le dollar à l’extérieur des États-Unis payent en permanence une contribution aux États-Unis. Celle-ci consiste en une inflation de 1,25 millions de dollar par minute. C’est le résultat de la croissance rapide de la dette extérieure des États-Unis. La moitié de leurs importations est simplement rajoutée à la dette extérieure et est payée par les détenteurs de dollars à l’étranger par inflation.

En outre, ces détenteurs ne semblent pas conscients, que le cours du dollar qu’ils contemplent, n’est guère plus qu’une façade lézardée. S’ils ne comprennent pas ce qui la retient encore debout, ils risquent de la recevoir sur le nez par surprise.

Entretemps, bien camouflé, le dollar est au centre de divers conflits des États-Unis

Contenu:

1.Demande mondiale de dollars
2.Achats gratuits pour les États-Unis
3.En faillite et continuer quand même
4.Réserves de dollars du Japon et de la Chine
5.Conflits camouflés
6.Comment vole-t-on des réserves de pétrole?
7.Euro versus dollar
8.Cellules cancérigènes vertes



1. Demande mondiale de dollars

Jusqu’à 1971: dollar = or

Jusqu’à 1971 chaque US-dollar représentait un poid fixe en or. Les États-Unis disposaient d’énormes réserves d’or, qui couvraient la totalité de la quantité de dollars mis en circulation. Quand des banques étrangères avaient plus de dollars qu’elles ne voulaient, elles pouvaient les échanger contre de l’or. C’était la raison principale pour l'acceptation du dollar partout au monde.

Depuis 1971: le pétrole de l’OPEP est payé en dollars

En 1971 la valeur du dollar a été séparée du poids fixé en or. En fait, c’était une mesure de détresse du président Nixon. La guerre du Vietnam avait vidée les caisses de l’état. Les États-Unis avaient imprimé plus de dollars que n’autorisaient leurs réserves d’or. Depuis lors, la valeur du dollar est déterminée par la loi de l’offre et de demande sur les marchés de change.

A cette époque les États-Unis produisaient encore assez de pétrole pour leur propre consommation. Pour protégér leurs entreprises pétrolières, ils avaient instauré des limitations à l'importation du pétrole. En échange de la levée de ces limitations, les pays de l’OPEP promirent de ne vendre leur pétrole plus qu’en dollars. Déjà à l’époque le dollar était la monnaie la plus utilisée dans le commerce mondial. Donc rien de spécial?

Tous les pays ont besoin de dollars

Depuis 1971 tous ceux qui souhaitent importer du pétrole, doivent d’abord acheter des dollars. [1] Et voici que la fête commence pour les États-Unis. Quasiment tout le monde a besoin de pétrole, donc tout le monde veut des dollars.

Les acheteurs de pétrole du monde entier donnent leurs yens, couronnes, francs et autres monnaies. En échange ils reçoivent des dollars, avec lesquels ils peuvent acheter du pétrole dans les pays de l’OPEP. Ensuite, les pays de l’OPEP vont dépenser ces dollars. Bien entendu ils pourront faire cela aux États-Unis, mais également dans tous les autres pays au monde. En effet, tout le monde veut des dollars, car tout le monde aura de nouveau besoin de pétrole.

2. Achats gratuits pour les États-Unis

Le premier bénéfice pour les États-Unis

Dans ce commerce du pétrole il y a besoin d’une quantité importante de dollars. Beaucoup de ces dollars ne servent que dans le cycle à l’extérieur des États-Unis, c’est à dire entre les autres pays du monde et les pays de l’OPEP.


Au début il n’existait pas assez de dollars pour cela. Ils devaient être imprimés aux États-Unis. [2] Cela ne coûtait que du papier et de l’encre verte. Ensuite, ces dollars devaient être mis à disposition à l’étranger, là où les acheteurs de pétrole en avaient besoin. Et c'est ici qu’arrive le bénéfice gigantesque. En effet, il n’existe qu’une façon de mettre ces jolis billets neufs à disposition à l’étranger: les États-Unis vont faire des achats avec. Et puisque cette quantité de dollars reste en permanence en usage à l’étranger, les États-Unis ne fournissent rien en échange. Leurs achats sont donc gratuits!

Ces achats gratuits se perpétuent. Dès qu’il faut plus de dollars dans le commerce de pétrole, par montée des prix ou du volume, ce sont des bénéfices pour les États-Unis.

Cela ne se limite pas aux croissances dans le commerce de pétrole, mais vaut également pour l’usage du dollar dans le reste du commerce mondial. La globalisation, le libre commerce mondial, la privatisation mondiale des services publiques, comme par exemple les services de gaz, eau, électricité, téléphone et transports publics, engloutissent des quantités énormes de dollars. C'est chaque fois plus de dollars, qui disparaissent aux quatre coins du monde. Et en premier lieu cela signifie à chaque fois des achats gratuits pour les États-Unis !

Dette

Évidemment ceci implique, que les États-Unis créent des dettes avec tous ces achats gratuits. Car, un jour, l’étranger pourrait venir faire des achats aux États-Unis avec tous ces dollars, et alors, finalement, les États-Unis devraient fournir quelque chose en échange.

Bilan de commerce

Pour ne pas courir de risque, les États-Unis devraient prendre soin de garder leurs importations et exportations en équilibre. Après qu’en 1971 plus de dollars avaient été mis en circulation, il n’y a qu’en 1973 que les ventes ont dépassé les achats. Ensuite les importations sont montées en flèche et les États-Unis vivent de plus en plus au crochet du reste du monde. [3] Rien que pour la seule année 2004, le déficit sur le bilan commercial était de 650 milliards de dollars ! [4] Sur une population de 300 millions d'habitants, cela veut dire que chaque citoyen des États-Unis a acheté pour 2.167 dollars de marchandises étrangères, pour lesquelles il n’a pas payé.

Face à ce déficit dans le bilan commercial, il n’y a pas eu d’améliorations dans le bilan des paiements. La dette extérieur des États-Unis s’est donc accrue de 650.929.500.000 dollars en une année. Cela revient à 1,25 millions de dollars par minute!

Les déficits du commerce extérieur des États-Unis sont les plus élevés avec la Chine (162 milliards de dollars), le Japon (76), le Canada (66), l’Allemagne (46), le Mexico (45), le Venezuela (20), la Corée du Sud (20), l’Irlande (19), l’Italie (17), la Maleisie (17). [5]

Le cours du dollar

Tout autre pays, qui achete plus qu’il ne vend, verra diminuer la valeur de sa monnaie. Quand on ne peut pas acheter grand’chose avec une devise, la demande pour cette devise baisse, ce qui fera baisser son cours de change. Mais ce qui vaut pour les autres pays, ne vaut pas pour les ‘États-Unis. Tant que le monde entier a besoin de dollars pour acheter du pétrole, il y a toujours de la demande.


Les États-Unis consomment ¼ de la production de pétrole mondiale. Quand le cours du dollar monte, seul le prix pour les autres ¾ de consommateurs de pétrole monte. Pour les États-Unis le prix reste égal.

Quand le prix OPEP monte, il faut plus de dollars dans le cycle. Si la consommation reste la même, ils peuvent être imprimés et rajoutés dans le cycle, sans que le cours du dollar baisse.

En 2004 les États-Unis produisaient la moitié du pétrole qu’ils consommaient, l’autre moitié (1/8 de la consommation mondiale de pétrole) était importée. De tous les dollars supplémentaires, qui sont nécessaires lors d’une montée de prix chez l’OPEP, 7/8 sont donc nécessaires à l’exterieur des États-Unis. Lors de chaque montée du prix du pétrole les États-Unis peuvent financer leur propre augmentation du coût avec des billets neufs et, simultanément, fournir sept fois plus de dollars à l’etranger. Donc, à nouveau, faire des achats gratuits et créer des dettes supplémentaires. (La dépendance des importations de pétrole s’accroît rapidement. En 2006 les États-Unis devaient importer déjà 60 pourcent de sa consommation.)

Les États-Unis disposent de nombreux tours de passe-passe pour maintenir le cours du dollar. Quand, à l’étranger, l’usage du dollar augmente, il leur suffit de ne pas réagir immédiatement à la demande accrue, pour voir les cours monter. Les États-Unis peuvent mettre plus de dollars en circulation, quand le cours monte trop. Ils peuvent racheter des dollars eux-mêmes, quand la demande baisse. Par exemple en vendant des obligations, comme des bons du Trésor. Pour les États-Unis cela entraîne cependant des frais : les intérêts. Tous ces intérêts réunis sont déjà tellement élevés, qu’ils doivent chaque fois faire de nouveaux emprunts pour les payer. La dette des États-Unis s’accroît de plus en plus vite.

3. Faillite et continuer quand même

8.700.000.000.000 dollars (février 2007)

Sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] on peut voir le dernier chiffre de la dette et combien il grimpe chaque seconde… 45 pourcent de cette somme est dû à des créanciers étrangers. La dette extérieure est tellement élevée, que les États-Unis ne peuvent plus la rembourser. Les États-Unis sont en faillite.

Malgré cela les dollars sont achetés et vendus comme avant. Pour les achats de gaz et de pétrole ils sont toujours nécessaires. Trompé par le cours du dollar, qui semble en bonne santé, le commerce mondial continue à faire ses affaires en dollars. Business as usual?

Suivant la logique habituelle de l’économie, un cours plus bas devrait résulter en plus d’exportations et moins d’importations. C’est que les acheteurs étrangers peuvent acheter moins cher. Cependant, aussi longtemps que les vendeurs étrangers sont assez fous pour accepter des dollars, ce n’est pas un problème pour les États-Unis d’émettre un peu plus de ces billets verts. Donner quelques dollars de plus pour des chaussettes Chinoises ou pour des articles électroniques du Japon? Aucun problème. Les États-Unis laissent simplement monter leur dette extérieure un peu plus vite. Plus de dollars pour un même article, cela veut dire inflation. Et un pourcent d’inflation signifie en même temps, que la valeur de la dette déjà existante diminue d’un pourcent. Donc, les États-Unis n’ont aucun intérêt à freiner leurs importations.

Dans le commerce du pétrole une baisse du dollar est généralement suivi de sa conséquence logique. A la longue les exportateurs de pétrole n’accepteront pas une valeur moindre pour leurs ventes. Si le cours du dollar baisse de 10 pourcent, il est quasiment certain, que les prix de pétrole augmenteront de dix pourcent, de sorte que la valeur reste au moins pareil.

S'il n’y a plus besoin de dollars pour acheter du pétrole, le reste du monde n’aura aucun avantage de se servir encore du dollar. Que des désavantages. Le dollar ne représente plus d'équivalence or et la dette extérieure gigantesque conduira à la conséquence logique : le cours du dollar chutera. Et quand les étrangers n’accepteront plus de dollars, les États-Unis ne pourront plus imprimer des dollars pour vivre au crochet du reste du monde. Ils ne pourront plus entretenir leur armée coûteuse. Ils perdraient leur influence.

Dissolution de la dette

La chute du dollar aura un effet secondaire miraculeux pour les États-Unis. Quand le dollar ne vaudra plus rien, la dette extérieure aura disparue du même coup. En effet, celle-ci est composée de dollars se trouvant à l’étranger. A l’extrême il atteindront la valeur de vieux papier. Hélas, la chute du dollar sera accompagnée également de la faillite de banques, entreprises et organisations internationales, qui ont lié leur sort à celui du dollar.

4. Réserves de dollar du Japon et de la Chine

Un groupe important d’acheteurs de dollars est formé par les banques centrales de différents pays. Les banques centrales gardent des réserves stratégiques. Ce sont des réserves en monnaie étrangère, avec lesquelles ces banques peuvent racheter leur propre monnaie, si jamais de grosses quantités sont proposées sur les marchés de change. Ainsi, elles peuvent empêcher, que le cours de leur monnaie chute. De préférence elles gardent ces réserves dans la monnaie la plus acceptée au monde, jusqu’ici le dollar. Mais en Chine, au Japon, et également à Taiwan et en Corée du Sud, ces réserves de dollar sont montées loin au dessus de ce qui est stratégiquement nécessaire. [6]

Ce n’est pas tant parce que ces banques aiment garder les dollars. Au contraire. Ces pays exportent beaucoup et, en conséquence, des masses de dollars affluent. Ils doivent être échangés contre de la monnaie locale pour régler les travailleurs et les matières premières. Si la demande d’argent locale pousse son cours vers le haut, les produits deviennent plus chers pour l’étranger. Ainsi, pour ne pas mettre en danger la position d’exportation du pays, les banques centrales essayent de garder le cours de la monnaie stable. Et c’est pour cela qu’elles achètent massivement ces dollars, évitant ainsi que le cours de leur propre monnaie augmente.

Pour ces pays c'est un gros problème. Pour tous ces dollars stockés les banques centrales émettent de l’argent local. Donc, en fait, les travailleurs reçoivent de l’inflation en échange de leurs produits exportés. [7]

De cette manière ils exportent des mois de travail et de matières premières pour rien. Chez les banques centrales ces dollars ne rapportent quasiment rien. Ils peuvent être échangés contre des obligations, comme des bons du Trésor, et rapporter quelques intérêts. Mais même pour ces intérêts, ils payent, en définitive, elles-mêmes, puisque les États-Unis les payent simplement avec une nouvelle augmentation de leur dette extérieure.

Pendant ce temps, la valeur de tous ces dollars stockés est tributaire des fluctuations du cours sur les marchés de change. Et en plus, à cause de la dette extérieure gigantesque des États-Unis, le dollar menace d’imploser à tout moment. Ces banques centrales sont donc coincées entre la nécessité de se défaire de ces réserves de dollars, la nécessité d’acheter des dollars pour maintenir le cours de leur propre monnaie et, éventuellement d'acheter des dollars, quand le cours du dollar risque de chuter sur les marchés de change mondiaux. Pendant ce temps, les États-Unis laissent monter leur dette extérieure de plus en plus vite. Combien de temps cela peut-il encore continuer?

En même temps des experts de l’Asian Development Bank estiment, que le cours du dollar devrait descendre de 30 à 40 pourcent. [8] Une telle baisse comporte un grand risque, que beaucoup de banques et entreprises vendent leurs dollars au plus vite et que même les banques centrales ne voudront ou ne pourront plus empêcher la chute totale du dollar. Celui qui vend ses dollars en premier a de la chance, celui qui attend n’à plus qu’à calculer ses pertes.

5. Conflits camouflés

Pour maintenir la demande permanente de dollars, les ventes de pétrole devront rester en dollars. C’est pour cela que les États-Unis essaient de garder le plus d’influence possible, d’une part sur le marché du pétrole, d’autre part sur les dirigeants locaux. De cette façon ils sécurisent simultanément leur approvisionnement en pétrole. Ensuite, chez les locaux au pouvoir il y a des contrat lucratifs à obtenir, avec lesquels on peut s’approprier un maximum de bénéfices sur la production de pétrole.

La peur gagne toujours sur la raison

Mais quand ces dirigeants locaux ne veulent plus vendre leur pétrole en dollars, les États-Unis ont un problème. Dans ce cas le président des États-Unis n’expliquera pas combien son pays est dépendant de la demande de dollars. Le conflit sera donc toujours camouflé. Pour cela, systématiquement, un thème émotionnel sera choisi. Autrefois c’était le danger des communistes, aujourd’hui c’est le danger des terroristes, fondamentalistes et d’autres peurs populaires, comme « l’ennemie a des armes de destruction massive » ou « l’ennemie essaie de fabriquer des armes nucléaires ». Qu’il n’existe, rationnellement, aucune preuve, est sans importance. Les émotions l’emportent toujours. Même le fait, que les accusations peuvent être inversées preuves à l'appui, n’est remarqué par quasiment personne : les États-Unis ont des armes de destruction massives et les ont déjà utilisées; les États-Unis ont des armes nucléaires et les ont déjà utilisées. En 2006 ils ont encore menacé d'en faire usage. Mais, encore une fois, à partir du moment où les accusations sont chargées émotionnellement, l’humain débranche son intelligence. La raison n’est plus un argument pour maintenir la paix. Le théatre ne se concentre plus qu’au tour des accusations. Et puisqu'ensuite, il n’y a que de spécialistes d’armes de destruction massive ou d’armes nucléaires qui ont la parole, pratiquement personne ne découvre le problème réel des États-Unis. Faisons un tour pour voir quelques conflits de plus près.

Le Vénézuéla

Au Vénézuéla les États-Unis essaient depuis de longues années de faire tomber le président Chavez, avec le prétexte, qu’il est un dangereux communiste. Chavez a nationalisé l’industrie du pétrole et exporte une partie de son pétrole en transactions d’échange, comme par exemple du pétrole contre des soins médicaux avec Cuba. Dans les transactions d’échange il n’y a pas besoin de dollars et les États-Unis ne peuvent pas profiter.

L’Irak

Jusqu’à 1990 les États-Unis avait des contacts commerciaux lucratifs avec Saddam Hussein. Saddam était un bon allié, qui, en 1980, avait tenté de libérer le personnel à l’ambassade des États-Unis à Téhéran. En 1989 Saddam accusait le Kuwait d'inonder le marché de pétrole et de faire tomber les prix. En 1990 Saddam annexait le Kuwait. Cela provoquait un retournement immédiat de l’attitude des États-Unis. Avec l’annexation du Kuwait Saddam disposait de 20 pourcent des réserves de pétrole mondiales. Les Irakiens étaient chassés du Kuwait par les États-Unis, soutenus par une coalition de 134 pays, et mis au pain et à l’eau pendant dix ans par un embargo des Nations Unies.

Bienque les États-Unis aient songé depuis des années à une manière de rétablir leur influence en Irak, le passage à l’euro de Saddam, le 6 novembre 2000 [9], devait rendre la guerre inévitable. Le dollar s’enfonçait et en juillet 2002 la situation devenait tellement critique, que le Fonds Monétaire International avertissait, que le dollar risquait de s’effondrer. [10] Quelques jours plus tard, a Downing Street (Londres), les plans d’attaque étaient discutés. [11] Le mois d’après vice-président Cheney proclamait, qu’il était certain maintenant, que l’Irak disposait d’armes de destruction massive. [12] Utilisant ce prétexte les États-Unis envahissait l’Irak le 19 mars 2003. Le 5 juin 2003 ils rétablissait les ventes de pétrole irakien en dollars. [13]

L’Iran

Avec l’Iran, les États-Unis sont déjà en conflit depuis qu’ils ont perdu leur influence sur la production de pétrole iranienne en 1979. D’après les États-Unis, l’Iran est un pays de fondamentalistes dangereux.

La position géographique de l’Iran, entre la Mer Caspienne et l’Océan Indien, compliquait les ambitions des États-Unis pour exploiter les riches réserves de gaz et de pétrole du côté est de la Mer Caspienne. Pour transporter ce gaz et ce pétrole vers les marchés mondiaux, sans passer par la Russie ou l’Iran, des pipelines devaient être contruits à travers l’Afghanistan. Cela a résulté en plusieurs conflits d’intérêt avec l’Iran. George W. Bush allait prétexter la présence d’Osama bin Laden pour commencer une guerre contre l’Afghanistan. [14]

En 1999 l’Iran annonçait publiquement, qu’il voulait également accepter des euros pour son pétrole. L’Iran vend 30 pourcent de son pétrole à l’Europe, le reste surtout à l’Inde et à la Chine et pas une goutte aux États-Unis, suite à l’embargo que les États-Unis ont eux-mêmes établi. Malgré les menances de Bush, qui mentionnait le pays dans son fameux « axe du mal », l’Iran a commencé à vendre du pétrole en euros à partir du printemps 2003.

Ensuite l’Iran voulait également établir sa propre bourse de pétrole, indépendante de l’IPE et du NYMEX. Elle devait ouvrir ses portes le 20 mars 2006. Compte tenu de la faiblesse du dollar à cette époque, un succès de cette bourse mènerait au désastre pour le dollar et donc des États-Unis. Au début de 2006 les tensions ont sérieusement monté. [15]

Finalement l’ouverture de la bourse a été retardée. Au plus vite, le président Putin a alors ouvert une bourse en Russie, qui faisait perdre l’intérêt de cette bourse iranienne. [16] [17] [18]

Les États-Unis accusent l’Iran de vouloir fabriquer des bombes nucléaires. Ce n’est pas nouveau. L’Iran et d’autres pays arabes se sentent en effet menacés par l’arsénal nucléaire d’Israel, qui n’est pas membre du Traité de Non-Prolifération. En 1981 Israel avait bombardé la centrale nucléaire presqu’achevée à Osirak, en Irak. Depuis, plusieurs pays envisagent de se munir d’armes nucléaires pour contrer la menace israélienne.

Il peut sembler étrange, qu'un pays disposant de pétrole veuille de l'énergie nucléaire. L'Iran exporte du pétrole brut, mais importe des produits de pétrole raffiné. Ceux-ci sont nécessaires pour l'éclairage, le chauffage, le transport et l'industrie de sa population croissante. Pour beaucoup d'Iraniens le prix réel de ces produits serait trop élevé. C'est pour cela, qu'ils sont vendus bon marché, et à perte pour le Trésor iranien. Le passage à l'électricité doit fournir de l'énergie à un prix abordable à tout le pays. L'Iran a besoin des revenus de ses exportations de pétrole pour financer les importations de beaucoup d'autres produits, dont le pays a besoin.

Les centrales iraniennes semblent un cible favori pour ses adversaires. Si elles étaient détruites, l'Iran devrait se résoudre à consommer son pétrole au lieu de l’exporter en euros. Dernièrement, le chef de l’AIEA, ElBaradei, a mis en garde ces adversaires, pour qu’ils n’attaquent pas les centrales iraniennes. [19].

Aujourd’hui, en prenant l’Iran comme prétexte et comme test, un coup fourré a été concocté. Ensemble avec les autres pays à armes nucléaires, plus l’Allemagne et le Japon, les États-Unis veulent s'emparer du marché mondial des combustibles pour centrales nucléaires. Avec ce plan, la demande de dollars serait assurée pour une période longue, même au delà de l’aire du pétrole. [20]

La Russie

Depuis 2006 la Russie a également tourné le dos au dollar. [18] En vendant le surplus de dollars aux banques centrales, le président Putin a pris soin, que cela n’ait pas de conséquences pour le cours du dollar. Cependant, la base pour la demande mondiale de dollars a bien diminuée. Les États-Unis ont besoin de la Russie pour le holdup sur le marché des combustibles nucléaires, donc des représailles semblent peu probables.

6. Comment vole-t-on des réserves de pétrole?

Il y a encore un autre aspect à l’abus du dollar. Pendant les manifestations contre l’invasion par les États-Unis de Irak, la plupart des manifestants comprenaient, qu’il ne s’agissait pas d’armes de destruction massive. L’Irak a la deuxième plus grande réserve de pétrole au monde. Des manifestants supposaient, que les États-Unis étaient après le pétrole irakien. C'est vrai, mais comment peut-on voler des réserves de pétrole, qui se trouvent sous terre et sont si gigantesques qu’on ne peut les emporter ?

On le fait donc avec la monnaie. En imposant, que ce pétrole ne soit vendu qu’en dollars, les États-Unis en deviennent d’un seul coup propriétaires. Les États-Unis sont les seuls qui ont le droit d’imprimer des dollars et pourront en disposer librement à tout moment. Les autres pays qui veulent acheter du pétrole en Irak, doivent d’abord acheter des dollars. En fait, c’est à ce moment-là, qu’ils le payent aux États-Unis. Les dollars qu’ils achètent sont des droits pour se faire livrer une certaine quantité de pétrole. (Juste comme chez Ikea, quand on achète un meuble. D’abord on règle à la caisse et on reçoit un bon. Avec ce papier on peut se faire livrer à la porte des marchandises à l’arrière du magasin.) Les dollars sont donc des bons pour du pétrole. Et parce que tout le monde a toujours besoin de pétrole, tout le monde veut avoir ces bons.

Le passage à l’euro de Saddam Hussein au début de novembre 2000 n’était donc pas seulement une attaque du cours du dollar, mais impliquait également, que les États-Unis ne pouvaient plus disposer librement de la deuxième plus grande réserve de pétrole mondiale. Les États-Unis devaient acheter des euros pour en disposer. Depuis le rétablissement de la vente de pétrole irakien en dollars, le 5 juin 2003 [21], les États-Unis ont donc de nouveau, au moins financièrement, la libre disposition du pétrole irakien. Maintenant il faut encore installer un gouvernement d’homme de paille et empêcher que le commerce de pétrole irakien tourne à nouveau le dos au dollar. Cela s’avère plus facile à dire, qu’à faire.

L’économie du dollar

L’économie du dollar ne se limite pas aux frontières des États-Unis. Il n’y a pas que les réserves de pétrole labellisées en dollars, qui en font partie. Également les entreprises, banques et investissements payés en dollar en font partie, peu importe où ils se trouvent. Ils sont comme des îlots de l’économie du dollar. Les bénéfices et dividendes retournent à leurs propriétaires. Par ailleurs la valeur de ces investissements est influencée par le cours d’échange du dollar. Les vendeurs de pétrole, qui vendent en dollars, sont des acteurs dans l’économie du dollar et se comportent généralement comme de représentants parfaits des intérêts des États-Unis. Ils considèrent cela comme leur propre intérêt.

7. Euro versus dollar

Depuis janvier 1993 l’euro est côté. En juin 2005 le cours est le même que lors de l’introduction : $ 1,22. La nouvelle monnaie a déjà connu des fluctuations multiples durant sa courte vie. A partir de 1998 l’euro s’enfonçait de plus en plus, jusqu’au moment où Saddam est passé à l’euro. Bienque le commerce de pétrole irakien ait été rétabli en dollars en juin 2003, l’avancé de l’euro continuait. L’Iran avait commencé à vendre son pétrole en euros.

L’euro s’est développé en une petite monnaie mondiale. Entre juillet 2004 et juillet 2005 la part du dollar dans le commerce mondial est descendue de 70 pourcent à 64 pourcent. Un peu moins de ces 64 pourcent concerne la part des États-Unis dans le commerce mondial. Mais si l’euro veut devenir aussi important que le dollar, il a encore du chemin à parcourir.

Euro mêmes désavantages que le dollar

En principe, l’euro connaît les mêmes risques que le dollar. Tant qu’il y aurait un moteur permanent pour une demande d’euros, comme par exemple des ventes de pétrole en euros, la zone euro pourrait faire des dettes et les laisser grandir sans fin.

Pour éviter des dettes, l’euro-zone devrait garder dans ses coffres une quantité équivalente en monnaies étrangères, à la valeur des euros hors d’Europe. Pourquoi le ferait-elle? Le tour de passe-passe du crédit sans fin fonctionne déjà depuis plus de 30 ans sans problèmes pour les États-Unis !

Si les pays producteurs de pétrole vendent leur pétrole en deux ou trois devises différentes, comme il a été envisagé, cela signifie seulement, que les trois pays concernés pourront faire le même tour de passe-passe que les États-Unis. A la longue cela multiplierait les problèmes par trois. La seule solution pour ce problème serait que les pays producteurs de pétrole acceptent toutes les devises sur le marché. Téhéran a déjà envisagé d’accepter plus d’une seule monnaie. Pas à pas.

8. Cellules cancérigènes vertes

Le fait que les États-Unis ne laissent que croître leur « dette extérieure » et utilisent même la force militaire pour prolonger cette exploitation, fait qu’on ne peut plus parler d’une dette extérieure normale, comme on en connaît dans le commerce international entre les autres pays du monde. En ce qui concerne les États-Unis, il est question de vol. On peut l’appeler aussi de l’escroquerie ou une taxe impériale, que les États-Unis imposent aux usagers étrangers du dollar. Mais il y a plus.

Chaque billet de dollar est une reconnaissance de dette des États-Unis, une promesse qu'ils livreront quelque chose en retour. Par la quantité énorme de ces reconnaissances de dette qui a été mise en circulation, les États-Unis ne sont plus en mesure de rembourser leurs dettes depuis longtemps. Ils sont en faillite. Il n’y a que le cours du dollar, qui donne l’apparence, qu’il ne se passe rien. L’obligation de payer le gaz et le pétrole en dollars maintient une demande permanente. Le cours du dollar est cependant maintenu de façon artificielle, comme par le stockage des dollars dans les banques centrales en Chine, au Japon, à Taiwan et dans d’autres pays. Comme cela signifie un appauvrissement de la population de ces pays et que les États-Unis font monter leur dette extérieure de plus en plus vite, il viendra un moment, où ces banques centrales devront s’arrêter de stocker. La question n ‘est donc pas, est-ce que le dollar va chuter, mais QUAND.

Comme le monde est trompé par le cours de change apparemment en bonne santé, beaucoup d’opérateurs dans le commerce mondial acceptent encore ces billets, qui se nichent dans toutes les économies du monde comme des cellules cancéreuses. L’issue est incontournable. Toutes les économies infectées seront entraînées, le jour où la demande de dollars chute et l’empire des États-Unis s’effondre. Notes:


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Message par Francesco Mer 3 Aoû 2011 - 0:56

A mon retour de vacance,les USA vont voir leur dette augmenter a un niveau record ;ie que les politiciens américains ont encore camouflés la dette et remis a plutard le choc innévitable qui viendra frapper cette nation ds un futur pas trop éloigné.....tout est remis a dans 2 ou 3 ans...et Obama passe déja pour un des pires président américain de l'histoire....peut etre meme le pire...


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Message par totustuus Mer 3 Aoû 2011 - 9:48

Alors il semblerait que cette prophétie attribuée à Marthe Robin s'applique en ce moment... : "«Marthe Robin prophétise qu'il va y avoir une faillite économique, et qu'ensuite il y aura la grande Pentecôte d'amour, et que l’ensemble des chrétiens vivront alors en communauté.»"
J'ignore quelles peuvent être concrètement les conséquences d'une telle crise économique, mais certainement pas du bon, avec le chômage, la déception, la rancoeur et la haine, les sécheresses et les catastrophes météo... Un climat propice à une révolution, d'ordre mondial ici puisque tout est mondialisé de nos jours. Et qui dit révolution dit notamment risques d'invasions.
Moui, si il est vrai que j'oscille parfois entre la conviction que les événements sont très proches, et la pensée par moment que tout cela est impossible tant c'est énorme, les faits et les évolutions du monde ne serait-ce que depuis 6 mois semblent belles et bien montrer que les choses sont parties pour aller dans le sens des grandes tribulations... qui nous amèneront à cette formidable ère de paix.
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Message par Francesco Ven 5 Aoû 2011 - 3:01

Alors il semblerait que cette prophétie attribuée à Marthe Robin s'applique en ce moment... : "«Marthe Robin prophétise qu'il va y avoir une faillite économique, et qu'ensuite il y aura la grande Pentecôte d'amour, et que l’ensemble des chrétiens vivront alors en communauté.»"
Apres la défaite matérielle des peuples annoncait elle....C'est vrai que ca peut faire penser a un effondrement du systeme financier (capitaliste sauvage avec surconsommation)actuel que nous connaissons...

Et c'est évident que le passage de cette grave tribulation au rétablissement de la situation a l'échelle de la planete va etre tres douloureux.Le nier serait peu sérieux....

Toutefois,les prophéties annoncent que l'ere de paix qui suivra sera l'une des plus belles de l'histoire de l'humanité sinon la plus belle.....

Puis viendra l'antéchrist ...mais nous ne serons plus de cette terre...


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Message par MichelT Ven 5 Aoû 2011 - 13:28

Ils spéculent sur la dette des nations : La dégradation de la dette américaine est voulue par Wall Street

Max Keiser, journaliste américain, cinéaste et ancien courtier d'actions, explique que le peuple américain voit sa "valeur" décimée par les banques de Wall Street : JP Morgan et Goldman Sachs sont dit-il, "à la classe moyenne américaine ce que Buffalo Bill était à la population de bisons en Amérique. Leur intérêt c'est de les exterminer".

Dans la "crise de la dette américaine", tout est orchestré et Obama n'est qu'une marionnette de la banque fédérale américaine (FED) qui est un consortium de huit banques privées.

La dégradation de la note américaine est un business de choix recherché par les Warburg, JP Morgan, Rothschild, Rockefeller, Goldman Sachs, Lazard Brothers, Kuhn Loeb, et consorts, (les cleptocrates spéculent sur la dette des nations et s'enrichissent de l'affaiblissement et de la pauvreté croissante des nations tombées dans l'engrenage satanique de la dette).

Ce business équivaut pour les marchés, les taux d'intérêt croissant, à une rentrée d'argent massive, régulière et en augmentation à mesure que les Etats s'appauvrissent et voient leur "note" dégradées. Cela n'est rien d'autres qu'une économie de charognards qui prospère sur l'affaiblissement de ses proies

source: christ-roi

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Message par MichelT Sam 6 Aoû 2011 - 13:55

S&P retire le triple A des Etats-Unis pour la première fois

L'agence de notation Standard & Poor's a décidé de dégrader la note attribuée à la dette souveraine des Etats-Unis dans la nuit de vendredi à samedi. Pour la première fois de son histoire, le pays perd son « AAA ».

Le débat autour de la dette américaine a entraîné cette décision SIPAC'est une décision symbolique et historique. Standard & Poor's (S&P), une des plus grandes agences de notation financière avec Moody's et Fitch a décidé pour la première de son histoire de dégrader la note qu'elle attribue aux Etats-Unis. Dans un contexte d'incertitude boursière et après le vif débat entre démocrates et républicains autour du relèvement du plafond de la dette, S&P a baissé d'un cran sa note passant ainsi de « AAA », la meilleure, à « AA+ ».

« L'abaissement (de la note) traduit notre opinion que le plan de consolidation budgétaire que le Congrès et l'administration (Obama) ont récemment approuvé ne répond pas à ce qui, de notre point de vue, serait nécessaire pour stabiliser la dynamique à moyen terme de la dette », explique S&P dans un communiqué. Cette décision était inimaginable il y a encore quelques mois, c'est du jamais vu depuis 1941, année où l'agence a commencé à noter les Etats-Unis. Cette dégradation de « AAA » à « AA+ » est assortie d'une perspective négative, ce qui signifie que S&P pourrait à nouveau dégrader la note des Etats-Unis dans les 12 à 18 mois.

Le Trésor américain proteste

Le gouvernement américain a immédiatement accusé S&P de fonder sa décision sur des erreurs graves de calculs. « Une appréciation entachée d'une erreur de 2.000 milliards de dollars parle d'elle-même », a affirmé à la presse un porte-parole du département du Trésor.

L'analyse de S&P repose essentiellement sur l'incapacité des démocrates et des républicains à gouverner ensemble - la Chambre des représentants étant contrôlée par les républicains. L'agence de notation estime par exemple que les réductions d'impôts adoptées sous l'administration de George W. Bush ne seront pas interrompues comme prévu en 2012 en raison de l'opposition féroce des républicains. La dégradation a immédiatement été exploitée par les candidats à la candidature républicaine à l'élection présidentielle de l'an prochain, Mitt Romney y voyant par exemple « un indicateur très troublant du déclin de notre pays sous la présidence Obama ».

Moody's avait confirmé le 2 août le triple A des Etats-Unis, tout en assortissant sa note maximum Aaa d'une perspective négative. Fitch a maintenu sa note « AAA » tout en la plaçant sous revue. Selon David Riley, principal analyste de Fitch pour les Etats-Unis, l'agence n'exclut pas de placer la note américaine sous perspective négative une fois l'examen achevé.

Il reste seize pays notés «AAA» chez Standard and Poor's, dont quatre du G7 : l'Allemagne, le Canada, la France et la Grande-Bretagne

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Message par Annie Sam 6 Aoû 2011 - 18:54

Donc un organisme peut noter les nations, et éventuellement provoquer des crises financières au moment qui lui plaît?
"Tiens, je vais mal noter les Etats-Unis" et paf, les marchés boursiers s'affolent.
Dans quel monde on vit!

Annie

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Message par Francesco Sam 6 Aoû 2011 - 21:39

Dans quel monde on vit!
Dans une culture de la mort selon JPII...

Et Jésus disait que Satan était le prince de ce monde....


Il faut lire entre les lignes...


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