Fête du très saint nom de Jésus
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Fête du très saint nom de Jésus
Première lettre de saint Jean 2,29.3,1-6.
Mes bien-aimés, puisque vous savez que Dieu est juste, reconnaissez aussi que tout homme qui vit selon la justice de Dieu est vraiment né de lui.
Voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34.
Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde; c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. 'Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. »
©Evangelizo.org 2001-2013
"Voici l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde"... Sur cette seule parole, qui fait onze mots avec l'article élidé, on pourrait dire que l’Évangile est déjà proclamé. Mais les juifs qui ont entendu Jean prononcer cette parole, au bord du Jourdain, pouvaient-ils comprendre ? Seulement certains - mais tous, certainement, car il leur suffisait de replonger dans les anciennes Écritures. En effet, la dénomination de l'Agneau de Dieu fait bien remonter Jésus, comme dans une généalogie spirituelle, au temps anciens de l'Exode.
C'est l'agneau pascal, bien sûr. C'est l'agneau cité dans le Livre de l'Exode au chapitre 12, à la veille de la fuite du peuple :
Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. (...) Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. Et Dieu précise encore à Moïse: C'est la Pâque du Seigneur.
Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d'Égypte.
Pour peu que l'on relise encore, on découvre que le sang trace bien un signe sur les maisons: un signe qui au sommet est posé sur le linteau, ensuite sur un des linteaux et sur l'autre pour finir. Ce mouvement ne vous rappelle rien ? Pour moi, il est la préfiguration d'un autre signe - le signe de croix, signe de protection, signe par lequel la justice de Dieu, destinée à tous les hommes, épargne pourtant ceux et celles à qui le Seigneur a fait miséricorde - et Il a fait miséricorde en reconnaissant, dans le sang de l'agneau immolé, le verbe qui s'incarnera et qui prendra sur Lui "tous les péchés du monde".
Voici pourquoi je prétends - que dis-je : j'affirme - que Jean, en désignant ainsi Jésus qui vient à lui, résume en quelques mots à peine toute l'histoire du salut.
Ce n'est pas en versant notre propre sang que nous pourrions nous sauver. Ce n'est pas en exterminant nos ennemis, ce n'est pas en clamant (comme dans la Marseillaise): "Qu'un sang impur abreuve nos sillons !" que les péchés seront effacés... mais Dieu s'est donné lui-même en rançon pour le péché des hommes, par son Fils unique. Ce seul sacrifice suffisait et suffit encore; il demeure à jamais.
Saint Matthieu cite encore ce signe quand il écrit sur la fin du monde. "Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire." (Matthieu 24:30)
Mes bien-aimés, puisque vous savez que Dieu est juste, reconnaissez aussi que tout homme qui vit selon la justice de Dieu est vraiment né de lui.
Voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34.
Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde; c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. 'Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. »
©Evangelizo.org 2001-2013
"Voici l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde"... Sur cette seule parole, qui fait onze mots avec l'article élidé, on pourrait dire que l’Évangile est déjà proclamé. Mais les juifs qui ont entendu Jean prononcer cette parole, au bord du Jourdain, pouvaient-ils comprendre ? Seulement certains - mais tous, certainement, car il leur suffisait de replonger dans les anciennes Écritures. En effet, la dénomination de l'Agneau de Dieu fait bien remonter Jésus, comme dans une généalogie spirituelle, au temps anciens de l'Exode.
C'est l'agneau pascal, bien sûr. C'est l'agneau cité dans le Livre de l'Exode au chapitre 12, à la veille de la fuite du peuple :
Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. (...) Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. Et Dieu précise encore à Moïse: C'est la Pâque du Seigneur.
Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d'Égypte.
Pour peu que l'on relise encore, on découvre que le sang trace bien un signe sur les maisons: un signe qui au sommet est posé sur le linteau, ensuite sur un des linteaux et sur l'autre pour finir. Ce mouvement ne vous rappelle rien ? Pour moi, il est la préfiguration d'un autre signe - le signe de croix, signe de protection, signe par lequel la justice de Dieu, destinée à tous les hommes, épargne pourtant ceux et celles à qui le Seigneur a fait miséricorde - et Il a fait miséricorde en reconnaissant, dans le sang de l'agneau immolé, le verbe qui s'incarnera et qui prendra sur Lui "tous les péchés du monde".
Voici pourquoi je prétends - que dis-je : j'affirme - que Jean, en désignant ainsi Jésus qui vient à lui, résume en quelques mots à peine toute l'histoire du salut.
Ce n'est pas en versant notre propre sang que nous pourrions nous sauver. Ce n'est pas en exterminant nos ennemis, ce n'est pas en clamant (comme dans la Marseillaise): "Qu'un sang impur abreuve nos sillons !" que les péchés seront effacés... mais Dieu s'est donné lui-même en rançon pour le péché des hommes, par son Fils unique. Ce seul sacrifice suffisait et suffit encore; il demeure à jamais.
Saint Matthieu cite encore ce signe quand il écrit sur la fin du monde. "Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire." (Matthieu 24:30)
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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