Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
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Annie
Francesco
MichelT
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Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
Rappel du premier message :
Cet analyste avait annoncé le crash de 2008 - Il annonce une crise majeure 10 fois pire qui provoquera possiblement la fin du dollar américain comme monnaie refuge au niveau international. Ce sera la ruine des USA et il prédit une crise interne majeure avec des émeutes et de la violence. Il dit les USA sont ruiné il ne font que gagné du temps en imprimant de l`argent qui bientot ne vaudra plus grand chose. Il y a de nombreux indices.
Voici la présentation - pas tres rassurant ..... voila pourquoi l`or monte en fleche.
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Cet analyste avait annoncé le crash de 2008 - Il annonce une crise majeure 10 fois pire qui provoquera possiblement la fin du dollar américain comme monnaie refuge au niveau international. Ce sera la ruine des USA et il prédit une crise interne majeure avec des émeutes et de la violence. Il dit les USA sont ruiné il ne font que gagné du temps en imprimant de l`argent qui bientot ne vaudra plus grand chose. Il y a de nombreux indices.
Voici la présentation - pas tres rassurant ..... voila pourquoi l`or monte en fleche.
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
Dans le monde de satan ?Annie a écrit:Dans quel monde on vit!
Ce sont ses alliés qui nous gouvernent et qui lui obéissent puisque comme le dit Francesco, satan est le prince de ce monde...
Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)
Amazone- Modérateur
- Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
Jim Rogers: Don't See How US Can Ever Pay Off DebtsPublished: Sunday, 7 Aug 2011 | 9:51 PM ET Text Size By: Deepanshu Bagchee
Supervising Digital Editor, CNBC Asia
The U.S. doesn't deserve a AA-plus credit rating, much less triple-A, commodity bull and noted investor Jim Rogers told CNBC on Monday.
Rogers said the country was unlikely to be able to pay off its debt and Standard and Poor's rating cut had come too late and should have happened long ago.
"It seems to me it's physically, humanly impossible for the U.S. to ever pay off its debt ," Rogers said. "They can roll it over and continue to play the charade, but the U.S. is bankrupt."
Rogers’ comments came during a CNBC interview with the head of sovereign ratings at Standard and Poor's, David Beers.
Beers said that according to S&P's calculations, total U.S. public debt, which includes local, state and federal government debt, will be $11 trillion this year, and will rise to $14 trillion in 2015 and to $20 trillion by 2021.
To put those numbers into perspective, according to the U.S. government's Bureau of Economic Analysis, U.S. annual gross domestic product (GDP) totaled $15 trillion in the second quarter of 2011.
Rogers, who has been critical of the U.S. economic policies for some time, said he remains short 30-year Treasurys , emerging markets and U.S. technology stocks but was long safe havens such as the Swiss franc, the yen and the dollar.
Rogers said he was also long commodities, especially gold and agriculture, and accepted that some of his long commodity positions may suffer in a selloff. Still, he won’t be selling.
"You should nearly always buy into panic just like you should sell hysteria," Rogers said. "I own gold, I'm worried about gold, it's going so up so much, I'm not going to sell it but it looks like it's setting itself up for a nice correction. I hope so then I can buy more."
Supervising Digital Editor, CNBC Asia
The U.S. doesn't deserve a AA-plus credit rating, much less triple-A, commodity bull and noted investor Jim Rogers told CNBC on Monday.
Rogers said the country was unlikely to be able to pay off its debt and Standard and Poor's rating cut had come too late and should have happened long ago.
"It seems to me it's physically, humanly impossible for the U.S. to ever pay off its debt ," Rogers said. "They can roll it over and continue to play the charade, but the U.S. is bankrupt."
Rogers’ comments came during a CNBC interview with the head of sovereign ratings at Standard and Poor's, David Beers.
Beers said that according to S&P's calculations, total U.S. public debt, which includes local, state and federal government debt, will be $11 trillion this year, and will rise to $14 trillion in 2015 and to $20 trillion by 2021.
To put those numbers into perspective, according to the U.S. government's Bureau of Economic Analysis, U.S. annual gross domestic product (GDP) totaled $15 trillion in the second quarter of 2011.
Rogers, who has been critical of the U.S. economic policies for some time, said he remains short 30-year Treasurys , emerging markets and U.S. technology stocks but was long safe havens such as the Swiss franc, the yen and the dollar.
Rogers said he was also long commodities, especially gold and agriculture, and accepted that some of his long commodity positions may suffer in a selloff. Still, he won’t be selling.
"You should nearly always buy into panic just like you should sell hysteria," Rogers said. "I own gold, I'm worried about gold, it's going so up so much, I'm not going to sell it but it looks like it's setting itself up for a nice correction. I hope so then I can buy more."
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
Sur le blog de Jonanovic
LE DEBUT DE LA FIN: SP DEGRADE LA NOTE DES ETATS-UNIS du 6 au 9 août 2011 : Standard and Poors a osé, il a dégradé la note des USA "SP Downgrades US To AA+, Outlook Negative". Il n'ont que 3 ans de retard... Cette fois, mettez vos chronos en marche. Comme dans les films de James Bond, il y a une bombe qui fait tic-tac. Mais 007 ne bougera pas un cil. Observez et courez vite transformer vos billets de banque en trop en pièces, les quatre prochains mois vont être très sévères. Lisez le New York Post, ils n'en reviennent pas: "US credit rating cut for first time ever to AA+ by SP", ou encore le New York Daily News"U.S. CREDIT DOWNGRADED FOR FIRST TIME IN HISTORY: BAD DEBT DEAL CITED SP drops United States rating to AA+ from AAA, the first such downgrade in History". Tim Geithner avait dit que le pays ne perdrait jamais son AAA. C'est vous dire que tout va bien... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 2008-2011
— Le Blythe Masters via le site éditeur. — Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
— Mon avant-dernier bébé: "777, la chute de Wall Street et du Vatican"! Vos critiques sont ici, la 4e de couve ici.
— 40 pages pdf de NOTRE-DAME DE L'APOCALYPSE. La Revue de Presse est ici. Recevez le catalogue gratuit.
— Rediffusion des news, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
— La Revue de Presse radio sur 95,2 Mhz direct un mercredi sur deux 14h.
CRASH -512 POINTS du 5 au 9 août 2011 : Crash jeudi soir à New York. A la Bourse de Paris, pardon à la petite filiale parisienne de New York, oh comme c'est bizarre, il y a eu une panne, fort bien venue, et comme d'habitude pile pour enrayer la baisse catastrophique. A 1500 km de là, les banques italiennes ont été martelées, et le seront jusqu'à ce que les traders soient repus. La bataille se passe en ce moment même, sous vos yeux. Sachez quand même que plus vous achetez de pièces d'or ou d'argent, plus vous videz la bête metastasée de son sang pourri. Ne tenez aucun compte des variations de l'or... Vous assistez à la fin d'une Ere, celle de Ali Keynes et de tous ses voleurs qui vont, entre temps, dépouiller l'Italie (ZH) et l'Espagne. Lisez aussi la suite des chroniques d'AEP titrée, " The ECB throws Italy and Spain to the wolves". Revue de Presse par Pierre Jovanovic © [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 2008-2011
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ROME EST EN FEU, WALL STREET JOUE DE LA LIRE du 3 au 7 août 2011 : Les Bons du Trésor de l'Italie ont franchi tous les seuils d'alerte, exactement comme le Portugal et l'Irlande il y a 2 ans. Mais là, quelque chose me dit que cette fois cela va aller très très vite... Le monde anglo-saxon a décidé d'exécuter le plus beau pays au monde (avec la France) l'Italie, et observez, oh, oh, hasard, tous les pays massacrés, Espagne, Portugal, Irlande, Grèce, Italie (ici Ambrose), bref les PIIGS, sont... catholiques (Grèce, orthodoxe, ce qui est pire). L'Angleterre n'est pas concernée par les attaques des traders et des notes de Fitch, Moodys, etc. (lire ici la dernière farce) Ce sont les derniers dans la liste, alors que les British et surtout les Américains sont dans une situation pire que la Grèce. C'est la mise en esclavage par la Dette, sachant que Goldman Sachs a maquillé les comptes de la Grèce, et JP Morgan ceux de l'Italie, ils connaissent donc les tenants et les aboutissants. La France ne va pas tarder à être mise au pas. Cette situation est le résultat global de la trahison des peuples par leurs politiques qui ont vendu leur pays à un syndic de copropriété chargé de gérer L'Europe pour le compte de celui qui l'a enlevée, le monde Anglo-Saxon.
La crise apocalyptique qui se prépare (lire ici ZH qui commence maintenant à l'annoncer aussi) va être terrible. N'oubliez pas, le 15 août 2007, alors que personne n'en savait rien, Trichet a été obligé d'injecter 85 milliards d'euros dans le "système". La crise a explosé en septembre 2008. L'an passé, Trichet a injecté des milliards par centaines de centaines, et maintenant on arrive en septembre 2011.
Mais les gens n'y croient plus: l'or a explosé, Blythe fait ce qu'elle peut pour tenir le cours de l'argent, mais elle ne tiendra pas longtemps. L'explosion du Comex et de tous les ETFs bidons en papier sera sanglante, l'or devenant de plus en plus rare (lire ci-dessous). Et au final, cela risque de se terminer par des révolutions globales. C'est la fin d'une Ere, celle de la monnaie papier non convertible hormis en dettes monétisables transformées en billets papier non convertissables à leur tour sauf en, etc. La prédiction de la Vierge à Madeleine Porsat (voir mon livre 777) risque de se réaliser, celle d'une banqueroute universelle parce que "le char de la confiance est brisé". N'oubliez pas "crédit" vient de l'italien "credito" lui même du latin "credere", croire, c'est-à-dire croire que les Américains ou les Grecs vont rembourser leur dette et que les 55000 milliards de dollars HORS BILAN des banques seront honorés. Quand les gens n'y croient plus, eh bien c'est la mort de la monnaie et du système politique qui l'accompagne. Et quand elle est en papier, cela va très très vite. Préparez-vous mentalement, même si pour le moment tout fonctionne normalement. Poutine vient de traiter les Américains de "parasites", après qu'il ait traité Ben Bernanke de "voyou", et ceci parce qu'il sait que le dollar va exploser et le monde avec, que ce soit du point de vue économique ou bien dans une guerre pour divertir de l'économique. Impensables de tels propos du point de vue diplomatique, il y a encore quelque années! Lire pour la route, crise de liquidité en Europe par Ambrose. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 2008-2011
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L'OR A PROPOS DU CERCUEIL DE KEYNES: "VERY STUPID BARBARIC RELIC, EATED BY THE WORMS"
du 2 au 6 août 2011 : Keynes a dit que l'or est une vieille relique barbare. Or, l'Or est à 1660 dollars l'once! C'est la mort confirmée de l'économie keynesienne. Tous les diplômes, cours et autres doctorats en "économie" sont à jeter à la poubelle, et avec eux un certain Marc Touati qui vous dit depuis 2 ans que l'or est une bulle. La bulle c'est plutôt lui. Zero Hedge a constaté aussi un "bank run" des clients européens bien informés (vous en faites partie) qui ont commencé à se débarasser du papier sur leur compte au profit de l'or ou de l'immobilier", lire ici. Mais je vous livre ici le mail de l'un de nos lecteurs:
Ce n'est que récemment que je viens de mesurer la gravité de ce qui se profile. La semaine dernière je me suis décidé à retirer des espèces et aller acheter quelques pièces d'or.
Premier constat : c'est pas compliqué (si on est à Paris), et je me demande pourquoi je ne l'ai pas fait avant.
Deuxième: c'est la pénurie. J'ai du faire la queue près d'une demi-heure, après être rentré bredouille d'un premier comptoir et avoir acheté les 2 dernières pièces d'un autre. Nervosité ambiante palpable dans la file d'attente, j'avais l'impression de faire la queue pour du pain en période de disette. J'ai eu en tête ces images de ruée vers les banques dans les bouquins d'histoire. J'ai été très surpris de sentir au fond de moi une emprise possible à la panique, alors que je suis d'un naturel très posé et que je ne tombe pas de ma chaise au sujet de la situation actuelle.
Bref, j'ai pris conscience de la gravité de la situation, qu'un effondrement des banques c'est quelque chose de dramatique. Contrairement à ce que je pensais, vous n'exagérez pas en disant qu'il y aura du sang sur les murs. Face à un tel risque, chipoter pour savoir s'il ne vaut pas mieux acheter dans quelques semaines / mois de l'or pour grappiller quelques centaines voire dizaines d'euros, c'est ri-di-cu-le, totalement inconscient.
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La crise apocalyptique qui se prépare (lire ici ZH qui commence maintenant à l'annoncer aussi) va être terrible. N'oubliez pas, le 15 août 2007, alors que personne n'en savait rien, Trichet a été obligé d'injecter 85 milliards d'euros dans le "système". La crise a explosé en septembre 2008. L'an passé, Trichet a injecté des milliards par centaines de centaines, et maintenant on arrive en septembre 2011.
Mais les gens n'y croient plus: l'or a explosé, Blythe fait ce qu'elle peut pour tenir le cours de l'argent, mais elle ne tiendra pas longtemps. L'explosion du Comex et de tous les ETFs bidons en papier sera sanglante, l'or devenant de plus en plus rare (lire ci-dessous). Et au final, cela risque de se terminer par des révolutions globales. C'est la fin d'une Ere, celle de la monnaie papier non convertible hormis en dettes monétisables transformées en billets papier non convertissables à leur tour sauf en, etc. La prédiction de la Vierge à Madeleine Porsat (voir mon livre 777) risque de se réaliser, celle d'une banqueroute universelle parce que "le char de la confiance est brisé". N'oubliez pas "crédit" vient de l'italien "credito" lui même du latin "credere", croire, c'est-à-dire croire que les Américains ou les Grecs vont rembourser leur dette et que les 55000 milliards de dollars HORS BILAN des banques seront honorés. Quand les gens n'y croient plus, eh bien c'est la mort de la monnaie et du système politique qui l'accompagne. Et quand elle est en papier, cela va très très vite. Préparez-vous mentalement, même si pour le moment tout fonctionne normalement. Poutine vient de traiter les Américains de "parasites", après qu'il ait traité Ben Bernanke de "voyou", et ceci parce qu'il sait que le dollar va exploser et le monde avec, que ce soit du point de vue économique ou bien dans une guerre pour divertir de l'économique. Impensables de tels propos du point de vue diplomatique, il y a encore quelque années! Lire pour la route, crise de liquidité en Europe par Ambrose. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 2008-2011
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L'OR A PROPOS DU CERCUEIL DE KEYNES: "VERY STUPID BARBARIC RELIC, EATED BY THE WORMS"
du 2 au 6 août 2011 : Keynes a dit que l'or est une vieille relique barbare. Or, l'Or est à 1660 dollars l'once! C'est la mort confirmée de l'économie keynesienne. Tous les diplômes, cours et autres doctorats en "économie" sont à jeter à la poubelle, et avec eux un certain Marc Touati qui vous dit depuis 2 ans que l'or est une bulle. La bulle c'est plutôt lui. Zero Hedge a constaté aussi un "bank run" des clients européens bien informés (vous en faites partie) qui ont commencé à se débarasser du papier sur leur compte au profit de l'or ou de l'immobilier", lire ici. Mais je vous livre ici le mail de l'un de nos lecteurs:
Ce n'est que récemment que je viens de mesurer la gravité de ce qui se profile. La semaine dernière je me suis décidé à retirer des espèces et aller acheter quelques pièces d'or.
Premier constat : c'est pas compliqué (si on est à Paris), et je me demande pourquoi je ne l'ai pas fait avant.
Deuxième: c'est la pénurie. J'ai du faire la queue près d'une demi-heure, après être rentré bredouille d'un premier comptoir et avoir acheté les 2 dernières pièces d'un autre. Nervosité ambiante palpable dans la file d'attente, j'avais l'impression de faire la queue pour du pain en période de disette. J'ai eu en tête ces images de ruée vers les banques dans les bouquins d'histoire. J'ai été très surpris de sentir au fond de moi une emprise possible à la panique, alors que je suis d'un naturel très posé et que je ne tombe pas de ma chaise au sujet de la situation actuelle.
Bref, j'ai pris conscience de la gravité de la situation, qu'un effondrement des banques c'est quelque chose de dramatique. Contrairement à ce que je pensais, vous n'exagérez pas en disant qu'il y aura du sang sur les murs. Face à un tel risque, chipoter pour savoir s'il ne vaut pas mieux acheter dans quelques semaines / mois de l'or pour grappiller quelques centaines voire dizaines d'euros, c'est ri-di-cu-le, totalement inconscient.
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
tres bon blog que celui de Pierre Jovanovic, notament sa revue de presse, cependant je pense qu'il y a du laissé allé au niveau de son approche de la religion et surtout en ce qui concerne le vatican et le clergé catholique, il a tendance a généraliser.$
en attendant il a un bon feeling sur l'actualité et de bonne idée.
s'il devenait catholique il serait redoutable en terme de réthorique.
en attendant il a un bon feeling sur l'actualité et de bonne idée.
s'il devenait catholique il serait redoutable en terme de réthorique.
Joseph- Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
Le : 09 Aôut 2011
Fin de partie pour les dettes du Système mondialiste (édito 8/2011)
C’est l’accroissement permanent du volume des dettes privées et des dettes publiques qui a permis le développement du Système mondialiste. Mais l’heure de payer la facture est arrivée.
Polémia.
1- Le libréchangisme mondial et la dérégulation financière ont conduit à une concurrence fiscale entre les Etats. La délocalisation des profits et des patrimoines a débouché sur l’évaporation d’une partie des recettes fiscales des Etats : ainsi, en France, l’impôt sur les bénéfices s’élève à 3% de leur chiffre d’affaires pour les PME mais à seulement 0,3% pour les multinationales du CAC 40. La même logique s’est appliquée aux particuliers : les riches Grecs ont placé leurs avoirs en Suisse et beaucoup de Français aisés sont devenus exilés fiscaux en Belgique ou en Grande-Bretagne.
2- Le libréchangisme mondial a mis en concurrence la main-d’œuvre des pays développés avec celle des pays du tiers-monde : ce qui provoqué la baisse des salaires et la montée du chômage lié aux délocalisations, aux Etats-Unis et en Europe. Avec trois conséquences financières :
•-la baisse de la base des recettes fiscales (ou des contributions sociales) ;
•-la montée des dépenses d’assistance devenue nécessaire pour rendre acceptables les conséquences sociales des délocalisations ; l’Etat-providence a ici été mobilisé au service de la mondialisation et des intérêts du grand capital (privatiser les bénéfices, socialiser les pertes) ;
•-la montée de l’endettement privé (en particulier aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne) pour maintenir artificiellement le niveau de vie des salariés et des chômeurs.
3- L’immigration – sorte de délocalisation à domicile – a eu les mêmes conséquences pour les secteurs du bâtiment de l’hôtellerie et des services que les délocalisations pour le secteur industriel. Quand Nafissatou Diallo, fausse réfugiée guinéenne, occupe un emploi précaire au Sofitel de New York, c’est une Afro-Américaine de plus qui pointe au chômage.
L’immigration de masse emporte donc les mêmes conséquences financières que les délocalisations mais aussi une conséquence supplémentaire – surtout en Europe et a fortiori en France : la prise en charge de la couverture sociale d’une personne et souvent d’une famille supplémentaire. Car au lieu de prendre en charge socialement le travailleur et sa famille, on prend en charge le chômeur et sa famille plus l’immigré (et sa famille) qui le remplace au travail.
4- Tout ceci creuse les déficits, d’autant que le redressement financier est difficile car chaque campagne électorale s’y oppose :
•-les candidats ont besoin d’argent pour financer leurs coûteuses campagnes de communication : ils doivent donc ménager les grands lobbys, les grandes entreprises et les hyper-riches ; pas possible donc d’augmenter les recettes fiscales ;
•-les candidats ont aussi besoin de ménager leurs « clientèles » électorales vivant de subsides publics ; guère possible dans ces conditions de diminuer les dépenses…
Il ne faut pas chercher ailleurs la cause du blocage de la situation budgétaire américaine. Notons d’ailleurs que lors de la dernière présidentielle française les deux finalistes avaient chacun promis de creuser le déficit de 40 milliards d’euros supplémentaires : principalement en dépenses sociales pour Ségolène Royal, principalement en déductions fiscales pour les plus riches pour Nicolas Sarkozy qui a d’ailleurs tenu les engagements pris envers ses mandants.
5- Dans ces conditions le seul recours fiscal possible est de taxer un peu plus les classes moyennes en faisant appel à leur sens des responsabilités. Mais leur sens civique et leur dévouement ne peuvent être que profondément découragés par l’arrogance de l’oligarchie financière qui s’est enrichie durant les années de crise.
Il n’y a donc pas d’autres évolutions possibles que la poursuite de la course vers l’abîme.
Et après ?
6- Polémia (*) a largement annoncé depuis 2006, et singulièrement depuis 2008, l’évolution actuelle, d’autant que la « solution » retenue par l’oligarchie mondiale après la faillite de Lehman Brothers, en 2008, a consisté à étatiser les dettes privées et à ajouter de la dette à la dette. L’économie mondiale a été traitée comme l’ivrogne à qui on recommande une bonne cuite pour sortir de sa gueule de bois…
7- La chute du Système mondialiste va donc se poursuivre avec deux conséquences probables : -l’éclatement de la zone euro et le retour du Deutschmark ; -la fragilisation de la puissance américaine. Bref, ce que le GEAB avait diagnostiqué comme une dislocation géopolitique majeure.
8- Aller au-delà de ce diagnostic est difficile. « L’histoire est le fruit de l’inattendu » (Dominique Venner). Dire ce qui sortira de l’effondrement du Système mondialiste est aussi délicat que l’était de prévoir le futur de la Russie lors de la chute du communisme. L’avenir n’est pas toujours pavé de roses…
9- On voit mal néanmoins comment la reconstruction pourrait se faire autrement que par un recours aux fondamentaux : frontières, protectionnisme, relocalisations, souveraineté des peuples. Le politiquement correct est mort mais il ne le sait pas encore…
Polémia
8/08/2011
Fin de partie pour les dettes du Système mondialiste (édito 8/2011)
C’est l’accroissement permanent du volume des dettes privées et des dettes publiques qui a permis le développement du Système mondialiste. Mais l’heure de payer la facture est arrivée.
Polémia.
1- Le libréchangisme mondial et la dérégulation financière ont conduit à une concurrence fiscale entre les Etats. La délocalisation des profits et des patrimoines a débouché sur l’évaporation d’une partie des recettes fiscales des Etats : ainsi, en France, l’impôt sur les bénéfices s’élève à 3% de leur chiffre d’affaires pour les PME mais à seulement 0,3% pour les multinationales du CAC 40. La même logique s’est appliquée aux particuliers : les riches Grecs ont placé leurs avoirs en Suisse et beaucoup de Français aisés sont devenus exilés fiscaux en Belgique ou en Grande-Bretagne.
2- Le libréchangisme mondial a mis en concurrence la main-d’œuvre des pays développés avec celle des pays du tiers-monde : ce qui provoqué la baisse des salaires et la montée du chômage lié aux délocalisations, aux Etats-Unis et en Europe. Avec trois conséquences financières :
•-la baisse de la base des recettes fiscales (ou des contributions sociales) ;
•-la montée des dépenses d’assistance devenue nécessaire pour rendre acceptables les conséquences sociales des délocalisations ; l’Etat-providence a ici été mobilisé au service de la mondialisation et des intérêts du grand capital (privatiser les bénéfices, socialiser les pertes) ;
•-la montée de l’endettement privé (en particulier aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne) pour maintenir artificiellement le niveau de vie des salariés et des chômeurs.
3- L’immigration – sorte de délocalisation à domicile – a eu les mêmes conséquences pour les secteurs du bâtiment de l’hôtellerie et des services que les délocalisations pour le secteur industriel. Quand Nafissatou Diallo, fausse réfugiée guinéenne, occupe un emploi précaire au Sofitel de New York, c’est une Afro-Américaine de plus qui pointe au chômage.
L’immigration de masse emporte donc les mêmes conséquences financières que les délocalisations mais aussi une conséquence supplémentaire – surtout en Europe et a fortiori en France : la prise en charge de la couverture sociale d’une personne et souvent d’une famille supplémentaire. Car au lieu de prendre en charge socialement le travailleur et sa famille, on prend en charge le chômeur et sa famille plus l’immigré (et sa famille) qui le remplace au travail.
4- Tout ceci creuse les déficits, d’autant que le redressement financier est difficile car chaque campagne électorale s’y oppose :
•-les candidats ont besoin d’argent pour financer leurs coûteuses campagnes de communication : ils doivent donc ménager les grands lobbys, les grandes entreprises et les hyper-riches ; pas possible donc d’augmenter les recettes fiscales ;
•-les candidats ont aussi besoin de ménager leurs « clientèles » électorales vivant de subsides publics ; guère possible dans ces conditions de diminuer les dépenses…
Il ne faut pas chercher ailleurs la cause du blocage de la situation budgétaire américaine. Notons d’ailleurs que lors de la dernière présidentielle française les deux finalistes avaient chacun promis de creuser le déficit de 40 milliards d’euros supplémentaires : principalement en dépenses sociales pour Ségolène Royal, principalement en déductions fiscales pour les plus riches pour Nicolas Sarkozy qui a d’ailleurs tenu les engagements pris envers ses mandants.
5- Dans ces conditions le seul recours fiscal possible est de taxer un peu plus les classes moyennes en faisant appel à leur sens des responsabilités. Mais leur sens civique et leur dévouement ne peuvent être que profondément découragés par l’arrogance de l’oligarchie financière qui s’est enrichie durant les années de crise.
Il n’y a donc pas d’autres évolutions possibles que la poursuite de la course vers l’abîme.
Et après ?
6- Polémia (*) a largement annoncé depuis 2006, et singulièrement depuis 2008, l’évolution actuelle, d’autant que la « solution » retenue par l’oligarchie mondiale après la faillite de Lehman Brothers, en 2008, a consisté à étatiser les dettes privées et à ajouter de la dette à la dette. L’économie mondiale a été traitée comme l’ivrogne à qui on recommande une bonne cuite pour sortir de sa gueule de bois…
7- La chute du Système mondialiste va donc se poursuivre avec deux conséquences probables : -l’éclatement de la zone euro et le retour du Deutschmark ; -la fragilisation de la puissance américaine. Bref, ce que le GEAB avait diagnostiqué comme une dislocation géopolitique majeure.
8- Aller au-delà de ce diagnostic est difficile. « L’histoire est le fruit de l’inattendu » (Dominique Venner). Dire ce qui sortira de l’effondrement du Système mondialiste est aussi délicat que l’était de prévoir le futur de la Russie lors de la chute du communisme. L’avenir n’est pas toujours pavé de roses…
9- On voit mal néanmoins comment la reconstruction pourrait se faire autrement que par un recours aux fondamentaux : frontières, protectionnisme, relocalisations, souveraineté des peuples. Le politiquement correct est mort mais il ne le sait pas encore…
Polémia
8/08/2011
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
La fin des Etats-Providence ?
D'Alain Dumait dans Les 4 Vérités :
"Les historiens, dans quelques années, compareront la chute du communisme (9 novembre 1989 pour le Mur de Berlin) et l’effondrement des États-providence oligarchiques (août 2011 ? ou 2012?…). Ils feront remarquer, dans les deux cas, qu’il s’agissait d’apprentis sorciers, qui se croyaient si intelligents qu’ils pensaient pouvoir oublier les règles élémentaires du bon sens et des principes issus de l’expérience et de l’histoire de l’humanité. Des constructions artificielles. Des vues de l’esprit projetées dans un monde auquel on croyait pouvoir commander. Du pur constructivisme…
S’agissant du communisme, de type soviétique, son échec a démontré l’inanité d’un système prétendant réguler les prix, remplacer la concurrence par la planification, imposer la propriété collective. Avec la dictature et les hyper-inégalités en prime… S’agissant des États-providence, leur échec résulte, si l’on peut dire, de leurs succès initiaux. Tout s’est passé comme si, jusqu’à un certain niveau du produit intérieur brut (20 ou 30 % peut-être…), les avantages sociaux de la redistribution étaient, au moins dans l’instant, supérieur aux inconvénients. Ce qui n’a pas empêché quelques économistes lucides – comme Frédéric Bastiat, au XIXe siècle, alors que les prélèvements obligatoires étaient encore inférieurs à 10 % du PIB!… – de prévoir que la mutualisation des risques sociaux aboutirait inéluctablement à l’irresponsabilité des citoyens, avec les conséquences qui en résultent toujours. L’évolution a, somme toute, était rapide : moins de 10 % de prélèvements publics au tournant du XIXe siècle, et 54 % en France aujourd’hui. On est passé de l’assistance aux pauvres, non seulement à la spoliation des riches, mais encore à l’accaparement de tous les pouvoirs (le monde de l’entreprise libre mis à part) par une classe oligarchique presque exclusivement issue de la sphère publique. Comme cette évolution a été quasiment générale dans le monde occidental, un équilibre funeste, mais durable, était probablement possible. Avec 50 % de prélèvements obligatoires, la croissance économique est réduite, les emplois créés souvent insuffisants. Mais « ça » peut tenir des décennies! Pour que les États-providence s’écroulent, moins de 25 ans après le communisme, il a fallu que les oligarques s’emparent de deux autres leviers : l’endettement et la création monétaire. L’endettement public s’analyse comme un multiplicateur de prélèvements publics. Qui permet de taxer par avance enfants et petits-enfants.
L’affaire de la création monétaire, à partir du XIXe siècle, pour aboutir à compter de 1971 à des monnaies totalement déconnectées de toute référence métallique, est plus complexe. Simplifions en disant qu’avec une création de signes monétaires deux à trois fois supérieure en moyenne chaque année à l’augmentation de la production et des revenus, on provoque de l’inflation, on génère des bulles, mais, surtout, on permet aux États de financer leurs dettes et on favorise la partie de l’oligarchie la plus proche des guichets de distribution de monnaie des banques centrales, en particuliers les cadres dirigeants des banques. [...] Les États-providence ont eux-mêmes creusé leurs tombes. Mais c’est nous, citoyens contribuables, qui allons payer la cérémonie…"
Michel Janva [b]
D'Alain Dumait dans Les 4 Vérités :
"Les historiens, dans quelques années, compareront la chute du communisme (9 novembre 1989 pour le Mur de Berlin) et l’effondrement des États-providence oligarchiques (août 2011 ? ou 2012?…). Ils feront remarquer, dans les deux cas, qu’il s’agissait d’apprentis sorciers, qui se croyaient si intelligents qu’ils pensaient pouvoir oublier les règles élémentaires du bon sens et des principes issus de l’expérience et de l’histoire de l’humanité. Des constructions artificielles. Des vues de l’esprit projetées dans un monde auquel on croyait pouvoir commander. Du pur constructivisme…
S’agissant du communisme, de type soviétique, son échec a démontré l’inanité d’un système prétendant réguler les prix, remplacer la concurrence par la planification, imposer la propriété collective. Avec la dictature et les hyper-inégalités en prime… S’agissant des États-providence, leur échec résulte, si l’on peut dire, de leurs succès initiaux. Tout s’est passé comme si, jusqu’à un certain niveau du produit intérieur brut (20 ou 30 % peut-être…), les avantages sociaux de la redistribution étaient, au moins dans l’instant, supérieur aux inconvénients. Ce qui n’a pas empêché quelques économistes lucides – comme Frédéric Bastiat, au XIXe siècle, alors que les prélèvements obligatoires étaient encore inférieurs à 10 % du PIB!… – de prévoir que la mutualisation des risques sociaux aboutirait inéluctablement à l’irresponsabilité des citoyens, avec les conséquences qui en résultent toujours. L’évolution a, somme toute, était rapide : moins de 10 % de prélèvements publics au tournant du XIXe siècle, et 54 % en France aujourd’hui. On est passé de l’assistance aux pauvres, non seulement à la spoliation des riches, mais encore à l’accaparement de tous les pouvoirs (le monde de l’entreprise libre mis à part) par une classe oligarchique presque exclusivement issue de la sphère publique. Comme cette évolution a été quasiment générale dans le monde occidental, un équilibre funeste, mais durable, était probablement possible. Avec 50 % de prélèvements obligatoires, la croissance économique est réduite, les emplois créés souvent insuffisants. Mais « ça » peut tenir des décennies! Pour que les États-providence s’écroulent, moins de 25 ans après le communisme, il a fallu que les oligarques s’emparent de deux autres leviers : l’endettement et la création monétaire. L’endettement public s’analyse comme un multiplicateur de prélèvements publics. Qui permet de taxer par avance enfants et petits-enfants.
L’affaire de la création monétaire, à partir du XIXe siècle, pour aboutir à compter de 1971 à des monnaies totalement déconnectées de toute référence métallique, est plus complexe. Simplifions en disant qu’avec une création de signes monétaires deux à trois fois supérieure en moyenne chaque année à l’augmentation de la production et des revenus, on provoque de l’inflation, on génère des bulles, mais, surtout, on permet aux États de financer leurs dettes et on favorise la partie de l’oligarchie la plus proche des guichets de distribution de monnaie des banques centrales, en particuliers les cadres dirigeants des banques. [...] Les États-providence ont eux-mêmes creusé leurs tombes. Mais c’est nous, citoyens contribuables, qui allons payer la cérémonie…"
Michel Janva [b]
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
La chute de l'économie virtuelle
Lu dans Les 4 vérités :
"À l’heure où le décor Potemkine des économies occidentales s’effondre sous nos yeux, c’est à la propagande, au mensonge et à l’économie virtuelle du régime soviétique que nous songeons spontanément. Depuis la révolution industrielle, nous avons connu en gros deux méthodes pour diriger une économie virtuelle. Ces deux méthodes se sont parfois mélangées, parfois opposées. Elles ont parfois, et même souvent, donné pendant quelques années ou quelques décennies d’excellents résultats. Mais, toujours, la vérité a repris le dessus. Et, plus le mensonge avait réussi à s’imposer longtemps, plus le retour à la vérité a été pénible. Ces deux méthodes sont d’une part l’accaparement des richesses par une oligarchie faisant semblant de prendre des risques et, d’autre part, la création de « richesses » artificielles. La révolution de 1789 qui fut, à bien des égards, la matrice de la modernité, l’a été dans ce domaine particulier aussi : c’est elle qui a lancé la « mode » des spoliations massives, avec la vente des « biens nationaux », et celle de la monnaie « fiduciaire » (dans laquelle on ne peut avoir confiance !), avec les assignats.
Revenons à la crise actuelle. Par l’impôt confiscatoire, la classe dirigeante s’est assuré le contrôle de l’essentiel des richesses (on cite souvent le chiffre de 54 % du PIB, déjà énorme, mais c’est un chiffre largement sous-estimé). Et par le monopole de la création monétaire, le cartel des dirigeants bancaires et de la « gouvernance mondiale » s’est attribué le pouvoir de créer artificiellement des richesses… Cela fonctionnait à merveille, tant que l’épargne des particuliers permettait de gager cette masse monétaire (comme les biens nationaux pour les assignats). Mais qu’un observateur s’écrie « Le roi est nu ! » et tout le système s’effondre… C’est ce qui se passe aujourd’hui. Comble de l’ironie, cette économie virtuelle (dont les « subprimes » restent l’exemple-type) a été dénoncée par des organismes qui étaient la quintessence de cette économie virtuelle : les agences de notation, dont chacun sait qu’elles sont un outil au service des États ou au service du cartel bancaire et non un instrument au service de la vérité économique. Aujourd’hui, cette économie virtuelle s’écroule. C’est une chance (la vérité est toujours plus productive que le mensonge). Mais nous allons tous payer cher ces mensonges que nous avons été trop lents à dénoncer !"
Michel Janva
Lu dans Les 4 vérités :
"À l’heure où le décor Potemkine des économies occidentales s’effondre sous nos yeux, c’est à la propagande, au mensonge et à l’économie virtuelle du régime soviétique que nous songeons spontanément. Depuis la révolution industrielle, nous avons connu en gros deux méthodes pour diriger une économie virtuelle. Ces deux méthodes se sont parfois mélangées, parfois opposées. Elles ont parfois, et même souvent, donné pendant quelques années ou quelques décennies d’excellents résultats. Mais, toujours, la vérité a repris le dessus. Et, plus le mensonge avait réussi à s’imposer longtemps, plus le retour à la vérité a été pénible. Ces deux méthodes sont d’une part l’accaparement des richesses par une oligarchie faisant semblant de prendre des risques et, d’autre part, la création de « richesses » artificielles. La révolution de 1789 qui fut, à bien des égards, la matrice de la modernité, l’a été dans ce domaine particulier aussi : c’est elle qui a lancé la « mode » des spoliations massives, avec la vente des « biens nationaux », et celle de la monnaie « fiduciaire » (dans laquelle on ne peut avoir confiance !), avec les assignats.
Revenons à la crise actuelle. Par l’impôt confiscatoire, la classe dirigeante s’est assuré le contrôle de l’essentiel des richesses (on cite souvent le chiffre de 54 % du PIB, déjà énorme, mais c’est un chiffre largement sous-estimé). Et par le monopole de la création monétaire, le cartel des dirigeants bancaires et de la « gouvernance mondiale » s’est attribué le pouvoir de créer artificiellement des richesses… Cela fonctionnait à merveille, tant que l’épargne des particuliers permettait de gager cette masse monétaire (comme les biens nationaux pour les assignats). Mais qu’un observateur s’écrie « Le roi est nu ! » et tout le système s’effondre… C’est ce qui se passe aujourd’hui. Comble de l’ironie, cette économie virtuelle (dont les « subprimes » restent l’exemple-type) a été dénoncée par des organismes qui étaient la quintessence de cette économie virtuelle : les agences de notation, dont chacun sait qu’elles sont un outil au service des États ou au service du cartel bancaire et non un instrument au service de la vérité économique. Aujourd’hui, cette économie virtuelle s’écroule. C’est une chance (la vérité est toujours plus productive que le mensonge). Mais nous allons tous payer cher ces mensonges que nous avons été trop lents à dénoncer !"
Michel Janva
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Un analyste financier qui avait prédit la derniere crise annonce une crise 10 fois pire d`ici 1 an!
Je dirais meme qu'en matiere de foi catholique,Jovanovic est simplet......et peu crédible....Joseph a écrit:tres bon blog que celui de Pierre Jovanovic, notament sa revue de presse, cependant je pense qu'il y a du laissé allé au niveau de son approche de la religion et surtout en ce qui concerne le vatican et le clergé catholique, il a tendance a généraliser.$
en attendant il a un bon feeling sur l'actualité et de bonne idée.
s'il devenait catholique il serait redoutable en terme de réthorique.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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