Méditation Quotidienne !
Page 1 sur 6
Page 1 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation Quotidienne !
Le démon vaincu !
Satan s’acharne à empêcher l’avènement du Royaume en Jésus. Il ne veut pas de ce monde nouveau dont il n’est pas le centre. De façon exemplaire, sur le mode d’une « ouverture » musicale qui contient déjà les thèmes qui seront développés par la suite, dès le début de la vie publique de Jésus, au désert, Satan tente de détourner le Fils de sa mission en l’orientant vers une réussite toute terrestre. Et si Jésus impose le silence aux démons qui le confessent comme le Saint de Dieu, c’est parce qu’ils entretiennent ainsi chez les hommes une idée fausse, « triomphaliste », de la mission du Messie. On comprend mieux alors que Jésus qualifie de Satan le pauvre Simon Pierre qui voudrait le détourner de la Passion. La Passion, c’est l’heure de Satan, « l’heure et le pouvoir des ténèbres ». C’est le kairos de Satan, que saint Luc annonçait dès l’échec des tentations : Ayant épuisé toute tentation, le diable s’éloigna de lui jusqu’au moment favorable [kairos] » (Lc 4, 13). Dans la Passion, Satan donne libre cours à sa nature homicide. Mais, en réalité, la Passion est plus encore l’Heure du Christ, où Satan est pris à son propre piège. Car dans la faiblesse de la Passion, Jésus se révèle en réalité le « plus fort ».
Voilà pourquoi, au moment d’entrer dans la Passion, Jésus déclare : C’est maintenant le jugement du monde ; maintenant le Prince de ce monde va être jeté bas (Jn 12, 31).
Serge-Thomas Bonino, o.p.
Dominicain enseignant à l’Institut catholique de Toulouse, Serge-Thomas Bonino est directeur de la Revue thomiste. Il est membre de la Commission théologique internationale et de l’institut Saint-Thomas-d’Aquin. / Il m’a aimé et s’est livré pour moi, Parole et Silence, Paris, 2013, p. 126-127.
Méditation Quotidienne !
Le démon vaincu !
Satan s’acharne à empêcher l’avènement du Royaume en Jésus. Il ne veut pas de ce monde nouveau dont il n’est pas le centre. De façon exemplaire, sur le mode d’une « ouverture » musicale qui contient déjà les thèmes qui seront développés par la suite, dès le début de la vie publique de Jésus, au désert, Satan tente de détourner le Fils de sa mission en l’orientant vers une réussite toute terrestre. Et si Jésus impose le silence aux démons qui le confessent comme le Saint de Dieu, c’est parce qu’ils entretiennent ainsi chez les hommes une idée fausse, « triomphaliste », de la mission du Messie. On comprend mieux alors que Jésus qualifie de Satan le pauvre Simon Pierre qui voudrait le détourner de la Passion. La Passion, c’est l’heure de Satan, « l’heure et le pouvoir des ténèbres ». C’est le kairos de Satan, que saint Luc annonçait dès l’échec des tentations : Ayant épuisé toute tentation, le diable s’éloigna de lui jusqu’au moment favorable [kairos] » (Lc 4, 13). Dans la Passion, Satan donne libre cours à sa nature homicide. Mais, en réalité, la Passion est plus encore l’Heure du Christ, où Satan est pris à son propre piège. Car dans la faiblesse de la Passion, Jésus se révèle en réalité le « plus fort ».
Voilà pourquoi, au moment d’entrer dans la Passion, Jésus déclare : C’est maintenant le jugement du monde ; maintenant le Prince de ce monde va être jeté bas (Jn 12, 31).
Serge-Thomas Bonino, o.p.
Dominicain enseignant à l’Institut catholique de Toulouse, Serge-Thomas Bonino est directeur de la Revue thomiste. Il est membre de la Commission théologique internationale et de l’institut Saint-Thomas-d’Aquin. / Il m’a aimé et s’est livré pour moi, Parole et Silence, Paris, 2013, p. 126-127.
Dernière édition par Lys le Sam 10 Fév 2018 - 16:46, édité 3 fois
Invité- Invité
Méditation : De la Naissance de Jésus-Christ !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
De la Naissance de Jésus-Christ !
Du temps qu'Hérode régnait en Judée, et que César-Auguste était empereur de Rome, il y avait entre les Juifs une fille d'excellente sainteté, nommée Marie, qui avait été fiancée à un saint homme, nommé Joseph ; et toutefois elle avait résolu de garder sa virginité. Marie et Joseph étaient tous eux de la Tribu de Juda et de la race de David ; mais ils étaient pauvres, et Joseph faisait le métier de charpentier. Ils demeuraient à Nazareth, petite Ville de la Galilée, qui est une province de la terre d'Israël. L'Ange Saint Gabriel fut envoyé à Marie de la part de Dieu pour lui annoncer qu'elle serait la mère du Christ. Vous aurez un fils, lui dit-il, que vous nommerez Jésus. Il sera grand, et sera nommé le fils du Très-Haut : le Seigneur lui donnera le trône de son père David, et il règnera éternellement sur la maison de Jacob. Marie y consentit, après que l'Ange l'eut assurée qu'elle demeurerait vierge, et qu'elle serait mère par l'opération du Saint-Esprit, et par un miracle de la toute-puissance de Dieu. Aussitôt s'accomplit en elle ce mystère, auquel Dieu l'avait préparée toute sa vie en la remplissant de grâce. Elle conçut ce saint enfant, qui, étant Dieu comme son père, devint homme comme nous, avec cette différence qu'il est saint par nature, et incapable de péché. Il naquit à Bethléem, petite ville de Judée, où David était né et où le Christ devait naître suivant les Prophéties. Joseph et Marie furent obligés de s'y rendre pour satisfaire à une Ordonnance de l'Empereur Auguste, qui voulut que chacun fît écrire son nom dans le lieu de son origine. Ils ne trouvèrent point de place dans l'hôtellerie, et furent contraints de se loger dans une étable. Ce fut là que la Sainte Vierge mit au monde son fils ; et elle demeura Vierge après sa naissance comme devant (avant). Elle l'enveloppa de langes, et le coucha dans une crèche : il y fut visité la même nuit par des bergers, à qui les Anges avaient annoncé cette grande nouvelle, que le sauveur venait de naître à Bethléem.
Le Sacristain
De la Naissance de Jésus-Christ !
Du temps qu'Hérode régnait en Judée, et que César-Auguste était empereur de Rome, il y avait entre les Juifs une fille d'excellente sainteté, nommée Marie, qui avait été fiancée à un saint homme, nommé Joseph ; et toutefois elle avait résolu de garder sa virginité. Marie et Joseph étaient tous eux de la Tribu de Juda et de la race de David ; mais ils étaient pauvres, et Joseph faisait le métier de charpentier. Ils demeuraient à Nazareth, petite Ville de la Galilée, qui est une province de la terre d'Israël. L'Ange Saint Gabriel fut envoyé à Marie de la part de Dieu pour lui annoncer qu'elle serait la mère du Christ. Vous aurez un fils, lui dit-il, que vous nommerez Jésus. Il sera grand, et sera nommé le fils du Très-Haut : le Seigneur lui donnera le trône de son père David, et il règnera éternellement sur la maison de Jacob. Marie y consentit, après que l'Ange l'eut assurée qu'elle demeurerait vierge, et qu'elle serait mère par l'opération du Saint-Esprit, et par un miracle de la toute-puissance de Dieu. Aussitôt s'accomplit en elle ce mystère, auquel Dieu l'avait préparée toute sa vie en la remplissant de grâce. Elle conçut ce saint enfant, qui, étant Dieu comme son père, devint homme comme nous, avec cette différence qu'il est saint par nature, et incapable de péché. Il naquit à Bethléem, petite ville de Judée, où David était né et où le Christ devait naître suivant les Prophéties. Joseph et Marie furent obligés de s'y rendre pour satisfaire à une Ordonnance de l'Empereur Auguste, qui voulut que chacun fît écrire son nom dans le lieu de son origine. Ils ne trouvèrent point de place dans l'hôtellerie, et furent contraints de se loger dans une étable. Ce fut là que la Sainte Vierge mit au monde son fils ; et elle demeura Vierge après sa naissance comme devant (avant). Elle l'enveloppa de langes, et le coucha dans une crèche : il y fut visité la même nuit par des bergers, à qui les Anges avaient annoncé cette grande nouvelle, que le sauveur venait de naître à Bethléem.
Le Sacristain
Invité- Invité
MÉDITATION DU JOUR ! Saisi de compassion.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
SAMEDI 3 FÉVRIER
MÉDITATION DU JOUR !
Saisi de compassion.
Le Seigneur ressent de la compassion pour la foule en tant que Dieu et en tant qu’homme. Cette compassion, qui n’est pas troublée par la présence indésirée de la foule mais que celle-ci a plutôt vraiment suscitée, le décide à changer son programme. Il agira maintenant par compassion. La compassion, il l’a connue depuis toujours. Sans cette compassion, il ne se serait pas fait homme. Il veut vraiment compatir, porter sa part, sa part divine mais aussi sa part humaine, et comme ces deux parts ne font qu’un en lui, il peut sauver les foules et nous tous. Bien qu’il sache que les Apôtres sont fatigués et ont besoin de repos, il laisse tomber sa propre résolution pour donner libre cours à sa compassion. L’état des Apôtres est aussi, comme le sien, une fonction de sa compassion qui embrasse tout, qui a conditionné l’Incarnation et la rédemption. Le particulier est inséré dans le général. Et le Seigneur conférera comme toujours à sa compassion une expression active : instruction et assistance.
Adrienne von Speyr
Laïque et médecin suisse, protestante convertie au catholicisme en 1940, Adrienne von Speyr († 1967) était une mystique. Collaboratrice du grand théologien Hans Urs von Balthasar, elle fonda avec lui un institut séculier, la communauté Saint-Jean, en 1944. / Saint Marc, Socéval, Magny-les-Hameaux, 2006, p. 303.
SAMEDI 3 FÉVRIER
MÉDITATION DU JOUR !
Saisi de compassion.
Le Seigneur ressent de la compassion pour la foule en tant que Dieu et en tant qu’homme. Cette compassion, qui n’est pas troublée par la présence indésirée de la foule mais que celle-ci a plutôt vraiment suscitée, le décide à changer son programme. Il agira maintenant par compassion. La compassion, il l’a connue depuis toujours. Sans cette compassion, il ne se serait pas fait homme. Il veut vraiment compatir, porter sa part, sa part divine mais aussi sa part humaine, et comme ces deux parts ne font qu’un en lui, il peut sauver les foules et nous tous. Bien qu’il sache que les Apôtres sont fatigués et ont besoin de repos, il laisse tomber sa propre résolution pour donner libre cours à sa compassion. L’état des Apôtres est aussi, comme le sien, une fonction de sa compassion qui embrasse tout, qui a conditionné l’Incarnation et la rédemption. Le particulier est inséré dans le général. Et le Seigneur conférera comme toujours à sa compassion une expression active : instruction et assistance.
Adrienne von Speyr
Laïque et médecin suisse, protestante convertie au catholicisme en 1940, Adrienne von Speyr († 1967) était une mystique. Collaboratrice du grand théologien Hans Urs von Balthasar, elle fonda avec lui un institut séculier, la communauté Saint-Jean, en 1944. / Saint Marc, Socéval, Magny-les-Hameaux, 2006, p. 303.
Invité- Invité
MÉDITATION DU JOUR Jésus guérit !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
MÉDITATION DU JOUR
Jésus guérit !
Voyez quel motif a conduit le Christ chez Pierre : nullement le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de la malade ; non le besoin de prendre un repas, mais l’occasion d’opérer une guérison. Il voulait exercer sa divine puissance, et non prendre part à un banquet avec des hommes. Ce n’était pas du vin qu’on versait chez Pierre, mais des larmes.
Aussi le Christ n’est-il pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie. Dieu est à la recherche des hommes, non des choses humaines. Il veut leur donner les biens célestes, il ne désire pas trouver les biens terrestres. Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui, il n’est pas venu chercher ce que nous possédons.
Dès qu’il fut entré chez Pierre, le Christ vit ce pour quoi il était venu. L’aspect de la maison ne retint pas ses regards, ni la multitude venue à sa rencontre, ni l’hommage de ceux qui le saluaient, ni la famille qui le pressait. Il ne jeta même pas un coup d’œil sur les dispositions prises pour le recevoir, mais il écouta les gémissements de la malade et porta son attention à la fièvre qui la consumait. Il vit qu’elle était dans un état désespéré, et aussitôt il étendit les mains pour qu’elles accomplissent leur œuvre divine. Et le Christ ne prit pas place à la table des hommes avant que la femme ne se lève de sa couche pour louer Dieu. La maladie ne résiste pas devant l’auteur du salut. Il n’y a pas de place pour la mort, là où est entré le Prince de la vie.
St Pierre Chrysologue
Par sa « parole d’or », saint Pierre Chrysologue († 450), archevêque de Ravenne, nous laisse cent soixante-seize sermons d’inspiration biblique. / Sermon 18, 1-3, trad. dir. par H. Delhougne, Les Pères de l’Église commentent l’Évangile, Brepols, Turnhout, 1991, n° 110.
MÉDITATION DU JOUR
Jésus guérit !
Voyez quel motif a conduit le Christ chez Pierre : nullement le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de la malade ; non le besoin de prendre un repas, mais l’occasion d’opérer une guérison. Il voulait exercer sa divine puissance, et non prendre part à un banquet avec des hommes. Ce n’était pas du vin qu’on versait chez Pierre, mais des larmes.
Aussi le Christ n’est-il pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie. Dieu est à la recherche des hommes, non des choses humaines. Il veut leur donner les biens célestes, il ne désire pas trouver les biens terrestres. Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui, il n’est pas venu chercher ce que nous possédons.
Dès qu’il fut entré chez Pierre, le Christ vit ce pour quoi il était venu. L’aspect de la maison ne retint pas ses regards, ni la multitude venue à sa rencontre, ni l’hommage de ceux qui le saluaient, ni la famille qui le pressait. Il ne jeta même pas un coup d’œil sur les dispositions prises pour le recevoir, mais il écouta les gémissements de la malade et porta son attention à la fièvre qui la consumait. Il vit qu’elle était dans un état désespéré, et aussitôt il étendit les mains pour qu’elles accomplissent leur œuvre divine. Et le Christ ne prit pas place à la table des hommes avant que la femme ne se lève de sa couche pour louer Dieu. La maladie ne résiste pas devant l’auteur du salut. Il n’y a pas de place pour la mort, là où est entré le Prince de la vie.
St Pierre Chrysologue
Par sa « parole d’or », saint Pierre Chrysologue († 450), archevêque de Ravenne, nous laisse cent soixante-seize sermons d’inspiration biblique. / Sermon 18, 1-3, trad. dir. par H. Delhougne, Les Pères de l’Église commentent l’Évangile, Brepols, Turnhout, 1991, n° 110.
Invité- Invité
Méditation ! ( TOI )
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation !
TOI !
Ecrire à la deuxième personne
C'est écrire une lettre d'amour.
Toi allégorise toutes les possibles de mon rapport à l'autre,
ou plutôt non, il ne représente q'une partie de l'infini du rapport à autrui,
un partie de l'infini toute aussi infinie, celle des rapports amoureux.
Tu es amour
Car malgré notre quotidien fait souvent de jalousie, de mépris, et même de haine,
l'autre, dans sa forme absolue, déréalisée, du "TOI", que l'on lance dans un rêve les yeux ouverts, quand on dit "je t'aime" tout bas sans savoir à qui l'on parle,
un toi sans référent réel
cet autre est toujours imaginé comme l'être aimé.
Et c'est la raison pour laquelle nous avons commencé à dire "tu" à Dieu,
TOI Jésus, et même, TOI notre Père!
Méditations Catholiques
Méditation !
TOI !
Ecrire à la deuxième personne
C'est écrire une lettre d'amour.
Toi allégorise toutes les possibles de mon rapport à l'autre,
ou plutôt non, il ne représente q'une partie de l'infini du rapport à autrui,
un partie de l'infini toute aussi infinie, celle des rapports amoureux.
Tu es amour
Car malgré notre quotidien fait souvent de jalousie, de mépris, et même de haine,
l'autre, dans sa forme absolue, déréalisée, du "TOI", que l'on lance dans un rêve les yeux ouverts, quand on dit "je t'aime" tout bas sans savoir à qui l'on parle,
un toi sans référent réel
cet autre est toujours imaginé comme l'être aimé.
Et c'est la raison pour laquelle nous avons commencé à dire "tu" à Dieu,
TOI Jésus, et même, TOI notre Père!
Méditations Catholiques
Invité- Invité
MÉDITATION[/b] Sur Jésus-Christ exposé dans le prétoire, aux dérisions et aux insultes des serviteurs du grand Prêtre
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Jésus-Christ exposé dans le prétoire aux dérisions et aux insultes des serviteurs du grand Prêtre !
JÉSUS DANS LE PRÉTOIRE
EXPOSÉ AUX DÉRISIONS ET AUX INSULTES
DES SERVITEURS DU GRAND PRÊTRE
« Aussitôt, on cracha au visage de Jésus ; et ceux qui le tenaient se moquaient de lui en le frappant ; et lui ayant bandé les veux, ils lui donnaient, les uns des coups de poing au visage, et les autres des soufflets, en disant : Christ, prophétise-nous, qui est celui qui t'a frappé ? et ils lui disaient encore beaucoup d'autres injures et de blasphèmes, et les valets lui donnaient des soufflets!
1er point. Il faut remonter plus avant dans le secret de notre nature, que ne le fait le commun des chrétiens, pour bien comprendre le principe, la cause et la fin de ces dérisions, de ces insultes et de ces outrages, dont Jésus-Christ est accablé dans le cours de sa Passion. Le principe en est l'envie des esprits de ténèbres contre l'homme, la cause s'en retrouve tout entière dans nos péchés, et la fin dans leur expiation volontaire par notre Seigneur Jésus-Christ.
Ces Anges, qu'un fol orgueil précipite de la hauteur du Ciel dans l'abîme de l'Enfer, sont les ennemis par essence de l'homme, dont ils ont reçu le pouvoir d'éprouver la vertu. Ce qu'ils savent de la grandeur de sa vocation future, multiplie en quelque sorte leur affreux désespoir pour les maux épouvantables qui leur sont échus, et pour les biens infinis que ce nouvel héritier des promesses éternelles doit occuper à leur place. De là leur jalousie contre l'homme ; de là tous leurs efforts pour le séduire pour l'entraîner dans une perte commune ; de là, leur dérision, leurs insultes et leurs outrages contre les pécheurs, quand ils ont une fois consommé leur crime. Combien donc les esprits de ténèbres ne durent-ils pas tourner en mépris contre le genre humain, ces paroles de séduction employées pour faire déchoir nos premiers parents de la hauteur de leur vocation : « Dieu sait qu'au jour que vous aurez mangé de ce fruit, vos yeux seront ouverts, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Gènes. c. III.), dérision qui serait encore pour le genre humain la plus cruelle des injures, si Jésus-Christ n'en avait effacé l'ignominie par celle de ses souffrances et de sa Croix. Il s'en suit de là que la cause des dérisions, des insultes et des outrages faits à Jésus-Christ, est toute entière dans nos péchés, qui ne nous rendent hélas ! que trop dignes d'être les jouets et la risée des Démons. Voyez s'il en est aucun qui ne mérite sa dérision particulière, qui n'appelle son genre d'insultes, qui n'ait son caractère d'infamie. Les mondains eux-mêmes ne se font-ils pas pitié les uns aux autres dans leurs vices ; ne se tournent-ils pas mutuellement en dérision et en mépris, lorsqu'ils parlent de leurs défauts mutuels, et ne les voit-on pas tous les jours inexorables pour toutes les iniquités d'autrui, quand ils n'en sont ni les imitateurs, ni les complices, et qu'ils n'en jugent que d'après les lumières de leur conscience. Que sera-ce donc de l'Enfer, lorsqu'à la clarté des jugements divins et des flammes dévorantes, les Démons et les Réprouvés se verront les uns les autres dans la nudité de leurs crimes ? Ô combien alors l'ambition paraîtra vaine dans ses désirs, la volupté déplorable dans ses moyens, et toutes les passions insensées dans leur jouissance ! combien l'orgueil sera terrassé, la fausse sagesse du siècle humiliée, l'impiété confondue, lorsque chaque vice se peindra lui-même sur la personne des méchants en traits ineffaçables de corruption et d'infamie !
2e point. Concevez-vous, maintenant, pourquoi Jésus-Christ, en qualité de victime d'expiation pour les péchés du genre humain, devait être soumis à toutes les dérisions, à toutes les insultes, à tous les outrages encourus par nos péchés ? On lui crache au visage, afin que la victime satisfasse pour les pécheurs selon leur offense ; cracher au visage de l'homme, lui donner des coups de poings et des soufflets sur la figure, c'est ne respecter rien en lui de cette image et de cette ressemblance divine que le Ciel y a mis ; mais c'est traiter le pécheur selon ses œuvres ; car il n'a pas mieux respecté en lui ses traits immortels, lorsqu'il s'est couvert de la fange du vice ? — Ceux qui tenaient Jésus-Christ se moquaient de lui en le frappant. Et en cela, ces ennemis furieux ne faisaient que remplir envers Jésus-Christ l'office des Démons envers l'homme coupable, que la justice du Ciel leur abandonne. Ils se moquent de lui comme les Philistins se moquaient de Samson après l'avoir aveuglé, chargé de chaînes, et rendu leur esclave. — On bande les yeux à Jésus, symbole de l'état moral, où le péché réduit l'homme, le péché qui nous met un bandeau devant les yeux de l'âme, et qui dans cet état d'aveuglement spirituel, nous constitua les scandales de la nature humaine, provoque le blasphème des mondains, et nous rend un objet de prostitution pour l'Enfer même. C'est ce qui nous explique cette parole de l'Écriture, que Jésus-Christ sera pour plusieurs une pierre d'achoppement, un sujet de ruines : Pour plusieurs, c'est-à-dire, pour tous ceux qui ne verront en lui que l'homme de la nature, le fils de l'homme, sans y voir en même temps l'homme de la grâce, le fils de Dieu, la victime volontaire de nos péchés, qui n'a pris la forme de pécheur comme Jacob les habits d'Esaü, que pour obtenir au genre humain, les bénédictions de son père.
Mais pourquoi les justes furent-ils soumis dans tous les temps aux mêmes dérisions, aux mêmes insultes, aux mêmes outrages que Jésus-Christ ? Parce qu'en leur qualité d'enfants d'Adam, ils les souffrent pour la justice ; et qu'en leur qualité de membres de Jésus-Christ, ils les souffrent pour la miséricorde : parce que Jésus-Christ a daigné les associer aux mystères de l'expiation des péchés du monde, et que des péchés dignes de dérision, d'insultes et d'outrages aux yeux de l'éternelle justice, ne pouvaient s'expier aux yeux de l'éternelle miséricorde que par les souffrances et la croix de Jésus-Christ, auxquelles sont inséparablement unies celles des justes, parce que, nous l'avons dit, les justes accomplissent par leurs souffrances et leurs croix personnelles, ce qui doit consommer celles de Jésus-Christ, d'où elles tirent tout leur mérite, parce que les justes qui vécurent avant Jésus-Christ étaient les images, les symboles, la figure de Jésus-Christ, comme J.-C. est l'unique modèle que ceux qui vécurent après lui doivent imiter ; parce qu'enfin lorsque la tête souffre, les membres souffrent, et que les justes de tous les siècles étant les membres d'un même corps dont Jésus-Christ est le chef, ils sont destinés à souffrir avec Jésus-Christ par le même principe, l'envie des Démons ; pour la même cause, la peine due au péché ; pour la même fin, l'expiation du péché.
3e point. Appliquons-nous à nous-mêmes les grandes vérités que nous venons d'établir ? Ce n'est pas seulement en son adorable personne, que Jésus-Christ peut être tourné en dérision par les pécheurs ; mais ils l'accablent des mêmes insultes et des mêmes outrages, que les Juifs, toutes les fois que, cessant de se respecter eux-mêmes, ils se prostituent au vice. L'injure dont ils se rendent alors coupables contre leur propre personne, retombe nécessairement sur la personne de Jésus-Christ, et devient son injure. Pourquoi ? parce que, nous le répétons, en qualité d'hommes, nous sommes son image et sa ressemblance ; et en qualité de chrétiens, les membres de son propre corps : ne cessons donc pas de le dire : Ce n'est pas tant sur les Juifs que nous devons porter nos regards, lorsque nous voyons Jésus-Christ devenir pour eux un sujet de dérision, d'insultes et d'outrages, que sur nous-mêmes infortunés pécheurs. Hélas ! notre plus grand tort, en qualité d'hommes chrétiens, c'est de trop oublier la haute dignité de notre vocation, c'est de trop oublier que nous ne saurions nous manquer à nous-mêmes sans manquer à la personne même de Jésus-Christ, que nous ne saurions prostituer nos corps au péché, sans tourner en dérision, l'homme par excellence, l'homme régénéré par la vertu des souffrances et de la croix de Jésus-Christ, l'homme immortel et divin, le fils de Dieu même. L'insulte retombe sur le chef lorsque les membres sont outragés. Cohéritiers des biens du ciel, nous arrêtons-nous exclusivement aux biens de la terre, cherchons-nous dans les richesses, dans les honneurs périssables de quoi fixer nos immenses désirs sur le bonheur ; nous tournons en dérision l'évangile de Jésus-Christ, nous insultons à ses promesses, nous outrageons le chef dans un de ses membres. Que sera-ce, si, ravalant en nous tout ce que Jésus-Christ y a mis de grandeur, d'élévation et de gloire par l'union de ses deux natures divine et humaine, nous ne rougissons pas de faire consister la dignité de l'homme dans la vanité de son costume, son bonheur dans le néant de ses espérances, ses jouissances dans l'illusion des sens. N'est-ce pas là, Chrétien, se moquer sans pudeur de toutes les idées de ta dignité, de ta félicité ; n'est-ce pas là faire de l'homme de l'éternité le jouet de l'homme du temps, et couvrir du masque de la mort toutes ses espérances immortelles ; n'est-ce pas là blasphémer dans ta propre nature, celle du Fils de Dieu, puisque depuis le moment de l'incarnation, le Fils de Dieu est aussi le fils de l'homme. N'est-ce pas là, par conséquent, renouveler contre Jésus-Christ toutes les dérisions et les insultes, tous les outrages et les blasphèmes du Calvaire ?
Considérations. Considérez, 1°, combien le pécheur se trouve misérable dans son péché, lorsque ne pouvant l'allier avec l'harmonie des deux, il ne lui reste pas même l'espoir de lui donner l'anarchie de l'enfer pour refuge, et que perdant tout avec l'estime de Dieu, le mépris des démons est son dernier partage.
Considérez, 2°, que sans Jésus-Christ le genre humain en masse ne nous offrirait plus qu'un sujet éternel d'opprobre et d'infamie ; que Jésus-Christ seul pouvait le relever de la honte de sa chute par celle de ses souffrances et de sa croix.
Considérez, 3°, que pécher de nouveau c'est ressusciter les titres de notre honte ; c'est ne respecter rien en nous de ce que Jésus-Christ y a mis : c'est avilir le chef dans un de ses membres.
Résolutions et Prière. Rien ne me montre mieux, ô mon divin Jésus, l'état d'avilissement auquel le péché réduit l'homme, que les dérisions, les insultes et les outrages dont il vous rend pour moi la victime. Rien, ne caractérise mieux, au regard de mon âme, la malice du péché, que la nature de ces emportements et de ces fureurs brutales. Ah ! je reconnais l'enfer à ces traits. Faites, Seigneur, que je n'oublie non plus sa profonde malice, que votre infinie miséricorde ; afin que ces deux souvenirs, sans cesse présents à mon esprit et à mon cœur m'inspirent autant d'amour pour la vertu qui vous coûte si cher, à conquérir pour le genre humain, que de haine pour le vice, dont la fin ne saurait amener pour les pécheurs que la dérision, les insultes et les outrages des éternels ennemis de leur salut. Ainsi soit-il.
Extrait de "Méditations sur les souffrances et la croix de N.S. Jésus-Christ" par Gaspard Jauffret :
Sacristain
Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Jésus-Christ exposé dans le prétoire aux dérisions et aux insultes des serviteurs du grand Prêtre !
JÉSUS DANS LE PRÉTOIRE
EXPOSÉ AUX DÉRISIONS ET AUX INSULTES
DES SERVITEURS DU GRAND PRÊTRE
« Aussitôt, on cracha au visage de Jésus ; et ceux qui le tenaient se moquaient de lui en le frappant ; et lui ayant bandé les veux, ils lui donnaient, les uns des coups de poing au visage, et les autres des soufflets, en disant : Christ, prophétise-nous, qui est celui qui t'a frappé ? et ils lui disaient encore beaucoup d'autres injures et de blasphèmes, et les valets lui donnaient des soufflets!
1er point. Il faut remonter plus avant dans le secret de notre nature, que ne le fait le commun des chrétiens, pour bien comprendre le principe, la cause et la fin de ces dérisions, de ces insultes et de ces outrages, dont Jésus-Christ est accablé dans le cours de sa Passion. Le principe en est l'envie des esprits de ténèbres contre l'homme, la cause s'en retrouve tout entière dans nos péchés, et la fin dans leur expiation volontaire par notre Seigneur Jésus-Christ.
Ces Anges, qu'un fol orgueil précipite de la hauteur du Ciel dans l'abîme de l'Enfer, sont les ennemis par essence de l'homme, dont ils ont reçu le pouvoir d'éprouver la vertu. Ce qu'ils savent de la grandeur de sa vocation future, multiplie en quelque sorte leur affreux désespoir pour les maux épouvantables qui leur sont échus, et pour les biens infinis que ce nouvel héritier des promesses éternelles doit occuper à leur place. De là leur jalousie contre l'homme ; de là tous leurs efforts pour le séduire pour l'entraîner dans une perte commune ; de là, leur dérision, leurs insultes et leurs outrages contre les pécheurs, quand ils ont une fois consommé leur crime. Combien donc les esprits de ténèbres ne durent-ils pas tourner en mépris contre le genre humain, ces paroles de séduction employées pour faire déchoir nos premiers parents de la hauteur de leur vocation : « Dieu sait qu'au jour que vous aurez mangé de ce fruit, vos yeux seront ouverts, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Gènes. c. III.), dérision qui serait encore pour le genre humain la plus cruelle des injures, si Jésus-Christ n'en avait effacé l'ignominie par celle de ses souffrances et de sa Croix. Il s'en suit de là que la cause des dérisions, des insultes et des outrages faits à Jésus-Christ, est toute entière dans nos péchés, qui ne nous rendent hélas ! que trop dignes d'être les jouets et la risée des Démons. Voyez s'il en est aucun qui ne mérite sa dérision particulière, qui n'appelle son genre d'insultes, qui n'ait son caractère d'infamie. Les mondains eux-mêmes ne se font-ils pas pitié les uns aux autres dans leurs vices ; ne se tournent-ils pas mutuellement en dérision et en mépris, lorsqu'ils parlent de leurs défauts mutuels, et ne les voit-on pas tous les jours inexorables pour toutes les iniquités d'autrui, quand ils n'en sont ni les imitateurs, ni les complices, et qu'ils n'en jugent que d'après les lumières de leur conscience. Que sera-ce donc de l'Enfer, lorsqu'à la clarté des jugements divins et des flammes dévorantes, les Démons et les Réprouvés se verront les uns les autres dans la nudité de leurs crimes ? Ô combien alors l'ambition paraîtra vaine dans ses désirs, la volupté déplorable dans ses moyens, et toutes les passions insensées dans leur jouissance ! combien l'orgueil sera terrassé, la fausse sagesse du siècle humiliée, l'impiété confondue, lorsque chaque vice se peindra lui-même sur la personne des méchants en traits ineffaçables de corruption et d'infamie !
2e point. Concevez-vous, maintenant, pourquoi Jésus-Christ, en qualité de victime d'expiation pour les péchés du genre humain, devait être soumis à toutes les dérisions, à toutes les insultes, à tous les outrages encourus par nos péchés ? On lui crache au visage, afin que la victime satisfasse pour les pécheurs selon leur offense ; cracher au visage de l'homme, lui donner des coups de poings et des soufflets sur la figure, c'est ne respecter rien en lui de cette image et de cette ressemblance divine que le Ciel y a mis ; mais c'est traiter le pécheur selon ses œuvres ; car il n'a pas mieux respecté en lui ses traits immortels, lorsqu'il s'est couvert de la fange du vice ? — Ceux qui tenaient Jésus-Christ se moquaient de lui en le frappant. Et en cela, ces ennemis furieux ne faisaient que remplir envers Jésus-Christ l'office des Démons envers l'homme coupable, que la justice du Ciel leur abandonne. Ils se moquent de lui comme les Philistins se moquaient de Samson après l'avoir aveuglé, chargé de chaînes, et rendu leur esclave. — On bande les yeux à Jésus, symbole de l'état moral, où le péché réduit l'homme, le péché qui nous met un bandeau devant les yeux de l'âme, et qui dans cet état d'aveuglement spirituel, nous constitua les scandales de la nature humaine, provoque le blasphème des mondains, et nous rend un objet de prostitution pour l'Enfer même. C'est ce qui nous explique cette parole de l'Écriture, que Jésus-Christ sera pour plusieurs une pierre d'achoppement, un sujet de ruines : Pour plusieurs, c'est-à-dire, pour tous ceux qui ne verront en lui que l'homme de la nature, le fils de l'homme, sans y voir en même temps l'homme de la grâce, le fils de Dieu, la victime volontaire de nos péchés, qui n'a pris la forme de pécheur comme Jacob les habits d'Esaü, que pour obtenir au genre humain, les bénédictions de son père.
Mais pourquoi les justes furent-ils soumis dans tous les temps aux mêmes dérisions, aux mêmes insultes, aux mêmes outrages que Jésus-Christ ? Parce qu'en leur qualité d'enfants d'Adam, ils les souffrent pour la justice ; et qu'en leur qualité de membres de Jésus-Christ, ils les souffrent pour la miséricorde : parce que Jésus-Christ a daigné les associer aux mystères de l'expiation des péchés du monde, et que des péchés dignes de dérision, d'insultes et d'outrages aux yeux de l'éternelle justice, ne pouvaient s'expier aux yeux de l'éternelle miséricorde que par les souffrances et la croix de Jésus-Christ, auxquelles sont inséparablement unies celles des justes, parce que, nous l'avons dit, les justes accomplissent par leurs souffrances et leurs croix personnelles, ce qui doit consommer celles de Jésus-Christ, d'où elles tirent tout leur mérite, parce que les justes qui vécurent avant Jésus-Christ étaient les images, les symboles, la figure de Jésus-Christ, comme J.-C. est l'unique modèle que ceux qui vécurent après lui doivent imiter ; parce qu'enfin lorsque la tête souffre, les membres souffrent, et que les justes de tous les siècles étant les membres d'un même corps dont Jésus-Christ est le chef, ils sont destinés à souffrir avec Jésus-Christ par le même principe, l'envie des Démons ; pour la même cause, la peine due au péché ; pour la même fin, l'expiation du péché.
3e point. Appliquons-nous à nous-mêmes les grandes vérités que nous venons d'établir ? Ce n'est pas seulement en son adorable personne, que Jésus-Christ peut être tourné en dérision par les pécheurs ; mais ils l'accablent des mêmes insultes et des mêmes outrages, que les Juifs, toutes les fois que, cessant de se respecter eux-mêmes, ils se prostituent au vice. L'injure dont ils se rendent alors coupables contre leur propre personne, retombe nécessairement sur la personne de Jésus-Christ, et devient son injure. Pourquoi ? parce que, nous le répétons, en qualité d'hommes, nous sommes son image et sa ressemblance ; et en qualité de chrétiens, les membres de son propre corps : ne cessons donc pas de le dire : Ce n'est pas tant sur les Juifs que nous devons porter nos regards, lorsque nous voyons Jésus-Christ devenir pour eux un sujet de dérision, d'insultes et d'outrages, que sur nous-mêmes infortunés pécheurs. Hélas ! notre plus grand tort, en qualité d'hommes chrétiens, c'est de trop oublier la haute dignité de notre vocation, c'est de trop oublier que nous ne saurions nous manquer à nous-mêmes sans manquer à la personne même de Jésus-Christ, que nous ne saurions prostituer nos corps au péché, sans tourner en dérision, l'homme par excellence, l'homme régénéré par la vertu des souffrances et de la croix de Jésus-Christ, l'homme immortel et divin, le fils de Dieu même. L'insulte retombe sur le chef lorsque les membres sont outragés. Cohéritiers des biens du ciel, nous arrêtons-nous exclusivement aux biens de la terre, cherchons-nous dans les richesses, dans les honneurs périssables de quoi fixer nos immenses désirs sur le bonheur ; nous tournons en dérision l'évangile de Jésus-Christ, nous insultons à ses promesses, nous outrageons le chef dans un de ses membres. Que sera-ce, si, ravalant en nous tout ce que Jésus-Christ y a mis de grandeur, d'élévation et de gloire par l'union de ses deux natures divine et humaine, nous ne rougissons pas de faire consister la dignité de l'homme dans la vanité de son costume, son bonheur dans le néant de ses espérances, ses jouissances dans l'illusion des sens. N'est-ce pas là, Chrétien, se moquer sans pudeur de toutes les idées de ta dignité, de ta félicité ; n'est-ce pas là faire de l'homme de l'éternité le jouet de l'homme du temps, et couvrir du masque de la mort toutes ses espérances immortelles ; n'est-ce pas là blasphémer dans ta propre nature, celle du Fils de Dieu, puisque depuis le moment de l'incarnation, le Fils de Dieu est aussi le fils de l'homme. N'est-ce pas là, par conséquent, renouveler contre Jésus-Christ toutes les dérisions et les insultes, tous les outrages et les blasphèmes du Calvaire ?
Considérations. Considérez, 1°, combien le pécheur se trouve misérable dans son péché, lorsque ne pouvant l'allier avec l'harmonie des deux, il ne lui reste pas même l'espoir de lui donner l'anarchie de l'enfer pour refuge, et que perdant tout avec l'estime de Dieu, le mépris des démons est son dernier partage.
Considérez, 2°, que sans Jésus-Christ le genre humain en masse ne nous offrirait plus qu'un sujet éternel d'opprobre et d'infamie ; que Jésus-Christ seul pouvait le relever de la honte de sa chute par celle de ses souffrances et de sa croix.
Considérez, 3°, que pécher de nouveau c'est ressusciter les titres de notre honte ; c'est ne respecter rien en nous de ce que Jésus-Christ y a mis : c'est avilir le chef dans un de ses membres.
Résolutions et Prière. Rien ne me montre mieux, ô mon divin Jésus, l'état d'avilissement auquel le péché réduit l'homme, que les dérisions, les insultes et les outrages dont il vous rend pour moi la victime. Rien, ne caractérise mieux, au regard de mon âme, la malice du péché, que la nature de ces emportements et de ces fureurs brutales. Ah ! je reconnais l'enfer à ces traits. Faites, Seigneur, que je n'oublie non plus sa profonde malice, que votre infinie miséricorde ; afin que ces deux souvenirs, sans cesse présents à mon esprit et à mon cœur m'inspirent autant d'amour pour la vertu qui vous coûte si cher, à conquérir pour le genre humain, que de haine pour le vice, dont la fin ne saurait amener pour les pécheurs que la dérision, les insultes et les outrages des éternels ennemis de leur salut. Ainsi soit-il.
Extrait de "Méditations sur les souffrances et la croix de N.S. Jésus-Christ" par Gaspard Jauffret :
Sacristain
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation; Jeudi 08 février 2018
La femme syro-phénicienne
Evangile selon St Marc 7, 24-30
Points de réflexion
1. Le territoire de Tyr, au nord-ouest de la Palestine, autour de la ville du même nom, aujourd’hui située au Liban, ne faisait pas partie des terres où vivaient les juifs. Pourtant, comme nous le montre ce passage de l’Évangile de Marc, la renommée de Jésus s’y était répandue, si bien qu’une femme vient le supplier, dans la maison où il se trouvait, pour sa petite fille possédée par un esprit impur.
2. Cette femme lui demande donc d’intervenir pour la libération de la fillette. S’ensuit un dialogue étrange : Jésus lui parle de pain qu’il faut laisser aux enfants et ne pas donner aux chiens ; la femme acquiesce, mais ajoute que les chiens peuvent bien prendre les miettes qui tombent de la table. Cette comparaison avec un chien n’est guère flatteuse, au contraire, d’autant plus si on la met en parallèle avec d’autres textes des Écritures (« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré. » (Mt 7, 6), par exemple). Quel est donc le sens des paroles de Jésus et de la réponse de la femme syro-phénicienne ?
3. Saint Augustin, dans un de ses sermons, disait à propos de cette femme : « illa fatendo se canem amisit esse quod erat », « en avouant être un chien elle cessa d’en être un » (Sermon 60A). Cette femme représente chacun de nous, qui, à cause du péché, s’est éloignée de Dieu et vit, pour ainsi dire, en terre païenne. Mais Jésus vient à notre rencontre, il ne nous abandonne pas et vient nous guérir de notre péché. Il faut cependant pour cela que nous reconnaissions notre péché, que nous sachions appeler un mal un mal. Ce passage, loin d’être décourageant, est donc source d’une grande espérance. Si nous savons reconnaître et avouer notre péché, Jésus accomplit le reste : il suffit que nous venions devant lui et nous serons guéris.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, comme la fille de cette syro-phénicienne malade à cause d’un démon, mon âme est parfois blessée par le péché qui y habite. Mais ton amour et ta miséricorde sont plus forts que tout. Il suffit que je vienne à toi tel que je suis pour que tu me guérisses.
Résolution
Commencer à demander pardon à Jésus dans mon cœur chaque soir pour mes fautes de la journée et essayer de me confesser régulièrement.
Père Jean-Marie Fornerod, LC
Méditation; Jeudi 08 février 2018
La femme syro-phénicienne
Evangile selon St Marc 7, 24-30
Points de réflexion
1. Le territoire de Tyr, au nord-ouest de la Palestine, autour de la ville du même nom, aujourd’hui située au Liban, ne faisait pas partie des terres où vivaient les juifs. Pourtant, comme nous le montre ce passage de l’Évangile de Marc, la renommée de Jésus s’y était répandue, si bien qu’une femme vient le supplier, dans la maison où il se trouvait, pour sa petite fille possédée par un esprit impur.
2. Cette femme lui demande donc d’intervenir pour la libération de la fillette. S’ensuit un dialogue étrange : Jésus lui parle de pain qu’il faut laisser aux enfants et ne pas donner aux chiens ; la femme acquiesce, mais ajoute que les chiens peuvent bien prendre les miettes qui tombent de la table. Cette comparaison avec un chien n’est guère flatteuse, au contraire, d’autant plus si on la met en parallèle avec d’autres textes des Écritures (« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré. » (Mt 7, 6), par exemple). Quel est donc le sens des paroles de Jésus et de la réponse de la femme syro-phénicienne ?
3. Saint Augustin, dans un de ses sermons, disait à propos de cette femme : « illa fatendo se canem amisit esse quod erat », « en avouant être un chien elle cessa d’en être un » (Sermon 60A). Cette femme représente chacun de nous, qui, à cause du péché, s’est éloignée de Dieu et vit, pour ainsi dire, en terre païenne. Mais Jésus vient à notre rencontre, il ne nous abandonne pas et vient nous guérir de notre péché. Il faut cependant pour cela que nous reconnaissions notre péché, que nous sachions appeler un mal un mal. Ce passage, loin d’être décourageant, est donc source d’une grande espérance. Si nous savons reconnaître et avouer notre péché, Jésus accomplit le reste : il suffit que nous venions devant lui et nous serons guéris.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, comme la fille de cette syro-phénicienne malade à cause d’un démon, mon âme est parfois blessée par le péché qui y habite. Mais ton amour et ta miséricorde sont plus forts que tout. Il suffit que je vienne à toi tel que je suis pour que tu me guérisses.
Résolution
Commencer à demander pardon à Jésus dans mon cœur chaque soir pour mes fautes de la journée et essayer de me confesser régulièrement.
Père Jean-Marie Fornerod, LC
Invité- Invité
MÉDITATION DU JOUR , VENDREDI 9 FÉVRIER La douceur du toucher !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
MÉDITATION DU JOUR , VENDREDI 9 FÉVRIER
La douceur du toucher !
Dans nos pays, le toucher n’est pas chose facile, tant les relations paraissent aseptisées. Surtout vis-à-vis des personnes malades. Que de précautions parfois ! Nécessaires souvent. Mais que reste-t-il de la douceur du toucher ? Pour ceux qui suivaient Jésus, ce n’était pas mieux, tant le pur et l’impur étaient des catégories prépondérantes. Pas question de toucher, car Dieu, lui, était du côté du pur, du séparé. Mais Jésus n’est pas le visage de Dieu, là. Il n’est pas celui qui se sépare, mais au contraire le Fils qui se mélange, devenu homme comme tout homme. Sa passion : unir les hommes entre eux, et les unir à son Père, dont la miséricorde vient retisser les liens. Jésus touche donc l’homme handicapé.
Le soin est déjà là, en le touchant le Christ affirme à cet homme qu’il n’est pas impur, ni par sa maladie, ni par son âge, ou son histoire, ou ses mœurs. Impur, c’est-à-dire emmuré, assourdi, dans l’impasse. Jésus touche car il ne craint pas le corps, puisqu’il prit chair pour signifier la Parole de vérité. Parole qu’il redonne à ce même homme, en humectant ses lèvres de sa salive à lui, le Juste. Jésus octroie à cet homme de retrouver le chemin pour les mots. Retrouver la voix afin que le langage puisse dire son monde et qu’il soit entendu, comme un homme doit l’être, en toutes circonstances de sa vie.
Véronique Margron, o.p.
La dominicaine Véronique Margron est doyenne de la faculté de théologie de l’Université catholique de l’Ouest, à Angers. / Libre traversée de l’Évangile, Bayard, Paris, 2007, p. 55-56.
MÉDITATION DU JOUR , VENDREDI 9 FÉVRIER
La douceur du toucher !
Dans nos pays, le toucher n’est pas chose facile, tant les relations paraissent aseptisées. Surtout vis-à-vis des personnes malades. Que de précautions parfois ! Nécessaires souvent. Mais que reste-t-il de la douceur du toucher ? Pour ceux qui suivaient Jésus, ce n’était pas mieux, tant le pur et l’impur étaient des catégories prépondérantes. Pas question de toucher, car Dieu, lui, était du côté du pur, du séparé. Mais Jésus n’est pas le visage de Dieu, là. Il n’est pas celui qui se sépare, mais au contraire le Fils qui se mélange, devenu homme comme tout homme. Sa passion : unir les hommes entre eux, et les unir à son Père, dont la miséricorde vient retisser les liens. Jésus touche donc l’homme handicapé.
Le soin est déjà là, en le touchant le Christ affirme à cet homme qu’il n’est pas impur, ni par sa maladie, ni par son âge, ou son histoire, ou ses mœurs. Impur, c’est-à-dire emmuré, assourdi, dans l’impasse. Jésus touche car il ne craint pas le corps, puisqu’il prit chair pour signifier la Parole de vérité. Parole qu’il redonne à ce même homme, en humectant ses lèvres de sa salive à lui, le Juste. Jésus octroie à cet homme de retrouver le chemin pour les mots. Retrouver la voix afin que le langage puisse dire son monde et qu’il soit entendu, comme un homme doit l’être, en toutes circonstances de sa vie.
Véronique Margron, o.p.
La dominicaine Véronique Margron est doyenne de la faculté de théologie de l’Université catholique de l’Ouest, à Angers. / Libre traversée de l’Évangile, Bayard, Paris, 2007, p. 55-56.
Invité- Invité
Courte Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Courte Méditation Quotidienne !
10 FÉVRIER
Quand nous partageons, Dieu nous donne la joie de vivre !
Jésus, notre confiance, depuis ta résurrection, tu nous éclaires par une lumière intérieure. Aussi nous pouvons te dire : sans t'avoir vu nous t'aimons, sans te voir encore nous croyons, et tu cherches à répandre sur nous une joie indicible qui déjà nous transfigure.
Voir I Pierre 1, 8
Taizé
Courte Méditation Quotidienne !
10 FÉVRIER
Quand nous partageons, Dieu nous donne la joie de vivre !
Jésus, notre confiance, depuis ta résurrection, tu nous éclaires par une lumière intérieure. Aussi nous pouvons te dire : sans t'avoir vu nous t'aimons, sans te voir encore nous croyons, et tu cherches à répandre sur nous une joie indicible qui déjà nous transfigure.
Voir I Pierre 1, 8
Taizé
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
MÉDITATION DU JOUR du 12 Février
Épreuves et vérification
de la foi !
L’épreuve est à accepter, à traverser. Il ne faut pas s’y opposer, mais y consentir. Par contre, l’on ne consent pas à la tentation, on la rejette, car celle-ci veut nous conduire au péché.
Toute tentation est une épreuve, dans le sens où elle nous éprouve, mais toute épreuve n’est pas forcément une tentation. L’épreuve, cependant, nous place en situation de fragilité et donc nous expose à la tentation. L’ennemi s’attaque à ce qui est faible ou qui s’affaiblit. Dans l’épreuve, on peut être tenté de se révolter, de se durcir. On peut aussi être tenté de ne regarder que ce mal qui nous accable, de ne plus rien voir d’autre, de se focaliser sur l’épreuve, de s’enfermer et, finalement, de devenir comme un « autiste spirituel ».
Marie-Anne Le Roux
Sœur Marie-Anne Le Roux, cofondatrice d’une fraternité bénédictine apostolique à Nantes, a une longue expérience de l’accompagnement spirituel. / Sortir gagnant de nos luttes intérieures, Béatitudes, Nouan-le-Fuzelier, 2008, p. 135.
MÉDITATION DU JOUR du 12 Février
Épreuves et vérification
de la foi !
L’épreuve est à accepter, à traverser. Il ne faut pas s’y opposer, mais y consentir. Par contre, l’on ne consent pas à la tentation, on la rejette, car celle-ci veut nous conduire au péché.
Toute tentation est une épreuve, dans le sens où elle nous éprouve, mais toute épreuve n’est pas forcément une tentation. L’épreuve, cependant, nous place en situation de fragilité et donc nous expose à la tentation. L’ennemi s’attaque à ce qui est faible ou qui s’affaiblit. Dans l’épreuve, on peut être tenté de se révolter, de se durcir. On peut aussi être tenté de ne regarder que ce mal qui nous accable, de ne plus rien voir d’autre, de se focaliser sur l’épreuve, de s’enfermer et, finalement, de devenir comme un « autiste spirituel ».
Marie-Anne Le Roux
Sœur Marie-Anne Le Roux, cofondatrice d’une fraternité bénédictine apostolique à Nantes, a une longue expérience de l’accompagnement spirituel. / Sortir gagnant de nos luttes intérieures, Béatitudes, Nouan-le-Fuzelier, 2008, p. 135.
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps ordinaire - 6e Semaine: Mardi
Texte de l'Évangile (Mc 8,14-21): Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. Jésus leur faisait cette recommandation: «Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode!». Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain. Il s'en aperçoit et leur dit: «Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain? Vous ne voyez pas? Vous ne comprenez pas encore? Vous avez le coeur aveuglé? Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas? Vous ne vous rappelez pas? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux?». Ils lui répondirent: «Douze». «Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux?». Ils lui répondirent: «Sept». Il leur disait: «Vous ne comprenez pas encore?».
Commentaire:
Abbé Juan Carlos CLAVIJO Cifuentes (Bogotá, Colombie)
«Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode!»
Aujourd'hui, une fois de plus, nous voyons la sagacité du Seigneur Jésus. Sa façon d'agir est surprenante, car il ne fait pas comme le commun des mortels, il est original. Il vient d'accomplir quelques miracles et il se dirige vers un autre secteur où la Grâce de Dieu doit aussi arriver. C'est dans ce contexte de miracles, face à un nouveau groupe de personnes qui l'attend, qu'il les prévient: «Ouvrez les yeux et prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode» (Mc 8,15), car ils —les pharisiens et les gens d'Hérode— ne veulent pas que l'on connaisse la Grâce de Dieu et ils passent leur temps à répandre dans le monde le mauvais levain, en semant la zizanie.
La foi ne dépend pas des œuvres, car «une foi que nous pouvons nous-mêmes déterminer n'est pas du tout une foi» (Benoît XVI). Au contraire, ce sont les œuvres qui dépendent de la foi. Avoir une foi vraie et authentique implique d'avoir une foi active, dynamique; pas une foi conditionnée et qui reste seulement en dehors, qui s'arrête aux apparences, qui tourne autour du pot… La nôtre doit être une foi réelle. Il faut regarder avec les yeux de Dieu, pas avec ceux de l'homme pêcheur: «N'entendez-vous pas encore et ne comprenez-vous pas? Avez-vous donc l'esprit engourdi?» (Mc 8,17).
Le règne de Dieu se répand dans le monde comme lorsqu'on met une dose de levain dans la pâte: elle croît sans que l'on sache comment. C'est ainsi que doit être la foi authentique, qui grandit dans l'amour de Dieu. C'est pour cela que rien ni personne ne doit nous détourner de la vraie rencontre avec le Seigneur et son message salvateur. Le Seigneur ne perd pas l'occasion de l'enseigner et il continue à le faire de nos jours: «Nous devons nous libérer de l'idée fausse que la foi n'a plus rien à dire aux hommes de notre époque» (Benoît XVI).
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps ordinaire - 6e Semaine: Mardi
Texte de l'Évangile (Mc 8,14-21): Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. Jésus leur faisait cette recommandation: «Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode!». Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain. Il s'en aperçoit et leur dit: «Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain? Vous ne voyez pas? Vous ne comprenez pas encore? Vous avez le coeur aveuglé? Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas? Vous ne vous rappelez pas? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux?». Ils lui répondirent: «Douze». «Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux?». Ils lui répondirent: «Sept». Il leur disait: «Vous ne comprenez pas encore?».
Commentaire:
Abbé Juan Carlos CLAVIJO Cifuentes (Bogotá, Colombie)
«Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode!»
Aujourd'hui, une fois de plus, nous voyons la sagacité du Seigneur Jésus. Sa façon d'agir est surprenante, car il ne fait pas comme le commun des mortels, il est original. Il vient d'accomplir quelques miracles et il se dirige vers un autre secteur où la Grâce de Dieu doit aussi arriver. C'est dans ce contexte de miracles, face à un nouveau groupe de personnes qui l'attend, qu'il les prévient: «Ouvrez les yeux et prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode» (Mc 8,15), car ils —les pharisiens et les gens d'Hérode— ne veulent pas que l'on connaisse la Grâce de Dieu et ils passent leur temps à répandre dans le monde le mauvais levain, en semant la zizanie.
La foi ne dépend pas des œuvres, car «une foi que nous pouvons nous-mêmes déterminer n'est pas du tout une foi» (Benoît XVI). Au contraire, ce sont les œuvres qui dépendent de la foi. Avoir une foi vraie et authentique implique d'avoir une foi active, dynamique; pas une foi conditionnée et qui reste seulement en dehors, qui s'arrête aux apparences, qui tourne autour du pot… La nôtre doit être une foi réelle. Il faut regarder avec les yeux de Dieu, pas avec ceux de l'homme pêcheur: «N'entendez-vous pas encore et ne comprenez-vous pas? Avez-vous donc l'esprit engourdi?» (Mc 8,17).
Le règne de Dieu se répand dans le monde comme lorsqu'on met une dose de levain dans la pâte: elle croît sans que l'on sache comment. C'est ainsi que doit être la foi authentique, qui grandit dans l'amour de Dieu. C'est pour cela que rien ni personne ne doit nous détourner de la vraie rencontre avec le Seigneur et son message salvateur. Le Seigneur ne perd pas l'occasion de l'enseigner et il continue à le faire de nos jours: «Nous devons nous libérer de l'idée fausse que la foi n'a plus rien à dire aux hommes de notre époque» (Benoît XVI).
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps du Carême - Semaine des Cendres · Jeudi
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Lc 9,22-25): Jésus disait à ses disciples: "Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs de prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite". Il disait aussi à la foule: «Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c'est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence?».
Commentaire:
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)
«Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive»
Aujourd'hui premier jeudi du Carême, les cendres que l'Église nous a mises sur le front sont encore fraîches. Elles nous introduisaient à ce temps sacré qui est un trajet de quarante jours. Jésus, dans l'Évangile, nous montre deux voies: le Via Crucis qu'il Lui faut parcourir; notre propre chemin, à sa suite.
Sa voie, c'est celle du Chemin de Croix et de mort, mais aussi celle de sa glorification: «Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté (…), qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite» (Lc 9,22). Pour l'essentiel, notre chemin ne diffère pas de celui de Jésus, qui nous indique d'ailleurs la manière de le suivre: «Celui qui veut marcher à ma suite…» (Lc 9,23).
En embrassant sa Croix, Jésus a fait la Volonté du Père; nous, en prenant la nôtre sur nos épaules, nous l'accompagnons dans son Via Crucis.
Le chemin de Jésus se résume en trois mots: souffrance, mort, résurrection. Notre chemin comporte aussi trois aspects (deux attitudes et l'essence de la vocation chrétienne): renoncer à nous-mêmes, prendre la croix de chaque jour et accompagner Jésus.
Celui qui ne renonce pas à lui-même et ne prend pas sa croix, veut s'affirmer et être lui-même, il veut «sauver sa vie», comme dit Jésus. Mais en voulant la sauver, il la perd. En revanche, celui qui, à cause de Jésus, ne cherche pas à éviter la souffrance et la croix, celui-là sauvera sa vie. Tel est le paradoxe du disciple de Jésus: «Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c'est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence?» (Lc 9,25).
Cette parole du Seigneur, qui clôt l'Évangile du jour, a transpercé le cœur de saint Ignace et provoqué sa conversion: «Qu'adviendrait-il si je faisais ce que fit saint François et ce que fit saint Dominique?» Ah si, pendant ce Carême, la même parole nous aidait aussi à nous convertir!
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps du Carême - Semaine des Cendres · Jeudi
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Lc 9,22-25): Jésus disait à ses disciples: "Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs de prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite". Il disait aussi à la foule: «Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c'est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence?».
Commentaire:
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)
«Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive»
Aujourd'hui premier jeudi du Carême, les cendres que l'Église nous a mises sur le front sont encore fraîches. Elles nous introduisaient à ce temps sacré qui est un trajet de quarante jours. Jésus, dans l'Évangile, nous montre deux voies: le Via Crucis qu'il Lui faut parcourir; notre propre chemin, à sa suite.
Sa voie, c'est celle du Chemin de Croix et de mort, mais aussi celle de sa glorification: «Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté (…), qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite» (Lc 9,22). Pour l'essentiel, notre chemin ne diffère pas de celui de Jésus, qui nous indique d'ailleurs la manière de le suivre: «Celui qui veut marcher à ma suite…» (Lc 9,23).
En embrassant sa Croix, Jésus a fait la Volonté du Père; nous, en prenant la nôtre sur nos épaules, nous l'accompagnons dans son Via Crucis.
Le chemin de Jésus se résume en trois mots: souffrance, mort, résurrection. Notre chemin comporte aussi trois aspects (deux attitudes et l'essence de la vocation chrétienne): renoncer à nous-mêmes, prendre la croix de chaque jour et accompagner Jésus.
Celui qui ne renonce pas à lui-même et ne prend pas sa croix, veut s'affirmer et être lui-même, il veut «sauver sa vie», comme dit Jésus. Mais en voulant la sauver, il la perd. En revanche, celui qui, à cause de Jésus, ne cherche pas à éviter la souffrance et la croix, celui-là sauvera sa vie. Tel est le paradoxe du disciple de Jésus: «Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c'est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence?» (Lc 9,25).
Cette parole du Seigneur, qui clôt l'Évangile du jour, a transpercé le cœur de saint Ignace et provoqué sa conversion: «Qu'adviendrait-il si je faisais ce que fit saint François et ce que fit saint Dominique?» Ah si, pendant ce Carême, la même parole nous aidait aussi à nous convertir!
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps du Carême - Semaine des Cendres · Vendredi
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Mt 9,14-15): Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant: «Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons?». Jésus leur répondit: «Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront».
Commentaire:
Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne)
«Un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront»
Aujourd'hui premier vendredi de Carême, ayant vécu le jeûne et l'abstinence du Mercredi des Cendres, nous avons essayé d’offrir le jeûne et la prière du Saint Rosaire pour la paix. Ce dont nous avons autant de besoin. Nous sommes disposés à avoir soin de cet exercice du Carême que l'Église, Mère et Maître, nous demande d'observer, ainsi qu'à nous souvenir que c'était le Seigneur qui avait dit: «Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront» (Mt 9,15). Nous avons le désir de vivre pas seulement en accomplissant un précepte auquel nous y sommes obligés mais —surtout— en essayant d'arriver à y trouver l'esprit qui nous fasse éprouver cette pratique du Carême qui va nous aider dans notre progrès spirituel.
En cherchant ce sentiment profonde, nous pouvons nous demander: quel est le véritable jeûne? Dans la première lecture d'aujourd'hui, le prophète Isaïe, nous parle du jeûne qui plaît à Dieu: «N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera» (Is 58,7-8). Il plaît à Dieu qui attend de nous tout ce qui puisse nous mener à l'amour authentique à nos frères.
Chaque année, le Saint Père Jean Paul II nous adressait un message de Carême. Dans un de ces messages, sous la devise «Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir» (Ac 20,35), ses paroles nous aidèrent à découvrir cette même dimension charitable du jeûne, laquelle, du plus profond de notre cœur, nous prépare pour la Pâque avec un effort à nous identifier, chaque fois de plus en plus, avec l'amour de le Christ qui l'a mené jusqu'à donner sa vie dans la Croix. En définitive, «ce que chaque chrétien doit faire en tout temps doit être recherché maintenant avec plus d'empressement et de générosité» (Saint Léon le Grand, pape).
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps du Carême - Semaine des Cendres · Vendredi
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Mt 9,14-15): Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant: «Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons?». Jésus leur répondit: «Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront».
Commentaire:
Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne)
«Un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront»
Aujourd'hui premier vendredi de Carême, ayant vécu le jeûne et l'abstinence du Mercredi des Cendres, nous avons essayé d’offrir le jeûne et la prière du Saint Rosaire pour la paix. Ce dont nous avons autant de besoin. Nous sommes disposés à avoir soin de cet exercice du Carême que l'Église, Mère et Maître, nous demande d'observer, ainsi qu'à nous souvenir que c'était le Seigneur qui avait dit: «Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront» (Mt 9,15). Nous avons le désir de vivre pas seulement en accomplissant un précepte auquel nous y sommes obligés mais —surtout— en essayant d'arriver à y trouver l'esprit qui nous fasse éprouver cette pratique du Carême qui va nous aider dans notre progrès spirituel.
En cherchant ce sentiment profonde, nous pouvons nous demander: quel est le véritable jeûne? Dans la première lecture d'aujourd'hui, le prophète Isaïe, nous parle du jeûne qui plaît à Dieu: «N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera» (Is 58,7-8). Il plaît à Dieu qui attend de nous tout ce qui puisse nous mener à l'amour authentique à nos frères.
Chaque année, le Saint Père Jean Paul II nous adressait un message de Carême. Dans un de ces messages, sous la devise «Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir» (Ac 20,35), ses paroles nous aidèrent à découvrir cette même dimension charitable du jeûne, laquelle, du plus profond de notre cœur, nous prépare pour la Pâque avec un effort à nous identifier, chaque fois de plus en plus, avec l'amour de le Christ qui l'a mené jusqu'à donner sa vie dans la Croix. En définitive, «ce que chaque chrétien doit faire en tout temps doit être recherché maintenant avec plus d'empressement et de générosité» (Saint Léon le Grand, pape).
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
MÉDITATION DU JOUR
Quand Jésus appelle !
Dieu n’a pas attendu que nous fussions quelque chose pour nous aimer : avant tous les siècles, et avant même que nous eussions l’être que nous possédons, il pensait à nous, et il n’y pensait que pour nous faire du bien. Ce qu’il avait médité dans l’éternité, il l’a exécuté dans le temps. Sa main bienfaisante a répandu sur nous toutes sortes de biens : nos infidélités mêmes, ni nos ingratitudes, presque aussi nombreuses que ses faveurs, n’ont pu encore tarir la source de ses dons, ni arrêter le cours de ses grâces. Ô amour sans commencement, qui m’avez aimé durant des siècles infinis, et lors même que je ne pouvais le ressentir ni le reconnaître !
Mais que vois-je ? Un Dieu qui me vient chercher jusqu’au néant, parce que mon péché m’a fait descendre jusque-là ; un Dieu qui prend la forme d’un esclave pour me délivrer de l’esclavage de mes ennemis ; un Dieu qui se fait pauvre pour m’enrichir, un Dieu qui m’appelle et qui court après moi quand je le fuis ; un Dieu qui expire dans les tourments pour m’arracher des bras de la mort et pour me rendre une vie heureuse : et je ne veux souvent ni de lui, ni de la vie qu’il me présente ! Pour qui prendrait-on un homme qui aimerait un autre homme comme Dieu nous aime ? et de quels anathèmes ne se rend pas digne, après cela, celui qui n’aimera pas le Seigneur Jésus !
Fénelon
De vieille noblesse périgourdine, François de la Mothe-Fénelon († 1715), en semi-disgrâce après avoir été précepteur du duc de Bourgogne à la cour de Louis XIV, se révèle pasteur exemplaire dans le diocèse de Cambrai dont il devient archevêque en 1695. / Œuvres, XVIII, Lebel, Paris, 1823, p. 71s.
MÉDITATION DU JOUR
Quand Jésus appelle !
Dieu n’a pas attendu que nous fussions quelque chose pour nous aimer : avant tous les siècles, et avant même que nous eussions l’être que nous possédons, il pensait à nous, et il n’y pensait que pour nous faire du bien. Ce qu’il avait médité dans l’éternité, il l’a exécuté dans le temps. Sa main bienfaisante a répandu sur nous toutes sortes de biens : nos infidélités mêmes, ni nos ingratitudes, presque aussi nombreuses que ses faveurs, n’ont pu encore tarir la source de ses dons, ni arrêter le cours de ses grâces. Ô amour sans commencement, qui m’avez aimé durant des siècles infinis, et lors même que je ne pouvais le ressentir ni le reconnaître !
Mais que vois-je ? Un Dieu qui me vient chercher jusqu’au néant, parce que mon péché m’a fait descendre jusque-là ; un Dieu qui prend la forme d’un esclave pour me délivrer de l’esclavage de mes ennemis ; un Dieu qui se fait pauvre pour m’enrichir, un Dieu qui m’appelle et qui court après moi quand je le fuis ; un Dieu qui expire dans les tourments pour m’arracher des bras de la mort et pour me rendre une vie heureuse : et je ne veux souvent ni de lui, ni de la vie qu’il me présente ! Pour qui prendrait-on un homme qui aimerait un autre homme comme Dieu nous aime ? et de quels anathèmes ne se rend pas digne, après cela, celui qui n’aimera pas le Seigneur Jésus !
Fénelon
De vieille noblesse périgourdine, François de la Mothe-Fénelon († 1715), en semi-disgrâce après avoir été précepteur du duc de Bourgogne à la cour de Louis XIV, se révèle pasteur exemplaire dans le diocèse de Cambrai dont il devient archevêque en 1695. / Œuvres, XVIII, Lebel, Paris, 1823, p. 71s.
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui !
Jour liturgique : Temps du Carême - 1er dimanche (B)
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Mc 1,12-15): Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu; il disait: «Les temps sont accomplis: le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle».
Commentaire:
Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne)
«Aussitôt l’Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan»
Aujourd'hui l'Église fête le premier dimanche de Carême. L'Évangile nous présente Jésus en train de se préparer à entrer dans sa vie publique. Il s'éloigne dans le désert où il passe quarante jours en priant et en faisant pénitence. Là il est tenté par Satan.
Nous devons nous préparer pour le Carême. Satan est notre grand ennemi. Il y a des personnes qui ne croient pas en lui, ils disent qu'il est un produit de notre imagination ou que c'est le mal en abstrait dilué chez les personnes et dans le monde. Non!
Les Saintes écritures parlent de lui à plusieurs reprises en tant qu'être réel et concret. C'est un ange déchu. Jésus le définit en disant: «Il est menteur et père du mensonge» (Jn 8,44). Saint Pierre le compare à un lion qui rugit: «Votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie» (1Pe 5,8). Et Paul VI nous enseigne: «Le démon est l'ennemi numéro un, c'est le tentateur par excellence. Nous savons que ce personnage obscur et perturbateur existe vraiment et qu'il continue à agir».
Comment? En mentant, en nous trompant. Là où il y a mensonge ou tromperie, il y a action diabolique. «La plus grande victoire du diable est de nous faire croire qu'il n'existe pas» (Baudelaire). Et comment nous ment-il? Il nous présente des actions perverses comme si elles étaient bonnes, il nous pousse à faire des choses mauvaises, et en troisième lieu, il nous suggère des raisons pour justifier nos péchés. Après nous avoir trompé, il nous remplit d'inquiétude et de tristesse. N'as-tu jamais ressenti cela?
Quelle est notre attitude devant la tentation? Avant: rester vigilant, prier et éviter les occasions de pécher. Pendant: résister directement ou indirectement. Après: si tu as gagné, il faut rendre grâce à Dieu. Si tu n'as pas gagné, il faut demander pardon et apprendre de cette expérience. Quelle a été ton attitude jusqu'à maintenant?
La Sainte Vierge Marie a écrasé la tête du serpent infernal. Demandons qu'Elle nous donne la force de surmonter les tentations de chaque jour.
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui !
Jour liturgique : Temps du Carême - 1er dimanche (B)
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Mc 1,12-15): Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu; il disait: «Les temps sont accomplis: le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle».
Commentaire:
Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne)
«Aussitôt l’Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan»
Aujourd'hui l'Église fête le premier dimanche de Carême. L'Évangile nous présente Jésus en train de se préparer à entrer dans sa vie publique. Il s'éloigne dans le désert où il passe quarante jours en priant et en faisant pénitence. Là il est tenté par Satan.
Nous devons nous préparer pour le Carême. Satan est notre grand ennemi. Il y a des personnes qui ne croient pas en lui, ils disent qu'il est un produit de notre imagination ou que c'est le mal en abstrait dilué chez les personnes et dans le monde. Non!
Les Saintes écritures parlent de lui à plusieurs reprises en tant qu'être réel et concret. C'est un ange déchu. Jésus le définit en disant: «Il est menteur et père du mensonge» (Jn 8,44). Saint Pierre le compare à un lion qui rugit: «Votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie» (1Pe 5,8). Et Paul VI nous enseigne: «Le démon est l'ennemi numéro un, c'est le tentateur par excellence. Nous savons que ce personnage obscur et perturbateur existe vraiment et qu'il continue à agir».
Comment? En mentant, en nous trompant. Là où il y a mensonge ou tromperie, il y a action diabolique. «La plus grande victoire du diable est de nous faire croire qu'il n'existe pas» (Baudelaire). Et comment nous ment-il? Il nous présente des actions perverses comme si elles étaient bonnes, il nous pousse à faire des choses mauvaises, et en troisième lieu, il nous suggère des raisons pour justifier nos péchés. Après nous avoir trompé, il nous remplit d'inquiétude et de tristesse. N'as-tu jamais ressenti cela?
Quelle est notre attitude devant la tentation? Avant: rester vigilant, prier et éviter les occasions de pécher. Pendant: résister directement ou indirectement. Après: si tu as gagné, il faut rendre grâce à Dieu. Si tu n'as pas gagné, il faut demander pardon et apprendre de cette expérience. Quelle a été ton attitude jusqu'à maintenant?
La Sainte Vierge Marie a écrasé la tête du serpent infernal. Demandons qu'Elle nous donne la force de surmonter les tentations de chaque jour.
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
MÉDITATION DU JOUR
Chrétiens en prière
Le Pater est par excellence la prière instituée par Dieu : Jésus nous a donné sa propre prière sous une forme presque sacramentelle. Les demandes qu’elle contient ne concernent pas directement l’individu, mais la fraternité chrétienne ; elles présentent à Dieu des besoins permanents ; aucune d’elles ne peut donc être superflue, ni en désaccord avec la volonté divine. Aucun Notre Père récité avec foi par un chrétien ne peut manquer d’être exaucé : l’Église universelle reçoit plus abondamment les biens demandés ; le saint Nom de Dieu est glorifié davantage ; le royaume de Dieu prend un peu plus d’extension ; la volonté de Dieu est mieux accomplie ; le pain de vie est plus largement multiplié ; les péchés sont remis en plus grand nombre ; les tentations sont plus facilement évitées ; le démon est expulsé de quelque coin de l’Église de Jésus Christ. Pour chacun de nous, réciter ou chanter le Pater, les bras étendus, c’est être vraiment le Christianus orans, le chrétien en prière. Nous ne produisons pas un effort mental, mais nous exerçons un droit qui nous appartient, de par l’institution de Jésus Christ.
Anschaire Vonier, o.s.b.
Dom Anschaire Vonier († 1938), moine bénédictin et auteur spirituel, fut abbé de Buckfast, en Angleterre. / La nouvelle et éternelle alliance, en dépôt chez DDB, Paris, 1932, p. 200.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Chrétiens en prière
Le Pater est par excellence la prière instituée par Dieu : Jésus nous a donné sa propre prière sous une forme presque sacramentelle. Les demandes qu’elle contient ne concernent pas directement l’individu, mais la fraternité chrétienne ; elles présentent à Dieu des besoins permanents ; aucune d’elles ne peut donc être superflue, ni en désaccord avec la volonté divine. Aucun Notre Père récité avec foi par un chrétien ne peut manquer d’être exaucé : l’Église universelle reçoit plus abondamment les biens demandés ; le saint Nom de Dieu est glorifié davantage ; le royaume de Dieu prend un peu plus d’extension ; la volonté de Dieu est mieux accomplie ; le pain de vie est plus largement multiplié ; les péchés sont remis en plus grand nombre ; les tentations sont plus facilement évitées ; le démon est expulsé de quelque coin de l’Église de Jésus Christ. Pour chacun de nous, réciter ou chanter le Pater, les bras étendus, c’est être vraiment le Christianus orans, le chrétien en prière. Nous ne produisons pas un effort mental, mais nous exerçons un droit qui nous appartient, de par l’institution de Jésus Christ.
Anschaire Vonier, o.s.b.
Dom Anschaire Vonier († 1938), moine bénédictin et auteur spirituel, fut abbé de Buckfast, en Angleterre. / La nouvelle et éternelle alliance, en dépôt chez DDB, Paris, 1932, p. 200.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
Extrait de "Esprit du R.P. AVRILLON pour passer saintement l'Avent et le Carême" :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le Jeudi DE LA PREMIÈRE SEMAINE DE CARÊME !
Jour de crainte !
PRATIQUE
À votre réveil, imaginez-vous entendre cette trompette et cette voix tonnante qui appellent tous les hommes du sommeil de la mort. Écoutez ces paroles terribles : Levez-vous, morts, et venez au jugement. Sortez de votre lit comme de votre tombeau avec cette pensée effrayante. À chaque action que vous ferez, demandez-vous à vous-même ce que Dieu en pense, et si elle ne sera point répréhensible au jour du jugement, et faites-la avec la même droiture que vous voudriez l'avoir faite alors.
MÉDITATION
Quand le fils de l'homme viendra pour juger les vivants et les morts, il séparera les prédestinés d'avec les réprouvés ; il mettra ceux-là à la droite, et ceux-ci à la gauche, comme un pasteur sépare les moutons d'avec les boucs. Il dira aux justes : « venez, les bénis de mon père, venez posséder le royaume qui vous est préparé ; et aux impies : Retirez-vous de moi, maudits. » Et ceux-là iront dans le ciel, et ceux-ci, dans les flammes éternelles. Voilà les paroles de Jésus-Christ ! (Matth., 15)
1er point. Colère de mon Dieu, que vous êtes redoutable ! Jugement dernier, que vous êtes terrible ! Condition du pécheur, que vous serez alors triste et déplorable ! Prenons donc toutes les précautions pour éviter les malheurs dont nous sommes menacés par la bouche du Dieu même qui sera notre juge, et qui ne nous menace à présent que parce qu'il nous aime et qu'il veut être notre Sauveur. Craignons ce jour terrible, afin de nous mettre en état de ne pas craindre alors. Ces vérités dans la bouche de saint Paul firent autrefois trembler un païen, et il serait bien surprenant qu'étant annoncées aux chrétiens, elles ne leur inspirassent pas de la crainte. Préparons-nous à ce jugement, afin que notre Sauveur nous mettant à sa droite, nous ayons le bonheur d'entendre ces paroles : « Venez, les bénis de mon Père, venez prendre possession du royaume qui vous est préparé dès le commencement du monde. »
2e point. Les impies iront dans un supplice éternel, et les justes dans la vie éternelle. Voilà le terrible dénouement de ce grand jour de crainte ! Prosternés en esprit devant le redoutable tribunal de Dieu, sous les yeux de ce juge éclairé et inflexible, fouillez dans le plus secret de votre cœur ; pesez toutes vos pensées, tous vos désirs et toutes vos actions au poids du sanctuaire. Entrez ici dans le sentiment de saint Jérôme, qui menait une vie affreuse à la sensualité, et qui cependant disait : Je frémis, Seigneur, quand je vois ce livre ouvert, où ma sentence est écrite en caractères ineffaçables, et que je vous vois la balance à la main : d'un côté sont mes péchés, hélas ! en trop grand nombre ; de l'autre sont mes bonnes œuvres : mais, hélas ! où sont-elles ? Votre bras, Seigneur, va lever cette redoutable balance ; et celui des deux côtés qui l'emportera sera l'arrêt d'une éternité bienheureuse ou malheureuse (D. Hier. Ep. 31). Demandez-vous à vous-même si vos vertus l'emporteront ou si vos péchés ne feront pas un poids énorme pour vous précipiter dans le lieu de ténèbres et de supplices éternels.
SENTIMENTS
Assistez en esprit, ô mon âme ! au jugement d'un réprouvé, et craignez son triste sort. Voyez ce juge impitoyable, qui lui prononce d'une voix foudroyante son arrêt de mort éternelle, et qui le rejette et repousse avec indignation de sa face adorable, pour être livré aux démons et aux flammes dévorantes qui ne s'éteindront jamais. Jetez ensuite les yeux sur ce misérable réprouvé : voyez-le confus, désespéré, dans la cruelle impuissance de se donner la mort et de s'anéantir soi-même, environné d'abîmes épouvantables où la colère de Dieu va le précipiter sans espérance et sans ressource. Que votre jugement est terrible, ô mon Dieu ! et que votre justice est redoutable ! Ah ! n'entrez pas en jugement avec moi ; je m'avoue coupable, et je suis prêt à me punir moi-même sans m'épargner. Sauvez, ô mon Dieu ! ce pécheur que vous avez bien voulu racheter de votre sang, et faites-moi entendre dans ce jour terrible ces agréables paroles : « Venez, les bénis de mon Père, venez posséder le royaume que je vous ai préparé dès le commencement du monde. »
SENTENCES
Qui peut connaître, Seigneur, la puissance de votre colère, et en comprendre toute l'étendue (Psalm. 89) ?
Malheur même à la vie louable d'un chrétien, si vous le jugez, Seigneur, sans y appeler votre miséricorde (D. Aug. in Psalm. 100).
RÉFLEXIONS
Tristesse de Jésus-Christ
Il fallait que la tristesse de Jésus-Christ fût extrême, puisqu'elle arracha de sa bouche cette plainte douloureuse : « Mon âme est triste jusqu'à la mort. » Comment cet adorable Sauveur ne sera-t-il pas accablé de tristesse dans le jardin des oliviers, puis qu'il se voit dans la plus déplorable solitude, dans le plus fâcheux et le plus universel délaissement qui fût jamais ? Tout concourt à augmenter sa peine, et à la rendre insupportable à tout autre qu'à un Dieu. Il a un Père qu'il aime infiniment, et dont il est aimé de même ; mais il ne l'écoute point, et l'abandonne à la fureur de ses ennemis, quoique ce Fils souffrant le prie avec des larmes de sang. Ses disciples sont des lâches qui dorment quand il faut le consoler, qui fuient quand il faut le défendre, ou qui le trahissent indignement. Son cœur est ingénieux à augmenter sa tristesse ; il s'y livre lui-même, et, par l'excès de son amour pour nous, il ne se laisse de force qu'autant qu'il lui en faut pour ne pas succomber à son excessive tristesse.
Entrons dans les sentiments de cette tristesse ; nous y sommes intéressés, puisque nos péchés en sont la cause. Attristons-nous avec Jésus souffrant, pour mériter de participer un jour à la joie de Jésus glorieux.
PRIÈRE
Instruisez-nous, éclairez-nous, convertissez-nous, ô Dieu des miséricordes ! pénétrez nos cœurs d'une juste crainte, et par elle conduisez-nous au véritable amour. Que les abstinences et les jeûnes de cette sainte quarantaine nous servent de sauvegarde contre votre redoutable jugement, et que nous méritions alors d'être mis à votre droite et de posséder votre royaume éternel. Nous vous en prions par les mérites de Jésus-Christ, votre Fils et notre Seigneur.
Le Petit Sacristain
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le Jeudi DE LA PREMIÈRE SEMAINE DE CARÊME !
Jour de crainte !
PRATIQUE
À votre réveil, imaginez-vous entendre cette trompette et cette voix tonnante qui appellent tous les hommes du sommeil de la mort. Écoutez ces paroles terribles : Levez-vous, morts, et venez au jugement. Sortez de votre lit comme de votre tombeau avec cette pensée effrayante. À chaque action que vous ferez, demandez-vous à vous-même ce que Dieu en pense, et si elle ne sera point répréhensible au jour du jugement, et faites-la avec la même droiture que vous voudriez l'avoir faite alors.
MÉDITATION
Quand le fils de l'homme viendra pour juger les vivants et les morts, il séparera les prédestinés d'avec les réprouvés ; il mettra ceux-là à la droite, et ceux-ci à la gauche, comme un pasteur sépare les moutons d'avec les boucs. Il dira aux justes : « venez, les bénis de mon père, venez posséder le royaume qui vous est préparé ; et aux impies : Retirez-vous de moi, maudits. » Et ceux-là iront dans le ciel, et ceux-ci, dans les flammes éternelles. Voilà les paroles de Jésus-Christ ! (Matth., 15)
1er point. Colère de mon Dieu, que vous êtes redoutable ! Jugement dernier, que vous êtes terrible ! Condition du pécheur, que vous serez alors triste et déplorable ! Prenons donc toutes les précautions pour éviter les malheurs dont nous sommes menacés par la bouche du Dieu même qui sera notre juge, et qui ne nous menace à présent que parce qu'il nous aime et qu'il veut être notre Sauveur. Craignons ce jour terrible, afin de nous mettre en état de ne pas craindre alors. Ces vérités dans la bouche de saint Paul firent autrefois trembler un païen, et il serait bien surprenant qu'étant annoncées aux chrétiens, elles ne leur inspirassent pas de la crainte. Préparons-nous à ce jugement, afin que notre Sauveur nous mettant à sa droite, nous ayons le bonheur d'entendre ces paroles : « Venez, les bénis de mon Père, venez prendre possession du royaume qui vous est préparé dès le commencement du monde. »
2e point. Les impies iront dans un supplice éternel, et les justes dans la vie éternelle. Voilà le terrible dénouement de ce grand jour de crainte ! Prosternés en esprit devant le redoutable tribunal de Dieu, sous les yeux de ce juge éclairé et inflexible, fouillez dans le plus secret de votre cœur ; pesez toutes vos pensées, tous vos désirs et toutes vos actions au poids du sanctuaire. Entrez ici dans le sentiment de saint Jérôme, qui menait une vie affreuse à la sensualité, et qui cependant disait : Je frémis, Seigneur, quand je vois ce livre ouvert, où ma sentence est écrite en caractères ineffaçables, et que je vous vois la balance à la main : d'un côté sont mes péchés, hélas ! en trop grand nombre ; de l'autre sont mes bonnes œuvres : mais, hélas ! où sont-elles ? Votre bras, Seigneur, va lever cette redoutable balance ; et celui des deux côtés qui l'emportera sera l'arrêt d'une éternité bienheureuse ou malheureuse (D. Hier. Ep. 31). Demandez-vous à vous-même si vos vertus l'emporteront ou si vos péchés ne feront pas un poids énorme pour vous précipiter dans le lieu de ténèbres et de supplices éternels.
SENTIMENTS
Assistez en esprit, ô mon âme ! au jugement d'un réprouvé, et craignez son triste sort. Voyez ce juge impitoyable, qui lui prononce d'une voix foudroyante son arrêt de mort éternelle, et qui le rejette et repousse avec indignation de sa face adorable, pour être livré aux démons et aux flammes dévorantes qui ne s'éteindront jamais. Jetez ensuite les yeux sur ce misérable réprouvé : voyez-le confus, désespéré, dans la cruelle impuissance de se donner la mort et de s'anéantir soi-même, environné d'abîmes épouvantables où la colère de Dieu va le précipiter sans espérance et sans ressource. Que votre jugement est terrible, ô mon Dieu ! et que votre justice est redoutable ! Ah ! n'entrez pas en jugement avec moi ; je m'avoue coupable, et je suis prêt à me punir moi-même sans m'épargner. Sauvez, ô mon Dieu ! ce pécheur que vous avez bien voulu racheter de votre sang, et faites-moi entendre dans ce jour terrible ces agréables paroles : « Venez, les bénis de mon Père, venez posséder le royaume que je vous ai préparé dès le commencement du monde. »
SENTENCES
Qui peut connaître, Seigneur, la puissance de votre colère, et en comprendre toute l'étendue (Psalm. 89) ?
Malheur même à la vie louable d'un chrétien, si vous le jugez, Seigneur, sans y appeler votre miséricorde (D. Aug. in Psalm. 100).
RÉFLEXIONS
Tristesse de Jésus-Christ
Il fallait que la tristesse de Jésus-Christ fût extrême, puisqu'elle arracha de sa bouche cette plainte douloureuse : « Mon âme est triste jusqu'à la mort. » Comment cet adorable Sauveur ne sera-t-il pas accablé de tristesse dans le jardin des oliviers, puis qu'il se voit dans la plus déplorable solitude, dans le plus fâcheux et le plus universel délaissement qui fût jamais ? Tout concourt à augmenter sa peine, et à la rendre insupportable à tout autre qu'à un Dieu. Il a un Père qu'il aime infiniment, et dont il est aimé de même ; mais il ne l'écoute point, et l'abandonne à la fureur de ses ennemis, quoique ce Fils souffrant le prie avec des larmes de sang. Ses disciples sont des lâches qui dorment quand il faut le consoler, qui fuient quand il faut le défendre, ou qui le trahissent indignement. Son cœur est ingénieux à augmenter sa tristesse ; il s'y livre lui-même, et, par l'excès de son amour pour nous, il ne se laisse de force qu'autant qu'il lui en faut pour ne pas succomber à son excessive tristesse.
Entrons dans les sentiments de cette tristesse ; nous y sommes intéressés, puisque nos péchés en sont la cause. Attristons-nous avec Jésus souffrant, pour mériter de participer un jour à la joie de Jésus glorieux.
PRIÈRE
Instruisez-nous, éclairez-nous, convertissez-nous, ô Dieu des miséricordes ! pénétrez nos cœurs d'une juste crainte, et par elle conduisez-nous au véritable amour. Que les abstinences et les jeûnes de cette sainte quarantaine nous servent de sauvegarde contre votre redoutable jugement, et que nous méritions alors d'être mis à votre droite et de posséder votre royaume éternel. Nous vous en prions par les mérites de Jésus-Christ, votre Fils et notre Seigneur.
Le Petit Sacristain
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine: Samedi
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Mt 5,43-48): «Vous avez appris qu'il a été dit: ‘Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi’. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait».
Commentaire:
Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne)
«Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent»
Aujourd'hui l'Évangile nous exhorte à l'amour le plus parfait. Aimer c'est vouloir le bien de l'autre et notre épanouissement personnel est fondé sur cela. Nous n'aimons pas pour notre propre bien-être, mais pour le bien de la personne aimée, et ce faisant, nous grandissons comme personnes. L'être humaine, affirma le Concile Vatican II, «ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même». Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus se référait à cela quand elle demandait de faire de notre vie un holocauste. L'amour est la vocation de l'homme. Tout notre comportement, pour être véritablement humain, doit manifester la réalité de notre être, en réalisant sa vocation à l'amour. Comme Jean Paul II l'a écrit, «l'homme ne peut vivre sans amour et vu qu'il demeure pour lui-même un être incompréhensible, sa vie est vide de sens s'il ne reçoit pas la révélation de l'amour, s'il n'en fait pas l'expérience, s'il ne rencontre pas l'amour, s'il ne le fait pas sien, s'il n'y participe pas fortement».
L'amour a son fondement et sa plénitude dans l'amour de Dieu dans le Christ. La personne est invitée au dialogue avec Dieu. Nous existons par l'amour de Dieu qui nous a créé, et par l'amour de Dieu qui nous conserve, «et on peut dire seulement que l'homme ne vit pleinement selon la vérité que s'il reconnaît librement cet amour et s'abandonne à son Créateur» (Concile Vatican II): telle est la plus haute raison de sa dignité. L'amour humain, en conséquence, doit être baigné d'Amour Divine qui est sa seule source, où il trouve son modèle et qui le mène à sa plénitude. C'est pourquoi l'amour, quand il est vraiment humain, aime avec le coeur de Dieu et s'étend même ses ennemis. Autrement, on n'aime pas pour de bon. C'est pourquoi l'exigence du don sincère de soi-même est un précepte divine: «Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait» (Mt 5,48).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine: Samedi
Voir Première Lecture et Psaume
Texte de l'Évangile (Mt 5,43-48): «Vous avez appris qu'il a été dit: ‘Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi’. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait».
Commentaire:
Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne)
«Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent»
Aujourd'hui l'Évangile nous exhorte à l'amour le plus parfait. Aimer c'est vouloir le bien de l'autre et notre épanouissement personnel est fondé sur cela. Nous n'aimons pas pour notre propre bien-être, mais pour le bien de la personne aimée, et ce faisant, nous grandissons comme personnes. L'être humaine, affirma le Concile Vatican II, «ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même». Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus se référait à cela quand elle demandait de faire de notre vie un holocauste. L'amour est la vocation de l'homme. Tout notre comportement, pour être véritablement humain, doit manifester la réalité de notre être, en réalisant sa vocation à l'amour. Comme Jean Paul II l'a écrit, «l'homme ne peut vivre sans amour et vu qu'il demeure pour lui-même un être incompréhensible, sa vie est vide de sens s'il ne reçoit pas la révélation de l'amour, s'il n'en fait pas l'expérience, s'il ne rencontre pas l'amour, s'il ne le fait pas sien, s'il n'y participe pas fortement».
L'amour a son fondement et sa plénitude dans l'amour de Dieu dans le Christ. La personne est invitée au dialogue avec Dieu. Nous existons par l'amour de Dieu qui nous a créé, et par l'amour de Dieu qui nous conserve, «et on peut dire seulement que l'homme ne vit pleinement selon la vérité que s'il reconnaît librement cet amour et s'abandonne à son Créateur» (Concile Vatican II): telle est la plus haute raison de sa dignité. L'amour humain, en conséquence, doit être baigné d'Amour Divine qui est sa seule source, où il trouve son modèle et qui le mène à sa plénitude. C'est pourquoi l'amour, quand il est vraiment humain, aime avec le coeur de Dieu et s'étend même ses ennemis. Autrement, on n'aime pas pour de bon. C'est pourquoi l'exigence du don sincère de soi-même est un précepte divine: «Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait» (Mt 5,48).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps du Carême - 2e Dimanche (B)
Voir Première Lecture et Psaume
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Texte de l'Évangile (Mc 9,2-10): Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus: «Rabbi, il est heureux que nous soyons ici!. Dressons donc trois tentes: une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie». De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le». Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire: «ressusciter d'entre les morts».
«Il fut transfiguré devant eux»
Aujourd'hui nous contemplons la scène «dans laquelle Pierre, Jacques et Jean sont en extase devant la beauté du Rédempteur» (Jean-Paul II): «Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants» (Mc 9,2-3). En ce qui nous concerne, nous pouvons entrevoir un message dans ce que Saint Paul assure à son disciple Timothée: Il «a détruit la mort et a fait briller la vie et l'immortalité par l'Evangile» (2Tim 1,10). C'est cela même en effet que nous contemplons avec stupeur, comme l'ont fait à l'époque les trois apôtres choisis, en cet épisode propre à l'Evangile du deuxième dimanche de Carême: la Transfiguration.
Cela nous fait du bien d'accueillir, dans notre exercice de Carême, cet éclat de soleil et de lumière qui se reflète dans le visage et les vêtements de Jésus. Ils forment un merveilleux icône de l'humanité rachetée, puisque la laideur du péché n'y est plus, à sa place il y a la beauté que la divinité transmet à notre chair. Le bonheur de Pierre est celui que nous ressentons quand nous nous laissons envahir par la grâce divine.
L'Esprit Saint transfigure aussi les sens des apôtres et c'est ainsi qu'ils peuvent voir la gloire divine de Jésus Homme. Les yeux transfigurés pour mieux voir ce qui rayonne, les oreilles transfigurées pour mieux entendre la voix sublime et réelle: celle du Père qui se complait dans son Fils. L'ensemble résulte un peu trop surprenant pour nous, habitués comme nous le sommes au grisâtre de la médiocrité. C'est seulement si nous nous laissons toucher par le Seigneur que nos sens seront capables de voir et d'entendre ce qu'il y a de plus beau et joyeux en Dieu et en ceux qui ont été élevés à la sainteté par Celui qui est ressuscité d'entre les morts.
Jean-Paul II a écrit: «la spiritualité chrétienne, a comme caractéristique le devoir du disciple de se configurer entièrement avec son Maître», ainsi donc —à travers une assiduité que l'on pourrait appeler "amicale"— nous parviendrons au point de "respirer les mêmes sentiments". Mettons entre les mains de la Vierge Marie l'objectif d'atteindre notre vraie "trans-figuration" dans son Fils Jésus-Christ.
Commentaire:
Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Jour liturgique : Temps du Carême - 2e Dimanche (B)
Voir Première Lecture et Psaume
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Texte de l'Évangile (Mc 9,2-10): Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus: «Rabbi, il est heureux que nous soyons ici!. Dressons donc trois tentes: une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie». De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le». Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire: «ressusciter d'entre les morts».
«Il fut transfiguré devant eux»
Aujourd'hui nous contemplons la scène «dans laquelle Pierre, Jacques et Jean sont en extase devant la beauté du Rédempteur» (Jean-Paul II): «Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants» (Mc 9,2-3). En ce qui nous concerne, nous pouvons entrevoir un message dans ce que Saint Paul assure à son disciple Timothée: Il «a détruit la mort et a fait briller la vie et l'immortalité par l'Evangile» (2Tim 1,10). C'est cela même en effet que nous contemplons avec stupeur, comme l'ont fait à l'époque les trois apôtres choisis, en cet épisode propre à l'Evangile du deuxième dimanche de Carême: la Transfiguration.
Cela nous fait du bien d'accueillir, dans notre exercice de Carême, cet éclat de soleil et de lumière qui se reflète dans le visage et les vêtements de Jésus. Ils forment un merveilleux icône de l'humanité rachetée, puisque la laideur du péché n'y est plus, à sa place il y a la beauté que la divinité transmet à notre chair. Le bonheur de Pierre est celui que nous ressentons quand nous nous laissons envahir par la grâce divine.
L'Esprit Saint transfigure aussi les sens des apôtres et c'est ainsi qu'ils peuvent voir la gloire divine de Jésus Homme. Les yeux transfigurés pour mieux voir ce qui rayonne, les oreilles transfigurées pour mieux entendre la voix sublime et réelle: celle du Père qui se complait dans son Fils. L'ensemble résulte un peu trop surprenant pour nous, habitués comme nous le sommes au grisâtre de la médiocrité. C'est seulement si nous nous laissons toucher par le Seigneur que nos sens seront capables de voir et d'entendre ce qu'il y a de plus beau et joyeux en Dieu et en ceux qui ont été élevés à la sainteté par Celui qui est ressuscité d'entre les morts.
Jean-Paul II a écrit: «la spiritualité chrétienne, a comme caractéristique le devoir du disciple de se configurer entièrement avec son Maître», ainsi donc —à travers une assiduité que l'on pourrait appeler "amicale"— nous parviendrons au point de "respirer les mêmes sentiments". Mettons entre les mains de la Vierge Marie l'objectif d'atteindre notre vraie "trans-figuration" dans son Fils Jésus-Christ.
Commentaire:
Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
« Ne jugez pas », dit Jésus.
Jésus nous donne cet avertissement car, en fait, il connaît très bien notre fragilité, et il sait comment nous pouvons nous tromper facilement en jugeant l'autre. Nous avons tous à maîtriser notre émotivité ! Pas vrai ? Combien de fois avons nous blessé notre frère en le jugeant ?Combien de fois avons nous été un injuste ? Jésus veut que nous sachions discerner, mais pas juger d'un jugement qui condamne.
SI JÉSUS NOUS AVAIT « JUGÉS », LUI QUI SAIT TOUT DE CHACUN, OÙ EN SERIONS-NOUS ?
Combien on peut condamner une personne à vie avec nos « jugements sans miséricorde » ! Combien de personnes se sont suicidées parce qu'elles avaient été jugées, justement ou pas ! Des histoires de personnes blessées par les « jugements sans miséricorde », tous nous en connaissons !
Jésus nous dit aussi: "La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous "
On retrouve la règle d’or: "Ce que vous désirez que les autres fassent pour vous , faites le pour eux"(Mtt7,12)
On retrouve le « Notre Père »: "pardonnes nous.. comme nous pardonnons."
Saint augustin disait: ♥« Aime et fais ce que Tu veux; Si Tu Te tais, tais-Toi par Amour; Si Tu parles, parle par Amour; si Tu corriges, corrige par Amour; si Tu pardonnes, pardonne par Amour. Aie au fond du cœur la Racine de l'Amour; de cette racine, de mauvais rien ne peut sortir. »♥
Dieu est notre Père..... Dieu est aussi le Père de l'autre , nous tous nous avons du prix à ses yeux, alors laissons-nous nous modeler par son Esprit, son Esprit d'amour et apprendre ainsi à purifier le regard que nous portons sur l'autre en le regardant et en aimant avec les yeux et le cœur de notre Dieu qui est bon, Lui, pour tous.
Laissons déborder nos vies de la générosité de Dieu. Utilisons une mesure pleine et débordante dans notre écoute, plutôt qu'un regard obscurci par la jalousie, la méchanceté, le désir de pouvoir.. La mesure dont nous nous servons pour les autres servira de mesure aussi pour nous.
Liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
« Ne jugez pas », dit Jésus.
Jésus nous donne cet avertissement car, en fait, il connaît très bien notre fragilité, et il sait comment nous pouvons nous tromper facilement en jugeant l'autre. Nous avons tous à maîtriser notre émotivité ! Pas vrai ? Combien de fois avons nous blessé notre frère en le jugeant ?Combien de fois avons nous été un injuste ? Jésus veut que nous sachions discerner, mais pas juger d'un jugement qui condamne.
SI JÉSUS NOUS AVAIT « JUGÉS », LUI QUI SAIT TOUT DE CHACUN, OÙ EN SERIONS-NOUS ?
Combien on peut condamner une personne à vie avec nos « jugements sans miséricorde » ! Combien de personnes se sont suicidées parce qu'elles avaient été jugées, justement ou pas ! Des histoires de personnes blessées par les « jugements sans miséricorde », tous nous en connaissons !
Jésus nous dit aussi: "La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous "
On retrouve la règle d’or: "Ce que vous désirez que les autres fassent pour vous , faites le pour eux"(Mtt7,12)
On retrouve le « Notre Père »: "pardonnes nous.. comme nous pardonnons."
Saint augustin disait: ♥« Aime et fais ce que Tu veux; Si Tu Te tais, tais-Toi par Amour; Si Tu parles, parle par Amour; si Tu corriges, corrige par Amour; si Tu pardonnes, pardonne par Amour. Aie au fond du cœur la Racine de l'Amour; de cette racine, de mauvais rien ne peut sortir. »♥
Dieu est notre Père..... Dieu est aussi le Père de l'autre , nous tous nous avons du prix à ses yeux, alors laissons-nous nous modeler par son Esprit, son Esprit d'amour et apprendre ainsi à purifier le regard que nous portons sur l'autre en le regardant et en aimant avec les yeux et le cœur de notre Dieu qui est bon, Lui, pour tous.
Laissons déborder nos vies de la générosité de Dieu. Utilisons une mesure pleine et débordante dans notre écoute, plutôt qu'un regard obscurci par la jalousie, la méchanceté, le désir de pouvoir.. La mesure dont nous nous servons pour les autres servira de mesure aussi pour nous.
Liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Jésus en ce jour nous met en garde contre l'orgueil en face de Dieu!
Nous avons qu'un seul Père, celui qui est aux cieux, nous avons qu'un seul Maître : le Christ pour nous enseigner, nous sommes tous frères !
Ne soyons pas comme les scribes et les pharisiens agissant pour nous faire remarquer mais gardons nos cœurs fixés sur le Christ et comme Lui revêtons nous d'humilité et du tablier de service pour tous nos frères et soeurs...
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Jésus en ce jour nous met en garde contre l'orgueil en face de Dieu!
Nous avons qu'un seul Père, celui qui est aux cieux, nous avons qu'un seul Maître : le Christ pour nous enseigner, nous sommes tous frères !
Ne soyons pas comme les scribes et les pharisiens agissant pour nous faire remarquer mais gardons nos cœurs fixés sur le Christ et comme Lui revêtons nous d'humilité et du tablier de service pour tous nos frères et soeurs...
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation avec St François d'Assise !
« Aimons tous, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de toute notre force et de toute notre puissance, de toute notre intelligence et de toutes nos facultés (1), de tous nos efforts, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs et nos volontés, le Seigneur Dieu qui nous a donné et qui nous donne à tous tout notre corps, toute notre âme et toute notre vie, qui nous a créés et rachetés et qui nous sauvera par sa seule miséricorde, qui nous a donné et nous donne tous les biens, à nous misérables et malheureux, corrompus et infects, ingrats et méchants.
Que nos désirs et notre volonté, nos goûts et nos joies n'aient donc d'autre objet que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur, seul vrai Dieu, qui est le bien dans sa plénitude, tout le bien, le bien entier, le vrai et souverain bien, qui seul est bon (2), miséricordieux et doux, aimable et plein de suavité, qui seul est saint, juste, vrai et droit, qui seul est bienveillant, immaculé et pur, de qui, par qui et en qui sont tout pardon, et toute grâce, et toute gloire de tous les pénitents et de tous les justes, de tous les bienheureux qui se réjouissent ensemble dans les cieux. Ainsi donc que rien ne nous arrête, que rien ne nous sépare, que rien ne s'interpose entre nous. Partout, en tout lieu, en toute heure et en tout temps, croyons tous, chaque jour et continuellement, vraiment et humblement, possédons dans notre cœur et aimons, honorons, adorons, servons, louons et bénissons, glorifions et exaltons au-dessus de tout, magnifions et remercions le très haut et souverain Dieu éternel, Trinité et Unité, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur de toutes choses, Sauveur de ceux qui croient en lui, qui espèrent en lui et qui l'aiment, lui qui n'a ni commencement ni fin, qui est immuable, invisible, inénarrable, ineffable, incompréhensible, insondable, béni, digne de louanges, glorieux, exalté au-dessus de tout, sublime, élevé, suave, aimable, délectable, et toujours, et entièrement, et par-dessus toutes choses désirable dans les siècles des siècles. »
(1) : Deutéronome VI,5 ; Marc XII,30-33 ; Luc x,27.
(2) : Luc XVIII,19.
St François d'Assise, Première Règle des Frères Mineurs (XXIII : Prière, louange et action de grâces), in "Œuvres de Saint François d'Assise", Traduction, Introduction et Notes par Alexandre Masseron, Albin Michel, Paris, 1959.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation avec St François d'Assise !
« Aimons tous, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de toute notre force et de toute notre puissance, de toute notre intelligence et de toutes nos facultés (1), de tous nos efforts, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs et nos volontés, le Seigneur Dieu qui nous a donné et qui nous donne à tous tout notre corps, toute notre âme et toute notre vie, qui nous a créés et rachetés et qui nous sauvera par sa seule miséricorde, qui nous a donné et nous donne tous les biens, à nous misérables et malheureux, corrompus et infects, ingrats et méchants.
Que nos désirs et notre volonté, nos goûts et nos joies n'aient donc d'autre objet que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur, seul vrai Dieu, qui est le bien dans sa plénitude, tout le bien, le bien entier, le vrai et souverain bien, qui seul est bon (2), miséricordieux et doux, aimable et plein de suavité, qui seul est saint, juste, vrai et droit, qui seul est bienveillant, immaculé et pur, de qui, par qui et en qui sont tout pardon, et toute grâce, et toute gloire de tous les pénitents et de tous les justes, de tous les bienheureux qui se réjouissent ensemble dans les cieux. Ainsi donc que rien ne nous arrête, que rien ne nous sépare, que rien ne s'interpose entre nous. Partout, en tout lieu, en toute heure et en tout temps, croyons tous, chaque jour et continuellement, vraiment et humblement, possédons dans notre cœur et aimons, honorons, adorons, servons, louons et bénissons, glorifions et exaltons au-dessus de tout, magnifions et remercions le très haut et souverain Dieu éternel, Trinité et Unité, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur de toutes choses, Sauveur de ceux qui croient en lui, qui espèrent en lui et qui l'aiment, lui qui n'a ni commencement ni fin, qui est immuable, invisible, inénarrable, ineffable, incompréhensible, insondable, béni, digne de louanges, glorieux, exalté au-dessus de tout, sublime, élevé, suave, aimable, délectable, et toujours, et entièrement, et par-dessus toutes choses désirable dans les siècles des siècles. »
(1) : Deutéronome VI,5 ; Marc XII,30-33 ; Luc x,27.
(2) : Luc XVIII,19.
St François d'Assise, Première Règle des Frères Mineurs (XXIII : Prière, louange et action de grâces), in "Œuvres de Saint François d'Assise", Traduction, Introduction et Notes par Alexandre Masseron, Albin Michel, Paris, 1959.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Méditation sur les avantages attachés à la pratique de l'Aumône !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation sur les avantages attachés à la pratique de l'Aumône !
1er point. Dieu met à sa place celui qui fait l'aumône. Un Chrétien charitable, dans l'esprit de la Religion, n'est pas seulement un homme qui soulage son semblable ; c'est un homme qui tient la place de Dieu même, de cet Être infiniment miséricordieux, qui n'aime à exercer son pouvoir que par ses bienfaits. Faire l'aumône, c'est donc être le Substitut et le Coopérateur de Dieu même à l'égard du pauvre. Un Chrétien charitable est comme une espèce de Divinité qui produit des changements soudains et souvent imprévus, dans l'âme et dans la fortune des malheureux.
2e point. Dieu se met lui-même à la place de celui qui la reçoit. Un pauvre, dans l'esprit de la Religion, n'est pas seulement une portion de l'humanité affligée et souffrante ; c'est un membre de Jésus-Christ, qui souffre ; c'est Jésus-Christ en personne qui nous demande du secours et du soulagement. Si vous saviez quel est celui qui vous demande un peu d'eau pour étancher sa soif, disait autrefois le Sauveur à la Samaritaine : Si scires donum Dei, et quis est qui tibi dicit : da mihi bibere. Vous le savez Chrétien ; vous n'ignorez pas que c'est Jésus-Christ même qui a recours à tous dans la personne de ce pauvre : serez-vous assez barbare, assez ingrat, assez impie pour lui refuser ce qu'il vous demande, et ce que vous pouvez aisément lui donner ?
Extrait de « Méditations pour tous les jours de l'année ; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Méditation sur les avantages attachés à la pratique de l'Aumône !
1er point. Dieu met à sa place celui qui fait l'aumône. Un Chrétien charitable, dans l'esprit de la Religion, n'est pas seulement un homme qui soulage son semblable ; c'est un homme qui tient la place de Dieu même, de cet Être infiniment miséricordieux, qui n'aime à exercer son pouvoir que par ses bienfaits. Faire l'aumône, c'est donc être le Substitut et le Coopérateur de Dieu même à l'égard du pauvre. Un Chrétien charitable est comme une espèce de Divinité qui produit des changements soudains et souvent imprévus, dans l'âme et dans la fortune des malheureux.
2e point. Dieu se met lui-même à la place de celui qui la reçoit. Un pauvre, dans l'esprit de la Religion, n'est pas seulement une portion de l'humanité affligée et souffrante ; c'est un membre de Jésus-Christ, qui souffre ; c'est Jésus-Christ en personne qui nous demande du secours et du soulagement. Si vous saviez quel est celui qui vous demande un peu d'eau pour étancher sa soif, disait autrefois le Sauveur à la Samaritaine : Si scires donum Dei, et quis est qui tibi dicit : da mihi bibere. Vous le savez Chrétien ; vous n'ignorez pas que c'est Jésus-Christ même qui a recours à tous dans la personne de ce pauvre : serez-vous assez barbare, assez ingrat, assez impie pour lui refuser ce qu'il vous demande, et ce que vous pouvez aisément lui donner ?
Extrait de « Méditations pour tous les jours de l'année ; sur les principaux devoirs du Christianisme » par Henri Griffet.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
« Détruisez donc ce temple. Je le rebâtirai. Et en trois jours »
Passant par la mort (où il fut broyé par l’injustice, courbé sous le fouet, couvert de crachats, couronné d’épines, ridiculisé, cloué à une croix, perdant sang et eau, et expirant enfin.). Mais trois jours plus tard Il est ressuscité, Il a relevé le Temple détruit pour en faire un Temple à jamais vivant, animé par Son Esprit. le nouveau temple n'est plus de pierre mais de chair. II n’y a plus qu’un temple, et ce temple, c’est l’homme. C’est là que Dieu habite.
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
« Détruisez donc ce temple. Je le rebâtirai. Et en trois jours »
Passant par la mort (où il fut broyé par l’injustice, courbé sous le fouet, couvert de crachats, couronné d’épines, ridiculisé, cloué à une croix, perdant sang et eau, et expirant enfin.). Mais trois jours plus tard Il est ressuscité, Il a relevé le Temple détruit pour en faire un Temple à jamais vivant, animé par Son Esprit. le nouveau temple n'est plus de pierre mais de chair. II n’y a plus qu’un temple, et ce temple, c’est l’homme. C’est là que Dieu habite.
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Être ou paraitre!
« Celui qui observe et enseigne les plus petits des commandements de Dieu, sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. »
"Observer et enseigner" pour être déclarer grand voilà la belle invitation que nous adresse Jésus en ce jour !
Que Ta parole Seigneur pénètre en nos coeurs, qu'elle nous nourrisse et modèle notre vie pour qu'il y ait moins d’écart possible entre ce que nous disons et ce que ce que nous faisons et qu'ainsi notre vie devienne une vie pleine d'authenticité, que toutes nos actions soient pour ta gloire remplie d’amour pour toi Seigneur et pour notre prochain! Donne-nous Seigneur un cœur qui aime comme le Tien !
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Être ou paraitre!
« Celui qui observe et enseigne les plus petits des commandements de Dieu, sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. »
"Observer et enseigner" pour être déclarer grand voilà la belle invitation que nous adresse Jésus en ce jour !
Que Ta parole Seigneur pénètre en nos coeurs, qu'elle nous nourrisse et modèle notre vie pour qu'il y ait moins d’écart possible entre ce que nous disons et ce que ce que nous faisons et qu'ainsi notre vie devienne une vie pleine d'authenticité, que toutes nos actions soient pour ta gloire remplie d’amour pour toi Seigneur et pour notre prochain! Donne-nous Seigneur un cœur qui aime comme le Tien !
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Que le nom de Dieu soit sanctifié dans TOUS les coeurs hommes ou femmes!
Le monde dit qu'aujourd'hui c'est la journée de la femme! Nous voyons à travers les écritures que ce soit dans l'Ancienne Alliance ou bien dans la Nouvelle Alliance que les femmes sont aussi importante que l'homme dans le coeur de Dieu, Dieu aime la femme autant qu'il aime l'homme ... Non pas parce qu’elles sont parfaites. Rappelez-vous Rahab la prostituée qui devint l'ancêtre de Jésus–Christ homme (Matthieu 1 : 5), son nom fut même inscrit sur la liste des héros de la foi. Dans le livres des Juges quand aucun homme n’était à la hauteur pour juger Israël c’est une femme que Dieu a choisie, Déborah, la prophétesse. (Juges 4 : 4-5).
Il y aussi la femme « pécheresse » qui a oint Jésus durant sa vie et qui l’a fait de plein coeur.
Quand notre Seigneur fut crucifié, les femmes sont venues, ont pris soin du corps de Jésus après la crucifixion. Ce sont les femmes qui ont été les premiers témoins de la résurrection de Christ, c’est aussi ces femmes qui ont été les premiers a annoncer la résurrection du Christ.
C’est également à une femme, Marie de Magdala, que le Christ ressuscité s’est présenté premièrement après sa résurrection.
La bible ne dénigre pas les femmes mais au contraire elle leur donne beaucoup d'honneur, même Paul dans sa lettre aux Romains nous dit que les femmes pouvaient être leaders dans l’église à l’exemple de Phoebé: « Je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de l'Eglise de Cenchrées, afin que vous la receviez en Notre-Seigneur d'une manière digne des saints, et que vous l'assistiez dans toutes les choses où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle aussi a donné aide à plusieurs et à moi-même." Romains 16,1-2
Que nous soyons hommes ou femmes Dieu nous aime, non pas à cause de nos mérites, de nos oeuvres, de notre argent, de notre position sociale....Mais par grâce! Que nous soyons hommes ou femmes Dieu nous a créé pour aimer alors faisons de l'amour notre priorité, aimons notre Dieu plus que tout et notre prochain comme nous mêmes car seul l'amour restera.....Bonne et sainte journée à tous !
Liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Que le nom de Dieu soit sanctifié dans TOUS les coeurs hommes ou femmes!
Le monde dit qu'aujourd'hui c'est la journée de la femme! Nous voyons à travers les écritures que ce soit dans l'Ancienne Alliance ou bien dans la Nouvelle Alliance que les femmes sont aussi importante que l'homme dans le coeur de Dieu, Dieu aime la femme autant qu'il aime l'homme ... Non pas parce qu’elles sont parfaites. Rappelez-vous Rahab la prostituée qui devint l'ancêtre de Jésus–Christ homme (Matthieu 1 : 5), son nom fut même inscrit sur la liste des héros de la foi. Dans le livres des Juges quand aucun homme n’était à la hauteur pour juger Israël c’est une femme que Dieu a choisie, Déborah, la prophétesse. (Juges 4 : 4-5).
Il y aussi la femme « pécheresse » qui a oint Jésus durant sa vie et qui l’a fait de plein coeur.
Quand notre Seigneur fut crucifié, les femmes sont venues, ont pris soin du corps de Jésus après la crucifixion. Ce sont les femmes qui ont été les premiers témoins de la résurrection de Christ, c’est aussi ces femmes qui ont été les premiers a annoncer la résurrection du Christ.
C’est également à une femme, Marie de Magdala, que le Christ ressuscité s’est présenté premièrement après sa résurrection.
La bible ne dénigre pas les femmes mais au contraire elle leur donne beaucoup d'honneur, même Paul dans sa lettre aux Romains nous dit que les femmes pouvaient être leaders dans l’église à l’exemple de Phoebé: « Je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de l'Eglise de Cenchrées, afin que vous la receviez en Notre-Seigneur d'une manière digne des saints, et que vous l'assistiez dans toutes les choses où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle aussi a donné aide à plusieurs et à moi-même." Romains 16,1-2
Que nous soyons hommes ou femmes Dieu nous aime, non pas à cause de nos mérites, de nos oeuvres, de notre argent, de notre position sociale....Mais par grâce! Que nous soyons hommes ou femmes Dieu nous a créé pour aimer alors faisons de l'amour notre priorité, aimons notre Dieu plus que tout et notre prochain comme nous mêmes car seul l'amour restera.....Bonne et sainte journée à tous !
Liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Qui règne dans le monde ?
La force, l'apparence, l'argent, le pouvoir, les plaisirs du monde?
Sur la croix Jésus a inauguré un autre règne:
Il est dépouillé de toutes richesses sinon celle de l'amour !
Il est nu mais il est la vérité même !
Par sa résurrection il a vaincu la mort !
Le règne de Dieu est venu à nous par son fils Jésus !
Père que ton règne d'amour et de joie réchauffe nos coeurs!
Père que ton royaume grandisse en nos coeurs !
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Qui règne dans le monde ?
La force, l'apparence, l'argent, le pouvoir, les plaisirs du monde?
Sur la croix Jésus a inauguré un autre règne:
Il est dépouillé de toutes richesses sinon celle de l'amour !
Il est nu mais il est la vérité même !
Par sa résurrection il a vaincu la mort !
Le règne de Dieu est venu à nous par son fils Jésus !
Père que ton règne d'amour et de joie réchauffe nos coeurs!
Père que ton royaume grandisse en nos coeurs !
liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Re: Méditation Quotidienne !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Que feras-tu aujourd'hui?
Dieu est le Dieu qui parle aujourd'hui, dans l'aujourd'hui de notre existence, là où nous nous trouvons. Mais bien souvent La parole de Dieu nous ébranle, elle nous dérange alors on préfère ne pas l’entendre quand elle nous dit par exemple :« aimez-vous les uns les autres », « pardonnez à ceux qui vous ont offensés », « Pardonne jusqu’à 70 fois 7 fois ! », « Si on te gifle, tends l’autre joue ! » ....Aujourd’hui, n’ayons pas peur d'ouvrir notre coeur, d'exposer les parties qui nous font mal, les parties les plus blessées, les plus abimées... à la puissance de la Parole de Dieu, CAR La Parole de Dieu est une parole efficace, une parole qui fait ce qu’elle dit, elle peut trancher, guérir, réparer, transformer, renouveler, libérer, nous recréer au plus profond de nous-mêmes! Aujourd'hui!
Aujourd’hui, cherche son visage, écoute sa voix ne ferme pas ton cœur mais accueille Sa parole dans la foi!
Liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Que feras-tu aujourd'hui?
Dieu est le Dieu qui parle aujourd'hui, dans l'aujourd'hui de notre existence, là où nous nous trouvons. Mais bien souvent La parole de Dieu nous ébranle, elle nous dérange alors on préfère ne pas l’entendre quand elle nous dit par exemple :« aimez-vous les uns les autres », « pardonnez à ceux qui vous ont offensés », « Pardonne jusqu’à 70 fois 7 fois ! », « Si on te gifle, tends l’autre joue ! » ....Aujourd’hui, n’ayons pas peur d'ouvrir notre coeur, d'exposer les parties qui nous font mal, les parties les plus blessées, les plus abimées... à la puissance de la Parole de Dieu, CAR La Parole de Dieu est une parole efficace, une parole qui fait ce qu’elle dit, elle peut trancher, guérir, réparer, transformer, renouveler, libérer, nous recréer au plus profond de nous-mêmes! Aujourd'hui!
Aujourd’hui, cherche son visage, écoute sa voix ne ferme pas ton cœur mais accueille Sa parole dans la foi!
Liliane Grondin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité- Invité
Page 1 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» La méditation quotidienne
» Richesse d'une Eucharistie quotidienne
» Le repas est la petite fête quotidienne !
» Prière quotidienne à notre Ange Gardien
» Prière quotidienne pour la bonne humeur !
» Richesse d'une Eucharistie quotidienne
» Le repas est la petite fête quotidienne !
» Prière quotidienne à notre Ange Gardien
» Prière quotidienne pour la bonne humeur !
Page 1 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum