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Luz Amparo explique la foi catholique

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Luz Amparo explique la foi catholique Empty Luz Amparo explique la foi catholique

Message par MichelT Jeu 12 Jan 2012 - 3:35

Rajouter par l'administration pour un supplément d'informations sur la position officielle de l'Église au sujet des supposés messages d'Escorial: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Luz Amparo Cuevas (1931-20**)

.http://apparitionsescorial.free.fr/indexlavoyante5.htm

Humble femme de ménage, mère de sept enfants, Luz Amparo Cuevas acceptera de Notre-Seigneur Jésus-Christ les stigmates de la Passion pour qu'un tiers de l'humanité soit sauvé d'un cataclysme sans précédent. Luz Amparo Cuevas avait été miraculeusement guérie à Lourdes d'un cancer en phase terminale en 1979. Les messages du Seigneur à Luz Amparo étaient donnés le premier samedi de chaque mois.

Les apparitions ont commencé au Pré-Neuf, près de Madrid en Espagne, le 14 juin 1981 et se poursuivent encore aujourd'hui. Cependant, le dernier message pour le monde a été donné en mai 2002.

La difficile enfance et la jeunesse de Luz Amparo Cuevas

Luz Amparo Cuevas est née le 13 mars 1931 au hameau de El Pesebre, commune de Penascosa, dans la province d’Albacete, au sein d’une famille d’une extrême pauvreté. Elle perd sa mère à 16 mois, son enfance et sa jeunesse se déroulent dans les plus extraordinaires tribulations : séjour dans un orphelinat, chez un grand-père berger, dans une famille d’adoption. Elle est reprise par sa marâtre qui l’oblige à dormir dans un placard et la prive souvent de nourriture. L’enfant, qui ne sait pas prier, invoque néanmoins la Sainte Vierge, lui demandant de l’emporter auprès de sa mère.
Après un nouveau séjour dans une institution de la région d’Alicante qui recueillait gratuitement les enfants abandonnés, elle retourne quelque temps chez son père et sa marâtre. Puis, ne sachant presque pas lire ni écrire, elle part à Madrid chez sa tante Antonia ; elle travaille dans la capitale comme domestique jusqu’à ce qu’elle épouse, à 25 ans, le jeune Nicasio Barderas, le 18 février 1957 à l’Escorial, où s’établit le jeune couple. Leur foyer s’agrandira bientôt de sept enfants. Mais de graves ennuis de santé contraindront la famille à vivre à un certain moment de la charité publique. Atteinte d’une maladie cardiaque, Luz Amparo voit sa santé s’améliorer notablement après un pèlerinage à Lourdes, et elle peut reprendre son travail de domestique dans diverses familles. La santé de son mari Nicasio était et restera toujours fragile. Luz Amparo travaille comme employée de maison dans le même immeuble.

Dieu l’amène doucement à lui

Vers le mois de mai 1970, déjà, alors qu’elle se trouvait à l’hôpital Clinico de Madrid, elle déclara avoir vu à deux reprises auprès d’elle un mystérieux personnage « vêtu d’une blouse blanche, chevelu et barbu, au teint doré et aux yeux verts » : pendant une opération de l’appendice, puis une nuit où il se tint debout à la tête de son lit sans rien dire. Lorsqu’elle parle du « docteur barbu » au personnel de l’hôpital, on met ses observations sur le compte de l’anesthésie, car il n’y a pas de médecin barbu à l’hôpital.
Une dizaine d’années plus tard, le 12 novembre 1980, alors qu’elle quitte l’appartement de ses patrons, le couple Martinez, pour rentrer chez elle, le même mystérieux personnage la suit toujours sans mot dire. Le Lendemain matin, alors qu’elle se rend à son travail, même scénario. Elle confie la chose au concierge, Marcos, qui ne voit rien.
Le soir du 13 Novembre 1980, alors qu’elle s’apprête à ranger dans une armoire du linge qu’elle venait de repasser, Luz Amparo entend une voix forte et claire qui lui dit : « Ma fille, prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs. Le monde est en grand danger ». Affolée, elle confie son étonnement et son angoisse au concierge qui constate comme elle qu’il n’y a personne dans la pièce. Mais la même voix persiste : « Ma fille, n’aie pas peur ». En même temps, Luz Amparo voit la pièce s’illuminer et le même personnage qu’elle avait vu à l’hôpital et dans la rue lui apparaît dans une sorte de nuée lumineuse et lui dit : « Je suis ton Père céleste (si Jésus l’appelle Ma fille. N’est-il pas logique qu’Il soit son Père aux Cieux ?). Dans cette maison il n’y a aucune sorcellerie. Prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs. Aimez-vous les uns les autres. Tu vas recevoir des épreuves de douleur ».

Premières stigmatisations et progrès spirituels

Le matin du 15 Novembre 1980, Luz Amparo a la vision d’une Croix au milieu d’une lumière resplendissante. Sur la Croix apparaît le Christ en proie aux douleurs de la Passion. En même temps Luz Amparo commence à saigner du front et des mains. Comme elle éprouve des douleurs très vives, elle s’écrie : « Mais qu’est-ce que c’est ? ». Le Crucifié lui répond : « Ma fille, c’est la Passion du Christ. C’est une épreuve. Tu dois la supporter entièrement. » « Mais je ne peux pas le supporter », réplique-t-elle. Et Jésus insiste : « Si toi tu ne peux pas le supporter pendant quelques secondes, quelles souffrances j’ai eu à supporter Moi-même pendant des heures entières sur la Croix, mourant pour ceux-là mêmes qui étaient en train de me crucifier ! Tu peux sauver beaucoup d’âmes par tes souffrances ». Jésus lui demande si elle accepte et elle répond : « Avec votre aide, Seigneur, je le supporterai ».

A partir de ce moment, Luz Amparo change. En même temps qu’elle intensifie sa vie spirituelle d’une façon admirable et exemplaire, se multiplient chez elle des phénomènes aussi étonnants qu’extraordinaires : saignements sur le front, les yeux, la bouche, une épaule, le dos, le côté, les mains, les genoux, les pieds ; parfois avec des plaies visibles, parfois avec du sang sans plaies, d’autres fois sans plaies ni sang, mais avec une douleur aiguë correspondant à des plaies invisibles, selon la scène de la Passion qu’elle contemple. On a vu un cœur en relief au centre de sa poitrine, sanguinolent, traversé d’une épée ou d’une flèche dirigée obliquement du côté droit en haut, au côté gauche en bas. Des apparitions de Notre Seigneur, de la Vierge, des Anges, du diable… Des senteurs agréables et durables. Une langue étrange. Des bilocations. De nombreuses conversions. Des lévitations. Des communions mystiques. Un enregistrement inexplicable de bandes magnétophone. Des guérisons de maladies d’autres personnes qu’elle prenait sur elle-même, etc…

Les saignements qui commencent soudain, ne laissent lorsqu’ils prennent fin aucune marque sur la peau. Lorsque commencent les douleurs, on voit toujours un rayon de lumière qui se dirige vers elle. Malgré les douleurs si intenses, elle ressent intérieurement une grande paix et un grand bonheur. Lorsqu’elle tombe en extase, elle voit Notre Seigneur crucifié, et à côté de la Croix elle voit la Vierge vêtue d’un manteau noir qui couvre son corps de la tête aux pieds, avec un voile de gaze blanche sur la tête, qui tombe sur l’épaule droite et passe sous le menton. A la fin de l’extase, elle cesse de les voir.
Il semble que Notre Seigneur permet au « pouvoir des ténèbres d’agir contre elle, parfois par le diable en personne ; parfois par l’intermédiaire de personnes qui, soit par des paroles qu’elle entend elle-même, soit par écrit, l’insultent, se moquent d’elle et de ces faits, la calomnient et suscitent contre elle de faux témoignages. Mais il semble aussi que Notre Seigneur lui a annoncé tout cela et lui donne la force nécessaire pour le supporter avec une patience exemplaire. Le curé s’est opposé à elle, quoiqu’en avouant : « J’ai peine à penser qu’il s’agisse d’une plaisanterie, parce qu’Amparo Cuevas est une brave femme ».

Stigmatisations publiques

Au début tous ces phénomènes furent maintenus dans un secret relatif parce qu’Amparo l’avait demandé à tous. Normalement, les phénomènes ne survenaient plus que les vendredis. Ces jours-là Amparo se levait le matin avec une petite tache noire au creux et sur le dos des mains. Elle comprenait ainsi qu’elle aurait une extase dans la journée et elle s’organisait en conséquence. Mais malgré ces précautions, les stigmatisations la surprirent dans des lieux aussi différents et inattendus qu’une église (église de Santa Gema à Madrid, 24.11.1980), une boulangerie (5.12.1980), le parloir d’une école où elle était allée rendre visite à une religieuse (12.12.1980) ou dans un couvent de Carmélites. Et ce jusqu’à la Semaine Sainte de 1981, où le Seigneur indiqua à Amparo qu’il voulait qu’elle ait désormais les extases dans l’intimité. Mais la rumeur de ces phénomènes extraordinaires s’était répandue dans l’Escorial et au-delà, suscitant engouement tapageur et critiques acerbes.

Premières apparitions et demandes de la Vierge Marie

C’est le 1er Mai 1981, premier vendredi du mois, que la Sainte Vierge apparut pour la première fois à Luz Amparo, habillée de son vêtement de deuil maintenant si bien connu. C’était à Cortès, dans la province d’Albacete, où Amparo avait voulu se rendre pour prier devant une statue de la Vierge vénérée à cet endroit. En la regardant tristement, la Vierge dit à Amparo : « Ma fille, ne cessez pas de réciter le saint Rosaire. Le saint Rosaire récité avec dévotion a beaucoup de pouvoir. Je vous demande très peu de chose : je vous demande de prier car, par vos prières et vos pénitences, vous nous aiderez, mon Fils et moi, à sauver beaucoup d’âmes qui errent dans l’attente de quelqu’un qui les sauve ».
Le 10 Mai 1981, Notre Dame lui apparut de nouveau, tout de blanc vêtue, irradiant une lumière resplendissante, et lui dit : « Ma fille, dis à tous mes enfants qu’ils respectent très bien le message que je leur ai donné, prier le saint Rosaire. Mais ils doivent s’approcher davantage de l’Eucharistie car beaucoup d’entre eux ne l’ont pas fait. Qu’ils communient les premiers vendredis et que tous ceux qui communient ce jour-là prient pour l’Eglise catholique afin que les chrétiens soient plus unis».
C’est le dimanche 14 Juin 1981 que la Sainte Vierge apparut pour la première fois sur un frêne du Pré-Neuf, vêtue de noir avec sous la capuche de même couleur qui lui couvrait la tête, un voile blanc transparent. Elle dit à Amparo : « Je suis la Vierge douloureuse. Je veux que l’on construise en ce lieu (elle en montre l’emplacement précis) une chapelle en l’honneur de mon Nom. Que l’on y vienne de toutes les parties du monde pour méditer la Passion de mon Fils, qui est tant oubliée. Si l’on fait ce que je dis, il y aura des guérisons. Cette eau guérira. Quiconque viendra prier ici chaque jour le saint Rosaire sera béni par moi. Beaucoup seront marqués d’une croix au front. Faites pénitence, faites oraison ».
A partir de ce jour, la Vierge continua d’apparaître à Amparo, à des dates diverses mais surtout le premier samedi du mois. Notre-Seigneur lui apparaît aussi en même temps que sa sainte Mère.

Les bilocations

Dans le « Premier récit authentique des apparitions de l’Escorial »[1], il est cité sept manifestations de bilocation de Luz Amparo. dont une en présence du père Alphonso Maria Lopez Sendin, son confesseur qui a confirmé cette bilocation. Toutes ont été vérifiées et il s’avère que c’est un Ange, probablement l’Ange Gabriel, qui a pris les apparences, la voix et qui a accompli les travaux habituellement faits par celle-ci ! Ayons à l’esprit que le charisme de bilocation a été observé en bien des saints et mystiques, tels que saint Benoit, saint Bernard, mais plus récemment le Padre Pio, mère Yvonne-Aimée de Malstroit et Marthe Robin.

LE "MARTYRE" DE LUZ AMPARO

Luz Amparo a souvent été l'objet de mystérieuses attaques du démon et de ses séides. Mais le 26 mai 1983, trois personnes (deux hommes et une femme), la tête couverte d'une cagoule, assaillirent brutalement Luz Amparo alors qu'elle se trouvait seule en prière au Pré-Neuf, la dénudèrent complètement et jetèrent ses vêtements dans l'abreuvoir situé à quelques pas de l'arbre des apparitions. Puis en la rouant de coups, ils lui ordonnèrent de déclarer faux tout ce qu'elle disait lui être arrivé, les Apparitions de Notre Dame et les messages, en proférant toutes sortes de blasphèmes qu'ils tentaient de lui faire répéter. Ne parvenant pas à lui faire nier les Apparitions, ils menacèrent de la violer et de la tuer en la pendant à un arbre ou en l'étranglant. Voyant sa dernière heure venue, acceptant consciemment le martyre pour témoigner de l'authenticité des Apparitions, elle s'écria : " Mon Dieu, mon Dieu, est-ce possible ? Cela aussi Tu vas le permettre ? ". A ce moment-là, les malfaiteurs entendirent un bruit, comme d'une pierre qui tombe, et s'enfuirent, laissant leur pauvre victime nue, inanimée, tuméfiée et couverte de sang. Ce n'est que plusieurs heures après, que son mari, inquiet de ne pas la voir revenir, la découvrit dans cet état. Elle fut transportée à l'hôpital, mais, comme Jésus, elle pardonna à ses bourreaux. De son lit de souffrances, elle déclara à leur adresse : " je leur pardonne et Je donnerais ma vie pour eux, si c'était nécessaire. Ce qui compte, c'est de sauver leur âme ".

OBEISSANCE DE LUZ AMPARO A LA HIERARCHIE

Les Apparitions qui ont été souvent accompagnées de prodiges innombrables et extraordinaires, ont commencé à attirer au Pré-Neuf une foule considérable de pèlerins en provenance de toutes les régions d'Espagne et même de l'étranger, du Portugal et de France. En 1985, l'Archevêque de Madrid, Don Angel Suquia suggéra à Luz Amparo de ne plus se rendre au Pré-Neuf réciter le chapelet. Pourquoi ? Parce que si les pèlerins se rendaient au Pré-Neuf pour observer les phénomènes ou les prodiges, alors ils cesseraient d'y aller et ce constat serait suffisant pour attester l'absence de surnaturel. Luz Amparo obéit. Mais les pèlerins continuèrent à fréquenter le Pré-Neuf.

A partir de ce moment-là, les extases ainsi que les messages célestes du premier samedi du mois, eurent lieu le matin, et Luz Amparo était entourée de ses proches. Les extases comme les messages furent enregistrés en vidéo et sur cassettes-audio et les messages retransmis aux pèlerins l'après midi, après les prières récitées autour du frêne. Nous insistons sur le fait que ce ne fut pas un choix de Luz Amparo, mais un acte d'obéissance à la Hiérarchie, qu'elle a toujours respectée. Cet acte est un signe évident de son humilité et de son obéissance envers l'Eglise et atteste qu'elle n'est qu'un simple instrument dans les mains de Celui qui lui a donné une mission très singulière : Dieu. Outre le fait de ne plus se rendre au Pré-Neuf, Luz Amparo a choisi la voie du silence, de la simplicité et une vie cachée. Elle parle et elle n'agit que pour rendre gloire à Dieu et à sa Sainte Mère..

CAUSERIE DE LUZ AMPARO AUX PELERINS FRANÇAISDU 4 FEVRIER 2001

Voici son entretien du 4 février dernier. En Janvier, souffrante, elle n'a fait qu'une brève apparition et n'a prononcé que quelques mots de salutation aux pèlerins.

LE MESSAGE DU 3 FEVRIER

Vous m'interrogez sur le message d'hier. Le Seigneur manifeste une grande tendresse: Il veut nous embraser et nous consumer dans son amour. Il nous dit qu'Il nous donne des avertissements depuis de nombreuses années mais que nous Lui tournons le dos. Il insiste pour que nous nous approchions de Lui, que nous nous appro¬chions des Sacrements, que nous nous approchions des sources d'eau cristalline qu'Il nous offre. Cependant, nous allons nous abreuver à des flaques, au lieu de nous abreuver aux fontaines de grâces, nous buvons à ces flaques pleines de boue. Le Seigneur nous avertit depuis longtemps. Le Seigneur est offensé, très offensé. Il lance un appel au monde: que les hommes changent, car le monde devient comme Sodome et Gomorrhe. C'est quelque-chose de terrible! Le Seigneur nous dit que nous n'acceptons pas les lois qu'Il nous impose et que nous nous rebellons même contre notre propre nature; nous n'acceptons pas la volonté de Dieu. Si Dieu nous a faits ainsi, Il doit savoir pourquoi. Ce qu'il faut, c'est accepter la volonté de Dieu. L'homme veut être diffé¬rent de ce que Dieu a disposé pour lui. Aujourd'hui on voit que les hommes s'unissent avec les hommes, les femmes avec les femmes, et dans beaucoup de pays ces mœurs sont approuvées par des lois. Il est triste que le Seigneur doive nous avertir de cette façon. Auparavant, c'est la Sainte Vierge qui nous avertissait, mais mainte¬nant c'est le Seigneur Lui-même qui nous donne Ses avertissements. Chacun de nous naît avec une inclina¬tion, mais doit se garder propre et saint, il doit penser que Dieu l'a permise, peut-être parce qu'Il l'aime plus qu'une autre personne. Quand on s'accepte comme on est, on fait la volonté de Dieu, et comment Dieu ne va-t-il pas en tenir compte? Or vous voyez bien que le monde est en train de faire le contraire de ce que Dieu veut. Le Seigneur nous le dit bien clairement. Et la Sainte Vierge nous demande également de ne pas nous retourner en arrière, de marcher en regardant devant nous comme des pèlerins que nous sommes. Et lorsque la conversion arrive dans nos âmes, il faut avancer, en persévérant jusqu'à la fin. Et avec l'aide de Dieu on arri¬ve a tout obtenir, parce que la force est en Lui, elle est dans les sources que possède l'Eglise, l'Eglise sainte de Dieu.. C'est pourquoi Il envoie son Fils sur la terre pour fonder l'Eglise, pour nommer des Prêtres et pour établir le Saint Père à sa tête.

QUE FERIONS NOUS SANS NOS PRETRES ?

Nous avons ici des Prêtres qui nous aident et dirigent nos âmes. Pourquoi sommes-nous aussi ingrats? Au lieu d'aider ces Prêtres, nous les critiquons, nous n'allons pas confesser nos fautes et nous nous présentons à la sainte communion en état de péché! Et nous disons que nous nous confessons directement à Dieu! Il y a beau¬coup d'âmes qui tiennent ces propos. Alors pourquoi Dieu a-t-il donné des Prêtres à l'Eglise ? Pour pardonner nos péchés, et ils nous comprennent même si ce sont de gros péchés, parce qu'eux aussi sont en chair et en os. Jésus dans sa grande sagesse n'a pas mis des anges à la place des Prêtres, mais Il a mis des hommes pour qu'ils nous comprennent, parce qu'eux-mêmes ont les mêmes tentations. C'est pourquoi nous devons les aider, parce qu'ils ont les mêmes difficultés que nous. Et nous, nous voudrions qu'ils fussent des Anges, des Saints, même si nous autres nous sommes des démons! Nous devons tous lutter et rechercher la sainteté. Et si nous nous aidions tous les uns les autres, le monde serait, je crois, dans une autre situation. Le Prêtre aide beaucoup l'âme, et l'âme aide le Prêtre. Les deux peuvent s'entraider mutuellement. C'est pourquoi ne les critiquons pas, c'est une perte de temps, et souvent non contents de perdre du temps, nous offensons Dieu; qui sommes-¬nous, nous, pour nous transformer en juges? Nous devons aller devant l'autel et prier pour eux, et pour tous les pécheurs du monde, et appliquer la charité qui est si importante! Mais le monde est dans cette situation parce que l'homme s'est déshumanisé! Or pour se diviniser, il faut d'abord s'humaniser.

COMME LES 15 MYSTERES DU ROSAIRE

Je crois que nous devons passer sur la terre par les quinze mystères du Rosaire. Nous avons des joies dans l’existence, et aussi des douleurs, parce que l’homme est fait d’une matière très dure et nous devons nous polir, ce que fait la souffrance. Et qui ne passe pas par une gloire, par une journée heureuse, un moment de bonheur au point qu’il croit se trouver au Ciel ! Ainsi sont les quinze mystères , ainsi est notre vie. Or nous voulons aller à la gloire sans passer par la mort ! Or nous devons mourir peu à peu à nos goûts, à nos caprices, à tant et tant de choses, comme mourut le Christ. Il est descendu du Ciel, Il a laissé la gloire et le bonheur, Il est venu ici sur terre afin de mourir pour les hommes. Nous aussi, il nous faut mourir peu à peu et parfois nous laisser arracher des lambeaux de chair et laisser percer notre corps par endroits. Je crois qu’on a oublié le sacrifice, on a oublié la pénitence, et le pire de tout, c’est que les hommes ne font pas la prière profonde qui sort du cœur. Nous prions très peu. Or, là où on trouve la prière bien faite, là se trouve Dieu.

LES TROIS ENNEMIS DE NOTRE AME

Vous savez bien que, contre les trois ennemis de notre âme, le démon, le monde et la chair, il y a trois antidotes. Contre le démon, la prière ; contre le monde, le fait de se retirer du monde et de faire le bien dans le monde comme si on ne lui appartenait pas; et contre la chair, la mortification et la sacrifice. Nous ne le faisons pas, c'est pourquoi Notre Seigneur nous demande avec insistance: pénitence, sacrifices, prières. Mais nous, nous voulons gagner le ciel sans passer par tout cela que nous demande le Seigneur. Or le ciel se gagne à base de sacrifices, il n'y a pas d'argent pour gagner le ciel. C'est seulement en échange de nos renoncements, de nos pénitences, et de notre prière que nous arriverons au Ciel. Comme Notre Seigneur et la Sainte Vierge nous le rappellent souvent ! C'est parce qu'Ils nous aiment. Et Ils nous disent de ne plus offenser la divine Majesté de Dieu, parce qu'elle est très offensée. Et pourtant nous continuons dans nos habitudes, nous ne nous rendons pas compte de la situation du monde. La jeunesse a lâché les mains de Dieu et s'est abandonnée aux mains de Satan. Aujourd'hui, celui qui dirige le monde, c'est Satan.

LES 7 PECHES CAPITAUX EN TRIOMPHE

J'ai vu à divers moments comment Satan portait en triomphe les sept péchés capitaux; et les gens allaient de ci de là, comme des fous, derrière ces péchés capitaux, croyant que c'étaient des vertus et non des péchés. C'est pourquoi la Sainte Vierge a dit que les péchés on les transforme en vertus, et les vertus en péchés. C'est faire le contraire de ce que Dieu veut. Le Seigneur nous dit dans le message que les parents ne savent pas éduquer leurs enfants, que les enfants ne respectent pas leurs parents ; que les foyers sont sans Dieu, et qu'il n'y a en eux que discordes et guerres. Dans les couvents, les âmes sont devenues languissantes, et les vacances, les sorties à l'extérieur du couvent, mettent en échec les vocations. Car le monde les attire. Le démon est dans le monde et quand il voit qu’une âme est de Dieu, il lutte jusqu'à ce qu'il arrive à avoir le dessus sur elle et à l'en¬traîner.

NOTRE AME APPARTIENT A DIEU

Et nous, nous savons ce que nous devons demander au Seigneur : qu’Il fasse ce qu’Il veut de nous. Nous devons lutter pour que le démon n’arrive pas à nous enlever à Dieu. Notre âme appartient à Dieu. L’âme, c’est le trésor le plus précieux que nous ayons. Avant de naître, Dieu l’a tenue dans Ses mains et Il l’a mise dans notre corps. Et lorsque nous cesserons d’exister, l’âme volera vers Son Créateur, car elle est Sienne. Que ce ne soit pas le démon qui arrache nos âmes ! Oui, nous pouvons tous nous sauver. Je le dis souvent : les Saints n’ont eu ni plus ni moins que nous ! Ils étaient des hommes, faits de chair et d’os, mais ils ont eu la volonté d’accomplir la Volonté de Dieu. Ainsi ils sont morts pour Dieu sans que leur importe la souffrance ni la douleur, et ils ont abandonné le sang et la chair, et beaucoup de choses, qui auraient été une occasion pour leur condamnation. Tous nous avons été appelés à être saints. Nous pouvons être saints, mais nous devons faire ce que les Saints ont fait.

DES MESSAGES MOINS PESSIMISTES ?

Une dame se plaint de ce que les messages soient tou¬jours pessimistes et me demande s'il y en a de plus opti¬mistes. Je lui réponds: pensez-vous que le monde d'au¬jourd'hui, tel que nous l'observons, soit dans une condi¬tion telle que les hommes y soient sauvés? Il faut com¬prendre le sens profond des messages: le Seigneur nous aime, Il veut nous sauver et nous arracher à la perdition où nous entraîne ce monde. Il nous demande de nous tourner vers Lui et Il nous dit qu'Il nous prendra dans ses bras; Il veut faire de nous un ciel où Il pourra se réfu¬gier. Pourquoi ne considérons-nous pas ces paroles si belles que le Seigneur nous envoie? Notre Seigneur sait bien ce dont nous avons besoin pour être sauvés: c'est pourquoi Il nous demande simplement la prière et la pénitence. C'est la seule chose qu'Il nous demande.

LE PRETRE RESPONSABLE DES SACRILEGES ?

Un prêtre me parle des absolutions collectives qui sont interdites. Or, ajoute-t-il, Notre Seigneur dit que beau¬coup de personnes commettent des communions sacri¬lèges, mais le prêtre n'en est pas responsable. Bien sûr, mon Père, le Prêtre n'est pas responsable si les gens vont communier sans se confesser. Les Prêtres ne peu¬vent pas passer les âmes au crible, si les âmes ne le veu¬lent pas, Les âmes savent que les Prêtres sont dans l’Eglise pour absoudre leurs péchés, c'est une de leurs missions principales. La mission des Prêtres, ce sont les âmes. Mais c'est l’âme qui doit aller vers le Prêtre, et lui ouvrir tout grand sa conscience. Lui, le Prêtre, ce qu'il doit faire, c’est attendre les âmes au confessionnal et inciter sans cesse les âmes à venir l'y trouver (1). En fai¬sant cela, le Prêtre accomplit sa mission. Les âmes ensuite ne peuvent pas dire: J'ai été à l'église pour me confesser mais je n’ai pas trouvé le Prêtre. Je connais des Prêtres qui attendent dans les confessionnaux, même si personne ne se présente. Ils font leur devoir.



Re: Luz Amparo Cuevas (1931-20**)
Hercule le Dim 6 Mar - 0:36

.CAUSERIE DE LUZ AMPARO
AUX PELERINS FRANÇAIS
4 Février 2001 (Suite)

A la fin de son entretien du 4 février dernier, dont nous avons publié l'essentiel le mois dernier, Amparo a répondu à de nombreuses questions. Voici encore quelques-unes de ses réponses.

UNE EGLISE APOSTATE?

L'un des pèlerins me parle d'une Eglise apostate, d'une pseudo-Eglise où les contre vérités enseignées sont tel¬lement patentes que bientôt il n'y aura plus qu'un petit reste à garder la vraie foi. En tant que catholiques, nous ne pouvons pas dire que notre Eglise est apostate. Il y a le Pape, et Notre Seigneur a fondé son Eglise sur Pierre. Notre Seigneur a dit que les puissances de l'enfer ne prévaudront jamais contre elle. Bien sûr il se peut, hélas, que certains dirigeants de l’Eglise s'égarent sur un che¬min qui n'est pas le bon. Mais on ne peut pas dire que l'Eglise est apostate. Je crois que si nous aimons l'Eglise du Christ, nous ne pouvons pas l'insulter et la déprécier de cette façon. Le même pèlerin indique que le Saint-Père a une grande souffrance et qu'on ne lui obéit pas. Oui, cela est vrai. Mais c'est nous qui devons prier beaucoup. Au lieu de critiquer et de juger, je le répète encore, agenouillons-nous devant le Saint Sacrement et prions pour la conversion de tous ceux qui errent. prions pour qu'ils reviennent au chemin de Dieu. Par ailleurs, si nous voyons un prêtre qui mène une vie non conforme à sa vocation, visitons le Saint Sacrement et prions pour sa conversion. Oui, nous devons nous agenouiller et faire pénitence pour les prêtres, afin qu'ils soient comme Dieu veut et qu'ils obéissent au Saint-¬Père. C'est à nous de faire ces sacrifices. A moi aussi, Notre Seigneur m'a demandé de prier pour les âmes religieuses et consacrées. Et nous avons fait réparation, selon notre vocation, pour ces âmes que Notre Seigneur nous a confiées. Et nous avons obtenu qu'elles changent leur vie et qu'elles suivent Dieu. C'est pourquoi nous ne devons pas perdre notre temps en palabres ni en cri¬tiques, mais nous devons agir et réparer.

DES CHEVEUX BLANCS DANS LES EGLISES?

L'un d'entre vous se plaint qu'il n'y ait plus que des cheveux blancs dans les églises. Hélas, c’est bien ce que dit le message: nous tournons le dos au Seigneur, Il n'est ni aimé ni glorifié. Comment peut-Il encore nous ouvrir Ses bras? Et pourtant Il nous attend encore, et encore. Loin d'être pessimiste, comme quelqu'un l'a dit, Jésus ne cesse pas de nous dire d'aller vers Lui, même si nos péchés sont très graves. Il nous prendra dans ses bras et nous pardonnera. Oui, le monde est dans une situation telle qu'il a tourné le dos à Dieu, et nous nous rendons compte de cette situation. Raison de plus pour prier, pour implorer.

LE SIGNE DISTINCTIF DU PRETRE

L'une d'entre vous me dit que le Prêtre a pour ainsi dire disparu de la société civile. Je crois que le Prêtre devrait toujours porter un habit ou un signe distinctif (ce à quoi d'ailleurs l'Eglise l'oblige): la soutane ou le clergyman. Prions pour que les Prêtres remettent leur signe distinc¬tif: encore une fois, la seule chose que nous puissions faire pour remédier à cette situation, c'est de prier pour eux. Je comprends très bien ce que cette dame veut me dire. Cependant ma mission n'est pas de critiquer. Par moments, certes, j'aurais envie de crier et de crier, mais nous sommes les moins indiqués pour critiquer si nous sommes vraiment de bons enfants de Dieu. Nous devons plutôt aider nos Prêtres par nos prières et nos sacrifices. Dorénavant, faisons cela. Le résultat sera bien meilleur, le profit sera plus grand que si nous les critiquions. Nous ne devons pas nous transformer en juges de qui que ce soit. C'est Dieu seul qui jugera. Quant à moi, je vais observer et mettre en pratique les lois de Dieu. Je fais ce que j'ai à faire. Pour le reste, c'est Dieu qui s'en charge. J'ajoute qu'ici, au Pré Neuf, beaucoup d'âmes se sont converties, quantité de Prêtres également, et nous devons en louer le Seigneur.

ENCORE LE SIGNE DISTINCTIF DU PRETRE1,

Un bon Prêtre de l'assistance dit que porter la soutane n'avantage pas beaucoup, étant donné les difficultés de l'apostolat, étant donné l'action du diable qui veut détruire le sacerdoce. Moi. je pense toujours que, quelles que soient les conditions dans lesquelles ils vivent, les Prêtres doivent porter un signe distinctif. Les gen¬darmes, les policiers (qu'on pardonne cette comparai¬son) sont bien en uniforme qui les distingue des autres civils. Et quand on les rencontre dans la rue, on sait que c'est la gendarmerie. S'ils n'avaient pas leur uniforme, comment les reconnaîtrait-on ? On dit que l'habit ne fait pas le moine. mais l'habit fait beaucoup pour aider le moine, parce qu'il lui permet d'éviter des tentations. Et la soutane (ou le clergyman) montre que la personne qui la porte est avant tout un Prêtre. Le Christ ne s'est pas caché. Pendant les trois années de sa vie publique, en disant simplement: "Je suis Jésus, le fils de Marie".
Ensuite Il a gravi le chemin du Calvaire sans cacher à personne qu'Il était le Fils de Dieu. Il a affronté la souffrance et la mort, l'hostilité de ses ennemis et de satan. pour nous sauver. Il ne nous a pas abandonnés à notre misère. Il a quitté la terre et Il est monté aux cieux, mais après avoir donné sa vie pour nous. Moi, je pense que le signe distinctif du Prêtre est très important. Remarquez-le bien: depuis que les Prêtres ont abandon¬né la soutane, tout s'est dégradé. On a commencé par cela, puis tout le reste a suivi. Oui, mon Père, je crois vraiment que l'habit est très important pour le Prêtre.

LA POLITIQUE LA MAÇONNERIE

Quant aux idées politiques, je ne suis ni de droite ni de gauche, j’appartiens seulement à Dieu et mon plus grand désir est de me trouver là où est Dieu. Dans la politique il y a beaucoup de mensonges, de vengeances, d'envies. Tout cela n’est pas de la bonne politique! La chose principale dont nous devons nous préoccuper, avant tout, c'est de cheminer sur les pas du Christ, et de vouloir être uniquement de Dieu.
Vous me demandez de vous parler de la maçonnerie. Nous savons, le Seigneur nous l'a dit, que la maçonne¬rie s'est infiltrée dans l'Eglise. Il y a beaucoup de francs-maçons dans l'Eglise. Mais nous en revenons toujours à la même considération: la seule chose qui compte pour nous, c'est que nous tournions notre regard vers Dieu. Non, la maçonnerie n'est pas bonne. Mais nous, nous sommes catholiques, des catholiques prati¬quants, et nous n'avons pas besoin d'en savoir davanta¬ge sur ces sujets.

CAUSERIE DE LUZ ZAMPARO AUX PELERINS FRANÇAIS
DU 6 MAI 2001

Voici son entretien du 6 mai dernier, nos lecteurs ayant souhaité que soit publié en même temps que le message la causerie du lendemain, qui comporte sou¬vent un commentaire de ce dernier. C'est ce que nous faisons ce mois-ci.

LE MESSAGE DU 5 MAI 2001

Nous demandons à Luz Amparo ce que signifie l'allu¬sion du message aux souffrances venant des plus proches... Voici sa réponse:

"Vous savez ce que dit le Seigneur: nul n’est prophète en son pays. Vous, vous venez de si loin, convaincus de trouver ici des paroles du Ciel, et ici, tout près, il y a des personnes qui ont de la peine à suivre le Seigneur. Il est très triste, également, de voir des personnes qui ont connu cette Oeuvre, qui s'y sont attachées et à qui cela coûte beaucoup de continuer. Et cela peut concerner les plus proches. Vous savez, il faut être constamment derrière 1es âmes, pour les encourager, pour les aider à aller de l'avant. Pensez que parmi les Apôtres eux-mêmes, qui étaient avec le Christ (et, même si j'ai charge d'âmes, je ne suis pas le Christ!), avec le Fils de Dieu lui même!, certains doutaient de Lui, de Ses paroles; Pierre ira jus¬qu'à Le renier et Judas jusqu'à Le livrer. Cette attitude n'est donc pas une histoire passée, c'est une histoire qui se poursuit dans le monde. Il faut être constamment der¬rière les âmes, je le répète, et leur dire: soyez constants, allez de l'avant. Le démon travaille beaucoup les per¬sonnes, surtout quand elles abandonnent tout, laissent
leur travail, leur maison, leur famille, pour suivre le Seigneur. Le monde, le démon, les tentent. Pourtant, elles continuent à aller de l'avant, franchissent les obs¬tacles, et c'est là le plus important. Même si elles ont des chutes, parfois des doutes, bref tout ce qu'un être humain peut avoir dans sa vie, elles continuent à aller de l'avant, franchissent les obstacles et s'accrochent au manteau de Marie. Et il est sûr qu'on souffre beaucoup, quand on donne tout pour tout le monde (1). Oui, je le répète, vous venez de loin pour reconnaître l'Oeuvre de Dieu ici, et certains qui sont si près ne savent pas apprécier toutes les grâces que Dieu y déverse. C'est pourquoi, je vous demande: priez pour nous tous, parce que nous aussi nous avons besoin de prières. Vous, nous, tous, nous ne pouvons pas nous relâcher dans la prière, nous devons être constamment en train de prier et de nous dépenser pour le Seigneur. Oui, les âmes me donnent parfois du souci, mais enfin, tant que je continuerai à être ici, en chemin, tant que j'aurai des forces, j'encouragerai les âmes, je suis là pour cela. Et je voudrais que, quand je ne serai plus là, elles restent bien fortifiées, bien préparées. Le Seigneur nous fait aussi passer souvent par des épreuves, mais si on a de la fermeté, on ne va pas d'un côté et de l'autre mais on continue à suivre le chemin du Seigneur; avec son aide, tous les obstacles peuvent être surmontés. Le Seigneur aussi a eu des préoccupations, et pourtant Il était le Fils de Dieu. Moi, je suis une créatu¬re avec beaucoup de misères, beaucoup de défauts, et je ne suis pas digne, comme disait Saint Jean-Baptiste, de dénouer la courroie de sa sandale (2). Or si le Maître a connu tout cela, comment une créature comme moi ne le connaîtrait-elle pas?

QUE PENSER DE LA SOUFFRANCE?
Une pèlerine a été scandalisée de ce qu'a dit le messa¬ge au sujet des souffrances réparatrices de Luz Amparo et de sa vocation d'âme victime. Nous demandons à Luz Amparo de nous éclairer à ce sujet.

Il faut toujours considérer ceci: le Père a permis que Son Fils descende du Ciel, qu'Il abandonne le Ciel qui est la chose la plus grande qui soit, qu'Il descende sur la terre, qu’Il se fasse homme comme nous (à l'exception du péché bien entendu parce que le Seigneur n'a jamais commis de péché) et qu'Il vienne mourir sur une croix pour nous sauver. Il n'est pas venu pour faire la fête ni pour dire: venez, amusons-nous, rions tout le temps, tapons des mains, jouons des instruments de musique. Non, Il est venu mourir sur une croix et Il a donné pour nous jusqu'à la dernière goutte de Son sang. Et nous ne pouvons pas dire que le Père a été cruel, car Il aimait son Fils de toutes ses forces, comme nous-mêmes nous aimons nos propres enfants. Ne serions-nous pas capables d'offrir toutes sortes de sacrifices et même de mourir pour leur donner les biens les plus précieux comme la foi? Le Seigneur permet la souffrance et la douleur pour en tirer du bien: c'est son secret, c'est son mystère de Père très aimant. Je vais vous raconter un épisode qui m'est arrivé et que j'ai déjà raconté, je crois, à des pèlerins français. Une fois, le Seigneur m'a fait voir une enfant de 7 8 ans en enfer. Pour moi, ce fut un choc terrible. Je me disais: comment Dieu peut-Il per¬mettre cela? Qu'a donc pu faire une enfant de 7 8 ans pour mériter l'enfer? J'ai même dit ces paroles tex¬tuelles: comment Dieu peut-Il être cruel à ce point? Oui, j'ai commis cette faute si grande qui consiste à douter du Seigneur. Alors le Seigneur m'a dit: Regarde, ma fille, cette enfant a la capacité d'une personne adulte, elle a même commis des crimes. Et pourtant, il y a des adultes qui sont plus petits qu'elle au point de vue mental, qui ont moins de capacité que cette enfant. Cette enfant, avec ses 7 8 ans, avait commis des atrocités que des per¬sonnes plus âgées n'auraient pas pu commettre. Et elle s'est damnée. Cette âme avait une inclination au mal, et au lieu de fomenter le bien, elle fomentait le mal. Mais ce n'est pas que Dieu ait voulu que ces âmes damnées soient en enfer, cependant Sa justice l'a permis. Il m'est arrivé aussi de voir des personnes en enfer et d'avoir pitié d'elles. Le Seigneur me disait alors: comment peux-¬tu douter de la justice de Dieu? Avoir pitié des âmes qui sont en enfer, c'est ne pas accepter ce que Dieu a jugé. Dieu ne veut pas condamner les âmes, mais Dieu est juste, ce sont les âmes qui se damnent par leur propre volonté. Dieu est le Juge suprême, et Il juge avec justice. Et douter, ou avoir pitié des âmes de l'enfer, c'est un péché parce que cela équivaut à douter de la justice de Dieu. Voilà pourquoi aussi le Seigneur demande prière, pénitence et sacrifice: la douleur, en effet, est rédemptri¬ce. Dans une fête, on passe de bons moments, et pourtant c'est dans la douleur que l'on apprend à aimer et à se comprendre. Le Seigneur a été le premier à monter sur une croix, et donc la douleur doit avoir de la valeur! La douleur rachète, la douleur est rédemptrice. Ce n'est pas que Dieu le Père serait cruel, mais Dieu sait comment Il pouvait racheter les hommes, et Il a jugé qu'Il n'avait pas d'autre moyen de racheter les hommes que de souffrir et de mourir sur une croix. Et Il l'a fait, Il est mort sur une croix. Nous pourrions aussi avoir pitié de Lui... Mais comment pourrions-nous penser que Dieu le Père est un tyran, que Dieu le Père est cruel? Alors que, s'Il a sacri¬fié Son divin Fils, s'Il Lui a fermé momentanément les portes du Ciel, c'est à cause de Son immense amour pour nous, pour qu'Il meure en Son Fils afin de donner la vie aux hommes. Et s'il nous arrive d'avoir un doute, comme celui qui a été exprimé par cette dame, pensons à Jésus-Christ, qui est notre modèle, notre exemple. Nous nous rendrons compte alors qu'Il est parti au-¬devant de nous pour donner sa vie. Il ne nous a pas envoyés en avant pour mourir les premiers. Il est mort le premier, pour nous donner la Vie.

LES MYSTERES DE DIEU

Oui, la douleur est rédemptrice, c'est un mystère de Dieu. Il y a beaucoup de mystères en Dieu, que notre pauvre intelligence n'arrive pas à pénétrer. Nous, nous devons tout comprendre à partir de la foi. Et nous ne devons pas non plus chercher à approfondir les choses, à soulever tout le temps des objections, et à nous demander: pourquoi Dieu a-t-Il fait ceci? Pourquoi Dieu a-t-Il fait cela? Mais nous devons dire: Moi, j'accepte la volonté de Dieu. Tout ce que Dieu fait est bien fait, sa Sagesse est plus grande que la nôtre. Et c'est ainsi que véritablement nous trouverons la paix et la tranquillité.
La foi nous permet de tout comprendre. Bien sûr il y a des mystères que nous ne pouvons pas percer. Dieu ces¬serait d'être Dieu s'Il nous révélait tous ses mystères. Nous comprendrons beaucoup de ces mystères après notre mort, parce qu'alors les trois puissances de l'âme, la mémoire, l'entendement et la volonté, s'ouvriront, et alors nous comprendrons. Nous nous rendrons compte de tant et tant de choses que nous n'avons pas voulu faire ici sur la terre, des choses auxquelles actuellement nous ne donnons pas d'importance. Nous verrons alors les choses avec une telle clarté, une telle profondeur que nous dirons: je voudrais revenir en arrière! Mais com¬ment ai-je été capable de ne pas accepter les lois de Dieu! Je comprends maintenant ce qu'alors je ne vou¬lais pas comprendre! Mais à ce moment-là il sera trop tard. Nous ne pourrons pas dire au Seigneur: attends un peu, Seigneur, maintenant, après ma mort, j'ai tout compris. Le Seigneur nous dira: Vous aviez l'Evangile, vous avez eu sur votre route des personnes pour vous l'expli¬quer (3). Votre temps s'est achevé, maintenant c'est mon temps. Et Il jugera chacun de nous suivant les oeuvres que nous aurons accomplies durant notre séjour sur la terre. C'est pourquoi, maintenant qu'il est encore temps, faisons volontairement tout ce que Dieu nous demande, et réparons pour toutes les fautes que nous avons com¬mises, sinon nous devrons les réparer un jour dans des conditions plus dures. Nous irons au Purgatoire et nous paierons pour les peines dues à cause de nos péchés même pardonnés (4). Vous savez aussi combien il est difficile de restituer ce que nous avons pris au prochain par nos péchés. Et pourtant, le péché de vol par exemple ne peut être pardonné que lorsqu'on a restitué le bien volé. Et combien d'honneur on enlève au prochain par nos péchés de langue! Pour être pardonnés, il nous faut restituer aussi l'honneur qu'on a volé au prochain. C'est bien difficile, et le Seigneur nous donne un antidote à nos péchés: c'est la pénitence; ici-bas, nous pouvons réparer volontairement, mais si nous ne voulons pas le faire ici, nous devrons aller au Purgatoire afin de payer pour les peines dues à cause de nos péchés. Le Seigneur pardonne nos péchés par le Sacrement de la Pénitence, mais la peine due au péché n'est pas payée, et nous devons la payer soit ici-bas, soit au Purgatoire. Ici-bas, nous pouvons faire tant de choses pour réparer et effa¬cer toutes nos offenses à Dieu et les peines que nous encourons à cause d'elles: des actes d'amour et de cha¬rité, de mortification, des aumônes dont le Seigneur a dit qu'elles remettent les péchés (5). Considérez aussi que le Seigneur nous donne par le Saint Sacrifice de la Messe la possibilité d'effacer nos péchés. Nous pouvons aussi faire des sacrifices, renoncer à un plaisir, à un caprice, pour expier nos péchés. Oui, nous pouvons faire tant de choses sur la terre pour expier nos péchés. Pensons-y: nous avons du temps maintenant, demain il n'y aura plus de temps ... ».



CAUSERIE DE LUZ AMPARO AUX PELERINS FRANÇAIS
LE 8 JUILLET 2001

Le 8 juillet, Luz Amparo a été fidèle au rendez-vous de chaque premier dimanche du mois et c'est avec une meilleure forme apparente qu'elle a adressé aux pèlerins français la causerie suivante que nous reproduisons in extenso. Dans son style si simple et accessible à tous, Luz Amparo nous transmet son amour brûlant de Dieu (inséparable du respect exi¬geant de ses saints commandements) et du prochain, surtout des plus nécessiteux que sont ses chers vieillards. Outre les grands messages publics qu'elle reçoit les premiers samedis, cette grande mystique a des entretiens privés réguliers avec les personnages célestes qui la visitent chaque nuit et qui l'instruisent de la science de l'Evangile dont nous avons le grand privilège d'être les bénéficiaires.

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MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Message par MichelT Jeu 12 Jan 2012 - 3:35

(partie 2)

LE SACREMENT DE MARIAGE

Dans le message d'hier, Notre Seigneur nous a parlé du sacrement de mariage. La majorité des êtres humains, aujourd'hui, ne reçoivent pas ce sacrement. Ils se réunissent, vivent en couples, mais ne font pas appel à Dieu pour bénir leur union, et la grâce ne descend pas sur eux. C'est une grande tristesse de voir ainsi se réali¬ser des familles sans Dieu. Et ceux qui réalisent cette sorte d'union, il faut le rappeler, sont en état de péché mortel. Se réunir ainsi avec un homme ou avec une femme sans le sacrement de mariage est un péché très grave, et que dire s'il l'on meurt dans cet état! Certes, pour Dieu tout est possible (1), mais si on est en état de péché mortel, on est mort spirituellement et à moins d'un miracle de la miséricorde divine, c'est l'enfer qui attend ces âmes mortes. Oui, je crois que le sacrement est très important pour réaliser une famille. Mais le Seigneur se plaint surtout de ces personnes qui forment aujourd'hui des couples illicites, des personnes déjà mariées devant Dieu qui abandonnent leur conjoint pour se réunir avec d'autres personnes déjà mariées elles aussi. Mon Dieu, si la mort les surprenait dans cette situation! Prenons donc l'Evangile. Le Seigneur ne nous dit rien de nouveau dans ses messages. Il nous rappelle seulement ce qui est écrit dans l'Evangile (2). Ce n'est pas que j'invente quoi que ce soit ou que la Sainte Vierge ou Notre Seigneur viennent nous dire des nou¬veautés inconnues jusqu'ici, ce sont là des choses que nous connaissons par l'Evangile mais que nous ne met¬tons pas en pratique. Vraiment, c'est ce qui se passe actuellement dans le monde: voilà pourquoi Notre Seigneur nous a dit que chaque individu voudra se gou¬verner par lui-même, et qu'on en viendra à supprimer les pouvoirs civil et religieux. Avez-vous bien compris ce qui a été dit au sujet du sacrement de mariage? J'ajoute ceci: si, avec Dieu et son sacrement, il arrive qu'on ne se supporte pas dans le mariage, qu'en sera-t-¬il sans Dieu? Quelles guerres, quelles discordes, il y a dans ces familles sans Dieu! Si, connaissant Dieu, nous ne sommes pas capables d'être un baume pour que le mariage fonctionne bien et que Dieu soit présent dans le foyer, qu'en est-il de ces couples qui vivent dans le péché, sans Dieu! Je crois qu'ils se supportent à cause de la passion et du plaisir, et non pour l'amour de Dieu. Sans Dieu cet amour n'est pas un amour propre, limpi¬de. Si quelqu'un aime Dieu, par contre, il saura com¬prendre l'autre, pardonner, aimer. En effet Dieu est tout amour, compréhension, et quand notre amour vient de Dieu et est fixé sur Dieu, nous pouvons aussi com¬prendre, pardonner, aimer. Le Seigneur se plaint beau¬coup de ces couples qui vivent en état de péché mortel, et aussi de ces couples qui n'éduquent pas bien leurs enfants. Notre souci, bien souvent, ce n'est pas de leur apprendre l'amour de Dieu, de leur apprendre à aller à la messe, à se confesser, à communier. Par contre, nous les obligeons à aller au collège, à préparer une bonne carrière, à faire de bonnes études. Quelle sorte de chré¬tiens sommes-nous donc? Si nous voulons pour nos enfants la meilleure carrière qui soit, la meilleure for¬mation, c'est celle de l'Evangile, et tout le reste vient ensuite et est donné par surcroît (3). Ce qui est impor¬tant, c'est de nous préoccuper de l'âme (4). Nous sommes souvent complices de ce que font nos enfants, et il nous arrive de participer à leurs péchés. Nous pou¬vons aussi nous trouver dans une situation très doulou¬reuse. Je suis mère et je comprends la douleur que pro¬voque le fait de ne pas vouloir participer au péché de ses enfants. J'aime beaucoup mes enfants, mais j'ai un fils qui n'est pas marié et qui vit avec une femme qui n'est pas sa femme devant Dieu. J'aime beaucoup mon fils et il m'arrive de me culpabiliser et de me dire que je suis une mauvaise mère. Je pleure tous les jours, mon cœur a une douleur impressionnante. Mais à mes yeux Dieu est au-dessus de tout. Il y a cinq ans que je ne vois pas mon fils: à cause de mon désir de respecter la volonté de Dieu, mon fils est séparé de moi. Mais je crois que le sacrifice qui consiste à ne pas participer à l'offense faite à Dieu sera ce qui me conduira un jour à le rencontrer au Ciel puisque je ne peux pas le rencontrer sur la terre. En effet, nous devons éprouver de la douleur de l'offen¬se faite à Dieu et ne pas participer à toute cette offense. Si je souffre à cause de mon fils et de son absence, pour¬quoi ne souffrirais-je pas de voir Dieu offensé par lui? N'oublions pas que l'amour de Dieu, le respect de sa volonté constituent le premier commandement de la loi de Dieu. Notez bien que je laisse toujours la porte ouverte. Si mon fils vient à la maison, je le reçois, je lui donne une assiette de nourriture s'il en a besoin, mais avec sa femme qui n'est pas sa femme, je ne le reçois pas, car je ne veux pas participer à une offense faite à Dieu, qui est le premier que nous devons aimer (5). Très souvent, j'ai la tentation de l'appeler au téléphone et de lui dire: Mon fils, que t'avons-nous fait pour que tu agisses ainsi avec nous? Mais le Seigneur m'a appris que je ne peux pas prendre part au péché, et mon cœur saigne de la douleur que j'éprouve et de l'envie que j'ai de voir mon fils, de parler avec lui. Mais Dieu est au¬-dessus de lui. L’Evangile nous commande d'aimer Dieu par dessus toutes choses, et ensuite d'aimer les autres. Mais qui met ce commandement en pratique? Dans le cas de mon fils, il n'est pas question de participer à son faux mariage et à son péché. Ou nous sommes à Dieu, ou nous sommes contre Lui en nous faisant amis des pécheurs. C'est le plus grand sacrifice pour une mère. Et je dis souvent au Seigneur: Seigneur, tu sais que si on m'ouvrait le cœur, on le verrait en train de saigner de douleur parce que je ne vois pas mon fils. Mais Toi, Tu passes avant mon fils.

LES OBLIGATIONS DU CATHOLIQUE

La vie du catholique, ce n'est pas de dire: je vais à la messe, je communie, et ensuite je fais ce que je veux; non, nous avons des obligations en tant que catholiques, et quand Dieu nous demande quelque chose, il faut le Lui donner. Car tout ce que nous avons, Dieu nous l'a donné. Si nous ne donnons pas à Dieu ce qui Lui revient, nous Le volons. Nous devons tout Lui donner, même si cela nous coûte. S'Il nous demande un bras, donnons-Lui le bras. Dieu n'est pas un voleur: Il demande ce qui est à Lui. Si Dieu nous demande quelque chose, nous devons être aimable avec Lui et faire Sa volonté. Parfois, c'est dou¬loureux, lorsqu' Il nous demande un être cher, un fils par exemple. Mais tout est à Dieu, et nous ne sommes que les administrateurs de ce que Dieu nous donne.
La vie du chrétien est exigeante: c'est pourquoi Notre Seigneur a dit: "Beaucoup seront appelés et peu seront élus" (6). Et comme au disciple qui Lui demandait la per¬mission d'aller ensevelir son père, Jésus nous dit: "Suis-Moi et laisse les morts ensevelir leurs morts" (7). Et comme à celui qui Lui demandait la permission d'aller faire ses adieux à ceux de sa maison, Jésus nous dit: "Quiconque met la main à la charrue et regarde en arriè¬re, n'est pas propre au Royaume de Dieu" (. Si nous lisons l'Evangile, nous devons le lire en entier. Parfois il est rude, mais ne sautons pas ce qui ne nous plaît pas en gardant seulement ce qui nous plaît. L’Evangile est le même, aujourd'hui, demain, comme hier. Et nous devons l'appliquer entièrement. Le Seigneur nous dit que si nous voulons aller au Ciel, nous devons vérita¬blement nous sacrifier sur la terre (9). Au Ciel, tout est grandeur et beauté. Çà vaut la peine d'obtenir cela, car il n'y a rien ici-bas qui y ressemble. Mais nous devons abandonner beaucoup de choses de la terre pour obtenir les choses qui sont au Ciel. Pour seulement un petit coin de Ciel, çà vaut la peine de laisser tout ce qu'il y a sur la terre. Elle est si grande, la beauté qui accompagne la présence de Dieu! Oui, nous devons donner beaucoup au Seigneur, et nous Lui donnons si peu. Dans le message d'hier, le Seigneur nous demande de remuer le cœur et pas seulement les lèvres. Dieu nous a créés bons, c’est nous qui sommes devenus mauvais. Si nous sommes de Dieu, nous devons avoir toutes les inclina¬tions de Dieu: nous devons être toute bonté, toute misé¬ricorde, tout amour. Nous devons faire de bonnes oeuvres et pas seulement remuer les lèvres. Nous devons tendre la main à celui qui nous demande une aide, quelle qu'elle soit: que ce soit une aide matérielle ou spirituelle. Nous devons toujours être disposés à don¬ner aux autres. Il faut en effet que l'on remarque que nous sommes des enfants de Dieu, il faut que nous soyons capables de donner notre vie pour les autres. Jésus nous a donné le plus grand exemple, et son Père n'a pas eu pitié de son Fils, mais Il L'a laissé mourir sur une croix par amour pour les hommes. L'enseignement, nous l'avons reçu du Maître, qui est Jésus-Christ. Voilà pourquoi nous devons suivre Ses pas et marcher sur le même chemin que Lui, si nous voulons arriver un jour avec notre amour vrai face à l’Amour de Dieu. Parfois, hélas, c'est le contraire qui se produit: c'est le manque d'amour qui se présente devant l'Amour de Dieu. Quel contraste! Pensons un peu à cela, quand Dieu devra nous dire: retire-toi, Je ne te connais pas. Tu as accepté de servir un autre Seigneur que Moi. Comment peux-tu maintenant venir percevoir ton salaire dans cette entre¬prise alors que tu ne M'as pas servi et que tu as servi le monde? (10). Tu veux que Je te paye? Tu as vu une entreprise sur la terre qui paie son salaire à un ouvrier qui travaille dans une autre entreprise? Va donc toucher ton salaire là où tu as travaillé!
Sachons que nous pouvons très bien travailler dans une entreprise matérielle pour pouvoir survivre sur la terre et travailler aussi dans l'entreprise de Dieu. Il s'agit pour cela de partager avec les autres, de ne pas être indiffé¬rent devant la souffrance des autres. Le Seigneur nous a demandé des oeuvres d'amour et de miséricorde, Il nous a demandé de nous occuper de vieillards et non pas d'enfants. Un enfant est plus plaisant que le vieillard, mais le vieillard est le plus nécessiteux, c'est celui auprès de qui on obtient le plus de mérites pour parve¬nir au Ciel. Le vieillard s'est sacrifié pour ses enfants, il leur a tout laissé, et souvent il se voit ensuite abandon¬né et méprisé. Quand, après les avoir recueillis, nous avons réussi à les apprivoiser, ils se confient à nous et nous racontent les misères qu'ils ont subies. Et je dis aux Réparatrices: Regardez, mes filles, notre entreprise doit être une entreprise de l'amour. Ce n'est pas seule¬ment l'assiette de nourriture que nous leur donnerons, pour alimenter leur corps, mais l'affection, pour en faire la conquête pour Dieu alors qu'ils s'acheminent vers l'éternité. Ils arrivent souvent effarouchés et comme ter¬rorisés, car on leur a tout pris et on les a laissés dans la misère, abandonnés comme de vieux objets inutiles. Et pourtant, quand les enfants ont construit leur maison, ils auraient dû les choyer comme des enfants et leur donner la meilleure chambre de la maison, et ils ne l'ont pas fait. Çà, c'est très sérieux devant Dieu, Il leur demande¬ra des comptes. Et voilà pourquoi nous essayons de leur donner tout, et moi, j'aime bien orner leur chambre de beaux rideaux, de jolis tableaux, pour que leurs yeux regardent de belles choses et qu'ils soient joyeux. Nos oeuvres doivent être imprégnées d'amour, d'amour de Dieu pour que nous ayons ensuite le véritable amour des autres. Mais aussi nous faisons en sorte de leur assurer une aide spirituelle, pour qu'ils puissent mourir dans la grâce de Dieu.
Le Seigneur a demandé que cette Oeuvre s'étende comme les étoiles dans le ciel. Nous devons donc faire ce que nous demande le Seigneur. Je dis souvent aux Réparatrices: vous préféreriez vous occuper de petits enfants plutôt que de vieillards? Et pourtant elles les trai¬tent comme de petits enfants, elles s'occupent d'eux avec amour, elles les nettoient de façon à ce qu'ils soient tou¬jours propres et parfumés, elles se consacrent à eux corps et âme. Mais nous avons besoin aussi de votre collabora¬tion, et vous êtes des bienfaiteurs de ces nécessiteux que nous accueillons. Je vous remercie, vous tous qui colla¬borez avec cette Oeuvre. Sachez que le Seigneur ne lais¬sera pas votre générosité sans récompense. Dans le mes¬sage d'hier, Il a promis à tous ceux qui collaboreront avec les pauvres et les nécessiteux une place dans l'éternité. C'est la meilleure récompense. Nous ne pouvons pas lais¬ser l'éternité en échange de toutes les choses que le démon nous montre dans le monde. La beauté est en Dieu, et dans les âmes qui aiment Dieu. C'est la grâce de Dieu qui donne la beauté, et le péché est l'absence de grâce, la laideur. Sachez aussi que nous sommes tous unis, parce que Dieu l'a voulu ainsi, Bien que vous soyez loin de nous par la distance, vous êtes près de notre cœur. Certes, nous n'avons pas de préférences, nous ne sommes pas racistes, mais nous vous aimons particulièrement, vous, les Français, parce que vous avez toujours été très généreux pour les nécessiteux. Pour moi, c'est quelque chose de très grand, car on voit si peu de générosité dans le monde. Quand on est obligé de demander de l'aide, il arrive souvent qu'on nous ferme la porte au nez. Or la Parole de Dieu doit nous conduire à l'action, nous devons ouvrir notre cœur et dire: me voici, pour participer à ce dont vous avez besoin, chacun à la mesure de ses forces. Je ne demande à personne plus que ce qu'il peut donner. Mais souvent nous gaspillons nos ressources en caprices et futilités, pour bien des choses qui ne sont pas néces¬saires dans la vie. Quant à moi, avec ma pensée et mon désir, j'ouvrirais des maisons pour accueillir tant de misères, mais l'Etat nous impose des normes qui nous contraignent à nous limiter, et nous devons respecter ces normes pour ne pas aller en prison (pourtant, béni soit Dieu si j'étais mise en prison à cause de la charité!). Merci à vous tous, merci pour votre collaboration. Mon cœur est avec vous tous, et je prie tous les jours pour vous, afin que le Seigneur enflamme votre cœur d'amour, et que par votre cœur enflammé vous puissiez transmettre aux hommes l'amour même de Dieu.

SUIVRE DIEU

Nous devons suivre Dieu. Il nous enseigne à aimer les autres d'un amour parfait, d'un amour désintéressé. Il nous demande d'aimer et d’aider les pauvres et les nécessiteux et de partager avec nos frères. Là où tu vois une plaie, cicatrise-la, nous dit-Il ; aime sans être aimé en retour. En revanche, le démon nous demande le contraire : "Travaille pour toi, et tout est pour toi". Les personnes qui sont vraiment attachées au monde ne le comprendront pas mais lorsqu'on est rempli de Dieu, tout est de trop. Ainsi nous devons suivre le chemin que Dieu nous indique : l'amour envers l'Eglise par exemple. S'il y a des personnes ou des Prêtres qui ne sont pas comme le Seigneur désireraient qu'ils fussent, il faut rechercher de saints Prêtres, qui vous conduiront vers Dieu et vous aideront à cheminer vers le ciel. Il faut implorer pour ceux qui se comportent mal, prier pour eux et ne pas garder de rancune à l'intérieur de nous¬-mêmes. C'est Dieu qui les jugera et nous jugera égale¬ment en temps opportun. Comme de bons enfants de Dieu, nous devons aimer nos ennemis car ce sont eux qui sèment notre chemin vers le ciel. L’Evangile nous dit qu'aimer ceux qui vous aiment n’a aucune valeur. Mais aimer ceux qui vous méprisent, cela oui c'est dur, c'est cruel, mais l'Evangile est parfois dur. Mais avec sagesse, Jésus-Christ l'a écrit avec son sang.

ETAT DU MONDE

Le Seigneur nous dit que le monde est dans un très grand danger. Le monde ne pourra être sauvé que par la prière et le sacrifice. Et vous devez vous réunir pour prier parce que des temps très graves arrivent. Mais remarquez Ninive : le châtiment a été arrêté car il y avait seulement deux personnes qui priaient bien. Maintenant qu’il y a tant d’âmes qui L’aiment de tout leur cœur – je ne doute pas que vous L’aimiez, vous qui venez de si loin – implorez le Seigneur, afin qu’Il retienne Son bras. Le monde est atteint d’un mal tel que seul Dieu peut le guérir. Les hommes sont en train de détruire le monde. Mais Dieu veut que par nos sacrifices et nos prières, nos soyons en train de le reconstruire. Nous devons être des constructeurs du monde. Demeurons toujours tournés vers le Ciel et lorsque nous nous sentons tristes et affligés, demandons à ceux qui sont parvenus au Ciel, comme à notre collaborateur Pierre Piqué, de nous aider à persévérer jusqu’au bout.

OEUVRES D'AMOUR ET DE MISERICORDE

Dans cette oeuvre d'amour, notre mission est d'aimer les pauvres et les nécessiteux. Nous devons nous sanctifier par leur intermédiaire. Pour beaucoup d'entre nous, il nous arrive ce qui est advenu au jeune homme riche de l'Evangile. Il disait : "Seigneur, tout ce que Tu com¬mandes, je l'observe". Bien des gens pensent qu'en priant et en remuant les lèvres sans remuer le cœur, la prière a de la valeur. Moi, je vous dis qu’il faut remuer les lèvres mais aussi le cœur. Le cœur doit s’exercer à la Charité car sinon il s'atrophiera. Pour exercer la charité, il faut exercer le cœur. Nous ne pouvons pas nous pré¬senter devant le Seigneur les mains vides, mais les mains remplies de bonnes oeuvres. C'est ce qui plaît le plus au Seigneur. Lorsque l'amour de Dieu s'est pré¬senté devant l'amour de Pierre Piqué, Dieu l'a pris dans Ses bras et lui a dit : "Tu étais épuisé sur terre par tant et tant de fatigues, viens, entre et repose-toi. Repose-toi maintenant pour l'éternité". Et voyez comme il jouit maintenant d'un repos éternel et depuis là-haut il veille sur les siens et sur ceux qui ne sont pas les siens. Nous devons toujours apprendre et le Seigneur nous donne toujours un modèle, un exemple à suivre. C'est un homme d'honneur qui s'est présenté devant Dieu. Et pour une âme qui parvient au ciel, là-haut ils sont en fête, et c'est la plus grande fête que nous puissions espé¬rer pour nous qui aimons tellement les fêtes. Et Pierre nous aidera et nous serons en contact avec lui pour ne pas qu'il nous oublie.

LA FIDELITE A DIEU

C’est pourquoi nous tous, et surtout les Prêtres doivent être fidèles à leur ministère, fidèles là où ils sont. La fidélité est très importante, car le jour de son ordination, le Prêtre appose sa signature dans le ciel : il est Prêtre éternellement. Il doit être obéissant envers ses supé¬rieurs quoiqu’il advienne. Le Saint Curé d'Ars a été un Saint Curé dans l'obéissance à l'Eglise. Il était d'une pauvreté et d'une humilité extrême. Il a vécu durant toute sa vie sans qu'aucune humiliation ne l'atteignît. Et pourtant il a du endurer sur terre beaucoup d’humiliations. C’est la raison pour laquelle il est saint. Les Saints ne naissent pas saints, ils deviennent saints à force de préjugés, de persécutions et diffamations. C’est comme cela que l’on parvient à la sainteté. Et voyez le Christ : Il est venu se « christifier ». Il n’est pas venu mener une vie confortable, mais mourir sur la croix, à cause de Son amour pour nous, nous dit-Il. Le plus grand bourreau qu’Il a eu sur terre a été son amour pour les hommes. Il est venu donner la vie et nous, nous Lui avons donné la mort. C’est pourquoi je dis que le Prêtre doit être fidèle là où il se trouve ; qu'il ne se rebelle contre rien ni contre personne. Quoiqu’il arrive, qu'il regarde vers le ciel, s'agrippe à la croix et suive son chemin.
Pour les laïcs, il doit en être de même : que celui qui est marié, respecte son conjoint et qu’il y ait la paix dans le ménage. Sans Dieu, on ne peut avoir la paix, parce que Dieu est paix et tranquillité. Qu'ils élèvent leurs enfants dans la sainte crainte de Dieu, parce que Dieu vous demandera des comptes sur l'éducation que vous avez donnée à vos enfants lorsque vous vous présenterez devant Lui. L'Evangile nous semble dur, mais Jésus nous l'a laissé écrit parce qu'Il nous a donné l'exemple en tout. Jésus n'a pas parlé de la croix sans se coucher sur la croix. Il parle de la croix parce qu'Il était posé sur la croix. Nous, nous parlons souvent de la croix mais sans savoir ce qu'est la croix. Lorsque Dieu nous envoie la croix nous ne voulons pas nous poser sur elle. Lorsque notre Seigneur nous envoie la croix, nous devons dire : "Seigneur, visse les chevilles pour ne pas que je m'échappe de la croix". Il ne faut pas dire : "Moi, de la croix je n'en veux pas", et lui donner un coup de pied. La croix, c'est la meilleure amie que nous puissions avoir, le meilleur compagnon. Celui qui n’a pas de croix, c'est qu’il n’est pas avec le Christ. Moi, si en me levant un jour, je constate que la croix s'est éloignée de moi, alors je vous assure que je commence à trembler. Et je dis : "Seigneur, qu'ai-je fait pour que tu puisses éloigner la croix ". Moi je veux la croix parce qu'avec la croix, je parviendrai au ciel. Et je sais qu'en arrivant à la porte du ciel, Notre Seigneur me dira : "Laisse la croix dehors et entre, parce que c'est 1a croix qui t’a permis de parvenir jusqu’ici ».¬ Ainsi vous qui souffrez d'une maladie, ayez de la patience. Sachez supporter, car cela vient de Dieu. Dites au Seigneur : "Seigneur, je T’appartiens, Tu coupes là où Tu veux, parce que si Tu m'enlèves un bras, Tu me laisses l'autre ; et si Tu m'enlèves les pieds, Tu conserves mes yeux". Alors je dois constamment remercier le Seigneur, et voir qu'autour de moi il y en a qui sont encore plus malades que moi. J'ai visité des hôpitaux et j'y ai vu des personnes semblables à des crucifiés vivants, étendus sur leur lit, remplis de souffrances. Nous devons toujours accepter la volonté de Dieu, que ce soit sur le plan moral, physique ou des épreuves d'ordre spirituel. Il faut toujours demander au Seigneur la patience et l'humilité pour accepter tout ce qu'Il nous envoie, et vivre l'Evangile. L’Evangile peut être parfois cruel, mais il arrive aussi qu'il soit gai. L’Evangile c'est comme les mystères du Rosaire ; dans les 15 mystères, il y a la souffrance, la gloire et la joie. Ici-bas, nous avons les joies, les tristesses et de grandes allégresses. Lorsque la douleur arrive, il faut l'accepter.
Un jour, Notre Seigneur m'a fait voir un bouquet de roses splendides. Ces roses ont immédiatement attiré mon attention. J'ai couru vers le bouquet et j'ai pris les roses. Alors le Seigneur m'a dit : "mais, qu'est-ce qui attire ton attention, les roses ou les épines ? Les pétales de roses sont pour le ciel ; c'est avec elles que j'élèverai ta demeure ; mais c'est avec les épines que tu dois res¬ter (sur terre)." Notre Seigneur a emporté les roses et m'a laissé les épines. Et il a ajouté : "quand tu ren¬contres une épine, surtout ne lève pas le pied pour éviter de te piquer ; écrase-la bien, car c'est à ce moment-¬là que Je t'apprends à être douce, patiente". C'est pour¬quoi nous devons tous accepter la volonté Dieu dans toutes les situations. Si le Seigneur nous demande d'être dans un fauteuil roulant, il faut dire : "Seigneur, si je peux Te glorifier de ce fauteuil, j'accepte , prends mon sacrifice pour purifier et convertir les âmes".

Soyons tous frères, sachons nous entraider et nous aimer comme des frères, comme des enfants de Dieu et non selon l'amour qui existe aujourd'hui, qui est passion et égoïsme mais qui n'est pas amour désintéressé, amour qui provient du côté du Christ.
Le Christ est demeuré les bras ouverts pour que nous allions vers Lui et pour pouvoir nous prendre dans Ses bras car nous tous, nous sommes Ses enfants. Et en tant qu'enfants de Dieu, nous devons correspondre à ce Père ¬très aimant. Car vous savez que Notre Seigneur allait attendre tous les jours l'enfant prodigue malgré qu'il ait fait tout et le reste. Un jour, lorsqu' Il l'a vu, Il l'a embrassé et l'a pris dans Ses bras, Il l'a fait rentrer au ciel pour faire une fête. Le Seigneur vient pour les pécheurs, mais pour LES PECHEURS REPENTIS. S'il y en a beaucoup qui ne se sont pas approchés des Sacre¬ments, alors recommencez, vous verrez comme vous allez éprouver quelque chose de très grand et sans Dieu vous ne pouvez pas vivre. Il faut d'abord regarder Dieu, et ensuite vous regarderez les hommes mais comme Dieu les voit. Car on ne peut aimer Dieu sans aimer les hommes, ni aimer les hommes sans aimer Dieu.

QUESTIONS POSEES A AMPARO

1 La situation du monde

Le Seigneur me dit que le monde est au bord du préci¬pice. Nous devons prier et faire des sacrifices pour que Dieu arrête Son bras. Nous devons supplier Dieu. Si nous ne prions pas, nous ne faisons rien. Nous ne devons pas avoir peur, car celui qui a Dieu n’a rien à craindre. Il arrivera ce qui arrivera : il faut garder la sérénité et attendre que Dieu fasse ce qu' I1 veut. Moi je pense que nos prières ont beaucoup de valeur et Dieu, comme un Père bon et aimant, nous écoutera. Mais le monde est dans une situation très grave. N'ayons pas peur.

2 Et la France ?

Je pense que la France et le monde entier est dans une très mauvaise situation. Nous sommes tous dans la même barque. Que cela commence d'un côté ou d'un autre, peu importe Il n'y a que Dieu qui peut nous aider ! Nous devons être de bons chrétiens, et dévoués.

3 Les exorcismes ?

La personne qui fait des exorcismes doit être presque une sainte, car n'importe qui ne peut pratiquer un exor¬cisme. Il doit avoir une autorisation spéciale. Cela ne peut être fait que par quelqu'un de très sacrifié, qui jeûne beaucoup et qui est rempli de Dieu, et tout cela depuis longtemps. Aujourd'hui il y a vraiment beau¬coup d’êtres humains qui sont possédés, il y en a des quantités. Ces personnes se transmettent le démon les unes les autres pour ainsi dire. C'est pourquoi, il faut avoir une bonne vie spirituelle car, contre le jeûne et la prière, le démon ne peut rien. Il faut également beau¬coup s’approcher des Sacrements.
Pour sauver ces gens possédés, il faudrait qu'ils aient une vie ordonnée, rangée et qu'ils veuillent eux-mêmes se sauver. Chacun a sa liberté. C'est avec notre propre liberté que Dieu nous a donnée que nous nous sauvons ou bien que nous nous condamnons. Cette liberté, ou bien nous l'employons pour le bien ou nous l’utilisons pour le mal.

4 Les magnétiseurs les rebouteux les voyants

Il ne faut pas fréquenter ces gens. On voit des choses très bizarres comme le spiritisme. Là on se met en danger. Si un médecin après tant d’années d’études n’est pas en mesure de vous guérir, moi je pense qu'il ne faut pas fréquenter ces gens là. J'ai connu des familles entières qui ont été voir ces gens et ont attrapé des mala¬dies, des possessions, elles n'ont eu que des malheurs. Je ne dis pas que ces gens là travaillent de mauvaise foi, mais il est préférable de ne pas les approcher.

5 Les non-baptisés

Ceux qui ne sont pas baptisés, ne sont pas des chrétiens. S’ils n’ont pas reçu le Baptême, ils ont le péché originel. Une personne qui n'est pas du Christ ne peut aller au Christ. C’est comme une personne qui travaille dans une entreprise et qui irait dans l'entreprise d'en face pour percevoir son salaire. Alors le patron lui dirait "Je ne te connais pas. Tu n'as pas travaillé pour moi je ne peux pas te donner un salaire. Retourne chez ton patron, celui qui t'a embauché, c'est pour lui que tu as travaillé et c'est lui qui te paiera".
Par le Baptême, on devient enfant de Dieu. Moi je dis ce que je sais par l'expérience que j'ai de l'au-delà. Dieu ensuite peut faire ce qu'Il voudra. Mais moi, si je n'avais pas reçu le Baptême, je le demanderai immédia¬tement, car je sais où j'irai avec le Baptême et une vie ordonnée. Mais sans le Baptême, je ne sais pas, je serai dans le doute. Seul Dieu jugera.

Un baiser à tous.
Au revoir.
.
CAUSERIE DE LUZ AMPARO AUX PELERINS FRANÇAIS
LE 4 NOVEMBRE 2001

Bonjour à tous.

L'AU-DELA

Nous allons parler un peu du message. Notre Seigneur com¬mence par se plaindre des âmes qui sont si ingrates. Elles ont reçu tellement de grâces ! Et ces grâces, elles les ont par la suite méprisées. Et Notre Seigneur dit que Son Sang sert pour leur conversion. Puis le Seigneur m'a fait voir une multitude d'âmes qui se sont sauvées à cause des grâces qu'elles ont reçues au Pré-Neuf. Or la vie de ces âmes était complètement désorientée. Lorsqu'elles sont arrivées (au Pré-Neuf), le Seigneur a orienté leur vie sur le chemin de la vérité. C'était une grande multitude, une grande quantité d'âmes qui entouraient la Sainte Vierge parce que, disent-¬elles, un jour leur est donné où elles peuvent entrer en communication avec leurs êtres chers par l’intermédiaire de la prière. Mais le mal est si répandu sur la terre qu'elles ne peuvent parvenir à réaliser cette unité, à moins que les âmes qui sont ici sur terre soient en état de grâce. C'est pourquoi on insiste beaucoup sur le fait qu’il est nécessaire d’être en état de grâce. Vous savez qu'on peut conserver l'état de grâce par la confession, la communion et en étant bien avec tout le monde. Ne perdons pas ce regard de nos êtres chers et c'est la communion des saints, comme disent les âmes. Mais elles ne peuvent descendre jusqu'à nous à cause de la méchanceté et des péchés qu'il y a dans le monde. Alors la Sainte Vierge venait avec un manteau très grand il semblait sans fin pour protéger toutes les âmes qui L'entouraient, du mal qu'il y a sur terre. Elle m'a fait voir où les âmes se sau¬vaient, comme je l'ai vu à maintes reprises. Mais on a beau le voir souvent, chaque fois que l'on vous montre une chose de l'au-delà, c'est quelque chose d'incompréhensible telle¬ment c'est beau et grandiose et c'est toujours différent.
Il y a toujours plus de grandeur, plus de beauté. On voit les âmes plus jeunes qu'elles n'étaient, on leur donnerait 33 ans environ. C'est un âge jeune et elles ont une très grande beauté parce que moi je vois la physionomie des âmes mais dans cette physionomie c'est comme si je voyais leur corps. Cependant, elles n'ont pas de corps parce qu'elles passent les unes sur les autres, on les voit bouger alors qu'elles n'ont pas de relation les unes avec les autres comme nous. Elles passent les unes sur les autres et c'est comme si elles n'étaient pas un obstacle les unes pour les autres. Mais cependant elles ont une physionomie, ce qui permet de les reconnaître. Et dans cette physionomie, moi je les vois d'une très grande beauté. On m'a même fait voir comment elles étaient auparavant et comment elles sont maintenant et c'est quelque chose qui ne peut être expliqué par une bouche humaine. Mais je peux vous dire qu'une telle félicité, une telle grandeur, c'est une grande joie que l'on ressent dans l'âme et j'aurai beau vous donner beaucoup d'explications, ce ne serait qu'une infime partie de ce que je vois en raison de la grandeur qu'il y a là-haut. On voit ces âmes très heu¬reuses, souriantes ; elles ont cette beauté qui est inexpli¬cable, parce qu'elle n'est pas humaine, mais divine. Et comme tout ce qui est en ce lieu est si beau, si sublime, moi je ne cesserai de vous dire que c'est une grande beauté, une grandeur, mais je ne peux aller au-delà dans mon explica¬tion ; un être humain ne peut l'expliquer, il lui manque les mots adéquats. C'est une félicité telle que nous devons lut¬ter ici sur terre pour obtenir toutes ces grandeurs. Moi je crois que beaucoup d’âmes les perdent parce que personne ne leur en parle. Il ne vaut pas la peine de perdre toutes ces grandeurs pour des choses de la terre. Même si la terre ren¬ferme de belles choses, rien de ce qui est sur terre n'est comparable à ce qu'il y a dans le ciel. J'ai vu une multitude d'âmes qui étaient dans la paix et la félicité et elles nous remerciaient pour les prières que nous faisions pour elles.
Et Notre Seigneur m'a dit : « Ma fille, J’aime que les hommes prient pour les pécheurs ; c'est la prière qui Me plaît le plus car cette prière ne demeure jamais sans réponse ». Nous devons beaucoup demander pour les pauvres pécheurs, pour que Notre Seigneur leur donne cette lumiè¬re et qu'ils puissent se convertir, et surtout pour nos êtres chers, car beaucoup d'entre nous, en raison de notre obsti¬nation, nous n'arrivons pas à comprendre ce qu'est la grâce de Dieu. Je crois que nous devons être semblable à celui qui priait et importunait sans arrêt le juge, jusqu'à ce que ce dernier, las d'être importuné et agacé par " un homme embêtant " a concédé ce qui lui était demandé. C'est ce que nous devons faire : demander, demander et je pense que le Seigneur ne nous traitera pas comme le juge, mais Il nous donnera les grâces parce que nous avons prié pour eux.

CAUSERIE DE LUZ AMPARO AUX PELERINS FRANÇAIS ET PORTUGAIS
LE 2 DECEMBRE 2001

Bonjour à tous.
C’est la Ste Vierge qui nous rassemble une fois encore et nous sommes ici pour rendre gloire à Dieu.


PRIERE ET PENITENCE

Vous savez que le Seigneur et la Sainte Vierge insistent énormément dans le message sur la pénitence et la prière. Les hommes ont perdu la foi, disent-Ils, et le monde a besoin de prière, et de sacrifice. La prière a un grand pouvoir. Vous savez que pour une guerre, une catastrophe, pour toutes sortes de calamités, pour les maux éventuels qui pourraient survenir dans le monde, avec la prière Dieu arrête tout ce qui peut l'être. Alors nous devons nous réunir vous là-bas et nous ici, pour prier en groupe. La prière peut tout.

REBELLION DE L'HOMME CONTRE SON CREATEUR

Notre Seigneur se plaint de ce que les hommes ont perdu la foi et de ce que le monde empire de jour en jour. Il y a aussi certaines paroles que je ne saurai vous répéter, telles que : la race humaine est en train de se rebeller contre Dieu. Le Père José Maria saura vous le dire mieux que moi.

Le Père José Maria :
« La nature humaine attaque les droits souverains du Créateur ».

Amparo :

C'est comme si les hommes voulaient être eux-mêmes des créateurs et enlever à Dieu son pouvoir ; et cela est impossible. Remarquez : le plus bel ange que Dieu a eu, Lucifer, voulait être plus que Dieu et par orgueil il s'est rebellé contre Dieu. Et voyez ce que Dieu a fait: Il l'a envoyé en enfer avec tous ceux qui l'ont suivi. A ce moment-là Lucifer a entraîné un grand nombre d'anges à sa suite. C'est pourquoi dans l'humanité il y a une race du mal : ces anges déchus, ces anges qui ont péché avec les filles des hommes, ont eu des enfants et c'est une race maudite. Pourtant ces anges avaient tout : beauté etc… et cepen¬dant leur orgueil voulait les porter encore plus haut. Aujourd'hui, les hommes sont en train d'agir de la même manière. En ce moment-ci il y a des hommes qui voudraient être comme Dieu, mais personne n'est comme Dieu. La créature est créée par le Créateur. Et le Créateur n'est crée par personne : Il existe depuis toujours et ne cessera jamais d'exister. Il est le principe et la fin de toutes choses. Les hommes veu¬lent enlever au Créateur la place qu'Il occupe et ils sont en train de faire des choses horribles : ils établissent eux-mêmes des lois et oublient les lois de Dieu. Moi j'ai vu comment dans des laboratoires on est en train de fabriquer des êtres monstrueux ; des êtres sans âme. Un être sans âme ne peut avoir la vie, parce que la vie est de Dieu. C'est lui qui la donne. Et un être fabriqué dans un laboratoire, c'est horrible ! C'est l'horreur ! Jusqu'où veulent en venir les hommes ! J'ai vu des sortes d'êtres formés d'une partie de l'homme et d'une autre partie de la bête sauvage. L'homme n'accepte rien de ce que Dieu lui envoie. Notre Seigneur dit également que l'homme ne s'ac¬cepte pas lui-même tel qu'il est. L'homme ne se conforme pas avec sa nature mais il la change et comme dit le Seigneur : l'homme veut être une femme et la femme, un homme. Si chacun acceptait sa propre nature que Dieu lui a donnée et se gardait en menant une vie pure et propre, ce serait là une vie de sacrifice qui permettrait à chacun de parvenir au ciel en faisant la volonté de Dieu. Ce n'est pas que le Seigneur repousse les hommes, Il les rejette lorsqu'ils veulent adul¬térer leur corps et vivre en couples. Dieu a créé l'homme et la femme pour la procréation Maintenant, si l'homme s'accouple avec l'hom¬me et la femme avec la femme et si cette contagion gagne le monde, il en sera fini de la terre par manque d'êtres humains. Dieu a crée l'homme et la femme pour qu'ils se multiplient et qu'ils croissent, comme il est dit dans la Bible. Qu'un homme soit avec un homme et une femme avec une femme, cela est totalement dénué de sens. Ils ne recherchent que le plaisir et la jouissance. Ils ne recherchent pas l'amour ni la procréation. Or, il faut se soumettre à la volonté de Dieu. Et il faut dire : Seigneur, me voici ; si tu m'as donné ce corps, moi je l'accepte et je m'offre corps et âme au service de ceux qui ont besoin de moi.

Si Dieu nous éprouve chacun de manière différente, et si nous n'ac¬ceptons pas les épreuves que Dieu nous envoie, alors, que sommes-nous en train de faire ? quelles sortes de lois mettons-nous en place ? Non, ce ne sont pas les lois de l'Evangile.

LE MONDE EST EN GRAND DANGER

C'est pourquoi, Notre Seigneur nous le redit, et moi je crois que tous, nous nous rendons compte de la situation du monde. La situation du monde est réellement, comme le dit Notre Seigneur, comparable à celle de Sodome et Gomorrhe. A cette époque, les hommes ne respectaient ni les animaux, ni les personnes, ils étaient tous semblables à des bêtes sauvages. Notre Seigneur nous demande de prier, de beaucoup prier et que nous ne nous écartions pas du chemin parce que le monde est dans un grand danger à cause de toutes ces situations : guerres, discordes dans les familles, manque d'obéissance envers Dieu. Nous sommes en train de vivre des moments très critiques. Nous qui aimons Dieu et qui appartenons à l’Eglise, nous devons L'aimer de tout notre cœur. Et réunissons-nous tous dans la maison de Dieu. pour prier et pour parler avec Lui. Et je crois que tout ce que nous Lui demande¬rons, Il nous l'accordera parce que seul Dieu peut apporter la solu¬tion à la situation du monde et non les hommes ; seul Dieu et tous ceux qui sont capables d'être fidèles à Dieu jusqu'au bout et de prier pour tous ceux qui ne prient pas. Et que tous ces hommes et femmes qui commettent d'aussi graves erreurs, se rendent compte et se res¬saisissent ; qu'ils se conservent tels que Dieu a voulu que soit leur nature. Qu'ils rendent gloire à Dieu. Je le répète : Dieu ne les rejette pas, si ces personnes vivent en conservant leur pureté et leur chaste¬té. C'est ce que nous demande le Seigneur, que nous nous sacrifions, et que nous n'oublions pas que Dieu est outragé et méprisé. Il nous le demande ce mois-ci avec beaucoup d'insistance.

Questions :
Y-a-t-il un message pour la France à l'heure actuelle ?

Moi je crois que Dieu ne fait pas de différence de langue, de couleur et Il nous le dit à tous et Il le dit à vous comme à nous. Tous ensemble, nous n'avons pas à fixer des lois, nous sommes très portés à imposer des lois et je crois que la loi c'est justement pour que nous cheminions sur un chemin sûr et droit parce qu'une chose est la loi de Dieu, qui est une loi spirituelle, autre chose est la loi corporelle que les hommes mettent en place pour dissuader et chasser les malfaiteurs.

LOI SPIRITUELLE et LOI CORPORELLE

Moi je me réfère à la Loi de Dieu, non à la loi des juges. Il faut aussi mettre des lois en place pour diriger les nations et mettre des gouver¬nements en place pour que tout puisse fonctionner. Alors à celui qui est coupable, eh bien on lui appliquera une loi, une loi terrestre et cor¬porelle, mais moi je me réfère toujours à la loi spirituelle, à la loi de l’Evangile. La loi de Dieu est différente des lois des hommes. Nous, nous allons vers le Prêtre, nous confessons nos fautes, nous pouvons avouer tous les crimes possibles et Dieu nous ouvre ses bras et nous pardonne. Quant à la loi de l'homme, vous avouez votre culpabilité et on vous met en prison. La loi de l'homme est différente de la loi de Dieu. Cependant, de même que la loi de l'homme ici sur terre châtie, de même Dieu châtie avec le purgatoire et l'enfer pour purifier nos fautes.

Nous devons différencier ces lois et ne pas les confondre. Moi je pense qu'en mettant en pratique la Loi de Dieu en aimant Dieu de tout notre cœur, nous sommes frères. Nous ne sommes pas capables de faire du mal à notre prochain, de voler, de tuer. La loi de Dieu est unie à celle de la terre : car celui qui observe les commandements, obser¬ve aussi la loi de la terre, ne pas tuer, ne pas commettre d'actes impurs ; vous connaissez les commandements. Si nous observons les commandements, nous sommes aussi aidés pour observer les lois de la terre. Dieu nous enseigne vraiment à être de bons enfants de Dieu et frères de tous. Si nous sommes des enfants de Dieu, nous sommes tous frères et comme le sang et la chair lorsque nous arriverons là-¬haut, ne nous serviront de rien, si nous sommes frères en esprit, voyez lorsque nous arriverons au ciel, que nous aurons tous lutté comme enfants de Dieu pour être meilleurs chaque jour parce que nous sommes tous enfants de Dieu et si nous avons tous un seul père, nous pouvons tous être frères, c'est-à-dire des frères spirituels ; c'est être frères pour l'éternité. Lorsque l'on cesse de vivre, les liens du sang ne rentrent pas dans le ciel. C'est l'esprit qui rentre.

L'AME EST PLUS IMPORTANTE QUE LE CORPS

C'est la raison pour laquelle nous ne devons nous occuper que de l'esprit. Souvent nous nous occupons beaucoup de la chair, sans nous préoccuper de notre âme. Quelquefois il arrive qu'un membre de notre famille soit malade et nous craignons d'appeler un Prêtre parce que le malade est sur le point de mourir, il peut avoir peur il va se rendre compte qu'il est en train de mourir, et nous n'appelons pas le Prêtre pour qu'il lui administre le Sacrement de l'Extrême-Onction et pour qu’il confesse ses fautes. Et cela est une douleur très grande qu'un être cher s'en aille et que nous ne nous soyons pas préoccupés de son âme mais tellement de son corps ! L'éternité ne finit jamais, mais le monde se termine, et le temps a une fin.
Nous devons toujours travailler pour les âmes jusqu'à l'éternité. N'ayons pas peur quand nous nous trouvons auprès de malades, d'appeler un Prêtre et de leur dire : parlez-lui, parce que l'Extrême¬-Onction est un Sacrement pour les vivants et pour les morts. Ce n'est pas simplement un Sacrement destiné aux morts, c'est un Sacrement destiné aux vivants parce que quelquefois le malade est soulagé dans son corps, grâce à ce Sacrement. Nous ne devons pas permettre que nos êtres chers ne reçoivent pas ces grâces dans un moment aussi cri¬tique où ils vont remettre leur âme à Dieu. Quant à vous, préoccupez¬-vous autant de votre âme que vous vous occupez de votre corps.

Moi j'observe souvent les mamans : si les enfants vont en excursion ou en vacances, elles disent : "mes enfants, voici de l'argent de poche au cas où vous en auriez besoin ; voici quelques friandises afin que vous ne manquiez de rien ". Mais il y en a peu qui pensent à dire à leur enfant : « mon fils, dans quel état est ton âme ? Si tu passes devant une église, fais une visite à Jésus, et essaie de conserver ton âme propre, car Dieu peut nous rappeler à importe quel moment. Sois en grâce avec Dieu, car tu quittes la maison et il se pourrait qu'on ne se rencontre que dans l'éternité » ! Et de cela nous ne nous en occupons pas. Nous sommes préoccupés seulement de savoir si notre enfant a un rafraîchissement etc… de tous ces petits détails maté¬riels. Mais les choses de l'âme, nous les laissons de côté. Dieu va nous demander des comptes là-dessus, surtout aux parents. Il va nous dire : " mais, ma fille, pourquoi t'es-tu tant préoccupée du corps, et maintenant dans cette sortie, alors que vous n'allez plus les revoir.. vous ne saviez-pas dans quel état était leur âme !" Je crois que si nous les aimons véritablement et si nous aimons les êtres qui nous sont chers, nous devons leur inculquer toujours que l'âme est plus impor¬tante que le corps. Le corps ne sert même pas comme fumier. L'âme, Notre-Seigneur l'avait dans Ses mains et elle retournera une autre fois dans Ses mains. Et nous devons beaucoup veiller sur notre âme, nous en préoccuper beaucoup plus que de notre corps. Et souvent nous nous occupons de montrer notre corps, et plus nous donnons à notre corps, plus il en demande. Et pendant ce temps, nous laissons l'âme mourir.

Manger pour vivre et non vivre pour manger. Je crois que c'est sur¬tout ce que nous devons penser et essayer de mener
notre chemin comme Jésus l'a mené. Evidemment si nous ne mangeons pas, notre corps se meurt, mais si nous n'alimentons pas notre âme, elle est morte. Combien de personnes ne parlent que de leur maladie, de leur douleur, de
leur corps, et parfois il semblerait que l'âme ne fait pas partie du corps. L'âme participe avec le corps et le corps participe avec l'âme. Nous devons nous souvenir que nous sommes des enfants de Dieu et que nous avons le devoir d'observer la loi que Dieu nous impose.

Je crois que tout a été dit.

Question :
Y-a-t-il plusieurs niveaux au Purgatoire ?

Oui. Il y a plusieurs niveaux au Purgatoire. Chaque âme passe par le purgatoire qu'elle mérite, selon les péchés qu'elle a commis ; c'est le châtiment, car il n'est pas juste qu'une âme qui n'a commis qu’un seul péché soit en train de payer pour des péchés qu'elle n'aurait pas commis. Si on a péché par la bouche, c'est la bouche qui est châtiée ; si on a péché avec les pieds, ce sont les pieds qui vont être châtiés ; si on a péché avec les mains, les mains seront châtiées. Ce sont les membres qui ont offensé Dieu qui sont punis. Celui qui a commis beaucoup de péchés demeurera plus longtemps en souffrance au Purgatoire que celui qui a moins péché. Je vous ai déjà souvent dit qu’il fallait faire dire une chaîne de Messes pour un défunt, on soulagerait l’âme et elle souffrirait moins. Par exemple vous vous assem¬blez plusieurs personnes et vous décidez : de 9h à 10h une Messe ; de 10h à 11h une autre Messe et ainsi de suite, l'âme purge ses fautes mais elle ne souffre pas. Ceci est valable pour un défunt en particulier comme pour les âmes du purgatoire en général. Ces Messes soulagent le défunt ou les âmes du purgatoire. Ou encore une aumône, car une aumône aussi peut couvrir les peines de cette âme. Elle paie sa faute dans le purgatoire, mais elle ne souffre pas.

L’ENFER

L'enfer est aussi une façon de payer ses fautes. Il y a différentes sortes d'enfer correspondant aux différentes sortes de péchés. Si l'on a com¬mis beaucoup de péchés, on se retrouve dans un enfer où l'on souffre beaucoup plus. Si l'on a moins péché, l'on souffre moins. Mais le plus grand enfer que les âmes peuvent souffrir, c'est le manque de la pré¬sence de Dieu. En effet, au moment de notre mort, toutes nos potentialités s’ouvrent : notre intelligence, ¬notre mémoire, notre volonté et c'est quelque chose d'horrible de se rendre compte de ce que l’on a perdu. C'est le plus grand enfer qu'une âme puisse avoir. Ici-bas on ne se rend pas compte : je n'ai pas envie d'aller à la Messe, je n'y vais pas ; nous ne donnons pas d'importance à ces choses ; eh bien je ne crois pas en Dieu ; mais au moment de notre mort, toutes les puis¬sances de l'âme s'ouvrent . De telle sorte que nous n'avons pas besoin d'un enfer plus grand, que celui-là ; ici-bas celui qui ne croit pas, ne se soucie pas, peu lui importe, çà lui est égal ... il continue de vivre pareillement. Mais Dieu permet que les âmes qui sont en enfer se rendent compte de ce qu'elles ont perdu. Et c'est quelque chose d’horrible ! Et Dieu leur fait entrevoir les jouissances du Paradis. C’est horrible ! Mais ceux qui sont au Ciel ne voient pas ceux qui souffrent en enfer. En effet, Dieu ne permet pas à ceux qui sont au ciel, de voir ceux qui souffrent en enfer. Pour ceux qui sont au Ciel, c'est comme si ces gens (en enfer) n'existaient pas. Mais ceux qui sont en enfer, voient par un rayon ce qu'ils ont perdu. Et cela est un tourment horrible ! C'est pourquoi je vous dis : il y a beaucoup d’enfers de même qu’il y a beaucoup de demeures dans le ciel. Mais dans toutes ces demeures célestes, même si c’est une demeure qui est plus basse, l’on voit Dieu et c’est là la plus grande des jouissances. En revanche en enfer, dans n'importe lequel, on souffre parce qu'on a perdu le regard de Dieu. Quant aux âmes qui sont dans le purgatoire, elles sont en train de souffrir leurs fautes, mais la Vierge vient leur rendre visite et elles ont un soulagement. Elles savent qu'elles ont l'espoir d’aller un jour au ciel. C'est pourquoi elles acceptent avec humilité et joie leur sort, en sachant que Dieu a fait d'elles ce qu'Il devait faire. Et elles ne perdent pas l'espoir. Par contre, en enfer, c'est un désespoir terrible . Il y a des pleurs, des blasphèmes, c'est vraiment l'horreur ! ...

C’est pourquoi, je vous dis que même si on ne parle pas de l’enfer : C’EST UN DOGME DE FOI. L’ENFER EXISTE. Combien de fois dans l'Evangile, il est question de l'enfer : " Allez maudits, au feu de l'enfer.. ". Souvent dans l'Evangile, Notre Seigneur nous parle de l'enfer. Maintenant, nous ne devons pas avoir peur. Si vraiment nous sommes enfants de Dieu, et si nous l'aimons de tout notre cœur, com¬ment Dieu n'aurait-Il pas compassion de nous, si nous sommes capables de faire sa volonté. Mais comme je vous le dis toujours, faire la sainte volonté de Dieu et non faire ma propre sainte volonté. Parce que si nous faisons notre propre sainte volonté, nous faisons ce qui nous plaît. Faisons ce que Dieu veut. Et laissons nous faire entre les mains de Dieu, comme un jouet entre ses mains. Il va nous polir et Il nous mettra sur ses genoux. Moi j'ai vu Notre Seigneur prendre des âmes sur ses genoux. Il les a caressées, et les a mises au ciel. Quelle gran¬deur lorsque l'on se trouve sur les genoux du Bon Dieu ! C'est ce qu'il y a de plus grand car c'est la rencontre avec l'Amour : l'amour de l'homme avec l'Amour de Dieu ! Mais quelle tristesse quand le refus d'aimer de l'homme se rencontre avec l'Amour de Dieu ! Quelle tristesse que Dieu ne puisse pas nous reconnaître ! C'est pourquoi nous devons parvenir au but. Les bons sportifs pour gagner la récompense, arrivent jusqu'au but. Regardez le sacrifice qu'ils font. Et bien nous aussi : nous sommes des athlètes sur la terre, et nous devons parvenir au but. Ici, sur la terre, il faut passer toutes les étapes du calvaire et arriver au Golgotha comme le Christ, et étendre les mains comme Il les a étendues. Pour ressusciter, il faut mourir. Si l'on ne meurt pas, on ne peut pas ressusciter. Il faut mou¬rir à ses caprices, à ses passions, à ses goûts, à maintes choses qui nous attirent dans le monde. Il faut nous détacher, pour le moment où Dieu nous appellera afin que nous puissions voler vers Lui en étant détaché de tout, vers les mains du Créateur. Car si nous sommes déta¬chés de tout et si nous sommes en état de grâce, il nous en coûtera très peu de laisser la terre. Mais si nous sommes attachés, il nous en coûtera des larmes car moi j'ai vu beaucoup de gens mourir. A la fin, il y a toujours une larme qui coule le long du visage car il en coûte beaucoup de laisser la terre : c'est l'attachement à la maison, l'atta¬chement à tout ce qui est terrestre.

Quand ce moment arrivera, si Dieu nous donne la lucidité, il faut dire : « Seigneur, me voici : fais de moi ce que tu voudras parce que je T’appartiens des pieds à la tête ». Et ne nous préoccupons pas de savoir où nous allons parce que nous serons dans de meilleures mains si nous avons été capables d'accomplir ce que Dieu nous a demandé ; alors nous n'avons pas à craindre : Dieu nous attend et où serons¬-nous mieux qu'entre les mains de Dieu ! Alors, voyons si nous sommes capables de nous retrouver tous un jour là-bas au ciel comme Pierre l'a dit ! Et vous allez voir quelle Fête nous ferons là-haut ! Mais une fête sainte... avec de la musique parce qu'ils vont tous venir nous accueillir ! Regardez Pierre ! Quelle grandeur ! Il est «entré dans les entrailles de Dieu et Il m'a révélé ses mystères » a-t-il dit. Quelle grandeur! Quand Dieu voudra, nous sommes tous disposés…Pour aller au Ciel, i1faut passer par la terre parce que Dieu est descendu sur terre, et Il a abandonné tout ce qui était bon. Imaginez par où Il est passé puisqu' Il a été jusqu'à suer du sang. Il n'a pas dit: « Je remonte au Ciel ». Et si nous sommes tous portés, par exemple, les religieuses, les Prêtres, et même nous les laïcs, lorsque les choses ne vont pas bien, à dire : " eh bien moi je m'en reviens à ce que j'étais auparavant " ! Et les religieuses : " moi je n'aime pas le couvent, je quitte le couvent "... ! Et ainsi de suite… Et si Dieu avait agi ainsi avec nous ! Où serions-nous maintenant ? Cependant, Dieu a fermé les yeux, Il a été broyé à cause de son Amour pour nous. Le plus grand bourreau du Christ a été l’Amour qu’Il a eu pour les hommes. Mais Il n’est pas retourné au ciel, d'ailleurs son Père Lui aurait fermé la porte. Il a fait la volonté de son père. Nous aussi, faisons la volonté de Dieu en tout. Et surtout, lorsque vous vous présenterez devant Dieu les mains remplies d’œuvres, que la jeunesse se mette au service de Dieu. Il y a une grande nécessité d'âmes qui se mettent au service de Dieu. Et qu'il ne leur en coûte pas autant de suivre le chemin de Dieu parce que c'est le meilleur chemin. Le démon met des obstacles pour que l'on voit tout obscur. Mais regardez les portugais, ce garçon qui est entré au séminaire, il est très content. Il a laissé sa fiancée, il a abandonné toutes ses affaires ; il a dit : " Dieu m'appelle et c'est là que je vais ". Et c'est là qu'il est, très heureux et très content. Il passera par des épreuves mais le Seigneur fera en sorte qu'il franchisse les obstacles, et qu'il ait les forces nécessaires pour suivre son chemin. Il ne faut pas être faible, et se relâcher mais il faut lutter. Et comme je l'ai dit auparavant, tous ceux qui luttent, arrivent au but. Alors voyons si nous tous nous parviendrons au but de nos existences...

Merci à tous et pensez que nous sommes unis sur le même chemin. C’est comme sur la route, l’un prend la voiture, l’autre la bicyclette, l’un prend le bateau, l’autre l’avion. Mais nous suivons tous le même chemin, le chemin de l’Evangile. Et surtout confessez-vous, soyez en grâce avec Dieu. Allez à la Messe, parce que cela fortifie l'âme et le corps. Ceux qui sont bien et qui peuvent se déplacer pour aller à la Messe, allez-y pour vous abreuver aux sources, et vous nourrir de cet aliment si important qu'est Dieu.

Alors, voyons s'il y a des vocations de jeunes filles qui désirent se dévouer auprès des pauvres et des nécessiteux ! Quand on entre ici, on laisse à la porte tout ce qui est du monde. Car on ne peut venir ici en disant : " Je vais servir Dieu et être dépendant du monde ". Je crois que lorsqu'on franchit le pas, il faut tout oublier, parce que Dieu vous fait aimer davantage toutes les créatures sans égoïsme, on les aime en esprit, et cet amour vient du côté du Christ et çà c'est l'amour par¬fait.

Merci à tous et sachez que nous sommes tous unis par le même idéal et par la Sainte Vierge qui est une bonne mère, et qui nous mène tou¬jours vers le Christ. Mettons-nous toujours sous le manteau de Marie. Et Elle nous protégera toujours et partout.

Un baiser très fort à tous. Bon voyage.
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MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Message par Amazone Jeu 12 Jan 2012 - 19:22


Passionnant. Merci Michel.

Le plus étonnant sont les vérités qu'on retrouve dans d'autres Apparitions déjà reconnues ou dans les témoignages des Saints, comme pour l'Enfer, le Purgatoire, la pénitence etc...
Ce qui est un très bon point, de même que son obéissance à l’Église.




Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. (Luc 18:16)   
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